Hunger Games prequel (2023)
Comme pour Harry Potter, j'ai l'impression que je vais davantage apprécier le prequel/spin off, à l'oeuvre originelle.
"On peut manger tous les champignons !
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
J'ai récemment rattrapé la saga grâce à ma copine qui est en fan et honnêtement, à part le dernier (qui n'avait aucune raison d'être coupé en deux), les films sont assez constants en termes de qualité ! De ce qu'elle m'en a dit, le résultat est fidèle aux livres. C'est donc avec plaisir que j'irai voir ce prequel !
Apparemment oui !

Un prequel qui se hisse sans souci au niveau de ses prédécesseurs, qui constituent selon moi les meilleurs représentants de la dystopie pour adolescents (avec cependant une légère réserve vis-à-vis des deux derniers volets, qui n'avaient aucunement besoin d'être scindées en deux parties).
C'est bien simple : on tient là le meilleur épisode de la franchise depuis l'excellent deuxième film, qui marquait l'arrivée de Francis Lawrence sur la saga (et dont il a réalisé chaque opus suivant jusqu'à celui-ci). En artisan compétent, Lawrence sublime le monde de Panem grâce à l'utilisation de grands angles et de contre-plongées, qui rendent compte de la démesure baroque des décors brutalistes et confèrent à son esthétique un cachet rétrofuturiste.
Plus sommaires et rudimentaires que ceux auxquels on était habitué, les jeux de l'arène ne sont pas moins épiques que ceux de la quadrilogie, bien que le film ne se limite pas à ce passage obligé. En effet, à l'instar des Animaux fantastiques, le film a l'intelligence de se démarquer de la saga dont il relate la genèse afin de s'avérer aussi intéressante (si ce n'est plus) que cette dernière, en se présentant presque comme sa parfaite antithèse : là où les précédents opus adoptaient le point de vue des populations opprimées des Treize Districts, le récit se place cette fois-ci du côté de l'élite du Capitole.
On suit donc la trajectoire du jeune Coriolanus Snow, bien avant qu'il ne devienne président de Panem, au cours d'un récit d'apprentissage dans lequel on doute sans cesse de sa sincérité et de ses sentiments envers Lucy Gray Baird, la tribut dont il devient le mentor. Le film va même jusqu'à nous mettre . Du reste, l'histoire tire parti de la richesse du matériau romanesque, que je n'ai certes pas lu mais dont on perçoit la densité littéraire à travers son sous-texte dénonçant la manipulation des médias.
En définitive : un très bon ajout à une saga déjà hautement qualitative !
C'est bien simple : on tient là le meilleur épisode de la franchise depuis l'excellent deuxième film, qui marquait l'arrivée de Francis Lawrence sur la saga (et dont il a réalisé chaque opus suivant jusqu'à celui-ci). En artisan compétent, Lawrence sublime le monde de Panem grâce à l'utilisation de grands angles et de contre-plongées, qui rendent compte de la démesure baroque des décors brutalistes et confèrent à son esthétique un cachet rétrofuturiste.
Plus sommaires et rudimentaires que ceux auxquels on était habitué, les jeux de l'arène ne sont pas moins épiques que ceux de la quadrilogie, bien que le film ne se limite pas à ce passage obligé. En effet, à l'instar des Animaux fantastiques, le film a l'intelligence de se démarquer de la saga dont il relate la genèse afin de s'avérer aussi intéressante (si ce n'est plus) que cette dernière, en se présentant presque comme sa parfaite antithèse : là où les précédents opus adoptaient le point de vue des populations opprimées des Treize Districts, le récit se place cette fois-ci du côté de l'élite du Capitole.
On suit donc la trajectoire du jeune Coriolanus Snow, bien avant qu'il ne devienne président de Panem, au cours d'un récit d'apprentissage dans lequel on doute sans cesse de sa sincérité et de ses sentiments envers Lucy Gray Baird, la tribut dont il devient le mentor. Le film va même jusqu'à nous mettre . Du reste, l'histoire tire parti de la richesse du matériau romanesque, que je n'ai certes pas lu mais dont on perçoit la densité littéraire à travers son sous-texte dénonçant la manipulation des médias.
En définitive : un très bon ajout à une saga déjà hautement qualitative !
Vu aussi le dernier hunger game et c'est le moins bon de la saga. Certe d un point montage, decor, costume, scène d'action son, musique ca fait le job. . Et raconter le récit cette fois ci du pont de vue du capitol et de panem c'était très interressant. Mais l histoire pêche pour sa résolution final et qui explique pourquoi Snow est devenue Snow ne fonctionne pas pour moi et c'est trop simple. J'ai presque eu l'impression qu à la fin du film on me dit ne vous inquiétez pas on vous dira tout dans un prochain film. C est le problème des prequel qui veulent à tout pris tout expliquer comme star Wars. Quand tu as fait ta propre idée tu ne peux que être déçus de ce que te propose le film. La ou je m attendais à une descente en enfer un peu comme le joker de DC. La on a droit à la même résolution que dark Vador l amour ça rend faible et naïf et peut vous détruire. Mais j avais oublier que on est dans une saga pour ado donc pas possible de faire un prequel noir faut que ça reste tout public. D ou l histoire d amour pour Snow. Bon je vais lire le livre comme j avais fait pour les 3 premiers pour voir si le livre va plus loin ou pas. Bref dans cette saga ok pour la trilogie original en livre et film pas le prequel.
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- Enregistré le : mer. 14 avr. 2021 16:54
Alors qu'il est enfin disponible sur petit écran, voici mes impressions de ma vision de cet épisode il y a déjà presque un an.
On peut certainement être intéressé par les renversements de perspective, tant au niveau de la vison que l'on a des Jeux que de leur présentation et du rôle des personnages. On apprécie de voir les Hunger Games sous une forme "primitive", beaucoup plus dépouillée,à une époque où leur existence même était contestée ; et aussi les échecs de gadgets auxquels le spectateur de la quadrilogie d'origine est habitué, mais pas encore au point ; ainsi que les allusions aux futures découvertes que vont faire les savants fous du Capitole avec une absence complète de conscience et un cynisme consommé, afin de produire les armes et créatures mutantes délirantes que l'on connaît. Voir la préparation des Jeux cette fois du camp "mauvais" apporte aussi une nouvelle touche. Et l'on pourra être surpris par les conditions très particulières dans lesquelles la première gagnante du District 12 s'est imposée, une lauréate dont la personnalité détonne par rapport au portrait type du tribut gagnant.
J'ai moins été convaincu par l'évolution du jeune Corolianus Snow, marquée elle aussi par une série de renversements de situation, d'un homme issu d'une famille désargentée de la classe dominante, s'efforçant de faire contre mauvaise fortune bon cœur, passant du rôle de quasi-bienfaiteur et de contempteur des Jeux mortels à celui de leur plus grand défenseur, après s'être imposée une existence de simple séide de l'armée. Je suppose que ça rend mieux dans le roman ; mais je pense que le but ultime en était de donner l'impression que finalement, les Jeux n'ont du leur pérennité qu'à un homme désabusé et revenu de tout, au point d'exécuter leur créateur qui lui même souhaitait leur extinction ; ultime retournement qui inaugure la série de meurtres politiques qui jalonnera sa carrière de dirigeant de Panem reposant sur l'exécution en direct d'adolescents chaque année.
Une leçon assez amère sur le cynisme qui guide la destinée historique, qui n'aura tenu qu'à bien peu de choses, tous ces meurtres se réduisant à une simple ironie de l'Histoire. La très bonne exécution de l'ensemble la rendant très passionnante à regarder, de la création artistique aux très bons numéros d'acteur, en passant par la grande violence psychologique et physique des scènes des Jeux. Un prélude qui ne dépare pas dans la saga cinématographique.
On peut certainement être intéressé par les renversements de perspective, tant au niveau de la vison que l'on a des Jeux que de leur présentation et du rôle des personnages. On apprécie de voir les Hunger Games sous une forme "primitive", beaucoup plus dépouillée,à une époque où leur existence même était contestée ; et aussi les échecs de gadgets auxquels le spectateur de la quadrilogie d'origine est habitué, mais pas encore au point ; ainsi que les allusions aux futures découvertes que vont faire les savants fous du Capitole avec une absence complète de conscience et un cynisme consommé, afin de produire les armes et créatures mutantes délirantes que l'on connaît. Voir la préparation des Jeux cette fois du camp "mauvais" apporte aussi une nouvelle touche. Et l'on pourra être surpris par les conditions très particulières dans lesquelles la première gagnante du District 12 s'est imposée, une lauréate dont la personnalité détonne par rapport au portrait type du tribut gagnant.
J'ai moins été convaincu par l'évolution du jeune Corolianus Snow, marquée elle aussi par une série de renversements de situation, d'un homme issu d'une famille désargentée de la classe dominante, s'efforçant de faire contre mauvaise fortune bon cœur, passant du rôle de quasi-bienfaiteur et de contempteur des Jeux mortels à celui de leur plus grand défenseur, après s'être imposée une existence de simple séide de l'armée. Je suppose que ça rend mieux dans le roman ; mais je pense que le but ultime en était de donner l'impression que finalement, les Jeux n'ont du leur pérennité qu'à un homme désabusé et revenu de tout, au point d'exécuter leur créateur qui lui même souhaitait leur extinction ; ultime retournement qui inaugure la série de meurtres politiques qui jalonnera sa carrière de dirigeant de Panem reposant sur l'exécution en direct d'adolescents chaque année.
Une leçon assez amère sur le cynisme qui guide la destinée historique, qui n'aura tenu qu'à bien peu de choses, tous ces meurtres se réduisant à une simple ironie de l'Histoire. La très bonne exécution de l'ensemble la rendant très passionnante à regarder, de la création artistique aux très bons numéros d'acteur, en passant par la grande violence psychologique et physique des scènes des Jeux. Un prélude qui ne dépare pas dans la saga cinématographique.
Bon, je ne suis pas un grand fan (euphémisme) de cette franchise, mais en lançant ce nouvel opus, je me suis dit que j'allais davantage apprécier ce spin-off (changement d'époque, de personnages, de direction artistique) comme ce fut le cas pour Les Animaux fantastiques/Harry Potter. Alors c'est en parti vrai, c'est plus digeste que les précédents, mais j'ai franchement du mal à me passionner devant ce Battle Royale/1984 édulcoré...
L'expression "ennui poli" lui sied à merveille.

L'expression "ennui poli" lui sied à merveille.





"On peut manger tous les champignons !
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"