2. Licorice Pizza – Paul Thomas Anderson
Bon, pour ma part on peut directement passer à 2023.

tu l'as vu quand le PTA ?
wesh j'ai dégainé le premier !
Tu n'aimes pas Phantom Thread ?groil_groil a écrit : ↑jeu. 6 janv. 2022 18:53yes je veux le voir, je suis sur que c'est son premier vrai bon film![]()
c'est pas mal...Tyra a écrit : ↑ven. 7 janv. 2022 16:16Tu n'aimes pas Phantom Thread ?groil_groil a écrit : ↑jeu. 6 janv. 2022 18:53yes je veux le voir, je suis sur que c'est son premier vrai bon film![]()
Magnifique !! Et très juste ce que tu dis, c'est une des raisons majeures pour lesquelles j'adore le film, mais il faut que je trouve le temps d'écrire un truc dessus.sokol a écrit : ↑lun. 10 janv. 2022 09:58 Je les reverrais bien un jour :
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Une fois ça suffit :
1. Licorice Pizza (Paul Thomas Anderson, USA) 9.0 - Vous avez aimé 2021 ? Vous aller adorer 2022![]()
Donc, l'année commence très bien. Avec le meilleur film d'un cinéaste qui avait fait, à mon avis, avec un des pires comédie romantique de l'histoire du cinéma : Punch Drunk Love.
C'est un film sur la naissance d'un autre (d'un nouveau ?) monde, celui post-'70 (ce n'est pas un hasard que le film se place au milieux de ces années) : on connait déjà ma conviction selon laquelle, les années 70 étaient une période charnière pour l’histoire de l'humanité, autant à l'Est qu'à l'Ouest, autant dans les pays du 'tiers-monde' que du 'premier' et 'second' monde. Même la différence d'age des deux héros principaux fait référence à ça (lui, c'est le monde qui arrive (1975- 2020), elle, le monde qu'on laisse derrière (1945-1975).
Je sais, on peut me prendre pour un illuminé mais, à mon avis, la crise épidémique des années '20 de notre siècle représente le même basculement que celui du milieu des années '70 : un autre (nouveau ?) monde est en train de naitre. Pour le meilleur ou pour le pire, je n'en sais rien mais les meilleurs films de 2021 commencent déjà à sentir ce changement .
De toute façon, PTA, 50 ans après les années '70, à l'age de 50 ans, nous le montre bien (puisqu'il a fait un film qui parle de ça). Et il nous dit : les changements c'est toujours pour le meilleur et pour le pire (sans doute, cette dialectique interne du film constitue une de ses forces majeures).
Je n'aurais pas dû aller les voir :
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Ça, c'est tout sauf un problème : ça se règle au cours de l'année.
ah, le film de Schanelec a eu une sortie nationale (je crois que les Cahiers en avait parlé du film il y a quelques mois, mais juste après, si ma mémoire est bonne, les cinémas ont été fermé).
Mais pourquoi tu t'isoles ?? à 500 mille cas positifs par jour, les tests n'ont plus de sens (à quoi bon se faire tester, sauf si t'as 80 ans, 4 maladies et pas vacciné) : fous un masque sur la gueule et trace au ciné (ça y est, les espagnols vont considérer la pandémie comme une grippe : [url]https://www.ladepeche.fr/amp/2022/01/11 ... 81Ea8cMkLY] et ils ont bien raisons !!).
Mais enfin Sokol, en plus d'être totalement irresponsable, ta remarque est con car le ciné te demande ton pass sanitaire, qui indique donc que tu es positif au covidsokol a écrit : ↑mer. 12 janv. 2022 15:28Mais pourquoi tu t'isoles ?? à 500 mille cas positifs par jour, les tests n'ont plus de sens (à quoi bon se faire tester, sauf si t'as 80 ans, 4 maladies et pas vacciné) : fous un masque sur la gueule et trace au ciné (ça y est, les espagnols vont considérer la pandémie comme une grippe : [url]https://www.ladepeche.fr/amp/2022/01/11 ... 81Ea8cMkLY] et ils ont bien raisons !!).
Cela me fait penser à une histoire dans les Balkans : après que ces pays obtiennent l'indépendance vis à vis de l'Empire Ottoman, ils se sont tous mis à parler de libération après 5 siècle d'occupation (effectivement, l'empire ottoman a duré du XV jusqu'à la fin du XIX). Mais comment peut-on parler d’occupation quand ça dure 5 siècles ?? Bon, une occupation peut durer 50 ans, d'accord. 100 ans... allez, pourquoi pas. Mais 500 ans d'occupation ???![]()
On peut parler de cohabitation (de coexistence), ok, mais d'occupation ??? Ca n'a pas de sens.
C'est pareil avec les tests et l’épidémie ( coexister avec le virus, ok, cohabiter avec ok, mais : s'isoler du virus ?? à quoi bon dans une telle situation ??)
Excuse, j'ai oublié ça. Mais c'est un lapsus révélateur car, le pass ne sert à rien quand tu as 500 mille infection par jour (donc 3 millions par semaine donc, 10 millions par mois !!).
Si on va par là, ce n'est pas moi l'irresponsable, mais le chef du gouvernement espagnol qui dit (très justement à mon opinion), je le cite : "Plus question donc de continuer à "compter tous les cas" et de "tester au moindre symptôme"
Je veux bien mais avec 500 mille cas par jour... (1 million, dit le ministre https://www.lindependant.fr/2022/01/12/ ... 41283.php
Tamponn Destartinn a écrit : ↑jeu. 13 janv. 2022 18:46 avec une Noémie Lvovsky comme on ne l'a jamais vu, très sexualisée
Je devais y aller cette semaine mais 2 covidés dans ma famille ont bouleversé le programme. Je fais tout pour trouver une séance dans la semaine qui débute demain, je les adore ces deux-là.asketoner a écrit : ↑dim. 23 janv. 2022 00:47 1. Vitalina Varela - Pedro Costa
2. Memory Box - Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
3. Nous - Alice Diop
4. Guanzhou, nouvelle ère - Boris Svartzman
5. Mes Frères et moi - Yohan Manca
6. Little Palestine, journal d'un siège - Abdallah al Khatib
7. Residue - Merawi Gerima
8. J'étais à la maison, mais... - Angela Schanelec
Je pense que c'est un de ses films les mieux rythmés justement (sinon le plus accompli dans sa narration, sa gestion des espaces et des séquences, le soin apporté aux détails), avec le regard bien plus posé sur chaque action, chaque geste et chaque personnage. Et puis que dire de Vitalina, juste la plus grande femme jamais filmée au cinéma.
Tamponn Destartinn a écrit : ↑dim. 23 janv. 2022 23:32
Vu comment ça a l'air chiant comme la mort, je comprends facilement perso
(je vais tenter, je vais tenter... parce que ça a l'air aussi très beau, évidemment)
Pour moi, rythme veut dire : intensité temporelle dans un plan et à travers les plans. Ça, je ne l'ai pas vu. Puis, à te lire, tu parle d'un autre "rythme", celui de la succession des plans. Pour moi, ce n'est pas ça.Narval a écrit : ↑lun. 24 janv. 2022 00:23
Je pense que c'est un de ses films les mieux rythmés justement (sinon le plus accompli dans sa narration, sa gestion des espaces et des séquences, le soin apporté aux détails), avec le regard bien plus posé sur chaque action, chaque geste et chaque personnage.
Comme quoi ! Non, la plus grande femme jamais filmée au cinéma c'est Vanda, filmée exactement par le même cinéaste.
Bon,
ah oui, c'est vraiment très bien !groil_groil a écrit : ↑dim. 23 janv. 2022 17:17 Je devais y aller cette semaine mais 2 covidés dans ma famille ont bouleversé le programme. Je fais tout pour trouver une séance dans la semaine qui débute demain, je les adore ces deux-là.
Sur la question du rythme, je suis en partie d'accord avec Sokol, c'est ce que j'essayais d'exprimer avec mon histoire de délitement. Disons que le montage alterné entre Vitalina et Ventura au début est vraiment très artificiel, et franchement le film n'avait pas besoin de ça.Narval a écrit : ↑lun. 24 janv. 2022 00:23Je pense que c'est un de ses films les mieux rythmés justement (sinon le plus accompli dans sa narration, sa gestion des espaces et des séquences, le soin apporté aux détails), avec le regard bien plus posé sur chaque action, chaque geste et chaque personnage. Et puis que dire de Vitalina, juste la plus grande femme jamais filmée au cinéma.
C'est ce qui m'a tué. Et quand ça part mal... perso, j'ai vraiment du mal (j'ai failli partir, je suis honnête), même si je suis resté jusqu'à la fin