Dust Bunny : les premiers avis sur le film d’horreur taré du créateur d’Hannibal sont tombés
Bryan Fuller réalise enfin son premier long-métrage avec Dust Bunny, un conte horrifique réunissant Mads Mikkelsen et Sigourney Weaver, et la critique américaine a rendu son verdict.
Bryan Fuller, c’est ce génie télévisuel un peu maudit, mais toujours brillant, créateur de pépites cultes comme Pushing Daisies, Dead Like Me ou encore Star Trek : Discovery. Mais c’est surtout le cerveau derrière l’esthétique somptueuse des trois saisons d’Hannibal (dont on espère toujours le retour). Il passe enfin derrière la caméra pour un long-métrage avec Dust Bunny, et pour l’occasion, il rappelle son cannibale préféré, Mads Mikkelsen. Autant dire que, sur le papier, la hype était à son comble et qu’on surveillait le projet comme le lait sur le feu.
Une curiosité d’autant plus attisée par une bande-annonce ahurissante, dévoilant une Sigourney Weaver dégainant des flingues depuis ses talons aiguilles (oui, vraiment) et un Mads Mikkelsen totalement habité, armé jusqu’aux dents. Il y traque un monstre, peut-être imaginaire – ou pas –, à la demande de la jeune Aurora (Sophie Sloane), une gamine persuadée que la bestiole sous son lit a boulotté ses parents. Un concept dingue emballé dans une esthétique hallucinée, qui a visiblement su séduire la critique américaine. Revue de presse.
« Le nouveau film familial d’action-aventure de Fuller, à la fois léger et malicieux, est une véritable déclaration d’amour à l’imagination des enfants, un retour assumé aux merveilleux films familiaux des années 80. C’est aussi un spectacle visuel éblouissant, presque déraisonnable, porté par une direction artistique à couper le souffle. » The Playlist
« Mêlant horreur et humour, tendresse et frissons, fantasy et mélo familial, le film met la barre très haut et, la plupart du temps, il parvient à l’atteindre. » The Daily Beast
« Que l’on parvienne à se mettre sur la même longueur d’onde que Fuller ou non, la fraîcheur et l’audace de Dust Bunny méritent d’être saluées, peu importe de quel côté on se trouve. Il n’existe rien d’autre qui lui ressemble. » Next Best Picture
« Mikkelsen, ici dans l’un des rôles les plus tendres de sa carrière, et Sloan, aux yeux incroyablement expressifs tout au long du film, développent une alchimie évidente : l’humour mordant de Mikkelsen épousant celui de Sloan à la perfection. » IndieWire
« Fuller est en très grande forme avec Dust Bunny et, avec son ton volontairement loufoque et ses élans ouvertement excessifs, qui cohabitent avec des nuances plus subtiles dans le développement des personnages, son premier long-métrage a largement de quoi séduire. Une jolie prouesse pour un conteur pourtant déjà bien aguerri. » Paste Magazine
« Avec son goût du surréalisme et du merveilleux, on imagine sans peine comment ce premier long-métrage de Fuller pourrait, lui aussi, devenir un film culte, tout comme ses séries avant lui. » Collider
« En réduisant la débauche de tripes sanguinolentes de Hannibal tout en reprenant les touches morbides, mais fantasques de Pushing Daisies, le premier passage de Fuller au cinéma reste parfaitement accordé à ses obsessions narratives, simplement filtrées, cette fois, par le regard d’une enfant précoce. » The A.V. Club
« Conçu comme un film d’horreur pour toute la famille, le long-métrage réserve bien quelques frissons, mais il est tout simplement trop farfelu et trop amusant pour réellement faire peur. » The Wrap
« Je voulais désespérément adorer Dust Bunny. Il existe un monde dans lequel ce concept serait exécuté avec brio, mais le film que nous avons aujourd’hui n’est qu’un assemblage d’idées qui ne se marient absolument pas entre elles. » CGMagazine
Il semble que le passage au grand écran n’ait en rien bridé la créativité débordante du réalisateur. La presse d’outre-Atlantique s’accorde largement pour célébrer le patte visuelle unique de Dust Bunny, sorte d’hommage vibrant aux films d’aventures familiaux des années 80, mais dopé à l’imaginaire débridé. Le métrage est décrit comme une réussite hybride, jonglant habilement entre l’épouvante, l’humour noir et le drame familial.
Cependant, cette proposition radicale ne caressera pas tout le monde dans le sens du poil. Certains retours soulignent que l’expérience peut vite rendre hermétique. C’est le constat d’une œuvre clivante par excellence, qui demande à ce qu’on embrasse totalement son délire, au risque de rester sur le bord de la route, exaspéré par son excentricité. Dust Bunny est sorti ce 12 décembre aux États-Unis, et n’a malheureusement pas encore de date de sortie en France.
Paradoxalement, L’Ultime Round est autant une bonne surprise qu’une déception. Le film déjoue intelligemment la sous-relecture de Rocky qu’il annonce au départ, tout ça pour se vautrer lamentablement à un mètre de la ligne d’arrivée.
Wake Up Dead Man est sans aucun doute le volet le plus complexe, sombre et émouvant de la saga À couteaux tirés. Et ce ne sont pas ses nombreux défauts qui l’empêchent d’avoir une pertinence politique brillante.
I Want Your Sex : première image du « 50 nuances de Grey comique » du génial Gregg Araki
Le génial réalisateur Gregg Araki est enfin de retour : première image de la comédie I Want Your Sex, avec Olivia Wilde et Cooper Hoffman.
Une décennie qui a semblé une éternité depuis le dernier film de Gregg Araki. C’était White Bird, avec Shailene Woodley et Eva Green, en 2014. Certes, il y a eu sa série Now Apocalypse en 2019, mais cette nouvelle variation de Kaboom, qui était elle-même une variation de sa « Teenage Apocalypse Trilogy » (Totally F***ed Up, The Doom Generation et Nowhere) n’était pas vraiment à la hauteur.
Où était donc passé le génial cinéaste du chef-d’œuvre Mysterious Skin ? Comme tant d’autres, il a travaillé du côté des séries, en signant quelques épisodes de Riverdale, 13 Reasons Why, Heathers, American Gigolo ou encore Monstre : L’histoire de Jeffrey Dahmer. D’où l’importance de son retour au cinéma avec la comédie I Want Your Sex, qui se dévoile avec une première image.
On se prépare tellement pour I Want Your Sex qu’il était déjà parmi nos attentes de 2025. Ce sera finalement en 2026 puisque le film, tourné fin 2024, vient d’être programmé au festival de Sundance qui se tiendra fin janvier. L’occasion pour l’équipe de dévoiler la première image du film, qui montre Cooper Hoffman et Olivia Wilde.
L’acteur vu dans Licorice Pizza et Marche ou crève incarnera Elliot, un jeune homme qui décroche un travail auprès d’une artiste célèbre et provocante aux allures de Madonna : Erika Tracy, jouée par Olivia Wilde. Il la trouve fascinante et magnifique, et ça tombe bien puisqu’elle va l’engager pour qu’il devienne sa « muse sexuelle ».
Gregg Araki a co-écrit le scénario avec Karley Sciortino, avec qui il avait déjà collaboré sur la série Now Apocalypse. Le réalisateur a d’ailleurs expliqué à Deadline que tout venait d’elle à l’origine, puisque c’était un « spec script » (un scénario spéculatif, c’est-à-dire un scénario écrit par quelqu’un dans son coin, sans qu’il n’ait été commandé ou attaché à un studio) :
« Le scénario est en fait un spec script que Karley avait écrit. C’est comme ça qu’on s’est rencontrés en 2013, 2012, et on me l’a présenté comme une sorte de 50 nuances de Grey comique, parce que c’était l’époque de 50 nuances de Grey.
C’était en quelque sorte son histoire à elle, parce qu’elle avait eu une aventure avec son patron, donc c’était une fille stagiaire et un artiste masculin en boss. Littéralement, durant les 10 dernières années ou plus, quasiment, j’ai développé et réécrit ce scénario, et on a inversé les genres. Et j’ai ajouté toute une autre histoire, il y a un meurtre, et tout un tas d’autres choses maintenant. »
Au casting également : Daveed Diggs, Mason Gooding, Chase Sui Wonders, Johnny Knoxville, Margaret Cho, Roxane Mesquida (déjà dans Kaboom et Now Apocalypse), et… Charli XCX, dont la présence va certainement attirer l’attention. La chanteuse jouera la petite amie du héros, absolument détestable.
Gregg Araki a résumé son approche avec I Want Your Sex :
« C’est un film pop, fun, et sexy. Je l’ai décrit comme une sorte de lettre d’amour sex positive à la Gen Z. »
Étant donné qu’il filme le sexe et la liberté (et la dépression) depuis ses débuts dans les années 80, avec Three Bewildered People in the Night et The Long Weekend (O’Despair), c’est assurément dans ses cordes. Ne reste plus qu’à attendre une date de sortie française, qui dépendra sûrement de sa carrière américaine, laquelle dépendra de l’accueil à Sundance fin janvier.
Ce WE j'ai continué Ça : Bienvenue à Derry avec les épisodes 3, 4, 5 et 6 et on va dire que je suis moins enthousiaste qu'au début En vrai ça se mate mais j'ai du mal avec la plupart des scènes horrifiques qui sont un peu trop grand-guignol (je pensais que Andrés Muschietti allait se calmer avec ce genre d'effet après les films mais c'est encore pire ici) et parfois dégueulasses visuellement. Un peu plus de sobriété et de suggestion n'auraient pas été plus mal à certains moments. Limite j'ai une large préférence pour les scènes plus intimes même si on a parfois envie de frapper certains personnages.
Melanie Chartoff 77 ans (Parker Lewis ne perd jamais, Les Razmoket, Jumanji)
Don Johnson 76 ans (Apocalypse 2024, Dead Bang, Hot Spot, L'Avocat du diable, Django Unchained, À couteaux tirés, séries Deux flics à Miami, Nash Bridges, Watchmen)
Helen Slater 62 ans (Supergirl, Le Secret de mon succès, série Supergirl)
Michael Shanks 55 ans (séries Stargate SG-1, Saving Hope : Au-delà de la médecine)
Adam Brody 46 ans (série Newport Beach)
Élodie Gossuin 45 ans Miss France, animatrice tv
Michelle Dockery 44 ans (Le Tour d'écrou, Non-Stop, The Gentlemen, série Downton Abbey -et films dérivés, Godless)