Aaaaah, le débat homme vs artiste !
J'avoue que pour ma part je distingue complètement les 3 choses :
- la personne
- sa manière de travailler (selon le milieu professionnel ça peut être complètement séparé de la personne)
- son oeuvre
Dans le cas de Besson, je n'apprécie aucun des trois, donc c'est un mauvais exemple.
Mais pour en citer un autre, j'adore les films de propagandes (y compris nazis et soviétiques), ce qui ne m'empêche pas de condamner les personnes qui les ont produit.
De même, quand je vais dans un musée d'art, je m'intéresse peu à la vie de l'artiste. A la rigueur ses idées derrière l'oeuvre, mais c'est tout.
Je ne vais pas soutenir personnellement Polanski mais j'apprécie ses films (modernes et anciens) sans aucune culpabilité.
Je peux regarder la Vie d'Adèle sans me préoccuper des conditions pénibles de tournage. De même avec Apocalypse Now ou Heaven's Gate, connus pour leurs tournages plombés par la mégalomanie de leur auteur.
Et pour citer un exemple professionnel dans un milieu non artiste, si un collègue de bureau à moi s'avère être un violeur, évidemment je ne vais pas faire copain avec lui.
Ca ne m'empêchera pas d'utiliser le travail qu'il a fourni, et d'aller aux réunions qu'il organise.
Ceci dit dans la pratique j'imagine que la boîte trouverait un moyen de le mettre au placard... Et au passage la plupart des grandes entreprises demandent un extrait de casier judiciaure à l'embauche...
Et il y a aussi évidemment des cas où la vie personnelle peut impacte la vie pro. J'ai déjà travaillé dans des domaines confidentiel défense, où évidemment on écarte les personnes victimes d'addiction (jeu, drogue...) pour des raisons de sécurité.
Tulio a écrit : ↑jeu. 26 janv. 2023 12:55
Personne ne doit juger ses fantasmes, même lorsque ceux-ci sont illicites ?
Sur le coup je suis plutôt d'accord avec [mention]Ragounet[/mention] .
Les fantasmes, par définition ne sont pas réalisés.
Tant que tu exprimes verbalement ton fantasme sans rien concrétiser, je ne vois pas le souci. Je parle de manière générale hein, pas de Besson.