Le Cercle des profileurs disparus
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ClintReborn
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Bravo c'était bien Christopher Lee !
Explication des indices :
Or : L'homme au pistolet d'or
Paille : The wicker man
Indice 3 Cristopher lee dans un épisode de space 99
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
EL a modérément apprécié Free Guy (3 étoiles) :
Que se passe-t-il quand un employé de banque ravi de la crèche découvre que son monde est une illusion ? Voilà le point de départ pétaradant de Free Guy. Soit une exploration hollywoodienne de codes bien connus du jeu vidéo, qui donne l'occasion à Shawn Levy et Ryan Reynolds de revisiter la notion de bac à sable à grands coups d'éclats de rires.
SAME PLAYER SHOOT AGAIN
Dans un monde ouvert tout à fait virtuel, une intelligence artificielle s’éveille soudain à la conscience, et va, aux côtés d’une joueuse chevronnée, fédérer les siens pour sauver la bienveillance et la créativité. Une quête de sens menée au gré de folles scènes d’action et de poursuites endiablées, qui n’ira pas sans de grands bouleversements amoureux.
Ce postulat vous évoque une version passée au micro-ondes de Ready Player One ? Rien de bien étonnant. Non seulement le film est régulièrement copié quand il est question de virtualité ou de pop culture, mais un des deux co-scénaristes de Free Guy, Zak Penn, s'était chargé d'adapter le roman d'Ernest Cline pour Steven Spielberg.
Et cela se sent de la première à la dernière image du film. Non seulement les passerelles thématiques abondent, mais on retrouve fréquemment au détour d'une scène d'action, du débarquement furibard de personnages, ou d'une référence plus ou moins tirée par les cheveux, une grande partie de la dynamique instaurée par le délire Spielberguien. Sauf que Penn et son acolyte Matt Lieberman ne bénéficient plus de matériau originel à adapter, et on sent bien que les mécaniques vidéoludiques leur échappent plus d'une fois. Coincé entre le désir d'attirer dans les salles les joueurs de GTA et les praticiens de Battle Royale et celui d'utiliser ces productions pour livrer un message à la moraline épaisse, l'ensemble joue souvent contre le récit et l'immersion du spectateur.
S'entendre dire que la bienveillance est une valeur sous-cotée dans une société ultra-libérale, pourquoi pas. Voir les joueurs portraiturés un peu vite en débiles légers que seuls des PNJ pourront éveiller à la conscience est autrement plus lassant. Tout comme le portrait d'un concepteur de jeu en crétin cynique (quand bien même Taika Waititi l'interprète délicieusement), manque cruellement de pertinence. Ces limites évidentes s'incarnent d'ailleurs dans le choix originel de faire du héros un PNJ s'éveillant soudain à l'artificialité du monde (ce qui n'est pas tout à fait sans rappeler l'ouverture de La Grande Aventure LEGO). Une pirouette narrative qui autorise tout aux scénaristes, et d'abord de s'affranchir du fonctionnement des jeux vidéo.
DAY OF THE DEADPOOL
Par conséquent, pour qui espérerait un divertissement qui plonge véritablement dans la philosophie vidéoludique, ou qui la traite à minima avec respect et connaissance de son sujet, Free Guy pourra agacer. Mais cette intrigue n'est pas tombée entre n'importe quelles mains, et celles de Shawn Levy sont des plus capables. Producteur très actif, mais aussi réalisateur polyvalent, on lui doit le très apprécié Real Steel. Déjà, il s'essayait à un univers qu'on qualifiera un peu rapidement de geek, où il injectait des ressorts humains éprouvés, des personnages plus charpentés que la moyenne hollywoodienne et un sens de la dramaturgie plutôt bien rôdé.
On retrouve ces mêmes qualités dans le film qui nous intéresse, auxquelles s'ajoutent de véritables réussites en matière de comédie. Cette dernière repose en très grande partie sur l'abattage de Ryan Reynolds, qui propose une énième déclinaison de son personnage de candide proto-méta. Les allergiques à ses prestations post-Deadpool y demeureront insensibles, mais il s'exécute avec un soin et une maîtrise très contagieux. Il trouve une partenaire idéale en la personne de Jodie Comer, qui insuffle bien plus de vie qu'attendu à son personnage.
Aidé par quelques idées aussi cosmiquement débiles que réjouissantes, le duo se révèle d'une belle efficacité, grâce à une mise en scène faussement fonctionnelle, qui leur donne assez d'espace pour faire exister un couple de protagonistes souvent touchants. En parallèle, la jubilation avec laquelle Levy utilise plusieurs gimmicks absurdes (le surgissement d'un Dude réjouissant de connerie musculeuse) assure une belle réussite aux saillies hallucinées de l'ensemble. Finalement loin du trip décomplexé pour gamers, Free Guy s'impose comme une honnête comédie, dont la naïveté assumée n'est pas la moindre des joliesses.
Malgré des influences pas toujours bien digérées et une vision du jeu vidéo loin d'être pertinente, Free Guy fonctionne plutôt bien quand il s'aventure pleinement du côté de la comédie pure.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... player-one
Que se passe-t-il quand un employé de banque ravi de la crèche découvre que son monde est une illusion ? Voilà le point de départ pétaradant de Free Guy. Soit une exploration hollywoodienne de codes bien connus du jeu vidéo, qui donne l'occasion à Shawn Levy et Ryan Reynolds de revisiter la notion de bac à sable à grands coups d'éclats de rires.
SAME PLAYER SHOOT AGAIN
Dans un monde ouvert tout à fait virtuel, une intelligence artificielle s’éveille soudain à la conscience, et va, aux côtés d’une joueuse chevronnée, fédérer les siens pour sauver la bienveillance et la créativité. Une quête de sens menée au gré de folles scènes d’action et de poursuites endiablées, qui n’ira pas sans de grands bouleversements amoureux.
Ce postulat vous évoque une version passée au micro-ondes de Ready Player One ? Rien de bien étonnant. Non seulement le film est régulièrement copié quand il est question de virtualité ou de pop culture, mais un des deux co-scénaristes de Free Guy, Zak Penn, s'était chargé d'adapter le roman d'Ernest Cline pour Steven Spielberg.
Et cela se sent de la première à la dernière image du film. Non seulement les passerelles thématiques abondent, mais on retrouve fréquemment au détour d'une scène d'action, du débarquement furibard de personnages, ou d'une référence plus ou moins tirée par les cheveux, une grande partie de la dynamique instaurée par le délire Spielberguien. Sauf que Penn et son acolyte Matt Lieberman ne bénéficient plus de matériau originel à adapter, et on sent bien que les mécaniques vidéoludiques leur échappent plus d'une fois. Coincé entre le désir d'attirer dans les salles les joueurs de GTA et les praticiens de Battle Royale et celui d'utiliser ces productions pour livrer un message à la moraline épaisse, l'ensemble joue souvent contre le récit et l'immersion du spectateur.
S'entendre dire que la bienveillance est une valeur sous-cotée dans une société ultra-libérale, pourquoi pas. Voir les joueurs portraiturés un peu vite en débiles légers que seuls des PNJ pourront éveiller à la conscience est autrement plus lassant. Tout comme le portrait d'un concepteur de jeu en crétin cynique (quand bien même Taika Waititi l'interprète délicieusement), manque cruellement de pertinence. Ces limites évidentes s'incarnent d'ailleurs dans le choix originel de faire du héros un PNJ s'éveillant soudain à l'artificialité du monde (ce qui n'est pas tout à fait sans rappeler l'ouverture de La Grande Aventure LEGO). Une pirouette narrative qui autorise tout aux scénaristes, et d'abord de s'affranchir du fonctionnement des jeux vidéo.
DAY OF THE DEADPOOL
Par conséquent, pour qui espérerait un divertissement qui plonge véritablement dans la philosophie vidéoludique, ou qui la traite à minima avec respect et connaissance de son sujet, Free Guy pourra agacer. Mais cette intrigue n'est pas tombée entre n'importe quelles mains, et celles de Shawn Levy sont des plus capables. Producteur très actif, mais aussi réalisateur polyvalent, on lui doit le très apprécié Real Steel. Déjà, il s'essayait à un univers qu'on qualifiera un peu rapidement de geek, où il injectait des ressorts humains éprouvés, des personnages plus charpentés que la moyenne hollywoodienne et un sens de la dramaturgie plutôt bien rôdé.
On retrouve ces mêmes qualités dans le film qui nous intéresse, auxquelles s'ajoutent de véritables réussites en matière de comédie. Cette dernière repose en très grande partie sur l'abattage de Ryan Reynolds, qui propose une énième déclinaison de son personnage de candide proto-méta. Les allergiques à ses prestations post-Deadpool y demeureront insensibles, mais il s'exécute avec un soin et une maîtrise très contagieux. Il trouve une partenaire idéale en la personne de Jodie Comer, qui insuffle bien plus de vie qu'attendu à son personnage.
Aidé par quelques idées aussi cosmiquement débiles que réjouissantes, le duo se révèle d'une belle efficacité, grâce à une mise en scène faussement fonctionnelle, qui leur donne assez d'espace pour faire exister un couple de protagonistes souvent touchants. En parallèle, la jubilation avec laquelle Levy utilise plusieurs gimmicks absurdes (le surgissement d'un Dude réjouissant de connerie musculeuse) assure une belle réussite aux saillies hallucinées de l'ensemble. Finalement loin du trip décomplexé pour gamers, Free Guy s'impose comme une honnête comédie, dont la naïveté assumée n'est pas la moindre des joliesses.
Malgré des influences pas toujours bien digérées et une vision du jeu vidéo loin d'être pertinente, Free Guy fonctionne plutôt bien quand il s'aventure pleinement du côté de la comédie pure.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... player-one
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ClintReborn
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J'aimerai bien être dans la tête de David Lynch pour savoir le pourquoi du comment... Car cette météo dure toujours il y a un plan derrière ?
https://www.youtube.com/c/DAVIDLYNCHTHEATER/videos
[youtube]lhFBW5-QBcg[/youtube]
https://www.youtube.com/c/DAVIDLYNCHTHEATER/videos
[youtube]lhFBW5-QBcg[/youtube]
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
7 ans aujourd'hui que Robin Williams nous a quitté... 
Box-office français du 10 août : OSS 117 démarre bien
Kaamelott perd la première place, mais approche des 2 millions d'entrées. (Source : Le Film Français)
Deux longs-métrages français sont en tête du classement cette semaine, et ce malgré la forte concurrence de blockbusters américains : OSS 117 : Alerte Rouge en Afrique Noire et Kaamelott – Premier volet. La comédie portée par Jean Dujardin a été vue par 685 878 curieux (avant-premières comprises) réunis dans 685 cinémas. C'est cependant le moins bon score des trois films, Le Caire nid d'espions ayant été vu par plus de 800 000 spectateurs en première semaine, en 2006, puis Rio ne répond plus franchissant le million en 2009. Les deux films, sortis bien avant l'épidémie de Covid et les restrictions imposées aux cinémas, avaient finalement cumulé autour de deux millions et demi d'entrées.
Le roi Arthur perd donc la tête du classement en troisième semaine, mais seulement 28% de son public, soit 371 699 personnes supplémentaires déplacées dans 846 salles, soit la distribution la plus importante du moment. Il approche ainsi des 2 millions de tickets.
La baisse des continuations est d'ailleurs moins drastique que les deux semaines précédentes : entre -15% de fréquentation pour Jungle Cruise et -33% pour Fast & Furious 9, et ce même sur les journées de lundi et mardi, quand la jauge de 49 spectateurs a été supprimée et le pass sanitaire imposé à tous les adultes voulant se rendre au cinéma. Le film d'aventure avec Emily Blunt et Dwayne Johnson est ainsi troisième avec 525 741 billets vendus en quinze jours, dont 241 080 cette semaine, et The Suicide Squad, sorti au même moment, le suit avec 438 193 contremarques cumulés, dont 181 677 ces sept derniers jours.
Deux autres nouveautés seulement intègrent le top 10 : le film d'horreur American Nightmare 5, vu par 173 729 spectateurs sur 275 copies, et le film d'animation Le Tour du monde en 80 jours, qui le suit en sixième position grâce à 163 520 personnes déplacées devant 472 écrans.
Le classement hebdomadaire français du 4 au 10 août 2021 :
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... vT5Hcvc9Sw
Kaamelott perd la première place, mais approche des 2 millions d'entrées. (Source : Le Film Français)
Deux longs-métrages français sont en tête du classement cette semaine, et ce malgré la forte concurrence de blockbusters américains : OSS 117 : Alerte Rouge en Afrique Noire et Kaamelott – Premier volet. La comédie portée par Jean Dujardin a été vue par 685 878 curieux (avant-premières comprises) réunis dans 685 cinémas. C'est cependant le moins bon score des trois films, Le Caire nid d'espions ayant été vu par plus de 800 000 spectateurs en première semaine, en 2006, puis Rio ne répond plus franchissant le million en 2009. Les deux films, sortis bien avant l'épidémie de Covid et les restrictions imposées aux cinémas, avaient finalement cumulé autour de deux millions et demi d'entrées.
Le roi Arthur perd donc la tête du classement en troisième semaine, mais seulement 28% de son public, soit 371 699 personnes supplémentaires déplacées dans 846 salles, soit la distribution la plus importante du moment. Il approche ainsi des 2 millions de tickets.
La baisse des continuations est d'ailleurs moins drastique que les deux semaines précédentes : entre -15% de fréquentation pour Jungle Cruise et -33% pour Fast & Furious 9, et ce même sur les journées de lundi et mardi, quand la jauge de 49 spectateurs a été supprimée et le pass sanitaire imposé à tous les adultes voulant se rendre au cinéma. Le film d'aventure avec Emily Blunt et Dwayne Johnson est ainsi troisième avec 525 741 billets vendus en quinze jours, dont 241 080 cette semaine, et The Suicide Squad, sorti au même moment, le suit avec 438 193 contremarques cumulés, dont 181 677 ces sept derniers jours.
Deux autres nouveautés seulement intègrent le top 10 : le film d'horreur American Nightmare 5, vu par 173 729 spectateurs sur 275 copies, et le film d'animation Le Tour du monde en 80 jours, qui le suit en sixième position grâce à 163 520 personnes déplacées devant 472 écrans.
Le classement hebdomadaire français du 4 au 10 août 2021 :
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... vT5Hcvc9Sw
J'ai revu Good morning vietnam aussi.
Mon film préféré de Robin c'est Jack
j'aime bcp aussi Will hunting et Dr Patch, mais celui-ci je ne l'ai vu qu'une fois et j'en ai un vague souvenir.Pouet
Oui, déjà vu
Vu aussi, il y a un moment d’ailleurs.
Ça me fait penser à Jumanji. C’était à peu près à la même époque probablement.
Jack ?
Ah oui, Will Hunting
Connais pas Dr Patch. C’est avec des animaux ?
Sinon, ne pas oublier Photo Obsession.
Et il ne joue pas dans Insomnia aussi ?
Si tu ne connais pas Jack, faut le voir 
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 16143.html
Je t'avoue que Dr Patch je ne me souviens plus trop de l'histoire
mais j'avais adoré, faudrait le revoir!
J'ai pas vu tes 2 films cité
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 16143.html
Je t'avoue que Dr Patch je ne me souviens plus trop de l'histoire
mais j'avais adoré, faudrait le revoir! J'ai pas vu tes 2 films cité
Pouet
Je ne vais plus sur ce site, je suis donc allé voir IMDB : https://m.imdb.com/title/tt0116669
Film de Coppola
https://m.imdb.com/title/tt0129290/Je t'avoue que Dr Patch je ne me souviens plus trop de l'histoire
Ça me parle vaguement, mais pas vu.
1er film, Photo Obsession : thriller psychologique, de Mark Romanek - https://m.imdb.com/title/tt0265459/J'ai pas vu tes 2 films cité
Et Insomnia : film de Christopher Nolan, remake d’un film norvégien, policier filmé dans l’Alaska où le jour ne se termine jamais, et ça pose problème au policier joué par Al Pacino. https://m.imdb.com/title/tt0278504/
C’est très bien. Pas vu l’original.
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NaughtyDog
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y a Flubber aussi
Perso mon film préféré avec Robin c'est Jumanji 
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ClintReborn
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ClintReborn
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La série Sud Coréenne ? Mais personne ne la connait
Ou presque
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"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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popcorns
Une première image pour Finch, le film S.F. de Miguel Sapochnik (Game of Thrones) avec Tom Hanks qui sortira le 5 novembre sur Apple TV
Le synopsis : Finch est le dernier homme sur Terre. Souffrant de sa condition de mortel, l'inventeur construit un robot afin de prendre soin de son chien bien-aimé. Le trio se lance dans un voyage à travers le pays. Le scientifique en profite pour apprendre à sa création le sens de l'amour et de l'amitié pour assumer la charge d'un animal et que ce dernier, en retour, puisse accepter ce nouveau maître.
Un film qui me fera chialer j'en suis certain
Une première image pour Finch, le film S.F. de Miguel Sapochnik (Game of Thrones) avec Tom Hanks qui sortira le 5 novembre sur Apple TV
Le synopsis : Finch est le dernier homme sur Terre. Souffrant de sa condition de mortel, l'inventeur construit un robot afin de prendre soin de son chien bien-aimé. Le trio se lance dans un voyage à travers le pays. Le scientifique en profite pour apprendre à sa création le sens de l'amour et de l'amitié pour assumer la charge d'un animal et que ce dernier, en retour, puisse accepter ce nouveau maître.
Un film qui me fera chialer j'en suis certain
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ClintReborn
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Ce qui est bien avec tom hanks c'est que même à 65 ans il est facile a rajeunir ou vieillir alternativement en fonction de la coloration des cheveux ou de la barbePale a écrit : ↑jeu. 12 août 2021 20:10 popcorns
Une première image pour Finch, le film S.F. de Miguel Sapochnik (Game of Thrones) avec Tom Hanks qui sortira le 5 novembre sur Apple TV
Le synopsis : Finch est le dernier homme sur Terre. Souffrant de sa condition de mortel, l'inventeur construit un robot afin de prendre soin de son chien bien-aimé. Le trio se lance dans un voyage à travers le pays. Le scientifique en profite pour apprendre à sa création le sens de l'amour et de l'amitié pour assumer la charge d'un animal et que ce dernier, en retour, puisse accepter ce nouveau maître.
Un film qui me fera chialer j'en suis certain
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Possible en effet, que ça fasse pleurerPale a écrit : ↑jeu. 12 août 2021 20:10 popcorns
Une première image pour Finch, le film S.F. de Miguel Sapochnik (Game of Thrones) avec Tom Hanks qui sortira le 5 novembre sur Apple TV
Le synopsis : Finch est le dernier homme sur Terre. Souffrant de sa condition de mortel, l'inventeur construit un robot afin de prendre soin de son chien bien-aimé. Le trio se lance dans un voyage à travers le pays. Le scientifique en profite pour apprendre à sa création le sens de l'amour et de l'amitié pour assumer la charge d'un animal et que ce dernier, en retour, puisse accepter ce nouveau maître.
Un film qui me fera chialer j'en suis certain
Tom Hanks aime jouer les personnages solitaires
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ClintReborn
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Le problème de Tom Hanks c'est quand il est face a de l'eau ou toute autre forme de liquide y comprit sa propre tuyauterie (la ligne verte) et cela se passe souvent mal... 
le problème de l'eau revient très souvent dans sa filmographie et je crois que tout commence en 1986 avec une baraque a tout casser : C'est l'origine de cette malédiction : L'eau de gros problèmes avec tu auras !
C'était une sorte de baptême !
l'eau voudra engloutir le pauvre Tom dans seul au monde, mais aussi dans Forrest gump, dans le soldat Ryan et dans Sully ! l'épée de Damoclès est toujours sur Tom même quand il navigue dessus dans capitaine Philips ou qu'il atterrit dessus dans Appolo 13 ! et il tente toujours le diable dans USS Greyhound: La bataille de l'Atlantique ! Bref la poisse
Au final Tom ne maitrisera jamais l'eau même si il fabrique une fontaine dans le Terminal
le problème de l'eau revient très souvent dans sa filmographie et je crois que tout commence en 1986 avec une baraque a tout casser : C'est l'origine de cette malédiction : L'eau de gros problèmes avec tu auras !C'était une sorte de baptême !
l'eau voudra engloutir le pauvre Tom dans seul au monde, mais aussi dans Forrest gump, dans le soldat Ryan et dans Sully ! l'épée de Damoclès est toujours sur Tom même quand il navigue dessus dans capitaine Philips ou qu'il atterrit dessus dans Appolo 13 ! et il tente toujours le diable dans USS Greyhound: La bataille de l'Atlantique !
Bref la poisseAu final Tom ne maitrisera jamais l'eau même si il fabrique une fontaine dans le Terminal
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
vous m'enviez tous j'en suis sûre Don't Breathe 2 : les premières critiques du thriller horrifique sont tombées
Alors qu'il sort le 25 août en France, le virage pris par Don't Breathe 2 a visiblement laissé les critiques sur le bas-côté.
Faire une suite, c'est toujours un exercice périlleux, peu importe le genre. Il faut à la fois proposer quelque chose de nouveau tout en restant fidèle à ce qui conférait une identité suffisamment singulière au film original pour avoir même envisagé une suite de base. Dans le genre horrifique, les slashers comme Halloween, la nuit des masques, Vendredi 13, Les Griffes de la nuit... faisaient généralement de leur découpeur d'adolescents, le fil rouge de leur suite.
Ça donne souvent des produits de plus en plus médiocres, mais dont la déviance deviendrait presque amusante. On pense notamment à Jason X qui emmenait le tueur de Vendredi 13 dans l'espace (on vous parlait dans le dossier sur les Vendredi 13) ou encore Freddy contre Jason (qui restera toujours un meilleur crossover que Batman v Superman : L’Aube de la justice), dont . Dans le cas de Don't Breathe 2, la suite fait le choix de transformer l'antagoniste du premier film en gentil / héros de l'histoire.
Un pivotage qui n'a visiblement pas séduit les critiques américaines ayant visionné le film avant sa sortie ce vendredi 13 août. Alors que le premier volet Don't Breathe - La Maison des ténèbres avait récolté une note moyenne de 71/100 pour un total de 39 critiques, sa suite a obtenu la note de 41 sur un total de 11 critiques. Il vaudrait sans doute mieux attendre de récolter un nombre d'avis plus large pour se faire une idée plus définitive sur le film, mais plusieurs axes communs ressortent déjà.
Si les plus positives soulignent le côté toujours aussi ludique du jeu de massacre, plusieurs d'entre elles pointent du doigt un changement d'attitude abrupt et totalement mal amené pour le personnage du boucher aveugle. Ce dernier est désormais un papy tout doux qui va poutrer du méchant pour sauver une orpheline kidnappée par des vilains pas beaux. Une évolution apparemment très mal amenée qui renforcerait d'autant plus l'aspect superflu de cette suite, peu aidée par un scénario absurde et des personnages sous-développés. Néanmoins, toutes soulignent le plaisir de retrouver Stephen Lang sévir sur grand écran. Petit tour d'horizon.
"Il y a peut-être un peu moins de moments vraiment gores dans Don't Breathe 2 que dans la formule des slashers habituels, mais ils sont juste assez tordus pour marquer votre esprit comme une plaie purulente" Indiewire
"La violence baroque et exponentielle (qui prend majoritairement place dans un nouveau lieu tout aussi décrépit) est le carburant de cette machine à frissons des plus efficaces, et si cette machine n'est pas à la hauteur de la relation pleine de douceur inattendue entre le T-800 et John Connor, ce n'est peut-être pas plus mal." AV Club
"Le film est rempli de dialogues patauds, de personnages sous-développés, et de scénarios abracadabrantesques. Et une fois tout ça remarqué, même la performance de Lang ne peut sauver l'ensemble du piège de la médiocrité des suites de film d'horreur." IGN
"Peut-être que Don't Breathe 2 fonctionnera mieux auprès des gens n'ayant pas vu le premier film - ils ne se sentiront pas perdus et ne seront pas choqués par le revirement brutal du personnage principal, passant de machine à tuer inarrêtable à sauveur imparfait." - Slashfilm
"Don't Breathe 2 n'est peut-être pas la première suite de film d'horreur qui tente de transformer son monstre en anti-héros, mais c'est dur d'en trouver une qui ne tente pas de vous le faire sentir aussi fort." - The Wrap
"Don't Breathe 2 est plein de vie, plein d'action et de violence, mais un récit rance (et des dialogues vraiment mauvais) plombe le scénario." The New York Times
" Don't Breathe 2 n'est pas seulement en manque d'oxygène, mais également en manque de finalités et de sens, et aussi un peu de public ce week-end, avec un peu de chance." The Guardian
Un bilan relativement mitigé, voire assez négatif dans l'ensemble. Don't Breathe 2 ne bénéficie plus de l'effet de surprise du premier volet, ni du savoir-faire de Fede Alvarez qui parvenait à orchestrer un huis clos tendu en transformant progressivement son personnage aveugle en véritable monstre. Transformer ce monstre en anti-héros tendre ne constitue pas une garantie de réussite, n'est pas The Devil's Rejects qui veut.
On attendra la sortie du film en France le 25 août 2021 pour tirer des conclusions plus définitives. En attendant, vous pouvez retrouver notre critique du premier Don't Breathe ou aller voir le récent discours dithyrambique de Stephen Lang sur Avatar 2.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628866857
Alors qu'il sort le 25 août en France, le virage pris par Don't Breathe 2 a visiblement laissé les critiques sur le bas-côté.
Faire une suite, c'est toujours un exercice périlleux, peu importe le genre. Il faut à la fois proposer quelque chose de nouveau tout en restant fidèle à ce qui conférait une identité suffisamment singulière au film original pour avoir même envisagé une suite de base. Dans le genre horrifique, les slashers comme Halloween, la nuit des masques, Vendredi 13, Les Griffes de la nuit... faisaient généralement de leur découpeur d'adolescents, le fil rouge de leur suite.
Ça donne souvent des produits de plus en plus médiocres, mais dont la déviance deviendrait presque amusante. On pense notamment à Jason X qui emmenait le tueur de Vendredi 13 dans l'espace (on vous parlait dans le dossier sur les Vendredi 13) ou encore Freddy contre Jason (qui restera toujours un meilleur crossover que Batman v Superman : L’Aube de la justice), dont . Dans le cas de Don't Breathe 2, la suite fait le choix de transformer l'antagoniste du premier film en gentil / héros de l'histoire.
Un pivotage qui n'a visiblement pas séduit les critiques américaines ayant visionné le film avant sa sortie ce vendredi 13 août. Alors que le premier volet Don't Breathe - La Maison des ténèbres avait récolté une note moyenne de 71/100 pour un total de 39 critiques, sa suite a obtenu la note de 41 sur un total de 11 critiques. Il vaudrait sans doute mieux attendre de récolter un nombre d'avis plus large pour se faire une idée plus définitive sur le film, mais plusieurs axes communs ressortent déjà.
Si les plus positives soulignent le côté toujours aussi ludique du jeu de massacre, plusieurs d'entre elles pointent du doigt un changement d'attitude abrupt et totalement mal amené pour le personnage du boucher aveugle. Ce dernier est désormais un papy tout doux qui va poutrer du méchant pour sauver une orpheline kidnappée par des vilains pas beaux. Une évolution apparemment très mal amenée qui renforcerait d'autant plus l'aspect superflu de cette suite, peu aidée par un scénario absurde et des personnages sous-développés. Néanmoins, toutes soulignent le plaisir de retrouver Stephen Lang sévir sur grand écran. Petit tour d'horizon.
"Il y a peut-être un peu moins de moments vraiment gores dans Don't Breathe 2 que dans la formule des slashers habituels, mais ils sont juste assez tordus pour marquer votre esprit comme une plaie purulente" Indiewire
"La violence baroque et exponentielle (qui prend majoritairement place dans un nouveau lieu tout aussi décrépit) est le carburant de cette machine à frissons des plus efficaces, et si cette machine n'est pas à la hauteur de la relation pleine de douceur inattendue entre le T-800 et John Connor, ce n'est peut-être pas plus mal." AV Club
"Le film est rempli de dialogues patauds, de personnages sous-développés, et de scénarios abracadabrantesques. Et une fois tout ça remarqué, même la performance de Lang ne peut sauver l'ensemble du piège de la médiocrité des suites de film d'horreur." IGN
"Peut-être que Don't Breathe 2 fonctionnera mieux auprès des gens n'ayant pas vu le premier film - ils ne se sentiront pas perdus et ne seront pas choqués par le revirement brutal du personnage principal, passant de machine à tuer inarrêtable à sauveur imparfait." - Slashfilm
"Don't Breathe 2 n'est peut-être pas la première suite de film d'horreur qui tente de transformer son monstre en anti-héros, mais c'est dur d'en trouver une qui ne tente pas de vous le faire sentir aussi fort." - The Wrap
"Don't Breathe 2 est plein de vie, plein d'action et de violence, mais un récit rance (et des dialogues vraiment mauvais) plombe le scénario." The New York Times
" Don't Breathe 2 n'est pas seulement en manque d'oxygène, mais également en manque de finalités et de sens, et aussi un peu de public ce week-end, avec un peu de chance." The Guardian
Un bilan relativement mitigé, voire assez négatif dans l'ensemble. Don't Breathe 2 ne bénéficie plus de l'effet de surprise du premier volet, ni du savoir-faire de Fede Alvarez qui parvenait à orchestrer un huis clos tendu en transformant progressivement son personnage aveugle en véritable monstre. Transformer ce monstre en anti-héros tendre ne constitue pas une garantie de réussite, n'est pas The Devil's Rejects qui veut.
On attendra la sortie du film en France le 25 août 2021 pour tirer des conclusions plus définitives. En attendant, vous pouvez retrouver notre critique du premier Don't Breathe ou aller voir le récent discours dithyrambique de Stephen Lang sur Avatar 2.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628866857
EL a modérément apprécié Beckett (3 étoiles) :
Présentée comme une course à la vérité haletante dans une Grèce rongée par une conspiration de grande envergure, Beckett est finalement bien moins ambitieuse que ce que laissait présager la promotion faite par Netflix. En revanche, le film porté par John David Washington et Alicia Vikander parvient à offrir quelques bouffées d'air frais bienvenues au genre ultra-codifié du film de complot.
Com-plot-twist
Le pompon pour un film de complot, c'est quand même de rater son complot. Les possibilités sont vastes et on peut vite se perdre. D'abord en faisant des poupées russes de conspirations où tout le monde trahit tout le monde à commencer par le scénariste. Puis en dressant une conspiration si vastement absurde que les reptiliens adeptes de Raptor Jesus passent pour une excellente option... Chez Beckett, point de tout cela. C'est par imprécision et non par excès de détails que le film pêche. La quantité d'information est raisonnable, mais les contours sont trop flous pour y voir clair.
Les bad guys sont d'abord un groupe d'extrême droite infiltré dans les forces de police, puis un groupe d'extrême gauche pour enfin conclure sur le fait qu'il s'agit d'une simple histoire mafieuse. Le gouvernement américain y est impliqué, mais pas vraiment, enfin si, mais... bref, le film semble chercher à jouer avec nos attentes et les faux-semblants. Sauf qu'il finit par s'embourber dans le sillage qu'il a lui-même tracé. On ne comprend jamais les ramifications d'une conspiration qui semble remonter loin, mais qui restera "Secret défense" aux yeux des spectateurs comme le répète ad-nauseam le personnage de Boyd Holbrook.
Idem pour les incarnations physiques de cette menace tentaculaire. Les bad guys installés au début (dont un clone grec de Robert De Niro) disparaissent à la moitié du film pour sortir de nulle part juste à la conclusion. L'objectif étant sans doute de laisser la place au personnage de Boyd Holbrook incarnant le versant gouvernement américain de ce complot. Mais ici aussi, malgré tout le charisme de son interprète, on a du mal à dépasser le sentiment poli d'ennui face à une menace qui semble se limiter à trois pleupleus quand on nous vend un complot d'ampleur internationale.
En faisant reposer son film sur des antagonistes aussi bancales, le film ne parvient jamais à susciter un sentiment d'urgence profond créant l'illusion que le protagoniste principal pourrait disparaître au moindre faux pas. La tension remonte au détour de certaines séquences, mais l'ensemble laisse plus l'impression d'un diaporama de vacances ponctuées de quelques éclats de violence bienvenue. Sans doute Ferdinando Cito Filomarino voulait-il nous faire ressentir un complot à hauteur de simple citoyen égaré dans un pays inconnu, mais il parvient surtout à nous donner le sentiment d'être un touriste dans son propre long-métrage. Une impression qui rejaillit jusqu'à la mise en scène de Beckett.
Platiste de la réalisation
Les scènes de confrontation entre notre protagoniste et les responsables du complot sont symptomatiques des limites, mais également des qualités de la mise en scène de Filomarino. Le long-métrage en compte moins de cinq, dont la qualité et l'intensité montent crescendo. Les premières sont les plus poussives, notamment la scène du train semblant être montée sciemment pour en désamorcer toute violence et toute tension. Mais Filomarino évite le piège de la Shaky Cam façon Jason Bourne en proposant un découpage de plus en plus précis.
Le summum est atteint avec la dernière scène de confrontation entre notre protagoniste et les deux antagonistes fantômes. Filomarino parvient à organiser un ballet confus, à l'image de l'état de notre héros, mais toujours lisible en termes de mise en scène. La tension monte enfin, soulignée par l'excellente musique composée par Ryuchi Sakamoto (Furyo, le vrai Snake Eyes, The Revenant) et on aurait presque peur pour la vie d'un John David Washington haletant loin de la douce léthargie des confrontations précédentes.
En fait, Filomarino ne conforme jamais sa caméra aux codes habituels des films de complot. Il ne cherche pas à nous resservir du Sydney Pollack, Alfred Hitchcock ou du Alan J. Pakula passé au micro-ondes. Ex-compagnon et réalisateur de seconde équipe de Luca Guadagnino sur Call Me by Your Name, A Bigger Splash et Suspiria, Filomarino semble presque chercher à annuler la tension de son récit pour mieux contempler son héros dériver.
Au lieu de nous emporter dans une fuite trépidante et rythmée, Filomarino préfère poser sa caméra. On pourrait arguer que l'Italien ne sait juste pas filmer de manière nerveuse, et qu'il n'était pas le candidat idéal pour mener ce récit tambour battant. Au contraire, sa réalisation apporte justement une touche rafraîchissante en proposant un rythme plus calme, plus apaisé comme si le séjour romantique d'Alicia Vikander et John David Washington en Grèce avait contaminé l'entièreté du film.
À la grâce de la Grèce
En arrachant son personnage principal à la dictature de l'échappatoire permanente, Filomarino parvient à mieux l'ancrer dans le paysage grec. Rarement vue au cinéma, le film nous offre une Grèce dépouillée, d'abord boisée et minérale pleine de petits villages puis sa capitale, gangue de béton ultra étalée. Accordé au rythme, ce choix donne au film un côté balade champêtre / road movie pas désagréable. Idem pour la question du complot, qui s'ancre parfaitement dans la réalité du pays.
Le groupe d'extrême droite Soleil Levant qui aurait kidnappé le neveu de l'homme politique Karras est une vraie organisation politique. Ce dernier rappelle d'ailleurs étrangement Alexis Tsipras, de par son discours sur la dette et l'Union européenne. L'atmosphère des manifestations est également bien reconstituée même si, encore une fois, on peut en déplorer l'absence de nervosité. Surtout, l'implication des États-Unis dans un tel complot pour faire tomber un homme politique de gauche a des relents de Guerre froide très réalistes.
Ironiquement, le dénouement du film dévoile le vrai sujet de fond qui aura été aussi absent du long-métrage que nos bad guys principaux : le deuil et la fuite face à ce dernier, à la fois littérale et figurée. Le personnage de John David Washington est en fait rongé par la culpabilité suite à la mort de sa femme, et c'est en cherchant à revoir une dernière fois son corps qu'il plongera tête baissée dans la machine infernale du complot. Sa quête de vérité n'est en fait qu'un écran entre lui et ses remords, et même s'il remporte une victoire sur le complot, c'est pour mieux revenir à sa propre douleur.
Une idée excellente qui aurait pu conférer une puissante charge métaphorique à Beckett, mais finit par tomber à plat en ne revenant que sporadiquement à l'écran. Un résultat décevant quand on voit l'attachement que parvient à susciter en Filomarino envers le couple Alicia Vikander-John David Washington en peu de scènes.
L'acteur de Tenet est d'ailleurs l'un des principaux atouts du film, immédiatement crédible en touriste égaré dans un pays et une affaire qui le dépasse, et idem pour Vikander. La pauvre Vicky Krieps se retrouve sacrifiée par le scénario malgré un joli rôle et Boyd Holbrook est définitivement fait pour incarner des méchants délicieusement détestables.
Beckett est disponible sur Netflix depuis le 13 août 2021 en France
Trop disparate et beaucoup trop détaché de son sujet principal, Beckett parvient néanmoins à maintenir l'intérêt du spectateur grâce à un casting pertinent, une mise en scène qui sort de l'ordinaire et un ancrage réaliste dans le cadre grec. Une occasion manquée, mais passionnante par les coches qu'elle loupe presque consciemment.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1628846098
Présentée comme une course à la vérité haletante dans une Grèce rongée par une conspiration de grande envergure, Beckett est finalement bien moins ambitieuse que ce que laissait présager la promotion faite par Netflix. En revanche, le film porté par John David Washington et Alicia Vikander parvient à offrir quelques bouffées d'air frais bienvenues au genre ultra-codifié du film de complot.
Com-plot-twist
Le pompon pour un film de complot, c'est quand même de rater son complot. Les possibilités sont vastes et on peut vite se perdre. D'abord en faisant des poupées russes de conspirations où tout le monde trahit tout le monde à commencer par le scénariste. Puis en dressant une conspiration si vastement absurde que les reptiliens adeptes de Raptor Jesus passent pour une excellente option... Chez Beckett, point de tout cela. C'est par imprécision et non par excès de détails que le film pêche. La quantité d'information est raisonnable, mais les contours sont trop flous pour y voir clair.
Les bad guys sont d'abord un groupe d'extrême droite infiltré dans les forces de police, puis un groupe d'extrême gauche pour enfin conclure sur le fait qu'il s'agit d'une simple histoire mafieuse. Le gouvernement américain y est impliqué, mais pas vraiment, enfin si, mais... bref, le film semble chercher à jouer avec nos attentes et les faux-semblants. Sauf qu'il finit par s'embourber dans le sillage qu'il a lui-même tracé. On ne comprend jamais les ramifications d'une conspiration qui semble remonter loin, mais qui restera "Secret défense" aux yeux des spectateurs comme le répète ad-nauseam le personnage de Boyd Holbrook.
Idem pour les incarnations physiques de cette menace tentaculaire. Les bad guys installés au début (dont un clone grec de Robert De Niro) disparaissent à la moitié du film pour sortir de nulle part juste à la conclusion. L'objectif étant sans doute de laisser la place au personnage de Boyd Holbrook incarnant le versant gouvernement américain de ce complot. Mais ici aussi, malgré tout le charisme de son interprète, on a du mal à dépasser le sentiment poli d'ennui face à une menace qui semble se limiter à trois pleupleus quand on nous vend un complot d'ampleur internationale.
En faisant reposer son film sur des antagonistes aussi bancales, le film ne parvient jamais à susciter un sentiment d'urgence profond créant l'illusion que le protagoniste principal pourrait disparaître au moindre faux pas. La tension remonte au détour de certaines séquences, mais l'ensemble laisse plus l'impression d'un diaporama de vacances ponctuées de quelques éclats de violence bienvenue. Sans doute Ferdinando Cito Filomarino voulait-il nous faire ressentir un complot à hauteur de simple citoyen égaré dans un pays inconnu, mais il parvient surtout à nous donner le sentiment d'être un touriste dans son propre long-métrage. Une impression qui rejaillit jusqu'à la mise en scène de Beckett.
Platiste de la réalisation
Les scènes de confrontation entre notre protagoniste et les responsables du complot sont symptomatiques des limites, mais également des qualités de la mise en scène de Filomarino. Le long-métrage en compte moins de cinq, dont la qualité et l'intensité montent crescendo. Les premières sont les plus poussives, notamment la scène du train semblant être montée sciemment pour en désamorcer toute violence et toute tension. Mais Filomarino évite le piège de la Shaky Cam façon Jason Bourne en proposant un découpage de plus en plus précis.
Le summum est atteint avec la dernière scène de confrontation entre notre protagoniste et les deux antagonistes fantômes. Filomarino parvient à organiser un ballet confus, à l'image de l'état de notre héros, mais toujours lisible en termes de mise en scène. La tension monte enfin, soulignée par l'excellente musique composée par Ryuchi Sakamoto (Furyo, le vrai Snake Eyes, The Revenant) et on aurait presque peur pour la vie d'un John David Washington haletant loin de la douce léthargie des confrontations précédentes.
En fait, Filomarino ne conforme jamais sa caméra aux codes habituels des films de complot. Il ne cherche pas à nous resservir du Sydney Pollack, Alfred Hitchcock ou du Alan J. Pakula passé au micro-ondes. Ex-compagnon et réalisateur de seconde équipe de Luca Guadagnino sur Call Me by Your Name, A Bigger Splash et Suspiria, Filomarino semble presque chercher à annuler la tension de son récit pour mieux contempler son héros dériver.
Au lieu de nous emporter dans une fuite trépidante et rythmée, Filomarino préfère poser sa caméra. On pourrait arguer que l'Italien ne sait juste pas filmer de manière nerveuse, et qu'il n'était pas le candidat idéal pour mener ce récit tambour battant. Au contraire, sa réalisation apporte justement une touche rafraîchissante en proposant un rythme plus calme, plus apaisé comme si le séjour romantique d'Alicia Vikander et John David Washington en Grèce avait contaminé l'entièreté du film.
À la grâce de la Grèce
En arrachant son personnage principal à la dictature de l'échappatoire permanente, Filomarino parvient à mieux l'ancrer dans le paysage grec. Rarement vue au cinéma, le film nous offre une Grèce dépouillée, d'abord boisée et minérale pleine de petits villages puis sa capitale, gangue de béton ultra étalée. Accordé au rythme, ce choix donne au film un côté balade champêtre / road movie pas désagréable. Idem pour la question du complot, qui s'ancre parfaitement dans la réalité du pays.
Le groupe d'extrême droite Soleil Levant qui aurait kidnappé le neveu de l'homme politique Karras est une vraie organisation politique. Ce dernier rappelle d'ailleurs étrangement Alexis Tsipras, de par son discours sur la dette et l'Union européenne. L'atmosphère des manifestations est également bien reconstituée même si, encore une fois, on peut en déplorer l'absence de nervosité. Surtout, l'implication des États-Unis dans un tel complot pour faire tomber un homme politique de gauche a des relents de Guerre froide très réalistes.
Ironiquement, le dénouement du film dévoile le vrai sujet de fond qui aura été aussi absent du long-métrage que nos bad guys principaux : le deuil et la fuite face à ce dernier, à la fois littérale et figurée. Le personnage de John David Washington est en fait rongé par la culpabilité suite à la mort de sa femme, et c'est en cherchant à revoir une dernière fois son corps qu'il plongera tête baissée dans la machine infernale du complot. Sa quête de vérité n'est en fait qu'un écran entre lui et ses remords, et même s'il remporte une victoire sur le complot, c'est pour mieux revenir à sa propre douleur.
Une idée excellente qui aurait pu conférer une puissante charge métaphorique à Beckett, mais finit par tomber à plat en ne revenant que sporadiquement à l'écran. Un résultat décevant quand on voit l'attachement que parvient à susciter en Filomarino envers le couple Alicia Vikander-John David Washington en peu de scènes.
L'acteur de Tenet est d'ailleurs l'un des principaux atouts du film, immédiatement crédible en touriste égaré dans un pays et une affaire qui le dépasse, et idem pour Vikander. La pauvre Vicky Krieps se retrouve sacrifiée par le scénario malgré un joli rôle et Boyd Holbrook est définitivement fait pour incarner des méchants délicieusement détestables.
Beckett est disponible sur Netflix depuis le 13 août 2021 en France
Trop disparate et beaucoup trop détaché de son sujet principal, Beckett parvient néanmoins à maintenir l'intérêt du spectateur grâce à un casting pertinent, une mise en scène qui sort de l'ordinaire et un ancrage réaliste dans le cadre grec. Une occasion manquée, mais passionnante par les coches qu'elle loupe presque consciemment.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1628846098
Marvel : Shang-Chi change de stratégie pour éviter le bordel de Black Widow et Disney+
Après Black Widow, Disney va essayer une nouvelle stratégie de diffusion pour le prochain Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux de Marvel.
En court-circuitant les sorties traditionnelles en salles, la pandémie a obligé les studios hollywoodiens à revoir leur stratégie de diffusion, les plateformes de streaming leur ayant offert une bonne solution de repli. Mais le principe des sorties hybrides ou exclusivement en streaming sont loin de n'avoir fait que des heureux, à commencer par les exploitants de salles qui se sentent légitimement abandonnés.
Warner ayant été l'instigateur de ce nouveau modèle avec HBO Max (qui sera abandonné après 2021), le major a aussi eu quelques démêlés avec Legendary, les producteurs de Dune et Godzilla vs. Kong, avec qui le studio a fini par trouver un accord.
Plus récemment, c'est Disney qui s'est retrouvé dans une affaire juridique après que l'actrice et productrice Scarlett Johansson ait déposé une plainte contre le studio après la sortie de Black Widow simultanément au cinéma et sur Disney+, ce qui constituerait une rupture de contrat (ce dernier n'ayant pas été renégocié) et lui aurait fait perdre près de 50 millions de dollars sur son bonus versé en fonction des recettes en salles (forcément parasitées par le streaming).
Pour Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, le deuxième film de cette difficile Phase 4 de Marvel, la compagnie aux grandes oreilles a donc changé son fusil d'épaule. Bob Chapek, le boss de Disney, a ainsi confirmé lors d'une récente conférence téléphonique que le film réalisé par Destin Daniel Cretton sortira exclusivement au cinéma le 3 septembre prochain aux États-Unis.
Pourtant, Disney+ aura bien son rôle à jouer puisque le film aura une durée d'exploitation en salles plus courte qu'à l'ordinaire :
"Nous pensons que ça va être une expérience intéressante pour nous, car [le film] ne bénéficiera que d'une fenêtre de 45 jours en salles. Cela nous permettra donc de poursuivre la diffusion du film d’une autre manière. La perspective d'amener un titre Marvel sur [Disney+] après seulement 45 jours serait un point de données intéressant."
Ce sera la première fois que Disney sortira un film du MCU au cinéma avec une fenêtre réduite à 45 jours, contre les 90 jours habituels, avant de le faire basculer sur Disney+, où il devrait être accessible sans Premier Access et coût supplémentaire. La Warner a également signé un accord similaire avec la chaîne de cinémas AMC aux États-Unis, avec une fenêtre de 45 jours aussi. Comme l'a précisé Screenrant, Disney+ pourra alors diffuser Shang-Chi dès le 18 octobre à domicile. En revanche, le studio n'a pas communiqué sur le reste de son planning.
En France, le film est prévu pour le 1er septembre, exclusivement dans les salles. D'ici là, on a classé tous les films du MCU de ce côté.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628839273
Après Black Widow, Disney va essayer une nouvelle stratégie de diffusion pour le prochain Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux de Marvel.
En court-circuitant les sorties traditionnelles en salles, la pandémie a obligé les studios hollywoodiens à revoir leur stratégie de diffusion, les plateformes de streaming leur ayant offert une bonne solution de repli. Mais le principe des sorties hybrides ou exclusivement en streaming sont loin de n'avoir fait que des heureux, à commencer par les exploitants de salles qui se sentent légitimement abandonnés.
Warner ayant été l'instigateur de ce nouveau modèle avec HBO Max (qui sera abandonné après 2021), le major a aussi eu quelques démêlés avec Legendary, les producteurs de Dune et Godzilla vs. Kong, avec qui le studio a fini par trouver un accord.
Plus récemment, c'est Disney qui s'est retrouvé dans une affaire juridique après que l'actrice et productrice Scarlett Johansson ait déposé une plainte contre le studio après la sortie de Black Widow simultanément au cinéma et sur Disney+, ce qui constituerait une rupture de contrat (ce dernier n'ayant pas été renégocié) et lui aurait fait perdre près de 50 millions de dollars sur son bonus versé en fonction des recettes en salles (forcément parasitées par le streaming).
Pour Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, le deuxième film de cette difficile Phase 4 de Marvel, la compagnie aux grandes oreilles a donc changé son fusil d'épaule. Bob Chapek, le boss de Disney, a ainsi confirmé lors d'une récente conférence téléphonique que le film réalisé par Destin Daniel Cretton sortira exclusivement au cinéma le 3 septembre prochain aux États-Unis.
Pourtant, Disney+ aura bien son rôle à jouer puisque le film aura une durée d'exploitation en salles plus courte qu'à l'ordinaire :
"Nous pensons que ça va être une expérience intéressante pour nous, car [le film] ne bénéficiera que d'une fenêtre de 45 jours en salles. Cela nous permettra donc de poursuivre la diffusion du film d’une autre manière. La perspective d'amener un titre Marvel sur [Disney+] après seulement 45 jours serait un point de données intéressant."
Ce sera la première fois que Disney sortira un film du MCU au cinéma avec une fenêtre réduite à 45 jours, contre les 90 jours habituels, avant de le faire basculer sur Disney+, où il devrait être accessible sans Premier Access et coût supplémentaire. La Warner a également signé un accord similaire avec la chaîne de cinémas AMC aux États-Unis, avec une fenêtre de 45 jours aussi. Comme l'a précisé Screenrant, Disney+ pourra alors diffuser Shang-Chi dès le 18 octobre à domicile. En revanche, le studio n'a pas communiqué sur le reste de son planning.
En France, le film est prévu pour le 1er septembre, exclusivement dans les salles. D'ici là, on a classé tous les films du MCU de ce côté.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628839273
Netflix : le thriller vampirique Blood Red Sky est un gros carton
Les terroristes et les vampires font recette sur Netflix avec Blood Red Sky qui devient la production originale allemande la plus visionnée.
Netflix a bien souvent le nez creux et sait quoi proposer à ses plus de 200 millions d’abonnés pour générer une audience folle. Avec des chiffres à faire pâlir les salles de cinéma, comme avec le champion des films originaux de la plateforme, Tyler Rake et ses 99 millions de visionnages, Netflix trouve toujours des films qui font le buzz.
Alors que le dernier gros carton en date est Army of the Dead de Zack Snyder qui a totalisé pas moins de 75 millions de visionnages, un petit nouveau assez inattendu s’est incrusté. Le film Blood Red Sky, mélangeant vampires pas jojo et détournement d’avion, serait le plus gros succès original allemand de la plateforme.
Après une année un peu plus molle (à cause de la pandémie), le grand N rouge s’est lancé le défi de sortir au moins un film original par semaine afin de combler le vide de son catalogue en 2021. Netflix balance de nouveaux films à tout va sans faire beaucoup de promotion, juste histoire d’avoir toujours de nouveaux contenus. Une stratégie de remplissage agressive qui parfois réserve quelques bonnes surprises.
Car c’est grâce à cette stratégie que Blood Red Sky a atterri sur Netflix pour y faire des étincelles. En effet, le film allemand aurait su séduire plus de 50 millions d’abonnés. Un score qui a permis au film réalisé par Peter Thorwarth d’être classé dans le top 10 dans pas moins de 90 pays. Une belle performance pour un film qui ne compte pas de superstars au casting.
Une très grosse performance même puisque le chiffre avancé par Deadline est bien plus parlant que les dernières données révélées par Netflix pour d'anciennes productions. En effet, Netflix a la fâcheuse tendance de comptabiliser un spectateur lorsqu'il a vu au moins deux minutes du film ou de la série en question (appelons cette méthode "Starters"), donnant des chiffres plus qu'approximatifs et biaisés.
Sauf que pour Blood Red Sky, la méthode de comptabilisation des spectateurs a été bien différente. Au lieu de reprendre uniquement les "Starters", les chiffres de Deadline évoquent également les spectateurs ayant regardé le film jusqu'à la fin (méthode qu'on appellera "Watchers"). De fait, si 90% des 50 millions de visionnages avancés ont vu 70% du film ou plus, cela veut dire que le thriller aérien allemand a été regardé en entier par au moins 45 millions de foyers, soit un score très impressionnant.
Cette méthode dite "Watchers" a déjà été utilisée par Netflix auparavant et offre une meilleure vision du succès des films. Si en 18 jours Blood Red Sky a été visionné en entier par au moins 45 millions d'abonnés, le film est loin de Bird Box qui en 28 jours avait conquis 80 millions de spectateurs dits "Watchers". Mais même avec la méthode "Watchers", Blood Red Sky s'offre un très beau score qui dépasse celui de The Irishman (48 millions de visionnages en 28 jours) et suit de près Triple frontière et ses 52 millions de visionnages en 28 jours.
Avec 90% des spectateurs qui sont allés jusqu’au générique, Blood Red Sky semble par ailleurs plus fort que le film de Snyder (si on lui applique cette même méthode "Watchers"), qui n’a pas forcément convaincu tout le monde. Car si 75 millions de personnes ont commencé Army of the Dead, allez savoir combien sont allés jusqu’au bout de l’expérience passées les deux minutes comptées par la méthode "Starters".
Quoi qu’il en soit, si on en croit Deadline, Blood Red Sky a fait plus fort encore que How to sell drugs online (fast), Dark ou bien Unorthodox qui sont les poids lourds de la production allemande de la plateforme et c’est déjà quelque chose. Reste à savoir si un jour Netflix jouera cartes sur table et arrêtera de nous offrir des chiffres tronqués, cela pourrait alors créer quelques surprises. Mais en attendant de voir si Netflix finira par jouer la transparence (on n'y croit pas trop), notre critique de Blood Red Sky est de ce côté.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628782500
Les terroristes et les vampires font recette sur Netflix avec Blood Red Sky qui devient la production originale allemande la plus visionnée.
Netflix a bien souvent le nez creux et sait quoi proposer à ses plus de 200 millions d’abonnés pour générer une audience folle. Avec des chiffres à faire pâlir les salles de cinéma, comme avec le champion des films originaux de la plateforme, Tyler Rake et ses 99 millions de visionnages, Netflix trouve toujours des films qui font le buzz.
Alors que le dernier gros carton en date est Army of the Dead de Zack Snyder qui a totalisé pas moins de 75 millions de visionnages, un petit nouveau assez inattendu s’est incrusté. Le film Blood Red Sky, mélangeant vampires pas jojo et détournement d’avion, serait le plus gros succès original allemand de la plateforme.
Après une année un peu plus molle (à cause de la pandémie), le grand N rouge s’est lancé le défi de sortir au moins un film original par semaine afin de combler le vide de son catalogue en 2021. Netflix balance de nouveaux films à tout va sans faire beaucoup de promotion, juste histoire d’avoir toujours de nouveaux contenus. Une stratégie de remplissage agressive qui parfois réserve quelques bonnes surprises.
Car c’est grâce à cette stratégie que Blood Red Sky a atterri sur Netflix pour y faire des étincelles. En effet, le film allemand aurait su séduire plus de 50 millions d’abonnés. Un score qui a permis au film réalisé par Peter Thorwarth d’être classé dans le top 10 dans pas moins de 90 pays. Une belle performance pour un film qui ne compte pas de superstars au casting.
Une très grosse performance même puisque le chiffre avancé par Deadline est bien plus parlant que les dernières données révélées par Netflix pour d'anciennes productions. En effet, Netflix a la fâcheuse tendance de comptabiliser un spectateur lorsqu'il a vu au moins deux minutes du film ou de la série en question (appelons cette méthode "Starters"), donnant des chiffres plus qu'approximatifs et biaisés.
Sauf que pour Blood Red Sky, la méthode de comptabilisation des spectateurs a été bien différente. Au lieu de reprendre uniquement les "Starters", les chiffres de Deadline évoquent également les spectateurs ayant regardé le film jusqu'à la fin (méthode qu'on appellera "Watchers"). De fait, si 90% des 50 millions de visionnages avancés ont vu 70% du film ou plus, cela veut dire que le thriller aérien allemand a été regardé en entier par au moins 45 millions de foyers, soit un score très impressionnant.
Cette méthode dite "Watchers" a déjà été utilisée par Netflix auparavant et offre une meilleure vision du succès des films. Si en 18 jours Blood Red Sky a été visionné en entier par au moins 45 millions d'abonnés, le film est loin de Bird Box qui en 28 jours avait conquis 80 millions de spectateurs dits "Watchers". Mais même avec la méthode "Watchers", Blood Red Sky s'offre un très beau score qui dépasse celui de The Irishman (48 millions de visionnages en 28 jours) et suit de près Triple frontière et ses 52 millions de visionnages en 28 jours.
Avec 90% des spectateurs qui sont allés jusqu’au générique, Blood Red Sky semble par ailleurs plus fort que le film de Snyder (si on lui applique cette même méthode "Watchers"), qui n’a pas forcément convaincu tout le monde. Car si 75 millions de personnes ont commencé Army of the Dead, allez savoir combien sont allés jusqu’au bout de l’expérience passées les deux minutes comptées par la méthode "Starters".
Quoi qu’il en soit, si on en croit Deadline, Blood Red Sky a fait plus fort encore que How to sell drugs online (fast), Dark ou bien Unorthodox qui sont les poids lourds de la production allemande de la plateforme et c’est déjà quelque chose. Reste à savoir si un jour Netflix jouera cartes sur table et arrêtera de nous offrir des chiffres tronqués, cela pourrait alors créer quelques surprises. Mais en attendant de voir si Netflix finira par jouer la transparence (on n'y croit pas trop), notre critique de Blood Red Sky est de ce côté.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1628782500
Ce soir je termine le Livre V de Kaamelott et je commence le dernier.