Le Cercle des profileurs disparus
dernier jour de septembre
bon anniversaire à
Angie Dickinson 94 ans (Rio Bravo, La Poursuite impitoyable, Pulsions, série Sergent Anderson)
Johnny Mathis 90 ans chanteur, passait dans les émissions musicales des Carpentier à la télé dans ma jeunesse
Diane Dufresne chanteuse canadienne
Eric Stoltz 64 ans (Mask, La Mouche 2, Pulp Fiction, L'Effet papillon) heureusement qu'il n'a pas eu le rôle de Marty McFly dans Retour vers le futur
Monica Bellucci 61 ans (Le Pacte des loups , Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Matrix Reloaded, Les Frères Grimm, Le Concile de pierre, Le Deuxième Souffle, 007 Spectre)
Anthony Delon 61 ans (Chronique d'une mort annoncée, Sup de fric, La Vérité si je mens !)
Jenna Elfman 54 ans (séries Dharma et Greg, Fear the Walking Dead)
Marion Cotillard 50 ans (Taxi (franchise), Un long dimanche de fiançailles, La Môme, Inception, De rouille et d'os, Deux jours, une nuit)
Lacey Chabert 43 ans (téléfilms de Noël)
Kieran Culkin 43 ans ( Maman, j'ai raté l'avion !, Elle est trop bien, Igby, Scott Pilgrim, A Real Pain)
Levi Miller 23 ans (Pan, Un raccourci dans le temps)
bon anniversaire à
Angie Dickinson 94 ans (Rio Bravo, La Poursuite impitoyable, Pulsions, série Sergent Anderson)
Johnny Mathis 90 ans chanteur, passait dans les émissions musicales des Carpentier à la télé dans ma jeunesse
Diane Dufresne chanteuse canadienne
Eric Stoltz 64 ans (Mask, La Mouche 2, Pulp Fiction, L'Effet papillon) heureusement qu'il n'a pas eu le rôle de Marty McFly dans Retour vers le futur
Monica Bellucci 61 ans (Le Pacte des loups , Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Matrix Reloaded, Les Frères Grimm, Le Concile de pierre, Le Deuxième Souffle, 007 Spectre)
Anthony Delon 61 ans (Chronique d'une mort annoncée, Sup de fric, La Vérité si je mens !)
Jenna Elfman 54 ans (séries Dharma et Greg, Fear the Walking Dead)
Marion Cotillard 50 ans (Taxi (franchise), Un long dimanche de fiançailles, La Môme, Inception, De rouille et d'os, Deux jours, une nuit)
Lacey Chabert 43 ans (téléfilms de Noël)
Kieran Culkin 43 ans ( Maman, j'ai raté l'avion !, Elle est trop bien, Igby, Scott Pilgrim, A Real Pain)
Levi Miller 23 ans (Pan, Un raccourci dans le temps)
Vosg'patt de cœur
La sortie française de G.O.A.T. (Him en VO) prévue le 12 novembre dans les salles est finalement annulée... il faudra attendre la VOD 

- ClintReborn
- Messages : 5130
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
C'est surement plus rentable de le mettre sur plateforme


Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Rentable sur le court terme peut-être.ClintReborn a écrit : ↑mar. 30 sept. 2025 10:25C'est surement plus rentable de le mettre sur plateformeDans quelques années il y seront tous
![]()
Pas sûr que l'impact soit le même sans sortie en salles.
Oui, je suis un "boomer" et je ne me rends pas compte de l'impact des rézosocio

- ClintReborn
- Messages : 5130
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
Tu oublis un point capital le futur se prépare sur les habitudes des nouvelles générations pas les anciennes ...robinne a écrit : ↑mar. 30 sept. 2025 10:40Rentable sur le court terme peut-être.ClintReborn a écrit : ↑mar. 30 sept. 2025 10:25C'est surement plus rentable de le mettre sur plateformeDans quelques années il y seront tous
![]()
Pas sûr que l'impact soit le même sans sortie en salles.
Oui, je suis un "boomer" et je ne me rends pas compte de l'impact des rézosocio![]()


Le boomer lambda dira que l’expérience en salle est unique ce qui est une vérité mais la réalité montre que même l'écran d'un téléphone est un support majoritaire pour regarder films et vidéos !



Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
En général mais lui a bidé aux USA, ce qui explique probablement son annulation ici. Film d'horreur dans le monde du football américain, ça aurait été encore plus désastreux chez nous je pense.
Ah ok.Pale a écrit : ↑mar. 30 sept. 2025 16:42En général mais lui a bidé aux USA, ce qui explique probablement son annulation ici. Film d'horreur dans le monde du football américain, ça aurait été encore plus désastreux chez nous je pense.
Je ne savais pas qu'il était déjà sorti aux USA

Les critiques étaient mauvaises ?

Glen Powell et Michael B. Jordan pour mener le remake de Miami Vice ?

Les deux acteurs sont en discussion pour rejoindre le projet de Joseph Kosinski.
Quelques jours après son annonce, on commence à avoir des infos sur le casting potentiel du remake de Miami Vice. Et Universal, qui produit le film, a peut-être déjà trouvé la paire idéale pour incarner “Sonny” Crockett et Ricardo “Rico” Tubbs. Dans la série originale, ils étaient joués par Don Johnson et Philip Michael Thomas. Puis Colin Farrell et Jamie Foxx dans le film de Michael Mann, sorti en 2006.
Selon le média Nexus, Glen Powell et Michael B. Jordan seraient en négociations pour jouer les Deux flics à Miami sous la direction de Joseph Kosinski. Powell a déjà travaillé avec le réalisateur sur Top : Gun Maverick, et il fait partie des acteurs qui montent à Hollywood après les succès de la comédie Tout sauf toi et du remake de Twister. On le retrouvera bientôt dans le Running Man d’Edgar Wright. Michael B. Jordan (Black Panther, Creed) est lui une véritable star adoré par le public. Récemment il a prouvé qu’il pouvait porter un film original comme Sinners, hit surprise du box-office américain cette année.
Le remake de Miami Vice est calé à août 2027, et logiquement ça s’active déjà fort en coulisses pour monter un casting alléchant. Après la suite de Top Gun avec Tom Cruise, Kosinski a enchainé sur un nouveau carton avec Brad Pitt et F1 : le film (626 millions de dollars au box-office mondial). Peut-il enchainer sur un troisième succès avec deux jeunes vedettes en tête d’affiche ? Le film de Michael Mann avait été un gros échec, avec seulement 165 millions de dollars de recettes pour 130 millions de budget.
Dan Gilroy (Nightcrawler, Andor) travaille sur le script à partir d’une première version signée Eric Warren Singer (Top Gun : Maverick). L’intrigue serait inspirée du pilote et de la première saison de la série originale, produite par Mann et lancée en 1984 sur NBC.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... iami-Vice-
Ce choix me parait presque comme une évidence.

Les deux acteurs sont en discussion pour rejoindre le projet de Joseph Kosinski.
Quelques jours après son annonce, on commence à avoir des infos sur le casting potentiel du remake de Miami Vice. Et Universal, qui produit le film, a peut-être déjà trouvé la paire idéale pour incarner “Sonny” Crockett et Ricardo “Rico” Tubbs. Dans la série originale, ils étaient joués par Don Johnson et Philip Michael Thomas. Puis Colin Farrell et Jamie Foxx dans le film de Michael Mann, sorti en 2006.
Selon le média Nexus, Glen Powell et Michael B. Jordan seraient en négociations pour jouer les Deux flics à Miami sous la direction de Joseph Kosinski. Powell a déjà travaillé avec le réalisateur sur Top : Gun Maverick, et il fait partie des acteurs qui montent à Hollywood après les succès de la comédie Tout sauf toi et du remake de Twister. On le retrouvera bientôt dans le Running Man d’Edgar Wright. Michael B. Jordan (Black Panther, Creed) est lui une véritable star adoré par le public. Récemment il a prouvé qu’il pouvait porter un film original comme Sinners, hit surprise du box-office américain cette année.
Le remake de Miami Vice est calé à août 2027, et logiquement ça s’active déjà fort en coulisses pour monter un casting alléchant. Après la suite de Top Gun avec Tom Cruise, Kosinski a enchainé sur un nouveau carton avec Brad Pitt et F1 : le film (626 millions de dollars au box-office mondial). Peut-il enchainer sur un troisième succès avec deux jeunes vedettes en tête d’affiche ? Le film de Michael Mann avait été un gros échec, avec seulement 165 millions de dollars de recettes pour 130 millions de budget.
Dan Gilroy (Nightcrawler, Andor) travaille sur le script à partir d’une première version signée Eric Warren Singer (Top Gun : Maverick). L’intrigue serait inspirée du pilote et de la première saison de la série originale, produite par Mann et lancée en 1984 sur NBC.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... iami-Vice-
Ce choix me parait presque comme une évidence.
Ce réalisateur français se paye Kristen Stewart et Woody Harrelson pour son prochain film Full Phil

Le prochain film des comédiens Kristen Stewart et Woody Harrelson a été annoncé et ce sera avec un cinéaste français bien connu.
Avec The Chronology of Water, Kristen Stewart a lancé sa carrière de cinéaste directement sous les yeux intrigués de la Croisette, recevant un accueil plutôt positif. Le film sortira en France ce 15 octobre et sa promo étant désormais assurée, Kristen Stewart a pu repartir sur les plateaux, mais en restant dans l’Hexagone. En effet, après avoir travaillé à deux reprises pour Olivier Assayas avec Sils Maria (qui lui avait valu le César de la meilleure actrice dans un second rôle) et Personnal Shopper, elle va reprendre du service chez un cinéaste français.
Elle sera bien accompagnée puisque Woody Harrelson, autre acteur américain, sera son partenaire de jeu (entre autres) dans ce nouveau projet déjà alléchant rien que pour son casting. Un partenariat cinématographique auquel on ne s’attendait pas, mais qui, à bien y réfléchir, n’est pas complètement absurde (notamment avec ce réalisateur).
Le cinéaste français en question, c’est Quentin Dupieux et le film s’appellera Full Phil, comme il l’a annoncé sur son compte Instagram. Si, au premier abord, cette collaboration avec deux stars hollywoodiennes surprend, n’oublions pas que le réalisateur, qui s’est re-territorialisé en France pour ses neuf derniers films, a tourné de nombreuses fois outre-Atlantique : Steak, Rubber, Wrong, Wrong Cops et Réalité.
Sa renommée est toutefois bien différente désormais et ce n’est donc pas étonnant qu’un duo américain ait rejoint son quinzième film. Un binôme qui sera bien entouré avec Charlotte Le Bon, Emma Mackey (Sex Education), Nassim Lyes (Farang) ou encore Tim Heidecker et Eric Wareheim (déjà passé chez Dupieux dans Wrong Cops et Réalité).
Avec ce casting plus imposant se pose donc la question d’un changement d’ampleur. Certes, le tournage est situé en France, mais Quentin Dupieux a peut-être envie de séduire un public plus large avec de tels acteurs. Faut-il s’attendre à une fluctuation de la forme à laquelle il nous a habitués : des films fauchés, reposant sur les dialogues, et surtout très courts (Wrong est le seul film de sa carrière à dépasser les 90 minutes… de seulement 4 minutes).
À minima, l’auteur s’éloignera peut-être d’un absurde du dialogue hérité de Blier pour revenir aux gags et effets plus visuels qu’on trouvait notamment dans Wrong. On attend un premier pitch avec hâte pour se faire une idée et, en attendant, on essaie d’imaginer ce qui peut se cacher derrière ce titre. On ne peut pas dire que le jeu de mots donne beaucoup d’indices…
https://www.ecranlarge.com/films/news/k ... u3IWNY2HEA

Le prochain film des comédiens Kristen Stewart et Woody Harrelson a été annoncé et ce sera avec un cinéaste français bien connu.
Avec The Chronology of Water, Kristen Stewart a lancé sa carrière de cinéaste directement sous les yeux intrigués de la Croisette, recevant un accueil plutôt positif. Le film sortira en France ce 15 octobre et sa promo étant désormais assurée, Kristen Stewart a pu repartir sur les plateaux, mais en restant dans l’Hexagone. En effet, après avoir travaillé à deux reprises pour Olivier Assayas avec Sils Maria (qui lui avait valu le César de la meilleure actrice dans un second rôle) et Personnal Shopper, elle va reprendre du service chez un cinéaste français.
Elle sera bien accompagnée puisque Woody Harrelson, autre acteur américain, sera son partenaire de jeu (entre autres) dans ce nouveau projet déjà alléchant rien que pour son casting. Un partenariat cinématographique auquel on ne s’attendait pas, mais qui, à bien y réfléchir, n’est pas complètement absurde (notamment avec ce réalisateur).
Le cinéaste français en question, c’est Quentin Dupieux et le film s’appellera Full Phil, comme il l’a annoncé sur son compte Instagram. Si, au premier abord, cette collaboration avec deux stars hollywoodiennes surprend, n’oublions pas que le réalisateur, qui s’est re-territorialisé en France pour ses neuf derniers films, a tourné de nombreuses fois outre-Atlantique : Steak, Rubber, Wrong, Wrong Cops et Réalité.
Sa renommée est toutefois bien différente désormais et ce n’est donc pas étonnant qu’un duo américain ait rejoint son quinzième film. Un binôme qui sera bien entouré avec Charlotte Le Bon, Emma Mackey (Sex Education), Nassim Lyes (Farang) ou encore Tim Heidecker et Eric Wareheim (déjà passé chez Dupieux dans Wrong Cops et Réalité).
Avec ce casting plus imposant se pose donc la question d’un changement d’ampleur. Certes, le tournage est situé en France, mais Quentin Dupieux a peut-être envie de séduire un public plus large avec de tels acteurs. Faut-il s’attendre à une fluctuation de la forme à laquelle il nous a habitués : des films fauchés, reposant sur les dialogues, et surtout très courts (Wrong est le seul film de sa carrière à dépasser les 90 minutes… de seulement 4 minutes).
À minima, l’auteur s’éloignera peut-être d’un absurde du dialogue hérité de Blier pour revenir aux gags et effets plus visuels qu’on trouvait notamment dans Wrong. On attend un premier pitch avec hâte pour se faire une idée et, en attendant, on essaie d’imaginer ce qui peut se cacher derrière ce titre. On ne peut pas dire que le jeu de mots donne beaucoup d’indices…
https://www.ecranlarge.com/films/news/k ... u3IWNY2HEA
1er octobre bon anniversaire à
Julie Andrews 90 ans (Mary Poppins, Les Jeux de l'amour et de la guerre
,La Mélodie du bonheur, Victor Victoria
)
Jean-Luc Bideau 85 ans (La Salamandre, L'Invitation, Les Arpenteurs, Et la tendresse ? Bordel !
)
Jean-Jacques Annaud 82 ans réal (La Guerre du feu, Le Nom de la rose, L'Ours, L'Amant, Sept Ans au Tibet, Stalingrad)
Jean-Pierre Castaldi 81 ans (Ripoux contre ripoux, Astérix et Obélix contre César, D'Artagnan)
André Rieu 76 ans violoniste & chef d'orchestre
Randy Quaid 75 ans (Les Indians 2
, téléfilm Le Monde magique des Leprechauns
) frère de Dennis Quaid
Ted King 60 ans (série Charmed)
Zach Galifianakis 56 ans (Into the Wild, Mission-G, Very Bad Trip, Date Limite, Birdman, Les Cerveaux, série Tru Calling : Compte à rebours)
Rupert Friend 44 ans (Rochester, le dernier des libertins, Orgueil et Préjugés, Victoria : Les Jeunes Années d'une reine, Starred Up, série Homeland)
Roxane Mesquida 44 ans (Kaboom, Rubber, Nos futurs, série Mademoiselle Holmes)
Cariba Heine 37 ans (série H2O)
Brie Larson 36 ans (States of Grace, The Spectacular Now, Room, Kong: Skull Island, Captain Marvel et autres films Marvel)
Julie Andrews 90 ans (Mary Poppins, Les Jeux de l'amour et de la guerre


Jean-Luc Bideau 85 ans (La Salamandre, L'Invitation, Les Arpenteurs, Et la tendresse ? Bordel !

Jean-Jacques Annaud 82 ans réal (La Guerre du feu, Le Nom de la rose, L'Ours, L'Amant, Sept Ans au Tibet, Stalingrad)
Jean-Pierre Castaldi 81 ans (Ripoux contre ripoux, Astérix et Obélix contre César, D'Artagnan)
André Rieu 76 ans violoniste & chef d'orchestre
Randy Quaid 75 ans (Les Indians 2


Ted King 60 ans (série Charmed)
Zach Galifianakis 56 ans (Into the Wild, Mission-G, Very Bad Trip, Date Limite, Birdman, Les Cerveaux, série Tru Calling : Compte à rebours)
Rupert Friend 44 ans (Rochester, le dernier des libertins, Orgueil et Préjugés, Victoria : Les Jeunes Années d'une reine, Starred Up, série Homeland)
Roxane Mesquida 44 ans (Kaboom, Rubber, Nos futurs, série Mademoiselle Holmes)
Cariba Heine 37 ans (série H2O)
Brie Larson 36 ans (States of Grace, The Spectacular Now, Room, Kong: Skull Island, Captain Marvel et autres films Marvel)
Vosg'patt de cœur
Effectivement, pas fameux

Content de lire un message positif. Jusqu'à présent, je n’avais lu que du mitigé

- ClintReborn
- Messages : 5130
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
J'ai toujours pas vu le 1





Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
EL a modérément apprécié Marche ou crève (3 étoiles) :

C’est l’un des romans les plus célèbres de Stephen King (sous son pseudonyme Richard Bachman) : Marche ou crève, publié en 1979. Dans ce pur cauchemar, une Amérique totalitaire « invite » les jeunes garçons à se lancer dans une marche sans fin, où le seul survivant sera le dernier debout à la fin. Réalisée par Francis Lawrence (Hunger Games, Je suis une légende), menée par Cooper Hoffman (Licorice Pizza) et David Jonsson (Alien : Romulus), cette adaptation était attendue au tournant. Au cinéma dès le 1er octobre.
RIEN NE SERT DE COURIR, IL FAUT MOURIR À POINT
Des décennies que ce foutu roman est censé être adapté, et pour cause : c’est l’un des plus célébrés et même l’un des meilleurs de Stephen King selon pas mal de gens. George A. Romero s’y était cassé les dents à la fin des années 80, tout comme James Vanderbilt (Truth) et André Øvredal (The Jane Doe Identity, Troll Hunter) dans les années 2000. Même Frank Darabont, pourtant président du fan-club de Stephen King (La Ligne verte, Les Évadés, The Mist), n’avait pas réussi.
C’est finalement Francis Lawrence qui s’y colle, et c’est presque logique : au-delà de ses Constantine, Je suis une légende et Red Sparrow, le monsieur s’est enquillé quatre films Hunger Games. Et la saga de Suzanne Collins puise forcément ses origines dans ce bouquin présentant une Amérique dystopique, où un concours annuel sacrifie la jeunesse au nom du patriotisme. Cinquante garçons sont ainsi tirés au sort pour se lancer dans une marche à travers un pays qui va tellement bien que tout le monde applaudit cette épreuve déviante des JO, même lorsque les gamins se prennent une balle dans la tête comme prévu dans les règles.
Le film n’y va pas par quatre chemins. Le réalisateur n’a pas peur de montrer le sang qui éclabousse le bitume au fil des kilomètres, et le scénario signé JT Mollner, révélé par le thriller Strange Darling, adapte très fidèlement le bouquin dès l’intro. C’est ensuite que ça se corse.
TARIF DE GROUPE
Mais avant de parler de ce qui fâche, parlons de ce qui marche. Parce que, dans un premier temps, le film franchit une à une les étapes avec une belle aisance : l’introduction de Ray Garraty aux côtés de sa mère, la présentation des garçons dans les derniers instants d’insouciance, les règles de la marche mortelle, les premiers pas en silence… Francis Lawrence a conservé la ligne claire du roman, où les personnages sont dessinés en quelques répliques sur la ligne de départ, puis détruits sur des centaines de kilomètres après.
Au premier plan, il y a les acteurs Cooper Hoffman (le fils de Philip Seymour Hoffman vu dans Licorice Pizza, c’est lui) et David Jonsson (l’androïde d’Alien : Romulus, c’est lui). Mais en réalité, c’est toute la troupe qui fonctionne à merveille : Ben Wang, Tut Nyuot, Joshua Odjick, Garrett Wareing, Jordan Gonzalez… Des plus petits rôles (Daymon Wrightly dans la peau du pauvre et mémorable Rank) aux plus tordus (Charlie Plummer, excellent en Barkovitch), Marche ou crève donne à ces pauvres gars ce que leur pays leur refuse : un peu d’humanité, même dans ce cauchemar inhumain.
C’est là tout l’art du casting : faire exister le groupe et les individus, et donner une place à chaque visage, même ceux en arrière-plan. Et c’est d’autant plus important ici qu’il y a une douzaine de jeunes hommes qui doivent sortir du lot parmi la cinquantaine de marcheurs – et encore, c’était le double dans le livre.
Sans ce talent collectif, l’horreur de Marche ou crève aurait sûrement été moins saisissante. Et c’est avec la brutalité effroyable des premiers morts, qui tranche avec l’apparente légèreté des premières discussions, que le film commence réellement. En faisant le choix d’une violence graphique, qui ne détourne pas le regard des crânes explosés et des corps qui s’effondrent sur le bitume, le réalisateur Francis Lawrence rend justice aux mots de Stephen King et à la terrifiante portée politique de son récit.
TRAÎNER DES PIEDS
L’un des plus gros enjeux dans l’adaptation de Marche ou crève était de trouver un chemin parmi les milliers de pas qui s’enchaînent sur le goudron. Une fois que le cadre a été posé, entre les moments de discussion de plus en plus intimes, les instants de crise de plus en plus intenses, et les balles tirées dans les têtes de plus en plus souvent, comment rythmer les quelques centaines de kilomètres parcourus par ces espèces de zombies vivants ?
La réponse devient rapidement frustrante tant le film se repose sur les mêmes procédés de mise en scène. Ellipse, plan large, parlotte, mort(s), et envolée lyrique avec la musique de Jeremiah Fraites (du duo The Lumineers) : Marche ou crève tourne rapidement en rond autour du groupe malgré quelques tentatives d’ouvrir de petites fenêtres sur cette Amérique dystopique, dans les regards hébétés de ces quelques témoins paumés sur le bord de la route.
C’est d’autant plus dommage que ces pas de côté en disent énormément sur le monde et les personnages. Quand la mère incarnée par Judy Greer (preuve de son talent : elle est fantastique en seulement deux ou trois scènes) réapparaît dans le décor, elle provoque un basculement déchirant dans le cœur de son fils, mais pas que. Comme s’ils ne formaient plus qu’un seul corps, ses camarades tremblent aussi, les larmes aux yeux. Du moins c’est ce qu’on devine dans les trop courts plans sur eux, alors que leurs visages auraient mérité plus d’espace pour raconter la solitude de ces égarés, qui ne sont que de petits gamins derrière leurs grands airs d’adultes.
Plus étrange encore : Marche ou crève échoue à véritablement montrer la fatigue extrême des marcheurs, l’épuisement de leurs esprits ou même l’usure de leurs chaussures. C’était le cœur du roman et l’autre facette du cauchemar, mais le film est étonnamment timide de ce côté – hormis ces images tétanisantes de la cheville tordue.
Ça en devient presque comique dans la dernière ligne droite, où l’état de Garraty et McVries semble artificiellement maintenu comparé à leurs collègues aux airs de cadavres. Mais tout ça est vite emporté dans le tourbillon final du film, qui prend de très grosses libertés par rapport au roman.
Adapter, c’est trahir, et cette envie de s’approprier l’histoire n’est pas inintéressante. Garraty, McVries et le Commandant incarné par Mark Hamill ont donc droit à une conclusion bien différente, avec une pointe de cruauté inattendue. Dommage que ce soit surtout au service d’une dramaturgie bien plus classique, alourdie par les choix pas vraiment subtils du réalisateur Francis Lawrence (musique, cadrage, jeu d’acteurs…). Le fantôme de la fin terriblement étrange et désespérée de Stephen King plane donc sur ce climax lourdingue, point final d’une adaptation pas entièrement satisfaisante.
En théorie, le film Marche ou crève est une adaptation idéale, qui trace sa propre route entre fidélité et trahison, et avec des acteurs de talent. Il lui manque néanmoins quelques éléments importants pour rendre justice à l’ampleur de ce récit effroyable de Stephen King, notamment dans la dernière ligne droite.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... FyHijLXfIA

C’est l’un des romans les plus célèbres de Stephen King (sous son pseudonyme Richard Bachman) : Marche ou crève, publié en 1979. Dans ce pur cauchemar, une Amérique totalitaire « invite » les jeunes garçons à se lancer dans une marche sans fin, où le seul survivant sera le dernier debout à la fin. Réalisée par Francis Lawrence (Hunger Games, Je suis une légende), menée par Cooper Hoffman (Licorice Pizza) et David Jonsson (Alien : Romulus), cette adaptation était attendue au tournant. Au cinéma dès le 1er octobre.
RIEN NE SERT DE COURIR, IL FAUT MOURIR À POINT
Des décennies que ce foutu roman est censé être adapté, et pour cause : c’est l’un des plus célébrés et même l’un des meilleurs de Stephen King selon pas mal de gens. George A. Romero s’y était cassé les dents à la fin des années 80, tout comme James Vanderbilt (Truth) et André Øvredal (The Jane Doe Identity, Troll Hunter) dans les années 2000. Même Frank Darabont, pourtant président du fan-club de Stephen King (La Ligne verte, Les Évadés, The Mist), n’avait pas réussi.
C’est finalement Francis Lawrence qui s’y colle, et c’est presque logique : au-delà de ses Constantine, Je suis une légende et Red Sparrow, le monsieur s’est enquillé quatre films Hunger Games. Et la saga de Suzanne Collins puise forcément ses origines dans ce bouquin présentant une Amérique dystopique, où un concours annuel sacrifie la jeunesse au nom du patriotisme. Cinquante garçons sont ainsi tirés au sort pour se lancer dans une marche à travers un pays qui va tellement bien que tout le monde applaudit cette épreuve déviante des JO, même lorsque les gamins se prennent une balle dans la tête comme prévu dans les règles.
Le film n’y va pas par quatre chemins. Le réalisateur n’a pas peur de montrer le sang qui éclabousse le bitume au fil des kilomètres, et le scénario signé JT Mollner, révélé par le thriller Strange Darling, adapte très fidèlement le bouquin dès l’intro. C’est ensuite que ça se corse.
TARIF DE GROUPE
Mais avant de parler de ce qui fâche, parlons de ce qui marche. Parce que, dans un premier temps, le film franchit une à une les étapes avec une belle aisance : l’introduction de Ray Garraty aux côtés de sa mère, la présentation des garçons dans les derniers instants d’insouciance, les règles de la marche mortelle, les premiers pas en silence… Francis Lawrence a conservé la ligne claire du roman, où les personnages sont dessinés en quelques répliques sur la ligne de départ, puis détruits sur des centaines de kilomètres après.
Au premier plan, il y a les acteurs Cooper Hoffman (le fils de Philip Seymour Hoffman vu dans Licorice Pizza, c’est lui) et David Jonsson (l’androïde d’Alien : Romulus, c’est lui). Mais en réalité, c’est toute la troupe qui fonctionne à merveille : Ben Wang, Tut Nyuot, Joshua Odjick, Garrett Wareing, Jordan Gonzalez… Des plus petits rôles (Daymon Wrightly dans la peau du pauvre et mémorable Rank) aux plus tordus (Charlie Plummer, excellent en Barkovitch), Marche ou crève donne à ces pauvres gars ce que leur pays leur refuse : un peu d’humanité, même dans ce cauchemar inhumain.
C’est là tout l’art du casting : faire exister le groupe et les individus, et donner une place à chaque visage, même ceux en arrière-plan. Et c’est d’autant plus important ici qu’il y a une douzaine de jeunes hommes qui doivent sortir du lot parmi la cinquantaine de marcheurs – et encore, c’était le double dans le livre.
Sans ce talent collectif, l’horreur de Marche ou crève aurait sûrement été moins saisissante. Et c’est avec la brutalité effroyable des premiers morts, qui tranche avec l’apparente légèreté des premières discussions, que le film commence réellement. En faisant le choix d’une violence graphique, qui ne détourne pas le regard des crânes explosés et des corps qui s’effondrent sur le bitume, le réalisateur Francis Lawrence rend justice aux mots de Stephen King et à la terrifiante portée politique de son récit.
TRAÎNER DES PIEDS
L’un des plus gros enjeux dans l’adaptation de Marche ou crève était de trouver un chemin parmi les milliers de pas qui s’enchaînent sur le goudron. Une fois que le cadre a été posé, entre les moments de discussion de plus en plus intimes, les instants de crise de plus en plus intenses, et les balles tirées dans les têtes de plus en plus souvent, comment rythmer les quelques centaines de kilomètres parcourus par ces espèces de zombies vivants ?
La réponse devient rapidement frustrante tant le film se repose sur les mêmes procédés de mise en scène. Ellipse, plan large, parlotte, mort(s), et envolée lyrique avec la musique de Jeremiah Fraites (du duo The Lumineers) : Marche ou crève tourne rapidement en rond autour du groupe malgré quelques tentatives d’ouvrir de petites fenêtres sur cette Amérique dystopique, dans les regards hébétés de ces quelques témoins paumés sur le bord de la route.
C’est d’autant plus dommage que ces pas de côté en disent énormément sur le monde et les personnages. Quand la mère incarnée par Judy Greer (preuve de son talent : elle est fantastique en seulement deux ou trois scènes) réapparaît dans le décor, elle provoque un basculement déchirant dans le cœur de son fils, mais pas que. Comme s’ils ne formaient plus qu’un seul corps, ses camarades tremblent aussi, les larmes aux yeux. Du moins c’est ce qu’on devine dans les trop courts plans sur eux, alors que leurs visages auraient mérité plus d’espace pour raconter la solitude de ces égarés, qui ne sont que de petits gamins derrière leurs grands airs d’adultes.
Plus étrange encore : Marche ou crève échoue à véritablement montrer la fatigue extrême des marcheurs, l’épuisement de leurs esprits ou même l’usure de leurs chaussures. C’était le cœur du roman et l’autre facette du cauchemar, mais le film est étonnamment timide de ce côté – hormis ces images tétanisantes de la cheville tordue.
Ça en devient presque comique dans la dernière ligne droite, où l’état de Garraty et McVries semble artificiellement maintenu comparé à leurs collègues aux airs de cadavres. Mais tout ça est vite emporté dans le tourbillon final du film, qui prend de très grosses libertés par rapport au roman.
Adapter, c’est trahir, et cette envie de s’approprier l’histoire n’est pas inintéressante. Garraty, McVries et le Commandant incarné par Mark Hamill ont donc droit à une conclusion bien différente, avec une pointe de cruauté inattendue. Dommage que ce soit surtout au service d’une dramaturgie bien plus classique, alourdie par les choix pas vraiment subtils du réalisateur Francis Lawrence (musique, cadrage, jeu d’acteurs…). Le fantôme de la fin terriblement étrange et désespérée de Stephen King plane donc sur ce climax lourdingue, point final d’une adaptation pas entièrement satisfaisante.
En théorie, le film Marche ou crève est une adaptation idéale, qui trace sa propre route entre fidélité et trahison, et avec des acteurs de talent. Il lui manque néanmoins quelques éléments importants pour rendre justice à l’ampleur de ce récit effroyable de Stephen King, notamment dans la dernière ligne droite.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... FyHijLXfIA
Pacific Rim au temps des chevaliers : le film qui fait peur à Sony, malgré le génie Genndy Tartakovsky

Dans l’espoir de convaincre Sony de valider son projet, Genndy Tartakovsky a sorti une scène démo impressionnante de The Black Knight.
Les Supers Nanas, Star Wars : Clone Wars, Samouraï Jack… Si vous êtes nés entre 1990 et 2000, le réalisateur et animateur Genndy Tartakovsky est sans doute responsable d’un certain nombre de vos souvenirs d’enfance (et de vos émotions). Mais le cinéaste a également réalisé des longs-métrages, comme la saga Hôtel Transylvanie et le film d’animation pour adultes Couic !, récemment débarqué sur Netflix après de gros calvaires dans les coulisses.
Des galères qui continuent plus ou moins pour le cinéaste malgré ce talent, puisqu’il a du mal à concrétiser son nouveau projet : The Black Knight. Si Tartakovsky développe ce film depuis six ans, Sony ne lui a malheureusement toujours pas donné le feu vert pour lancer pleinement la production. Et apparemment, le cinéaste en a un peu marre d’attendre dans le vide et a décidé de forcer le destin en postant directement sur Internet une bande-démo de The Black Knight qui pourrait bien faire son chemin dans la tête du public.
Ainsi, sur son compte Instagram, Tartakovsky a publié un extrait de 51 secondes du film, sorte de bande démo pour convaincre le studio Sony. Mettant en scène une baston dans une très jolie animation 3D, l’extrait est dans la droite lignée de ce à quoi Tartakovsky nous a habitués. De l’action inventive, des animations fluides et des inspirations venant autant des duels de Sergio Leone que du film de sabre japonais et des wu xia pian chinois.
En l’occurrence, il s’agit ici de l’affrontement entre une ninja maniant le Kusarigama et d’un immense chevalier noir, rappelant un Mecha de Pacific Rim version moyenâgeuse. Ce second personnage serait le héros éponyme du film – une armure de plus de 6 mètres contrôlée de l’intérieur par un chevalier utilisant cordes et poulies pour la manier. La scène rappellera à certains la bataille homérique entre Anakin et Asajj Ventress dans la série Clone Wars. Là aussi, il s’agissait d’utiliser la forêt pour surprendre son adversaire.
Genndy Tartakovsky a accompagné sa vidéo d’un texte explicatif :
« Il y a environ six ans, nous avons commencé le développement d’un film d’action animé plus adulte, The Black Knight. Nous l’avons développé pendant quelques années. Le studio appréciait notre travail, mais doutait qu’il y ait un public pour le voir en salles. Nous avons fait un test sale et efficace, mais toujours pas de succès. Alors, pour tenter quelque chose de différent, j’ai pensé partager ce test afin de voir s’il pouvait susciter un enthousiasme tel qu’il pourrait faire changer d’avis le studio. »
Une telle démarche peut-elle porter ses fruits ? Il est en tout cas rare que les spectateurs aient autant la main sur un projet en amont de sa création. Sorte de référendum à l’échelle d’Internet, les aficionados du clic et du commentaire peuvent se féliciter d’être ici directement consultés. Et qui sait, se féliciteront d’avoir été décisifs dans la naissance d’un projet. En tout cas, avec plus de 51 000 likes sur son post, Tartakovsky a clairement créé une petite hype qui pourrait réveiller Sony plus vite que prévu.
https://www.ecranlarge.com/films/news/g ... EtUWI_IJtA

Dans l’espoir de convaincre Sony de valider son projet, Genndy Tartakovsky a sorti une scène démo impressionnante de The Black Knight.
Les Supers Nanas, Star Wars : Clone Wars, Samouraï Jack… Si vous êtes nés entre 1990 et 2000, le réalisateur et animateur Genndy Tartakovsky est sans doute responsable d’un certain nombre de vos souvenirs d’enfance (et de vos émotions). Mais le cinéaste a également réalisé des longs-métrages, comme la saga Hôtel Transylvanie et le film d’animation pour adultes Couic !, récemment débarqué sur Netflix après de gros calvaires dans les coulisses.
Des galères qui continuent plus ou moins pour le cinéaste malgré ce talent, puisqu’il a du mal à concrétiser son nouveau projet : The Black Knight. Si Tartakovsky développe ce film depuis six ans, Sony ne lui a malheureusement toujours pas donné le feu vert pour lancer pleinement la production. Et apparemment, le cinéaste en a un peu marre d’attendre dans le vide et a décidé de forcer le destin en postant directement sur Internet une bande-démo de The Black Knight qui pourrait bien faire son chemin dans la tête du public.
Ainsi, sur son compte Instagram, Tartakovsky a publié un extrait de 51 secondes du film, sorte de bande démo pour convaincre le studio Sony. Mettant en scène une baston dans une très jolie animation 3D, l’extrait est dans la droite lignée de ce à quoi Tartakovsky nous a habitués. De l’action inventive, des animations fluides et des inspirations venant autant des duels de Sergio Leone que du film de sabre japonais et des wu xia pian chinois.
En l’occurrence, il s’agit ici de l’affrontement entre une ninja maniant le Kusarigama et d’un immense chevalier noir, rappelant un Mecha de Pacific Rim version moyenâgeuse. Ce second personnage serait le héros éponyme du film – une armure de plus de 6 mètres contrôlée de l’intérieur par un chevalier utilisant cordes et poulies pour la manier. La scène rappellera à certains la bataille homérique entre Anakin et Asajj Ventress dans la série Clone Wars. Là aussi, il s’agissait d’utiliser la forêt pour surprendre son adversaire.
Genndy Tartakovsky a accompagné sa vidéo d’un texte explicatif :
« Il y a environ six ans, nous avons commencé le développement d’un film d’action animé plus adulte, The Black Knight. Nous l’avons développé pendant quelques années. Le studio appréciait notre travail, mais doutait qu’il y ait un public pour le voir en salles. Nous avons fait un test sale et efficace, mais toujours pas de succès. Alors, pour tenter quelque chose de différent, j’ai pensé partager ce test afin de voir s’il pouvait susciter un enthousiasme tel qu’il pourrait faire changer d’avis le studio. »
Une telle démarche peut-elle porter ses fruits ? Il est en tout cas rare que les spectateurs aient autant la main sur un projet en amont de sa création. Sorte de référendum à l’échelle d’Internet, les aficionados du clic et du commentaire peuvent se féliciter d’être ici directement consultés. Et qui sait, se féliciteront d’avoir été décisifs dans la naissance d’un projet. En tout cas, avec plus de 51 000 likes sur son post, Tartakovsky a clairement créé une petite hype qui pourrait réveiller Sony plus vite que prévu.
https://www.ecranlarge.com/films/news/g ... EtUWI_IJtA
EL n'a pas trop aimé Play Dirty (2 étoiles) :

Pauvre Shane Black, désormais réduit aux tréfonds du catalogue d’Amazon Prime Video après certaines des pires injustices hollywoodiennes ! Si le génial scénariste de L’Arme fatale et Last Action Hero s’est refait une santé à la réalisation avec Kiss Kiss Bang Bang et Iron Man 3, le flop inacceptable de The Nice Guys et la production troublée de The Predator ne lui ont pas fait du bien. Le roi du polar malin et du buddy movie semblait pourtant comme un poisson dans l’eau avec Play Dirty, adaptation libre des aventures littéraires du voleur taciturne Parker, cette fois incarné par Mark Wahlberg. Un objet théorique taillé pour l’auteur, mais qui se casse les dents sur le plan tonal.
PAPAOUTAI
Créé par Donald E. Westlake dans le roman Comme une fleur (The Hunter) en 1962, Parker a rapidement passionné le cinéma, qui a vu dans ce voleur professionnel et sans affects (c’était l’effet recherché par l’auteur) la matière parfaite pour des films noirs portés par des acteurs insaisissables. Shane Black s’embarque donc dans un jeu des sept différences inévitable avec Le Point de non-retour de John Boorman et Payback de Brian Helgeland, où Parker était respectivement incarné par Lee Marvin et Mel Gibson.
Il faut d’ailleurs se souvenir d’une séquence mythique du premier, où Lee Marvin marche d’un pas assuré dans un long couloir nacré, tandis que le bruit de ses chaussures, régulier et imperturbable, devient le seul son rythmant un montage alterné magistral. Avec ce simple effet, on comprend tout de la détermination du personnage, ange de la vengeance inarrêtable, bien décidé à se venger de sa femme et du partenaire qui l’ont trahi en le laissant pour mort.
Le premier problème de Play Dirty tient à l’absence de cette direction claire, véritable geste de cinéma qu’on observe avec fatalité à la manière d’un train sur des rails (image pas innocente, puisque l’une des péripéties du film tient à un métro qu’il faut faire dérailler). Ce manquement s’explique par deux raisons simples. Tout d’abord, le miscast de Mark Wahlberg dans le rôle de Parker. L’acteur de Boogie Nights et de La Nuit nous appartient peut être excellent quand on le laisse jouer avec sa vulnérabilité de grand gamin (The Yards, Ted) ou quand il assume son côté « mec du peuple » accessible (Traque à Boston, Deepwater, et globalement la filmographie de Peter Berg).
Pas de bol, Play Dirty le laisse dans le pire des entre-deux, tendance kéké des bacs à sable période Shooter pour le côté stoïque, mais sans le mystère très rugueux qui entoure le personnage. Après, il faut admettre que le comédien n’est pas vraiment aidé par les circonvolutions recherchées par Shane Black pour se démarquer. On est dans un premier temps ravi de retrouver la science du dialogue décalé cher à l’auteur de L’Arme fatale, qui agrémente un premier braquage par une cruelle loi de Murphy. L’arrivée inopinée d’un civil bien décidé à récupérer une part du butin tourne à la catastrophe, et aide à ancrer un monde sans concessions, où l’avidité de chacun se vaut et se justifie, même en laissant une traînée de cadavres sur le chemin.
AMAS (DE SECONDE) ZONE
C’est là que Black modifie le principe de base de Comme une fleur. Cette fois, Parker n’est pas doublé par sa femme, mais par la petite nouvelle du groupe, Zen (Rosa Salazar), qui assassine toute son équipe et récupère l’argent pour financer un casse plus ambitieux. Le but ? Voler l’épave inestimable d’un navire récemment redécouvert par son pays (non-identifié) d’Amérique du Sud en proie à un dictateur, afin de redistribuer les richesses auprès d’une population démunie. Même s’il est de retour pour se venger, Parker accepte de prêter main forte, et embarque avec lui une galerie de misfits typique de Shane Black pour tromper à la fois le tyran, mais aussi la terrible « Organisation », un réseau mafieux qui tire les ficelles.
Ajoutez à ça un milliardaire pour complexifier encore l’affaire, et vous avez là un film qui devient rapidement confus. D’un côté, on comprend l’envie de Shane Black de moderniser politiquement les aventures de Parker en mêlant dans un même panier trouble politicards, gangsters, dictateurs et ultra-riches, comme si le cinéaste faisait une nouvelle fois sauter les étiquettes avec sa rage qui le caractérise. De l’autre, toute cette progression se fait au détriment des personnages et de leurs relations, qui restent pour la plupart à un stade embryonnaire. La méfiance légitime entourant son anti-héros et Zen ne sera jamais traitée avant le climax.
Jusqu’à présent, le réalisateur et scénariste était très doué (surtout dans son chef-d’œuvre The Nice Guys) pour trouver l’équilibre entre la teneur réelle des enjeux et leur déconstruction toute post-moderne au travers de son humour grinçant. Play Dirty décontenance par son absence de garde-fou émotionnel, qui plonge le récit dans une dévaluation totale de ses événements, peu aidés par des scènes d’action et de poursuites nocturnes remplies de CGI visibles et de plans flottants de jeu vidéo.
D’aucuns pourraient dire que c’est le but du projet et de son adaptation, et c’est bien ce qui rend indulgent dans un premier temps. La dimension hard-boiled du cinéma de Shane Black se repose sur un sens de la surprise. La mort et la violence frappent là où on ne les attend pas (de façon comique ou tragique), et dans la grande valse de ses personnages, qui passent sans cesse d’un bord à l’autre de la barrière morale, leur sens de la loyauté et de l’honneur se confronte à cette absurdité profonde de l’existence.
Il y a du Camus chez Shane Black, et sans doute a-t-il vu dans Parker un Meursault d’un autre genre (on vous laisse imaginer Mark Wahlberg dans une adaptation de L’Étranger maintenant….). Le film en est parfois attendrissant, surtout grâce à LaKeith Stanfield, idéal en comparse détaché à la Snoopy. Pour autant, bien que ces pistes de réflexion semblent inhérentes au style Shane Black, le film peine à les incarner, pas tellement à cause des considérations potentielles de MGM-Amazon (quoique), mais par les propres codes du cinéaste, appliqués avec un savoir-faire plus hasardeux qu’à l’accoutumée (le contexte des fêtes de Noël, éternel décorum de l’auteur recyclé ici sans envies).
D’un point de vue rythmique, qu’il s’agisse du montage ou de la musicalité de ses dialogues, Play Dirty a l’air fatigué, excepté peut-être dans cette scène qui donnait espoir en début de parcours, autour d’une victime collatérale et d’un bout d’oreille arraché. Jamais aussi intraitable que son matériau de base, et jamais aussi drôle que les meilleurs Shane Black (The Nice Guys, encore une fois), le film laisse un goût d’amertume en bouche, mais pas à cause de la noirceur nihiliste que voulait afficher son scénario.
Play Dirty est disponible sur Amazon Prime Video depuis le 1er octobre 2025.
Shane Black mélange maladroitement ses gimmicks dans cette adaptation poussive des aventures de Parker, peu aidée par le casting à côté de la plaque de Mark Wahlberg. Rendez-nous le réalisateur de The Nice Guys !
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... IQALocPLKg

Pauvre Shane Black, désormais réduit aux tréfonds du catalogue d’Amazon Prime Video après certaines des pires injustices hollywoodiennes ! Si le génial scénariste de L’Arme fatale et Last Action Hero s’est refait une santé à la réalisation avec Kiss Kiss Bang Bang et Iron Man 3, le flop inacceptable de The Nice Guys et la production troublée de The Predator ne lui ont pas fait du bien. Le roi du polar malin et du buddy movie semblait pourtant comme un poisson dans l’eau avec Play Dirty, adaptation libre des aventures littéraires du voleur taciturne Parker, cette fois incarné par Mark Wahlberg. Un objet théorique taillé pour l’auteur, mais qui se casse les dents sur le plan tonal.
PAPAOUTAI
Créé par Donald E. Westlake dans le roman Comme une fleur (The Hunter) en 1962, Parker a rapidement passionné le cinéma, qui a vu dans ce voleur professionnel et sans affects (c’était l’effet recherché par l’auteur) la matière parfaite pour des films noirs portés par des acteurs insaisissables. Shane Black s’embarque donc dans un jeu des sept différences inévitable avec Le Point de non-retour de John Boorman et Payback de Brian Helgeland, où Parker était respectivement incarné par Lee Marvin et Mel Gibson.
Il faut d’ailleurs se souvenir d’une séquence mythique du premier, où Lee Marvin marche d’un pas assuré dans un long couloir nacré, tandis que le bruit de ses chaussures, régulier et imperturbable, devient le seul son rythmant un montage alterné magistral. Avec ce simple effet, on comprend tout de la détermination du personnage, ange de la vengeance inarrêtable, bien décidé à se venger de sa femme et du partenaire qui l’ont trahi en le laissant pour mort.
Le premier problème de Play Dirty tient à l’absence de cette direction claire, véritable geste de cinéma qu’on observe avec fatalité à la manière d’un train sur des rails (image pas innocente, puisque l’une des péripéties du film tient à un métro qu’il faut faire dérailler). Ce manquement s’explique par deux raisons simples. Tout d’abord, le miscast de Mark Wahlberg dans le rôle de Parker. L’acteur de Boogie Nights et de La Nuit nous appartient peut être excellent quand on le laisse jouer avec sa vulnérabilité de grand gamin (The Yards, Ted) ou quand il assume son côté « mec du peuple » accessible (Traque à Boston, Deepwater, et globalement la filmographie de Peter Berg).
Pas de bol, Play Dirty le laisse dans le pire des entre-deux, tendance kéké des bacs à sable période Shooter pour le côté stoïque, mais sans le mystère très rugueux qui entoure le personnage. Après, il faut admettre que le comédien n’est pas vraiment aidé par les circonvolutions recherchées par Shane Black pour se démarquer. On est dans un premier temps ravi de retrouver la science du dialogue décalé cher à l’auteur de L’Arme fatale, qui agrémente un premier braquage par une cruelle loi de Murphy. L’arrivée inopinée d’un civil bien décidé à récupérer une part du butin tourne à la catastrophe, et aide à ancrer un monde sans concessions, où l’avidité de chacun se vaut et se justifie, même en laissant une traînée de cadavres sur le chemin.
AMAS (DE SECONDE) ZONE
C’est là que Black modifie le principe de base de Comme une fleur. Cette fois, Parker n’est pas doublé par sa femme, mais par la petite nouvelle du groupe, Zen (Rosa Salazar), qui assassine toute son équipe et récupère l’argent pour financer un casse plus ambitieux. Le but ? Voler l’épave inestimable d’un navire récemment redécouvert par son pays (non-identifié) d’Amérique du Sud en proie à un dictateur, afin de redistribuer les richesses auprès d’une population démunie. Même s’il est de retour pour se venger, Parker accepte de prêter main forte, et embarque avec lui une galerie de misfits typique de Shane Black pour tromper à la fois le tyran, mais aussi la terrible « Organisation », un réseau mafieux qui tire les ficelles.
Ajoutez à ça un milliardaire pour complexifier encore l’affaire, et vous avez là un film qui devient rapidement confus. D’un côté, on comprend l’envie de Shane Black de moderniser politiquement les aventures de Parker en mêlant dans un même panier trouble politicards, gangsters, dictateurs et ultra-riches, comme si le cinéaste faisait une nouvelle fois sauter les étiquettes avec sa rage qui le caractérise. De l’autre, toute cette progression se fait au détriment des personnages et de leurs relations, qui restent pour la plupart à un stade embryonnaire. La méfiance légitime entourant son anti-héros et Zen ne sera jamais traitée avant le climax.
Jusqu’à présent, le réalisateur et scénariste était très doué (surtout dans son chef-d’œuvre The Nice Guys) pour trouver l’équilibre entre la teneur réelle des enjeux et leur déconstruction toute post-moderne au travers de son humour grinçant. Play Dirty décontenance par son absence de garde-fou émotionnel, qui plonge le récit dans une dévaluation totale de ses événements, peu aidés par des scènes d’action et de poursuites nocturnes remplies de CGI visibles et de plans flottants de jeu vidéo.
D’aucuns pourraient dire que c’est le but du projet et de son adaptation, et c’est bien ce qui rend indulgent dans un premier temps. La dimension hard-boiled du cinéma de Shane Black se repose sur un sens de la surprise. La mort et la violence frappent là où on ne les attend pas (de façon comique ou tragique), et dans la grande valse de ses personnages, qui passent sans cesse d’un bord à l’autre de la barrière morale, leur sens de la loyauté et de l’honneur se confronte à cette absurdité profonde de l’existence.
Il y a du Camus chez Shane Black, et sans doute a-t-il vu dans Parker un Meursault d’un autre genre (on vous laisse imaginer Mark Wahlberg dans une adaptation de L’Étranger maintenant….). Le film en est parfois attendrissant, surtout grâce à LaKeith Stanfield, idéal en comparse détaché à la Snoopy. Pour autant, bien que ces pistes de réflexion semblent inhérentes au style Shane Black, le film peine à les incarner, pas tellement à cause des considérations potentielles de MGM-Amazon (quoique), mais par les propres codes du cinéaste, appliqués avec un savoir-faire plus hasardeux qu’à l’accoutumée (le contexte des fêtes de Noël, éternel décorum de l’auteur recyclé ici sans envies).
D’un point de vue rythmique, qu’il s’agisse du montage ou de la musicalité de ses dialogues, Play Dirty a l’air fatigué, excepté peut-être dans cette scène qui donnait espoir en début de parcours, autour d’une victime collatérale et d’un bout d’oreille arraché. Jamais aussi intraitable que son matériau de base, et jamais aussi drôle que les meilleurs Shane Black (The Nice Guys, encore une fois), le film laisse un goût d’amertume en bouche, mais pas à cause de la noirceur nihiliste que voulait afficher son scénario.
Play Dirty est disponible sur Amazon Prime Video depuis le 1er octobre 2025.
Shane Black mélange maladroitement ses gimmicks dans cette adaptation poussive des aventures de Parker, peu aidée par le casting à côté de la plaque de Mark Wahlberg. Rendez-nous le réalisateur de The Nice Guys !
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... IQALocPLKg
Après Together, le réalisateur prépare un thriller SF à la Source Code qui donne super envie

Après le succès de Together, A24 va produire le prochain film de Michael Shanks : Hotel Hotel Hotel Hotel.
Pour un budget estimé à 3,5 millions de dollars, Together, de Michael Shanks en a rapporté 32 dans le monde. Une telle poule aux œufs d’or, on la marque à la culotte. C’est bien ce qu’a entendu faire A24, le studio creuset de l’elevated horror qui a depuis élargi sa gamme à tout un tas d’autres « elevated genres », en prenant de court Neon (distributeur de Together).
Après le succès du film d’horreur avec Dave Franco et Alison Brie, Shanks avait la main libre pour faire le projet qu’il voulait. Ça sera Hotel Hotel Hotel Hotel, scénario qu’il a écrit avant Together et qui traînait dans la Black List depuis 2021 – cette liste des meilleurs scénarios pas encore rentrés en production qui tournent à Hollywood. A24 a apparemment monté les enchères face à la concurrence pour acquérir ce film de genre à concept qui fait un peu penser à Source Code, Mickey 17 ou Looper.
Un premier synopsis, à l’argument mystérieux, a accompagné l’annonce de la mise en production du film : « Le film suit un homme qui se réveille piégé dans une chambre d’hôtel. Sa seule chance de survie, c’est le travail d’équipe : avec lui-même ».
S’il est difficile de se projeter avec un pitch si sibyllin, les mieux informés en savent déjà plus. Le scénario étant en ligne depuis sa présence sur la Black List, certains ont eu l’occasion de lire le projet. Les paragraphes suivants sont pour les plus curieux, pour les autres ATTENTION SPOILER (entre les deux images qui suivent) :
Pitch détaillé :
Nous ne savons pas encore combien A24 a allongé pour le film, mais on peut imaginer une somme supérieure aux 17 millions déboursés par Neon pour acquérir les droits de distribution de Together. Un pari donc, même si le film ne semble pas nécessiter une fortune à produire (hormis peut-être niveau effets spéciaux). Le long-métrage semble en tout cas parti pour appliquer à la science-fiction, le côté high concept qui sied tant au cinéma d’horreur depuis quelque temps.
Sur internet, le film est en tout cas déjà comparé à certains classiques du film à scénario sophistiqué et retors, comme Nolan sait si bien les faire. Si la modestie du projet fait davantage penser à un Memento qu’à Interstellar, il y a en tout cas de ça, dans la manière de créer un univers aux règles complexes, mais précises et une intrigue qui ne pourra être résolue que par la pleine compréhension de ces dites règles.
On n’est en tout cas pas les seuls à s’intéresser au projet. Aux côtés du réalisateur lui-même, un grand nom du cinéma américain sera producteur : Adam McKay, réalisateur de The Big Short ou Vice. Difficile de comprendre ce qui intéresse ce réalisateur de comédies et de films politiques dans ce thriller SF. Mais après The Menu, mélangeant horreur et gastronomie, le cinéaste profite peut-être de sa casquette de producteur pour pousser une part jusque là inexplorée de sa cinéphilie. Une chose est sûre, sa présence donne encore plus envie de suivre l’avancée du projet, dont le casting est en cours. Affaire à suivre…
https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... 9WUalH3ApA

Après le succès de Together, A24 va produire le prochain film de Michael Shanks : Hotel Hotel Hotel Hotel.
Pour un budget estimé à 3,5 millions de dollars, Together, de Michael Shanks en a rapporté 32 dans le monde. Une telle poule aux œufs d’or, on la marque à la culotte. C’est bien ce qu’a entendu faire A24, le studio creuset de l’elevated horror qui a depuis élargi sa gamme à tout un tas d’autres « elevated genres », en prenant de court Neon (distributeur de Together).
Après le succès du film d’horreur avec Dave Franco et Alison Brie, Shanks avait la main libre pour faire le projet qu’il voulait. Ça sera Hotel Hotel Hotel Hotel, scénario qu’il a écrit avant Together et qui traînait dans la Black List depuis 2021 – cette liste des meilleurs scénarios pas encore rentrés en production qui tournent à Hollywood. A24 a apparemment monté les enchères face à la concurrence pour acquérir ce film de genre à concept qui fait un peu penser à Source Code, Mickey 17 ou Looper.
Un premier synopsis, à l’argument mystérieux, a accompagné l’annonce de la mise en production du film : « Le film suit un homme qui se réveille piégé dans une chambre d’hôtel. Sa seule chance de survie, c’est le travail d’équipe : avec lui-même ».
S’il est difficile de se projeter avec un pitch si sibyllin, les mieux informés en savent déjà plus. Le scénario étant en ligne depuis sa présence sur la Black List, certains ont eu l’occasion de lire le projet. Les paragraphes suivants sont pour les plus curieux, pour les autres ATTENTION SPOILER (entre les deux images qui suivent) :
Pitch détaillé :
Nous ne savons pas encore combien A24 a allongé pour le film, mais on peut imaginer une somme supérieure aux 17 millions déboursés par Neon pour acquérir les droits de distribution de Together. Un pari donc, même si le film ne semble pas nécessiter une fortune à produire (hormis peut-être niveau effets spéciaux). Le long-métrage semble en tout cas parti pour appliquer à la science-fiction, le côté high concept qui sied tant au cinéma d’horreur depuis quelque temps.
Sur internet, le film est en tout cas déjà comparé à certains classiques du film à scénario sophistiqué et retors, comme Nolan sait si bien les faire. Si la modestie du projet fait davantage penser à un Memento qu’à Interstellar, il y a en tout cas de ça, dans la manière de créer un univers aux règles complexes, mais précises et une intrigue qui ne pourra être résolue que par la pleine compréhension de ces dites règles.
On n’est en tout cas pas les seuls à s’intéresser au projet. Aux côtés du réalisateur lui-même, un grand nom du cinéma américain sera producteur : Adam McKay, réalisateur de The Big Short ou Vice. Difficile de comprendre ce qui intéresse ce réalisateur de comédies et de films politiques dans ce thriller SF. Mais après The Menu, mélangeant horreur et gastronomie, le cinéaste profite peut-être de sa casquette de producteur pour pousser une part jusque là inexplorée de sa cinéphilie. Une chose est sûre, sa présence donne encore plus envie de suivre l’avancée du projet, dont le casting est en cours. Affaire à suivre…
https://www.ecranlarge.com/films/news/t ... 9WUalH3ApA
Anemone : premiers avis pour le retour de l’immense Daniel Day-Lewis au cinéma

Après huit ans d’absence, Daniel Day-Lewis signe son retour dans Anemone, le premier film de son fils Ronan Day-Lewis. Le film a été présenté à la presse, et celle-ci est très partagée.
Daniel Day-Lewis avait officiellement quitté Hollywood en 2017, juste après le tournage du génial Phantom Thread de Paul Thomas Anderson. On n’espérait donc plus voir l’acteur triplement oscarisé (pour My Left Foot, There Will Be Blood et Lincoln) devant les caméras. Pourtant, voilà qu’il ressort du silence pour un projet familial : Anemone, première réalisation de son fils Ronan Day-Lewis, qu’il a également co-écrit.
Le scénario, volontairement mystérieux, place au centre de l’histoire un homme ayant vécu vingt ans reclus dans les bois du nord de l’Angleterre, qui revient vers son frère après cette longue période de vie en ermite. D’après les rares informations concernant le scénario, le film voudrait explorer les liens complexes entre frères, pères et fils, à travers le prisme de la faute, du silence et de la mémoire.
Un casting prestigieux complète le tableau d’Anemone, avec Daniel Day-Lewis donc, mais aussi Sean Bean, Samuel Bottomley, Safia Oakley-Green et Samantha Morton. La presse a pu voir Anemone en avant-première au New York Film Festival, et voici ce qu’elle en retient.
« Le fils Day-Lewis a façonné une œuvre à la fois envoûtante et raffinée, une méditation à deux voix qui progresse lentement autour du deuil, du regret et de l’absence, cette faille irréparable qui brise une famille. Mais surtout, le film offre au père Day-Lewis l’occasion de réveiller des muscles longtemps assoupis, notamment à travers deux monologues marquants – l’un, drôle et scatologique, l’autre, plus sombre, introspectif et fragile – deux moments qui vous cueillent avec une force déconcertante. » The Film Stage
« Ronan Day-Lewis signe un premier film remarquable, porté par une mise en scène et une bande-son d’une grande expressivité, au service d’un récit de réconciliation familiale. Le casting, mené par l’immense Daniel Day-Lewis, se révèle d’une éclatante justesse du début à la fin. » Next Best Picture
« Même si ses audaces ne portent pas toujours leurs fruits, le film reste un récit de brutalité intérieure et extérieure, peuplé de pères, de fils et de clans marqués par la violence, qui sert d’écrin solide pour mettre en valeur son interprète d’exception. » The Daily Beast
«En dépit des faiblesses du film, quel plaisir de retrouver un tel géant sur grand écran, en espérant que la prochaine fois, il s’appuiera sur un scénario plus abouti et pleinement mûri. » The Hollywood Reporter
« C’est une performance transcendante, à la fois miracle et baiser de la mort. Elle est suffisamment magistrale pour presque hisser tout le film au-dessus de ses nombreuses maladresses… tout en les cristallisant avec une cruauté implacable. » Vulture
« Ronan Day-Lewis laisse entrevoir un vrai potentiel de cinéaste : Anemone affiche assurément un ton grave, avec ses mines sombres, ses ciels tourmentés et ses montages muets et inquiétants qui suggèrent de grands thèmes, des émotions démesurées et une tension sourde. Les outils nécessaires pour transformer ce style en véritables uppercuts émotionnels – à l’image des coups que s’échangent les deux frères, car bien sûr, ils finissent par s’affronter – ne sont pas encore totalement maîtrisés. Mais avec ce duo père-fils, je suis prêt à donner ma confiance. » The Guardian
« Même pour un acteur que l’on pourrait qualifier de plus grand de sa génération, le scénario hermétique et le langage visuel trop abstrait s’avèrent impossibles à transcender, donnant au final un film ennuyeux et décousu. » Screen Daily
« Anemone marque le moment où Ronan Day-Lewis étend sa toile au-delà de son parcours de peintre, et si certains croisements entre le style ténébreux et un surréalisme visuellement marquant intriguent, il lui reste encore beaucoup d’espace vide à remplir. » RogerEbert.com
« Daniel Day-Lewis est sorti de sa retraite pour accomplir quelque chose qu’il n’avait encore jamais fait : tourner un film véritablement désastreux. » San Francisco Chronicle
Les critiques concernant Anemone sont divisées, mais un consensus tient autour du retour de Daniel Day-Lewis qui ne passe pas inaperçu. Beaucoup ont salué sa performance, et souligné l’ambition du mélange entre mélodrame familial et drame psychologique, mais de nombreux critiques ont reproché au film son rythme bancal et des maladresses narratives.
Avec un score Metacritic très moyen de 51/100, Anemone semble loin du miracle qu’on pouvait attendre de la rencontre entre deux générations de Day-Lewis. Le film arrivera dans les salles de cinéma américaines le 3 octobre 2025, mais n’a aucune date de sortie officielle en France pour le moment.
https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... bhNDrU-YOQ

Après huit ans d’absence, Daniel Day-Lewis signe son retour dans Anemone, le premier film de son fils Ronan Day-Lewis. Le film a été présenté à la presse, et celle-ci est très partagée.
Daniel Day-Lewis avait officiellement quitté Hollywood en 2017, juste après le tournage du génial Phantom Thread de Paul Thomas Anderson. On n’espérait donc plus voir l’acteur triplement oscarisé (pour My Left Foot, There Will Be Blood et Lincoln) devant les caméras. Pourtant, voilà qu’il ressort du silence pour un projet familial : Anemone, première réalisation de son fils Ronan Day-Lewis, qu’il a également co-écrit.
Le scénario, volontairement mystérieux, place au centre de l’histoire un homme ayant vécu vingt ans reclus dans les bois du nord de l’Angleterre, qui revient vers son frère après cette longue période de vie en ermite. D’après les rares informations concernant le scénario, le film voudrait explorer les liens complexes entre frères, pères et fils, à travers le prisme de la faute, du silence et de la mémoire.
Un casting prestigieux complète le tableau d’Anemone, avec Daniel Day-Lewis donc, mais aussi Sean Bean, Samuel Bottomley, Safia Oakley-Green et Samantha Morton. La presse a pu voir Anemone en avant-première au New York Film Festival, et voici ce qu’elle en retient.
« Le fils Day-Lewis a façonné une œuvre à la fois envoûtante et raffinée, une méditation à deux voix qui progresse lentement autour du deuil, du regret et de l’absence, cette faille irréparable qui brise une famille. Mais surtout, le film offre au père Day-Lewis l’occasion de réveiller des muscles longtemps assoupis, notamment à travers deux monologues marquants – l’un, drôle et scatologique, l’autre, plus sombre, introspectif et fragile – deux moments qui vous cueillent avec une force déconcertante. » The Film Stage
« Ronan Day-Lewis signe un premier film remarquable, porté par une mise en scène et une bande-son d’une grande expressivité, au service d’un récit de réconciliation familiale. Le casting, mené par l’immense Daniel Day-Lewis, se révèle d’une éclatante justesse du début à la fin. » Next Best Picture
« Même si ses audaces ne portent pas toujours leurs fruits, le film reste un récit de brutalité intérieure et extérieure, peuplé de pères, de fils et de clans marqués par la violence, qui sert d’écrin solide pour mettre en valeur son interprète d’exception. » The Daily Beast
«En dépit des faiblesses du film, quel plaisir de retrouver un tel géant sur grand écran, en espérant que la prochaine fois, il s’appuiera sur un scénario plus abouti et pleinement mûri. » The Hollywood Reporter
« C’est une performance transcendante, à la fois miracle et baiser de la mort. Elle est suffisamment magistrale pour presque hisser tout le film au-dessus de ses nombreuses maladresses… tout en les cristallisant avec une cruauté implacable. » Vulture
« Ronan Day-Lewis laisse entrevoir un vrai potentiel de cinéaste : Anemone affiche assurément un ton grave, avec ses mines sombres, ses ciels tourmentés et ses montages muets et inquiétants qui suggèrent de grands thèmes, des émotions démesurées et une tension sourde. Les outils nécessaires pour transformer ce style en véritables uppercuts émotionnels – à l’image des coups que s’échangent les deux frères, car bien sûr, ils finissent par s’affronter – ne sont pas encore totalement maîtrisés. Mais avec ce duo père-fils, je suis prêt à donner ma confiance. » The Guardian
« Même pour un acteur que l’on pourrait qualifier de plus grand de sa génération, le scénario hermétique et le langage visuel trop abstrait s’avèrent impossibles à transcender, donnant au final un film ennuyeux et décousu. » Screen Daily
« Anemone marque le moment où Ronan Day-Lewis étend sa toile au-delà de son parcours de peintre, et si certains croisements entre le style ténébreux et un surréalisme visuellement marquant intriguent, il lui reste encore beaucoup d’espace vide à remplir. » RogerEbert.com
« Daniel Day-Lewis est sorti de sa retraite pour accomplir quelque chose qu’il n’avait encore jamais fait : tourner un film véritablement désastreux. » San Francisco Chronicle
Les critiques concernant Anemone sont divisées, mais un consensus tient autour du retour de Daniel Day-Lewis qui ne passe pas inaperçu. Beaucoup ont salué sa performance, et souligné l’ambition du mélange entre mélodrame familial et drame psychologique, mais de nombreux critiques ont reproché au film son rythme bancal et des maladresses narratives.
Avec un score Metacritic très moyen de 51/100, Anemone semble loin du miracle qu’on pouvait attendre de la rencontre entre deux générations de Day-Lewis. Le film arrivera dans les salles de cinéma américaines le 3 octobre 2025, mais n’a aucune date de sortie officielle en France pour le moment.
https://www.ecranlarge.com/films/news/a ... bhNDrU-YOQ

Films découverts au mois de septembre :
- Ice Road - La Vengeance (2025) : 3/10
- Godzilla x Kong - Le Nouvel Empire (2024) : 6/10
- Non-Stop (2014) : 6/10
- S.O.S. Fantômes - La Menace de Glace (2024) : 6/10
- Kalifornia (1993) : 7/10
- La Malédiction - L’Origine (2024) : 6/10
- Mufasa - Le Roi Lion (2024) : 6/10
- L'Ultime Razzia (1956) : 8/10
- McWalter (2025) : 6/10
- Les Sentiers de la Gloire (1957) : 8/10
- L'Invasion des Profanateurs (1978) : 8/10
- 2001: L'Odyssée de l'Espace (1968) : 9/10
- Les Aventures d'un Homme Invisible (1992) : 7/10
- Barry Lyndon (1975) : 9/10
- Eyes Wide Shut (1999) : 8/10
- Hotel Artemis (2018) : 7/10
- Dune - Deuxième Partie (2024) : 7/10
Le mois d'octobre sera calme niveau découverte car je vais principalement revoir des films, particulièrement d'horreur

bon anniversaire à
Lorraine Bracco 71 ans (Les Affranchis, séries Les Soprano, Rizzoli and Isles
, Blue Bloods
)
dans Blue Bloods (dans un épisode en vostf) elle a été maire de New-York et elle a dit en français à Tom Selleck qui jouait le chef de la police : "il ne faut pas pousser mémé dans les orties !"
Lorraine Bracco 71 ans (Les Affranchis, séries Les Soprano, Rizzoli and Isles


dans Blue Bloods (dans un épisode en vostf) elle a été maire de New-York et elle a dit en français à Tom Selleck qui jouait le chef de la police : "il ne faut pas pousser mémé dans les orties !"

Vosg'patt de cœur
bon anniversaire à
Clive Owen 61 ans (Sin City, Inside Man, Les Fils de l'homme)
Ingrid Chauvin 52 ans (séries Femmes de loi, Dolmen, La Main blanche)
Richard Ian Cox 52 ans (série L'Étalon noir)
Neve Campbell 52 ans (films Scream, séries La Vie à cinq, House of Cards)
Lena Headey 52 ans (300, séries Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor, Game of Thrones)
Seann William Scott 49 ans (American Pie)
Alicia Vikander
37 ans (Royal Affair, Anna Karénine, Le Cinquième Pouvoir, Le Septième Fils, Agents très spéciaux : Code UNCLE, Tomb Raider)
Lyna Khoudri 33 ans (Les Bienheureux, Papicha, The French Dispatch, La Place d'une autre, Les Trois Mousquetaires) épouse de Karim Benzema
Clive Owen 61 ans (Sin City, Inside Man, Les Fils de l'homme)
Ingrid Chauvin 52 ans (séries Femmes de loi, Dolmen, La Main blanche)
Richard Ian Cox 52 ans (série L'Étalon noir)
Neve Campbell 52 ans (films Scream, séries La Vie à cinq, House of Cards)
Lena Headey 52 ans (300, séries Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor, Game of Thrones)
Seann William Scott 49 ans (American Pie)
Alicia Vikander

Lyna Khoudri 33 ans (Les Bienheureux, Papicha, The French Dispatch, La Place d'une autre, Les Trois Mousquetaires) épouse de Karim Benzema
Vosg'patt de cœur