Et imagine-toi qu'elle s'aggrave avec l'âge

Et imagine-toi qu'elle s'aggrave avec l'âge
OUh putain tu as fait quoi de mal pour qu'on t'oblige à aller voir une daubasse pareille ?B-Lyndon a écrit : ↑jeu. 4 sept. 2025 12:09 1. Jeunesse (Les Tourments) – Wang Bing
2. Jeunesse (Retour au pays) – Wang Bing
3. Jeunes mères – Jean-Pierre & Luc Dardenne
4. Le Cinquième plan de La Jetée – Dominique Cabrera
5. Deux sœurs – Mike Leigh
6. Eephus – Carson Lund
7. La Pie voleuse – Robert Guédiguian
8. Sept promenades avec Mark Brown – Pierre Creton & Vincent Barré
9. L'Aventura – Sophie Letourneur
10. Un simple accident – Jafar Panahi
11. Le Rire et le couteau – Pedro Pinho
12. Enzo – Laurent Cantet & Robin Campillo
13. Un pincement au cœur – Guillaume Brac
14. Tardes de soledad – Albert Serra
15. Personne n'y comprend rien – Yannick Kergoat
16. L'Accident de piano – Quentin Dupieux
17. Ce n'est qu'un au revoir – Guillaume Brac
18. Fils de – Carlos Abascal Peiro
19. La Chambre d’à côté – Pedro Almodovar
20. Un ours dans le Jura – Franck Dubosc
21. Vie privée – Rebecca Zlotowski
À venir :
1. L’Agent secret – Kleber Mendonça Filho
C'est la Femis tu comprendsgroil_groil a écrit : ↑ven. 5 sept. 2025 08:48OUh putain tu as fait quoi de mal pour qu'on t'oblige à aller voir une daubasse pareille ?B-Lyndon a écrit : ↑jeu. 4 sept. 2025 12:09 1. Jeunesse (Les Tourments) – Wang Bing
2. Jeunesse (Retour au pays) – Wang Bing
3. Jeunes mères – Jean-Pierre & Luc Dardenne
4. Le Cinquième plan de La Jetée – Dominique Cabrera
5. Deux sœurs – Mike Leigh
6. Eephus – Carson Lund
7. La Pie voleuse – Robert Guédiguian
8. Sept promenades avec Mark Brown – Pierre Creton & Vincent Barré
9. L'Aventura – Sophie Letourneur
10. Un simple accident – Jafar Panahi
11. Le Rire et le couteau – Pedro Pinho
12. Enzo – Laurent Cantet & Robin Campillo
13. Un pincement au cœur – Guillaume Brac
14. Tardes de soledad – Albert Serra
15. Personne n'y comprend rien – Yannick Kergoat
16. L'Accident de piano – Quentin Dupieux
17. Ce n'est qu'un au revoir – Guillaume Brac
18. Fils de – Carlos Abascal Peiro
19. La Chambre d’à côté – Pedro Almodovar
20. Un ours dans le Jura – Franck Dubosc
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À venir :
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oh merde... je suis allé bcp au cinéma fin août, je voyais la BA à chaque fois, une vraie torture.B-Lyndon a écrit : ↑ven. 5 sept. 2025 09:37C'est la Femis tu comprendsgroil_groil a écrit : ↑ven. 5 sept. 2025 08:48OUh putain tu as fait quoi de mal pour qu'on t'oblige à aller voir une daubasse pareille ?B-Lyndon a écrit : ↑jeu. 4 sept. 2025 12:09 1. Jeunesse (Les Tourments) – Wang Bing
2. Jeunesse (Retour au pays) – Wang Bing
3. Jeunes mères – Jean-Pierre & Luc Dardenne
4. Le Cinquième plan de La Jetée – Dominique Cabrera
5. Deux sœurs – Mike Leigh
6. Eephus – Carson Lund
7. La Pie voleuse – Robert Guédiguian
8. Sept promenades avec Mark Brown – Pierre Creton & Vincent Barré
9. L'Aventura – Sophie Letourneur
10. Un simple accident – Jafar Panahi
11. Le Rire et le couteau – Pedro Pinho
12. Enzo – Laurent Cantet & Robin Campillo
13. Un pincement au cœur – Guillaume Brac
14. Tardes de soledad – Albert Serra
15. Personne n'y comprend rien – Yannick Kergoat
16. L'Accident de piano – Quentin Dupieux
17. Ce n'est qu'un au revoir – Guillaume Brac
18. Fils de – Carlos Abascal Peiro
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La grande famille...![]()
B-Lyndon a écrit : ↑ven. 12 sept. 2025 00:13 1. Jeunesse (Les Tourments) – Wang Bing
2. Jeunesse (Retour au pays) – Wang Bing
3. Jeunes mères – Jean-Pierre & Luc Dardenne
4. Le Cinquième plan de La Jetée – Dominique Cabrera
5. Deux sœurs – Mike Leigh
6. Eephus – Carson Lund
7. La Pie voleuse – Robert Guédiguian
8. Sept promenades avec Mark Brown – Pierre Creton & Vincent Barré
9. L'Aventura – Sophie Letourneur
10. Un simple accident – Jafar Panahi
11. Le Rire et le couteau – Pedro Pinho
12. Enzo – Laurent Cantet & Robin Campillo
13. Un pincement au cœur – Guillaume Brac
14. Tardes de soledad – Albert Serra
15. Personne n'y comprend rien – Yannick Kergoat
16. L'Accident de piano – Quentin Dupieux
17. Ce n'est qu'un au revoir – Guillaume Brac
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21. Vie privée – Rebecca Zlotowski
22. Valeur sentimentale – Joachim Trier
groil_groil a écrit : ↑ven. 12 sept. 2025 08:53B-Lyndon a écrit : ↑ven. 12 sept. 2025 00:13 1. Jeunesse (Les Tourments) – Wang Bing
2. Jeunesse (Retour au pays) – Wang Bing
3. Jeunes mères – Jean-Pierre & Luc Dardenne
4. Le Cinquième plan de La Jetée – Dominique Cabrera
5. Deux sœurs – Mike Leigh
6. Eephus – Carson Lund
7. La Pie voleuse – Robert Guédiguian
8. Sept promenades avec Mark Brown – Pierre Creton & Vincent Barré
9. L'Aventura – Sophie Letourneur
10. Un simple accident – Jafar Panahi
11. Le Rire et le couteau – Pedro Pinho
12. Enzo – Laurent Cantet & Robin Campillo
13. Un pincement au cœur – Guillaume Brac
14. Tardes de soledad – Albert Serra
15. Personne n'y comprend rien – Yannick Kergoat
16. L'Accident de piano – Quentin Dupieux
17. Ce n'est qu'un au revoir – Guillaume Brac
18. Fils de – Carlos Abascal Peiro
19. La Chambre d’à côté – Pedro Almodovar
20. Un ours dans le Jura – Franck Dubosc
21. Vie privée – Rebecca Zlotowski
22. Valeur sentimentale – Joachim Trier![]()
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Y a pas une seconde de Nick Drake dans le film. J'espère que tu l'as mieux vu qu'écoutéB-Lyndon a écrit : ↑ven. 12 sept. 2025 13:43groil_groil a écrit : ↑ven. 12 sept. 2025 08:53B-Lyndon a écrit : ↑ven. 12 sept. 2025 00:13 1. Jeunesse (Les Tourments) – Wang Bing
2. Jeunesse (Retour au pays) – Wang Bing
3. Jeunes mères – Jean-Pierre & Luc Dardenne
4. Le Cinquième plan de La Jetée – Dominique Cabrera
5. Deux sœurs – Mike Leigh
6. Eephus – Carson Lund
7. La Pie voleuse – Robert Guédiguian
8. Sept promenades avec Mark Brown – Pierre Creton & Vincent Barré
9. L'Aventura – Sophie Letourneur
10. Un simple accident – Jafar Panahi
11. Le Rire et le couteau – Pedro Pinho
12. Enzo – Laurent Cantet & Robin Campillo
13. Un pincement au cœur – Guillaume Brac
14. Tardes de soledad – Albert Serra
15. Personne n'y comprend rien – Yannick Kergoat
16. L'Accident de piano – Quentin Dupieux
17. Ce n'est qu'un au revoir – Guillaume Brac
18. Fils de – Carlos Abascal Peiro
19. La Chambre d’à côté – Pedro Almodovar
20. Un ours dans le Jura – Franck Dubosc
21. Vie privée – Rebecca Zlotowski
22. Valeur sentimentale – Joachim Trier![]()
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J'aimerai pouvoir te consoler et te dire que j'ai mis le film à cette place là par provocation, réaction face à l'engouement critique, etc...Mais même pas. Fils de au moins y'a du rythme, de l'excès, une tentative ratée d'inventer un ton ; le Dubosc, au moins, m'a arraché quelques rires ; le Almodovar, au moins y'a du savoir-faire ; et même le Zlotowski, tu as un Daniel Auteuil qui s'amuse comme un fou et ça fait plaisir.
Je sais comme ça peut être blessant quand on adore un film de lire un avis strictement contraire mais pour moi ce film est une daube absolue, c'est le néant, y'a absolument rien de bien. Pas de ligne claire dans la mise en scène (le début sur la maison = Duras instagramé ; les scènes avec le père et la soeur : Bergman instagramé, etc.), pas de mise en scène du tout d'ailleurs (c'est que à l'énergie mais comme les acteurs sont sous Prozac ça marche pas, et rien que la scène sur la plage par exemple, 45 angles de caméra pour juste filmer le vieux bourré en bord de mer, mais qu'est-ce que tu branles Joachim ?). La lumière est laide, c'est moche, sans vie, sans choix. Même narrativement le film est navrant : dès qu'une scène touche un peu un truc, je sais pas, un nœud, quelque chose, musique, et on coupe. Trier a peur du conflit, il a peur de la vie, il a peur de l'art, il a peur de tout. La seule qui est bien c'est Elle Fanning et je crois que c'est pas un hasard : son personnage est totalement aligné sur la vision du monde du film. C'est à dire celle d'une jeune actrice un peu naïve qui parle de cinéma dans une conférence de presse cannoise, avec "oh" des "ah" et des "very moved". Mais dès qu'il fait parler le soi-disant grand cinéaste (avec ses plans-séquence affreux et son amour du cinéma "visuel") on voit bien que Trier n'arrive à rien lui faire dire d'intéressant. Ce n'est que des postures immondes et petites-bourgeoises (faussement épinglées au détour d'une réplique). Et même politiquement, le film me dégoûte : c'est toujours ramener l'art à papa et maman, à une blessure d'enfance, ces clichés creux dont ne sort jamais. On ne filme jamais le travail. En fait, le film pourrait commencer là où il s'arrête et ça serait peut-être intéressant : une fille et un père qui peuvent pas se blairer, et qui bossent ensemble. Là on pourrait voir naître des vrais personnages, complexes, et pas des machines à chialer : cette idée d'un père absent qui a quand même "vu" sa fille, elle est très belle, mais à quel moment le film me donne à l'éprouver, à en avoir la preuve ? Là on pourrait voir ce qui fait horreur à Trier : du travail, une véritable pratique artistique qui s'éprouve et se construit, qui déborderait la mécanique de son scénario, et autre chose que des atermoiements, des bavardages, des filles qui pleurent et des mecs qui picolent. Mais non, on décide de couper en faisant comme si ce travail qui débute était une réconciliation. On est vraiment dans le royaume des faux gentils : la pensée amène le doute et la cruauté, alors il faut mieux l'arrêter, et décider arbitrairement une réconciliation. On se regarde comme si on venait de faire un truc immense (alors que le plan-séquence est à hurler de nullité), et comme d'habitude, musique, cut, revoilà Nick Drake. Je peux vraiment me passer de ce vieux cinéma.
Ah j'ai cru que c'était Nick Drake au début et à la fin (la musique qui revient deux fois). Bon bah j'ai rien dit, le film est un chef d'œuvre alorsgroil_groil a écrit : ↑ven. 12 sept. 2025 16:33Y a pas une seconde de Nick Drake dans le film. J'espère que tu l'as mieux vu qu'écoutéB-Lyndon a écrit : ↑ven. 12 sept. 2025 13:43
J'aimerai pouvoir te consoler et te dire que j'ai mis le film à cette place là par provocation, réaction face à l'engouement critique, etc...Mais même pas. Fils de au moins y'a du rythme, de l'excès, une tentative ratée d'inventer un ton ; le Dubosc, au moins, m'a arraché quelques rires ; le Almodovar, au moins y'a du savoir-faire ; et même le Zlotowski, tu as un Daniel Auteuil qui s'amuse comme un fou et ça fait plaisir.
Je sais comme ça peut être blessant quand on adore un film de lire un avis strictement contraire mais pour moi ce film est une daube absolue, c'est le néant, y'a absolument rien de bien. Pas de ligne claire dans la mise en scène (le début sur la maison = Duras instagramé ; les scènes avec le père et la soeur : Bergman instagramé, etc.), pas de mise en scène du tout d'ailleurs (c'est que à l'énergie mais comme les acteurs sont sous Prozac ça marche pas, et rien que la scène sur la plage par exemple, 45 angles de caméra pour juste filmer le vieux bourré en bord de mer, mais qu'est-ce que tu branles Joachim ?). La lumière est laide, c'est moche, sans vie, sans choix. Même narrativement le film est navrant : dès qu'une scène touche un peu un truc, je sais pas, un nœud, quelque chose, musique, et on coupe. Trier a peur du conflit, il a peur de la vie, il a peur de l'art, il a peur de tout. La seule qui est bien c'est Elle Fanning et je crois que c'est pas un hasard : son personnage est totalement aligné sur la vision du monde du film. C'est à dire celle d'une jeune actrice un peu naïve qui parle de cinéma dans une conférence de presse cannoise, avec "oh" des "ah" et des "very moved". Mais dès qu'il fait parler le soi-disant grand cinéaste (avec ses plans-séquence affreux et son amour du cinéma "visuel") on voit bien que Trier n'arrive à rien lui faire dire d'intéressant. Ce n'est que des postures immondes et petites-bourgeoises (faussement épinglées au détour d'une réplique). Et même politiquement, le film me dégoûte : c'est toujours ramener l'art à papa et maman, à une blessure d'enfance, ces clichés creux dont ne sort jamais. On ne filme jamais le travail. En fait, le film pourrait commencer là où il s'arrête et ça serait peut-être intéressant : une fille et un père qui peuvent pas se blairer, et qui bossent ensemble. Là on pourrait voir naître des vrais personnages, complexes, et pas des machines à chialer : cette idée d'un père absent qui a quand même "vu" sa fille, elle est très belle, mais à quel moment le film me donne à l'éprouver, à en avoir la preuve ? Là on pourrait voir ce qui fait horreur à Trier : du travail, une véritable pratique artistique qui s'éprouve et se construit, qui déborderait la mécanique de son scénario, et autre chose que des atermoiements, des bavardages, des filles qui pleurent et des mecs qui picolent. Mais non, on décide de couper en faisant comme si ce travail qui débute était une réconciliation. On est vraiment dans le royaume des faux gentils : la pensée amène le doute et la cruauté, alors il faut mieux l'arrêter, et décider arbitrairement une réconciliation. On se regarde comme si on venait de faire un truc immense (alors que le plan-séquence est à hurler de nullité), et comme d'habitude, musique, cut, revoilà Nick Drake. Je peux vraiment me passer de ce vieux cinéma.![]()
B-Lyndon a écrit : ↑ven. 12 sept. 2025 17:27Ah j'ai cru que c'était Nick Drake au début et à la fin (la musique qui revient deux fois). Bon bah j'ai rien dit, le film est un chef d'œuvre alorsgroil_groil a écrit : ↑ven. 12 sept. 2025 16:33Y a pas une seconde de Nick Drake dans le film. J'espère que tu l'as mieux vu qu'écoutéB-Lyndon a écrit : ↑ven. 12 sept. 2025 13:43
J'aimerai pouvoir te consoler et te dire que j'ai mis le film à cette place là par provocation, réaction face à l'engouement critique, etc...Mais même pas. Fils de au moins y'a du rythme, de l'excès, une tentative ratée d'inventer un ton ; le Dubosc, au moins, m'a arraché quelques rires ; le Almodovar, au moins y'a du savoir-faire ; et même le Zlotowski, tu as un Daniel Auteuil qui s'amuse comme un fou et ça fait plaisir.
Je sais comme ça peut être blessant quand on adore un film de lire un avis strictement contraire mais pour moi ce film est une daube absolue, c'est le néant, y'a absolument rien de bien. Pas de ligne claire dans la mise en scène (le début sur la maison = Duras instagramé ; les scènes avec le père et la soeur : Bergman instagramé, etc.), pas de mise en scène du tout d'ailleurs (c'est que à l'énergie mais comme les acteurs sont sous Prozac ça marche pas, et rien que la scène sur la plage par exemple, 45 angles de caméra pour juste filmer le vieux bourré en bord de mer, mais qu'est-ce que tu branles Joachim ?). La lumière est laide, c'est moche, sans vie, sans choix. Même narrativement le film est navrant : dès qu'une scène touche un peu un truc, je sais pas, un nœud, quelque chose, musique, et on coupe. Trier a peur du conflit, il a peur de la vie, il a peur de l'art, il a peur de tout. La seule qui est bien c'est Elle Fanning et je crois que c'est pas un hasard : son personnage est totalement aligné sur la vision du monde du film. C'est à dire celle d'une jeune actrice un peu naïve qui parle de cinéma dans une conférence de presse cannoise, avec "oh" des "ah" et des "very moved". Mais dès qu'il fait parler le soi-disant grand cinéaste (avec ses plans-séquence affreux et son amour du cinéma "visuel") on voit bien que Trier n'arrive à rien lui faire dire d'intéressant. Ce n'est que des postures immondes et petites-bourgeoises (faussement épinglées au détour d'une réplique). Et même politiquement, le film me dégoûte : c'est toujours ramener l'art à papa et maman, à une blessure d'enfance, ces clichés creux dont ne sort jamais. On ne filme jamais le travail. En fait, le film pourrait commencer là où il s'arrête et ça serait peut-être intéressant : une fille et un père qui peuvent pas se blairer, et qui bossent ensemble. Là on pourrait voir naître des vrais personnages, complexes, et pas des machines à chialer : cette idée d'un père absent qui a quand même "vu" sa fille, elle est très belle, mais à quel moment le film me donne à l'éprouver, à en avoir la preuve ? Là on pourrait voir ce qui fait horreur à Trier : du travail, une véritable pratique artistique qui s'éprouve et se construit, qui déborderait la mécanique de son scénario, et autre chose que des atermoiements, des bavardages, des filles qui pleurent et des mecs qui picolent. Mais non, on décide de couper en faisant comme si ce travail qui débute était une réconciliation. On est vraiment dans le royaume des faux gentils : la pensée amène le doute et la cruauté, alors il faut mieux l'arrêter, et décider arbitrairement une réconciliation. On se regarde comme si on venait de faire un truc immense (alors que le plan-séquence est à hurler de nullité), et comme d'habitude, musique, cut, revoilà Nick Drake. Je peux vraiment me passer de ce vieux cinéma.![]()
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Il n'est pas bon quand il filme à l'étranger, non ?
Ca n'aide pas, c'est sûr, mais le vrai problème est le genre. Il n'est jamais bon en "thriller". C'est d'ailleurs un remake d'un de ses vieux films que je n'ai pas vu, mais je parie qu'il n'est pas bcp mieux.
Merci.Tamponn Destartinn a écrit : ↑mer. 17 sept. 2025 10:14
Ca n'aide pas, c'est sûr, mais le vrai problème est le genre. Il n'est jamais bon en "thriller". C'est d'ailleurs un remake d'un de ses vieux films que je n'ai pas vu, mais je parie qu'il n'est pas bcp mieux.
C'est aussi pour ca que j'ai mis le film à côté de son autre film du même genre de cette année. Quand tu vois Chime à côté, faut vraiment l'encourager à revenir plus sur cette voie là !
sokol a écrit : ↑mer. 17 sept. 2025 10:54Merci.Tamponn Destartinn a écrit : ↑mer. 17 sept. 2025 10:14
Ca n'aide pas, c'est sûr, mais le vrai problème est le genre. Il n'est jamais bon en "thriller". C'est d'ailleurs un remake d'un de ses vieux films que je n'ai pas vu, mais je parie qu'il n'est pas bcp mieux.
C'est aussi pour ca que j'ai mis le film à côté de son autre film du même genre de cette année. Quand tu vois Chime à côté, faut vraiment l'encourager à revenir plus sur cette voie là !
J'avais plutôt aimé Cloud, mais c'est peut-être parce que c'est japonais.
Oui, le fantastique lui va beaucoup plus. Mais alors, tu classes Creepy (ou Cure) où, par exemple ? C'est des "thrillers", non ? Pourtant, je les aime beaucoup.
J’avais prévu d’aller le voir. Je n'étais pas super motivé, mais j’en avais quand même un peu envie.
Ca va t'indifférer (à part sur l'utilisation de la musique : là ça va t'énerver grave
Comment l'as-tu vu ? J'aimerais beaucoup le revoir, pour ma part
En VOD sur Arte. Très beau cru de Hong Sang-Soo effectivement.