On sait encore peu sur le prochain film de Julia Ducournau (Grave, Titane) mais Variety vient de sortir les premières infos.
D'ores et déjà un beau casting avec Golshifteh Farahani et Tahar Rahim en têtes d'affiche.
Pas encore de synopsis clair, la réalisatrice présentant juste son projet comme "le plus personnel" de sa florissante carrière.
Alpha (Julia Ducournau, 2025?)
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L'an dernier y avait des rumeurs que ça se déroulerait dans le milieu médical (vu qu'elle étzit en résidence à NY et visitait plusieurs hostos notemment de chir esthétique)
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Tant qu'il y a du body horror au programme... On prend !!!NaughtyDog a écrit : ↑ven. 3 mai 2024 17:57 L'an dernier y avait des rumeurs que ça se déroulerait dans le milieu médical (vu qu'elle étzit en résidence à NY et visitait plusieurs hostos notemment de chir esthétique)
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Rdv à Cannes 2025
Dixit les infos relayées par Ecran Large, le tournage est en cours et le film se déroulerait à la fin des années 80 et suivrait une ado rejetée par ses camarades parce que potentiellement porteuse d'une maladie ou d'un virus inconnu.
De quoi potentiellement encore travailler le penchant de Julia Ducournau pour le body horror.
Par ailleurs il y a peu, dans le cadre de la promo du film Aznavour, on a pu voir Tahar Rahim très amaigri et il a confirmé que c'était lié à un tournage en cours.
De quoi potentiellement encore travailler le penchant de Julia Ducournau pour le body horror.

Par ailleurs il y a peu, dans le cadre de la promo du film Aznavour, on a pu voir Tahar Rahim très amaigri et il a confirmé que c'était lié à un tournage en cours.
Ça sent le pitch qui parle indirectement SIDA et sexualité.Next a écrit : ↑lun. 4 nov. 2024 18:35 Dixit les infos relayées par Ecran Large, le tournage est en cours et le film se déroulerait à la fin des années 80 et suivrait une ado rejetée par ses camarades parce que potentiellement porteuse d'une maladie ou d'un virus inconnu.
De quoi potentiellement encore travailler le penchant de Julia Ducournau pour le body horror.
Par ailleurs il y a peu, dans le cadre de la promo du film Aznavour, on a pu voir Tahar Rahim très amaigri et il a confirmé que c'était lié à un tournage en cours.
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Autre info que j'ai lu : le film se passerait au Havre !
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Top attente Cannes 2025
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Sortie le 20 août en salles !
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Séance dans 8 jours
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Seance dans 7h
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Ça tease juste ce qu'il faut et ça fait envie !
Hâte de lire ton retour @NaughtyDog
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Je reconnais que Grave et Titane c'est très imparfait, mais y a quand même à boire et à manger même si c'est pas totalement bien digéré
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Le film se fait défonce
C'est pas bon meme si sa naiveté et le cast me le rendent un poil touchant mais c'est 2/5 ou 2.5/5 pas plus
Ça manque de congruence et d'émotion
L'ecriture est trop consensuelle
C'est pas bon meme si sa naiveté et le cast me le rendent un poil touchant mais c'est 2/5 ou 2.5/5 pas plus
Ça manque de congruence et d'émotion
L'ecriture est trop consensuelle
Peu surprenant en ce qui me concerne. Même si le dénouement de Titane m'avait étonnamment cueilli sur le plan émotionnel.NaughtyDog a écrit : ↑mar. 20 mai 2025 00:25Ça manque de congruence et d'émotion
L'ecriture est trop consensuelle
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Le réel problème d'Alpha est qu'il est à la fois généreux dans ce qu'il énonce d'idées...mais ne les exploite pas de manière congruente. Pourtant il s'agit selon Julia Ducournau de son film le plus personnel, ancrant son récit en 1990 à l'heure où une mystérieuse maladie incurable (et transmissible via le sang ou le sexe) change inexorablement les contaminés en simili-momies de marbre.
Bref, on est dans du Charles Burns (Black Hole), alors que le récit se concentre sur la jeune Alpha (Melissa Boros est une jolie révélation), qui va craindre elle-même l'infection après s'être fait un tatouage en soirée. Au même instant, sa mère médecin (Golshifteh Farahani est toujours aussi bonne dans son jeu) accueille dans leur foyer l'oncle toxico Amin (un Tahar Rahim anorexique à la The Machinist), lui-même atteint du fameux virus.
Et si la métaphore du SIDA n'était pas évidente, Ducournau centre son récit sur les affres de l'adolescence (très bonne séquence à la piscine renvoyant à Carrie)...avant de changer de paradigme à mi-chemin.
2 timelines, exploitation d'un soupçon de folklore kabyle (la réalisatrice use de son bagage ethnique pour une séquence familiale incarnée)
Ducournau oscille le chaud et le froid, capable d'offrir une belle scène de fin métaphorique baignée dans des volutes de sable rouge, mais aussi une séquence terne en boîte de nuit.
Autre problème : Ducournau fait un peu marche arrière niveau viscéralité pour un récit malgré ces fameuses transformations. Le cadre hospitalier est vite inexploité, le cadre scolaire évacué à mi-parcours.
Alpha a une sincérité, propose, mais manque le curseur émotionnel et un développement satisfaisant de ces fils rouges narratifs
2/5 ou 2.5/5
Bref, on est dans du Charles Burns (Black Hole), alors que le récit se concentre sur la jeune Alpha (Melissa Boros est une jolie révélation), qui va craindre elle-même l'infection après s'être fait un tatouage en soirée. Au même instant, sa mère médecin (Golshifteh Farahani est toujours aussi bonne dans son jeu) accueille dans leur foyer l'oncle toxico Amin (un Tahar Rahim anorexique à la The Machinist), lui-même atteint du fameux virus.
Et si la métaphore du SIDA n'était pas évidente, Ducournau centre son récit sur les affres de l'adolescence (très bonne séquence à la piscine renvoyant à Carrie)...avant de changer de paradigme à mi-chemin.
2 timelines, exploitation d'un soupçon de folklore kabyle (la réalisatrice use de son bagage ethnique pour une séquence familiale incarnée)
Ducournau oscille le chaud et le froid, capable d'offrir une belle scène de fin métaphorique baignée dans des volutes de sable rouge, mais aussi une séquence terne en boîte de nuit.
Autre problème : Ducournau fait un peu marche arrière niveau viscéralité pour un récit malgré ces fameuses transformations. Le cadre hospitalier est vite inexploité, le cadre scolaire évacué à mi-parcours.
Alpha a une sincérité, propose, mais manque le curseur émotionnel et un développement satisfaisant de ces fils rouges narratifs
2/5 ou 2.5/5
Un joli ratage !
Si je n'avais déjà pas été emballé par Grave et Titane, ceux-ci me paraissent bien plus aboutis maintenant que j'ai vu Alpha, cas typique du projet post-Palme d'or où le réalisateur (en l'occurrence la réalisatrice) a eu carte blanche.
Scénario confus, métaphores fumeuses, performances aux fraises… L'écriture étant défaillante, il va sans dire que les acteurs jouent comme des pieds, à commencer par la gamine. Pauvre Tahar Rahim qui a perdu vingt kilos pour si peu !
À ces défauts s'ajoutent d'évidents problèmes de montage, la temporalité du film étant tout bonnement incompréhensible. J'ai vraiment eu l'impression d'être devant une version non finalisée, ou un remontage à la suite des réactions cannoises.
Sur un canevas similaire, je lui préfère largement Le Règne animal, qui était pourtant loin d'être parfait.
Si je n'avais déjà pas été emballé par Grave et Titane, ceux-ci me paraissent bien plus aboutis maintenant que j'ai vu Alpha, cas typique du projet post-Palme d'or où le réalisateur (en l'occurrence la réalisatrice) a eu carte blanche.
Scénario confus, métaphores fumeuses, performances aux fraises… L'écriture étant défaillante, il va sans dire que les acteurs jouent comme des pieds, à commencer par la gamine. Pauvre Tahar Rahim qui a perdu vingt kilos pour si peu !
À ces défauts s'ajoutent d'évidents problèmes de montage, la temporalité du film étant tout bonnement incompréhensible. J'ai vraiment eu l'impression d'être devant une version non finalisée, ou un remontage à la suite des réactions cannoises.
Sur un canevas similaire, je lui préfère largement Le Règne animal, qui était pourtant loin d'être parfait.