Le Cercle des profileurs disparus
- NaughtyDog
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Le remake du Salaire de la Peur ça va piquer
Sinon Dune c'est demain pour moi !!
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- ClintReborn
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Le remake du remakeNaughtyDog a écrit : ↑dim. 25 févr. 2024 14:34Le remake du Salaire de la Peur ça va piquer
Sinon Dune c'est demain pour moi !!
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Oui enfin du pareil au même quoi
Passer apres le Clouzot et le Friedkin bonne chance
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EL a moyennement apprécié Sleep (2,5 étoiles) :
Auréolé du Grand Prix au Festival international du film fantastique de Gérardmer début 2024, Sleep avait déjà été projeté à la Semaine de la Critique cannoise en 2023. Le premier long-métrage du réalisateur sud-coréen Jason Yu raconte l’histoire d’une jeune femme (Yu-mi Jeong) qui tente tout pour protéger son bébé des crises de somnambulisme de son mari (Lee Sun-kyun), un homme aimable mais qui devient de plus en plus dangereux dans son sommeil. Fantôme vengeur ou simples problèmes d'insomnies ? La psychose va véroler le quotidien de ce couple innocent dans un film d’horreur pas tout à fait à la hauteur de sa promesse.
BORN SLEEPY
Il ne faut pas bouder son plaisir : sur le papier et dans sa première moitié (et aussi à quelques endroits par la suite), Sleep fait son petit effet. Si son postulat de départ impliquant des problèmes de sommeil qui dégénèrent n’est pas excessivement original, les premières séquences du film accumulent les bonnes idées pour le rendre efficace. Mises en scène sans emphase, les scènes qui montrent Hyun-su dériver vers un somnambulisme morbide sont assez saisissantes.
La joue grattée qui se change par la magie d’un montage brut en plaie ouverte le lendemain matin, les œufs gobés machinalement avec leur coquille, la quasi-chute par la fenêtre amorcée avec un naturel glaçant... Ces écarts à la lisière du fantastique mis en scène avec la banalité du quotidien rappellent ce qui peut faire trembler dans les films de Bong Joon-ho, et ce n’est pas un hasard puisque Jason Yu a travaillé avec le maître et le revendique comme source d’inspiration.
Si l’élève n’arrive pas (encore) à la cheville de son modèle, il a retenu à ses côtés un savoir-faire dans la construction de la tension (jusque dans le dernier acte, assez éprouvant pour les nerfs), et le goût pour des plans ambitieux sans en avoir l’air qui émaillent la froideur globale (notamment celui où Soo-jin brise un miroir sans que la caméra ne soit coupée dans son mouvement). Malgré le drame qui se joue autour de sujets un peu glauques, Sleep n’oublie pas de désamorcer son intensité (qui pourrait parfois vriller au grotesque) avec des touches de second degré bienvenues. La recette du film d’horreur parfait ? Ce n’est malheureusement pas si simple.
DODOMMAGE
Le problème principal de Sleep, c'est qu’il ne parvient pas à embrasser suffisamment ses bonnes pistes pour se détacher d’un modèle cliché et désormais ringard. La trame est celle de n’importe quelle série B d’horreur basique : un mari qui ne croit pas sa femme témoin d’événements alarmants, le chien qui trinque pour mettre la puce à l’oreille, une vieille femme mystique qui fait irruption pour donner son expertise sur l’entité fautive...
Passée la fraîcheur du cadre sud-coréen (auquel le public cannois post-Parasite accorde peut-être un peu facilement un crédit intello), Sleep s’avère être en réalité un copié-collé de la formule du plus standard des Blumhouse, sans y apporter rien de mieux qu’une autre langue et un casting différent.
Même écriture approximative des personnages (qu’on veut utiliser comme leviers émotionnels, mais auxquels on accorde trop peu de moments de vie en dehors de l’horreur), même type de relations naïves (le couple qui s’est juré depuis toujours de surmonter ensemble tous les obstacles), même climax fourre-tout... Sleep est un candidat plus que parfait au réflexe du remake américain qui ponctionne régulièrement le cinéma étranger, tant il semble avoir été calibré pour correspondre d’avance à son cahier des charges du nivellement par le bas.
Mais toutes ces redites sont-elles si graves ? En réalité, si ces clichés prennent le pas sur les propositions intéressantes du film, c’est sans doute avant tout une question de rythme. Car là où certains segments semblent excessivement longs et pauvres, d’autres cherchent à rattraper le temps perdu et à trop vouloir en dire en quelques minutes. C’est notamment le cas lors du climax, au cours duquel l’explication longue et confuse du pourquoi du comment ressemble à un dénouement d’Hercule Poirot en plus lourd et maladroit.
Dommage encore, puisque les règles du fantastique qui sont alors établies sont, encore une fois, plutôt intéressantes. Sleep est en fin de compte un squelette mal équilibré sur lequel la chair est trop rare et trop mal répartie pour réellement rassasier. L’exercice reste cependant suffisamment honnête pour que Jason Yu soit, malgré tout, un talent à surveiller pour l’avenir du cinéma de genre sud-coréen.
Un film faussement original qui, sous ses quelques moments réussis, ne cache qu'une trame vue et revue à laquelle seul le parfum sud-coréen apporte un petit quelque chose.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... YHaKBRwIVs
Auréolé du Grand Prix au Festival international du film fantastique de Gérardmer début 2024, Sleep avait déjà été projeté à la Semaine de la Critique cannoise en 2023. Le premier long-métrage du réalisateur sud-coréen Jason Yu raconte l’histoire d’une jeune femme (Yu-mi Jeong) qui tente tout pour protéger son bébé des crises de somnambulisme de son mari (Lee Sun-kyun), un homme aimable mais qui devient de plus en plus dangereux dans son sommeil. Fantôme vengeur ou simples problèmes d'insomnies ? La psychose va véroler le quotidien de ce couple innocent dans un film d’horreur pas tout à fait à la hauteur de sa promesse.
BORN SLEEPY
Il ne faut pas bouder son plaisir : sur le papier et dans sa première moitié (et aussi à quelques endroits par la suite), Sleep fait son petit effet. Si son postulat de départ impliquant des problèmes de sommeil qui dégénèrent n’est pas excessivement original, les premières séquences du film accumulent les bonnes idées pour le rendre efficace. Mises en scène sans emphase, les scènes qui montrent Hyun-su dériver vers un somnambulisme morbide sont assez saisissantes.
La joue grattée qui se change par la magie d’un montage brut en plaie ouverte le lendemain matin, les œufs gobés machinalement avec leur coquille, la quasi-chute par la fenêtre amorcée avec un naturel glaçant... Ces écarts à la lisière du fantastique mis en scène avec la banalité du quotidien rappellent ce qui peut faire trembler dans les films de Bong Joon-ho, et ce n’est pas un hasard puisque Jason Yu a travaillé avec le maître et le revendique comme source d’inspiration.
Si l’élève n’arrive pas (encore) à la cheville de son modèle, il a retenu à ses côtés un savoir-faire dans la construction de la tension (jusque dans le dernier acte, assez éprouvant pour les nerfs), et le goût pour des plans ambitieux sans en avoir l’air qui émaillent la froideur globale (notamment celui où Soo-jin brise un miroir sans que la caméra ne soit coupée dans son mouvement). Malgré le drame qui se joue autour de sujets un peu glauques, Sleep n’oublie pas de désamorcer son intensité (qui pourrait parfois vriller au grotesque) avec des touches de second degré bienvenues. La recette du film d’horreur parfait ? Ce n’est malheureusement pas si simple.
DODOMMAGE
Le problème principal de Sleep, c'est qu’il ne parvient pas à embrasser suffisamment ses bonnes pistes pour se détacher d’un modèle cliché et désormais ringard. La trame est celle de n’importe quelle série B d’horreur basique : un mari qui ne croit pas sa femme témoin d’événements alarmants, le chien qui trinque pour mettre la puce à l’oreille, une vieille femme mystique qui fait irruption pour donner son expertise sur l’entité fautive...
Passée la fraîcheur du cadre sud-coréen (auquel le public cannois post-Parasite accorde peut-être un peu facilement un crédit intello), Sleep s’avère être en réalité un copié-collé de la formule du plus standard des Blumhouse, sans y apporter rien de mieux qu’une autre langue et un casting différent.
Même écriture approximative des personnages (qu’on veut utiliser comme leviers émotionnels, mais auxquels on accorde trop peu de moments de vie en dehors de l’horreur), même type de relations naïves (le couple qui s’est juré depuis toujours de surmonter ensemble tous les obstacles), même climax fourre-tout... Sleep est un candidat plus que parfait au réflexe du remake américain qui ponctionne régulièrement le cinéma étranger, tant il semble avoir été calibré pour correspondre d’avance à son cahier des charges du nivellement par le bas.
Mais toutes ces redites sont-elles si graves ? En réalité, si ces clichés prennent le pas sur les propositions intéressantes du film, c’est sans doute avant tout une question de rythme. Car là où certains segments semblent excessivement longs et pauvres, d’autres cherchent à rattraper le temps perdu et à trop vouloir en dire en quelques minutes. C’est notamment le cas lors du climax, au cours duquel l’explication longue et confuse du pourquoi du comment ressemble à un dénouement d’Hercule Poirot en plus lourd et maladroit.
Dommage encore, puisque les règles du fantastique qui sont alors établies sont, encore une fois, plutôt intéressantes. Sleep est en fin de compte un squelette mal équilibré sur lequel la chair est trop rare et trop mal répartie pour réellement rassasier. L’exercice reste cependant suffisamment honnête pour que Jason Yu soit, malgré tout, un talent à surveiller pour l’avenir du cinéma de genre sud-coréen.
Un film faussement original qui, sous ses quelques moments réussis, ne cache qu'une trame vue et revue à laquelle seul le parfum sud-coréen apporte un petit quelque chose.
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EL a moyennement apprécié la série Avatar : Le dernier maître de l'air (2,5 étoiles) :
Il est difficile de parler de cette nouvelle série Avatar : Le dernier maître de l'air tant celle-ci est pour l'instant sans relief, parfaitement lisse et quelconque. On espère cependant que la flamme se ravivera à l'occasion d'une saison 2 plus énergique et soignée.
https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... hjJGR2RdeA
Il est difficile de parler de cette nouvelle série Avatar : Le dernier maître de l'air tant celle-ci est pour l'instant sans relief, parfaitement lisse et quelconque. On espère cependant que la flamme se ravivera à l'occasion d'une saison 2 plus énergique et soignée.
https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... hjJGR2RdeA
Pas mal
Un indice : Il y avait du monde à ma séance du dimanche soir, dont un certain nombre de lycéens.
- ClintReborn
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Les lycéens ont mauvais gout donc je m'attends au pire
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Mauvais odorat
ClintReborn a écrit : ↑lun. 26 févr. 2024 18:29Les lycéens ont mauvais gout donc je m'attends au pire
Peut-être que leurs profs d'Histoire leur avaient conseillé le film
- NaughtyDog
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Très bon Acte 2 !
Car oui c'est vraiment un Acte 2, avant le 3e (et final).
On reprend direct là où le 1er s'est fini, en introduisant de nouveaux éléments, jusqu'à embrasser la figure Messianique d'Usul.
Et c'est dzns cet axe narratif que Dune 2 tire sa force, en questionnant la nature du white saviour et de Messie autoproclamé. Comme BR 2049, on court-circuite la figure du monomythe pour en extraire quelque chose de nouveau.
À ce titre, Rebecca Ferguson est absolument excellente, renvoyant les Bene Gesserit comme les vraies antagonistes de Dune, reléguant tous les autres personnages à l'état de pions sur l'échiquier galactique.
Un postulat qui peut un peu déconcerter, car si le film introduit bien certains protagonistes (notamment un super Austin Butler en simili-Freezer, pour un Feyd bien charismatique), il leur laisse assez peu de place pour exister autrement que par leur interprète (complétement le cas pour Walken ou Seydoux vu le peu de séquences qui leur dont allouées).
Je serai un poil plus sévère sur la romance avec Chani, introduite en 2-3 moments mais développée sans grande émotion (alors que c'est une composante centrale fu récit jusque dans son plan final), peu aidé par quelques ellipses faisant penser qu'il se passe seulement 3-4 mois au sein des Fremen.
Néanmoins le talent de Zendaya et Chalamet l'emportent, notamment pour ce dernier font on voit réellement la mue à l'écran. De prince peu assuré à prophète maudit menaçant l'équilibre galactique, Tim porte vraiment le rôle comme il faut.
Le reste du cast est bon (Bardem est parfois dans le léger cabotinage mais rend son perso humain), jusque dans le choix des figurants.
Enfin OUI : Dune 2 est un festin visuel de chaque plan. Plus varié et riche que le précédent, jusque dans une ampleur décuplée, c'est un blockbuster de SF tout dimplement impeccable (même si les 20 premières minutes selblent plutôt lorgner vers le National Geographic filmant des bédouins dans des caves vides).
Point de comparaison avec A atar, Empire Strikes Back ou le SDA : il y a certes une dimension plus épique et guerrière, mais ce n'est pas ce qui intéresse Villeneuve.
Le climax reste rapidement expédié et ne constitue pas de morceaux de bravoure filmiques. Tout comme le duel final, Denis est avant tout dans une posture d'esthète illustrateur plutôt que dans l'immerssion, mais au service de l'histoire contée non plus seulement via le regard de Paul, mais à travers les yeux de ceux qu'il conquis.
Bref très bien
4/5
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Un peu déçu par ce retour de Xavier Legrand, qui passe un peu trop de temps au début à fausser les pistes pour tomber dans du thriller où la filiation se mue en tragédie grecque.
La mise en scène et l'acting est au cordeau, tout comme le montage.
Par contre oui la réaction initiale d'Elias me semble un peu grosse, di bien que les vélléités du réalisateur pour illustrer son schéma narratif Oedipien sont emplies de coutures.
Ça reste très bien fabriqué
3/5
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@Pale on discutait du film Smile l'autre jour et l'occasion se présente pour que je le vois, en effet il est dispo sur Paramount+ dont j'ai souscrit un abonnement récemment
- ClintReborn
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Quand les gens auront enfin de l’originalité ?
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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bon anniversaire aussi à (quelques anniversaires)
Roger Daltrey 80 ans (musicien The Who)
Dirk Benedict 79 ans (L'Agence tous risques, Galactica)
Jacques Mailhot 75 ans (humoriste, chansonnier)
Catherine Bach 70 ans (Shérif, fais-moi peur)
Ron Howard 70 ans
Zack Snyder 58 ans
George Eads 57 ans (Les Experts, MacGiver)
Javier Bardem 55 ans
Jack Davenport 51 ans (act, Pirates des Caraïbes)
Jensen Ackles 46 ans (Supernatural)
Justin Bieber 30 ans
https://fr.wikipedia.org/wiki/1er_mars
Roger Daltrey 80 ans (musicien The Who)
Dirk Benedict 79 ans (L'Agence tous risques, Galactica)
Jacques Mailhot 75 ans (humoriste, chansonnier)
Catherine Bach 70 ans (Shérif, fais-moi peur)
Ron Howard 70 ans
Zack Snyder 58 ans
George Eads 57 ans (Les Experts, MacGiver)
Javier Bardem 55 ans
Jack Davenport 51 ans (act, Pirates des Caraïbes)
Jensen Ackles 46 ans (Supernatural)
Justin Bieber 30 ans
https://fr.wikipedia.org/wiki/1er_mars
Vosg'patt de cœur
Peut-être dans 2 ans
Quel est le bon titre ?
Quelle est la bonne affiche ?
La 2ème j'espère, qui est bien plus sympa que l'autre.
Peut-être sont-ce 2 films différents ?