Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Une meilleure photo du nouveau del Toro :

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robinne
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Pale a écrit : mar. 26 oct. 2021 16:22
robinne a écrit : mar. 26 oct. 2021 15:21
Pale a écrit : dim. 24 oct. 2021 18:22Image
Il sort en salles par chez toi ? :)
Oui :hot:
J'espère qu'il en sera de même en France :saint:
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Modifié en dernier par Pale le mar. 26 oct. 2021 19:22, modifié 1 fois.
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robinne a écrit : mar. 26 oct. 2021 19:16 J'espère qu'il en sera de même en France :saint:
Normalement oui. Déjà il passe en avant-première ce vendredi au Gaumont de Valenciennes.
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[youtube]vQCAgCKQ5WY[/youtube]

Ça a l'air bien :D
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Voilà c'est officiel, Dune aura une suite :

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robinne
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Pale a écrit : mar. 26 oct. 2021 20:53 Voilà c'est officiel, Dune aura une suite :

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Cool :hot:
L’attente va être longue :sweat: ou ils ont déjà prévu le coup :D
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robinne a écrit : mar. 26 oct. 2021 21:08 L’attente va être longue :sweat:
Le film le sera tout autant je pense :D
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Pale a écrit : mar. 26 oct. 2021 21:10
robinne a écrit : mar. 26 oct. 2021 21:08 L’attente va être longue :sweat:
Le film le sera tout autant je pense :D
Plus c’est long, plus c’est bon ^^
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NaughtyDog
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:love2: [youtube]BwPL0Md_QFQ[/youtube]
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NaughtyDog a écrit : mer. 27 oct. 2021 14:56 :love2: [youtube]BwPL0Md_QFQ[/youtube]
Magnifique :ouch:
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ClintReborn
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robinne a écrit : mar. 26 oct. 2021 23:41
Pale a écrit : mar. 26 oct. 2021 21:10
robinne a écrit : mar. 26 oct. 2021 21:08 L’attente va être longue :sweat:
Le film le sera tout autant je pense :D
Plus c’est long, plus c’est bon ^^
Pas toujours :lol: :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Wolfman : le remake change de réalisateur après le départ de Leigh Whannel (Invisible Man)

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La production de Wolfman continue, mais avec un nouveau réalisateur pour diriger le Ryan Gosling lupin, après Leigh Whannel.

Après le MCU, le DCEU et le Monsterverse avait émergé l'idée du "Dark Universe", qui devait prendre les mythes comme celui du Loup-Garou, Dracula, Frankenstein (et autres joyeusetés) pour les réunir dans un même univers cinématographique. Mais comme les "légendes urbaines" ne se marient pas très bien aux crossovers, aux costumes en latex et au thème euphorisant des Avengers, nos sombres larrons ont dû revoir leur projet à la baisse quand La Momie, sorti en 2017, s'est un peu planté (par une mauvaise critique et un box-office très moyen).

Le Dark Universe étant un échec, l'univers mort-né de Universal Pictures a dû attendre quelque temps avant de voir un succès comme Invisible Man émerger. À partir de là, on croyait la relance amorcée pour la franchise, même si elle n'avait plus l'intention de connecter ses personnages. Mais quand on voit comment le projet Wolfman traîne, il y a de quoi douter. Et alors que c'était le réalisateur d'Invisible Man qui devait se charger du bestiau, il s'est avéré que c'est un autre metteur en scène qui va prendre la relève pour donner vie au loup-garou de Ryan Gosling.

L'heureux élu, relayé par Deadline, n'est nul autre que Derek Cianfrance. Il a déjà dirigé Gosling à l'occasion de Blue Valentine et The Place Beyond the Pines. Leurs retrouvailles auront lieu presque dix ans plus tard, donc. Le remplacement de Leigh Whannell a été justifié à cause de "problèmes d'emploi du temps" (qui doit être la deuxième excuse hollywoodienne la plus utilisée après "divergences artistiques").

Qu'est-ce qu'on peut attendre de ce changement de réalisateur ? Rien n'a officiellement été communiqué à ce sujet, mais Universal avait bien fait savoir du temps d'Invisible Man que son intention était de privilégier la vision indépendante de ses auteurs plutôt que de vouloir homogénéiser son univers pour y faire s'entrecroiser des personnages. Dans une telle configuration, le choix de Cianfrance, bien friand des drames existentiels dans sa filmographie, semble cohérent.

D'ailleurs, ce n'est pas parce que l'univers partagé n'est plus au goût du jour qu'Universal ne compte pas exploiter ses titres. C'est pourquoi des projets comme un remake de Van Helsing par Julius Avery (Overlord) ou le Dracula de Chloé Zhao (bien en vogue depuis Nomadland et son entrée dans le MCU avec Les Éternels) sont toujours en cours de développement. En ce qui concerne Wolfman, on espère que ce changement de direction annonce une fulgurance pour le projet, qui a une version 2010 mal-aimée à supplanter.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1635336366
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Marvel : un acteur génial rejoint le casting d'Ant-Man 3

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Un acteur génial a confirmé qu'il avait rejoint Marvel et le casting du prochain film Ant-Man and the Wasp : Quantumania, dans un rôle encore mystérieux.

Entre Olivia Colman dans la série Secret Invasion, Christian Bale et Russell Crowe dans le film Thor : Love and Thunder, Oscar Isaac et Ethan Hawke dans Moon Knight ou encore Salma Hayek et Angelina Jolie dans Les Éternels, les prochaines productions de Marvel ont encore attiré tout un tas d'acteurs et d'actrices de renoms.

Ils rejoindront ainsi les Robert Redford, Samuel L. Jackson, Anthony Hopkins, Benicio del Toro, Kurt Russell, Sylvester Stallone, Glenn Close, Natalie Portman et autres Gwyneth Paltrow. Une liste - non exhaustive - à laquelle vient également s'ajouter le nom de Bill Murray. Après plusieurs rumeurs sur l'arrivée de l'acteur dans le MCU, ce dernier a finalement confirmé lors d'une récente interview avec le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung qu'il avait bien rejoint l'écurie de Marvel et tourné dans un nouveau film du studio :

"Vous savez, j'ai récemment tourné dans un film Marvel. Je ne devrais pas le dire, mais peu importe. En tout cas, certaines personnes ont été très surprises de ma décision de rejoindre un tel projet. Mais pour moi c'était plutôt clair : j'ai appris à connaître le réalisateur et je l'aime vraiment beaucoup. Il est drôle et humble. C'est tout ce que j'attends d'un réalisateur. J'ai donc accepté, bien que je ne sois pas intéressé par ces grosses adaptations de comics en tant qu'acteur. [...] Mais il n'y aura pas de seconde fois."

En mentionnant son film American Girls, Bill Murray a clairement fait comprendre que le réalisateur en question était Peyton Reed, qui a réalisé les deux premiers volet d'Ant-Man et tourne en ce moment le prochain Ant-Man and the Wasp : Quantumania avec une belle distribution composée de Paul Rudd, Evangeline Lily, Michael Douglas, Michelle Pfeiffer et Jonathan Majors. L'acteur n'a cependant pas dévoilé la nature de son rôle, qu'on imagine assez anecdotique s'il ne souhaite pas s'impliquer sur le long terme dans l'univers étendu.

L'acteur nominé aux Oscars pour sa prestation dans Lost in Translation est en ce moment à l'affiche de The French Dispatch, dernier film de Wes Anderson, où il a notamment retrouvé Owen Wilson (une autre muse du réalisateur) qui a quant à lui rejoint le MCU sur Disney+ dans la série Loki. Bill Murray reprendra également son rôle culte du Dr. Peter Venkman dans le prochain S.O.S. Fantômes : L'Héritage, au cinéma à partir du 1er décembre 2021. Ant-Man 3 devrait quant à lui débarquer en salles en juillet 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1635319151
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EL a modérément apprécié The French Dispatch (3 étoiles) :

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Trois ans après L'île aux chiens et sept ans après The Grand Budapest Hotel - considéré par beaucoup comme son chef-d'oeuvre - Wes Anderson revient à l'affiche avec The French Dispatch, sa proposition la plus radicale, mais pas forcément la meilleure. Si on s'attendait à ce que le cinéaste atteigne les sommets de son art avec son nouveau film, on sera certainement ravi par son inventivité folle, mais on échappera difficilement à la déception qui s'en suit.

LA DIXIÈME MERVEILLE DU CINÉMA


Voix-off de narrateur, toile de fond rétro, plans fixes, symétrie parfaite, déplacements latéraux et verticaux avec la caméra, maquettes, teintes jaunes et autres couleurs pastel, tout ça en moins de deux minutes... Pas de doute, Wes Anderson est de retour, et surtout en forme. Avec son dixième film, The French Dispatch, le cinéaste s'est complètement lâché, ses précédents ouvrages (qu'on ne déprécie pas pour autant) paraissant presque dans la retenue en comparaison.

Mais au-delà de condenser tous les gimmicks esthétiques de son cinéma en un seul long-métrage, le réalisateur les a tous exaltés dans une démarche jusqu'au-boutiste qui force l'admiration. Wes Anderson joue autant que possible avec la plastique de son film, offrant un spectacle visuel sublime, mais surtout des idées de mises en scène et de direction artistique plus inventives et ambitieuses les unes que les autres (théâtre filmé, passages en noir et blanc, séquence animée, faux diaporamas). Difficile de lâcher des yeux cette nouvelle pièce d'orfèvrerie, toujours plus pointilleuse, excentrique et surprenante.

Le réalisateur a également exacerbé son approche très littéraire du cinéma, que ce soit par la présence de livres, pages de journaux ou une quelconque forme d'écriture visible à l'écran, son nouveau monde miniature imaginaire d'Ennui-sur-Blasé pensé sur le modèle de Paris ou encore son scénario segmenté, dont les différentes parties sont encore explicitement annoncées. Le découpage du récit n'est cependant pas calqué sur le chapitrage des romans, mais sur l'idée d'un journal qu'on feuillèterait pour s'attarder sur certaines rubriques : voyage (balade dans les coins insalubres de la ville), art (le portrait d'un psychopathe et génie du pinceau), politique (réimagination de mai 68), gastronomie (un dîner qui vire en enquête policière) et nécrologie.

The French Dispatch s'articule donc autour de trois récits anthologiques, illustrant chacun les articles de rédacteurs stars de la gazette éponyme inspirée du New Yorker, poussant encore plus loin le concept de mise en abyme qui parcourt la filmographie d'Anderson. Trop loin, peut-être. Les longues tirades, les digressions des narrateurs, les précisions écrites, les remises en contextes et autres verbiages pompeux, font facilement perdre le déroulé des événements, tandis que le fil rouge du film - la mort du fondateur et directeur de publication du journal - n'a finalement que peu ou pas d'importance dans cette mosaïque dense et confuse.

LA MALADIE D'AMOUR

Même si son nouveau film aborde par-ci, par-là les thématiques qui lui sont chères - l'amour, l'amitié, la famille, l'accomplissement de soi -, le film manque cruellement de chaleur et d'âme. Que ce soit avec Rushmore, La famille Tenenbaum, La vie aquatique, Moonrise Kingdom ou encore The Grand Budapest Hotel, l'esthétique sophistiquée et maniérée du cinéaste s'est toujours couplée à une sensibilité et une certaine tendresse pour contrebalancer le jeu apathique des acteurs, le comportement plus détaché des personnages et la structure rigide du scénario.

On retrouve bien les codes de la comédie grinçante et burlesque d'Anderson : des répliques acides, un commentaire social plus léger et railleur que politique, un humour noir, un ton décalé et des situations cartoonesques. En revanche, le scénario consacre bien trop peu de temps à ses différents personnages, presque tous anecdotiques, pour les rendre intéressants ou attirer notre empathie et sympathie, aussi talentueux soit le casting.

Les quelques démonstrations d'émotivité sont, elles aussi, bien trop brèves et ponctuelles pour créer une atmosphère ou dégager un quelconque propos de fond. On comprend bien la lettre d'amour au cinéma français et au journalisme old school, dont la mort est symbolisée par celle du rédacteur en chef et du numéro d'adieu du journal, mais même l'hommage est trop froid et mécanique, préférant aligner les références intellectuelles que de nous faire ressentir la nostalgie qu'il voulait dégager.

Pire encore, The French Dispatch apparaît comme une preuve que l'univers cinématographique qu'a façonné Wes Anderson se replie sur lui-même plus qu'il ne s'étend, comme si ces nouveaux personnages et ceux des autres longs-métrages étaient interchangeables. Pour s'attarder sur l'anthologie le plus inégale des trois, la Lucinda Krementz de Rose McGowan - malgré tout très bien interprétée - finit par être un mauvais décalque de la Eleanor Zissou qu'a joué Anjelica Huston, de même pour le Zeffirelli de Timothée Chalamet dans lequel on peut reconnaître le Max Fisher de Jason Schwartzman.

Se pose alors cette désagréable question : Wes Anderson vient-il d'atteindre le sommet, et par conséquent les limites de son art ? Une chose est sûre, The French Dispatch ne devrait pas réconcilier le réalisateur et ses détracteurs, mais devrait satisfaire sans mal ceux qui venaient surtout s'en mettre plein les yeux. En espérant que son prochain film, Asteroid City, retrouvera la délicatesse et les bons sentiments qui participaient aussi (et surtout ?) à la beauté de son cinéma.

The French Dispatch est un ravissement pour les yeux et une nouvelle expression du génie créatif de Wes Anderson, mais souffre d'une narration inutilement complexe et d'un manque de chaleur et d'émotion qui éteignent le feu d'artifice tant attendu. Le film finit par émerveiller autant qu'il déçoit.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1635345124
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Pale a écrit : mer. 27 oct. 2021 17:35 Image

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Ma réaction n'a été qu'un long et profond soupir :o :D Soupir des remakes en plus d'un archi classique... Soupir pour un spielberg qui n'a plus d'imagination :saint: :roll: J'ai jamais compris le délire d'un réalisateur qui aime tellement un film qu'il faut absolument qu'il le refasse :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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J'ai beaucoup de sympathie pour les Scream, et ce cinquième opus a l'air vraiment sympa.
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Wickaël a écrit : mer. 27 oct. 2021 22:18 J'ai beaucoup de sympathie pour les Scream, et ce cinquième opus a l'air vraiment sympa.
Je dois dire que j'ai fais l'impasse sur les 3 précédents :lol: Mais je suis curieux c'est toujours la même recette de murder suspense et le tueur au masque est toujours recyclé ? :saint:
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Lors de sa sortie aux USA le 22 octobre, Dune a récolté plus de 40 millions de dollars, prenant la tête du box-office. Ce bon démarrage a-t-il enfin convaincu Warner Bros. et Legendary Pictures de mettre en chantier la suite de l'épopée de Paul Atréides (Timothée Chalamet) ?

Quoi qu'il en soit, selon le studio, Denis Villeneuve va pouvoir terminer son adaptation du roman culte de Frank Herbert. Dune Partie 2 est bel et bien confirmé, avec une date de sortie fixée au mois d'octobre 2023.

"Ce n'est que le début", a déclaré Legendary sur son compte Twitter, faisant référence aux derniers mots de Chani (Zendaya) à la fin du premier volet. "Merci à ceux qui ont vécu l'expérience Dune jusque là, et ceux qui iront dans les prochains jours et les prochaines semaines. Nous sommes ravis de continuer ce voyage !"
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ClintReborn a écrit : jeu. 28 oct. 2021 11:48 Mais je suis curieux c'est toujours la même recette de murder suspense et le tueur au masque est toujours recyclé ? :saint:
Absolument oui :D
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Army of Thieves : les premières critiques du film Netflix sont tombées

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Army of Thieves, le spin-off Netflix d'Army of The Dead, c'est du aussitôt vu, aussitôt jeté d'après les premières critiques américaines.

Army of the Dead, on a l'impression que c'est très loin de nous et en même temps tout près, notamment parce que la douleur du visionnage est encore cuisante. La catharsis boursouflée et grisâtre de Zack Snyder a été un succès modéré au vu de son budget (90 millions de dollars) et de l'attente qui le précédait, mais le film est quand même parvenu à se hisser dans le top 10 de Netflix. Facile quand on a Dave Bautista et un tigre zombie dans la même bande-annonce...

En tout cas, la plateforme mise visiblement beaucoup sur Army of the Dead pour devenir une giga méga franchise de la mort qui tue. Le long-métrage aura ainsi le droit à un prequel sous la forme d'une série animée Army of the Dead : Lost Vegas et dès ce vendredi 29 octobre, les abonnés de la plateforme couleur panneau stop pourront découvrir Army of Thieves, autre prequel et spin-off sur le personnage de Dieter, le perceur de coffres d'Army of the Dead joué par Matthias Schweighöfer.

Dans ce prequel, alors que la contamination zombiesque s'étend progressivement à travers le monde, Dieter, simple employé de banque, est recruté par Gwendoline (Nathalie Emmanuel), une mystérieuse femme qui l'engage pour l'aider à braquer une série de coffres forts en compagnie d'une équipe de voleurs de haute volée. Le tout en étant traqué par Jonathan Cohen en agent d'Interpol retors.

Un scénario avec beaucoup de braquages, mais pas beaucoup de zombies, qui a visiblement glissé sur la critique américaine avec la fluidité de l'éther ou du mazout selon les avis. Army of Thieves récolte une note provisoire de 48/100 d'après les dix critiques présentes sur la page Metacritic, soit la même note que...Venom : Let There Be Carnage (vous faites ce que vous voulez de cette information). Les aventures des braqueurs sans zombies seraient ainsi parfaitement oubliables, adjectif plus ou moins insultant selon les critiques. Petit tour d'horizon.

"Dans l'ensemble, le film est bien moins sophistiqué, se reposant trop souvent sur un humour forcé, mais c'est un divertissement malin et remarquablement ludique." The Hollywood Reporter

"Army of Thieves préfère approfondir son ADN de film de braquage plutôt que tout le reste (inclus, malheureusement, l'alchimie de comédie romantique que cherche à installer le film entre Sebastian et Gwendoline). Ce qui donne des braquages uniques, malins, à un rythme soutenu, de gros retournements de situation, d'importantes révélations et des scènes de poursuite très travaillées." IndieWire

"Army of the Thieves est de ces films d'action Netflix grandiloquent, joyeux, imaginatif, avec, dans ce cas, un coeur romantique." Variety

"Il manque la patte expérimentée de Snyder à la réalisation, mais Amry of Thieves reste un film de braquage amusant qui rend encore plus attachant, un personnage qui l'était déjà." Total Film

"Sans être dénué de charme, la plus grosse faiblesse d'Army of the Thieves réside dans un hybride confus entre un film d'horreur et un film de braquage, ce qui brouille d'autant plus le public cible visé par le film au-delà des fans les plus ardents de Snyder." IGN

"Army of Thieves, un film de braquage des plus classiques et prequel à l'escapade zombiesque maussade qu'était le Army of The Dead de Zack Snyder, suit les traces de ce film sans jamais les améliorer ou reprendre simplement ses éléments les plus légers, notamment ses poursuites et tout son cirque autour du piratage de coffre." The Wrap

"Si vous louchez très fort et que vous consacrez une bonne partie de votre énergie mentale à trier votre linge, oui, Army of Thieves est plutôt cool. Mais c'est aussi plutôt fade, programmatique et triste. Si c'est le genre de contenu franchisé instantané que les géants du streaming pensent que leurs audiences veulent ou auraient besoin, nous sommes définitivement condamnés." The Globe and The Mail

"Matthias Schweighöfer tombe dans la caricature, ne parvenant jamais à justifier pourquoi son histoire mérite plus d'attention que le spectacle de morts ressuscitant pour se nourrir des vivants." Slant

Aussitôt consommé, aussitôt oublié : Army of Thieves serait donc un divertissement fast-food, qui se digère plus vite que le popcorn englouti devant. Rien de nouveau à l'horizon finalement. Juste une certaine tristesse de ne voir aucun commentaire sur notre Jonathan Cohen national, enfin passé à une célébrité niveau mondial en incarnant le personnage classique du français méchant qui emmerde tout le monde. Nous on croit en toi Marc.


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L'infatigable Liam Neeson va jouer un assassin retraité qui flingue des terroristes dans son nouveau film

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À presque 70 ans, l'acteur Liam Neeson n'a pas renoncé aux thrillers d'action et jouera un assassin à la retraite dans le film In The Land Of Saints And Sinners.

S'il s'est d'abord distingué dans des rôles plutôt dramatiques, le point d'orgue de sa carrière étant son Oscar du meilleur acteur pour La Liste de Schindler en 1994, la carrière de Liam Neeson a pris un tournant dans les années 2000 après le succès de Taken, qui l'a progressivement englué dans les séries B d'action plus ou moins marquantes. Ces deux dernières années, il a notamment joué dans Sang froid (avec son accroche inoubliable : "de loin le meilleur film où Liam Neeson tue tout le monde"), mais aussi le médiocre The Good Criminal, Le Vétéran (qui n'a pas encore de date de sortie en France) et l'oubliable Ice Road.

L'acteur infatigable a ensuite enchaîné avec trois autres thrillers d'action qu'on découvrira prochainement : Blacklight, dans lequel il interprétera un agent secret du gouvernement chargé d'assassiner ceux dont la couverture a été découverte, Memory, dans lequel il incarnera un tueur à gages dont la tête est mise à prix, et enfin Retribution, sorte de Speed en voiture, où il campera un père de famille qui veut sauver ses enfants. Et le nouveau film dont il sera la tête d'affiche sera exactement de la même veine.

Comme nous l'a appris Deadline, l'acteur a décroché le premier rôle de In The Land Of Saints And Sinners, décrit comme un thriller se déroulant en Irlande, réalisé par Robert Lorenz, qui retrouvera donc Liam Neeson après Le Vétéran. À presque 70 ans, l'acteur jouera un assassin à la retraite qui "se retrouve à jouer au chat et à la souris avec trois terroristes en quête de vengeance". Un pitch assez kitsch, qui n'augure rien de très original, mais devrait permettre à Liam Neeson de vider des chargeurs et de mettre quelques beignes à des terroristes (ce qu'il sait plutôt bien faire à force).

Le scénario est écrit par Mark Michael McNally et Terry Loane, avec des révisions de Matthew Feitshans, tandis que l'acteur Ciarán Hinds (Justice League, Game of Thrones, La dame en noir), donnera la réplique à Liam Neeson. Toujours d'après Deadline, le tournage devrait commencer en Irlande dès mars prochain, bien qu'aucune date de sortie n'est encore été communiquée.


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Rebel Moon : Zack Snyder compare son prochain film Netflix avec Man of Steel

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Après Army of the Dead, Zack Snyder prépare un autre film pour Netflix, Rebel Moon, qu'il compare avec son film Man of Steel de DC.

Alors que Zack Snyder a tout récemment dévoilé le titre de la suite de son dernier film de zombies, le cadavérique Army of the Dead, qui s'appellera donc Planet of the Dead, le réalisateur a teasé un autre de ses projets en développement chez Netflix. En plus du spin-off Army of the Dead : Lost Vegas et de la série animée Twilight of the Gods, le cinéaste prépare un film de science-fiction : Rebel Moon.

On sait pour l'instant qu'il s'agira d'une aventure intergalactique. Le public partira à la rencontre d'une colonie pacifique, située aux confins de la galaxie, qui se retrouve menacée par les armées d'un régent tyrannique du nom de Balisarius. Des gens désespérés envoient alors une jeune femme au passé mystérieux recruter des guerriers sur les planètes voisines pour les aider à organiser la résistance.

Zack Snyder avait déjà expliqué que ce film puisera ses influences du côté de Star Wars et du cinéaste japonais Akira Kurosawa, mais plus récemment, lors d'un interview dans le podcast BroBible’s Post Credit, le réalisateur a cité une autre référence, cette fois de sa propre filmographie. Il a en effet comparé Rebel Moon à Man of Steel ou plus particulièrement à une séquence bien précise du blockbuster de DC :

"Franchement, ce qui m'intéresse vraiment avec Rebel Moon, c'est de créer un film de science-fiction romantique à une échelle aussi grande que ce qu'un film le permet. Je n'ai jamais fait de film de science-fiction de cette envergure. Le début de Man of Steel sur Krypton comporte des éléments de science-fiction assez importants [...] et c'est un peu ce que nous faisons dans 'Rebel Moon', mais sous autant de stéroïdes que je peux donner."

On peut ainsi s'attendre à une ou plusieurs séquences de destructions massives, dans un film apparemment bien plus ambitieux que sa relecture de l'invasion zombie, qui lui permettra de s'attaquer pleinement au genre de la SF. Il co-écrira l'histoire avec Shay Hatten (John Wick : Parabellum), déjà co-scénariste pour Army of the Dead, et Kurt Johnstad (Atomic Blonde) avec qui il a écrit son péplum 300.

Aucune date de sortie n'a pour l'instant été communiquée, tout comme les membres du casting, mais le réalisateur a annoncé que la distribution et un premier aperçu de Rebel Moon seraient bientôt dévoilés.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1635404975
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Sans un bruit 3 : le réalisateur Jeff Nichols abandonne la suite de la saga d'horreur

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Le film Sans un bruit 3 a perdu son réalisateur Jeff Nichols, qui lâche la production pour se consacrer à un autre projet de science-fiction.

Après avoir réalisé les deux volets de Sans un bruit - et avoir tenu un des rôles principaux dans le premier - John Krasinski a décidé de passer la caméra à un autre cinéaste pour la suite de la franchise horrifique. En novembre 2020, le réalisateur Jeff Nichols (Shotgun Stories, Take Shelter, Mud - Sur les rives du Mississippi, Midnight Special) avait ainsi été attaché au projet après avoir été courtisé par Krasinski en personne qui apprécie énormément son travail. L'occasion de retrouver ce réalisateur mésestimé, dont le dernier long-métrage, Loving, remonte à 2016.

Jeff Nichols devait reprendre l'idée originale de John Krasinski pour ce troisième film - pensé comme un spin-off et non une suite directe du dernier Sans un bruit 2 -, par ailleurs devenu une des priorités de la Paramount après le succès du deuxième opus sorti en pleine pandémie (297 millions de dollars au box-office mondial).

Le réalisateur, qui devait également s'occuper de l'écriture de l'histoire, avait déjà rendu une version du scénario, pour une sortie calée au 31 mars 2023. Deadline a cependant récemment annoncé que Jeff Nichols s'est détaché du projet à l'amiable, pour se concentrer à la place sur un autre projet de science-fiction chez la Paramount, dont on ne connaît ni le titre, ni le casting, ni même le pitch de départ. Le média a également précisé que des options pour remplacer le réalisateur ont déjà été soumises, dans le but de ne pas prendre de retard dans le début de la production.

Emily Blunt, qui a campé Evelyn Abbott dans les deux films, ne devrait pas revenir pour le troisième, qui sera toujours produit par John Krasinski sous sa bannière Sunday Night avec Allyson Seeger, qui enfilera la casquette de productrice exécutive, aux côtés de Michael Bay, Andrew Form et Brad Fuller pour Platinum Dunes. Le nom de son successeur ne devrait donc pas tarder à être annoncé, de même que le synopsis ou les premiers membres du casting.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1635401109
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EL a aimé Last Night in Soho (3,5 étoiles) :

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C'est peu de dire que le nouveau long-métrage réalisé par Edgar Wright était attendu, au sein de la rédaction d'Ecran Large, mais pas que. Au fil des deux dernières décennies, le cinéaste a accompli un exploit rare : séduire un très large public à la seule force de son style. Ses admirateurs ne seront pas dépaysés. Last Night in Soho embarque Thomasin McKenzie, Anya Taylor-Joy et Matt Smith dans une descente aux enfers Londonienne rythmée, dont lui seul pouvait tirer une telle beauté.

DO THE WRIGHT THING


Rares sont les cinéastes à imprimer leurs gimmicks dans l’imaginaire collectif, et pas seulement dans les analyses des cercles cinéphiles dédiés, a fortiori au sein d’une culture populaire tout entière tournée vers la narration globale et les questions d’adaptation. Si le style Wright est aussi populaire et aussi identifié, c’est d’abord parce qu’il est accessible, mais surtout entièrement au service du rythme, qualité revendiquée par l’immense majorité des formes de divertissement contemporaines, généralement en vain.

Il aura fallu au metteur en scène une trilogie de comédies et une adaptation de comics pour affirmer ses obsessions auprès d'un si large public. Obsessions qu’il s’est donc permis d’étaler généreusement dans Baby Driver, long clip d’une heure et demie et exposition quasi brute de ses expérimentations.

Désormais, et quelques mois à peine après une escale évidente par le documentaire musical, Edgar Wright n’a plus rien à prouver à qui que ce soit, ni à la critique, qui a encore du mal à se relever de la scène d’introduction de Baby Driver, ni aux spectateurs qui, depuis, n’ont eu de cesse de faire passer ses oeuvres à la postérité 2.0 (Hot Fuzz et Shaun of the Dead regorgent de memes). C’est donc sans surprise qu’ils l'ont vu se lancer dans un projet plus personnel, sans craindre la méfiance de ses admirateurs.

Co-écrit par Krysty Wilson-Cairns, forte d’une bonne expérience avec les formalistes populaires puisqu’elle est passée par 1917 et elle-même familière du quartier éponyme, Last Night in Soho puise beaucoup dans la passion du cinéaste pour la ville de Londres et plus particulièrement pour le Londres des années 1960. Il y largue une jeune femme tout juste arrivée de sa campagne, Éloise, qui y suivra, dans ses rêves, une homologue avec des envies de grandeur, Sandie.

Et sans surprise, c’est sublime. Inutile de tergiverser : les 45 premières minutes du film assènent une claque esthétique cinglante, tant le cinéaste, assisté par une direction artistique monumentale, plonge avec appétit dans ce Soho fantasmagorique reconstitué, dansant et multicolore, où les simples façades de cinéma, révélées dans un panoramique grandiose, sont les plus spectaculaires des visions. Et au milieu de tout ça, il y a Anya Taylor-Joy, au physique taillé pour l’époque, qui y évolue avec une aisance troublante et se métamorphose officiellement en monstre de charisme.

LONDON RYTHM

Last Night in Soho dévoile une nostalgie, il la fige sur pellicule, puis sur les rétines de ses spectateurs. Et chez Wright, la nostalgie est évidemment mélodique, chorégraphique. Quoi de plus logique, puisqu’il a avoué s’être initié aux années 1960 grâce aux caisses de 33 tours de ses parents, comme son personnage principal ? Le long-métrage revient donc aux origines de son penchant pour la musique, biais par lequel il entreprend toutes ses réalisations.

Dès les premières minutes, on devine où on a mis les pieds. L’enjouée Éloise (campée par la non moins enjouée Thomasin McKenzie) attend sa lettre d’admission pour une école très convoitée, et elle se retrouve face à face avec une réminiscence du passé, tandis que son vinyle déraille. Le réalisateur résume tout son film en un seul plan, virtuose, puisqu’il circule littéralement et habilement entre les générations, montre une nostalgie aguicheuse, tentatrice… qui vire sur le malsain lorsqu’on y consacre trop d’attention, comme un disque rayé.

Lorsque la jeune fille se retrouve seule, le cinéaste peut laisser le passé l'engloutir, au rythme d’un son d’époque, colorant aussi bien ce fantasme un peu trop réel que les teintes vintages de la photographie de Chung Chung-hoon. S'il travaille avec le rigoureux Steven Price, c’est surtout afin d’organiser une bande originale aux antipodes des « playlist » auxquelles les blockbusters pseudo cool tiennent tant, qui se fond organiquement dans la mise en scène. On n’ose imaginer le temps de préparation – et de montage - de chaque plan, de chaque séquence, à la fois riche en mouvements de caméra vertigineux et en harmonie parfaite avec la musique.

Une maîtrise d’autant plus remarquable que le réalisateur traite forcément en filigrane de sa propre nostalgie artistique, qui se traduit par la présence d'effets classiques et de trucages simples dans l’idée, mais complexes dans l’exécution, qu'il pousse toujours dans leurs derniers retranchements.

De fait, quand s'instaure un jeu de reflet entre ses deux héroïnes, il s’amuse à transcender le lieu commun en démultipliant les miroirs, jouant de leur interactivité et utilisant le décalage pour créer - bien sûr - du rythme dans son montage. De même que lorsqu’il s’adonne à sa passion pour le classique effet du « texas switch » (le remplacement d'un acteur par un autre ou une doublure dans le plan), il le fait au gré d'une danse magistrale, apogée de son exploration sensorielle d’un univers révolu dont il ne vaut mieux pas creuser le vernis.

GI À L’EAU

Tandis que son héroïne se perd dans les troubles tréfonds du Soho des années 1960, le metteur en scène dissémine ses influences dans la deuxième partie du film, entre hommage à tout un pan du cinéma italien, plus particulièrement aux évolutions des carrières de Dario Argento et Mario Bava, et emprunts à un certain classicisme horrifique anglais, si caractéristique de son temps qu’il risque de décontenancer une partie du public plus jeune.

Le jeu de références esthétiques prend peu à peu le pas sur la contemplation béate pour plonger un personnage progressivement éjecté du cruel présent dans la spirale de noirceur du passé. C’est lors de ce furtif glissement tonal que son œuvre montre ses limites, quand bien même le cinéaste continue de proposer quelques plans mémorables, toujours grâce aux reflets. Il finit dans les dernières minutes par s’embourber dans ses astuces esthétiques, quitte à assumer de saturer l’image de couleur.

Un dernier acte aux limites du psychédélisme qui conclurait parfaitement la descente aux enfers si la narration, elle aussi engoncée dans des codes précis, ne prenait pas autant l’eau. Asservi à un dénouement extrêmement téléphoné, pour ne pas dire carrément évident, Last Night in Soho passe sa dernière partie à assembler péniblement les pièces de son bien joli puzzle, éparpillées aux quatre coins du film depuis une heure. Dès lors, l’esthétique très giallesque tente maladroitement de justifier une avalanche de flashbacks surexplicatifs, comme si Wright et Wilson-Cairns s’étaient, à l'instar de leur héroïne, fait dévorer par leur nostalgie.

Ironiquement, ils joignent le geste à la parole, mais suscitent surtout une triste frustration chez le Wrightophile averti, qui aurait aimé voir son style s’épanouir sans obstacle. En l’état, le long-métrage finit rongé par ses ambitions. D’aucuns jugeront le réalisateur plus habile avec la comédie ou les histoires simples. D’autres fustigeront un scénario trop sûr de lui.

NOSTALGIA CRITIQUE

Mais ce ne sont pas ces quelques faux pas qui empêchent le film de compléter une filmographie de plus en plus passionnante. Car outre son obsession pour le rythme, il révèle l’attrait de l’auteur pour la thématique de la nostalgie, elle aussi d'actualité.

Déjà dans Le Dernier pub avant la fin du monde, son film le plus émouvant, il faisait un sort à ce doux sentiment. Tandis que ses contemporains le réduisent à un argument de vente dans le pire des cas, un biais d’analyse culturelle dans le meilleur, il le décrit comme une tragédie qui s’ignore, le fardeau, le poison des pauvres hères incapables de s’intégrer à leur monde.

The World’s End choisissait l’angle de l’amitié, son dernier essai celui du poids d’une misogynie dévastatrice. De la même manière que Gary King se retrouvait face à un lui adolescent forcément factice, Éloise assiste à la désacralisation d’une jeune femme dont elle fantasme la vie, et apprend, sans que jamais l’écriture n’y fasse référence explicitement (un miracle, vu la lourdeur de certains rebondissements) à faire le deuil du passé. De tous les passés.

Edgar Wright a beau séduire une population de plus en plus fournie grâce à son style, il impose des thèmes et des idées qui n’appartiennent qu’à lui (malgré la présence d’autres scénaristes), et ce à contre-courant d’une pop-culture qui l’a pourtant déjà largement accueilli en son sein. En dépit de quelques défauts, Last Night in Soho est un véritable film d’auteur, un objet artistique non seulement complet, mais aussi radicalement contemporain.

Pour trivialement résumer les choses, il répond avec splendeur et sensibilité à une question actuellement sur toutes les lèvres : est-ce que c’était mieux avant ? Et sa conclusion est sans appel : non, et gare à ceux qui se persuaderaient du contraire.

La sublime exploration des arcanes de la nostalgie tourne un peu court lors d'un dernier acte se confondant en maladresses narratives. Mais cela n'affaiblit qu'à peine la grande beauté de Last Night in Soho.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1635353135

Un autre avis (3,5 étoiles) :

"Avec une virtuosité bluffante, Edgar Wright livre un giallo diabolique, moderne et convoquant le zomblard. Et même si c'est bien trop surexplicatif sur les bords, Last Night in Soho reste un sacré voyage lyrique entre rêve et réalité."
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Army of the Dead : Zack Snyder révèle le titre prometteur de la suite zombiesque sur Netflix

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Dans une interview promouvant le spin-off Army of Thieves, Zack Snyder a révélé le titre de la suite d'Army of the Dead.

On s'en souvient comme du potentiel "second souffle" de la carrière de Zack Snyder, après avoir pu délivrer ses adieux chez DC par le biais de Zack Snyder's Justice League. Army of the Dead a été un succès d'audiences sur Netflix, malgré la critique divisée à son sujet. Par conséquent, une suite allait forcément entrer en chantier.

Même qu'en attendant cette suite, Netflix et Snyder se sont sentis obligés de nous délivrer le bon petit prequel qui va bien, alors qu'on avait rien demandé. Et comme cet univers s'annonce comme étant partagé, il est naturel que la promotion des films se renvoie la balle. C'est pourquoi Snyder, dans une interview promouvant Army of Thieves, a révélé le titre de la suite directe d'Army of the Dead.

Dans cette interview menée par Inverse, Snyder a explicité les inspirations nordico-mythologiques qui articulent l'univers d'Army of the Dead et qui trouveront suite dans Army of Thieves. Au milieu de ces quelques comparaisons entre l'invasion zombie et le Ragnarök (le crépuscule des dieux dans la mythologie nordique), le metteur en scène parle du destin incertain d'un personnage et balance de but en blanc le titre de la suite du film. Spoilers d'Army of the Dead dans la citation (le titre est aussi retrouvable plus bas) :

"Qu'est-il arrivé à Ludwig Dieter dans Army of the Dead ? La caméra ne le montre pas vraiment. Je ne vous dirai pas ce qu'il se passe dans Army of the Dead 2 - qui s'appelle Planet of the Dead - mais disons qu'il y a une chance pour qu'il ait survécu aux zombies."

À l'instar de la transition Jurassic World, qui passe du parc au monde, les zombies de Las Vegas sont bons pour envahir à la Terre toute entière dans Planet of the Dead. Dans le genre, on pourra aussi penser à la dernière trilogie de La Planète des Singes ou la saga vidéoludique Batman Arkham, qui s'amusaient à toujours plus agrandir la géographie de leurs histoires au fur et à mesure des opus.

On notera aussi l'intérêt tout particulier de Snyder pour le personnage de Ludwig Dieter, qui sera le protagoniste d'Army of Thieves en plus d'avoir une potentielle apparence dans Planet of the Dead, laissant présager qu'il pourrait devenir un vrai fil rouge de la franchise en devenir. Il ne reste plus qu'à espérer qu'il en découlera un bon film. Sachant qu'aucune date de diffusion n'est fixée, Zack Snyder a tout son temps pour peaufiner les fondations de cette suite.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1635351518
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Box-office français du 26 octobre : Venom 2 double Mourir peut attendre

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Il démarre cependant moins bien que Venom, en 2018. (Source : Le Film Français)

Avec 676 090 entrées enregistrées dans 717 salles françaises (en comptant ses avant-premières), Venom : Let There Be Carnage démarre en tête du classement hebdomadaire français, doublant Mourir peut attendre et Eiffel. C'est l'une des cinq nouveautés intégrant le top 10 avec Illusions perdues, Le Trésor du Petit Nicolas, Halloween Kills et Ron débloque, et toutes sont au-dessus des 100 000 entrées. En 2018, cependant, le premier volet de Venom avait fait mieux en écoulant 941 871 billets en première semaines, puis 2,2 millions en tout.

Le dernier James Bond perd donc la première place du podium en troisième semaine, malgré 571 711 spectateurs supplémentaires, soit 2,7 millions de personnes déjà déplacées dans 987 cinémas de l'Hexagone (soit la plus large distribution du moment). Mourir peut attendre perd ainsi 27% de sa fréquentation, et Eiffel seulement 22% : grâce à 320 027 entrées enregistrées pour 730 copies, le biopic de Gustave Eiffel avec Romain Duris et Emma Mackey a été vu par 730 000 curieux en quinze jours. En cinquième et sixième positions, Le Loup et le lion et La Famille Addams 2 gagnent un peu de public (+2% et 11%), ce qui représente 202 287 et 173 934 spectateurs déplacés dans 600 et 640 salles. En quinze jours, ces films familiaux ont été vus par 400 000 et 230 000 personnes. Dune les suit des près avec 149 052 tickets vendus pour 585 copies, ce qui monte le cumul du film de SF de Denis Villeneuve à 2,8 millions d'entrées. Fort de son joli succès planétaire, la Warner Bros vient d'ailleurs d'annoncer officiellement sa suite.

Parmi les nouveautés, Illusions perdues est quatrième, avec 230 106 contremarques échangées pour 452 écrans, puis Le Trésor du Petit Nicolas, Halloween Kills et Ron débloque s'emparent des places n°8, 9 et 10 en attirant entre 148 000 et 128 000 curieux. Si les deux productions pour enfant sont proposées dans plus de 500 salles, ce n'est pas le cas du film d'horreur, qui parvient à intégrer le top 10 grâce à seulement 228 écrans.

Box-office hebdomadaire français du 20 au 26 octobre 2021 :


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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... qFscFulP5U
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Pale a écrit : jeu. 28 oct. 2021 14:48 L'infatigable Liam Neeson va jouer un assassin retraité qui flingue des terroristes dans son nouveau film
J'aime bien cette phrase d'intro qui résume une carrière a la Bruce Willis :lol: Mais je trouve quand même cela un peu triste :saint: Il est ou le Liam de la liste de Schindler, de Michael Collins, de Rob Roy, des misérables, de Kingdom of Heaven, Batman ou même du jedi de star wars ? Il s'est fait enfermer dans une spirale d'action avec des personnages qui n'ont pas grand intérêt :saint: Mais heureusement je vois qu'il tourne le film Marlowe en ce moment un film noir à l'ancienne :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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ClintReborn a écrit : jeu. 28 oct. 2021 15:07
Pale a écrit : jeu. 28 oct. 2021 14:48 L'infatigable Liam Neeson va jouer un assassin retraité qui flingue des terroristes dans son nouveau film
J'aime bien cette phrase d'intro qui résume une carrière a la Bruce Willis :lol:
La qualité des derniers Liam Neeson est quand même meilleure :D
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:hot:
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