C'est Severance, on est habitué et pourtant chaque semaine un nouveau chapitre nous met sur les rotules. Cocktail toujours impressionnant entre thriller psychologique, drame et comédie de bureau.
Severance continue de prendre des formes inattendues et parfaitement cohérentes avec ce que la série installe depuis le début. Et de passer des caps que bien des scénaristes auraient retardé indéfiniment.
Je suis ébahi devant cette capacité à emmener la série très loin sans jamais la perdre (et nous avec). Et voir la tournure que prend l'épisode entre récit initiatique et cauchemar pur avant de nous offrir
une énorme montée de tension,...mais bon sang, on en est même pas à la moitié !
Je crois que c'était bien
Bien joué ce retournement avec Irving qu'on était en droit de soupçonner de péter une durite et qui manifestement conserve l'instinct d'enquêteur de son exter.
In refining 0x7E6B18 : 0x776384 (Moonbeam) in 00h 01m 05s 096ms I have brought glory to the company.
Praise Kier.
#mdrlumon #severance
lumon-industries.com
Edit : en réalité après 2-3 tests ça génère un texte de partage aléatoire à chaque clic sur le push.
Plus conventionnel que le 4 dans la forme, mais toujours aussi passionnant.
C'est rare de voir une série (et même un film) parvenir autant à renouveler en continu les relations entre ses personnages sans jamais changer de cadre et sur une temporalité aussi resserrée.
Autant cela reste toujours lisible pour le spectateur (modulo les mystères bien gardés), autant il y a de quoi devenir complètement barge pour les personnages.
J'aime aussi comme cette saison 2 dilue chaque épisode un peu plus le manichéisme au sein de Lumon. Milchik et Hwang n'en sont que d'autant plus attachants. On comprend aisément que, s'ils en savent plus que les dissociés, ils n'en sont pas moins eux aussi des pions du système.
Pauvre Helly R. Elle n'a strictement aucune info et personne ne lui dit rien. Surtout Mark... J'espère que Dylan lui fera une mise au point.
Enfin on revoit Burt ! Qui s'est donc fait virer... J'y croyais à son départ en retraite vu son âge mais c'est vrai que le timing était trop parfait pour être honnête.
Et concernant le management très particulier au sous sol, je pensais que c'était réservé au inters mais non vu le bilan de Milchick. Quelle angoisse...
J'ai adoré la pastèque Irving, belle réalisation.
Ah et aussi je ne pensais pas que la restauration se faisait au long court comme ça. Donc finalement c'est bien l'inter de Mark qui participait au séminaire en extérieur...
Un épisode moins intense que les précédents, il faut bien faire redescendre un peu la pression.
Effectivement pauvre Helly R, c'est terrible pour elle elle n'a pas eu droit à de chaleureuses retrouvailles avec les autres. À peine l'identité de son exter découverte qu'elle se retrouve à moitié noyé dans une rivière gelé avant de subir un Mark S désabusé tout aussi glacial.
Concernant Mark justement, moi aussi je pensais que le procédé de restoration était plus immédiat, et j'imaginais que la puce ne fonctionnait déjà plus et donc qu'il simulait la dissociation dans l'épisode précédent... En fait pas du tout, il est toujours scindé en deux.
Finalement les extérs de Irving et Burt ne s'étaient pas encore parlés...
Pas mal le coup du "accroche toi Dylan" !
IndyDog a écrit : ↑ven. 14 févr. 2025 18:02
Ah et Ricken révèle enfin le charlatan qu'il est vraiment !
On se demande vraiment ce que sa femme fout avec lui...
Effectivement très déçue par le tournant qu'il prend... Not my Ricken !
Déjà qu'en saison 1 je me demandais déjà un peu ce qu'elle faisait avec lui. Elle semble tellement plus terre à terre. Avant, il avait un petit côté naïf qui était touchant. Mais là quelle déception.
Pour Helly R, j'avais bien compris qu'elle n'était plus là depuis le gala mais je n'avais pas réalisé à quel point ça devait être vertigineux pour elle ce retour. Similaire à Mark dans le premier épisode finalement mais on le vivait avec lui donc on s'en rendait mieux compte.
Épisode 5 qui revient un peu sur les bases si l'on peut dire.
Pour autant, les choses sont loin d'être simplifiées. Au contraire, l'épisode donne plus de latitude à Helly et surtout Milchick et c'est succulent
Une manière de tordre encore un peu les évidences. Et de continuer à jouer sur les perspectives concernant les Inter/Exter (pas de vraie personne ?) et comment la frontière se brouille peu à peu entre eux.
-> Elena se voit obligée de faire revenir son Inter, confirmant le rapport d'interdépendance poussé à l'extrême. Ironiquement, elles sont cette fois mises toutes les deux sur un pied d'égalité.
Elena comme Helly est utilisée comme un pion.
-> La carapace de Milchick commence à craquer, après les cadeaux on ne peut plus déplacés et l'attitude incroyablement raide et oppressive avec laquelle il est "managé".
Cette réunion de performance, mais quel grand moment de gêne et de tension. Je pense que ça rappellera des choses aux spectateurs
On mesure combien le personnage est finalement plus humain envers ses employés. Et possiblement un allié dans le renversement des forces qu'on pressent.
Et toujours ces petites excentricités qui font de Severance une série proprement à part (cette pastèque et ce "kit de Deuil" ). À l'instar d'un Twin Peaks ou X-Files, impossible de confondre le monstre imaginé par Dan Erickson et Ben Stiller avec les autres.
Vous voulez en connaître une bien bonne ?
En 2023, les Golden Globes n'ont donné que deux nominations pour la série (Adam Scott, John Turturro), et évidemment zéro récompenses.
Ok, il y avait du beau monde. Mais quand même ! J'aurais volontiers nominé tout le casting, avec Patricia Arquette, Britt Lower et notre Tramell Tillman qui est une putain de putain de révélation.
Si ça continue comme ça, j'exige la razzia pour la prochaine cérémonie ! Et qu'on invente même des nouvelles catégories, avec la réalisation, la photo, la musique et allez !
Next a écrit : ↑ven. 14 févr. 2025 18:15
La scène de l'ascenseur sinon. Toute la tension qui monte en un pas et une réplique
Je trouve que Tramell Tillman est juste incroyable quand il passe d'une émotion à lune autre. Il peut autant me faire éclater de rire que me frigorifier
L'épisode du jour était très dense, je pense le revoir avant le prochain car l'impression que quelques trucs m'ont échappés.
Un épisode plutôt tendu, surtout vers la fin...
Les choses commencent petit à petit à se dessiner. Sans qu'on sache comment cela va évoluer évidemment. On est chez Severance, tout de même.
Sans négliger un seul des 4 héros, les quatre segments sont très parlants et très stimulants, à l'image d'une série qui sait faire simple pour qu'on s'amène tout seuls vers la complexité.
Une fois de plus, il faut saluer la direction d'acteurs absolument incroyable. Ils savent d'un seul regard, d'une seule expression faciale éveiller une foule de choses.
Je ne pourrais citer un passage particulièrement parce que les séquences clés concernant les 4 sont auréolés de ce jeu de toute beauté
- La femme de Dylan qui ressent une attirance pour cet homme qui semble combler les manques de son Exter.
- Helena qui semble obsédé à l'idée de se rapprocher de Mark.
- Burt qui cache manifestement quelque chose, Irving qui camoufle son vrai job. J'ai bien aimé sa blague pour accueillir Irving. Un diner qui parvient à être chaleureux tout en disséminant une tension continue.
J'avoue que sur la fin, pendant la séquence de "restauration" j'étais là "NON !! Ne fais pas ça !" parce que je craignais pour le Mark inter mais comme on le mesure depuis le début, c'est plus compliqué que ça
. Beaucoup plus. Et tant mieux
@IndyDog , oui c'est une vision intéressante des choses. J'avoue avoir été surpris (une fois de plus) que la série ouvre ce genre de porte.
Superbe (première) réalisation de Jessica Lee Gagné, habituelle directrice photo de la série, sur cet épisode 7.
Bel équilibre entre le travail formel et les émotions.
Content par ailleurs d'avoir enfin un épisode centré sur Gemma !
Mais wtf c'est quoi ce sous sol ?!?
Ces différentes salles sont clairement liés aux dossiers vu les noms. Mais aussi à la vie de Mark et Gemma. J'ai remarqué quelques similitudes. Par exemple, le même sapin de Noël entre la salle des cartes de remerciements et le souvenir de l'extérieur.
Et qui sont ces sosies low cost de nos chers raffineurs ??? (Est-ce que ce sont les mêmes que lors du séminaire en extérieur ? Sont-ils dissociés même si ça m'étonnerait ?)
Bref encore énormément de questions mais quel kiff !
Livia a écrit : ↑ven. 28 févr. 2025 17:18
Contente aussi !
Mais wtf c'est quoi ce sous sol ?!?
Ces différentes salles sont clairement liés aux dossiers vu les noms. Mais aussi à la vie de Mark et Gemma. J'ai remarqué quelques similitudes. Par exemple, le même sapin de Noël entre la salle des cartes de remerciements et le souvenir de l'extérieur.
Et qui sont ces sosies low cost de nos chers raffineurs ??? (Est-ce que ce sont les mêmes que lors du séminaire en extérieur ? Sont-ils dissociés même si ça m'étonnerait ?)
Bref encore énormément de questions mais quel kiff !
Je me suis dit que les sosies devaient être ces personnes oui sur le moment. Même si je n'ai tilté que sur un plan large où en voit un qui ressemble clairement à Dylan.
Mais ils avaient l'air si robotiques dans l'épisode 4 que je ne sais pas trop...
L'épisode m'a travaillé toute la journée en bossant. Terrible le sort de Gemma.
Je comprends... C'est pour ça que je ne veux pas me lever plus tôt pour regarder. Je préfère que ma journée de travail soit finie. C'est le top départ du week-end.
Épisode le plus conceptuel depuis le début de la série. Ce qui n'est pas peu dire.
Vraiment impressionné par la mise en scène qui fait littéralement corps avec les désordres psychologiques qui assaillent Gemma.
Ça pourrait passer pour un exercice de style (virtuose) mais non, il est avant tout défini par ce que le récit apporte.
Ce qui est hallucinant, c'est de réaliser que l'épisode pourrait se passer de dialogues et on comprendrait tout quand même.
Je pense notamment aux scènes concernant Gemma (son couple avec Mark, sa grossesse avortée, etc...)
J'ai été épaté par les jeux constants sur la patine, la photographique et les couleurs. On passe d'un aspect vintage à quelque chose d'hyper-net caractéristique du numérique.
Je trouve qu'on tient peut-être l'épisode le plus vertigineux sur la notion d'aliénation. Il y a quelque chose d'extrêmement nauséabond et cruel dans ce qu'on voit, il y a peu de place pour l'humour cette fois.
À part la tenue de Noël de Mauer (nouvelle personnification du connard en chef). Et un petit rappel que Milchilk reste aussi un peu une raclure.
Cette apparition à la fin...
Beaucoup de questions s'ouvrent
Pour moi les "doubles" de nos héros sont également des dissociés, pour moi ça colle avec cette idée de cloisonnement de toutes informations et de contrôle intégral sur la chaîne.
et j'en ai une qui m'est venue vers la fin. Vous allez me dire si je suis le seul
Au final, Gemma est dissociée combien de fois ?
Il y a elle, madame Casey et j'ai un doute sur le fait que la personne qui atterri dans ces six pièces soit Mme Casey. À votre avis ?
Severance confirme - encore ! - que c'est plutôt bien comme série !
ConFucKamus a écrit : ↑ven. 28 févr. 2025 19:49
Vraiment impressionné par la mise en scène qui fait littéralement corps avec les désordres psychologiques qui assaillent Gemma.
Ça pourrait passer pour un exercice de style (virtuose) mais non, il est avant tout défini par ce que le récit apporte.
Ce qui est hallucinant, c'est de réaliser que l'épisode pourrait se passer de dialogues et on comprendrait tout quand même.
Et c'est la toute première réalisation de Jessica Lee Gagné, même si elle travaille sur Severance depuis le début.
A 37 ans, elle devient pour moi instantanément une réalisatrice à suivre de très près.
Et c'est l'un des points qui font bien monter la colère contre Lumon, cette impunité à pousser un esprit à se "dissocier" en passant d'une pièce à une autre.
Le genre de truc qui te flingue le cerveau. Bande d'enfoirés !
Pitié, sauvez-là. Je me doute qu'à ce moment, il y aura d'autres problèmes à émerger, mais je m'en fous ! Libérez-là !
La mise en scène de Jessica Lee Gagné est un prodige, parce que mine de rien, le montage, le boulot sur la photo c'est imparable !
Depuis le début, je place la mise en scène de la série au sommet de ce qu'on voit depuis un paquet d'années. Et le plus beau, c'est que ça ne faiblit pas.
Oui pour moi aussi Gemma semble dissociée plusieurs fois. C'est vertigineux...
Au début, elle a l'air d'avoir été tellement brisée par ces deux années qu'elle ne cherche même plus à se rebeller... Après ils avaient l'air de lui vendre une possibilité de sortie mais quand même !
Vraiment pesant cet épisode.
Je ne suis pas sûr que ce ne soit pas Mme Casey qui passe les tests dans les différentes salles... Faudrait que je revois plus attentivement.
Si elle est vraiment dissocié plus d'une fois, ça voudrait disque que Mme Casez a vécue deux fois de suite la même scène dans le couloir sombre face à Mishik quel cauchemar !
IndyDog a écrit : ↑ven. 28 févr. 2025 20:16
Oui l'épisode est vraiment déprimant.
Je ne suis pas sûr que ce ne soit pas Mme Casey qui passe les tests dans les différentes salles... Faudrait que je revois plus attentivement.
Si elle est vraiment dissocié plus d'une fois, ça voudrait disque que Mme Casez a vécue deux fois de suite la même scène dans le couloir sombre face à Mishik quel cauchemar !
Ce sont clairement différentes versions. Chez le dentiste, elle a l'impression qu'elle vient d'y aller. Dans une autre salle, elle dit que c'est Noël tous les jours.
Je me demande quelle influence a le niveau d'avancement d'un dossier ? Car dans la saison 1, Dylan explique que les dossiers ont une durée de vie et que tous ne sont pas finis.
En effet, on semble face à de multiples disociations...
Donc pour les "inters" qui sont condamnés à vivre ces tests en boucle c'est horrible !
Le sous sol des dissociés c'est le paradis à coté !
Incroyable !
IndyDog a écrit : ↑ven. 28 févr. 2025 20:25
Le sous sol des dissociés c'est le paradis à côté !
Clairement !
Mais du coup, maintenant qu'on a vu à quoi etaient reliés les postes des raffineurs, je me demande ce que font les raffineurs des autres filiales du monde entier ???
Et aussi, Drummond dit au Mark bis "Préparez vous à lui dire au revoir." Donc ça suppose qu'ils dégagent Mark S après Cold Harbor. Mais qu'en est-il des autres car Gemma dit qu'il ne reste plus qu'une pièce qui est Cold Horbor. Donc est-ce que tous les raffineurs vont se faire virer ?
Remarquez les deux autres ont toujours des dossiers à traiter donc ça ne doit pas être seulement pour les pièces de Mme Casey.
J'ai rattrappé mon retard cette semaine en regardant les 7 épisodes (je ne tenais plus )
Superbe saison 2 pour l'instant qui fait un sans faute.
Episode 7 à la fois émouvant, triste, terrifiant et surtout nécessaire car l'enjeu de "sortir Gemma de cet enfer" et encore plus indiscuttable.
Pendant l'épisode précédent, j'étais sceptique : "Mark... non... fait pas cette chirurgie..."[
Mais après cet épisode 7... les doutes sont plus permis./spoiler]
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
Zefurin a écrit : ↑sam. 1 mars 2025 11:34
J'ai rattrappé mon retard cette semaine en regardant les 7 épisodes (je ne tenais plus )
Superbe saison 2 pour l'instant qui fait un sans faute.
Episode 7 à la fois émouvant, triste, terrifiant et surtout nécessaire car l'enjeu de "sortir Gemma de cet enfer" et encore plus indiscuttable.
Pendant l'épisode précédent, j'étais sceptique : "Mark... non... fait pas cette chirurgie..."[
Mais après cet épisode 7... les doutes sont plus permis.
Haha je l'ai vu ce tweet. Mais bon, même sans Milchick, pas sûre qu'il aurait eu l'instinct de sortir d'elle même en étant Mme Casey et non plus Gemma. Mais j'aurais bien voulu voir ce qu'elle aurait fait quand même.