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NaughtyDog
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Après La Loi de Téhéran et l'excellent Leïla et ses frères, Saeed Roustaee revient avec un drame plus intime et désenchanté encore. Woman and Child est un récit en 2 temps : présentant d'abord une infirmière mère d'un enfant brillant (mais turbulent), avant que cette unité familiale ne soit peu à peu détruite par un funèste évènement.
Et même si le tout pourrait tomber dans les travers du mélodrame, Roustaee renverse la balance avec une quête de justice face à un patriarcat iranien insidieux.
La mise en scène est toujours aussi fluide d'intelligence, le casting impeccable, mais la trame suit in fine un petit programme (pas déplaisant) qui manque de mordant malgré une excellente scène finale.

3/5
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ConFucKamus
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Hier, j'ai inauguré mon premier visionnage de Destination Finale au ciné

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Bonne salle, toutes les places étaient occupées et les gens étaient là pour la même chose : se marrer. Il est un peu loin le temps du premier où les morts avaient du poids.

Que voulez-vous, les temps changent. Et je ne vais pas trop bouder mon plaisir, Bloodlines se montre plus réussi que les 3 précédents à ce niveau. Niveau VFX, c'est moins crado

On sent que les réal' ont bossé pour s'amuser avec son spectateur sadique (alors, d'où va partir la catastrophe et comment cela va aboutir à un déluge de gore ?)

Les persos, on s'en tape et le film accuse un petit ventre mou pendant la partie explicative (c'est bon on connait le topo depuis 25 ans quoi).

Et pourtant, j'ai réussi à m'amuser de ce cocktail d'humour sanguinolent. Les séquences avec Erik (meilleur perso du film) sont toujours très sarcastiques et cruelles

(le passage dans son salon de tatouage avec Without you :lol: :lol: :lol: )

La salle riait aux éclats après chaque mort et ce rituel du passage au cimetière. Vraiment, bonne ambiance. :gore:

Allez, un petit :star: :star: :star: :passtar: :passtar:
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Redzing a écrit : ven. 23 mai 2025 00:10 Très franchement j'ai du mal pour l'instant à trouver l'année 2025 existante en terme de cinéma... :hehe:
Pourtant j'ai adoré les années 2021 à 2024, bourrées films auxquels j'ai mis 8 et 9 (même un 10/10, ça ne m'était pas arrivé depuis 2008 !). Là 2025 pour l'instant c'est le calme plat.

Est-ce que l'on a bénéficié en 2021-2024 de l'effet post-covid, avec les réalisateurs, scénaristes et producteurs qui ont eu le temps de maturer leurs projets pendant le confinement, et maintenant le moteur est à sec ? :envers:
Un peu le même constat, en moins dur, il y a quelques films intéressants que j'ai vus. Je pense que c'est la conséquence de la lourde tendance de l'effondrement culturel du public, de moins en moins nombreux à vouloir regarder autre chose que du divertissement (ou du cinéma tout court :sweat: ).
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MisterM a écrit : mar. 27 mai 2025 18:01
Redzing a écrit : ven. 23 mai 2025 00:10 Très franchement j'ai du mal pour l'instant à trouver l'année 2025 existante en terme de cinéma... :hehe:
Pourtant j'ai adoré les années 2021 à 2024, bourrées films auxquels j'ai mis 8 et 9 (même un 10/10, ça ne m'était pas arrivé depuis 2008 !). Là 2025 pour l'instant c'est le calme plat.

Est-ce que l'on a bénéficié en 2021-2024 de l'effet post-covid, avec les réalisateurs, scénaristes et producteurs qui ont eu le temps de maturer leurs projets pendant le confinement, et maintenant le moteur est à sec ? :envers:
Un peu le même constat, en moins dur, il y a quelques films intéressants que j'ai vus. Je pense que c'est la conséquence de la lourde tendance de l'effondrement culturel du public, de moins en moins nombreux à vouloir regarder autre chose que du divertissement (ou du cinéma tout court :sweat: ).
Pour le moment, c'est un peu tiède mais j'ai quand même eu deux très bonnes séances avec Je suis toujours là et 5 septembre.

Espérons que la cuvée de gros films pour l'été nous laissera au moins une réussite.
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ConFucKamus a écrit : mar. 27 mai 2025 18:29 Pour le moment, c'est un peu tiède mais j'ai quand même eu deux très bonnes séances avec Je suis toujours là et 5 septembre.
J'ajouterai Le Brutaliste, et pas uniquement pour te faire rager. :D Il y a quelques bons films qui surnagent cette année mais c'est en petite forme.
Là à Cannes je n'ai retenu que Résurrection et un trop-plein de films. :crazy:
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ConFucKamus
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MisterM a écrit : mar. 27 mai 2025 18:46
ConFucKamus a écrit : mar. 27 mai 2025 18:29 Pour le moment, c'est un peu tiède mais j'ai quand même eu deux très bonnes séances avec Je suis toujours là et 5 septembre.
J'ajouterai Le Brutaliste, et pas uniquement pour te faire rager. :D
Ça me rassure.

Ça veut dire que tu conserves ce mauvais goût caractéristique :mrgreen2:
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BoBleMexicain
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True Brandywine est un cavalier de rodéo à cru qui s'accroche à sa carrière déclinante. Piégé par une tempête printanière inattendue, True doit lutter contre les blessures, la maladie et le froid glacial.

Broke parle de dépression, une histoire d'effondrement personnelle où Wyatt Russell incarne son meilleur rôle.
L'intrigue progresse entre passé et présent, c'est le meilleur moyen de ressentir toute la folie du personnage. Dennis Quaid y incarne le père de True, un homme rustre et dur et leur relation difficile est très émouvante. Broke propose un film qui se construit sur quelques silences, des paysages glaciales impressionnants, une relation amoureuse à la fois belle mais déchirante et une musique qui met les frissons.
La réalisation est bonne et la photographie est bluffante. Très surpris par ce film indépendant
furtivement on retrouve aussi Mary McDonnel (danse avec les loups) et Tom Skerritt (méconnaissable)



:star: :star: :star: :star:
soyons fou :mrgreen2:
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MisterM
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Entendu quelques avis présenter ce nouveau Wes Anderson comme un film moins obsessionnellement formaliste, plus réussi que ses derniers : quel mensonge ! Sa propension toujours plus grande à l'auto-caricature semble ne jamais devoir s'achever, avec cette fois une histoire insipide et un humour qui traîne des pieds. Ca reste très joli à regarder et plutôt distrayant mais les poncifs de son cinéma m'agacent de plus en plus.
Pareil pour l'accumulation de caméo prestigieux, les personnages entrent et disparaissent définitivement en 10mn alors qu'ils ont souvent les meilleures scènes (notamment Cumberbatch). Aucun d'entre eux n'a le temps d'exister vraiment alors qu'on tourne en rond avec le trio principal.
Bref pas désagréable mais bien décevant.

5/10
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Tulio
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MisterM a écrit : dim. 1 juin 2025 10:22Ca reste très joli à regarder et plutôt distrayant mais les poncifs de son cinéma m'agacent de plus en plus.
Idem. J'ai lâché l'affaire avec Anderson depuis The French Dispatch.
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Zefurin
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Diamant sur Canapé de Blake Edwards

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Je n'avais vu que la scène de fin de ce film avec ce pauvre chat trempé écrasé entre deux amoureux.
Bien content de voir le film dans son intégralité. Audrey Hepburn et George Peppard sont assez savoureux à observer dans leur petit ballet de je t'aime/moi non plus qui a fait l'âge d'or du Hollywood des années 50/60. Ca ne vieillit pas trop, même si on y croit pas un instant (genre... le mec... il se fait réveiller par Audrey Hepburn en pleine nuit qui déboule de sa fenêtre... et il reste aussi placide/blasé que s'il conversait avec un pigeon :humpf: )

Je trouve juste que les autres personnages qui gravitent autour du mec et de la fille sont trop distants. Par exemple la bourgeoise mariée qui entretient l'écrivain, je trouve que ça aurait été intéressant d'un peu plus la développer. Et idem pour les amants de Hepburn.
Mais bon, les deux acteur sprincipaux sont nikels et Audrey Hepburn est assez magnifique dans totues ses tenues. Elle arrive assez bien à transitionner les registre de gamine immature dans une tenue de femme sophistiquée sans avoir le look d'une pin-up (le film joue d'ailleurs avec ça).
Et quand on ex demande au héros : "Prenez soin d'elle, elle est squelettique."
Je me faisais la même remarque... :sarcastic:

Pas le film du siècle, mais Hepburn est top.

ET PUIS AUSSI MENTION SPECIAL AU CHAT : un acteur impressionnant dans toutes les scènes où il apparait.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
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Redzing
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Zefurin a écrit : mer. 4 juin 2025 12:15 Je trouve juste que les autres personnages qui gravitent autour du mec et de la fille sont trop distants. Par exemple la bourgeoise mariée qui entretient l'écrivain, je trouve que ça aurait été intéressant d'un peu plus la développer. Et idem pour les amants de Hepburn.
En fait les 2 protagonistes sont techniquement des prostitués. :saint:
L'auteur fait le gigolo auprès de la riche bourgeoise. Et le perso d'Audrey est une call-girl (bien que non mentionné explicitement à l'écran). Donc leurs "clients" passent au troisième plan. Les développer, ça aurait voulu dire insister aussi sur ce statut de travailleur du sexe que clairement le réalisateur ne voulait (pouvait) pas aborder.

Et qu'as-tu pensé du rôle de Mickey Rooney, aujourd'hui si décrié ? :D
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Zefurin
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Redzing a écrit : mer. 4 juin 2025 13:41
Et qu'as-tu pensé du rôle de Mickey Rooney, aujourd'hui si décrié ? :D
Assez gênant... :lol:
Je me serais cru devant un mauvais personnage de Tintin. :sarcastic:

Mais justement il y a un truc intéressant avec la tonalité du film... effectivement, on met sous lumière deux prostitués... en montrant A PEINE la misère qui entoure leur vie. Par contre quand il s'agit de sortir un cliché raciste, il saute à pied joint ans la caricature.

Ca montre un peu quel regard (complètement biaisé) la société avait des gens. C'est intéressant... presque méta en y réfléchissant. :loco:
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
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NaughtyDog
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Les 30 premières minutes font assez peur avec un gros forcing pour adouber ce Ballerina en tant qu'opus à part entière du lore de John Wick. Mais dès qu'Ana de Armas prend les armes, le film enchaine les scènes d'action à un rythme effréné culminant en un gros climax bien jubilatoire où cette dernière se retrouve face à un village entier.
Techniquement c'est propre, y a toujours une idée nouvelle pour dynamiser les fights (sols glissants, grenades utilisées en quasi corps-à-corps, patins à glace en arme de poings, duel au lance-flammes.
Ça méritait une écriture plus soutenue qui drague moins la saga (Keanu Reeves est pas là qu'en caméo mais honnêtement Ana est badass toute seule et en impose) mais le tout se révèle bien sympathique et bien emballé.
Voir Ana de Armas trucider des mecs au katana dans un chalet en feu m'a procuré un orgasme donc rien que ça mérite le détour
6.5/10

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Suite d'un film mid d'il y a quasi 10 ans, la suite de The Accountant se rèvèle tout aussi mid la faute à une vague intrigue d'enquête inutilement étirée, avant tout propice à un gros délayage pour qu'un Ben Affleck essayant de jouer les autistes (ça marche moins que dans le 1er en plus) renoue avec Jon Bernthal (toujours bien charismatique) afin que le film délivre un climax où les fisillades sont filmées comme dans n'importe quel sous-série de Sheridan. Dommage car ici et là Gavin O'Connor livre des scènes sympathiques, notamment entre les 2 acteurs principaux. L'intrigue propose même un joli arc rédemptif pour une tueuse jouée par Danielle Pineda...et on se rend vite compte que tout le film aurait mieux fait de se centrer sur elle

4.5 ou 5/10


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Remake copie-carbone du super film original, ce Dragons a néanmoins un truc qui change tout : Dean DeBlois lui-même réalise ! Ce faisant il arrive à placer le curseur émotionnel là où il faut, maîtrise aussi bien sa mise en scène en live qu'en animation, et propose même un casting absolument impeccable incarnant parfaitement chaque personnage de Beurk (y compris Gerard Butler qui est super en Stoïk).
Le souci est que le film est inutile et sans aucune surprise vis-à-vis de l'original, l'empêchant d'être une oeuvre à part entière. Pour le reste le film fait un sans-faute en terme de transposition

6/10

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Avant que Trachtenberg ne revienne en live-action, il propose ici un film Predator simili-anthologique en animation centré sur 3 segments : le 1er au IXe siècle où une viking terriblement badass se retrouve face à un Uber Yautja alors qu'elle venge son père ; le 2nd au Japon féodal où 2 ninjas s'affrontent sur les obsèques de leur père daimyo avant qu'un Predator Feral ne vienne accentuer le trouble ; le 3e dans le ciel du Pacifique alors qu'un mécano se retrouve en plein dogfight avec un vaisseau alien.
Tourné via l'Unreal Engine, Killer of Killers affiche ainsi un style minimaliste pouvant désarçonner, mais à l'animation soignée tout comme la mise en scène confinant au pur fantasme geek en un sens. Dans la tonalité globale de Prey, tandis que le 3e segment (bien que fun) est celui qui est le moins travaillé en terme de dramaturgie. En résulte des facilités se retrouvant dans un 4e segment surprise, se concluant par un teasing d'un univers étendu plus vaste. Reste tout de même une chouette proposition faisant honneur au lore des Yautjas !
6/10

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Dangerous Animals pourrait s'apparenter à n'importe quel film de serial killer, où une final girl est kidnappée par un détraqué adepte de snuff movies. Mais là où le film trouve sa singularité tient non seulement dans son concept : le tout se passe au pays des kangourous avec un Jai Courtney résolument très bon pour incarner des abrutis australiens...tandis qu'il lâche ses victimes en appâts vivants pour requins. Une manière de renouveler le genre en un sens, même si le tout a plutôt des allures de mashup exploitant les squales comme outil de frousse.
Pour autant, Sean Byrne tient son film sans bout de gras et maîtrise la technique de l'élastique (étendre la tension au maximum et fmcourt-circuiter les stratagèmes du bad guy et de l'héroïne). Mention spéciale à Hassie Harrison !

6.5/10
Modifié en dernier par NaughtyDog le ven. 6 juin 2025 22:26, modifié 1 fois.
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NaughtyDog a écrit : ven. 6 juin 2025 20:00 Les 30 premières minutes font assez peur avec un gros forcing pour adouber ce Ballerina en tant qu'opus à part entière du lore de John Wick. Mais dès qu'Ana de Armas prend les armes, le film enchaine les scènes d'action à un rythme effréné culminant en un gros climax bien jubilatoire où cette dernière se retrouve face à un village entier.
Techniquement c'est propre, y a toujours une idée nouvelle pour dynamiser les fights (sols glissants, grenades utilisées en quasi corps-à-corps, patins à glace en arme de poings, duel au lance-flammes.
Ça méritait une écriture plus soutenue qui drague moins la saga (Keanu Reeves est pas là qu'en caméo mais honnêtement Ana est badass toute seule et en impose) mais le tout se révèle bien sympathique et bien emballé.
Voir Ana de Armas trucider des mecs au katana dans un chalet en feu m'a procuré un orgasme donc rien que ça mérite le détour
6.5/10
J'étais tenté mais quand j'ai vu "réalisé par Len Wiseman"...

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NaughtyDog a écrit : ven. 6 juin 2025 20:00 Avant que Trachtenberg ne revienne en live-action, il propose ici un film Predator simili-anthologique en animation centré sur 3 segments : le 1er au IXe siècle où une viking terriblement badass se retrouve face à un Uber Yautja alors qu'elle venge son père ; le 2nd au Japon féodal où 2 ninjas s'affrontent sur les obsèques de leur père daimyo avant qu'un Predator Feral ne vienne accentuer le trouble ; le 3e dans le ciel du Pacifique alors qu'un mécano se retrouve en plein dogfight avec un vaisseau alien.
Tourné via l'Unreal Engine, Killer of Killers affiche ainsi un style minimaliste pouvant désarçonner, mais à l'animation soignée tout comme la mise en scène confinant au pur fantasme geek en un sens. Dans la tonalité globale de Prey, tandis que le 3e segment (bien que fun) est celui qui est le moins travaillé en terme de dramaturgie. En résulte des facilités se retrouvant dans un 4e segment surprise, se concluant par un teasing d'un univers étendu plus vaste. Reste tout de même une chouette proposition faisant honneur au lore des Yautjas !
6/10
Je l'ai vu ce matin.

Les deux premiers segments ont l'avantage de poser un cadre assez stimulants pour un affrontement. Un viking contre un Predator (plus colosse, dans l'apparence), et un Samouraï contre le chasseur extra-terrestre.

C'est assez propre, très violent et il y a quelques idées que j'aime bien (la poursuite sur les toits, le duel sous l'eau).

Arrive le troisième acte, mal écrit et ridicule. Rien d'autre à dire, c'est cliché à mort et nul.

La conclusion aurai pu être mortelle - l'association des 3, avec la barrière de la langue j'aime - mais c'est médiocre. La fin ouvre juste sur l'univers en raccrochant avec Prey.

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:

NaughtyDog a écrit : ven. 6 juin 2025 20:00 Image
Dangerous Animals pourrait s'apparenter à n'importe quel film de serial killer, où une final girl est kidnappée par un détraqué adepte de snuff movies. Mais là où le film trouve sa singularité tient non seulement dans son concept : le tout se passe au pays des kangourous avec un Jai Courtney résolument très bon pour incarner des abrutis australiens...tandis qu'il lâche ses victimes en appâts vivants pour requins. Une manière de renouveler le genre en un sens, même si le tout a plutôt des allures de mashup exploitant les squales comme outil de frousse.
Pour autant, Sean Byrne tient son film sans bout de gras et maîtrise la technique de l'élastique (étendre la tension au maximum et fmcourt-circuiter les stratagèmes du bad guy et de l'héroïne). Mention spéciale à Hassie Harrison !

6.5/10
Donc pourrait-on dire que le film de squale est requinqué ?

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ConFucKamus a écrit : sam. 7 juin 2025 10:24
NaughtyDog a écrit : ven. 6 juin 2025 20:00 Image
Dangerous Animals pourrait s'apparenter à n'importe quel film de serial killer, où une final girl est kidnappée par un détraqué adepte de snuff movies. Mais là où le film trouve sa singularité tient non seulement dans son concept : le tout se passe au pays des kangourous avec un Jai Courtney résolument très bon pour incarner des abrutis australiens...tandis qu'il lâche ses victimes en appâts vivants pour requins. Une manière de renouveler le genre en un sens, même si le tout a plutôt des allures de mashup exploitant les squales comme outil de frousse.
Pour autant, Sean Byrne tient son film sans bout de gras et maîtrise la technique de l'élastique (étendre la tension au maximum et fmcourt-circuiter les stratagèmes du bad guy et de l'héroïne). Mention spéciale à Hassie Harrison !

6.5/10
Donc pourrait-on dire que le film de squale est requinqué ?

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:lol: :lol:
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Moins de 24 h après, je suis allé voir Ballerina

Je ne suis pas contradictoire. Disons que je suis homme complexe :D

Sinon, film sans grand intérêt. Je m'en doutais un peu, l'univers est tout de même très replié sur lui-même.

L'histoire est si rasoir que j'y faisais plus attention et je m'amusais à regarder les comédiens lancer leur réplique sans conviction.

Je parie qu'ils n'ont même pas lu le script (Et ils ont bien fait) :lol:

Y'a quelques transitions que j'ai pas capté (la cache d'armes dans le dernier acte, qui sort comme par magie), un twist évacué fissa (voilà ta sœur et hop elle est morte :lol: )

mais à ce niveau de je-m'en-foutisme autant faire pareil.

Len Wiseman fait un taf correct, il cut moins que par le passé. Ça n'est jamais inventif, mais au moins c'est déchiffrable.

Quelques moments amusants (dans une cuisine)
Et l'héroïne déguste pas mal. Bon elle se remet très très vite hein on est chez John Wick.

Vite vu vite oublié

:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
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Vu aujourd'hui

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Grosse déception. Je n'ai jamais réussi à rentrer dans le film. Kurosawa pose d'abord un cadre fixe qui colle bien avec la routine de son personnage et son enfermement.

On parle de revente en ligne devenue hors de contrôle, poussant à l'obsession des quidams comme notre héros à se cloisonner émotionnellement et à entuber son prochain.

Jusque-là, ok. C'est une des (nombreuses) du capitalisme débridé.

Mais ça met longtemps à passer la seconde. Et quand ça arrive, le film bascule carrément dans autre chose. Cloud devient tout à coup une sorte d'abstraction pataude et franchement absurde

Ce massacre à la fin, c'est absolument n'importe quoi. Tu comprends pas bien pourquoi son ex-patron veut le buter, les mecs sont pas du tout réactifs quand des coups de feu sont tirés,

spatialement c'est très nébuleux (on sait jamais précisément où sont les persos les uns par rapport aux autres), l'assistant qui mute en garde du corps expéditif...et le pire c'est que ça reste mou !


:star: :demistar: :passtar: :passtar: :passtar:
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Kahled
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J’ai hâte de le voir le Kurosawa !
Ce que tu en dis par rapport au fait que ça met du temps à passer la seconde, c’est quelque chose qu’on retrouve dans pas mal de ses films et que j’aime beaucoup perso, ça donne à ses films un côté mortifère qui colle beaucoup à leurs sujets en général.
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Tulio
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Comme à son habitude, Wes Anderson signe un film élégant et agréable à suivre, à défaut d'être véritablement marquant.

Après les films-hommages qu'étaient The French Dispatch et Asteroid City, Wes Anderson revient enfin au domaine dans lequel il excelle le plus, à savoir les relations familiales dysfonctionnelles. À ce titre, j'ai été assez touché par la trajectoire du personnage principal, un marchand d'armes peu scrupuleux se découvrant une fibre paternelle.

Si The Phoenician Scheme n'est toujours pas au niveau de ses premières œuvres, j'ai néanmoins trouvé qu'il s'agissait de son meilleur film post-Grand Budapest Hotel, grâce à un humour un poil plus corrosif que dans ses précédentes réalisations. Le cinéaste délaisse même sa sempiternelle esthétique symétrique le temps de quelques séquences, ce qui fait plaisir à voir.

Peu mémorable, mais tout de même appréciable. Que l'on confie à Anderson une adaptation de Tintin !
aureliagreen
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Je viens de voir Anora, et si j'ai passé un bon moment sur un sujet pourtant pas forcément facile à rendre passionnant (et assez classique), je ne suis pas sûr qu'il fallait lui décerner Palme d'Or et Oscars du meilleur film et du meilleur réalisateur. L'histoire se tient mais est quand même assez banale, la réalisation de Sean Baker parvient certes à la faire bien passer, mais ce sont surtout les performances des acteur(rices)s qui ont retenu mon attention, dans une belle prestation d'ensemble. Mikey Madison bien sûr, dans ce rôle plus difficile qu'il y paraît de jeune travailleuse du sexe à la confiance abusée par un fils à papa irresponsable, et plus encore Yura Borisov dans ce rôle très craignos de gros bras décalé et hors du coup, rôle pour lequel il était très dur de trouver l'équilibre ; et même Karen Karagulian en conseiller de milliardaire en même temps que pope arménien. Il est bon aussi de voir de nombreux interprètes venus de pays de l'ex-URSS, et peu connus en nos contrées.
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Gekko
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Tulio a écrit : mer. 11 juin 2025 15:46 Que l'on confie à Anderson une adaptation de Tintin !
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"On peut manger tous les champignons !
Tous les champignons sont comestibles, certains ne le sont qu'une fois, c'est tout !"
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Tulio
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Gekko a écrit : jeu. 12 juin 2025 08:14
Tulio a écrit : mer. 11 juin 2025 15:46 Que l'on confie à Anderson une adaptation de Tintin !
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Sur le plan visuel en tout cas, son style conviendrait parfaitement à la ligne claire d'Hergé.
Un film Tintin en stop-motion réalisé par Wes Anderson, je signe tout de suite !
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Curieux film que le nouveau long de Mike Flanagan

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Une adaptation de la nouvelle de Stephen King (troisième fois que Flanagan croise la route du romancier), où l'on part de la mort mais de manière plus aérienne, plus lumineuse.

Le film fait de plus en plus sens alors qu'on avance (il est découpé à l'envers, mais c'est logique), et je me suis laissé embarquer facilement.

Un grief : cette voix-off qui pour moi est inutile. Le film aurait accentué son originalité en laissant le spectateur en tirer ses propres interprétations. Flanagan a peut-être peur de le perdre ?

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Tulio a écrit : jeu. 12 juin 2025 10:01
Gekko a écrit : jeu. 12 juin 2025 08:14
Tulio a écrit : mer. 11 juin 2025 15:46 Que l'on confie à Anderson une adaptation de Tintin !
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Sur le plan visuel en tout cas, son style conviendrait parfaitement à la ligne claire d'Hergé.
Un film Tintin en stop-motion réalisé par Wes Anderson, je signe tout de suite !
Ah oui, en stop motion, c'est mieux, s'il met de côté son humour.
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aureliagreen a écrit : mer. 11 juin 2025 23:11 Je viens de voir Anora, et si j'ai passé un bon moment sur un sujet pourtant pas forcément facile à rendre passionnant (et assez classique), je ne suis pas sûr qu'il fallait lui décerner Palme d'Or et Oscars du meilleur film et du meilleur réalisateur.
Oui.
On a surtout récompensé Baker pour ses films précédents (meilleurs en ce qui me concerne).
Après je dirais quand même que niveau qualité il n'y avait pas grand-chose qui se démarquait nettement d'Anora ou de la mise en scène de Baker. J'aurais certes choisi d'autres films mais rien de scandaleux à mon sens.
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ConFucKamus a écrit : jeu. 12 juin 2025 20:28 Curieux film que le nouveau long de Mike Flanagan

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Une adaptation de la nouvelle de Stephen King (troisième fois que Flanagan croise la route du romancier), où l'on part de la mort mais de manière plus aérienne, plus lumineuse.

Le film fait de plus en plus sens alors qu'on avance (il est découpé à l'envers, mais c'est logique), et je me suis laissé embarquer facilement.

Un grief : cette voix-off qui pour moi est inutile. Le film aurait accentué son originalité en laissant le spectateur en tirer ses propres interprétations. Flanagan a peut-être peur de le perdre ?

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
Assez circonspect perso, notamment sur ce 3e segment assez inutile et surexplicatif (et qui noie toute émotion à mon sens)
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Bien aimé ce 1er long-métrage de Michael Shanks, suivant un couple (les amoureux Dave Franco et Alison Brie également en couple dans la vie) avec des problématiques communes (baisse du désir, regrets d'une jeunesse rébolue, envie d'indépendance, déséquilibre affectif..) déménageant en pleine bourgade rurale. Et lorsqu'ils découvrent les vestiges d'une église païenne, le duo va se retrouver empêtré dans un maléfice supportant à l'écran toutes ces thématiques de co-dépendance. Accepter une union totale ou mourir, tel est le mantra de Together (et de tout couple in fine), film qui verse dans un body horror bien appliqué, au sound design viscéral, à la mise en scène maîtrisée et avec de petites touches d'humour bien amenées.
Le film ne réinvente rien dans son approche visuelle de l'horreur, même si son application via le thème du métrage se veut plutôt inédite. On peut noter 2-3 séquences bien tendues (rien que l'intro qui use admirablement du hors-champ et du montage est superbe), un rythme tenu et un bon duo à l'alchimie certaine. Le film aurait gagné à être un poil plus radical dans son visuel, mais en l'état on tient une bonne surprise, ludique et incarnée !

3.5/5
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NaughtyDog a écrit : mer. 18 juin 2025 00:42 Assez circonspect perso, notamment sur ce 3e segment assez inutile et surexplicatif (et qui noie toute émotion à mon sens)
Est-ce que comme moi tu as pensé de temps à autre à Soul en regardant le film ?
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Bah Soul est un bien meilleur film à tous les niveaux surtout ^^
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D'ailleurs, en parlant de Pixar, je suis allé voir Elio

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Le film lâché par Disney méritait évidemment mieux que ça. Comme beaucoup de ses valeureux prédécesseurs il est clair, dynamique, drôle et émouvant.

Et le grand thème résonne symboliquement tout au long du film (un peu comme pour En Avant). Ce qui lui manque c'est l'éclair de génie qui transforme une bonne base en excellente histoire.

Là, ça file un peu trop vite une fois qu'on décolle vers "ailleurs" et si je trouve que l'histoire derrière Elio (orphelin rêveur et turbulent mais difficile à s'accorder avec sa tante qui se démène) est solide,

Je trouve que tout se dénoue un peu trop facilement. On sent que ça aurait pu être beaucoup plus puissant. Le film ayant été repensé et récupéré en cours de développement - Molina parti, Madeline Sharafian, Domee Shi

ont repris le job, pas impossible que le Elio ait été achevé dans la précipitation. C'est vrai que c'est proche de Lilo et Stitch

Il n'y a pas de scènes particulièrement mémorables, mais je suis fan de l'intro qui installe tout en 5 minutes exemplaires et il y a quelques plans magnifiques (j'adore celui où Elio se retrouve seul sur la plage après son retour)



:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
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ConFucKamus a écrit : sam. 21 juin 2025 18:47 D'ailleurs, en parlant de Pixar, je suis allé voir Elio

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Le film lâché par Disney méritait évidemment mieux que ça. Comme beaucoup de ses valeureux prédécesseurs il est clair, dynamique, drôle et émouvant.

Et le grand thème résonne symboliquement tout au long du film (un peu comme pour En Avant). Ce qui lui manque c'est l'éclair de génie qui transforme une bonne base en excellente histoire.

Là, ça file un peu trop vite une fois qu'on décolle vers "ailleurs" et si je trouve que l'histoire derrière Elio (orphelin rêveur et turbulent mais difficile à s'accorder avec sa tante qui se démène) est solide,

Je trouve que tout se dénoue un peu trop facilement. On sent que ça aurait pu être beaucoup plus puissant. Le film ayant été repensé et récupéré en cours de développement - Molina parti, Madeline Sharafian, Domee Shi

ont repris le job, pas impossible que le Elio ait été achevé dans la précipitation. C'est vrai que c'est proche de Lilo et Stitch

Il n'y a pas de scènes particulièrement mémorables, mais je suis fan de l'intro qui installe tout en 5 minutes exemplaires et il y a quelques plans magnifiques (j'adore celui où Elio se retrouve seul sur la plage après son retour)



:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
J'ai trouvé ça bien perso (et techniquement c'est somptueux), et Domee Shi/Pixar parviennent toujours à conjuger récit personnel, émotion et universalité

Le seul "souci" vient de sa direction artistique trop commune pour du Pixar, et un Communivers pas assez exploité en terme de décorum
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ConFucKamus a écrit : jeu. 12 juin 2025 20:28 Image

Une adaptation de la nouvelle de Stephen King (troisième fois que Flanagan croise la route du romancier), où l'on part de la mort mais de manière plus aérienne, plus lumineuse.

Le film fait de plus en plus sens alors qu'on avance (il est découpé à l'envers, mais c'est logique), et je me suis laissé embarquer facilement.

Un grief : cette voix-off qui pour moi est inutile. Le film aurait accentué son originalité en laissant le spectateur en tirer ses propres interprétations. Flanagan a peut-être peur de le perdre ?

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
Je suis assez d'accord avec ton avis. Je reproche la voix-off et les surexplications de la dernière partie, qui n'étaient pas nécessaire.
Franchement, dès la fin de la première partie (= 3ème acte), on capte facilement qu'on est dans la tête de Chuck et que c'est son univers qui s'effondre. Les parallèles avec Chuck sur son lit de mort sont plutôt évidents. :saint:

Mais sinon c'est un vrai plaisir. Un thème pas évident (la mort) avec lequel Mike Flanagan parvient à faire un film plutôt joyeux, qui contient son lot de mystère bien distillé dans la première partie.
Il y a de très belles scènes de danse, et pourtant je ne suis PAS DU TOUT client de ce genre de truc d'habitude.
Et j'ai trouvé la direction d'acteurs excellente. Le gamin est chou. Mark Hamill tient peut-être l'un de ses meilleurs rôles en papy bienveillant mais alcoolique, qui cache un secret. Même Mathew Lillard ne m'a pas exaspéré (d'habitude la simple évocation de son nom au générique me laisse un goût fétide en bouche).

Ca m'a pas mal fait penser, dans un registre différent, à Mr. Nobody.
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Redzing a écrit : lun. 23 juin 2025 13:11
ConFucKamus a écrit : jeu. 12 juin 2025 20:28 Image

Une adaptation de la nouvelle de Stephen King (troisième fois que Flanagan croise la route du romancier), où l'on part de la mort mais de manière plus aérienne, plus lumineuse.

Le film fait de plus en plus sens alors qu'on avance (il est découpé à l'envers, mais c'est logique), et je me suis laissé embarquer facilement.

Un grief : cette voix-off qui pour moi est inutile. Le film aurait accentué son originalité en laissant le spectateur en tirer ses propres interprétations. Flanagan a peut-être peur de le perdre ?

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
Je suis assez d'accord avec ton avis. Je reproche la voix-off et les surexplications de la dernière partie, qui n'étaient pas nécessaire.
Franchement, dès la fin de la première partie (= 3ème acte), on capte facilement qu'on est dans la tête de Chuck et que c'est son univers qui s'effondre. Les parallèles avec Chuck sur son lit de mort sont plutôt évidents. :saint:

Mais sinon c'est un vrai plaisir. Un thème pas évident (la mort) avec lequel Mike Flanagan parvient à faire un film plutôt joyeux, qui contient son lot de mystère bien distillé dans la première partie.
Il y a de très belles scènes de danse, et pourtant je ne suis PAS DU TOUT client de ce genre de truc d'habitude.
Et j'ai trouvé la direction d'acteurs excellente. Le gamin est chou. Mark Hamill tient peut-être l'un de ses meilleurs rôles en papy bienveillant mais alcoolique, qui cache un secret. Même Mathew Lillard ne m'a pas exaspéré (d'habitude la simple évocation de son nom au générique me laisse un goût fétide en bouche).

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Mr Nobody étant un de mes films préférés, la bande annonce et le synopsis m'y ont fait direct pensé.
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Ca m'a pas mal fait penser, dans un registre différent, à Mr. Nobody.
Oula, j'avais déjà pas une folle envie de le voir, mais alors là avec le parallèle avec cette purge innommable...
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Prisoner a écrit : lun. 23 juin 2025 15:04
Redzing a écrit : lun. 23 juin 2025 13:11
ConFucKamus a écrit : jeu. 12 juin 2025 20:28 Image

Une adaptation de la nouvelle de Stephen King (troisième fois que Flanagan croise la route du romancier), où l'on part de la mort mais de manière plus aérienne, plus lumineuse.

Le film fait de plus en plus sens alors qu'on avance (il est découpé à l'envers, mais c'est logique), et je me suis laissé embarquer facilement.

Un grief : cette voix-off qui pour moi est inutile. Le film aurait accentué son originalité en laissant le spectateur en tirer ses propres interprétations. Flanagan a peut-être peur de le perdre ?

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
Je suis assez d'accord avec ton avis. Je reproche la voix-off et les surexplications de la dernière partie, qui n'étaient pas nécessaire.
Franchement, dès la fin de la première partie (= 3ème acte), on capte facilement qu'on est dans la tête de Chuck et que c'est son univers qui s'effondre. Les parallèles avec Chuck sur son lit de mort sont plutôt évidents. :saint:

Mais sinon c'est un vrai plaisir. Un thème pas évident (la mort) avec lequel Mike Flanagan parvient à faire un film plutôt joyeux, qui contient son lot de mystère bien distillé dans la première partie.
Il y a de très belles scènes de danse, et pourtant je ne suis PAS DU TOUT client de ce genre de truc d'habitude.
Et j'ai trouvé la direction d'acteurs excellente. Le gamin est chou. Mark Hamill tient peut-être l'un de ses meilleurs rôles en papy bienveillant mais alcoolique, qui cache un secret. Même Mathew Lillard ne m'a pas exaspéré (d'habitude la simple évocation de son nom au générique me laisse un goût fétide en bouche).

Ca m'a pas mal fait penser, dans un registre différent, à Mr. Nobody.
Mr Nobody étant un de mes films préférés, la bande annonce et le synopsis m'y ont fait direct pensé.
Ah copain ! Je l'ai vu 2 fois au ciné tellement j'avais aimé ce film ! :love2:

N'écoute pas l'horrible personne ci dessus qui n'a pas aimé ce film, c'est un monstre sans cœur.
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J'ai profité de la fête du cinéma (et surtout de la clim :fireball: ) pour aller voir le dernier Cattet & Forzani : Reflet dans un diamant mort

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Pour ceux qui connaissent pas les cinéastes, c'est un couple de réalisateurs français vivant à Bruxelles, spécialisés dans le cinéma expérimental référençant à fond le cinéma d'exploitation italien des années 60 et 70.
Amer m'avait laissé un peu... amer ( :mrgreen2: ), visuellement très bon mais grosso modo sans scénario. Pas vu L'Étrange Couleur des larmes de ton corps. Et j'ai bien aimé Laissez bronzer les cadavres, exercice de style avec une histoire qui se tient.
Mais Reflet dans un diamant mort est probablement leur meilleur film.

C'est l'histoire d'un vieil agent secret à la retraite (Fabio Testi), qui vit dans un hôtel de luxe sur la Côte d'Azur. Alors que sa voisine de chambre disparait, il se remémore ses missions d'antan.

Evidemment ce n'est pas à mettre entre toutes les mains (je suis surpris d'ailleurs d'avoir vu autant de monde dans la salle !). Le récit est complètement non linéaire, d'autant qu'il se base sur la mémoire (défaillante ?) de notre protagoniste. Ca n'a rien d'un film d'espionnage classique, on est vraiment dans une histoire tortueuse où des double sens et du méta apparaîtront au fur et à mesure, jusqu'à un twist plutôt malin.
D'autant plus que le film référence lourdement, non pas James Bond comme j'ai pu le lire en ligne, mais les sous-James Bond européens des années 60 et 70, notamment italiens. C'est vraiment à la fois une déclaration d'amour et une exploration de ce cinéma bis. Jusqu'à prendre le même masque que Diabolik. Cattet & Forzani n'ont pas plus s'empêcher de faire des cliens d'oeil au giallo qu'ils affectionnent, avec un personnage dément (et malheureusement furtif) tout droit sorti de Sei donne per l'assassino de Mario Bava (@Prisoner toi qui aime Bava tu seras servi ! :miam: ). Et puis évidemment la présence de Fabio Testi, l'une des figures de prou du cinéma italien d'exploitation des 70's dans toute sa splendeur, qui a carburé au giallo, au western, ou au poliziottesco. Je pensais que c'était un clin d'oeil nostalgique, mais ça va beaucoup plus loin que ça, et donne du sens aux idées méta du film (je n'en dirai pas plus).
Sur la forme c'est un régal, il y a au moins une idée intéressante par plan. En prime c'est filmé sur argentique, en 16mm magnifique. Et comme souvent chez les réalisateurs, le montage sonore est aux petits oignons (ces voix en hors champs, ces cuirs qui couinent !). Par contre, comme souvent les réal ont tendance à faire un peu de surenchère gratuite sur les expérimentations et le gore... mais ce n'est jamais vraiment gênant. D'autant malgré son allure 1er degré, le film contient beaucoup d'humour et demeure courte (1h27).

Si vous êtes connaisseurs des réal et amateur comme moi du cinéma bis italien de la grande époque, vous allez vous régaler. Sinon cela vous fera quand même une expérience intéressante !
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@Redzing

Ahhhh je me tatais d'aller le voir mais tu m'as convaincu. J'ai aussi pensé a diabolik, donc cool que ce soit une réf assumée. Vais essayé d'aller voir ça semaine pro si ça passe

Je sais pas par ailleurs si tu aimes la Bande dessinée mais je te conseille celle ci

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Je viens de revoir Amistad de Spielberg, un film qui a été injustement décrié à sa sortie comme un "film de procès", ce qu'il est beaucoup plus. Car Spielberg faisait montre d'une très fine analyse des tenants et aboutissants tant juridiques que politiques aux USA à cette époque dite ante bellum, et son souhait de les illustrer par le biais de cette affaire historique qui eut une influence capitale sur les controverses autour de l'esclavage dans ce pays est judicieux, et il est loin de se contenter de la décrire par le biais des scènes de procès, qui n'occupent qu'une petite partie de ce très long-métrage. Celles-ci sont cependant très bien exécutées, et la plaidoirie finale de l'ancien président John Quincy Adams (fils d'un autre ancien président et abolitionniste convaincu, ce qui le plaçait dans la minorité des présidents de l'Union de cette époque), interprété par un Anthony Hopkins collant au lyrisme de son modèle historique, permet de résumer les graves questions politico-juridiques qui non seulement sous-tendaient l'affaire des esclaves révoltés, mais mettaient aussi en péril l'avenir des États-Unis de l'époque, avec une menace larvée de guerre civile, qui allait se concrétiser 22 ans plus tard. En tout cela, avec le recul, Amistad apparaissait pour Spielberg comme le premier volet d'un diptyque avec Lincoln, qui allait lui aussi aborder les questions ayant mené à la Guerre de Sécession par un angle politique et philosophique.
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Prisoner a écrit : dim. 29 juin 2025 22:37 Je sais pas par ailleurs si tu aimes la Bande dessinée mais je te conseille celle ci

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Je note merci ! ;)
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Aujourd'hui, séance rattrapage avec Blade Trinity

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Je tiens à ne pas vous remercier, parce que personne ne m'avait prévenu de ce à quoi j'allais être témoin. Une purge d'un calibre peu ordinaire.

J'avais pourtant pas de mauvais souvenirs sur les deux précédents (sympas sans plus). Mais alors là chapeau, on arrive à un degré de nullité qui touche tous les aspects.

David S Goyer, réalisateur...eh ben ça valait le coup de tenter l'expérience. La mise en scène est absolument lamentable. Une sorte de croisement entre Paul WS Anderson et les frères Russo.

Le script, c'est du Z donc c'est à la fois débile et insensé. Et ce casting...deux mots : MON DIEU !

Il parait que Wesley Snipes a pété un câble à ce moment-là de sa carrière. Il a failli se battre avec Goyer et a même tenter de l'étrangler, puis a passé le plus clair de son temps dans sa caravane à fumer des joints.

Je confirme, l'acteur n'est pas là. Sur la moitié des plans, il reste figé derrière ses lunettes (il doit dormir, à mon avis). Et l'autre moitié, c'est sa doublure qui fait le taf (c'est visible de nombreuses fois).

Par contre, merci à lui pour nous avoir gratifié d'un cri de désespoir d'un genre inédit, ou comment mêler surjeu et squat dans la même bobine. Du jamais vu ! :lol: :lol: :lol:



Sinon, Ryan Reynolds joue déjà à Ryan Reynolds et c'est abominable (j'avais envie qu'il crève pratiquement à chaque scène). Jessica Biel est atroce également. Et le clou du spectacle, Drake

Oui, pas Dracula. Ce serait trop classe. Et puis en plus, c'est Dominic Purcell qui le joue. Le charisme d'une entrecôte périmée et le jeu en dessous de tout. Ignoble.

Bref, c'est nul à tous points de vue. Le climax final, avec un double combat Blade/Drake et Reynolds contre un catcheur teubé devrait être enseigné en cours pour ne plus jamais revoir ça.

Il y a zéro cohésion entre les plans, c'est le bordel dans tous les sens et le degré zéro de la chorégraphie. Un délice.

Comme nanar, c'est vraiment génial. À toute les scènes, il y a au moins une abomination visuelle, verbale ou le combo des deux.

:star: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:


Ah oui pour la petite histoire, lors de la scène finale, Snipes refusait d'ouvrir les yeux. Donc on lui a greffé des yeux numériques sur les paupières. C'est horrible. :lol:
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Nouveau rattrapage, et on va dire que c'est dans la droite lignée du précédent :gore:

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Pour être honnête, j'avais un lointain souvenir de la copie piratée et balancée en ligne (avec les fonds verts visibles) que j'avais regardé d'un œil distrait (Oui, je suis tombé dessus. Par hasard bien entendu)

Là, je l'ai relancé avec plus d'attention. Et on m'en avait dit tellement de mal...ben c'est plutôt normal en fait :lol:

Je dirais que le film est pas terrible du tout pendant 40 min, puis devient franchement médiocre à partir de la greffe d'adamantium et continue de creuser jusqu'au climax absolument gerbant de nullité.

Je n'accablerai pas trop Gavin Hood, il est évident qu'il n'a pas eu grand contrôle sur le film. Le script est mauvais, les personnages sont affreux ou ne servent à rien et les guests sont utilisés comme des hochets.

Gambit fait de la figu, Bolt est sacrifié, agent zéro est pitoyable,...Quant à Deadpool (à l'époque surnommé Barakapool par les fans échaudés, en référence à Mortal Kombat), c'est une infamie.

Attention, loin de moi l'idée de me plaindre de voir Reynolds réduit à 5 min d'apparition. Et j'aime pas Deadpool, mais là je dois reconnaître que c'est insultant pour le modèle.

Sinon,

Les séquences d'action sont proprement scandaleuses, illisibles et gonflées de CGI hideux. Toute la partie finale m'a choqué par son indigence, sa bêtise et sa mocheté.

Sérieux, je préférai la version avec les fonds verts, c'était moins dégueulasse.

Ah et l'apparition de Xavier, mais quelle horreur !

Cela dit, il est tout de même un peu moins horrible que Blade Trinity :lol: . Quand on y pense, Ryan Reynolds a tout de même enquillé Blade Trinity, Wolverine et Green Lantern.

C'est un vrai miracle (ou une malédiction, au choix) qu'il ait encore une carrière celui-là.

:star: :demistar: :passtar: :passtar: :passtar:
Modifié en dernier par ConFucKamus le mer. 2 juil. 2025 22:17, modifié 1 fois.
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Mon pauvre, le prochain tu peux le poster sur le topic nanar. :mrgreen2:
Tu n'avais jamais vu X Men Origins Wolverine avant ?
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Redzing a écrit : mer. 2 juil. 2025 21:49 Mon pauvre, le prochain tu peux le poster sur le topic nanar. :mrgreen2:
Tu n'avais jamais vu X Men Origins Wolverine avant ?
Pas tout à fait. Mon frère l'avait sur son PC juste avant la sortie officielle et c'était la version non-terminée.

Je me souvenais de bribes : le générique, plutôt pas mal d'ailleurs, le premier combat entre Wolverine et Victor et l'opération chirurgicale,...

Je crois que j'ai arrêté parce que je comprenais rien à l'intrigue (c'est le même Sabretooth, Liev Schreiber ??). j'ai dû lâcher l'affaire j'imagine...

Quelque part, j'aurais peut-être dû éviter de reprendre. :lol:
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ConFucKamus a écrit : mer. 2 juil. 2025 22:21 Pas tout à fait. Mon frère l'avait sur son PC juste avant la sortie officielle et c'était la version non-terminée.
Ah oui, la fameuse version leakée qui aurait fait tant de tort au box office du film (sûr que sa piètre qualité n'a pas joué du tout...).
ConFucKamus a écrit : mer. 2 juil. 2025 22:21 Je crois que j'ai arrêté parce que je comprenais rien à l'intrigue (c'est le même Sabretooth, Liev Schreiber ??). j'ai dû lâcher l'affaire j'imagine...
Je me rappelle que je n'ai pas essayé de comprendre. D'autant que j'ai vu X Men First Class peu après, où clairement ça n'était plus cohérent en terme de préquel.
Charles Xavier qu'on voit debout, etc.

Tant que tu continues sur ta lancée "film de super héros pourri", il te reste :
- Spawn (1997)
- Catwoman (2004)
- Supergirl (1984)
- Superman IV (1987)
- Batman & Robin (1997)
Et tant d'autres avec lesquels tu pourras contribuer au topic nanars !
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Redzing a écrit : mer. 2 juil. 2025 22:40
Je me rappelle que je n'ai pas essayé de comprendre. D'autant que j'ai vu X Men First Class peu après, où clairement ça n'était plus cohérent en terme de préquel.
Charles Xavier qu'on voit debout, etc.

Tant que tu continues sur ta lancée "film de super héros pourri", il te reste :
- Spawn (1997)
- Catwoman (2004)
- Supergirl (1984)
- Superman IV (1987)
- Batman & Robin (1997)
Et tant d'autres avec lesquels tu pourras contribuer au topic nanars !
Oui, niveau cohérence c'est flingué depuis belle lurette. J'ai cessé de chercher à partir de First Class également.

Mais coup de pot, j'ai bien aimé le film de Vaughn et Days of the Future Past.

Sinon, je pense m'arrêter là quand même :lol:

Batman et Robin, j'ai dû le voir 2/3 fois et c'est un immense plaisir à chaque fois. Un nanar d'exception que j'estime plus amusant que moults films de super-héros sortis ces 20 dernières années :lol:
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Pareil Batman et Robin n'est pour moi pas une m...
Si on le prend au 23e degré il est absolument génial. Car le film ne se prend pas au sérieux et si on le regarde avec des yeux d'enfants comme la série de 66 avec Adam West alors on s'amuse. C'est le même délire totalement assumé.
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Redzing a écrit : dim. 29 juin 2025 17:53 J'ai profité de la fête du cinéma (et surtout de la clim :fireball: ) pour aller voir le dernier Cattet & Forzani : Reflet dans un diamant mort

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Heureusement que tu es là pour nous conseiller les bons film :love2: je l'avais vu passer mais j'aurais probablement oublié de me déplacer sans ta piqûre de rappel.

Film donc vu... 1,5 fois. :lol: Car c'était aux Halles durant la panne géante du 1er arrondissement mercredi, au bout d'une heure pile. Ils nous ont promis de le relancer, on a attendu encore une bonne heure avant qu'ils avouent leur impuissance. :fu:

Mais j'ai eu un plaisir inattendu à revoir la première partie qui m'a fait découvrir quelques nouveaux détails. Je ne répète pas tout ce que tu as si bien dit, les références assumées à la grande époque du ciné de genre italien et à une certaine franchise d'espionnage, la richesse de la mise en scène, du style du style du style, à n'en plus finir, pas une seconde sans une pépite pour les yeux, une violence graphique bien dosée, notamment lors d'une scène d'action jouissive dans un bar, et tout ça se tient extrêmement bien même si on finit par venir le sens de tout ce bordel.

7/10
Le pire c'est que j'aurais probablement adoré voir une version premier degré avec toutes ces idées. :D
Redzing a écrit : dim. 29 juin 2025 17:53 Evidemment ce n'est pas à mettre entre toutes les mains (je suis surpris d'ailleurs d'avoir vu autant de monde dans la salle !).
Oui j'ai vu du monde aussi, mais surtout sortir avant la fin ! :lol: Pour les deux séances, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu autant de défection en salle.
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MisterM a écrit : ven. 4 juil. 2025 22:46 Heureusement que tu es là pour nous conseiller les bons film :love2: je l'avais vu passer mais j'aurais probablement oublié de me déplacer sans ta piqûre de rappel.
Si mon retour a permis à ne serait-ce que quelques uns de le voir (et d'apprécier !), j'en suis heureux. :jap:
A ce rythme-là, vu son faible box office, je serai peut-être indirectement responsable de 0,03% des entrées ! (j'ai calculé :lol: )
MisterM a écrit : ven. 4 juil. 2025 22:46 Le pire c'est que j'aurais probablement adoré voir une version premier degré avec toutes ces idées. :D
Franchement, la même.
La scène où Fabio Testi ouvre sa vieille mallette, et qu'on entend cette voix off typique du doublage de l'époque lui présenter ses gadgets avec des images projetés sur lui, j'ai eu un sourire béat de gosse de 10 ans qui découvre pour la première fois un Bond des 60s/70s. :D
MisterM a écrit : ven. 4 juil. 2025 22:46 Oui j'ai vu du monde aussi, mais surtout sortir avant la fin ! :lol: Pour les deux séances, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu autant de défection en salle.
Pas à ce niveau de mon côté, mais j'ai entendu plus d'une fois la porte de la salle s'ouvrir avant la fin.
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Vu sur Arte TV (encore dispo 1 ou 2 jours) : Orca (1977), produit par Dino de Laurentiis.

Image

En résumé : imaginez si Jaws 4 était un (très) bon film. Et voilà.

Je m'attendais à un énième plagiat italien de Jaws. Et effectivement de Laurentiis a produit Orca après avoir vu Jaws. Mais c'est franchement bien.
En gros c'est un pêcheur qui tue par erreur une femelle orque et son bébé. Le "mari" orque va alors pourchasser le pêcheur pour se venger. Ridicule sur le papier (comme Jaws 4 d'ailleurs), mais ça fonctionne à l'écran.
Grâce à la musique de Morricone, qui permet de bien charger en émotion la vengeance de l'orque.
Grâce au perso du pêcheur (Richard Harris), qui est ambigu et très humain. Il sait qu'il a fait une connerie, qui résonne avec son passé douloureux, et n'arrive pas à trouver un moyen de gérer la situation.
Grâce à la mise en scène assez généreuse avec les apparitions de l'orque. L'avantage de cet animal c'est qu'il est très intelligent et facile à dresser (par rapport à un requin). Donc "facile" à utiliser pour un tournage !

Un beau petit film, qui avec un requin aurait été sans souci pour moi n°2 dans mon top des meilleurs films de requins.
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