Votre dernier film

[Gekko]

La scène de course poursuite nocturne en CGI en début de film, c'est une blague ou bien ?
Rien que pour cette dégueulasserie, Havoc ne mérite pas d'être comparé aux John Wick.

Meilleure course poursuite depuis Bullit de Peter Yates, TU VAS FAIRE QUOI ?!

Rien, rien, c'est bon je suis convaincu !

[Genla]

La scène de course poursuite nocturne en CGI en début de film, c'est une blague ou bien ?
Rien que pour cette dégueulasserie, Havoc ne mérite pas d'être comparé aux John Wick.

Meilleure course poursuite depuis Bullit de Peter Yates, TU VAS FAIRE QUOI ?!

Rien, rien, c'est bon je suis convaincu !

[MisterM]

De mon côté, j'aime bien le premier. Mais mes préférés sont le 2nd et le quatrième.

Ah ouais ?...
C'est donc si bien que ça Havoc ? C'est quand même bizarre de préférer les démos techniques de Wick 2&4 (&3 au passage) qui ne racontent strictement rien et critiquer Havoc pour cette raison. Alors que Wick 1 est le seul à posséder un scénario.

Après j'entends que le côté stylistiquement exagéré des Wick fait mieux passer la pilule du portnawak, n'empêche qu'on finit par s'ennuyer devant ces films tant c'est répétitif.

[Genla]

Alors que Wick 1 est le seul à posséder un scénario.

Littéralement pour ça que j'adore que le 1er.

Et le reste bah.. Je trouve ça vite chiant.

[ConFucKamus]

C'est quand même bizarre de préférer les démos techniques de Wick 2&4 (&3 au passage) qui ne racontent strictement rien et critiquer Havoc pour cette raison. Alors que Wick 1 est le seul à posséder un scénario.

Après j'entends que le côté stylistiquement exagéré des Wick fait mieux passer la pilule du portnawak, n'empêche qu'on finit par s'ennuyer devant ces films tant c'est répétitif.

Le premier a un scénario et un peu d'émotion c'est clair. Je l'aime bien

Mais je trouve la mise en scène en constante progression après lui.
Et oui je me marre beaucoup devant.

Le 4 aurait pu durer 30 min de moins c'est vrai. Mais je trouve ça beau et marrant à regarder

À partir de Berlin et le climax de 30 min sur Paris c'est un régal pour les yeux

Je serai le premier à reconnaître les chorégraphies viscérales et brutales de Havoc. Mais quand tu n'as qu'une seule scène à retenir parce que tout le reste est nul, pas bien joué, totalement WTF alors que ça se la joue sérieux, je peux juste pas

C'était déjà mon problème sur les The Raid. Ça continue ici

[MisterM]

Mais je trouve la mise en scène en constante progression après lui.

C'est indéniable, les films sont graphiquement plus léchés jusqu'au 3 (au mieux ça se maintient avec le 4). Les scènes d'action dont je me souviens le plus sont d'ailleurs dans les suites, surtout le 3 que je trouve le plus abouti.
Mais bon voilà, voir Keanu buter des mecs de la même manière pendant 15mn d'affilée sans qu'on ait jamais le sentiment qu'il soit en danger... dodo quoi. Ca fait une démo, pas un film.

[Genla]

Je le met ici car je ne vais pas sur le forum séries.

Derniere pépite vu (et terminée a l'instant) :




Meilleure série Coréenne all time et direct dans mon top 10 des meilleures séries ever.

Un mélange entre Collateral de Michael Mann et I Saw The Devil de Kim Jee-Woon.

C'est cruel, violent, touchant, stressant, émouvant, suffoquant. 19/20 direct.

Puis l'immense twist de fou furieux mi saison qui te relance vers quelque chose d'autre, c'est du génie.

Bravo.

[Genla]

Immense déception mais pas surpris car les trailers n'avaient pas menti sur le sujet : Changement de ton total avec ce 2eme opus en faisant "une comédie" rempli de blague et de punchlines/scène drôle.

Ça me dégoute..

Moi qui suis un immense fan du 1er opus : film froid, glacial et très sérieux sur tous les sujets dont il parle, le 2eme fait volte face et nous accouche d'un buddy movie ambiance "clownesque", trahissant même le personnage de Christian Wolff passant d'un immense solitaire, détestant le contact avec les autres, son autisme le poussant a être sérieux H24 à .. un bouffon.

Ça s'amuse a faire des speed dating, a jouer au sabre laser dans sa caravane, a danser et séduire de la nana dans un club country, a raconter des petites blagues.

Je comprends que Gavin O'Connor ait du changé totalement de ton vu que le 1er film n'avait pas du tout marché surtout a cause de cet aspect très polar froid, mais voilà, je vais me répéter, que c'est chiant de voir ça car tu look les critiques, bah cette fois ci ils adorent car "ils ont bien rigolé, c'est FUN", Youpi...

Le plot est en plus pas du tout intéressant et déjà vu des centaines de fois dans d'autres films, séries ou téléfilms.

Bref, j'ai pas aimé.

[BoBleMexicain]

De Franck Dubosc | Par Franck Dubosc, Sarah Kaminsky
Avec Franck Dubosc, Laure Calamy, Benoît Poelvoorde

Michel et Cathy, un couple usé par le temps et les difficultés financières, ne se parle plus vraiment. Jusqu’au jour où Michel, pour éviter un ours sur la route, heurte une voiture et tue les deux occupants. 2 morts et 2 millions en billets usagés dans le coffre, forcément, ça donne envie de se reparler. Et surtout de se taire.

Autant le dire de suite quand je vois Dubosc sur une affiche , j ai tendance a passer a autre chose sans approfondir, mais dans le cas présent , je n etais pas seul a décider
donc me voila lancé dans un film ou deja dans ma tete je met des a priori ( en gros je ne sais rien du scenario ni meme meme des acteurs ...)
a l arrivée je serais mytho de dire que j ai pas été séduit , des le début du film ( y compris l affiche) on voit que Dubosc fonce sur le terrain des frères Coen ( sacrément gonflé) mais les a priori laissent place a la surprise du moins dans les premieres vingts mns , bon rythme ca enchaine bien c'est bien cadré , c'est bien joué (décidément Calamy c'est la sauveuse des projets bancales ) hélas sur la durée ca tient pas , et ca peut se comprendre , pas simple de s'aventurer sur ce terrain sans prendre des pelles , ca devient ronronnant , ya plus de surprises , pire les personnages deviennent caricaturaux , on peut pas mêler l univers des COen avec des bluettes amoureuses style camping (du moins pas de cette façon )
c'est tres tres loin d etre mauvais , j ai passé un bon moment , mais certaines idées ne sont pas poussé dans leur max et c est dommage .
reste que c est quand meme ultra gonflé daller sur le terrain de l humour noir , tres casse gueule et forcé de constater qu il s en sort pas si mal .
et si l avenir de Dubosc etait définitivement derriere la caméra ?
c'est pas moi qui m en plaindrait

[Next]

La scène de course poursuite nocturne en CGI en début de film, c'est une blague ou bien ?
Rien que pour cette dégueulasserie, Havoc ne mérite pas d'être comparé aux John Wick.

En la voyant, je repensais à toute l'énorme séquence en bagnole de The Raid 2 et j'avais bien bien mal.
Non seulement c'est full CGI, mais en plus ils sont absolument dégueulasses. Cette scène, c'est un peu l'Art de faire en sorte que j'aie un mal fou à me mettre dans l'ambiance.

A contrario de @ConFucKamus, j'aime beaucoup les deux films The Raid (bien plus que n'importe quel John Wick), mais je vais malgré tout plutôt le rejoindre lui que @NaughtyDog et @Genla sur Havoc / Ravage.

Oui Gareth Evans sait manier et faire virevolter sa caméra dans les scènes de baston/fusillades pour donner 2-3 séquences de haute volée encore ici. Mais ça ne suffit pas vraiment à sauver un film n'en est pas moins assez laid, surjoué mais sous écrit. Et c'est plus en ça qu'il est problématique que sur un aspect plus premier degré. La question n'est pas de faire du "fun" à mon sens, mais que la grandiloquence se ressente de bout en bout et pas juste dans les séquences d'action.

A ce niveau là, je préfère me taper un court métrage de démonstration technique qu'un film de 1h45 aux personnages insipides.
Ou qu'on assume de se la jouer beat'em all de bout en bout façon jeu vidéo comme dans le premier The Raid en faisant fi de narration trop classique.

Bref, que Gareth Evans arrête de se fourvoyer dans le marasme Netflix et retourne bosser avec des équipes de productions compétentes qui sauront mettre en valeur ses qualités.

[Genla]

La scène de course poursuite nocturne en CGI en début de film, c'est une blague ou bien ?
Rien que pour cette dégueulasserie, Havoc ne mérite pas d'être comparé aux John Wick.

En la voyant, je repensais à toute l'énorme séquence en bagnole de The Raid 2 et j'avais bien bien mal.
Non seulement c'est full CGI, mais en plus ils sont absolument dégueulasses. Cette scène, c'est un peu l'Art de faire en sorte que j'aie un mal fou à me mettre dans l'ambiance.

A contrario de @ConFucKamus, j'aime beaucoup les deux films The Raid (bien plus que n'importe quel John Wick), mais je vais malgré tout plutôt le rejoindre lui que @NaughtyDog et @Genla sur Havoc / Ravage.

Oui Gareth Evans sait manier et faire virevolter sa caméra dans les scènes de baston/fusillades pour donner 2-3 séquences de haute volée encore ici. Mais ça ne suffit pas vraiment à sauver un film n'en est pas moins assez laid, surjoué mais sous écrit. Et c'est plus en ça qu'il est problématique que sur un aspect plus premier degré. La question n'est pas de faire du "fun" à mon sens, mais que la grandiloquence se ressente de bout en bout et pas juste dans les séquences d'action.

A ce niveau là, je préfère me taper un court métrage de démonstration technique qu'un film de 1h45 aux personnages insipides.
Ou qu'on assume de se la jouer beat'em all de bout en bout façon jeu vidéo comme dans le premier The Raid en faisant fi de narration trop classique.

Bref, que Gareth Evans arrête de se fourvoyer dans le marasme Netflix et retourne bosser avec des équipes de productions compétentes qui sauront mettre en valeur ses qualités.

Tout comme Fincher qui enchaine les contrats avec ces tocards mais pas foutu de dire "OK JE SIGNE POUR ENCORE 4 ANS MAIS JE VEUX MA SAISON 3 DE MINDHUNTER".

[Gekko]

Bah du combo Netflix/Evans, j'avais bien aimé Le bon apôtre, pour moi il ne fait pas de bons films d'action, plus il s'en éloigne mieux ce sera !

[Genla]

Bah du combo Netflix/Evans, j'avais bien aimé Le bon apôtre, pour moi il ne fait pas de bons films d'action, plus il s'en éloigne mieux ce sera !

CALME TOI PAR TOUS LES DIEUX, JE T'EN CONJURE !

[ConFucKamus]

Bah du combo Netflix/Evans, j'avais bien aimé Le bon apôtre, pour moi il ne fait pas de bons films d'action, plus il s'en éloigne mieux ce sera !

CALME TOI PAR TOUS LES DIEUX, JE T'EN CONJURE !

@Gekko a raison !
Bien joué !
Evans à la retraite !!

[NaughtyDog]

Apostle son pire film pour moi

[MisterM]

Un Cronenberg assez enthousiasmant dans ses idées et ses thématiques, mais scénario et dialogues à l'ouest. On ne croit à rien de ce qui se passe alors que le film a une forme assez réaliste (on n'est pas dans Cosmopolis ou ExistenZ par exemple). Plein de pistes lancées et quasiment aucune résolution, le pire étant l'intrigue avec le beau-frère.
Après ça reste assez envoûtant, meilleur que Future Crimes mais en-dessous de Maps to the Stars pour donner une idée.

6/10

[ConFucKamus]

Vu Warfare, réalisé par Alex Garland et Ray Mendoza



J'ai l'impression que A24 a pas mal axé la promo sur la présence d'Alex Garland après le succès de Civil War . Quelle a été son réel apport, je ne saurais le dire.

À dire vrai, je ne sais pas trop comment considérer Warfare.

Le parti pris est clair : réalisme. On suit l'attaque d'un commando de Navy seals dans un territoire insurgé en Irak. On est en temps réel et sans canevas narratif autre que l'immersion.

À la rigueur, on peut avoir de la sympathie pour Ray (D'Pharaoh Woon-A-Tai). Du reste, je ne vois toujours pas quel est le propos.

Difficile donc de noter le film. Techniquement, c'est bien fait et on échappe à certains écueils trop souvent rencontrés sur les films de guerre. Mais de l'autre, j'ai eu beaucoup de mal à me passionner pour ce qui se passe.

[Tulio]

Du reste, je ne vois toujours pas quel est le propos.

Étonnant venant du réalisateur de Civil War.

[Redzing]

Le parti pris est clair : réalisme. On suit l'attaque d'un commando de Navy seals dans un territoire insurgé en Irak. On est en temps réel et sans canevas narratif autre que l'immersion.

Je ne sais pas dans quelles circonstances tu l'as vu , mais les échos que j'ai eu c'est que le montage sonore est absolument incroyable et que le visionnage en salles apporterait un vrai plus (intox commerciale ou vraie info ?).
Ce qui ne m'étonnerait pas, les fusillades de Civil War faisaient déjà beaucoup de bruit en salles.

[NaughtyDog]

Pas mal ce nouveau Alex Garland, très minéral dans sa proposition de film de guerre réaliste et immersif en quasi huis-clos et temps réel.
C'est taillé à l'os du fait qu'il n'y a aucun vrai parcours de personnage ni réel épilogue. Et malgré une première partie très classique renvoyant à n'importe quel film moderne du genre, Warfare prend son envol dès les premiers coups de feu pour ne pas nous lâcher. Pas de discours surligné (le regard porté sur la famille irakienne est suffisant), tout passe par sa peinture de soldats démythifiés, où l'enjeu est la survie à tout prix et le soin de ses collègues.
Excellent sound design également

6/10

[ConFucKamus]

Je ne sais pas dans quelles circonstances tu l'as vu ,

mais les échos que j'ai eu c'est que le montage sonore est absolument incroyable et que le visionnage en salles apporterait un vrai plus (intox commerciale ou vraie info ?).
Ce qui ne m'étonnerait pas, les fusillades de Civil War faisaient déjà beaucoup de bruit en salles.

Sur ce plan, le film est réussi. Je pense qu'en salles, les moments où ça tire et explose doivent être plus impressionnants. Notamment l'explosion à proximité du tank qui fait très mal.

Mais j'ai eu vraiment du mal à m'intéresser. Là où Civil War - à défaut de traiter frontalement du sujet - avait pour lui une galerie de personnages dont les parcours étaient limpides.

Là, honnêtement, bon courage pour trouver de quoi te raccrocher.

[NaughtyDog]

Dès que le film prend le parti du contre-pieds des diktats Hollywoodiens (le but c'est pas de buter du djihadiste ni d'enchainer les moments de bravoure, mais s'attarder sur les plzies, le sauvetage d'allié et la deconstruction du GI US) Warfare trouve sa voie à mon sens. C'est peu, mais Garland va à l'essentiel et emballe le tout comme il faut

Ça reste son film le plus mineur




Conclusion décevante qui montre encore que ce récit méritait tout au mieux 2 films
Du coup ça tire souvent à la ligne en mode rallonge, malgré oui des scènes de poursuite bien emballées
Pas déplaisant en l'état mais c'est très moyen

2.5/5

[NaughtyDog]

Ultime baroud d'honneur de la saga...et au final le pire de la franchise ! La faute à un scénario idiot enchaînant les couleuvres, les deus ex machina, les callbacks ad nauseam aux précédents opus et les réexplications de scénario.
1h de réexposition, d'intros de personnages fonctions et de déification d'un Tom Cruise proclamé par le scenar en unique sauveur dd l'espèce humaine face à l'IA.

Un syndrome super-héroïque qui englobe tous les pires diktats du blockbuster moderne, expurgeant toute dimension d'espionnage par une gestion WTF de sa géopolitique (on a vu de mauvais James Bond ou des Johnny English mieux écrits), et toute velléité d'émotion par une absence de tension.

Une rythmique qui prend cependant son envol lors de 2 beaux moments de bravoure (un aérien, l'autre aquatique) qui justifient à eux-seuls le visionnage à priori...bien que 20 min d'action ultra efficace sur 2h50 de foirage ne puisse bien peser dans la balance.

Une amère et incompréhensible déception

1.5/5


Film âpre, aride et mal-aimable que ce Sound of Falling. Une fausse chronique familiale prenant place sur 4 générations du siècle dernier dans une ferme allemande, et centrée sur 4 protagonistes féminins.
Derrière le vernis de coming-of-age stories se répondant à travers les années, la réalisatrice tisse une construction étonnante où les récits se télescopent sur 2h30, dans une ambiance spectrale donnant toute la saveur au film. Un parfum funeste et funèbre domine donc, gouverné par une facture visuelle réellement texturée et léchée.
Dommage cependant qu'en terme de tenue narrative ou d'emphase ce soit régulièrement inégal, il y avait de l'élagage à faire. Mais en l'état une proposition singulière !

6/10


Déception que ce nouveau Félix Dufour-Laperrière, retournant sur une proposition au fond socio-politique affirmé, mais manquant cruellement de fond. On retrouve sa patte visuelle singulière, mais ce récit où une révolutionnaire en opposition au régime ambiant se retrouve en plein voyage purgatoire manque de propos, d'émotion et de vrai parcous de personnage.
On a ainsi l'impression que l'auteur ne se mouille pas trop en tissant un contexte plus flou qu'universel et aux personnages peu caractérisés. Dommage, car il y a ici et là quelques idées graphiques plus efficaces que lorsqu'il essaye d'énoncer une thèse existentielle. Mais en l'état ça reste pas terrible

2/5

[Genla]

J'ai adoré, même si je lui préfère d'abord son Suburra (2015) puis son Soldado (2018).

J'adore ce réal malgré son mauvais film sur PrimeVideo avec Michael B Jordan. Déjà zappé le titre et trop crevé pour aller chercher.

[NaughtyDog]

Initialement séduit par Deux Procureurs, récit prenant place dans une Russie bolchévique où un jeune proc' se heurte à l'administration soviétique pour faire valoir les droits d'un prisonnier. De ce simple canevas, Loznitsa déroule à mon sens quelque chose de trop programmatique pour vraiment convaincre, délayant constamment chaque séquence jusqu'à une fin attendue. Pourtant, la mise en scène austère et monolithique est cohérente avec le propos, jusque dans sa composition précise des cadres. Anecdotique quand même
2.5/5


Après La Nuit du 12, Dominik Moll revient pour mieux disséquer à nouveau les institutions policières à l'heure du mouvement des gilets jaunes et des bavures policières. Porté par une impeccable Léa Drucker en flic de l'IGPN, le tout est finement écrit, s'apparentant à une enquête mettant en lumière l'omertà reignant au sein de la police. Bref une bonne pioche qui évite les réponses toutes faites pour mieux nous questionner !

3.5/5


Premier film de Joséphine Japy...et c'est pas mal. Alors ce récit familial porté sur les conséquences ressenties du handicap génétique de la petite soeur manque un peu de focus à mi-parcours (on est pas loin du personnage-token concernant le handicap) mais contrebalancé par une étonnante tenue de mise en scène, une photo léchée et une très bonne firection d'acteurs (Angelina Woreth en tête mais même Mélanie Laurent joue bien pour une fois). Régulièrement sensible : c'est pas mal pour un premier film

3/5


Yann Gozlan semblait être un réal à suivre, mais depuis Visions et maintenant ce Dalloway ça devient compliqué. Pourtant le bonhomme conserve une tenue globale de mise en scène et de technicité, déroulant initialement ce qui s'apparente à du sympathique thriller Hitchcockien (une Cécile de France toujours bonne campe une écrivaine endeuillée) dans un écrin de récit d'anticipation (bonne production design de ce Paris où l'IA fait partie intégrante de nos vies)
Sauf que rapidement ça bascule vers le thriller parano qui enchaîne tous les poncifs (cyber-complotistes tapotant leurs claviers dans des sous-sols tagués compris) sans avoir quelque chose de neuf à dire sur le sujet. Pas terrible in fine

2/5


Sirat est le premier coup de boule de mise en scène de Cannes 2025, alors qu'Oliver Laxe convoque Tarkovski, Antonioni et Friedkin pour un road movie métaphysique dans le désert marocain, alors qu'un père cherche sa fille en compagnie de punks avides de rave party.
Visuellement le film est régulièrement saisissant, captant les vastes étendues de paysage comme dans un Mad Max, couplé à une bande-son techno tonitruante.
Un peu moins convaincu par le dernier segment du film cependant, opérant un virage survival orchestré de manière un peu trop gratuite pour être effective. Mais en l'état une bonne pioche qu'il faut voir en salle pour une expérience optimum.

3.5/5

[ConFucKamus]

Premier film de Joséphine Japy...et c'est pas mal. Alors ce récit familial porté sur les conséquences ressenties du handicap génétique de la petite soeur manque un peu de focus à mi-parcours (on est pas loin du personnage-token concernant le handicap) mais contrebalancé par une étonnante tenue de mise en scène, une photo léchée et une très bonne firection d'acteurs (Angelina Woreth en tête mais même Mélanie Laurent joue bien pour une fois). Régulièrement sensible : c'est pas mal pour un premier film

3/5

Ah ah c'est toujours marrant comme cette actrice polarise à mort !

[Redzing]

Porté par une impeccable Léa Drucker en flic de l'IGPN,

C'est moi ou Léa Drucker ne joue que des rôles de flics depuis quelques années ?
Un homme en fuite, Mars Express...

[NaughtyDog]

Premier film de Joséphine Japy...et c'est pas mal. Alors ce récit familial porté sur les conséquences ressenties du handicap génétique de la petite soeur manque un peu de focus à mi-parcours (on est pas loin du personnage-token concernant le handicap) mais contrebalancé par une étonnante tenue de mise en scène, une photo léchée et une très bonne firection d'acteurs (Angelina Woreth en tête mais même Mélanie Laurent joue bien pour une fois). Régulièrement sensible : c'est pas mal pour un premier film

3/5

Ah ah c'est toujours marrant comme cette actrice polarise à mort !

Vraiment y a ptet que dans Inglorious Basterds que je la tolère, et encore je pense que le film aurait été meilleur sans elle

[ConFucKamus]

Vraiment y a ptet que dans Inglorious Basterds que je la tolère, et encore je pense que le film aurait été meilleur sans elle

Dans Oxygène, je l'ai trouvée convaincante. Mais je crois que son capital sympathie est entamé depuis perpète en France. À vrai dire, je ne sais pas pourquoi.

[Breaking the Bat]

Vraiment hâte de voir Sirat, les retours sont vraiment excellents et donnent grave envie !!!

[NaughtyDog]

L'inconnu de la grande arche pourrait faire penser à The Brutalist (on retrouve même un passage à Carrare), mais le postulat est tout autre : montrer comment un architecte danois sorti de l'anonymat a élaboré la Grande Arche de la Défense sous l'impulsion de Mitterrand. Incarné par un Claes Bang absolument formidable, le personnage devra malheureusement faire face à des résistances provenant de ses collaborateurs (Xavier Dolan et Swann Arlaud y sont très bons), mais surtout en lien avec la bascule du pouvoir ayant lieu sous Jupé.
Tantôt drôle tantôt amer, Stephane Demoustier livre son meilleur film, et illustre à merveille comment la créativité peut être salie par les ingérences administratives, politiques et publiques

3.5/5


Pour moi c'est simple : Eddington est le meilleur film d'Ari Aster ! Un pur western coenien à la sauce Rockstar, où Joaquin Phoenix (son meilleur rôle depuis quelques années) campe le shérif d'une petite ville du Nouveau-Mexique qui s'oppose au maire (Pedro Pascal). La cause ? Son refus de porter le masque lors de l'épidémie Covid en 2020 !
Un canevas qui pourrait paraître saugrenue, mais qui peu à peu déroule une toile narrative à combustion lente dans laquelle Phoenix va rapidement perdre la raison.
Un Chute Libre sauce MAGA en somme, où Aster convoque l'imagerie du western pour mieux disséquer l'Americana moderne (on se croirait dans GTA vu comment tout y passe !) et l'absurdité qui anime les mouvements sociaux du pays.
C'est absolument hilarant (jusque dans un Austin Butler parfait en gourou de secte sur Internet et Emma Stone en épouse conspirationniste), régulièrement ultra maîtrisé niveau mise en scène (et superbe photo de Darius Khondji) et sacrément jubilatoire dans son dernier tiers.
Inutile de trop en dévoiler, mais c'est du Aster pas aimable qui livre son Do The Right Thing de sale gosse !

4/5


Gros coup de coeur que ce 3e long-métrage d'Hafsia Herzi ! La Petite Dernière pourrait faire penser au cinéma de Kechiche (La Vie d'Adèle) avec ce récit d'émancipation queer. Mais en mettant le focus sur une musulmane pratiquante renfermée sur elle-même qui s'interdit d'aimer tel qu'elle le voudrait, le film trouve sa singularité. Herzi accouche d'ailleurs d'une mise en scène étonnante de maîtrise et de maturité : constemment contrôlée mais captant les regards, non-dits, le mouvement des corps et la dimension charnelle sans voyeurisme.
Le regard est toujours à fleur de peau, entre rugosité et tendresse.
Et même l'actrice Nadia Melliti est une sacrée révélation, véhiculant l'émotion requise malgré le caractère renfermé de son personnage.
Bref une très bonne pioche avec du coeur !

4/5


Après Plan 75, Chie Hayakawa revient ce Renoir conservant sa patte : un récit du coping et du deuil du point de vue d'une enfant ! Sauf que c'est tellement lénifiant et timoré en mise en scène que le tout manque d'emphase. C'est dommage car la photo est léchée et l'interprétation de Yui Suzuki amène progressivement un peu d'émotion. Ça reste pas terrible à mon humble avis
2/5


Richard Linklater retrace la naissance de La Nouvelle Vague via la genèse d'À Bout de Souffle. Et c'est une réussite même si on a parfois affaire à un récit sans autre point de vue que de se centrer sur un Jean-Luc Godard admirablement incarné par Guillaume Malbeck ! Et à ce titre, le casting et la direction d'acteurs est absolument d'enfer, via des comédiens de ralent ressemblant globalement à Belmondo, Truffaut, Seberg, Melville, Varda, Chabrol et j'en passe.
C'est drôle, super dans sa reconstitution d'époque et complètement ludique.
3.5/5

[Tulio]

je crois que son capital sympathie est entamé depuis perpète en France. À vrai dire, je ne sais pas pourquoi.

Principalement à cause de cette vidéo :



Marion Cotillard avait fait l'objet d'une campagne de dénigrement similaire après sa mort jugée ridicule dans TDKR.
À titre personnel, je n'ai rien contre ces deux actrices, qui ne sont pas plus mauvaises que d'autres (françaises ou non d'ailleurs).

[ConFucKamus]

La toute fin de la vidéo est géniale ! Le ton, la phrase, tout est parfait

[ConFucKamus]

Dis moi @NaughtyDog , correspondant officiel d'Allo-le G sur la croisette, tu as vu le documentaire d'Andrew Dominik consacré à Bono ?

J'aime beaucoup le réalisateur mais j'aime pas beaucoup le chanteur. Quand j'entends son nom j'arrive pas à penser à autre que...

[Gekko]

je crois que son capital sympathie est entamé depuis perpète en France. À vrai dire, je ne sais pas pourquoi.

Principalement à cause de cette vidéo :



Marion Cotillard avait fait l'objet d'une campagne de dénigrement similaire après sa mort jugée ridicule dans TDKR.
À titre personnel, je n'ai rien contre ces deux actrices, qui ne sont pas plus mauvaises que d'autres (françaises ou non d'ailleurs).

Cette compilation mythique, j'avais oublié !

[Next]

J'ai toujours bien aimé Mélanie Laurent en tant qu'actrice, notamment par l'enchaînement (la même année je crois ?) de "Dikkenek" et "Je vais bien, ne t'en fais pas" sur lequel elle présentait finalement une palette assez large de possibilités.

Par contre oui, elle a toujours été insupportable en promo c'est une certitude.
Je ne suis pas sûr d'avoir déjà vu cette compil à proprement parler, mais par contre en le regardant maintenant je me souviens de pas mal de ces moments.

En revanche, je me souviens avoir assisté à la projection avec débat de son docu "Demain" il y a une dizaine d'années qui m'avait rassuré sur le fond de sa personne, même si c'était à la fois une démarche louable et dans le même temps un peu un coup d'épée dans l'eau parce qu'un peu trop lisse.

[NaughtyDog]

Dis moi @NaughtyDog , correspondant officiel d'Allo-le G sur la croisette, tu as vu le documentaire d'Andrew Dominik consacré à Bono ?

J'aime beaucoup le réalisateur mais j'aime pas beaucoup le chanteur. Quand j'entends son nom j'arrive pas à penser à autre que...

Malheureusement non je n'ai pas lu caser dans mon planning :/

[BoBleMexicain]

Rio, 1971, sous la dictature militaire. La grande maison des Paiva, près de la plage, est un havre de vie, de paroles partagées, de jeux, de rencontres. Jusqu’au jour où des hommes du régime viennent arrêter Rubens, le père de famille, qui disparait sans laisser de traces. Sa femme Eunice et ses cinq enfants mèneront alors un combat acharné pour la recherche de la vérité

petit souvenir de plus de vingt ans , on devait deja a Walter Salles le superbe "carnet de voyage"
Pour décrire cette page noire de l'histoire du Brésil, Walter Salles choisit de mêler chronique intime et récit collectif, destins individuels et aspects politiques. Le tout avec une redoutable efficacité narrative, sans que jamais l'émotion trop facile ne prenne le pas sur la description glaçante d'un pays sous dictature.
beaucoup de délicatesse a la fois au travers du sujet effroyable de cette période sombre du Bresil , en grande partie grace a l interprétation superbe de Fernanda Torres et de ses enfants .
les 135mns ne sont pas pesante et s egraine peu a peu a la fois sur le combat pour la vérité malgré une forme de résilience .
Le film n’est en apparence pas militant. Il repose sur du factuel. C’est peut-être finalement encore plus glaçant.

[MisterM]

Je ne suis pas sûr d'avoir déjà vu cette compil à proprement parler, mais par contre en le regardant maintenant je me souviens de pas mal de ces moments.

Je me souviens avoir vu cette compilation, et avoir vu sa parodie. Un vilain chewing-gum qu'on a collé et recollé à son image publique.
Comme souvent c'est facile de tromper avec le montage, au pire je pense qu'elle n'a pas réalisé qu'elle était au pic de sa carrière et ça lui est monté à la tête.
Pas fan d'elle en tant qu'actrice au demeurant.

[MisterM]

Pour décrire cette page noire de l'histoire du Brésil, Walter Salles choisit de mêler chronique intime et récit collectif, destins individuels et aspects politiques. Le tout avec une redoutable efficacité narrative, sans que jamais l'émotion trop facile ne prenne le pas sur la description glaçante d'un pays sous dictature.
beaucoup de délicatesse a la fois au travers du sujet effroyable de cette période sombre du Bresil , en grande partie grace a l interprétation superbe de Fernanda Torres et de ses enfants .
les 135mns ne sont pas pesante et s egraine peu a peu a la fois sur le combat pour la vérité malgré une forme de résilience .

Très beau film en effet, malgré une fin à tiroir qui s'étire beaucoup sans apporter grand-chose de significatif.

[NaughtyDog]

Vrai bonheur que de retrouver Lynne Ramsay et la rugosité de sa mise en scène coup-de-poing. Die, my Love bénéficie donc énormément de son talent de cinéaste pour dépeindre ce récit versant dans l'horreur psychologique : Jennifer Lawrence et Robert Pattinson incarnent un heureux couple qui va emmenager dans une maison isolée en pleine campagne. Et alors que les 2 tourtereaux viennent d'accueillir leur premier enfant...un heureux évènement qui tourne à la tragédie étant donné qu'il va être synsonyme d'une dépression post-partum extrême.
Extrême est le mot car Die, my Love pousse les potards à fond dès son intro où le sound design abrasif est conçu pour agresser le spectateur, et mieux accompagner le personnage de Grace dans une torpeur autodestructrice.
Jennifer Lawrence lâche les chevaux dans une performance animale autant qu'une réelle mise à nue. Dommage donc que passée une première partie subjugante (la photo est sublime par ailleurs), l'écriture soit au marteau-piqueur, peinant à renouveler la descente aux enfers de ce couple complètement toxique.
Un acte manqué en somme, mais malgré ce sentiment d'inachevé (notamment le personnage de Lakeith Stanfeld injustement bazardé à mi-parcours), Die, my Love conserve cet aspect frondeur et peu aimable, pétri d'une envie de cinéma à chaque seconde.

3/5


Premier film d'Akinola Davies, et premier film nigérien sélectionné à Cannes, My Father's Shadow se veut un exutoire autobiographique pour son auteur, qui a vécu enfant la bascule du Nigéria vers la dictature en 1993. Pour autant, toute cette rension politique fait figure de second plan dans ce film avant tout centré entre 2 frères et leur père (impeccable Sope Dirisu), alors que ce dernier est condamné par la maladie.
Une virée dans Lagos qui perd souvent son focus à mon sens au gré des rencontres, mais qui conserve un aspect résolument touchant.

3/5

[Soph17]

Coucou. Hier soir, j’ai regardé « Wicked ». J’ai visionné le film en streaming, car je n’ai pas eu l’occasion de le voir au cinéma. Honnêtement, c’est parce que personne ne voulait m’accompagner. Du coup, je me suis installée sur mon lit, sous ma couette, et je l’ai visionnée toute seule. J’ai beaucoup aimé ce film, particulièrement les décors. Lorsque j’ai appris qu’Ariana Grande allait jouer le rôle de Glinda, j’étais un peu sceptique. Je craignais de ne pas pouvoir faire abstraction de la chanteuse que j’ai l’habitude d’écouter. Cependant, elle a fait un très bon travail et j’ai vraiment cru en sa performance.

[NaughtyDog]

Petit bonbon que ce retour de Sylvain Chomet avec ce biopic romanesque et romancé de Marcel Pagnol. L'animation est à nouveau de toute beauté (le réal a toujours son style inimitable), la structure narrative plus classique que dans Les Triplettes de Belleville ou L'Illusionniste, mais c'est dans la poésie globale, sa sincérité et son caractère doux-amer que le film convainc. Bref un pur plaisir !

3.5/5


Amélie et la métaphysique des tubes est encore un exemple de la richesse du cinéma d'animation français. Un récit personnel centré sur un épisode d'enfance en pleine expatriation au Japon. Un choc culturel traité avec douceur et surtout une bonne dose de réalisme magique pour mieux épouser le regard d'une enfant de 3 ans. De plus l'animation pastel est de toute beauté !

3.5/5


Savoureux petit jeu de massacre que ce film, où divers personnes se retrouvant dans un PMU aux aurores vont devoir trouver une dolution après que le gagnant d'un ticket de loterie se fasse tuer par inadvertance. Un huis-clos au rythme bien géré, avec un cast réussi (en particulier Lucie Zhang et Pio Marmaï) et qui offre en plus un petit commentaire social sur la lutte des classes qui entre en adéquation avec le propos du film.
On est pas sur un niveau Tarantinesque ni sur une claque de mise en scène, mais voilà un film-concept qui ne dévie pas de sa ligne directrice

3/5

Une des meilleures adaptations JV en live qu'on ai vu : Exit 8 est une transposition assez littérale du matériau de base (un passager du metro tente de s'échapper d'un couloir surnaturel qui est en boucle infinie), si bien qu'on retrouve les mêmes anomalies (l'homme qui marche, les objets du décor qui bougent, le couloir qui s'inonde..) et un schéma narratif qui ne dévie pas franchement de sa feuille de route à mi-parcours. Pourtant Genki Kawamura (producteur de Kore-eda, Hosoda, Shinkai..) renouvelle sa mise en scène (utilisation de la vue subjectif, de plans-séquences amples pour jouer avec le hors-cadre) et le point de vue pour offrir un petit traitement cathartique central. Rien d'exceptionnel (Silent Hill l'a déjà fait etc) mais ça a le mérite de conter quelque chose. Pas mal in fine

3/5

[MisterM]

Tout ça ne donne quand même pas l'impression d'un Cannes très excitant cette année.

[NaughtyDog]

Retour de Joachim Trier, et retour gagnant avec ce Sentimental Value au casting royal (Stellan Skarsgård, Renate Reinsve, Elle Fanning..) et à la mise encore plus travaillée que dans Julie (en 12 chapitres).
Débutant en présentant une comédienne de théâtre en proie au doute (séquence hilarante), le film bifurque alors en comédie dramatique au sein d'une famille de cinéma. Alors que le patriarche (Stellan en réalisateur à succès désireux de réaliser un ultime long-métrage personnel) renoue le contact avec ses 2 filles, Sentimental Value se veut une exploration de cette dynamique père-fille brisée, tandis que le scénario intra-diégétique va servir de catharsis pour tout le monde.
On regrettera cependant une seconde partie du film plus attendue en terme de trajectoire (jusqu'à sa finalité) qui l'empêche de renouveler le coup d'éclat précédent du réalisateur.
Cependant, la mise en scène est toujours maîtrisée, proposant par instants une vraie compréhension de toute la généalogie passée au sein de la maison familiale. Mais outre un casting au summet (Renate et Stellan en tête), on est là devant du vrai cinéma où la captation des regards supplante n'importe quel verbiage inutile. Du bon donc !

3.5/5

[Redzing]

Tout ça ne donne quand même pas l'impression d'un Cannes très excitant cette année.

Très franchement j'ai du mal pour l'instant à trouver l'année 2025 existante en terme de cinéma...
Pourtant j'ai adoré les années 2021 à 2024, bourrées films auxquels j'ai mis 8 et 9 (même un 10/10, ça ne m'était pas arrivé depuis 2008 !). Là 2025 pour l'instant c'est le calme plat.

Est-ce que l'on a bénéficié en 2021-2024 de l'effet post-covid, avec les réalisateurs, scénaristes et producteurs qui ont eu le temps de maturer leurs projets pendant le confinement, et maintenant le moteur est à sec ?

[NaughtyDog]

Le voilà le grand film de Cannes 2025 : après Un Grand Voyage vers la Nuit, Bi Gan revient une odyssée onirique semi-anthologique, où une "réalisatrice/maquilleuse" (Shu Qi) découvre les vestiges d'un androïde (Jackson Yee) dont la capacité à rêver sera l'occasion de plonger dans 5 rêves. 5 mini-histoires retraçant un siècle de cinéma : de l'expressionnisme des années 20 (avec une goule à la Murnau), un récit de gangster sur fond de guerre civile des années 30, une discussion avec un fantôme dans un temple des 60's, une relation filiale dans les 80's pour devenir magicien, et un monumental plan-séquence de 40 minutes en 1999 sur fond de romance vampirique.
C'est Bi Gan donc la mise en scène est absolument divine, se renouvelant sans cesse et proposant des morceaux de cinéma jamais vus. En intimant de se reconnecter à nos sens (chaque segment est centré sur l'un d'eux), Resurrection fait parfois penser à Dreams de Kurosawa, mais avec sa propre patine.
2h40 qu'on ne voit pas passer : manque juste un fil rouge émotionnel à la Millenium Actress pour parler de chef-d'oeuvre..mais le tout embrasse l'excellence !

4.5/5

[BoBleMexicain]

Le voilà le grand film de Cannes 2025 : après Un Grand Voyage vers la Nuit, Bi Gan revient une odyssée onirique semi-anthologique, où une "réalisatrice/maquilleuse" (Shu Qi) découvre les vestiges d'un androïde (Jackson Yee) dont la capacité à rêver sera l'occasion de plonger dans 5 rêves. 5 mini-histoires retraçant un siècle de cinéma : de l'expressionnisme des années 20 (avec une goule à la Murnau), un récit de gangster sur fond de guerre civile des années 30, une discussion avec un fantôme dans un temple des 60's, une relation filiale dans les 80's pour devenir magicien, et un monumental plan-séquence de 40 minutes en 1999 sur fond de romance vampirique.
C'est Bi Gan donc la mise en scène est absolument divine, se renouvelant sans cesse et proposant des morceaux de cinéma jamais vus. En intimant de se reconnecter à nos sens (chaque segment est centré sur l'un d'eux), Resurrection fait parfois penser à Dreams de Kurosawa, mais avec sa propre patine.
2h40 qu'on ne voit pas passer : manque juste un fil rouge émotionnel à la Millenium Actress pour parler de chef-d'oeuvre..mais le tout embrasse l'excellence !

4.5/5

le film tourne un peu à vide, avec son défilement d’images sophistiquées. (le monde)
la presse de gauche déteste
c'est bon signe

Mélange des genres, durée exponentielle, intrigue fumeuse, le film de Bi Gan est totalement assommant.(le Figaro)
la presse de droite aussi
ok
on s en fout

[Kit]

Tout ça ne donne quand même pas l'impression d'un Cannes très excitant cette année.

Très franchement j'ai du mal pour l'instant à trouver l'année 2025 existante en terme de cinéma...
Pourtant j'ai adoré les années 2021 à 2024, bourrées films auxquels j'ai mis 8 et 9 (même un 10/10, ça ne m'était pas arrivé depuis 2008 !). Là 2025 pour l'instant c'est le calme plat.

Est-ce que l'on a bénéficié en 2021-2024 de l'effet post-covid, avec les réalisateurs, scénaristes et producteurs qui ont eu le temps de maturer leurs projets pendant le confinement, et maintenant le moteur est à sec ?

peut-être une suite de la grève des scénaristes même si ça remonte à 1 an et demi ?

[Redzing]

peut-être une suite de la grève des scénaristes même si ça remonte à 1 an et demi ?

Ca a clairement affecté la fin 2024 (pour les promos & sorties) et le début 2025 (pour les projets qui ont mis du temps à se finaliser).
Mais on est mi-2025, est-ce que ça a vraiment encore beaucoup d'impact ?
Si c'est ça l'explication, j'en serai très content parce que ça veut dire que ça va s'améliorer très bientôt !