Je sais pas si je regarderais, même si j'ai rien contre Hemsworth...
Le Cercle des profileurs disparus
Par contre cette série je vais pas faire l’impasse dessus

Très grosse hype.
Fin octobre il y a aussi Welcome to Derry qui commencera à être diffusée

Très grosse hype.
Fin octobre il y a aussi Welcome to Derry qui commencera à être diffusée

Vu :

"À bout" en version française. Ce dernier film de Tyler Perry aborde la précarité dans laquelle peut sombrer une partie de la population sauf que le réalisateur traite ça avec la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Le premier quart d'heure est une succession d’événements malheureux qui s'abattent sur le personnage principal. Appartement de merde, voisins de merde, une propriétaire ignoble, un patron ignoble, une propriétaire qui vire le personnage car celle-ci n'arrive plus à payer son loyer dans les temps donc la proprio prend le soin de mettre tous les objets à l'extérieur sous la pluie, l'héroïne perd son boulot, son patron la traite comme une merde, sa voiture tombe en panne et comme si cela ne suffisait pas, elle subit des violences policières. Tout ça en un quart d'heure de film, au bout d'un moment j'étais juste mort de rire. La femme va ensuite être amenée à braquer une banque et cela va prendre de l'ampleur suite à une série de quiproquos et confusions. Bon tout le reste est à chier, concernant les acteurs on a l'impression qu'ils ont pris des tocards dans la rue pour les faire jouer mais ils ont plus l'air de se demander ce qu'ils foutent là. Rien n'est crédible un instant dans ce truc.

C'est mieux que ce à quoi je m'attendais. Le film est d'excellente facture pendant les deux premiers tiers, il y a un joli équilibre entre frissons et émotions. En effet, il y a un aspect plus dramatique et humain que j'ai apprécié. Niveau frissons, le réalisateur arrive à construire quelques bonnes scènes qui m'ont fait leur petit effet. Le film s'étire un peu trop pour son propre bien sur la fin, durant les 20/25 dernières minutes on retombe dans les travers du genre et ça part dans tous les sens (ça crie, ça pleure, ça hurle, on se croirait alors dans la maison hantée d'une fête foraine) et la peur disparait complètement. Mais voilà bon moment dans l'ensemble.

J'ai vu la version intégrale, à savoir d'une durée de 5h12. Ça devient officiellement le film le plus long que j'ai vu. Bon je précise que je ne l'ai pas maté d'une traite
Je ne suis pas le plus grand fan qui soit de Ingmar Bergman. J'aime son cinéma mais ça ne me transcende pas. Donc même chose pour Fanny et Alexandre, j'ai apprécié mais ça ne m'a pas transcendé. Cela dit, je reconnais que c'est une fresque très riche et impressionnante. On retrouve une multitude de thèmes comme la vie, l'existence, la religion et certains moments sont vraiment poignants et captivants et on a même des petites touches de fantastique ici et là.

"À bout" en version française. Ce dernier film de Tyler Perry aborde la précarité dans laquelle peut sombrer une partie de la population sauf que le réalisateur traite ça avec la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Le premier quart d'heure est une succession d’événements malheureux qui s'abattent sur le personnage principal. Appartement de merde, voisins de merde, une propriétaire ignoble, un patron ignoble, une propriétaire qui vire le personnage car celle-ci n'arrive plus à payer son loyer dans les temps donc la proprio prend le soin de mettre tous les objets à l'extérieur sous la pluie, l'héroïne perd son boulot, son patron la traite comme une merde, sa voiture tombe en panne et comme si cela ne suffisait pas, elle subit des violences policières. Tout ça en un quart d'heure de film, au bout d'un moment j'étais juste mort de rire. La femme va ensuite être amenée à braquer une banque et cela va prendre de l'ampleur suite à une série de quiproquos et confusions. Bon tout le reste est à chier, concernant les acteurs on a l'impression qu'ils ont pris des tocards dans la rue pour les faire jouer mais ils ont plus l'air de se demander ce qu'ils foutent là. Rien n'est crédible un instant dans ce truc.

C'est mieux que ce à quoi je m'attendais. Le film est d'excellente facture pendant les deux premiers tiers, il y a un joli équilibre entre frissons et émotions. En effet, il y a un aspect plus dramatique et humain que j'ai apprécié. Niveau frissons, le réalisateur arrive à construire quelques bonnes scènes qui m'ont fait leur petit effet. Le film s'étire un peu trop pour son propre bien sur la fin, durant les 20/25 dernières minutes on retombe dans les travers du genre et ça part dans tous les sens (ça crie, ça pleure, ça hurle, on se croirait alors dans la maison hantée d'une fête foraine) et la peur disparait complètement. Mais voilà bon moment dans l'ensemble.

J'ai vu la version intégrale, à savoir d'une durée de 5h12. Ça devient officiellement le film le plus long que j'ai vu. Bon je précise que je ne l'ai pas maté d'une traite

Modifié en dernier par Pale le mar. 16 sept. 2025 08:50, modifié 1 fois.
bon anniversaire à
George Chakiris 93 ans (West Side Story, Les Demoiselles de Rochefort)
Mickey Rourke 73 ans (9 semaines 1/2, Bullet, Sin City, The Wrestler)
Jennifer Tilly 67 ans (Coups de feu sur Broadway, Bound, Menteur, menteur, Chucky)
Alexis Bledel 44 ans (Sin city, séries Gilmore Girls, Mad Men, The Handmaid's Tale : La Servante écarlate)
Madeline Zima 40 ans (séries Une Nounou d'enfer, Californication, Heroes)
Ian Harding 39 ans (série Pretty Little Liars)
George Chakiris 93 ans (West Side Story, Les Demoiselles de Rochefort)
Mickey Rourke 73 ans (9 semaines 1/2, Bullet, Sin City, The Wrestler)
Jennifer Tilly 67 ans (Coups de feu sur Broadway, Bound, Menteur, menteur, Chucky)
Alexis Bledel 44 ans (Sin city, séries Gilmore Girls, Mad Men, The Handmaid's Tale : La Servante écarlate)
Madeline Zima 40 ans (séries Une Nounou d'enfer, Californication, Heroes)
Ian Harding 39 ans (série Pretty Little Liars)
Vosg'patt de cœur

Je découvre seulement cette excellente comédie. Ce que je redoute souvent avec ce genre de grosse comédie typiquement américaine, c'est que ça commence souvent sur les chapeaux de roue avant de s’essouffler ensuite au fur et à mesure. Ce qui n'est pas le cas ici. Le rythme est constant, les acteurs sont en grande forme et je me suis marré de bout en bout.
J’avais justement prévu de le découvrir prochainementPale a écrit : ↑mar. 16 sept. 2025 11:13
Je découvre seulement cette excellente comédie. Ce que je redoute souvent avec ce genre de grosse comédie typiquement américaine, c'est que ça commence souvent sur les chapeaux de roue avant de s’essouffler ensuite au fur et à mesure. Ce qui n'est pas le cas ici. Le rythme est constant, les acteurs sont en grande forme et je me suis marré de bout en bout.

Tu vas kifferWickaël a écrit : ↑mar. 16 sept. 2025 12:21J’avais justement prévu de le découvrir prochainementPale a écrit : ↑mar. 16 sept. 2025 11:13
Je découvre seulement cette excellente comédie. Ce que je redoute souvent avec ce genre de grosse comédie typiquement américaine, c'est que ça commence souvent sur les chapeaux de roue avant de s’essouffler ensuite au fur et à mesure. Ce qui n'est pas le cas ici. Le rythme est constant, les acteurs sont en grande forme et je me suis marré de bout en bout.![]()

Idem, je me suis arrêté à la saison 2, aucune motivation de continuer...

Barjow mais pas fous!
https://www.youtube.com/@teambarjow
https://www.youtube.com/@teambarjow
C'est bien évidemment la bad news du jour :
Robert Redford, légende d'Hollywood, est mort à 89 ans

Icône d’Hollywood, héros de Butch Cassidy et le Kid, des Trois jours du Condor, des Hommes du président ou de Out of Africa, l'acteur et réalisateur s’est éteint à l’âge de 89 ans dans son refuge de Sundance.
Légende d’Hollywood, acteur charismatique et réalisateur oscarisé, Robert Redford est mort mardi matin à l’âge de 89 ans, dans son sommeil, à son domicile de Sundance, dans les montagnes de l’Utah. La nouvelle a été confirmée au New York Times par son agente Cindi Berger, qui n’a pas précisé la cause du décès.
"Robert Redford s’est éteint le 16 septembre 2025, dans le lieu qu’il aimait, entouré de ceux qu’il aimait. Il va terriblement manquer. La famille demande à ce que son intimité soit respectée", a déclaré son agente dans un communiqué.
Une carrière entre glamour et engagement
Révélé au cinéma dans La Guerre est aussi une chasse (1962), Robert Redford s’impose dans les années 1970 comme l’un des visages phares du Nouvel Hollywood. En duo avec Paul Newman, il devient immortel avec Butch Cassidy et le Kid (1969), puis retrouve son partenaire pour L’Arnaque (1973), Oscar du meilleur film. La même année, il s’affirme en séducteur romantique dans Nos plus belles années, aux côtés de Barbra Streisand.
Il enchaîne ensuite les succès : Gatsby le magnifique (1974), Les Trois jours du Condor (1975) et surtout Les Hommes du président (1976), adaptation du livre de Bob Woodward et Carl Bernstein, dont il fut également le producteur. Ce film, symbole du journalisme d’investigation après le scandale du Watergate, devient un classique du cinéma politique américain.
De star à cinéaste respecté
Numéro 1 du box-office au milieu des années 1970, Redford choisit rapidement de passer derrière la caméra. Son premier film, Des gens comme les autres (1980), lui vaut directement l’Oscar du meilleur réalisateur. Suivront d'autres classiques comme Et au milieu coule une rivière (1992) ou L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (1998).
Parallèlement, il incarne des rôles marquants de vieux séducteur dans Out of Africa (1985) de Sydney Pollack, ou encore dans Proposition indécente (1993). Dans les années 2010, il surprend avec All Is Lost (2013), où il joue un marin solitaire perdu en mer, quasiment sans dialogue. Puis il fait un saut chez Marvel dans Captain America : Le Soldat de l’hiver (2014), où il incarne un antagoniste inattendu.
Un pionnier du cinéma indépendant
Au-delà de sa carrière d’acteur et de cinéaste, Robert Redford restera comme l’homme qui a changé le visage du cinéma indépendant américain. Fondateur de l’Institut Sundance et du Festival de Sundance en 1981, il a permis l’émergence de nouvelles générations de cinéastes, de Steven Soderbergh à Quentin Tarantino, et a contribué à donner une voix aux talents hors des grands studios.
Les derniers rôles et l’héritage
Son dernier rôle officiel au cinéma fut dans Avengers : Endgame (2019), où il reprenait son personnage d’Alexander Pierce. Mais son ultime apparition, cette année, restera une courte participation, début 2025, en caméo dans la saison 3 de Dark Winds, série dont il était également producteur.
Oscar, Golden Globes, BAFTA, Médaille présidentielle de la liberté… Sa carrière fut couronnée par les plus hautes distinctions, mais c’est surtout son image d’homme libre, engagé et élégant qui restera dans les mémoires. Robert Redford laisse derrière lui une œuvre immense, entre glamour hollywoodien, cinéma d’auteur et militantisme pour l’écologie et l’indépendance artistique.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... HQdqFeH0jA
Robert Redford, légende d'Hollywood, est mort à 89 ans

Icône d’Hollywood, héros de Butch Cassidy et le Kid, des Trois jours du Condor, des Hommes du président ou de Out of Africa, l'acteur et réalisateur s’est éteint à l’âge de 89 ans dans son refuge de Sundance.
Légende d’Hollywood, acteur charismatique et réalisateur oscarisé, Robert Redford est mort mardi matin à l’âge de 89 ans, dans son sommeil, à son domicile de Sundance, dans les montagnes de l’Utah. La nouvelle a été confirmée au New York Times par son agente Cindi Berger, qui n’a pas précisé la cause du décès.
"Robert Redford s’est éteint le 16 septembre 2025, dans le lieu qu’il aimait, entouré de ceux qu’il aimait. Il va terriblement manquer. La famille demande à ce que son intimité soit respectée", a déclaré son agente dans un communiqué.
Une carrière entre glamour et engagement
Révélé au cinéma dans La Guerre est aussi une chasse (1962), Robert Redford s’impose dans les années 1970 comme l’un des visages phares du Nouvel Hollywood. En duo avec Paul Newman, il devient immortel avec Butch Cassidy et le Kid (1969), puis retrouve son partenaire pour L’Arnaque (1973), Oscar du meilleur film. La même année, il s’affirme en séducteur romantique dans Nos plus belles années, aux côtés de Barbra Streisand.
Il enchaîne ensuite les succès : Gatsby le magnifique (1974), Les Trois jours du Condor (1975) et surtout Les Hommes du président (1976), adaptation du livre de Bob Woodward et Carl Bernstein, dont il fut également le producteur. Ce film, symbole du journalisme d’investigation après le scandale du Watergate, devient un classique du cinéma politique américain.
De star à cinéaste respecté
Numéro 1 du box-office au milieu des années 1970, Redford choisit rapidement de passer derrière la caméra. Son premier film, Des gens comme les autres (1980), lui vaut directement l’Oscar du meilleur réalisateur. Suivront d'autres classiques comme Et au milieu coule une rivière (1992) ou L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (1998).
Parallèlement, il incarne des rôles marquants de vieux séducteur dans Out of Africa (1985) de Sydney Pollack, ou encore dans Proposition indécente (1993). Dans les années 2010, il surprend avec All Is Lost (2013), où il joue un marin solitaire perdu en mer, quasiment sans dialogue. Puis il fait un saut chez Marvel dans Captain America : Le Soldat de l’hiver (2014), où il incarne un antagoniste inattendu.
Un pionnier du cinéma indépendant
Au-delà de sa carrière d’acteur et de cinéaste, Robert Redford restera comme l’homme qui a changé le visage du cinéma indépendant américain. Fondateur de l’Institut Sundance et du Festival de Sundance en 1981, il a permis l’émergence de nouvelles générations de cinéastes, de Steven Soderbergh à Quentin Tarantino, et a contribué à donner une voix aux talents hors des grands studios.
Les derniers rôles et l’héritage
Son dernier rôle officiel au cinéma fut dans Avengers : Endgame (2019), où il reprenait son personnage d’Alexander Pierce. Mais son ultime apparition, cette année, restera une courte participation, début 2025, en caméo dans la saison 3 de Dark Winds, série dont il était également producteur.
Oscar, Golden Globes, BAFTA, Médaille présidentielle de la liberté… Sa carrière fut couronnée par les plus hautes distinctions, mais c’est surtout son image d’homme libre, engagé et élégant qui restera dans les mémoires. Robert Redford laisse derrière lui une œuvre immense, entre glamour hollywoodien, cinéma d’auteur et militantisme pour l’écologie et l’indépendance artistique.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... HQdqFeH0jA
Heat 2 : Leonardo DiCaprio rejoint la suite du film culte de Michael Mann, et le sauve au passage

Alors que Heat 2 de Michael Mann semblait dans la panade, la présence confirmée de Leonardo DiCaprio pourrait bien sauver le film.
Aucun acteur hollywoodien ne choisit aussi scrupuleusement ses rôles que Leonardo DiCaprio. Une bataille après l’autre de Paul Thomas Anderson ne sera que son onzième film en l’espace de quinze ans, et on voit bien que le comédien s’entoure des cinéastes les plus prestigieux, de Christopher Nolan (Inception) à Quentin Tarantino (Django Unchained, Once Upon a Time in… Hollywood) en passant bien sûr par Martin Scorsese (Shutter Island, Le Loup de Wall Street, Killers of the Flower Moon).
Mais s’il y a un artiste que DiCaprio pourrait ajouter à son palmarès, c’est Michael Mann. Et pas pour n’importe quel projet, puisque le réalisateur planche depuis pas mal d’années sur Heat 2, la suite de son film de gangsters culte avec Robert De Niro et Al Pacino, qu’il a d’abord écrit en tant que roman.
Le problème, c’est que Heat 2 peine à se financer. Warner Bros. est censé soutenir le projet, mais les 150 millions de dollars (voire 200, selon certaines sources) demandés par Mann refroidissent forcément la major, d’autant que l’auteur a enchaîné les déceptions commerciales ces dernières années (Hacker, Ferrari). A moins que DiCaprio ne vienne à la rescousse du film.
Les rumeurs allaient déjà bon train concernant la présence de Leonardo DiCaprio dans Heat 2, mais c’est désormais confirmé par World of Reel, qui cite trois sources différentes proches du dossier. Après des semaines de négociations, l’acteur aurait rejoint officiellement le film, lui donnant au passage le feu vert de Warner, rassuré par la présence de la star. On savait que les directeurs de la division cinéma de Warner, Michael De Luca et Pamela Abdy, avaient envie de mettre en chantier le long-métrage, malgré le risque financier qu’il représente.
Et si la major vient, grâce à eux, d’enchaîner sept sorties consécutives avec plus de 40 millions de dollars de recettes au démarrage américain (un record), le duo a aussi souffert d’échecs cuisants du côté des blockbusters d’auteur (Joker 2, Mickey 17). Une bataille après l’autre représente d’ailleurs l’ultime challenge de l’année pour Warner, au vu de son coût estimé au minimum à 130 millions de dollars.
Pour DiCaprio, il serait donc possible que l’année 2026 soit bien chargée, puisqu’il pourrait enchaîner les tournages de Heat 2 et du prochain film de Martin Scorsese, avec Dwayne Johnson et Emily Blunt. Il est très probable qu’il se voit confier le rôle de Neil McCauley, incarné dans l’original par Robert De Niro, l’autre muse de Martin Scorsese. Killers of the Flower Moon a symbolisé plus que jamais ce passage de flambeau entre les deux comédiens (De Niro incarnant l’oncle de DiCaprio dans le film), ce qui donnerait à Heat 2 une dimension méta passionnante.
Le livre, co-écrit par Meg Gardiner, raconte en parallèle la fuite de Chris Shiherlis (Val Kilmer dans le premier film), seul survivant du gang de McCauley, et la jeunesse du dit McCauley et de son équipe dans des flashbacks. Ce va-et-vient temporel devrait assurer à Michael Mann un casting ultra-prestigieux, dans lequel sont pour le moment évoqués Adam Driver et Austin Butler.
https://www.ecranlarge.com/films/news/h ... AVZufjbzAQ

Alors que Heat 2 de Michael Mann semblait dans la panade, la présence confirmée de Leonardo DiCaprio pourrait bien sauver le film.
Aucun acteur hollywoodien ne choisit aussi scrupuleusement ses rôles que Leonardo DiCaprio. Une bataille après l’autre de Paul Thomas Anderson ne sera que son onzième film en l’espace de quinze ans, et on voit bien que le comédien s’entoure des cinéastes les plus prestigieux, de Christopher Nolan (Inception) à Quentin Tarantino (Django Unchained, Once Upon a Time in… Hollywood) en passant bien sûr par Martin Scorsese (Shutter Island, Le Loup de Wall Street, Killers of the Flower Moon).
Mais s’il y a un artiste que DiCaprio pourrait ajouter à son palmarès, c’est Michael Mann. Et pas pour n’importe quel projet, puisque le réalisateur planche depuis pas mal d’années sur Heat 2, la suite de son film de gangsters culte avec Robert De Niro et Al Pacino, qu’il a d’abord écrit en tant que roman.
Le problème, c’est que Heat 2 peine à se financer. Warner Bros. est censé soutenir le projet, mais les 150 millions de dollars (voire 200, selon certaines sources) demandés par Mann refroidissent forcément la major, d’autant que l’auteur a enchaîné les déceptions commerciales ces dernières années (Hacker, Ferrari). A moins que DiCaprio ne vienne à la rescousse du film.
Les rumeurs allaient déjà bon train concernant la présence de Leonardo DiCaprio dans Heat 2, mais c’est désormais confirmé par World of Reel, qui cite trois sources différentes proches du dossier. Après des semaines de négociations, l’acteur aurait rejoint officiellement le film, lui donnant au passage le feu vert de Warner, rassuré par la présence de la star. On savait que les directeurs de la division cinéma de Warner, Michael De Luca et Pamela Abdy, avaient envie de mettre en chantier le long-métrage, malgré le risque financier qu’il représente.
Et si la major vient, grâce à eux, d’enchaîner sept sorties consécutives avec plus de 40 millions de dollars de recettes au démarrage américain (un record), le duo a aussi souffert d’échecs cuisants du côté des blockbusters d’auteur (Joker 2, Mickey 17). Une bataille après l’autre représente d’ailleurs l’ultime challenge de l’année pour Warner, au vu de son coût estimé au minimum à 130 millions de dollars.
Pour DiCaprio, il serait donc possible que l’année 2026 soit bien chargée, puisqu’il pourrait enchaîner les tournages de Heat 2 et du prochain film de Martin Scorsese, avec Dwayne Johnson et Emily Blunt. Il est très probable qu’il se voit confier le rôle de Neil McCauley, incarné dans l’original par Robert De Niro, l’autre muse de Martin Scorsese. Killers of the Flower Moon a symbolisé plus que jamais ce passage de flambeau entre les deux comédiens (De Niro incarnant l’oncle de DiCaprio dans le film), ce qui donnerait à Heat 2 une dimension méta passionnante.
Le livre, co-écrit par Meg Gardiner, raconte en parallèle la fuite de Chris Shiherlis (Val Kilmer dans le premier film), seul survivant du gang de McCauley, et la jeunesse du dit McCauley et de son équipe dans des flashbacks. Ce va-et-vient temporel devrait assurer à Michael Mann un casting ultra-prestigieux, dans lequel sont pour le moment évoqués Adam Driver et Austin Butler.
https://www.ecranlarge.com/films/news/h ... AVZufjbzAQ
Triste, un acteur dont je n’ai vu que très très peu de films...Pale a écrit : ↑mar. 16 sept. 2025 18:57 C'est bien évidemment la bad news du jour :
Robert Redford, légende d'Hollywood, est mort à 89 ans
Icône d’Hollywood, héros de Butch Cassidy et le Kid, des Trois jours du Condor, des Hommes du président ou de Out of Africa, l'acteur et réalisateur s’est éteint à l’âge de 89 ans dans son refuge de Sundance.
Légende d’Hollywood, acteur charismatique et réalisateur oscarisé, Robert Redford est mort mardi matin à l’âge de 89 ans, dans son sommeil, à son domicile de Sundance, dans les montagnes de l’Utah. La nouvelle a été confirmée au New York Times par son agente Cindi Berger, qui n’a pas précisé la cause du décès.
"Robert Redford s’est éteint le 16 septembre 2025, dans le lieu qu’il aimait, entouré de ceux qu’il aimait. Il va terriblement manquer. La famille demande à ce que son intimité soit respectée", a déclaré son agente dans un communiqué.
Une carrière entre glamour et engagement
Révélé au cinéma dans La Guerre est aussi une chasse (1962), Robert Redford s’impose dans les années 1970 comme l’un des visages phares du Nouvel Hollywood. En duo avec Paul Newman, il devient immortel avec Butch Cassidy et le Kid (1969), puis retrouve son partenaire pour L’Arnaque (1973), Oscar du meilleur film. La même année, il s’affirme en séducteur romantique dans Nos plus belles années, aux côtés de Barbra Streisand.
Il enchaîne ensuite les succès : Gatsby le magnifique (1974), Les Trois jours du Condor (1975) et surtout Les Hommes du président (1976), adaptation du livre de Bob Woodward et Carl Bernstein, dont il fut également le producteur. Ce film, symbole du journalisme d’investigation après le scandale du Watergate, devient un classique du cinéma politique américain.
De star à cinéaste respecté
Numéro 1 du box-office au milieu des années 1970, Redford choisit rapidement de passer derrière la caméra. Son premier film, Des gens comme les autres (1980), lui vaut directement l’Oscar du meilleur réalisateur. Suivront d'autres classiques comme Et au milieu coule une rivière (1992) ou L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (1998).
Parallèlement, il incarne des rôles marquants de vieux séducteur dans Out of Africa (1985) de Sydney Pollack, ou encore dans Proposition indécente (1993). Dans les années 2010, il surprend avec All Is Lost (2013), où il joue un marin solitaire perdu en mer, quasiment sans dialogue. Puis il fait un saut chez Marvel dans Captain America : Le Soldat de l’hiver (2014), où il incarne un antagoniste inattendu.
Un pionnier du cinéma indépendant
Au-delà de sa carrière d’acteur et de cinéaste, Robert Redford restera comme l’homme qui a changé le visage du cinéma indépendant américain. Fondateur de l’Institut Sundance et du Festival de Sundance en 1981, il a permis l’émergence de nouvelles générations de cinéastes, de Steven Soderbergh à Quentin Tarantino, et a contribué à donner une voix aux talents hors des grands studios.
Les derniers rôles et l’héritage
Son dernier rôle officiel au cinéma fut dans Avengers : Endgame (2019), où il reprenait son personnage d’Alexander Pierce. Mais son ultime apparition, cette année, restera une courte participation, début 2025, en caméo dans la saison 3 de Dark Winds, série dont il était également producteur.
Oscar, Golden Globes, BAFTA, Médaille présidentielle de la liberté… Sa carrière fut couronnée par les plus hautes distinctions, mais c’est surtout son image d’homme libre, engagé et élégant qui restera dans les mémoires. Robert Redford laisse derrière lui une œuvre immense, entre glamour hollywoodien, cinéma d’auteur et militantisme pour l’écologie et l’indépendance artistique.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... HQdqFeH0jA
Il y a plusieurs classiques avec lui que je n'ai pas encore vu non plus, un jour sûrement.Wickaël a écrit : ↑mar. 16 sept. 2025 19:18Triste, un acteur dont je n’ai vu que très très peu de films...Pale a écrit : ↑mar. 16 sept. 2025 18:57 C'est bien évidemment la bad news du jour :
Robert Redford, légende d'Hollywood, est mort à 89 ans
Icône d’Hollywood, héros de Butch Cassidy et le Kid, des Trois jours du Condor, des Hommes du président ou de Out of Africa, l'acteur et réalisateur s’est éteint à l’âge de 89 ans dans son refuge de Sundance.
Légende d’Hollywood, acteur charismatique et réalisateur oscarisé, Robert Redford est mort mardi matin à l’âge de 89 ans, dans son sommeil, à son domicile de Sundance, dans les montagnes de l’Utah. La nouvelle a été confirmée au New York Times par son agente Cindi Berger, qui n’a pas précisé la cause du décès.
"Robert Redford s’est éteint le 16 septembre 2025, dans le lieu qu’il aimait, entouré de ceux qu’il aimait. Il va terriblement manquer. La famille demande à ce que son intimité soit respectée", a déclaré son agente dans un communiqué.
Une carrière entre glamour et engagement
Révélé au cinéma dans La Guerre est aussi une chasse (1962), Robert Redford s’impose dans les années 1970 comme l’un des visages phares du Nouvel Hollywood. En duo avec Paul Newman, il devient immortel avec Butch Cassidy et le Kid (1969), puis retrouve son partenaire pour L’Arnaque (1973), Oscar du meilleur film. La même année, il s’affirme en séducteur romantique dans Nos plus belles années, aux côtés de Barbra Streisand.
Il enchaîne ensuite les succès : Gatsby le magnifique (1974), Les Trois jours du Condor (1975) et surtout Les Hommes du président (1976), adaptation du livre de Bob Woodward et Carl Bernstein, dont il fut également le producteur. Ce film, symbole du journalisme d’investigation après le scandale du Watergate, devient un classique du cinéma politique américain.
De star à cinéaste respecté
Numéro 1 du box-office au milieu des années 1970, Redford choisit rapidement de passer derrière la caméra. Son premier film, Des gens comme les autres (1980), lui vaut directement l’Oscar du meilleur réalisateur. Suivront d'autres classiques comme Et au milieu coule une rivière (1992) ou L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (1998).
Parallèlement, il incarne des rôles marquants de vieux séducteur dans Out of Africa (1985) de Sydney Pollack, ou encore dans Proposition indécente (1993). Dans les années 2010, il surprend avec All Is Lost (2013), où il joue un marin solitaire perdu en mer, quasiment sans dialogue. Puis il fait un saut chez Marvel dans Captain America : Le Soldat de l’hiver (2014), où il incarne un antagoniste inattendu.
Un pionnier du cinéma indépendant
Au-delà de sa carrière d’acteur et de cinéaste, Robert Redford restera comme l’homme qui a changé le visage du cinéma indépendant américain. Fondateur de l’Institut Sundance et du Festival de Sundance en 1981, il a permis l’émergence de nouvelles générations de cinéastes, de Steven Soderbergh à Quentin Tarantino, et a contribué à donner une voix aux talents hors des grands studios.
Les derniers rôles et l’héritage
Son dernier rôle officiel au cinéma fut dans Avengers : Endgame (2019), où il reprenait son personnage d’Alexander Pierce. Mais son ultime apparition, cette année, restera une courte participation, début 2025, en caméo dans la saison 3 de Dark Winds, série dont il était également producteur.
Oscar, Golden Globes, BAFTA, Médaille présidentielle de la liberté… Sa carrière fut couronnée par les plus hautes distinctions, mais c’est surtout son image d’homme libre, engagé et élégant qui restera dans les mémoires. Robert Redford laisse derrière lui une œuvre immense, entre glamour hollywoodien, cinéma d’auteur et militantisme pour l’écologie et l’indépendance artistique.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... HQdqFeH0jA
je l'avais aussi adoréPale a écrit : ↑mar. 16 sept. 2025 11:13
Je découvre seulement cette excellente comédie. Ce que je redoute souvent avec ce genre de grosse comédie typiquement américaine, c'est que ça commence souvent sur les chapeaux de roue avant de s’essouffler ensuite au fur et à mesure. Ce qui n'est pas le cas ici. Le rythme est constant, les acteurs sont en grande forme et je me suis marré de bout en bout.
Vosg'patt de cœur

J'ai apprécié ce film, mélange de néo-western, thriller et comédie noire teintée de mélancolie. Difficile de ne pas sentir l'influence de Tarantino, notamment durant sa première partie non linéaire. C'est d'ailleurs cette première partie que j'ai préféré, j'ai trouvé la seconde partie un peu en deçà sans compter qu'ils n'ont pas pu s'empêcher de caser au forceps le traditionnel pamphlet progressiste bien actuel. Mais j'ai quand même passé un très bon moment dans l'ensemble.
Oui Sydney est une nouvelle fois parfaite

une pensée pour Pat Crowley qui vient de nous quitter et qui aurait eu 92 ans aujourd'hui
Bon Anniversaire à
Frédéric Pierrot 65 ans (Polisse, série En thérapie)
Baz Luhrmann 63 ans réal (Roméo + Juliette, Moulin Rouge, Australia, Gatsby le Magnifique, Elvis)
Paul Feig 63 ans réal (Spy, SOS Fantômes 2016, Last Christmas)
Kyle Chandler 60 ans (King Kong, Le Jour où la Terre s'arrêta, Super 8, Argo, Zero Dark Thirty, Le Loup de Wall Street, séries Demain à la une
, Friday Night Lights, Bloodline, Catch-22)
Bryan Singer 60 ans réal (Usual Suspects, saga X-Men, Superman Returns)
Stéphane Rousseau 59 ans hum
Akhenaton 57 ans rap IAM
Bon Anniversaire à
Frédéric Pierrot 65 ans (Polisse, série En thérapie)
Baz Luhrmann 63 ans réal (Roméo + Juliette, Moulin Rouge, Australia, Gatsby le Magnifique, Elvis)
Paul Feig 63 ans réal (Spy, SOS Fantômes 2016, Last Christmas)
Kyle Chandler 60 ans (King Kong, Le Jour où la Terre s'arrêta, Super 8, Argo, Zero Dark Thirty, Le Loup de Wall Street, séries Demain à la une

Bryan Singer 60 ans réal (Usual Suspects, saga X-Men, Superman Returns)
Stéphane Rousseau 59 ans hum
Akhenaton 57 ans rap IAM
Vosg'patt de cœur
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Revu dans sa restauration 4k, et toujours un très bon film d'Inarritù....et probablement le meilleur épisode de sa trilogie de la mort co-écrite avec Arriaga.
Point de pathos à la 21 Grams ni de côté opératique à la Babel, ici les 3 récits se répondent et se poursuivent par pur liant thématique, aidé de son excellent cast, de la photo rugueuse de Prieto, la musique planante de Santaolalla, et bien sûr la mise en scène maîtrisée de son réal.
C'est d'ailleurs assez étonnant de voir comment Biutiful en 2010 a ensuite été le film de la rupture pour Inarritù, sa réal ayant été complètement impactée par ses collabs avec Chivo ensuite
4/5
Une bataille après l’autre, une comédie d’action virtuose et euphorisante [critique]

La rencontre au sommet entre Paul Thomas Anderson et Leonardo DiCaprio débouche sur un shoot d’adrénaline et de grand cinéma américain.
"Quelle heure est-il ?", demande l’interlocuteur-mystère au bout du fil. Bob Ferguson (Leonardo DiCaprio) n’arrive pas à répondre, il a un trou : il sait qu’il doit donner un mot de passe, appris par cœur dans le Manuel du révolutionnaire, mais ça fait un moment qu’il n’a pas ouvert ce bouquin. Il faut dire aussi qu’il a le cerveau grillé par les drogues et l’alcool, ingurgités à haute dose depuis des années. Sans mot de passe, impossible de rejoindre la planque où sa fille Willa (Chase Infiniti) a trouvé refuge, impossible de l’aider à échapper aux griffes de Steven Lockjaw (Sean Penn), un colonel raciste et sanguinaire. Il faudra alors à Bob un coup de main du prof de karaté de Willa, Sensei Sergio (Benicio Del Toro), pour retrouver ses réflexes d’homme d’action. Car, seize ans plus tôt, Bob était un combattant d’exception, expert en explosifs menant la guerre aux autorités au sein du groupuscule des French 75…
"Quelle heure est-il ?" est également une question que l’on peut se poser devant Une bataille après l’autre, le nouveau Paul Thomas Anderson. Ou plutôt : à quelle époque sommes-nous exactement ? Le film est lointainement inspiré d’un livre de Thomas Pynchon, Vineland, qui racontait la gueule de bois d’activistes radicaux des sixties en plein retour de bâton conservateur, sous Reagan, dans les années 80. Mais PTA a eu l’idée géniale de transposer cette intrigue dans l’Amérique contemporaine. Une façon pour lui d’échapper à la nostalgie baba et au décorum post-hippie qu’il a exploré plus qu’à son tour, à coups de Boogie Nights, Inherent Vice et Licorice Pizza.
Une manière aussi de dire que la chape de plomb trumpienne qui s’abat actuellement sur les Etats-Unis est l’aboutissement d’une contre-révolution entamée de longue date, en réaction au militantisme soixante-huitard. Mais PTA fuit comme la peste les cours d’histoire-géo et le prêchi-prêcha politique : il se sert de ce brouillage des repères pour inventer une vision poétique de l’histoire US, un court-circuit temporel mêlant références d’hier et d’aujourd’hui, La Bataille d’Alger et Black Lives Matter, le prophète soul Gil Scott-Heron et la rappeuse Junglepussy, aboutissant à une fabuleuse farce uchronique.
Ne pas redouter pour autant que cette décoction politico-pynchonienne soit l’un de ces casse-têtes impénétrables dont PTA peut avoir le secret. Une Bataille après l’autre, au fond, c’est l’anti-Inherent Vice. Malgré la dégaine à la Big Lebowski de DiCaprio, ceci n’est pas un film-labyrinthe enfumé et imbitable. L’intrigue file droit et s’interdit les détours : il s’agit de sauver une jeune fille des mains de l’ennemi, comme dans une version inversée de La Prisonnière du Désert, avec des suprémacistes blancs dans le rôle des Indiens. Passé un premier acte où PTA malaxe, avec une fluidité et une musicalité époustouflantes, quantité de personnages, de lieux, d’informations, le film se met à foncer vers son point d’arrivée, calant son rythme-cartoon sur celui du personnage de DiCaprio (encore une fois génial), boomer déphasé mais finalement trop heureux de reprendre les armes.
Une Bataille après l’autre vous plonge peut-être la tête la première dans le marasme politique américain contemporain (à commencer par l’exploration des franges les plus malades de son racisme ancestral), il le fait avec la générosité d’un grand spectacle du samedi soir, plein à ras bord de gags, de suspense, d’émotion, de courses-poursuites flingues à la main et pied au plancher. PTA a parfois pu donner l’image d’un esthète enfermé dans le piège de sa propre virtuosité. Ce ne sera pas le cas avec ce film à l’énergie démente, qui laisse son spectateur un grand sourire aux lèvres, le cœur qui cogne fort et les yeux exorbités.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... BGPydo2tGQ

La rencontre au sommet entre Paul Thomas Anderson et Leonardo DiCaprio débouche sur un shoot d’adrénaline et de grand cinéma américain.
"Quelle heure est-il ?", demande l’interlocuteur-mystère au bout du fil. Bob Ferguson (Leonardo DiCaprio) n’arrive pas à répondre, il a un trou : il sait qu’il doit donner un mot de passe, appris par cœur dans le Manuel du révolutionnaire, mais ça fait un moment qu’il n’a pas ouvert ce bouquin. Il faut dire aussi qu’il a le cerveau grillé par les drogues et l’alcool, ingurgités à haute dose depuis des années. Sans mot de passe, impossible de rejoindre la planque où sa fille Willa (Chase Infiniti) a trouvé refuge, impossible de l’aider à échapper aux griffes de Steven Lockjaw (Sean Penn), un colonel raciste et sanguinaire. Il faudra alors à Bob un coup de main du prof de karaté de Willa, Sensei Sergio (Benicio Del Toro), pour retrouver ses réflexes d’homme d’action. Car, seize ans plus tôt, Bob était un combattant d’exception, expert en explosifs menant la guerre aux autorités au sein du groupuscule des French 75…
"Quelle heure est-il ?" est également une question que l’on peut se poser devant Une bataille après l’autre, le nouveau Paul Thomas Anderson. Ou plutôt : à quelle époque sommes-nous exactement ? Le film est lointainement inspiré d’un livre de Thomas Pynchon, Vineland, qui racontait la gueule de bois d’activistes radicaux des sixties en plein retour de bâton conservateur, sous Reagan, dans les années 80. Mais PTA a eu l’idée géniale de transposer cette intrigue dans l’Amérique contemporaine. Une façon pour lui d’échapper à la nostalgie baba et au décorum post-hippie qu’il a exploré plus qu’à son tour, à coups de Boogie Nights, Inherent Vice et Licorice Pizza.
Une manière aussi de dire que la chape de plomb trumpienne qui s’abat actuellement sur les Etats-Unis est l’aboutissement d’une contre-révolution entamée de longue date, en réaction au militantisme soixante-huitard. Mais PTA fuit comme la peste les cours d’histoire-géo et le prêchi-prêcha politique : il se sert de ce brouillage des repères pour inventer une vision poétique de l’histoire US, un court-circuit temporel mêlant références d’hier et d’aujourd’hui, La Bataille d’Alger et Black Lives Matter, le prophète soul Gil Scott-Heron et la rappeuse Junglepussy, aboutissant à une fabuleuse farce uchronique.
Ne pas redouter pour autant que cette décoction politico-pynchonienne soit l’un de ces casse-têtes impénétrables dont PTA peut avoir le secret. Une Bataille après l’autre, au fond, c’est l’anti-Inherent Vice. Malgré la dégaine à la Big Lebowski de DiCaprio, ceci n’est pas un film-labyrinthe enfumé et imbitable. L’intrigue file droit et s’interdit les détours : il s’agit de sauver une jeune fille des mains de l’ennemi, comme dans une version inversée de La Prisonnière du Désert, avec des suprémacistes blancs dans le rôle des Indiens. Passé un premier acte où PTA malaxe, avec une fluidité et une musicalité époustouflantes, quantité de personnages, de lieux, d’informations, le film se met à foncer vers son point d’arrivée, calant son rythme-cartoon sur celui du personnage de DiCaprio (encore une fois génial), boomer déphasé mais finalement trop heureux de reprendre les armes.
Une Bataille après l’autre vous plonge peut-être la tête la première dans le marasme politique américain contemporain (à commencer par l’exploration des franges les plus malades de son racisme ancestral), il le fait avec la générosité d’un grand spectacle du samedi soir, plein à ras bord de gags, de suspense, d’émotion, de courses-poursuites flingues à la main et pied au plancher. PTA a parfois pu donner l’image d’un esthète enfermé dans le piège de sa propre virtuosité. Ce ne sera pas le cas avec ce film à l’énergie démente, qui laisse son spectateur un grand sourire aux lèvres, le cœur qui cogne fort et les yeux exorbités.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... BGPydo2tGQ
J'ai appris par la suite que c'est par le réalisateur de Un talent en or massif que j'avais adoré, une de mes comédies récentes préférées.
G.O.A.T. : les premiers avis sur le film d’horreur sportif produit par Jordan Peele sont arrivés

Les premiers avis sur G.O.A.T. (Him), le film d’horreur et de sport produit par Jordan Peele, viennent de sortir.
Si Jordan Peele n’est pas encore repassé derrière la caméra depuis Nope, sorti en 2022, et que la date de sortie de son futur projet a été récemment retirée du calendrier chez Universal sans aucune explication, le cinéaste ne se tourne pour autant pas les pouces. Après avoir scénarisé et produit le Candyman de Nia DaCosta et le Wendell and Wild d’Henry Selick, ainsi que produit le Monkey Man de Dev Patel, Peele a continué sur sa lancée.
Aujourd’hui, il produit Him, un film d’horreur et de sport réalisé par Justin Tipping. Cette histoire d’ascension toxique dans le milieu du football américain, portée par Marlon Wayans, Tyriq Withers et Julia Fox, ne sortira en France que le 12 novembre 2025. Mais la presse américaine a déjà pu découvrir le film, et voici ce qu’elle en a pensé.
“Tipping épouse l’étiquette complaisante d’’elevated horror’ en fabriquant un film tendu, psychédélique, ultra-stylisé et parfois tellement surréaliste qu’on se croirait devant un nouveau Cremaster de Matthew Barney.”
Peter Debruge – Variety
« Il y a une ambiguïté dans la conclusion qui aurait pu fonctionner, peut-être si G.O.A.T. s’en était tenu à jouer sur le suspense surréaliste du reste du film. Mais dans les dernières minutes, la fable de Tipping dévisse vers quelque chose de plus concret, de plus gore et de moins audacieux. Cette fin, bien que palpitante et tordue, ne donne pas l’impression d’avoir été méritée. En définitive, G.O.A.T. ne réussit pas à nous épater.”
N24USA
“Justin Tipping, le réalisateur, a quelque chose d’intéressant à dire au sujet du prix de la célébrité, et surtout au sujet de la marchandisation de l’athlète noir moderne. Mais ces idées, pourtant riches, sont diluées dans une intrigue superficielle qui laisse de côté la majorité du potentiel.”
Andrew J. Salazar – Discussing Film
“Avec une durée d’à peine plus de 1h30, G.O.A.T. est tellement déséquilibré dans son exécution qu’il en a l’air beaucoup plus long. Tipping et ses coscénaristes ont plein de belles idées et de pistes de réflexion à proposer sur la manière dont les athlètes sont traités, mais la lancée qui mène à la conclusion (explosive, certes) tape à côté. Wayans et la musique apportent l’essentiel de la tension du film, dommage que le reste ne soit pas à la hauteur.”
Mae Abdulbaki – Screen Rant
“G.O.A.T. impressionne en sa qualité d’exercice esthétique, un spectacle délirant de fantasmagorie macho, mais n’en reste pas moins vide.”
Bilge Ebiri – Vulture
“On en apprend autant dans le film que dans la bande-annonce, sachant que la bande-annonce est en accès libre et vous permettra de gagner beaucoup de temps.”
William Bibbiani – The Wrap
“Quand le film finit par nous faire la grâce d’atteindre son climax au bout de 90 minutes (une durée ressentie ici comme l’éternité), il s’éparpille dans une douzaine de directions différentes qui tournent toutes autour de l’idée que les jeunes athlètes sont formatés pour le succès en dépit de leur propre bien. Néanmoins, le bain de sang qui s’ensuit ne charrie aucun enjeu émotionnel ou thématique, et donne l’impression que trop peu de plans ont été filmés pour pouvoir satisfaire l’ambition de Tipping. En quelques mots, c’est très mauvais, et pas d’une façon qui le rendrait intéressant à regarder.”
Siddhant Adlakha – IGN
G.O.A.T. n’a malheureusement pas l’air de transformer l’essai, bien que certains commentaires reconnaissent un grand potentiel à son scénario et à ses problématiques. À l’heure où ces lignes sont écrites, le film est noté à seulement 31% sur Rotten Tomatoes (pour ce que ça veut dire) et démarre donc très mal son parcours critique. Pour savoir si ce film d’horreur footballistique est tout de même fait pour vous, rendez-vous dans les salles françaises le 12 novembre 2025.
https://www.ecranlarge.com/films/news/g ... d8TCgutlBw

Les premiers avis sur G.O.A.T. (Him), le film d’horreur et de sport produit par Jordan Peele, viennent de sortir.
Si Jordan Peele n’est pas encore repassé derrière la caméra depuis Nope, sorti en 2022, et que la date de sortie de son futur projet a été récemment retirée du calendrier chez Universal sans aucune explication, le cinéaste ne se tourne pour autant pas les pouces. Après avoir scénarisé et produit le Candyman de Nia DaCosta et le Wendell and Wild d’Henry Selick, ainsi que produit le Monkey Man de Dev Patel, Peele a continué sur sa lancée.
Aujourd’hui, il produit Him, un film d’horreur et de sport réalisé par Justin Tipping. Cette histoire d’ascension toxique dans le milieu du football américain, portée par Marlon Wayans, Tyriq Withers et Julia Fox, ne sortira en France que le 12 novembre 2025. Mais la presse américaine a déjà pu découvrir le film, et voici ce qu’elle en a pensé.
“Tipping épouse l’étiquette complaisante d’’elevated horror’ en fabriquant un film tendu, psychédélique, ultra-stylisé et parfois tellement surréaliste qu’on se croirait devant un nouveau Cremaster de Matthew Barney.”
Peter Debruge – Variety
« Il y a une ambiguïté dans la conclusion qui aurait pu fonctionner, peut-être si G.O.A.T. s’en était tenu à jouer sur le suspense surréaliste du reste du film. Mais dans les dernières minutes, la fable de Tipping dévisse vers quelque chose de plus concret, de plus gore et de moins audacieux. Cette fin, bien que palpitante et tordue, ne donne pas l’impression d’avoir été méritée. En définitive, G.O.A.T. ne réussit pas à nous épater.”
N24USA
“Justin Tipping, le réalisateur, a quelque chose d’intéressant à dire au sujet du prix de la célébrité, et surtout au sujet de la marchandisation de l’athlète noir moderne. Mais ces idées, pourtant riches, sont diluées dans une intrigue superficielle qui laisse de côté la majorité du potentiel.”
Andrew J. Salazar – Discussing Film
“Avec une durée d’à peine plus de 1h30, G.O.A.T. est tellement déséquilibré dans son exécution qu’il en a l’air beaucoup plus long. Tipping et ses coscénaristes ont plein de belles idées et de pistes de réflexion à proposer sur la manière dont les athlètes sont traités, mais la lancée qui mène à la conclusion (explosive, certes) tape à côté. Wayans et la musique apportent l’essentiel de la tension du film, dommage que le reste ne soit pas à la hauteur.”
Mae Abdulbaki – Screen Rant
“G.O.A.T. impressionne en sa qualité d’exercice esthétique, un spectacle délirant de fantasmagorie macho, mais n’en reste pas moins vide.”
Bilge Ebiri – Vulture
“On en apprend autant dans le film que dans la bande-annonce, sachant que la bande-annonce est en accès libre et vous permettra de gagner beaucoup de temps.”
William Bibbiani – The Wrap
“Quand le film finit par nous faire la grâce d’atteindre son climax au bout de 90 minutes (une durée ressentie ici comme l’éternité), il s’éparpille dans une douzaine de directions différentes qui tournent toutes autour de l’idée que les jeunes athlètes sont formatés pour le succès en dépit de leur propre bien. Néanmoins, le bain de sang qui s’ensuit ne charrie aucun enjeu émotionnel ou thématique, et donne l’impression que trop peu de plans ont été filmés pour pouvoir satisfaire l’ambition de Tipping. En quelques mots, c’est très mauvais, et pas d’une façon qui le rendrait intéressant à regarder.”
Siddhant Adlakha – IGN
G.O.A.T. n’a malheureusement pas l’air de transformer l’essai, bien que certains commentaires reconnaissent un grand potentiel à son scénario et à ses problématiques. À l’heure où ces lignes sont écrites, le film est noté à seulement 31% sur Rotten Tomatoes (pour ce que ça veut dire) et démarre donc très mal son parcours critique. Pour savoir si ce film d’horreur footballistique est tout de même fait pour vous, rendez-vous dans les salles françaises le 12 novembre 2025.
https://www.ecranlarge.com/films/news/g ... d8TCgutlBw
Le grand retour de Jackie Chan au sommet du box-office : énorme carton pour The Shadow’s Edge

Au box-office chinois, Jackie Chan est toujours une valeur sûre. La preuve avec The Shadow’s Edge, qui domine actuellement le classement.
Il a plus de 70 ans, mais il est toujours très actif. Non content de passer une tête de temps en temps dans certaines grosses productions hollywoodiennes, comme Karate Kid: Legends en 2025, il continue à abreuver l’industrie locale de films d’action. Il va sans dire que le plan du gouvernement chinois pour conquérir l’industrie du cinéma prend en compte la popularité de la vedette des Police Story et autres Drunken Master, désormais fidèle au parti communiste au pouvoir.
Et Jackie Chan le prouve encore une fois avec The Shadow’s Edge, grosse production chinoise inspirée librement du Filatures de Yau Nai-hoi, où il affronte Tony Leung Ka-fai. Le réalisateur Larry Yang, qui avait déjà collaboré avec Chan sur Ride On, est en passe d’imposer un film local de plus au classement mondial.
Lors de son bulletin régulier sur le box-office chinois, Varity souligne que The Shadow’s Edge est en tête depuis quatre semaines. Il ajoute 61.3 millions de Yuans, soit 8,5 millions de dollars, à son butin, qui culmine désormais à 1,133 milliard de yuans, soit 157,4 millions de dollars. Un score colossal qui devrait rapporter gros aux distributeurs Tao Piao Piao et Edko Films, même si le budget n’est pas connu à l’heure actuelle.
Autrefois premier, le film d’animation Nobody reste à la deuxième place, avec un total impressionnant de 222,8 millions de dollars. Oui, c’est une somme digne de Hollywood. Et on ne vous parle pas du troisième sur la liste, Dead to Rights, dont les 3 millions supplémentaires récoltés font monter le score à 414 millions de dollars.
En l’état, et une fois de plus cette année, l’industrie chinoise brasse des montants presque aussi importants que son homologue américain. Si on ajoute ces résultats au classement mondial de Box-office Mojo, prétendue référence qui a pourtant tendance à oublier les blockbusters d’Asie, The Shadow’s Edge serait 22e, devant 28 Ans plus Tard et Elio. Nobody, lui, serait 18e, devant le remake de Blanche-Neige. Tandis que Dead to Rights se hisserait à la 12e position, entre Thunderbolts* et le dernier Captain America.
Et si vos données sont différentes, c’est parce qu’on a aussi ajouté (ou corrigé) au classement incomplet les deux gagnants du Nouvel an chinois 2025 : Detective Chinatown 1900 et ses 504 millions de dollars (ce qui le place à 10e position) ainsi bien sûr que l’historique Ne Zha 2, premier film non-américain à dépasser largement les 2 milliards de dollars au box-office. Cette année, il est de très loin le plus gros carton et son seul potentiel concurrent est Avatar 3.
Rappelons que ces films ne puisent leurs recettes que dans quelques territoires, contre les dizaines de pays concernés par les super-productions de l’oncle Sam, dont la Chine ! Rappelons aussi que leurs budgets, bien que souvent très élevés, atteignent rarement les centaines de millions de dollars dépensés par les majors. Bref, Jackie Chan et la nouvelle génération de réalisateurs chinois ont fait de 2025 une année exceptionnelle pour le cinéma local. The Shadow’s Edge sortira le 3 décembre dans les salles françaises, grâce au distributeur Space Odyssey.
https://www.ecranlarge.com/films/news/r ... KjeibuEOsw

Au box-office chinois, Jackie Chan est toujours une valeur sûre. La preuve avec The Shadow’s Edge, qui domine actuellement le classement.
Il a plus de 70 ans, mais il est toujours très actif. Non content de passer une tête de temps en temps dans certaines grosses productions hollywoodiennes, comme Karate Kid: Legends en 2025, il continue à abreuver l’industrie locale de films d’action. Il va sans dire que le plan du gouvernement chinois pour conquérir l’industrie du cinéma prend en compte la popularité de la vedette des Police Story et autres Drunken Master, désormais fidèle au parti communiste au pouvoir.
Et Jackie Chan le prouve encore une fois avec The Shadow’s Edge, grosse production chinoise inspirée librement du Filatures de Yau Nai-hoi, où il affronte Tony Leung Ka-fai. Le réalisateur Larry Yang, qui avait déjà collaboré avec Chan sur Ride On, est en passe d’imposer un film local de plus au classement mondial.
Lors de son bulletin régulier sur le box-office chinois, Varity souligne que The Shadow’s Edge est en tête depuis quatre semaines. Il ajoute 61.3 millions de Yuans, soit 8,5 millions de dollars, à son butin, qui culmine désormais à 1,133 milliard de yuans, soit 157,4 millions de dollars. Un score colossal qui devrait rapporter gros aux distributeurs Tao Piao Piao et Edko Films, même si le budget n’est pas connu à l’heure actuelle.
Autrefois premier, le film d’animation Nobody reste à la deuxième place, avec un total impressionnant de 222,8 millions de dollars. Oui, c’est une somme digne de Hollywood. Et on ne vous parle pas du troisième sur la liste, Dead to Rights, dont les 3 millions supplémentaires récoltés font monter le score à 414 millions de dollars.
En l’état, et une fois de plus cette année, l’industrie chinoise brasse des montants presque aussi importants que son homologue américain. Si on ajoute ces résultats au classement mondial de Box-office Mojo, prétendue référence qui a pourtant tendance à oublier les blockbusters d’Asie, The Shadow’s Edge serait 22e, devant 28 Ans plus Tard et Elio. Nobody, lui, serait 18e, devant le remake de Blanche-Neige. Tandis que Dead to Rights se hisserait à la 12e position, entre Thunderbolts* et le dernier Captain America.
Et si vos données sont différentes, c’est parce qu’on a aussi ajouté (ou corrigé) au classement incomplet les deux gagnants du Nouvel an chinois 2025 : Detective Chinatown 1900 et ses 504 millions de dollars (ce qui le place à 10e position) ainsi bien sûr que l’historique Ne Zha 2, premier film non-américain à dépasser largement les 2 milliards de dollars au box-office. Cette année, il est de très loin le plus gros carton et son seul potentiel concurrent est Avatar 3.
Rappelons que ces films ne puisent leurs recettes que dans quelques territoires, contre les dizaines de pays concernés par les super-productions de l’oncle Sam, dont la Chine ! Rappelons aussi que leurs budgets, bien que souvent très élevés, atteignent rarement les centaines de millions de dollars dépensés par les majors. Bref, Jackie Chan et la nouvelle génération de réalisateurs chinois ont fait de 2025 une année exceptionnelle pour le cinéma local. The Shadow’s Edge sortira le 3 décembre dans les salles françaises, grâce au distributeur Space Odyssey.
https://www.ecranlarge.com/films/news/r ... KjeibuEOsw
A Big Bold Beautiful Journey : premiers avis sur la romance entre Margot Robbie et Colin Farrell

Les premiers avis sur A Big Bold Beautiful Journey, l’histoire d’amour surréelle de Kogonoda entre Margot Robbie et Colin Farrell, viennent de sortir.
A Big Beautiful Journey marque le retour de Kogonada au long-métrage après que le réalisateur de Columbus et After Yang est passé par le petit écran pour assurer quelques épisodes de Pachinko et The Acolyte. Cette romance entre Colin Farrell et Margot Robbie, deux inconnus réunis par un voyage improbable, est le fruit d’un scénario écrit par Seth Reiss et qui figurait sur la fameuse “Black List” censée regrouper les meilleurs scénarios du moment cherchant preneur à Hollywood.
Comptant également Kevin Kline, Phoebe Waller-Bridge et Lily Rabe au casting, A Big Bold Beautiful Journey sortira en France le 1er octobre 2025. Mais la presse américaine, elle, a déjà pu découvrir le film et publier ses critiques, dont voici un échantillon.
“Kogonada se plaît à exploiter le plaisir simple qu’il y a à voir des gens beaux tomber amoureux à l’écran. Il use de l’empathie qui fait sa patte pour pousser au sentiment : écoutez-vous, soyez ouvert, et peut-être que vous ressentirez quelque chose de beau si vous vous y autorisez.”
Conor O’Donnell – The Film Stage
“Kogonoda n’a pas écrit ni assuré le montage de A Big Bold Beautiful Journey, ce qui fait que la sophistication n’est pas au rendez-vous, ni la douce musicalité qu’il avait su mettre en place dans ses précédents films.”
Clarisse Loughrey – The Independent
“C’est le genre de film dont on s’attend à ce qu’il nous manipule émotionnellement. Si seulement c’était le cas… parce que ce serait bienvenu, en comparaison de ce récit imperméable aux sentiments et tout juste nuancé ci et là.”
Brian Truitt – USA Today
“Il faut au moins reconnaître à A Big Beautiful Journey une égalité totale et démocratique dans sa façon de gâcher le talent des uns et des autres.”
Alison Willmore – New York Magazine
“Est-ce que A Big Beautiful Journey est une démonstration d’ambition créative avec un vide béant en son centre, ou une histoire d’amour de haute volée, mâtinée d’une sensibilité esthétique bienvenue ? Tout comme ce serait le cas à l’issue d’un premier date, c’est l’alchimie qui fera toute la différence.”
Jesse Hassenger – The A. V. Club
“Ce film à high-concept essaye si fort de charmer que patauger dans toute cette guimauve sucrée jusqu’à l’écœurement devient un véritable parcours du combattant.”
Nikki Baughan – Screen Daily
“Bien que parfois inventif et touchant, A Big Bold Beautiful Journey est un cafouillage en termes de ton. Les dilemmes romantiques et autres qu’on y trouve sonnent peut-être vrai, mais ni ça ni les performances solides des acteurs principaux ne suffisent à sauver l’ensemble inégal.”
Lou Thomas – Empire
“A Big Bold Beautiful Journey manque sa cible à la fois en tant qu’histoire d’amour et histoire fantastique. Bien que je répugne à accuser un artisan aussi intelligent que Kogonada d’être entièrement responsable du résultat, il a tout de même, après tout, accepté de mettre en scène ce scénario nul. Voilà effectivement un grand, audacieux et bel ennui.”
Ryan Lattanzio – IndieWire
“Cet exercice éprouvant représente l’un des gâchis de talent les plus scandaleux de ces derniers temps, du casting pourtant talentueux (Margot Robbie et Colin Farrell en tête) au compositeur légendaire Joe Hisaishi en passant par Kogonada, dont les films précédents, After Yang et Columbus, transmettaient une telle vérité dans les émotions qu’on ne peut s’expliquer, ici, une telle perte d’énergie en mièvrerie.”
Alonso Duralde
Ça tape dur sur A Big Bold Beautiful Journey de (presque) tous les côtés. Sans surprise, personne n’éreinte le casting, mais la plupart des critiques ne comprennent tout simplement pas ce virage dans la carrière de Kogonada, qui semble avoir signé ici une bluette pénible et fade. Le film récolte la moyenne (effectivement très très moyenne) de 41/100 sur Metacritic, qui aurait de quoi refroidir un glaçon.
Toutefois, il ne faut jamais se priver de se faire son propre avis sur un film, et ce sera possible avec A Big Bold Beautiful Journey pour le public français dès le 1er octobre, date de sa sortie en salle.
https://www.ecranlarge.com/films/news/b ... e2Lppjf9fg
Depuis le début je sentais le truc ultra neuneu.

Les premiers avis sur A Big Bold Beautiful Journey, l’histoire d’amour surréelle de Kogonoda entre Margot Robbie et Colin Farrell, viennent de sortir.
A Big Beautiful Journey marque le retour de Kogonada au long-métrage après que le réalisateur de Columbus et After Yang est passé par le petit écran pour assurer quelques épisodes de Pachinko et The Acolyte. Cette romance entre Colin Farrell et Margot Robbie, deux inconnus réunis par un voyage improbable, est le fruit d’un scénario écrit par Seth Reiss et qui figurait sur la fameuse “Black List” censée regrouper les meilleurs scénarios du moment cherchant preneur à Hollywood.
Comptant également Kevin Kline, Phoebe Waller-Bridge et Lily Rabe au casting, A Big Bold Beautiful Journey sortira en France le 1er octobre 2025. Mais la presse américaine, elle, a déjà pu découvrir le film et publier ses critiques, dont voici un échantillon.
“Kogonada se plaît à exploiter le plaisir simple qu’il y a à voir des gens beaux tomber amoureux à l’écran. Il use de l’empathie qui fait sa patte pour pousser au sentiment : écoutez-vous, soyez ouvert, et peut-être que vous ressentirez quelque chose de beau si vous vous y autorisez.”
Conor O’Donnell – The Film Stage
“Kogonoda n’a pas écrit ni assuré le montage de A Big Bold Beautiful Journey, ce qui fait que la sophistication n’est pas au rendez-vous, ni la douce musicalité qu’il avait su mettre en place dans ses précédents films.”
Clarisse Loughrey – The Independent
“C’est le genre de film dont on s’attend à ce qu’il nous manipule émotionnellement. Si seulement c’était le cas… parce que ce serait bienvenu, en comparaison de ce récit imperméable aux sentiments et tout juste nuancé ci et là.”
Brian Truitt – USA Today
“Il faut au moins reconnaître à A Big Beautiful Journey une égalité totale et démocratique dans sa façon de gâcher le talent des uns et des autres.”
Alison Willmore – New York Magazine
“Est-ce que A Big Beautiful Journey est une démonstration d’ambition créative avec un vide béant en son centre, ou une histoire d’amour de haute volée, mâtinée d’une sensibilité esthétique bienvenue ? Tout comme ce serait le cas à l’issue d’un premier date, c’est l’alchimie qui fera toute la différence.”
Jesse Hassenger – The A. V. Club
“Ce film à high-concept essaye si fort de charmer que patauger dans toute cette guimauve sucrée jusqu’à l’écœurement devient un véritable parcours du combattant.”
Nikki Baughan – Screen Daily
“Bien que parfois inventif et touchant, A Big Bold Beautiful Journey est un cafouillage en termes de ton. Les dilemmes romantiques et autres qu’on y trouve sonnent peut-être vrai, mais ni ça ni les performances solides des acteurs principaux ne suffisent à sauver l’ensemble inégal.”
Lou Thomas – Empire
“A Big Bold Beautiful Journey manque sa cible à la fois en tant qu’histoire d’amour et histoire fantastique. Bien que je répugne à accuser un artisan aussi intelligent que Kogonada d’être entièrement responsable du résultat, il a tout de même, après tout, accepté de mettre en scène ce scénario nul. Voilà effectivement un grand, audacieux et bel ennui.”
Ryan Lattanzio – IndieWire
“Cet exercice éprouvant représente l’un des gâchis de talent les plus scandaleux de ces derniers temps, du casting pourtant talentueux (Margot Robbie et Colin Farrell en tête) au compositeur légendaire Joe Hisaishi en passant par Kogonada, dont les films précédents, After Yang et Columbus, transmettaient une telle vérité dans les émotions qu’on ne peut s’expliquer, ici, une telle perte d’énergie en mièvrerie.”
Alonso Duralde
Ça tape dur sur A Big Bold Beautiful Journey de (presque) tous les côtés. Sans surprise, personne n’éreinte le casting, mais la plupart des critiques ne comprennent tout simplement pas ce virage dans la carrière de Kogonada, qui semble avoir signé ici une bluette pénible et fade. Le film récolte la moyenne (effectivement très très moyenne) de 41/100 sur Metacritic, qui aurait de quoi refroidir un glaçon.
Toutefois, il ne faut jamais se priver de se faire son propre avis sur un film, et ce sera possible avec A Big Bold Beautiful Journey pour le public français dès le 1er octobre, date de sa sortie en salle.
https://www.ecranlarge.com/films/news/b ... e2Lppjf9fg
Depuis le début je sentais le truc ultra neuneu.