Ragounet a écrit : ↑mar. 23 mai 2023 16:35Prisoner a écrit : ↑mar. 23 mai 2023 15:30
Et la véritable leçon de tout ça avec le COVID, c'est que l'homme restera l'homme. On a pas avoir vu les effets bénéfiques sur la nature avec le COVID, on a beau s'être dit au début qu'on allait changé nos habitudes...
La seule chose qu'on a gagné en fait, c'est l'inflation. Elle était là, le COVID a allumé la mèche.
Mais l'homme est et restera égal à lui même. Et positivement, le box office en entrées est une indéniable démonstration de nos habitudes.
J'ai lu que Ryanair allait battre un record de fréquentation cet été avec 3 000 vols quotidiens !
Dans le même temps, le gouvernement lance une grande consultation des français sur l'adaptation à un réchauffement de +4 degrés d'ici la fin du siècle.
Ce qui était le scénario du pire devient un scénario modéré/probable. En fait, ça correspond à un RC de 3 degrés à l'échelle planétaire mais l'Europe et particulièrement la France se réchauffent plus fort.
Pour illustrer ce que représente un réchauffement de 4 degrés pour la France, ça correspond à 60 jours de canicule de moyenne pour le pays (chaleurs extrêmes le jour et nuits au dessus de 20 degrés).
Ça sera entre 120/150 jours à Nice et le pourtour méditerranéen !
2 à 4x plus de sécheresse. Des pénuries d'eau généralisée.
Un niveau de la mer de 50 à 1m plus haut.
Plus de neiges en dessous de 1 500 mètres. Disparition de la quasi totalité des glaciers.
La France restera vivable (mais pour combien d'habitants ?) mais quid de l'Espagne, l'Italie et une grosse partie de l'Afrique, l'Asie du Sud, l'Amérique du Sud...?
Il faut s'attendre à des mouvements migratoires d'une ampleur inédite. Les États n'y résisteront pas. À moins d'utiliser la puissance militaire mais avec des conséquences possiblement terribles.
Le tableau n'est vraiment pas reluisant...
C'est pourquoi il faut profiter de la vie dès maintenant tant que c'est encore possible.
Et y réfléchir à deux fois avant de faire des gosses (qui grandiront dans un monde infernal).