Un court métrage qui met en scène un personnage secondaire et fictionnel de Etreintes Brisées. Un film au texte hyper cru, choquant, porno dans lequel Almodovar s'amuse à repousser ses limites à l'extrême et qui ne trouve son sens qui si l'on voit Etreintes Brisées en même temps.
Celui-ci je ne l'avais vu qu'une fois à sa sortie, et je ne sais pourquoi, même s'il est dans une période médiocre du cinéaste, je le sentais bien, ce revisionnage. Et j'avais raison, le film est magnifique, renouant avec ses grands mélodrames du genre La Fleur de mon Secret, c'est digne, émouvant, Almodovar n'en fait pour une fois pas trop dans le provoc gratuite, c'est un film qui se bonifie avec le temps qui plus est, et c'est celui-ci le plus beau rôle de Pénelope chez lui.
Revu un soir de glande. Je garde toujours un meilleur souvenir de qu'est le film en réalité. C'est plaisant, mais la longue partie en Colombie (90% du film) ne contient pas que des bonnes choses, même si tout le système Zemeckis/Spielberg/Amblin/80's est bien en place. A contrario j'adore littéralement les scènes new yorkaises en ouverture et fermeture du film. ça reste un joli divertissement, inspiré de L'Homme de Rio là encore, et avec pas mal de points communs avec Indiana Jones.
J'aime beaucoup (comme tout le monde) Viggo Mortensen, et j'étais assez séduit à l'idée de le voir passer derrière la caméra. Pas de chance, et malgré la sincérité évidente qu'il y met, ainsi que la qualité technique du bouzin, irréprochable, son film est une grosse daube. C'est l'histoire d'un tyran domestique, un père odieux, toute sa vie, sur deux époques, qui vont et viennent dans le film. On voit le personnage de Viggo enfant, et son père odieux mais à un point extrême, envers toute sa famille. Et puis on les voit au présent. Viggo est devenu homo, il est marié, à une fille, il est chirurgien, et il accueille son père chez lui, qui est abominable, qui le traite de tous les noms, qui ne supporte pas qu'il soit gay, en plus le mari de Viggo est asiatique, donc le racisme se rajoute à l'homophobie. Ce film est insupportable, parce que l'ensemble de la famille, il y a aussi la soeur, ses enfants, etc., laisse faire en permanence. Il n'y a qu'une seule fois en deux heures où Viggo lui demande de se taire, mais sinon c'est deux heures d'insultes et d'humiliation que tu te prends en pleine gueule. Viggo dédie le film à ses deux frères, donc il y a sûrement du vécu là-dedans, ils ont sans doute subi un père tyrannique, très bien. Mais enfin, le film te présente une ordure à qui on passe tout, et le film se termine, c'est une ordure à qui on passe tout. Encore les ravages du cinéma de l'humiliation, qui devient une tendance beaucoup trop présente.
j'avais détesté en salle et c'est toujours aussi pourri à la revoyure. Quand je pense que des gens considèrent que c'est l'un des meilleurs Almodovar, faut vraiment avoir de la merde dans les yeux. Comme d'hab, le cinéaste cite à outrance ses références, (coucou Franju) mais ici c'est vraiment gênant car ça parasite le récit, ça le fige. Ensuite c'est souvent assez moche, et puis c'est d'une vulgarité abyssale. Enfin, le fond du film, mon dieu... C'est quand même un type, grand médecin qui prend un mec, le type qui a violé sa fille et qu'il tient comme responsable de la mort d'icelle, qui l'enferme pendant des mois, puis qui le transforme en femme, pas n'importe quelle femme hein, puisqu'il lui donne l'aspect exact de sa propre épouse décédée, et ensuite il va la/le baiser, et comme ça lui fait mal à son nouveau vagin tout propre et pas préparé, il lui propose de l'e.nculer... AU SECOURS !!!
Un très bon film d'animation & de Noël, du studio Aardman, que mon fils revoyait avec plaisir et que ma fille découvrait les yeux plein d'étoiles.
Le meilleur Chéreau, et un film qui tient toujours la route aujourd'hui, malgré sa longueur, son défilé de stars et ses approximations historiques. ça reste tout de même l'un des meilleurs grands films historiques produit en France à cette époque, parce que c''est un film incarné, notamment par ses acteurs, qui donnent beaucoup d'eux-mêmes, mais pas seulement, puisque la mise en scène, la photo, les décors et costumes, tout semble avoir et donner du sens.
Magnifique surprise et très beau film, purée c'est un premier film en plus, quelle aisance, quelle virtuosité ! j'ai adoré, c'est un film à la grâce infinie, d'une grande fragilité et ça lui donne tout son sel. ça oscille en permanence entre comédie, drame et romance, et même si c'est sur le versant comédie que la cinéaste est la plus à l'aise, le changement de braquet permanent force l'admiration. Et que dire de ces comédiens fabuleux, Demoustier, Podalydès, Bruni-Tedeschi, qui sont des acteurs géniaux, mais dont l'interaction ici est absolument parfaite. Gros rayon de soleil.
Très déçu par le Arbid, cinéaste que j'ai connu plus inspirée. Je n'ai pas lu le Annie Ernaux qu'elle adapte, mais j'espère que le livre est plus riche et plus complexe que la vision qu'en propose Arbid. Soit une passion folle d'une enseignante pour un jeune type russe dont elle ne sait rien à part qu'il bosse au consulat et qu'il aime Poutine. Passion destructrice, mais qui se résume dans le film à des scènes de cul répétitives et des attentes fébriles de textos annonciateurs de coups de pine à venir... C'est bien maigre tout cela...
I like your hair.