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Ce troisième opus est peut-être moins spectaculaire que les deux premiers, plus posé mais ça n'en reste pas moins bien tendu avec un Denzel qui est toujours un monstre de charisme.
C'est dingue mais à sa sortie ça ne m'intéressait pas mais au final j'ai adoré, c'est même mon film préféré de Sébastien Marnier. Le film impressionne à tous les niveaux : mise en scène (le réalisateur se fait vraiment plaisir), l'ambiance, la musique, l'intrigue qui ne cesse de surprendre et qui tient en haleine jusque la fin et une Laure Calamy démentielle.
Ce qui marque en premier lieu, c'est l'efficacité et la rapidité avec laquelle Alan J. Pakula développe les personnages et l'intrigue. Il faut avouer que celle-ci est tirée par les cheveux mais l'ambiance et la mise en scène sont ultra bien torchées.
Autre film de Paluka. Ici le tout est un peu plus posé (même si un peu tiré par les cheveux également), c'est un thriller judiciaire très solide et servi par d'excellents acteurs.
Ce troisième opus est peut-être moins spectaculaire que les deux premiers, plus posé mais ça n'en reste pas moins bien tendu avec un Denzel qui est toujours un monstre de charisme.
C'est dingue mais à sa sortie ça ne m'intéressait pas mais au final j'ai adoré, c'est même mon film préféré de Sébastien Marnier. Le film impressionne à tous les niveaux : mise en scène (le réalisateur se fait vraiment plaisir), l'ambiance, la musique, l'intrigue qui ne cesse de surprendre et qui tient en haleine jusque la fin et une Laure Calamy démentielle.
Ce qui marque en premier lieu, c'est l'efficacité et la rapidité avec laquelle Alan J. Pakula développe les personnages et l'intrigue. Il faut avouer que celle-ci est tirée par les cheveux mais l'ambiance et la mise en scène sont ultra bien torchées.
Autre film de Paluka. Ici le tout est un peu plus posé (même si un peu tiré par les cheveux également), c'est un thriller judiciaire très solide et servi par d'excellents acteurs.
Modifié en dernier par Pale le mer. 6 sept. 2023 22:08, modifié 1 fois.
Cette année j'ai vraiment du mal de me motiver à regarder des séries. Même celles dans ma liste ne me faisaient plus envie. Je me suis quand même attaqué à la première saison de Alice in Borderland. Malgré des réserves, j'ai apprécié dans l'ensemble. Les 3-4 premiers épisodes envoient du lourd, l'ambiance est mystérieuse et intrigante à la Lost/The Leftovers et la série surprend même pour sa violence. Malgré de bonnes choses, j'aime moins la seconde partie à cause de la tournure de certains événements mais j'ai quand même envie de voir la suite.
J'ai également vu les quatre premiers épisodes de la série One Piece (la série Netflix, pas l'animé). Je suis un novice en la matière, je ne connaissais rien à l'univers mais j'adore. C'est drôle, inventif, les combats sont très bons et j'ai vraiment cette sensation de plonger dans une mythologie incroyablement riche comme Harry Potter ou Star Wars.
Pale a écrit : ↑mer. 6 sept. 2023 19:18Oui la randonnée peut être parfois dangereuse. Récemment en Belgique : https://www.lesoir.be/533540/article/20 ... de-frelonsKit a écrit : ↑mer. 6 sept. 2023 03:31comme quoi il faut être prudent en randonnée même en moyenne montagne comme les Vosges, une personne de 65 ans de mon secteur d'origine pas très loin de Saint-Dié, pourtant bien équipée a fait une chute d'une quinzaine de mètres dans le sentier des Roches côté Haut-Rhinois du col de la Schlucht, il a été hélitreuillé mais est mort à l'hôpital. Le sentier des Roches est l'un des plus dangereux de France, j'ai vu plusieurs vidéos de cette randonnées, y a des moments de frissons
l'an dernier une autre victime avait fait une chute mortelle de 150 m dans le massif du Honeck
Vosg'patt de cœur
Mystère à Venise : les premiers avis sur le film d'horreur avec Hercule Poirot sont là
Après Le Crime de l'Orient-Express et Mort sur le Nil, Kenneth Branagh est de retour en Hercule Poirot dans Mystère à Venise et les premiers avis sont là.
Aussi fou que cela puisse paraître, Kenneth Branagh a gagné un Oscar du meilleur scénario original en 2022 pour Belfast, drame autobiographique mignon, mais loin d'être mémorable. Une récompense en tout cas étonnante puisqu'autour de cette parenthèse très personnelle, le Britannique a livré une ribambelle de films plus ou moins mauvais (oui, c'est lui qui nous a infligé Artemis Fowl).
Depuis 2017, il se consacre essentiellement à l'univers d'Hercule Poirot dont il est devenu le nouveau visage pour le meilleur et le pire (surtout le pire). En effet, le mauvais Le Crime de l'Orient-Express et l'ignoble Mort sur le Nil n'ont pas fait honneur à Agatha Christie. Et si l'on pensait que l'échec commercial du deuxième film signerait la fin de cette offense, Kenneth Branagh a décidé de continuer à explorer l'univers du détective avec Mystère à Venise, plongée a priori plus horrifique que policière. Les premiers avis sont en tout cas tombés, peu de temps avant sa sortie prévue ce 13 septembre en France. Revue de tweets.
"Mystère à Venise est encore un coup gagnant pour cet univers cinématographique Hercule Poirot. Un rythme solide, des performances engageantes et des rebondissements bien sentis. Probablement un des meilleurs jeux de cadrages que j'ai vu cette année. Un grand bravo à Hildur Guðnadóttir pour la musique. J'espère que Branagh va continuer à faire ça pour le reste de sa carrière." Liam Crowley - ComicBook.com
"Plutôt apprécié Mystère à Venise. Le casting est vraiment bon avec Kenneth Branagh revenant à un style de mise en scène proche de son Dead Again. Concernant la production, c'est un pas de géant comparé à Mort sur le Nil, on sent que Venise a vraiment inspiré Branagh et son équipe pour créer un beau film." Clarence Moye - Awards Daily
"Mystère à Venise est mon film préféré des trois adaptations d'Agatha Christie par Kenneth Branagh. L'horreur donne de l'éclat à la photographie, aux décors et au travail sonore, et permet surtout à Hercule Poirot de plonger plus profondément dans Poirot, ce qui en fait l'étude la plus captivante du personnage à ce jour." Matt Neglia - Next Best Picture
"Mystère à Venise est un nouveau whodunit brillant et captivant de Kenneth Branagh. J'ai bien aimé les retrouvailles avec Jude Hill et Jamie Dornan, les acteurs de Belfast. La musique de Hildur Guðnadóttir est terrifiante et l'ensemble, notamment les décors, brille de mille feux." Jazz Tangcay - Variety
"Mystère à Venise est un policier majestueux et sophistiqué qui ne fait que s'améliorer au fil du temps grâce à son casting. Tina Fey est parfaite avec son esprit et son talent comique. Michelle Yeoh est méchamment captivante. Kenneth Branagh continue à surprendre en tant que réalisateur et acteur principal." Jeff Conway - Forbes
"Mystère à Venise est dans la lignée des adaptations palpitantes de Poirot par Kenneth Branagh. Tina Fey, Jude Hill et Jamie Dornan se démarquent dans ce nouveau casting de haut vol avec un Kenneth Branagh qui mène l'ensemble. Un magnifique trip claustrophobe pour lancer Halloween." Mike Reyes - CinemaBlend
"Le whodunit hanté de Kenneth Branagh est un meilleur film d'horreur que polar. Je ne m'attendais pas à ça et je ne l'ai probablement pas détesté. Regarder Poirot essayer de réfuter des événements surnaturels au milieu d'une affaire criminelle en fait un vrai divertissement pour Halloween." Matt Donato - Bloody Disgusting
"Mystère à Venise est une autre aventure amusante avec Kenneth Branagh à la barre et en Hercule Poirot. J'ai quelques problèmes avec le rythme et le montage (en particulier dans le premier acte), mais le film s'enfonce profondément dans le polar horrifique avec succès." Jeff Ewing - Slash Film
Les premiers retours sont donc plutôt positifs pour Mystère à Venise, mais on se souvient encore des premiers avis de Mort sur le Nil tout aussi positifs pour un résultat loin des espérances. Une chose est sûre, pour se faire une idée du film, il ne faudra pas attendre très longtemps puisque Mystère à Venise sera dans les cinémas français à partir du 13 septembre 2023.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... bHviTG-sLg
Après Le Crime de l'Orient-Express et Mort sur le Nil, Kenneth Branagh est de retour en Hercule Poirot dans Mystère à Venise et les premiers avis sont là.
Aussi fou que cela puisse paraître, Kenneth Branagh a gagné un Oscar du meilleur scénario original en 2022 pour Belfast, drame autobiographique mignon, mais loin d'être mémorable. Une récompense en tout cas étonnante puisqu'autour de cette parenthèse très personnelle, le Britannique a livré une ribambelle de films plus ou moins mauvais (oui, c'est lui qui nous a infligé Artemis Fowl).
Depuis 2017, il se consacre essentiellement à l'univers d'Hercule Poirot dont il est devenu le nouveau visage pour le meilleur et le pire (surtout le pire). En effet, le mauvais Le Crime de l'Orient-Express et l'ignoble Mort sur le Nil n'ont pas fait honneur à Agatha Christie. Et si l'on pensait que l'échec commercial du deuxième film signerait la fin de cette offense, Kenneth Branagh a décidé de continuer à explorer l'univers du détective avec Mystère à Venise, plongée a priori plus horrifique que policière. Les premiers avis sont en tout cas tombés, peu de temps avant sa sortie prévue ce 13 septembre en France. Revue de tweets.
"Mystère à Venise est encore un coup gagnant pour cet univers cinématographique Hercule Poirot. Un rythme solide, des performances engageantes et des rebondissements bien sentis. Probablement un des meilleurs jeux de cadrages que j'ai vu cette année. Un grand bravo à Hildur Guðnadóttir pour la musique. J'espère que Branagh va continuer à faire ça pour le reste de sa carrière." Liam Crowley - ComicBook.com
"Plutôt apprécié Mystère à Venise. Le casting est vraiment bon avec Kenneth Branagh revenant à un style de mise en scène proche de son Dead Again. Concernant la production, c'est un pas de géant comparé à Mort sur le Nil, on sent que Venise a vraiment inspiré Branagh et son équipe pour créer un beau film." Clarence Moye - Awards Daily
"Mystère à Venise est mon film préféré des trois adaptations d'Agatha Christie par Kenneth Branagh. L'horreur donne de l'éclat à la photographie, aux décors et au travail sonore, et permet surtout à Hercule Poirot de plonger plus profondément dans Poirot, ce qui en fait l'étude la plus captivante du personnage à ce jour." Matt Neglia - Next Best Picture
"Mystère à Venise est un nouveau whodunit brillant et captivant de Kenneth Branagh. J'ai bien aimé les retrouvailles avec Jude Hill et Jamie Dornan, les acteurs de Belfast. La musique de Hildur Guðnadóttir est terrifiante et l'ensemble, notamment les décors, brille de mille feux." Jazz Tangcay - Variety
"Mystère à Venise est un policier majestueux et sophistiqué qui ne fait que s'améliorer au fil du temps grâce à son casting. Tina Fey est parfaite avec son esprit et son talent comique. Michelle Yeoh est méchamment captivante. Kenneth Branagh continue à surprendre en tant que réalisateur et acteur principal." Jeff Conway - Forbes
"Mystère à Venise est dans la lignée des adaptations palpitantes de Poirot par Kenneth Branagh. Tina Fey, Jude Hill et Jamie Dornan se démarquent dans ce nouveau casting de haut vol avec un Kenneth Branagh qui mène l'ensemble. Un magnifique trip claustrophobe pour lancer Halloween." Mike Reyes - CinemaBlend
"Le whodunit hanté de Kenneth Branagh est un meilleur film d'horreur que polar. Je ne m'attendais pas à ça et je ne l'ai probablement pas détesté. Regarder Poirot essayer de réfuter des événements surnaturels au milieu d'une affaire criminelle en fait un vrai divertissement pour Halloween." Matt Donato - Bloody Disgusting
"Mystère à Venise est une autre aventure amusante avec Kenneth Branagh à la barre et en Hercule Poirot. J'ai quelques problèmes avec le rythme et le montage (en particulier dans le premier acte), mais le film s'enfonce profondément dans le polar horrifique avec succès." Jeff Ewing - Slash Film
Les premiers retours sont donc plutôt positifs pour Mystère à Venise, mais on se souvient encore des premiers avis de Mort sur le Nil tout aussi positifs pour un résultat loin des espérances. Une chose est sûre, pour se faire une idée du film, il ne faudra pas attendre très longtemps puisque Mystère à Venise sera dans les cinémas français à partir du 13 septembre 2023.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... bHviTG-sLg
Sophie Turner divorce
https://www.cnews.fr/people/2023-09-07/ ... s-lannonce
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- ClintReborn
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Comme la plupart des gens c'est un non évènementKit a écrit : ↑ven. 8 sept. 2023 10:22Sophie Turner divorce
https://www.cnews.fr/people/2023-09-07/ ... s-lannonce
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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@Kit nous informe pour qu'on se positionne dans la liste d'attenteClintReborn a écrit : ↑ven. 8 sept. 2023 16:06Comme la plupart des gens c'est un non évènementKit a écrit : ↑ven. 8 sept. 2023 10:22Sophie Turner divorce
https://www.cnews.fr/people/2023-09-07/ ... s-lannonce
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robinne a écrit : ↑ven. 8 sept. 2023 16:23@Kit nous informe pour qu'on se positionne dans la liste d'attenteClintReborn a écrit : ↑ven. 8 sept. 2023 16:06Comme la plupart des gens c'est un non évènementKit a écrit : ↑ven. 8 sept. 2023 10:22Sophie Turner divorce
https://www.cnews.fr/people/2023-09-07/ ... s-lannonce
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Un super retour pour Thomas Cailley, faisant de son Règne Animal le plus beau film de genre français que j'ai vu depuis un long moment.
En créant cet univers réaliste de mutants se découvrant une transformation inexorable vers un état animal hybride, on pense forcément à un célèbre comics Marvel. En effet la thématique de la peur de l'altérité, le rejet de la différence et de la métamorphose sont bien là, accompagné d'une relation père-fils extrêmement touchante (renforcée avec brio par l'arc narratif de la perte de la figure maternelle en début de film).
La trajectoire globale sera peut-être pas forcément complètement inédite quand on connait le genre mzis c'est clairement l'authenticité globale, son traitement des personnages, le regard sensible apposé et la mise en scène de qualité qui donnent sa personnalité au Règne Animal.
De séquences usant avec efficience des FX (excellents maquillages également) ou bien des spécificités de la région Gironde (les gardes à échasse), il y a toujours une compréhension des codes du fantastique.
Et en plus le duo Romain Duris-Paul Kircher est assez formidable, parvenant à amener l'émotion là oû je ne l'attendais.
Bref c'est très bien
4/5
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
En début , alors qu’il sortait de Clair de lune
TopNaughtyDog a écrit : ↑sam. 9 sept. 2023 12:15
Un super retour pour Thomas Cailley, faisant de son Règne Animal le plus beau film de genre français que j'ai vu depuis un long moment.
En créant cet univers réaliste de mutants se découvrant une transformation inexorable vers un état animal hybride, on pense forcément à un célèbre comics Marvel. En effet la thématique de la peur de l'altérité, le rejet de la différence et de la métamorphose sont bien là, accompagné d'une relation père-fils extrêmement touchante (renforcée avec brio par l'arc narratif de la perte de la figure maternelle en début de film).
La trajectoire globale sera peut-être pas forcément complètement inédite quand on connait le genre mzis c'est clairement l'authenticité globale, son traitement des personnages, le regard sensible apposé et la mise en scène de qualité qui donnent sa personnalité au Règne Animal.
De séquences usant avec efficience des FX (excellents maquillages également) ou bien des spécificités de la région Gironde (les gardes à échasse), il y a toujours une compréhension des codes du fantastique.
Et en plus le duo Romain Duris-Paul Kircher est assez formidable, parvenant à amener l'émotion là oû je ne l'attendais.
Bref c'est très bien
4/5
La Nonne 2 : les premiers avis sur le film d'horreur sont tombés
La Nonne 2 alias La Nonne : La malédiction de Sainte Lucie va encore agrandir la famille Conjuring, et les premiers avis sont enfin arrivés.
À Hollywood, il y a des univers qui ne semblent pas vouloir en finir entre les zombies de The Walking Dead, les super-héros de Marvel, les mercenaires de Star Wars ou encore les étranges réunions de familles de Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu ? (bon, ça c'est français pour le coup). Et si une franchise-série-saga s'éternise pendant des années et des années, c'est malheureusement rarement bon signe. C'est notamment le cas du fameux Conjuring-verse.
Si la franchise horrifique a démarré solidement avec les premiers films de James Wan, elle a perdu de sa superbe progressivement au point de n'être plus que l'ombre d'elle-même. Rien qui n'empêche malgré tout Warner de continuer à multiplier les suites-reboots-spin-off puisque l'univers fait un carton en salles malgré la qualité fantomatique de l'ensemble. Et La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie, réalisé par Michael Chaves et mené par Taissa Farmiga, ne devrait pas remonter le niveau vu les premiers avis. Revue de presse.
"La Nonne 2 marque une nette amélioration par rapport au premier opus, car le duo Taissa Farmiga-Jonas Bloquet récompense largement les fans de Conjuring avec un cauchemar d'internat plus effrayant et plus charnu qui utilise brillamment Valak, la nonne démoniaque, même si la mythologie et les détails importants de l'intrigue se perdent un peu en cours de route." IGN
"La Nonne 2 ne s'écarte pas de la formule habituelle en reposant essentiellement sur des jumpscares, des cauchemars vivants et des visions spectrales lugubres." CNN
"La Nonne 2, contrairement à Malignant ou M3GAN, est malheureusement lié à sept autres films sur des démons et en souffre. Il y a trop de règles établies à suivre. On peut presque sentir le film tenter de se faufiler au milieu de ces contraintes, faisant de son mieux pour s'attaquer à quelque chose de nouveau sans enfreindre aucune tradition préexistante de nonne maléfique." The Independant
"Le résultat est un film dans le milieu de tableau de l'univers Conjuring, un film peu susceptible de se faire une place dans l'histoire de l'horreur, mais bien construit, avec quelques images inventives et qui continue de consolider Akela Cooper [scénariste de Malignant et M3GAN notamment, ndlr] comme une scénariste au sens aigu pour les divertissements bizarres." Empire
"On ne peut s'empêcher de se demander comment les deux films La Nonne se seraient débrouillés en étant des projets originaux, sans aucune entrave à des traditions préétablies... mais, en même temps, il faut avouer qu'aucun des deux films n'aurait existé sans ces connexions." Slash Film
"Le rythme du film, qui se déroule dans les années 50 et est réalisé par Michael Chaves, est trop fabriqué. Il fonctionne comme une horloge hantée, poussant les personnages dans des ruelles sombres et des chapelles abandonnées toutes les cinq minutes sans aucune raison." New York Times
"La Nonne 2 ressemble à la suite inutile d'un rejeton fatigué qui n’était déjà guère essentiel." Total Film
"La nouvelle équipe derrière le film ne parvient pas à choquer ou à effrayer avec une intrigue terriblement simplette et un festival d'effroi sinueux et mou. Le réalisateur Michael Chaves, qui a également réalisé Conjuring : Sous l'emprise du Diable, supervise quelques moments intenses – un kiosque à journaux possédé dont toutes les pages des magazines feuilletent frénétiquement, c'est génial – mais ce sont surtout les mêmes lampes de poche et les mêmes bruits de pas pesants. Attendez la coupe rapide, sautez, attendez, répétez." AP
Avec une note moyenne de 51/100, La Nonne 2 s'annonce donc parfaitement oubliable selon ces premiers avis, affirmant à peu près tous que la formule horrifique est encore la même et que le film subit la mythologie Conjuring plus qu'autre chose. On attendra évidemment de se faire notre propre avis avant d'être sûr que c'est un nouveau loupé, mais tout ça ne présage rien de bon. La Nonne 2 sortira au cinéma en France le 13 septembre 2023.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 7mp_2P0O8Q
Aucune envie de le voir
La Nonne 2 alias La Nonne : La malédiction de Sainte Lucie va encore agrandir la famille Conjuring, et les premiers avis sont enfin arrivés.
À Hollywood, il y a des univers qui ne semblent pas vouloir en finir entre les zombies de The Walking Dead, les super-héros de Marvel, les mercenaires de Star Wars ou encore les étranges réunions de familles de Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu ? (bon, ça c'est français pour le coup). Et si une franchise-série-saga s'éternise pendant des années et des années, c'est malheureusement rarement bon signe. C'est notamment le cas du fameux Conjuring-verse.
Si la franchise horrifique a démarré solidement avec les premiers films de James Wan, elle a perdu de sa superbe progressivement au point de n'être plus que l'ombre d'elle-même. Rien qui n'empêche malgré tout Warner de continuer à multiplier les suites-reboots-spin-off puisque l'univers fait un carton en salles malgré la qualité fantomatique de l'ensemble. Et La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie, réalisé par Michael Chaves et mené par Taissa Farmiga, ne devrait pas remonter le niveau vu les premiers avis. Revue de presse.
"La Nonne 2 marque une nette amélioration par rapport au premier opus, car le duo Taissa Farmiga-Jonas Bloquet récompense largement les fans de Conjuring avec un cauchemar d'internat plus effrayant et plus charnu qui utilise brillamment Valak, la nonne démoniaque, même si la mythologie et les détails importants de l'intrigue se perdent un peu en cours de route." IGN
"La Nonne 2 ne s'écarte pas de la formule habituelle en reposant essentiellement sur des jumpscares, des cauchemars vivants et des visions spectrales lugubres." CNN
"La Nonne 2, contrairement à Malignant ou M3GAN, est malheureusement lié à sept autres films sur des démons et en souffre. Il y a trop de règles établies à suivre. On peut presque sentir le film tenter de se faufiler au milieu de ces contraintes, faisant de son mieux pour s'attaquer à quelque chose de nouveau sans enfreindre aucune tradition préexistante de nonne maléfique." The Independant
"Le résultat est un film dans le milieu de tableau de l'univers Conjuring, un film peu susceptible de se faire une place dans l'histoire de l'horreur, mais bien construit, avec quelques images inventives et qui continue de consolider Akela Cooper [scénariste de Malignant et M3GAN notamment, ndlr] comme une scénariste au sens aigu pour les divertissements bizarres." Empire
"On ne peut s'empêcher de se demander comment les deux films La Nonne se seraient débrouillés en étant des projets originaux, sans aucune entrave à des traditions préétablies... mais, en même temps, il faut avouer qu'aucun des deux films n'aurait existé sans ces connexions." Slash Film
"Le rythme du film, qui se déroule dans les années 50 et est réalisé par Michael Chaves, est trop fabriqué. Il fonctionne comme une horloge hantée, poussant les personnages dans des ruelles sombres et des chapelles abandonnées toutes les cinq minutes sans aucune raison." New York Times
"La Nonne 2 ressemble à la suite inutile d'un rejeton fatigué qui n’était déjà guère essentiel." Total Film
"La nouvelle équipe derrière le film ne parvient pas à choquer ou à effrayer avec une intrigue terriblement simplette et un festival d'effroi sinueux et mou. Le réalisateur Michael Chaves, qui a également réalisé Conjuring : Sous l'emprise du Diable, supervise quelques moments intenses – un kiosque à journaux possédé dont toutes les pages des magazines feuilletent frénétiquement, c'est génial – mais ce sont surtout les mêmes lampes de poche et les mêmes bruits de pas pesants. Attendez la coupe rapide, sautez, attendez, répétez." AP
Avec une note moyenne de 51/100, La Nonne 2 s'annonce donc parfaitement oubliable selon ces premiers avis, affirmant à peu près tous que la formule horrifique est encore la même et que le film subit la mythologie Conjuring plus qu'autre chose. On attendra évidemment de se faire notre propre avis avant d'être sûr que c'est un nouveau loupé, mais tout ça ne présage rien de bon. La Nonne 2 sortira au cinéma en France le 13 septembre 2023.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 7mp_2P0O8Q
Aucune envie de le voir
Sound of Freedom a une date de sortie française
Pour la plus grande joie de celles et ceux qui pensaient que le film était censuré en France, le thriller adoré des complotistes américains arrivera sur grand écran.
Sound of Freedom sortira donc le 15 novembre prochain dans les salles françaises, comme l'annonce son distributeur, Saje, dans un communiqué. Thriller racontant de façon très romancée les exploits d'un flic à l'assaut de réseaux pédophiles, Sound of Freedom a été un gros carton aux Usa à sa sortie le 4 juillet (jour de la fête nationale américaine) dernier : 190 millions de dollars de recettes pour moins de 15 millions de budget, notamment auprès des complotistes américains, qui ont vu dans ce film une fiction résonnant avec les thèmes les plus louches (les élites complotant pour enlever des gamins et les prostituer), et grâce à un système de "pay it forward" où les spectateurs étaient encouragés à acheter des places pour les offrir à leur entourage. Jim Caviezel (La Passion du Christ de Mel Gibson), la star du film, est un catholique pratiquant qui a de nombreuses fois relayé le credo complotiste.
Depuis son carton aux USA, les complotistes français réclamaient sur les réseaux sociaux la sortie du film, ajoutant à son aura sulfureuse et laissant entendre que Sound of Freedom serait victime d'une véritable censure (ce serait oublier que tous les films étrangers ne sortent pas en salles françaises pour des raisons variées, comme un prix d'achat trop élevé par rapport à son succès potentiel -les fans de films d'horreur s'en font une raison bon an mal an).
"Nous espérons que le film pourra éveiller les consciences en permettant un débat apaisé et fécond avec l’aide des experts, des journalistes d’investigation et des associations qui travaillent ces sujets depuis des années", comme l'annonce son distributeur Saje dans un communiqué. Spécialisé dans les films religieux catholiques, Saje Distribution a récemment distribué Vaincre ou mourir, produit par le Puy du fou de Philippe de Villiers, et possède à son catalogue le film anti-avortement Unplanned.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... PCf62JcEiY
Pour la plus grande joie de celles et ceux qui pensaient que le film était censuré en France, le thriller adoré des complotistes américains arrivera sur grand écran.
Sound of Freedom sortira donc le 15 novembre prochain dans les salles françaises, comme l'annonce son distributeur, Saje, dans un communiqué. Thriller racontant de façon très romancée les exploits d'un flic à l'assaut de réseaux pédophiles, Sound of Freedom a été un gros carton aux Usa à sa sortie le 4 juillet (jour de la fête nationale américaine) dernier : 190 millions de dollars de recettes pour moins de 15 millions de budget, notamment auprès des complotistes américains, qui ont vu dans ce film une fiction résonnant avec les thèmes les plus louches (les élites complotant pour enlever des gamins et les prostituer), et grâce à un système de "pay it forward" où les spectateurs étaient encouragés à acheter des places pour les offrir à leur entourage. Jim Caviezel (La Passion du Christ de Mel Gibson), la star du film, est un catholique pratiquant qui a de nombreuses fois relayé le credo complotiste.
Depuis son carton aux USA, les complotistes français réclamaient sur les réseaux sociaux la sortie du film, ajoutant à son aura sulfureuse et laissant entendre que Sound of Freedom serait victime d'une véritable censure (ce serait oublier que tous les films étrangers ne sortent pas en salles françaises pour des raisons variées, comme un prix d'achat trop élevé par rapport à son succès potentiel -les fans de films d'horreur s'en font une raison bon an mal an).
"Nous espérons que le film pourra éveiller les consciences en permettant un débat apaisé et fécond avec l’aide des experts, des journalistes d’investigation et des associations qui travaillent ces sujets depuis des années", comme l'annonce son distributeur Saje dans un communiqué. Spécialisé dans les films religieux catholiques, Saje Distribution a récemment distribué Vaincre ou mourir, produit par le Puy du fou de Philippe de Villiers, et possède à son catalogue le film anti-avortement Unplanned.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... PCf62JcEiY
Ah il me donnait envie, topNaughtyDog a écrit : ↑sam. 9 sept. 2023 12:15
Un super retour pour Thomas Cailley, faisant de son Règne Animal le plus beau film de genre français que j'ai vu depuis un long moment.
En créant cet univers réaliste de mutants se découvrant une transformation inexorable vers un état animal hybride, on pense forcément à un célèbre comics Marvel. En effet la thématique de la peur de l'altérité, le rejet de la différence et de la métamorphose sont bien là, accompagné d'une relation père-fils extrêmement touchante (renforcée avec brio par l'arc narratif de la perte de la figure maternelle en début de film).
La trajectoire globale sera peut-être pas forcément complètement inédite quand on connait le genre mzis c'est clairement l'authenticité globale, son traitement des personnages, le regard sensible apposé et la mise en scène de qualité qui donnent sa personnalité au Règne Animal.
De séquences usant avec efficience des FX (excellents maquillages également) ou bien des spécificités de la région Gironde (les gardes à échasse), il y a toujours une compréhension des codes du fantastique.
Et en plus le duo Romain Duris-Paul Kircher est assez formidable, parvenant à amener l'émotion là oû je ne l'attendais.
Bref c'est très bien
4/5
Pouet
Vu :
Beaucoup aimé ce nouveau film de Yann Gozlan. J'ai pourtant eu un peu de mal durant la première partie mais ça devient ensuite une belle expérience qui arrive à nous faire perdre pied. Le dénouement n'est pas forcément à la hauteur, surtout au vu du travail sur la forme qui est magnifique mais ça reste très bien dans l'ensemble.
Je découvre seulement ce film et j'ai adoré. Steve Martin est absolument prodigieux et le film fait passer par toutes les émotions.
Immense nanar avec un Rutger Hauer qui joue les Daredevil. Le film a le mérite de ne pas se prendre au sérieux car c'est d'une connerie hallucinante mais j'avoue m'être bien marré et puis c'est assez sympa grâce au charme de l'époque (on est ici à la fin des années 80).
Beaucoup aimé ce nouveau film de Yann Gozlan. J'ai pourtant eu un peu de mal durant la première partie mais ça devient ensuite une belle expérience qui arrive à nous faire perdre pied. Le dénouement n'est pas forcément à la hauteur, surtout au vu du travail sur la forme qui est magnifique mais ça reste très bien dans l'ensemble.
Je découvre seulement ce film et j'ai adoré. Steve Martin est absolument prodigieux et le film fait passer par toutes les émotions.
Immense nanar avec un Rutger Hauer qui joue les Daredevil. Le film a le mérite de ne pas se prendre au sérieux car c'est d'une connerie hallucinante mais j'avoue m'être bien marré et puis c'est assez sympa grâce au charme de l'époque (on est ici à la fin des années 80).
Encore une fois je suis totalement novice en la matière mais j'ai eu un énorme coup de cœur pour cette série. Cette première saison est magnifiquement construite et j'ai adoré l'état d'esprit qui y règne. C'est une série qui possède un cœur immense, en partie grâce aux personnages qui transpirent la loyauté. C'est drôle, émouvant, inventif, je suis véritablement passé par toutes les émotions et je prie pour qu'une saison 2 voie le jour (non je ne me lancerai pas dans l'animé ).
EL a moyennement apprécié Mystère à Venise (2,5 étoiles) :
Les adaptations des romans d’Agatha Christie par Kenneth Branagh sont désormais une trilogie. Après Le Crime de l'Orient-Express et Mort sur le Nil, l’acteur-réalisateur so British revient devant et derrière la caméra pour porter à l’écran La Fête du Potiron, sous le titre Mystère à Venise. Une nouvelle fois, il réunit pour l’occasion un casting bien fourni, avec Kelly Reilly, Camille Cottin, Tina Fey, Jamie Dornan et Michelle Yeoh. Est-ce suffisant pour faire un bon film ? Toujours pas. Mais il n’empêche que ce nouvel Hercule Poirot apprend de ses erreurs et s’améliore.
PEUT MIEUX FAIRE
Depuis son premier film sorti en 1989, l’acteur shakespearien Kenneth Branagh a réalisé plus d’une vingtaine de longs-métrages, dans lesquels il s’est souvent octroyé un rôle. Grand bien lui fasse, au détail près qu’il est rarement aussi bon derrière une caméra que devant, malgré quelques réussites.
Féru des adaptations littéraires, et après avoir poncé Shakespeare (Henry V, Beaucoup de Bruit pour rien, Hamlet, Comme il vous plaira, Peines d’amour perdues), Branagh s’est employé depuis 2017 à massac... à adapter l’œuvre d’Agatha Christie pour le grand écran, en revêtant lui-même la moustache d’Hercule Poirot et peinant à faire oublier l’incarnation de David Suchet dans l’adaptation télévisée.
Le Crime de l’Orient-Express et Mort sur le Nil n’avaient pas particulièrement convaincu (en tout cas, pas la personne qui écrit ces lignes, pourtant très cliente des enquêtes policières qui se jouent dans de beaux costumes entre deux tasses de thé), et le troisième épisode des aventures de Poirot s’inscrit dans la digne lignée de ses prédécesseurs. Pourtant, celui-ci parvient à se démarquer tout de même quelque peu, en changeant légèrement de paradigme.
Car avec Mystère à Venise, le réalisateur revient à une tendance qui l’a toujours attiré : celle du fantastique. En effet, il s’y est frotté dès 1991 avec Dead Again et a confirmé, entre autres, en 1994 avec sa version de Frankenstein et en 2015 avec son Cendrillon commandé par Disney. Pour ce nouveau film, Branagh retombe dans le lyrisme gothique qui lui ressemble peu et qui penche parfois, devant son objectif, davantage du côté du ridicule que de l’enchanteur. Néanmoins, il le fait ici de manière beaucoup plus mesurée, pour le plus grand bien du film.
EN PROGRÈS
Le premier élément qui frappe, en termes d’amélioration, c’est l’abandon bienvenu de la soupe numérique esthétisante qui tentait vainement de faire du Crime de l’Orient-Express et de Mort sur le Nil des films beaux à regarder (à défaut du reste). Adieu la neige bleue en pixels et les fleuves de fond d’écran Windows.
Ici, beaucoup plus de décors en dur et même quelques scènes véritablement tournées à Venise : ça fait plaisir à voir et ça donne un petit (petit) supplément de classe à l’ensemble. En retenant par la même occasion la tentation d’en faire des caisses (certaines personnes sont encore traumatisées par la semi-explosion complètement gratuite du château à la fin de Frankenstein, sous un ciel déchiré par les éclairs), Branagh assume de raconter une histoire de fantôme, que la hantise soit imaginaire ou pas.
Par conséquent et par contraste avec les films précédents, il ne lésine pas sur les séquences d’épouvante et s’amuse des apparitions mystérieuses et d’un décor classique de maison hantée. Cet équilibre trouvé entre modestie des effets et sincérité dans le fantastique apporte un ton général plus sympathique et moins pompeux, où le suspense prime sur la poudre aux yeux et le cabotinage.
D’ailleurs, Kenneth Branagh lui-même semble avoir retenu la leçon des moqueries qui avaient plu sur sa moustache et son jeu lors du volet précédent, et il incarne ici un Hercule Poirot moins caricatural, moins bavard, et donc moins pénible. Troisième film oblige, son personnage manque peut-être un peu d’écriture puisqu’il n’a plus autant besoin d’être caractérisé, mais c’est presque dommage parce que pointe enfin le nez d’un Poirot intéressant et sur lequel on voudrait (cette fois-ci) en savoir davantage.
LAISSE LES GONDOLES À VENISE
Pourtant, si Mystère à Venise est le meilleur de la Poirologie de Branagh, le film souffre de trop de maladresses pour vraiment tenir ses promesses. La faute, notamment, à la réalisation de Branagh, puisque sa mise en scène fait très rarement mouche. En effet, l’essentiel de ses cadres est déséquilibré, et sans même parler des innombrables plans débullés qui fatiguent l’œil sans raison, la mise en scène donne l’impression que le réalisateur ne sait jamais où placer sa caméra.
L’équilibre dans l’image est toujours faussé et la symétrie est systématiquement approximative, tandis que les décors sont terriblement mal utilisés. Ajoutons à ça une photographie pauvre, et l’on est forcé de constater que Branagh a réussi à faire un film moche en filmant Venise de nuit, ce qui est tout de même un comble. Par ailleurs, si l’incursion dans le fantastique est plaisante, quitte à raconter une histoire de fantôme, il est regrettable que Branagh ne sache faire autrement que de se reposer sur les effets les plus basiques et les plus éculés de n’importe quel sous-Conjuring.
D’ailleurs, le film commence sur une tentative de jumpscare particulièrement risible impliquant une attaque de pigeon. À partir de là, le déroulé sera rythmé par des jumpscares (au son plutôt qu’à l’image) inutiles environ toutes les minutes, pour maintenir artificiellement la tension plutôt que de réellement la construire. Et pour cause : difficile d’élaborer un suspense crédible dès lors que la résolution du mystère apparaît grosse comme un éléphant au bout d’une petite moitié de film.
Espérer que le scénario en a davantage sous la pédale pour déjouer les attentes et sortir un twist de secours de derrière les fagots est inutile : l'histoire se termine exactement de la manière dont le spectateur pouvait le prédire. Et ce ne serait pas si grave si Branagh parvenait à étoffer un peu la structure traîtresse du whodunit à la Christie, où la résolution arrive forcément dans un monologue interminable de Poirot qui assemble les pièces du puzzle devant son assemblée de suspects.
Si le film parvient donc à faire mieux que les précédents pour la simple et bonne raison que ce n’était pas difficile (et aussi parce que, avouons-le, Branagh a su retenir quelques leçons), la qualité globale reste extrêmement moyenne. Le casting semble d'ailleurs encore perdu dans l’interprétation de personnages à l’écriture qui frôle le comique (une pensée pour Michelle Yeoh pour qui l’impossible scène de spiritisme est particulièrement cruelle). À ce stade, on ne sait plus s’il faut souhaiter que Branagh s’arrête sur cette note "moins pire", ou si une curiosité malsaine nous fait espérer qu’il continue.
Branagh fait mieux qu'avec ses deux Poirot précédents, en élaguant les effets numériques et le cabotinage d'une part, et en se permettant de jouer avec l'épouvante d'autre part. Mais pas de quoi s'enflammer devant cette intrigue à la résolution courue d'avance et filmée sans talent.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... poFoN-f5wc
Les adaptations des romans d’Agatha Christie par Kenneth Branagh sont désormais une trilogie. Après Le Crime de l'Orient-Express et Mort sur le Nil, l’acteur-réalisateur so British revient devant et derrière la caméra pour porter à l’écran La Fête du Potiron, sous le titre Mystère à Venise. Une nouvelle fois, il réunit pour l’occasion un casting bien fourni, avec Kelly Reilly, Camille Cottin, Tina Fey, Jamie Dornan et Michelle Yeoh. Est-ce suffisant pour faire un bon film ? Toujours pas. Mais il n’empêche que ce nouvel Hercule Poirot apprend de ses erreurs et s’améliore.
PEUT MIEUX FAIRE
Depuis son premier film sorti en 1989, l’acteur shakespearien Kenneth Branagh a réalisé plus d’une vingtaine de longs-métrages, dans lesquels il s’est souvent octroyé un rôle. Grand bien lui fasse, au détail près qu’il est rarement aussi bon derrière une caméra que devant, malgré quelques réussites.
Féru des adaptations littéraires, et après avoir poncé Shakespeare (Henry V, Beaucoup de Bruit pour rien, Hamlet, Comme il vous plaira, Peines d’amour perdues), Branagh s’est employé depuis 2017 à massac... à adapter l’œuvre d’Agatha Christie pour le grand écran, en revêtant lui-même la moustache d’Hercule Poirot et peinant à faire oublier l’incarnation de David Suchet dans l’adaptation télévisée.
Le Crime de l’Orient-Express et Mort sur le Nil n’avaient pas particulièrement convaincu (en tout cas, pas la personne qui écrit ces lignes, pourtant très cliente des enquêtes policières qui se jouent dans de beaux costumes entre deux tasses de thé), et le troisième épisode des aventures de Poirot s’inscrit dans la digne lignée de ses prédécesseurs. Pourtant, celui-ci parvient à se démarquer tout de même quelque peu, en changeant légèrement de paradigme.
Car avec Mystère à Venise, le réalisateur revient à une tendance qui l’a toujours attiré : celle du fantastique. En effet, il s’y est frotté dès 1991 avec Dead Again et a confirmé, entre autres, en 1994 avec sa version de Frankenstein et en 2015 avec son Cendrillon commandé par Disney. Pour ce nouveau film, Branagh retombe dans le lyrisme gothique qui lui ressemble peu et qui penche parfois, devant son objectif, davantage du côté du ridicule que de l’enchanteur. Néanmoins, il le fait ici de manière beaucoup plus mesurée, pour le plus grand bien du film.
EN PROGRÈS
Le premier élément qui frappe, en termes d’amélioration, c’est l’abandon bienvenu de la soupe numérique esthétisante qui tentait vainement de faire du Crime de l’Orient-Express et de Mort sur le Nil des films beaux à regarder (à défaut du reste). Adieu la neige bleue en pixels et les fleuves de fond d’écran Windows.
Ici, beaucoup plus de décors en dur et même quelques scènes véritablement tournées à Venise : ça fait plaisir à voir et ça donne un petit (petit) supplément de classe à l’ensemble. En retenant par la même occasion la tentation d’en faire des caisses (certaines personnes sont encore traumatisées par la semi-explosion complètement gratuite du château à la fin de Frankenstein, sous un ciel déchiré par les éclairs), Branagh assume de raconter une histoire de fantôme, que la hantise soit imaginaire ou pas.
Par conséquent et par contraste avec les films précédents, il ne lésine pas sur les séquences d’épouvante et s’amuse des apparitions mystérieuses et d’un décor classique de maison hantée. Cet équilibre trouvé entre modestie des effets et sincérité dans le fantastique apporte un ton général plus sympathique et moins pompeux, où le suspense prime sur la poudre aux yeux et le cabotinage.
D’ailleurs, Kenneth Branagh lui-même semble avoir retenu la leçon des moqueries qui avaient plu sur sa moustache et son jeu lors du volet précédent, et il incarne ici un Hercule Poirot moins caricatural, moins bavard, et donc moins pénible. Troisième film oblige, son personnage manque peut-être un peu d’écriture puisqu’il n’a plus autant besoin d’être caractérisé, mais c’est presque dommage parce que pointe enfin le nez d’un Poirot intéressant et sur lequel on voudrait (cette fois-ci) en savoir davantage.
LAISSE LES GONDOLES À VENISE
Pourtant, si Mystère à Venise est le meilleur de la Poirologie de Branagh, le film souffre de trop de maladresses pour vraiment tenir ses promesses. La faute, notamment, à la réalisation de Branagh, puisque sa mise en scène fait très rarement mouche. En effet, l’essentiel de ses cadres est déséquilibré, et sans même parler des innombrables plans débullés qui fatiguent l’œil sans raison, la mise en scène donne l’impression que le réalisateur ne sait jamais où placer sa caméra.
L’équilibre dans l’image est toujours faussé et la symétrie est systématiquement approximative, tandis que les décors sont terriblement mal utilisés. Ajoutons à ça une photographie pauvre, et l’on est forcé de constater que Branagh a réussi à faire un film moche en filmant Venise de nuit, ce qui est tout de même un comble. Par ailleurs, si l’incursion dans le fantastique est plaisante, quitte à raconter une histoire de fantôme, il est regrettable que Branagh ne sache faire autrement que de se reposer sur les effets les plus basiques et les plus éculés de n’importe quel sous-Conjuring.
D’ailleurs, le film commence sur une tentative de jumpscare particulièrement risible impliquant une attaque de pigeon. À partir de là, le déroulé sera rythmé par des jumpscares (au son plutôt qu’à l’image) inutiles environ toutes les minutes, pour maintenir artificiellement la tension plutôt que de réellement la construire. Et pour cause : difficile d’élaborer un suspense crédible dès lors que la résolution du mystère apparaît grosse comme un éléphant au bout d’une petite moitié de film.
Espérer que le scénario en a davantage sous la pédale pour déjouer les attentes et sortir un twist de secours de derrière les fagots est inutile : l'histoire se termine exactement de la manière dont le spectateur pouvait le prédire. Et ce ne serait pas si grave si Branagh parvenait à étoffer un peu la structure traîtresse du whodunit à la Christie, où la résolution arrive forcément dans un monologue interminable de Poirot qui assemble les pièces du puzzle devant son assemblée de suspects.
Si le film parvient donc à faire mieux que les précédents pour la simple et bonne raison que ce n’était pas difficile (et aussi parce que, avouons-le, Branagh a su retenir quelques leçons), la qualité globale reste extrêmement moyenne. Le casting semble d'ailleurs encore perdu dans l’interprétation de personnages à l’écriture qui frôle le comique (une pensée pour Michelle Yeoh pour qui l’impossible scène de spiritisme est particulièrement cruelle). À ce stade, on ne sait plus s’il faut souhaiter que Branagh s’arrête sur cette note "moins pire", ou si une curiosité malsaine nous fait espérer qu’il continue.
Branagh fait mieux qu'avec ses deux Poirot précédents, en élaguant les effets numériques et le cabotinage d'une part, et en se permettant de jouer avec l'épouvante d'autre part. Mais pas de quoi s'enflammer devant cette intrigue à la résolution courue d'avance et filmée sans talent.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... poFoN-f5wc
Idem. Je ne connais que partiellement l'anime mais cette série live-action m'a tenu en haleine du début à la fin. Vraiment envie de voir la suite.Pale a écrit : ↑dim. 10 sept. 2023 21:17
Encore une fois je suis totalement novice en la matière mais j'ai eu un énorme coup de cœur pour cette série. Cette première saison est magnifiquement construite et j'ai adoré l'état d'esprit qui y règne. C'est une série qui possède un cœur immense, en partie grâce aux personnages qui transpirent la loyauté. C'est drôle, émouvant, inventif, je suis véritablement passé par toutes les émotions et je prie pour qu'une saison 2 voie le jour (non je ne me lancerai pas dans l'animé ).
moi aussi j'ai adoré ainsi que mes parents à qui je l'ai fait découvrir mais on a encore plus rigolé devant Le Père de la mariée II
ce sont les remakes de Le Père de la mariée de Vincente Minnelli 1950 et sa suite Allons donc, papa ! 1951 du même réalsateur
que j'ai adorés aussi (Allons donc, papa ! est sur Youtube https://www.youtube.com/watch?v=kOqDwSvHWQ4&t=61s)
Vosg'patt de cœur
J'ai passé un moment merveilleux devant cette série, un peu comme devant Mercredi ou les deux premières saisons de Cobra Kai. Je me suis bien marré et de nombreuses scènes m'ont filé de gros frissons. J'espère qu'on retrouvera cette magie dans la saison suivante (en espérant qu'ils continuent).Wickaël a écrit : ↑mar. 12 sept. 2023 10:38Idem. Je ne connais que partiellement l'anime mais cette série live-action m'a tenu en haleine du début à la fin. Vraiment envie de voir la suite.Pale a écrit : ↑dim. 10 sept. 2023 21:17
Encore une fois je suis totalement novice en la matière mais j'ai eu un énorme coup de cœur pour cette série. Cette première saison est magnifiquement construite et j'ai adoré l'état d'esprit qui y règne. C'est une série qui possède un cœur immense, en partie grâce aux personnages qui transpirent la loyauté. C'est drôle, émouvant, inventif, je suis véritablement passé par toutes les émotions et je prie pour qu'une saison 2 voie le jour (non je ne me lancerai pas dans l'animé ).
Je materai la suite prochainementKit a écrit : ↑mar. 12 sept. 2023 11:25moi aussi j'ai adoré ainsi que mes parents à qui je l'ai fait découvrir mais on a encore plus rigolé devant Le Père de la mariée II
ce sont les remakes de Le Père de la mariée de Vincente Minnelli 1950 et sa suite Allons donc, papa ! 1951 du même réalsateur
que j'ai adorés aussi (Allons donc, papa ! est sur Youtube https://www.youtube.com/watch?v=kOqDwSvHWQ4&t=61s)
C'est sûr qu'elle sera renouvelée, vu que c'est devenu le plus gros succès de NetflixPale a écrit : ↑mar. 12 sept. 2023 16:31J'ai passé un moment merveilleux devant cette série, un peu comme devant Mercredi ou les deux premières saisons de Cobra Kai. Je me suis bien marré et de nombreuses scènes m'ont filé de gros frissons. J'espère qu'on retrouvera cette magie dans la saison suivante (en espérant qu'ils continuent).Wickaël a écrit : ↑mar. 12 sept. 2023 10:38Idem. Je ne connais que partiellement l'anime mais cette série live-action m'a tenu en haleine du début à la fin. Vraiment envie de voir la suite.Pale a écrit : ↑dim. 10 sept. 2023 21:17
Encore une fois je suis totalement novice en la matière mais j'ai eu un énorme coup de cœur pour cette série. Cette première saison est magnifiquement construite et j'ai adoré l'état d'esprit qui y règne. C'est une série qui possède un cœur immense, en partie grâce aux personnages qui transpirent la loyauté. C'est drôle, émouvant, inventif, je suis véritablement passé par toutes les émotions et je prie pour qu'une saison 2 voie le jour (non je ne me lancerai pas dans l'animé ).
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*Mister gentil comme un coeur 2013*
*Mister gentil comme un coeur 2014*
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J'avais lu qu'en nombre d'heures c'était pas le meilleur démarrage donc je suppose qu'il faut voir ce que ça donne sur la durée.Miamsolo a écrit : ↑mar. 12 sept. 2023 16:41C'est sûr qu'elle sera renouvelée, vu que c'est devenu le plus gros succès de NetflixPale a écrit : ↑mar. 12 sept. 2023 16:31J'ai passé un moment merveilleux devant cette série, un peu comme devant Mercredi ou les deux premières saisons de Cobra Kai. Je me suis bien marré et de nombreuses scènes m'ont filé de gros frissons. J'espère qu'on retrouvera cette magie dans la saison suivante (en espérant qu'ils continuent).
EL n'a pas aimé La Nonne 2 (1 étoile) :
Incroyable, mais vrai : La Nonne premier du nom est le plus gros succès de l'univers Conjuring, surpassant les Annabelle et même les films de James Wan. Warner ne s'est donc pas fait... prier pour confier une suite à son nouvel homme à tout faire, Michael Chaves (Conjuring : Sous l'emprise du Diable, La Malédiction de la Dame Blanche). Et vu la solidité de son démarrage aux États-Unis, le catho-porn rance a encore de beaux jours devant lui.
NONNE OF THEIR BUSINESS
Peuchère ! Le démon Valak, toujours incarné par Bonnie Aarons, prend des vacances dans le sud de la France, semant derrière lui désolation et barbecues de curés. Mise au courant de ses exactions, l'Église envoie sur place non pas l'Exorciste du Vatican, mais la seule personne l'ayant affronté et encore vivante pour en témoigner, Soeur Irene (toujours Taissa Farmiga). Le match retour va être serré : terrée dans un internat d'Aix-en-Provence, où s'est aussi réfugié Maurice (toujours Jonas Bloquet), la nonne maléfique craint dégun.
Un nouvel environnement un peu plus original que les traditionnelles maisons hantées ou le monastère pseudo-gothique vaguement exploré par le premier opus. Du moins ça serait le cas si le film n'était pas issu du même moule que la quasi-intégralité des opus récents de la franchise. Amoureux des cigales et des accents chantang, faites une croix sur les champs de lavande et les oliviers. L'action de La Nonne 2 se déroule majoritairement entre une ruelle sombre éclairée en orange et un vieux cloitre hideux où se succèdent jumpscares et apparitions fantomatiques.
Car qu'il se passe à Aix-en-Provence, aux États-Unis ou sur Jupiter, un film du "Conjuring-verse" obéira au même cahier des charges, à la même charte esthétique et aux mêmes ressorts narratifs. Après le sang du Christ, nos héros partent à la recherche d'une énième relique-MacGuffin, afin d'empêcher un antagoniste interchangeable et interchangeant de gagner en puissance. En effet, comme Annabelle avant elle, cette brave Nonne n'est rien de plus qu'une image, parfaitement exploitée dans le prologue de Conjuring 2, très pratique pour pondre de jolies affiches... mais à laquelle il faut bien donner un peu d'épaisseur pour la propulser en tête d'affiche d'un long-métrage de 1h50.
Rien de tout ça ici. Cette malédiction de Sainte Lucie sera logée à la même enseigne que toutes les autres : le grand vilain est un démon à l'identité floue, pouvant prendre n'importe quelle forme selon les besoins du scénario, ou plutôt des différentes saynètes de trouille qu'il tâche maladroitement de relier entre elles. Qu'il s'agisse de Malthus, de Valak ou de la pleureuse, les entités des productions Conjuring servent de prétexte à ressortir la même soupe depuis des années, amassant inexplicablement une nouvelle brouette de billets verts à chaque color swap.
GOD'S NOT DEAD
Tout au plus peut-on reconnaître que le diptyque La Nonne accentue l'une des particularités du modèle Conjuring-verse : une passion immodérée pour les bondieuseries en tous genres, dont les motifs les plus célèbres sont ressassés en boucle.
C'est d'ailleurs l'un des rares mérites à mettre au crédit du premier volet, qui profitait de s'éloigner des combines douteuses des Warren (escrocs abusant de la faiblesse d'autrui dépeints en héros dans le dernier film) pour mettre la mythologie catholique au coeur du récit. Il s'intéressait à une croyance plus qu'à un mensonge, allant jusqu'à proposer quelques idées directement reliées au concept de foi religieuse, telles les soeurs qui se relaient pour prier sans arrêt.
Dans la suite, la foi devient un super-pouvoir pour grenouilles de bénitier, voire un deus ex machina opportuniste dans l'interminable climax, quand Ian Goldberg, Richard Naing et l'omniprésente Akela Cooper ne versent pas dans le prosélytisme pur et simple. C'est à se demander si le personnage campé par la pourtant talentueuse Storm Reid n'est pas écrit par un télévangéliste américain entre deux prêches, confortablement installé dans son nouveau jet privé offert par ses fidèles. Sa seule et unique fonction consiste à jouer les représentantes des pauvres hères qui n'ont pas encore trouvé la foi, attendant le dernier acte pour se convertir. Amen.
Comme souvent dans cet "univers étendu", les quelques traces d'originalité sont effacées au profit d'un tunnel de jumpscares insupportables. Dépourvue de ses promesses, La Nonne 2 ne déçoit pas autant que le troisième Conjuring, lequel laissait quand même tomber son principal enjeu en cours de route, mais fait preuve d'un niveau de faignantise que seule La Malédiction de la Dame Blanche (lui aussi réalisé par Chaves) atteint dans ses pires instants. Preuve en est de la fameuse scène du kiosque, au coeur de la promotion, qui débute avec une idée amusante (les magazines qui s'ouvrent)... et se conclut avec l'obligatoire sursaut clignotant, présent dans à peu près 90% des films du genre américains.
Quand il ne reste plus que les séquences d'angoisse, censées convaincre les adolescents qui vous hurleront dans les oreilles au fond de la salle de claquer leur argent de poche dans un pot de pop-corn, à se mettre sous la dent, on pourrait s'attendre à ce qu'elles fonctionnent un minimum. Mais les techniciens et les exécutifs à la barre ont cessé de prétendre mettre en scène un film d'horreur, découpant certaines confrontations comme le plus fade des téléfilms d'action Europacorp.
On a beau racler le fond à la recherche d'une audace ou d'un vestige de cinoche, la franchise a tout de la chaine d'assemblage dévote et industrielle, qui restera en marche tant qu'elle enrichira ses patrons. Étant donné la pitoyable scène post-générique, on n’a pas fini de se faire escagasser.
Le changement de décor n'y fait rien : la franchise Conjuring est devenue une usine à productions formatées et interchangeables, à destination des ados crédules et des culs bénis. La Nonne 2 est par conséquent à peu près aussi savoureux qu'un Pastis frais (donc, absolument dégueulasse, soyons honnêtes).
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... LlOZ6NVWq0
Un autre avis similaire (1 étoile) :
"Une bouse infernale et interminable qui fait relativiser La Nonne 1, Annabelle 3, et la vie en général."
Incroyable, mais vrai : La Nonne premier du nom est le plus gros succès de l'univers Conjuring, surpassant les Annabelle et même les films de James Wan. Warner ne s'est donc pas fait... prier pour confier une suite à son nouvel homme à tout faire, Michael Chaves (Conjuring : Sous l'emprise du Diable, La Malédiction de la Dame Blanche). Et vu la solidité de son démarrage aux États-Unis, le catho-porn rance a encore de beaux jours devant lui.
NONNE OF THEIR BUSINESS
Peuchère ! Le démon Valak, toujours incarné par Bonnie Aarons, prend des vacances dans le sud de la France, semant derrière lui désolation et barbecues de curés. Mise au courant de ses exactions, l'Église envoie sur place non pas l'Exorciste du Vatican, mais la seule personne l'ayant affronté et encore vivante pour en témoigner, Soeur Irene (toujours Taissa Farmiga). Le match retour va être serré : terrée dans un internat d'Aix-en-Provence, où s'est aussi réfugié Maurice (toujours Jonas Bloquet), la nonne maléfique craint dégun.
Un nouvel environnement un peu plus original que les traditionnelles maisons hantées ou le monastère pseudo-gothique vaguement exploré par le premier opus. Du moins ça serait le cas si le film n'était pas issu du même moule que la quasi-intégralité des opus récents de la franchise. Amoureux des cigales et des accents chantang, faites une croix sur les champs de lavande et les oliviers. L'action de La Nonne 2 se déroule majoritairement entre une ruelle sombre éclairée en orange et un vieux cloitre hideux où se succèdent jumpscares et apparitions fantomatiques.
Car qu'il se passe à Aix-en-Provence, aux États-Unis ou sur Jupiter, un film du "Conjuring-verse" obéira au même cahier des charges, à la même charte esthétique et aux mêmes ressorts narratifs. Après le sang du Christ, nos héros partent à la recherche d'une énième relique-MacGuffin, afin d'empêcher un antagoniste interchangeable et interchangeant de gagner en puissance. En effet, comme Annabelle avant elle, cette brave Nonne n'est rien de plus qu'une image, parfaitement exploitée dans le prologue de Conjuring 2, très pratique pour pondre de jolies affiches... mais à laquelle il faut bien donner un peu d'épaisseur pour la propulser en tête d'affiche d'un long-métrage de 1h50.
Rien de tout ça ici. Cette malédiction de Sainte Lucie sera logée à la même enseigne que toutes les autres : le grand vilain est un démon à l'identité floue, pouvant prendre n'importe quelle forme selon les besoins du scénario, ou plutôt des différentes saynètes de trouille qu'il tâche maladroitement de relier entre elles. Qu'il s'agisse de Malthus, de Valak ou de la pleureuse, les entités des productions Conjuring servent de prétexte à ressortir la même soupe depuis des années, amassant inexplicablement une nouvelle brouette de billets verts à chaque color swap.
GOD'S NOT DEAD
Tout au plus peut-on reconnaître que le diptyque La Nonne accentue l'une des particularités du modèle Conjuring-verse : une passion immodérée pour les bondieuseries en tous genres, dont les motifs les plus célèbres sont ressassés en boucle.
C'est d'ailleurs l'un des rares mérites à mettre au crédit du premier volet, qui profitait de s'éloigner des combines douteuses des Warren (escrocs abusant de la faiblesse d'autrui dépeints en héros dans le dernier film) pour mettre la mythologie catholique au coeur du récit. Il s'intéressait à une croyance plus qu'à un mensonge, allant jusqu'à proposer quelques idées directement reliées au concept de foi religieuse, telles les soeurs qui se relaient pour prier sans arrêt.
Dans la suite, la foi devient un super-pouvoir pour grenouilles de bénitier, voire un deus ex machina opportuniste dans l'interminable climax, quand Ian Goldberg, Richard Naing et l'omniprésente Akela Cooper ne versent pas dans le prosélytisme pur et simple. C'est à se demander si le personnage campé par la pourtant talentueuse Storm Reid n'est pas écrit par un télévangéliste américain entre deux prêches, confortablement installé dans son nouveau jet privé offert par ses fidèles. Sa seule et unique fonction consiste à jouer les représentantes des pauvres hères qui n'ont pas encore trouvé la foi, attendant le dernier acte pour se convertir. Amen.
Comme souvent dans cet "univers étendu", les quelques traces d'originalité sont effacées au profit d'un tunnel de jumpscares insupportables. Dépourvue de ses promesses, La Nonne 2 ne déçoit pas autant que le troisième Conjuring, lequel laissait quand même tomber son principal enjeu en cours de route, mais fait preuve d'un niveau de faignantise que seule La Malédiction de la Dame Blanche (lui aussi réalisé par Chaves) atteint dans ses pires instants. Preuve en est de la fameuse scène du kiosque, au coeur de la promotion, qui débute avec une idée amusante (les magazines qui s'ouvrent)... et se conclut avec l'obligatoire sursaut clignotant, présent dans à peu près 90% des films du genre américains.
Quand il ne reste plus que les séquences d'angoisse, censées convaincre les adolescents qui vous hurleront dans les oreilles au fond de la salle de claquer leur argent de poche dans un pot de pop-corn, à se mettre sous la dent, on pourrait s'attendre à ce qu'elles fonctionnent un minimum. Mais les techniciens et les exécutifs à la barre ont cessé de prétendre mettre en scène un film d'horreur, découpant certaines confrontations comme le plus fade des téléfilms d'action Europacorp.
On a beau racler le fond à la recherche d'une audace ou d'un vestige de cinoche, la franchise a tout de la chaine d'assemblage dévote et industrielle, qui restera en marche tant qu'elle enrichira ses patrons. Étant donné la pitoyable scène post-générique, on n’a pas fini de se faire escagasser.
Le changement de décor n'y fait rien : la franchise Conjuring est devenue une usine à productions formatées et interchangeables, à destination des ados crédules et des culs bénis. La Nonne 2 est par conséquent à peu près aussi savoureux qu'un Pastis frais (donc, absolument dégueulasse, soyons honnêtes).
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... LlOZ6NVWq0
Un autre avis similaire (1 étoile) :
"Une bouse infernale et interminable qui fait relativiser La Nonne 1, Annabelle 3, et la vie en général."
- NaughtyDog
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Pareil !Cocu a écrit : ↑sam. 9 sept. 2023 20:22Ah il me donnait envie, topNaughtyDog a écrit : ↑sam. 9 sept. 2023 12:15
Un super retour pour Thomas Cailley, faisant de son Règne Animal le plus beau film de genre français que j'ai vu depuis un long moment.
En créant cet univers réaliste de mutants se découvrant une transformation inexorable vers un état animal hybride, on pense forcément à un célèbre comics Marvel. En effet la thématique de la peur de l'altérité, le rejet de la différence et de la métamorphose sont bien là, accompagné d'une relation père-fils extrêmement touchante (renforcée avec brio par l'arc narratif de la perte de la figure maternelle en début de film).
La trajectoire globale sera peut-être pas forcément complètement inédite quand on connait le genre mzis c'est clairement l'authenticité globale, son traitement des personnages, le regard sensible apposé et la mise en scène de qualité qui donnent sa personnalité au Règne Animal.
De séquences usant avec efficience des FX (excellents maquillages également) ou bien des spécificités de la région Gironde (les gardes à échasse), il y a toujours une compréhension des codes du fantastique.
Et en plus le duo Romain Duris-Paul Kircher est assez formidable, parvenant à amener l'émotion là oû je ne l'attendais.
Bref c'est très bien
4/5
Et le film fait la couverture de Cinema Teaser :
Je ne sais pas de quand date la dernière couverture avec un film français
Hé ben moi, je me suis un peu ennuyé.Pale a écrit : ↑dim. 10 sept. 2023 21:09Vu :
Beaucoup aimé ce nouveau film de Yann Gozlan. J'ai pourtant eu un peu de mal durant la première partie mais ça devient ensuite une belle expérience qui arrive à nous faire perdre pied. Le dénouement n'est pas forcément à la hauteur, surtout au vu du travail sur la forme qui est magnifique mais ça reste très bien dans l'ensemble.
Beaucoup moins prenant que Boîte noire à mon goût.
Le suspens se tient, pas de problème, mais il y a peut-être un problème de rythme à un moment.