Le Cercle des profileurs disparus
Ce soir Godzilla 2 !
C'est mieux que ce que j'espérais, j'ai directement accroché. La mise en scène et le noir et blanc sont magnifiques. Les acteurs sont sensationnels et à la fin on a vraiment l'impression de sortir d'une lessiveuse. C'est extrêmement bien écrit mais après pour chipoter je dirais que ça manque peut-être de spontanéité malgré encore une fois le talent de John David Washington et Zendaya. D'ailleurs on peut quand même se demander à quoi ressemble le quotidien des personnages, si c'est comme ça en permanence bonjour le mal de crâne
- NaughtyDog
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le rythme du film est hyper mal gêré, et au final son univers prometteur est pas assez bien exploité (ça méritait ptet une série)
après y a de chouettes choses, mais c'est mi-figue mi-raisin pour moi !
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Une grosse claque dans la face tout simplement. Pourtant j'étais extrêmement dubitatif durant les 20-30 premières minutes jusqu'à ce que l'histoire commence véritablement à se révéler. La construction du film est fabuleuse, tout est d'ailleurs absolument fabuleux : l'actrice, la mise en scène, la bande-originale. Un thriller captivant, coloré, jubilatoire et extrêmement satisfaisant.
- Skipper Mike
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Finalement il y en a qui ont regardé Ambiancé le mois dernier ?
- BoBleMexicain
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la petite séance du dimanche matin canapé )
ce film oscille entre vraie bonne surprise et scenario assez convenu .
ce genre de film comme un puzzle ou chaque pièce donne une idée ou une raison a telle ou telle action .
on sait tres vite ou ca va nous amener c'est en ce sens ou j aurais aimé plus de suspens , et puis on arrive sur la dernière demi heure et on se dit mince
le réalisateur a pas su finir son film , un million de fois il aurait du se poser cette question , et puis on appuie sur la télécommande et la on voit encore 16 mns de film
ha ........
mais alors il y aurait il un truc qui finalement me fasse penser le contraire? (nonon je ne spoilerai pas )
au final j ai passé 1h50 plutôt agréable .
Carey Mulligan qui tient le film a elle toute seul tant les seconds rôles sont sans reliefs a coté d elle
elle est nommé au golden globe cette année pour ce film mais il y a de la sérieuse concurrence sur le terrain
je penses que vous ne perdrez pas 2h de votre vie a visionner ce film
bon dimanche )
NonSkipper Mike a écrit : ↑dim. 7 févr. 2021 13:41Finalement il y en a qui ont regardé Ambiancé le mois dernier ?
- ClintReborn
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En résumé c'est une sorte d'art éphémère qui n'a aucun intérêt artistique autre que la longueur puisque le but est de l’effacé ? la "bande annonce" en dit long c'est comme si sans la moindre idée on avait juste laisser tourner la caméra au fond le réalisateur annonce que ce sera son dernier film alors qu’il a fait un seul court métrage en 2008 que personne n'a vu c'est une grosse blagueAmbiancé est un film expérimental suédois conçu par le réalisateur suédois Anders Weberg1 et sorti en 2020. Le film, dont la durée sera de 720 heures — soit 30 jours — sera projeté dans le monde entier La projection initiale du film terminée, Weberg détruira la seule copie existante du film, qui, selon lui, en fera « le plus long film réalisé qui n'existe pas »
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Je découvre seulement ce cinquième opus qui s'était fait tailler à sa sortie. Alors d'accord, Bruce Willis n'est plus que l'ombre de lui même dans la peau de John McClane, le personnage se contente de balancer des répliques bidons à tout bout de champ. La relation que le personnage entretient ici avec son fils est un peu lourde et tente d'apporter un peu de légèreté. Cet épisode n'atteint bien évidemment pas la maestria des premiers épisodes mais je trouve quand même que niveau action ça fait le job. Ce film pète de partout et j'ai plutôt pris mon pied
- Skipper Mike
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Tellement une grosse blague qu'apparemment rien n'a été diffusé en fin de compte J'avais été sur le site du film mi-janvier et il y avait déjà le même message que maintenant : http://www.thelongestfilm.com/
Bo Burnham est plutôt bon aussiBoBleMexicain a écrit : ↑dim. 7 févr. 2021 14:46Carey Mulligan qui tient le film a elle toute seul tant les seconds rôles sont sans reliefs a coté d elle
Sinon même si on le voit pas beaucoup, ça fait toujours plaisir de voir Clancy Brown.
BoBleMexicain a écrit : ↑dim. 7 févr. 2021 14:46on sait tres vite ou ca va nous amener c'est en ce sens ou j aurais aimé plus de suspens , et puis on arrive sur la dernière demi heure et on se dit mince
- BoBleMexicain
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Pale a écrit : ↑dim. 7 févr. 2021 21:17Bo Burnham est plutôt bon aussiBoBleMexicain a écrit : ↑dim. 7 févr. 2021 14:46Carey Mulligan qui tient le film a elle toute seul tant les seconds rôles sont sans reliefs a coté d elle
Sinon même si on le voit pas beaucoup, ça fait toujours plaisir de voir Clancy Brown.
BoBleMexicain a écrit : ↑dim. 7 févr. 2021 14:46on sait tres vite ou ca va nous amener c'est en ce sens ou j aurais aimé plus de suspens , et puis on arrive sur la dernière demi heure et on se dit mince
- BoBleMexicain
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Avec le Super Bowl, c'est la fête du slip niveau news. On commence donc :
Old : une bande-annonce angoissante pour le thriller fantastique de Shyamalan
M. Night Shyamalan l’avait annoncé : son nouveau film, Old, a eu droit à une première bande-annonce durant le Superbowl.
Si la Covid-19 a stoppé de nombreuses productions, M. Night Shyamalan ne s’est pas laissé abattre. Le réalisateur de Sixième Sens a même redoublé d’efforts, puisqu’il a annoncé fin septembre 2020 le début du tournage de son dernier-né, Old, et sa sortie planifiée pour le mois de juillet 2021.
Après tout, quoi de mieux pendant cette période de pandémie mondiale que de raconter une histoire prenant la forme d’un thriller à décor unique (ou presque), le tout en extérieur ? En effet, Old devrait se focaliser sur une famille en vacances, prise au piège d’une plage renfermant des effets surnaturels, à commencer par le vieillissement accéléré des personnes qui s’y trouvent. Un joli programme qui s’est illustré par un teaser durant le Superbowl.
Avec sa courte focale inquiétante et son décor filmé comme une cage, cette bande-annonce a clairement accentué la parenté de ce projet intrigant avec le reste de la filmographie de Shyamalan. Nul doute que le cinéaste devrait profiter de son postulat horrifique pour travailler au corps une cellule familiale au bord de l’implosion. Pour rappel, le réalisateur de Split a basé cette fable étrange sur une bande-dessinée française, intitulée Château de Sable, et créée par Pierre Oscar Levy et Frederik Peeters.
En tout cas, ses premières images d’Old ont surtout permis de mettre en avant son casting fascinant. Si on est toujours ravis de voir Gael García Bernal (Mozart in the Jungle, Ema), Rufus Sewell (Dark City) ou encore Alex Wolff (Hérédité), Shyamalan a eu l’idée de génie de confier un rôle à la magnétique Vicky Krieps, incandescente dans Phantom Thread de Paul Thomas Anderson.
Par ailleurs, Old est le premier des deux films que M. Night Shyamalan devrait réaliser pour le studio Universal, à la suite d’un contrat signé après la sortie de Split et Glass. Même si le film n’a pas des airs de blockbuster, la major a visiblement de grands espoirs puisqu’elle a mis ce court teaser aux côtés de Fast & Furious 9 dans les encarts pub du Superbowl (connus pour coûter très chers, malgré une baisse de tarif exceptionnelle due à la crise sanitaire et au désistement de plusieurs annonceurs).
Old pourrait ainsi bien être l’une des premières surprises de l’été cinéma si les salles ouvrent de nouveau. En France, le long-métrage est prévu pour sortir le 21 juillet 2021. On croise les doigts !
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1612780064
Old : une bande-annonce angoissante pour le thriller fantastique de Shyamalan
M. Night Shyamalan l’avait annoncé : son nouveau film, Old, a eu droit à une première bande-annonce durant le Superbowl.
Si la Covid-19 a stoppé de nombreuses productions, M. Night Shyamalan ne s’est pas laissé abattre. Le réalisateur de Sixième Sens a même redoublé d’efforts, puisqu’il a annoncé fin septembre 2020 le début du tournage de son dernier-né, Old, et sa sortie planifiée pour le mois de juillet 2021.
Après tout, quoi de mieux pendant cette période de pandémie mondiale que de raconter une histoire prenant la forme d’un thriller à décor unique (ou presque), le tout en extérieur ? En effet, Old devrait se focaliser sur une famille en vacances, prise au piège d’une plage renfermant des effets surnaturels, à commencer par le vieillissement accéléré des personnes qui s’y trouvent. Un joli programme qui s’est illustré par un teaser durant le Superbowl.
Avec sa courte focale inquiétante et son décor filmé comme une cage, cette bande-annonce a clairement accentué la parenté de ce projet intrigant avec le reste de la filmographie de Shyamalan. Nul doute que le cinéaste devrait profiter de son postulat horrifique pour travailler au corps une cellule familiale au bord de l’implosion. Pour rappel, le réalisateur de Split a basé cette fable étrange sur une bande-dessinée française, intitulée Château de Sable, et créée par Pierre Oscar Levy et Frederik Peeters.
En tout cas, ses premières images d’Old ont surtout permis de mettre en avant son casting fascinant. Si on est toujours ravis de voir Gael García Bernal (Mozart in the Jungle, Ema), Rufus Sewell (Dark City) ou encore Alex Wolff (Hérédité), Shyamalan a eu l’idée de génie de confier un rôle à la magnétique Vicky Krieps, incandescente dans Phantom Thread de Paul Thomas Anderson.
Par ailleurs, Old est le premier des deux films que M. Night Shyamalan devrait réaliser pour le studio Universal, à la suite d’un contrat signé après la sortie de Split et Glass. Même si le film n’a pas des airs de blockbuster, la major a visiblement de grands espoirs puisqu’elle a mis ce court teaser aux côtés de Fast & Furious 9 dans les encarts pub du Superbowl (connus pour coûter très chers, malgré une baisse de tarif exceptionnelle due à la crise sanitaire et au désistement de plusieurs annonceurs).
Old pourrait ainsi bien être l’une des premières surprises de l’été cinéma si les salles ouvrent de nouveau. En France, le long-métrage est prévu pour sortir le 21 juillet 2021. On croise les doigts !
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1612780064
Raya et le Dernier Dragon : Disney+ balance un nouveau teaser épique pour le Super Bowl
Le prochain film d'animation de Disney, Raya et le Dernier Dragon, a dévoilé de nouvelles images dans un teaser diffusé pour le Super Bowl.
En plus d'avoir profité du Super Bowl pour diffuser une nouvelle bande-annonce de la série Marvel Falcon et le Soldat de l'Hiver (à retrouver ici), Disney a également préparé la sortie de Raya et le Dernier Dragon réalisé par Don Hall (Les Nouveaux Héros) et Carlos López Estrada (Blindspotting). S'il était censé être le Disney de Noël dernier, le prochain film d'animation du studio sortira finalement en mars prochain et sera un nouveau crash test pour la firme qui continue d'ajuster sa stratégie de diffusion.
Comme on l'a appris avec la précédente bande-annonce il y a un peu plus d'une semaine seulement, le film sortira en accès premium sur Disney+ (comme Mulan et à l'inverse de Soul) le 5 mars prochain, mais également en salles pour un modèle hybride semblable au catalogue de la Warner et HBO Max pour l'année en cours. Disney joue donc un gros coup et ne se prive donc pas de faire du zèle niveau promotion avec un nouveau teaser.
Si on retrouve pas mal d'images de la première bande-annonce, cette nouvelle vidéo dissémine également quelques images inédites, notamment sur le fameux dernier dragon qui servira de sidekick rigolo à une héroïne calquée sur Mulan et Rey de Star Wars avec un petit quelque chose de Lara Croft. La mythologie fantastique du royaume de Kumandra paraît de son côté très dense et assez peu originale, mais on espère au moins que les quelques combats clairement inspirés du cinéma d'arts martiaux apporteront un vent de fraîcheur à l'ensemble. La distribution vocale originale comprend quant à elle du beau monde avec Kelly Marie Tran, Awkwafina, Gemma Chan, Sandra Oh, Daniel Dae Kim, Benedict Wong ou encore Alan Tudyk.
En France, Raya et le Dernier Dragon est toujours prévu en salles pour le 3 mars 2021 si les cinémas sont réouverts d’ici là, bien qu'une sortie exclusive sur Disney+ reste envisageable. En attendant, notre critique de Soul est juste ici et celle de Mulan juste là.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... Im1bjvihWY
Le prochain film d'animation de Disney, Raya et le Dernier Dragon, a dévoilé de nouvelles images dans un teaser diffusé pour le Super Bowl.
En plus d'avoir profité du Super Bowl pour diffuser une nouvelle bande-annonce de la série Marvel Falcon et le Soldat de l'Hiver (à retrouver ici), Disney a également préparé la sortie de Raya et le Dernier Dragon réalisé par Don Hall (Les Nouveaux Héros) et Carlos López Estrada (Blindspotting). S'il était censé être le Disney de Noël dernier, le prochain film d'animation du studio sortira finalement en mars prochain et sera un nouveau crash test pour la firme qui continue d'ajuster sa stratégie de diffusion.
Comme on l'a appris avec la précédente bande-annonce il y a un peu plus d'une semaine seulement, le film sortira en accès premium sur Disney+ (comme Mulan et à l'inverse de Soul) le 5 mars prochain, mais également en salles pour un modèle hybride semblable au catalogue de la Warner et HBO Max pour l'année en cours. Disney joue donc un gros coup et ne se prive donc pas de faire du zèle niveau promotion avec un nouveau teaser.
Si on retrouve pas mal d'images de la première bande-annonce, cette nouvelle vidéo dissémine également quelques images inédites, notamment sur le fameux dernier dragon qui servira de sidekick rigolo à une héroïne calquée sur Mulan et Rey de Star Wars avec un petit quelque chose de Lara Croft. La mythologie fantastique du royaume de Kumandra paraît de son côté très dense et assez peu originale, mais on espère au moins que les quelques combats clairement inspirés du cinéma d'arts martiaux apporteront un vent de fraîcheur à l'ensemble. La distribution vocale originale comprend quant à elle du beau monde avec Kelly Marie Tran, Awkwafina, Gemma Chan, Sandra Oh, Daniel Dae Kim, Benedict Wong ou encore Alan Tudyk.
En France, Raya et le Dernier Dragon est toujours prévu en salles pour le 3 mars 2021 si les cinémas sont réouverts d’ici là, bien qu'une sortie exclusive sur Disney+ reste envisageable. En attendant, notre critique de Soul est juste ici et celle de Mulan juste là.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... Im1bjvihWY
Fast & Furious 9 : un nouveau teaser pour le Super Bowl bourré d'action et de grosses voitures
Le Super Bowl a été un peu radin en bandes-annonces et teasers cette année (pandémie oblige), mais Fast & Furious 9 n'a pas oublié de continuer sa promotion pour autant avec un nouveau spot.
Plus d'un an après avoir dévoilé la première bande-annonce de Fast & Furious 9, Universal Pictures essaie maintenant de regagner l'attention du public pour la sortie du blockbuster en mai prochain, bien qu'il puisse suivre l'initiative de Mourir peut attendre et décaler son arrivée à l'affiche d'encore quelques mois ou semaines.
Après de nouvelles photos découvertes en janvier dernier, le film réalisé par Justin Lin et écrit par Daniel Casey a profité du récent Super Bowl pour diffuser un nouveau teaser dans lequel Vin Diesel joue les narrateurs à grosse voix. Ce nouvel aperçu ne nous en dit pas plus sur l'intrigue (qu'on connaît déjà dans les grandes lignes), mais mise à nouveau sur le sens du spectaculaire de la saga pour relancer l'intérêt des spectateurs en manque de grosses productions.
On y retrouve donc le sempiternel barbecue arrosé à la Corona pour rappeler que la famille c'est très important, le frère caché joué par John Cena qui a l'air méchant mais devrait finalement être gentil et le retour à la vie d'Han (Sung Kang) mais pas de Gisele (Gal Gadot) parce qu'il ne faut pas trop déconner non plus.
Sans oublier la coupe au bol de Charlize Theron, les galipettes en voitures, les cascades qui défriseraient Newton, les explosions et de la grosse baston, tout ça condensé en à peine trente secondes. Summum de la folie, Helen Mirren, qui campe la matriarche des Shaw, prendra à son tour le volant pour cramer de la gomme, ce qui a l'air de plutôt bien l'amuser (et nous aussi).
Le reste du casting comprendra le reste de la clique habituelle avec Michelle Rodriguez, Tyrese Gibson, Ludacris, Nathalie Emmanuel et Jordana Brewster. En attendant ce nouvel étalage de n'importe quoi, on a classé toute la saga de ce côté, tandis que notre critique du dernier Fast & Furious 8 est juste là.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... gxNMU_xj4Y
Le Super Bowl a été un peu radin en bandes-annonces et teasers cette année (pandémie oblige), mais Fast & Furious 9 n'a pas oublié de continuer sa promotion pour autant avec un nouveau spot.
Plus d'un an après avoir dévoilé la première bande-annonce de Fast & Furious 9, Universal Pictures essaie maintenant de regagner l'attention du public pour la sortie du blockbuster en mai prochain, bien qu'il puisse suivre l'initiative de Mourir peut attendre et décaler son arrivée à l'affiche d'encore quelques mois ou semaines.
Après de nouvelles photos découvertes en janvier dernier, le film réalisé par Justin Lin et écrit par Daniel Casey a profité du récent Super Bowl pour diffuser un nouveau teaser dans lequel Vin Diesel joue les narrateurs à grosse voix. Ce nouvel aperçu ne nous en dit pas plus sur l'intrigue (qu'on connaît déjà dans les grandes lignes), mais mise à nouveau sur le sens du spectaculaire de la saga pour relancer l'intérêt des spectateurs en manque de grosses productions.
On y retrouve donc le sempiternel barbecue arrosé à la Corona pour rappeler que la famille c'est très important, le frère caché joué par John Cena qui a l'air méchant mais devrait finalement être gentil et le retour à la vie d'Han (Sung Kang) mais pas de Gisele (Gal Gadot) parce qu'il ne faut pas trop déconner non plus.
Sans oublier la coupe au bol de Charlize Theron, les galipettes en voitures, les cascades qui défriseraient Newton, les explosions et de la grosse baston, tout ça condensé en à peine trente secondes. Summum de la folie, Helen Mirren, qui campe la matriarche des Shaw, prendra à son tour le volant pour cramer de la gomme, ce qui a l'air de plutôt bien l'amuser (et nous aussi).
Le reste du casting comprendra le reste de la clique habituelle avec Michelle Rodriguez, Tyrese Gibson, Ludacris, Nathalie Emmanuel et Jordana Brewster. En attendant ce nouvel étalage de n'importe quoi, on a classé toute la saga de ce côté, tandis que notre critique du dernier Fast & Furious 8 est juste là.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... gxNMU_xj4Y
Marvel : Falcon et le Soldat de l'Hiver dévoile une bande-annonce explosive pour le Super Bowl
Disney a profité du Super Bowl pour balancer une nouvelle bande-annonce pleine de bastons pour sa prochaine série Marvel, Falcon et le Soldat de l'Hiver.
Après le lancement de la Phase 4 du MCU le 15 janvier dernier avec WandaVision, Disney est maintenant dans les starting-blocks pour l'arrivée de Falcon et le Soldat de l'Hiver. La série réalisée par Kari Skogland (The Handmaid’s Tale, La Guerre de l'ombre) devait initialement entamer le premier cycle des séries Marvel de Disney+ en 2020, mais la crise sanitaire mondiale a bousculé l'agenda du studio et cette dernière n'arrivera donc que le 19 mars prochain pour prendre le relai de la mutante télépathe.
Après le Super Bowl de 2020 qui avait permis aux fans d'avoir un premier teaser des séries de la Phase 4, et notamment quelques images du retour de Sam Wilson (Anthony Mackie) et Bucky Barnes (Sebastian Stan), Disney a profité de la 55e édition pour dévoiler une nouvelle bande-annonce centrée sur les deux anciens copains de Steve Rogers (Chris Evans). Contrairement à la première diffusée durant le Disney Investor Day de décembre dernier, ce deuxième aperçu permet d'avoir une meilleure vue d'ensemble de l'intrigue, qui se mettra en quête du prochain Captain America après les événements d'Avengers : Endgame.
Beaucoup moins méta et original que WandaVision, les six épisodes de la série verront les deux héros faire équipe façon buddy movie à la Tango & Cash ou L'Arme fatale, le charme des années 80/90 en moins. Les détails de leur mission restent encore vagues, mais on se doute que la réapparition du Baron Zemo (Daniel Brühl) après Captain America : Civil War et l'émergence d'un nouveau groupe de méchants masqués n'y seront pas pour rien.
Entre deux bagarres et scènes d'action, le trailer permet également de retrouver Sharon Carter (Emily VanCamp), un autre personnage tertiaire du MCU qui retrouve un peu d'attention grâce à Disney+. On devrait ainsi la voir un peu plus en action qu'au cinéma avant de peut-être la revoir dans un prochain film. La série a également dévoilé une nouvelle affiche sur laquelle apparaît l'ancien agent du SHIELD et ce qui ressemble au nouveau propriétaire du bouclier en vibranium légué à Sam Wilson.
De son côté, War Machine (Don Cheadle), qui croisera la route des deux acolytes, n'a pas pointé le bout de son armure dans ce nouveau trailer (ni sur l'affiche) et ne devrait donc faire qu'une rapide apparition devant la caméra avant son arrivée sur la plateforme dans Armor Wars. En attendant le 19 mars, notre critique du dernier épisode de WandaVision est de ce côté et pour se remettre à la page, notre dossier complet sur Avengers : Endgame est juste là.
https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... deWLHf1DWs
Disney a profité du Super Bowl pour balancer une nouvelle bande-annonce pleine de bastons pour sa prochaine série Marvel, Falcon et le Soldat de l'Hiver.
Après le lancement de la Phase 4 du MCU le 15 janvier dernier avec WandaVision, Disney est maintenant dans les starting-blocks pour l'arrivée de Falcon et le Soldat de l'Hiver. La série réalisée par Kari Skogland (The Handmaid’s Tale, La Guerre de l'ombre) devait initialement entamer le premier cycle des séries Marvel de Disney+ en 2020, mais la crise sanitaire mondiale a bousculé l'agenda du studio et cette dernière n'arrivera donc que le 19 mars prochain pour prendre le relai de la mutante télépathe.
Après le Super Bowl de 2020 qui avait permis aux fans d'avoir un premier teaser des séries de la Phase 4, et notamment quelques images du retour de Sam Wilson (Anthony Mackie) et Bucky Barnes (Sebastian Stan), Disney a profité de la 55e édition pour dévoiler une nouvelle bande-annonce centrée sur les deux anciens copains de Steve Rogers (Chris Evans). Contrairement à la première diffusée durant le Disney Investor Day de décembre dernier, ce deuxième aperçu permet d'avoir une meilleure vue d'ensemble de l'intrigue, qui se mettra en quête du prochain Captain America après les événements d'Avengers : Endgame.
Beaucoup moins méta et original que WandaVision, les six épisodes de la série verront les deux héros faire équipe façon buddy movie à la Tango & Cash ou L'Arme fatale, le charme des années 80/90 en moins. Les détails de leur mission restent encore vagues, mais on se doute que la réapparition du Baron Zemo (Daniel Brühl) après Captain America : Civil War et l'émergence d'un nouveau groupe de méchants masqués n'y seront pas pour rien.
Entre deux bagarres et scènes d'action, le trailer permet également de retrouver Sharon Carter (Emily VanCamp), un autre personnage tertiaire du MCU qui retrouve un peu d'attention grâce à Disney+. On devrait ainsi la voir un peu plus en action qu'au cinéma avant de peut-être la revoir dans un prochain film. La série a également dévoilé une nouvelle affiche sur laquelle apparaît l'ancien agent du SHIELD et ce qui ressemble au nouveau propriétaire du bouclier en vibranium légué à Sam Wilson.
De son côté, War Machine (Don Cheadle), qui croisera la route des deux acolytes, n'a pas pointé le bout de son armure dans ce nouveau trailer (ni sur l'affiche) et ne devrait donc faire qu'une rapide apparition devant la caméra avant son arrivée sur la plateforme dans Armor Wars. En attendant le 19 mars, notre critique du dernier épisode de WandaVision est de ce côté et pour se remettre à la page, notre dossier complet sur Avengers : Endgame est juste là.
https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... deWLHf1DWs
Soul : malgré la pandémie, le film Pixar est un carton en Chine
Sorti en streaming dans une grande partie du monde, le film Pixar Soul réalise néanmoins des scores surprenants au box-office mondial.
Avec sa sortie paniquée sur Disney+, Soul est devenu un cas d’école passionnant sur l’état du box-office et des stratégies des studios de cinéma en cette période de crise sanitaire. Si le film d’animation Pixar a été un succès sur la plateforme de streaming, il a néanmoins pu sortir en salle sur quelques territoires, notamment en Asie. Et contre toute attente, le long-métrage de Pete Docter y a rencontré un sacré succès.
D’après Deadline, Soul a récolté un total de 96,2 millions de dollars après sept semaines d’exploitation. Ce chiffre est d’autant plus impressionnant puisqu'il est uniquement constitué des recettes internationales, là où le film est sorti sur grand écran. Il devrait ainsi dépasser les 100 millions de dollars de recettes mondiales sans l’aide du marché américain, habituellement essentiel pour ce genre de score.
Sur la première semaine de février, Soul a ajouté 6,9 millions de dollars à son score global, en grande partie grâce aux marchés russes et chinois qui l’ont de nouveau placé en numéro un de leur box-office respectif. En ayant dépassé les 52 millions de dollars de recettes dans l'Empire du Milieu, le film est devenu le deuxième Pixar le plus lucratif dans le pays, juste devant Les Indestructibles 2 (51,4 millions), mais encore loin derrière le champion en date, Coco (189,2 millions).
En réalité, si Soul a pu profiter d’un calendrier amoindri, il a surtout su tirer son épingle du jeu sur un mois de janvier assez morne. En effet, la date du Nouvel An chinois (soit le 12 février en 2021) a toujours été très importante pour le marché du cinéma en Chine, utile pour sortir des blockbusters attendus. Soul a donc pu se reposer sur ce répit de courte durée, avant l’arrivée de mastodontes comme Detective Chinatown 3 (suite d'une saga comique très populaire), dont les préventes ont d’ores et déjà explosé.
À vrai dire, la crise sanitaire a surtout révélé la force des industries locales, tandis que le cinéma américain – toujours à se chercher une place dans le marché asiatique – a peiné à y imposer ses poids lourds comme Tenet ou Wonder Woman 1984. Les scores de Soul sont d’autant plus impressionnants au vu de cette mise en perspective.
Par exemple, le box-office coréen s’est révélé très intéressant pour évaluer le succès du film, qui a engrangé un total de 10 millions de dollars de recettes depuis sa sortie le 20 janvier, dont 2 sur la première semaine de février.
Pourquoi est-ce aussi incroyable ? Tout simplement parce que Soul a dû faire face dès le 27 janvier au rouleau-compresseur Demon Slayer : Le train de l'infini, carton historique de l’animation japonaise qui a opéré un excellent démarrage chez les voisins, notamment dans les salles IMAX. Pourtant, le film de Pete Docter a tenu bon face à cet adversaire, qui a obtenu pour le moment 3,7 millions de dollars sur le territoire coréen, pour un total de 356,8 millions dans le monde.
Dès lors, malgré sa sortie précipitée (voire sacrifiée) en SVoD, et son concept abstrait et exigeant finalement peu adapté au grand public, Soul a eu une belle vie dans les salles de cinéma. Vous pouvez à ce propos retrouver notre critique du long-métrage.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1612789727
Sorti en streaming dans une grande partie du monde, le film Pixar Soul réalise néanmoins des scores surprenants au box-office mondial.
Avec sa sortie paniquée sur Disney+, Soul est devenu un cas d’école passionnant sur l’état du box-office et des stratégies des studios de cinéma en cette période de crise sanitaire. Si le film d’animation Pixar a été un succès sur la plateforme de streaming, il a néanmoins pu sortir en salle sur quelques territoires, notamment en Asie. Et contre toute attente, le long-métrage de Pete Docter y a rencontré un sacré succès.
D’après Deadline, Soul a récolté un total de 96,2 millions de dollars après sept semaines d’exploitation. Ce chiffre est d’autant plus impressionnant puisqu'il est uniquement constitué des recettes internationales, là où le film est sorti sur grand écran. Il devrait ainsi dépasser les 100 millions de dollars de recettes mondiales sans l’aide du marché américain, habituellement essentiel pour ce genre de score.
Sur la première semaine de février, Soul a ajouté 6,9 millions de dollars à son score global, en grande partie grâce aux marchés russes et chinois qui l’ont de nouveau placé en numéro un de leur box-office respectif. En ayant dépassé les 52 millions de dollars de recettes dans l'Empire du Milieu, le film est devenu le deuxième Pixar le plus lucratif dans le pays, juste devant Les Indestructibles 2 (51,4 millions), mais encore loin derrière le champion en date, Coco (189,2 millions).
En réalité, si Soul a pu profiter d’un calendrier amoindri, il a surtout su tirer son épingle du jeu sur un mois de janvier assez morne. En effet, la date du Nouvel An chinois (soit le 12 février en 2021) a toujours été très importante pour le marché du cinéma en Chine, utile pour sortir des blockbusters attendus. Soul a donc pu se reposer sur ce répit de courte durée, avant l’arrivée de mastodontes comme Detective Chinatown 3 (suite d'une saga comique très populaire), dont les préventes ont d’ores et déjà explosé.
À vrai dire, la crise sanitaire a surtout révélé la force des industries locales, tandis que le cinéma américain – toujours à se chercher une place dans le marché asiatique – a peiné à y imposer ses poids lourds comme Tenet ou Wonder Woman 1984. Les scores de Soul sont d’autant plus impressionnants au vu de cette mise en perspective.
Par exemple, le box-office coréen s’est révélé très intéressant pour évaluer le succès du film, qui a engrangé un total de 10 millions de dollars de recettes depuis sa sortie le 20 janvier, dont 2 sur la première semaine de février.
Pourquoi est-ce aussi incroyable ? Tout simplement parce que Soul a dû faire face dès le 27 janvier au rouleau-compresseur Demon Slayer : Le train de l'infini, carton historique de l’animation japonaise qui a opéré un excellent démarrage chez les voisins, notamment dans les salles IMAX. Pourtant, le film de Pete Docter a tenu bon face à cet adversaire, qui a obtenu pour le moment 3,7 millions de dollars sur le territoire coréen, pour un total de 356,8 millions dans le monde.
Dès lors, malgré sa sortie précipitée (voire sacrifiée) en SVoD, et son concept abstrait et exigeant finalement peu adapté au grand public, Soul a eu une belle vie dans les salles de cinéma. Vous pouvez à ce propos retrouver notre critique du long-métrage.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1612789727
EL a modérément apprécié Space Sweepers (3 étoiles) :
En manque de blockbuster boursoufflé et dopé au CGI baveux ? Netflix profite de l'absence de concurrence des salles pour distribuer à l'internationale un space opera cyberpunk de presque deux heures vingt. Space Sweepers, qu'on doit à Jo Sung-hee et une équipe de créateurs d'effets spéciaux largement influencée par les cadors du genre, semble à première vue pensé pour nous faire péter la rétine. Et il ne faillit presque pas à la tâche.
Space opératique
Une bande de casse-cous au passé trouble et à la morale élastique survit en vendant les épaves qui polluent l'orbite terrestre. Mais au détour de leurs pérégrinations, ils tombent sur une petite fille et se rendent compte qu'il s'agit d'un androïde recherché par les autorités et garni par un groupe terroriste d'une bombe dévastatrice. Un pitch plutôt passe-partout, du moins plutôt passe-partout à l'époque où les seuls blockbusters n'étaient pas des séries ou des exclusivités Disney+.
Car Space Sweepers est un blockbuster complètement décomplexé, assumant volontiers la débauche de VFX qui s'y niche et le schématisme de son intrigue. Le film multiplie les archétypes s'épanouissant la plupart du temps dans le cinéma américain, des hors-la-loi au grand coeur et au petit porte-monnaie qui se découvrent une humanité au contact d'un adorable marmot au patron gentil,-mais-en-fait-il-veut-détruire-le-monde. Sans jamais endormir son spectateur grâce à quelques rebondissements classiques, mais bien dosés, il préfère se concentrer sur son traitement du space-opera, genre bien vivant depuis le retour de Star Wars et Les Gardiens de la Galaxie.
D'où la réussite de l'univers convoqué, aux forts relents cyberpunk. D'ailleurs, le tout premier plan cite ouvertement le Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve et sa photographie mémorable en dévoilant une Terre déglinguée jusqu'au dernier lopin de terrain. Les humains n'y vivant pas subsistent difficilement dans le champ de ruine déployé autour de la planète ou se dorent la pilule dans un Eden temporaire fabriqué par une multinationale digne héritière de la start-up nation. Bref, c'est Elysium sans le discours social lourdingue.
Space cowboys
Le long-métrage prend bien soin de ce monde décrépi, où les tableaux de bord ressemblent à des micro-villes clignotantes et les vaisseaux à des déchèteries supersoniques. La direction artistique est donc reine, surtout quand la narration lui octroie les pleins pouvoirs, comme dans la scène de la boite de nuit, dont l'exubérance ravira les esthètes du pixel et les mélomanes du dubstep.
L'univers déployé, ainsi que l'absence agréable d'obligations mercantiles (pas de franchise en vue, mon capitaine) autorise aussi l'accomplissement d'un fantasme américain très rarement atteint : une vision d'un vrai melting-pot humain, où toutes les langues se croisent et interagissent entre elles grâce à des traducteurs presque implantés directement dans l'oreille de la population. S'y mêlent des Russes, des Allemands, des Coréens, des Espagnols, des Français (ou des Belges, qui sait ?) et toutes les nationalités que notre oreille experte n'a pas su identifier, dans un joyeux cocktail linguistique à la fois utopique et dystopique.
Le terreau parfait pour une galerie de personnages réussis. C'est le nerf de la guerre dans ce genre de productions, où l'omniprésence des effets spéciaux nécessite des points de repère tangibles. Mission accomplie, moins grâce à quelques sous-intrigues personnelles parfois un peu bancales qu'à un casting royal. Song Joong-ki se fait d'ailleurs un peu manger par ses acolytes campés par Jin Sun-kyu (vu dans Le Bon, la Brute et le Cinglé et The Outlaws), Kim Tae-Ri, dont le charisme découvert dans Mademoiselle n'a pas faibli, mais aussi un Richard Armitage improbable, déguisé en Mark Zuckerberg mutant.
Space junk
Toutefois, la vraie force de l'univers développé par Space Sweepers reste de capitaliser à fond sur l'idée d'un espace souillé par nos déchets, retournant en même temps à son avantage les contradictions du space-opera classique. Comme dans Star Wars, Star Trek et compagnie, tout le monde évolue dans des structures technologiques spectaculaires. Sauf qu'ici, les héros sont ceux qui nettoient derrière, littéralement des balayeurs de l'espace. Résolu à rester dans l'ombre des méga-productions américaines (le climax se déroule sur une étoile noire miniature), le film du même nom s'attèle à questionner leurs restes.
C'est la raison pour laquelle les premières minutes fonctionnent autant. La découverte de ces bas-fonds économiquement instables et menacés en permanence par les déchets orbitaux passionne, et promet le meilleur pour ces deux heures d'aventure. Malheureusement, c'est aussi là la limite de la production, qui met certes en scène un cadre passionnant généré par des CGI de qualité, mais qui s'empêche de l'exploiter pour de véritables instants de bravoure spatiaux, lesquels se concentrent au tout début et à la toute fin.
Au milieu, l'intrigue et la réalisation éludent les situations mouvementées, un comble pour un blockbuster revendiquant aussi violemment son statut de divertissement. La moindre poursuite se dégonfle, la moindre baston se rabougrit, au grand dam de l'amateur d'action intersidérale. Ce n'est pourtant pas comme si Jo Sung-hee était incapable de faire s'envoler sa caméra. Les séquences de poursuite qui encadrent son film, bien que très brouillon sur les bords, prouvent le contraire.
La richesse de l'univers déployé et de certains plans s'amusant de l'absence de gravité n'a donc d'égal que la frustration qu'elle peut provoquer. On reste cependant à l'affut d'autres films du genre sur la plateforme. Quoi qu'on en dise, la SVoD pourrait être l'arme qui pourfendrait l'hégémonie américaine sur le terrain de la diffusion des blockbusters. Destruction Finale et Space Sweepers ont prouvé récemment que le cinéma coréen populaire avait son mot à dire. Netflix a largement les moyens de prêcher sa bonne parole.
Space Sweepers est disponible sur Netflix depuis le 5 février 2021 en France
Les premières minutes de Space Sweepers promettent beaucoup. C'est peut-être le principal défaut d'un film moins généreux que prévu, mais dont la richesse de l'univers surprend agréablement.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1612548167
En manque de blockbuster boursoufflé et dopé au CGI baveux ? Netflix profite de l'absence de concurrence des salles pour distribuer à l'internationale un space opera cyberpunk de presque deux heures vingt. Space Sweepers, qu'on doit à Jo Sung-hee et une équipe de créateurs d'effets spéciaux largement influencée par les cadors du genre, semble à première vue pensé pour nous faire péter la rétine. Et il ne faillit presque pas à la tâche.
Space opératique
Une bande de casse-cous au passé trouble et à la morale élastique survit en vendant les épaves qui polluent l'orbite terrestre. Mais au détour de leurs pérégrinations, ils tombent sur une petite fille et se rendent compte qu'il s'agit d'un androïde recherché par les autorités et garni par un groupe terroriste d'une bombe dévastatrice. Un pitch plutôt passe-partout, du moins plutôt passe-partout à l'époque où les seuls blockbusters n'étaient pas des séries ou des exclusivités Disney+.
Car Space Sweepers est un blockbuster complètement décomplexé, assumant volontiers la débauche de VFX qui s'y niche et le schématisme de son intrigue. Le film multiplie les archétypes s'épanouissant la plupart du temps dans le cinéma américain, des hors-la-loi au grand coeur et au petit porte-monnaie qui se découvrent une humanité au contact d'un adorable marmot au patron gentil,-mais-en-fait-il-veut-détruire-le-monde. Sans jamais endormir son spectateur grâce à quelques rebondissements classiques, mais bien dosés, il préfère se concentrer sur son traitement du space-opera, genre bien vivant depuis le retour de Star Wars et Les Gardiens de la Galaxie.
D'où la réussite de l'univers convoqué, aux forts relents cyberpunk. D'ailleurs, le tout premier plan cite ouvertement le Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve et sa photographie mémorable en dévoilant une Terre déglinguée jusqu'au dernier lopin de terrain. Les humains n'y vivant pas subsistent difficilement dans le champ de ruine déployé autour de la planète ou se dorent la pilule dans un Eden temporaire fabriqué par une multinationale digne héritière de la start-up nation. Bref, c'est Elysium sans le discours social lourdingue.
Space cowboys
Le long-métrage prend bien soin de ce monde décrépi, où les tableaux de bord ressemblent à des micro-villes clignotantes et les vaisseaux à des déchèteries supersoniques. La direction artistique est donc reine, surtout quand la narration lui octroie les pleins pouvoirs, comme dans la scène de la boite de nuit, dont l'exubérance ravira les esthètes du pixel et les mélomanes du dubstep.
L'univers déployé, ainsi que l'absence agréable d'obligations mercantiles (pas de franchise en vue, mon capitaine) autorise aussi l'accomplissement d'un fantasme américain très rarement atteint : une vision d'un vrai melting-pot humain, où toutes les langues se croisent et interagissent entre elles grâce à des traducteurs presque implantés directement dans l'oreille de la population. S'y mêlent des Russes, des Allemands, des Coréens, des Espagnols, des Français (ou des Belges, qui sait ?) et toutes les nationalités que notre oreille experte n'a pas su identifier, dans un joyeux cocktail linguistique à la fois utopique et dystopique.
Le terreau parfait pour une galerie de personnages réussis. C'est le nerf de la guerre dans ce genre de productions, où l'omniprésence des effets spéciaux nécessite des points de repère tangibles. Mission accomplie, moins grâce à quelques sous-intrigues personnelles parfois un peu bancales qu'à un casting royal. Song Joong-ki se fait d'ailleurs un peu manger par ses acolytes campés par Jin Sun-kyu (vu dans Le Bon, la Brute et le Cinglé et The Outlaws), Kim Tae-Ri, dont le charisme découvert dans Mademoiselle n'a pas faibli, mais aussi un Richard Armitage improbable, déguisé en Mark Zuckerberg mutant.
Space junk
Toutefois, la vraie force de l'univers développé par Space Sweepers reste de capitaliser à fond sur l'idée d'un espace souillé par nos déchets, retournant en même temps à son avantage les contradictions du space-opera classique. Comme dans Star Wars, Star Trek et compagnie, tout le monde évolue dans des structures technologiques spectaculaires. Sauf qu'ici, les héros sont ceux qui nettoient derrière, littéralement des balayeurs de l'espace. Résolu à rester dans l'ombre des méga-productions américaines (le climax se déroule sur une étoile noire miniature), le film du même nom s'attèle à questionner leurs restes.
C'est la raison pour laquelle les premières minutes fonctionnent autant. La découverte de ces bas-fonds économiquement instables et menacés en permanence par les déchets orbitaux passionne, et promet le meilleur pour ces deux heures d'aventure. Malheureusement, c'est aussi là la limite de la production, qui met certes en scène un cadre passionnant généré par des CGI de qualité, mais qui s'empêche de l'exploiter pour de véritables instants de bravoure spatiaux, lesquels se concentrent au tout début et à la toute fin.
Au milieu, l'intrigue et la réalisation éludent les situations mouvementées, un comble pour un blockbuster revendiquant aussi violemment son statut de divertissement. La moindre poursuite se dégonfle, la moindre baston se rabougrit, au grand dam de l'amateur d'action intersidérale. Ce n'est pourtant pas comme si Jo Sung-hee était incapable de faire s'envoler sa caméra. Les séquences de poursuite qui encadrent son film, bien que très brouillon sur les bords, prouvent le contraire.
La richesse de l'univers déployé et de certains plans s'amusant de l'absence de gravité n'a donc d'égal que la frustration qu'elle peut provoquer. On reste cependant à l'affut d'autres films du genre sur la plateforme. Quoi qu'on en dise, la SVoD pourrait être l'arme qui pourfendrait l'hégémonie américaine sur le terrain de la diffusion des blockbusters. Destruction Finale et Space Sweepers ont prouvé récemment que le cinéma coréen populaire avait son mot à dire. Netflix a largement les moyens de prêcher sa bonne parole.
Space Sweepers est disponible sur Netflix depuis le 5 février 2021 en France
Les premières minutes de Space Sweepers promettent beaucoup. C'est peut-être le principal défaut d'un film moins généreux que prévu, mais dont la richesse de l'univers surprend agréablement.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1612548167
Timothée Chalamet est le fils d'Edward aux mains d'argent dans cette pub du Super Bowl !
Avec Winona Ryder dans le rôle de la maman !
Edgar aux mains d'argent... C'est un peu la suite cachée du film de Tim Burton, qui débarque 30 ans plus tard, et toujours avec Winona Ryder ! Sauf que cette fois, l'adolescente enamourée d'Edward aux mains d'argent joue la maman de Timothée Chalamet (Dune), qui se met donc la peau du fils d'Edward et Kim ! Il s'agit en fait d'une publicité incroyable, diffusée ce dimanche pendant le Super Bowl aux USA.
"C'est l'histoire d'un garçon avec des ciseaux en guise de mains. Non, pas celui-là", narre Winona Ryder dans cette promo pour la voiture électrique de Cadillac... une voiture dotée de la technologie de conduite mains libres, permettant à Edgar de prendre enfin la route ! Toujours aussi poétique n'est-il pas ?
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... Super-Bowl
Avec Winona Ryder dans le rôle de la maman !
Edgar aux mains d'argent... C'est un peu la suite cachée du film de Tim Burton, qui débarque 30 ans plus tard, et toujours avec Winona Ryder ! Sauf que cette fois, l'adolescente enamourée d'Edward aux mains d'argent joue la maman de Timothée Chalamet (Dune), qui se met donc la peau du fils d'Edward et Kim ! Il s'agit en fait d'une publicité incroyable, diffusée ce dimanche pendant le Super Bowl aux USA.
"C'est l'histoire d'un garçon avec des ciseaux en guise de mains. Non, pas celui-là", narre Winona Ryder dans cette promo pour la voiture électrique de Cadillac... une voiture dotée de la technologie de conduite mains libres, permettant à Edgar de prendre enfin la route ! Toujours aussi poétique n'est-il pas ?
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... Super-Bowl
- ClintReborn
- Messages : 4107
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
J'ai eu peur j'ai cru a un mauvais remake
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
La pub est vraiment amusante en tout cas
Après le boulot je n'avais pas la force de voir quelque chose de plus pointu Ce second épisode n'a pas la même ampleur que celui de Stephen Sommers, il est beaucoup plus terre à terre avec un côté très James Bondien. En plein milieu le film offre une scène d'action démentielle qui rend très certainement hommage aux films de ninjas avec une poursuite improbable dans les montagnes. Bref c'est con comme la lune mais on n'a pas trop le temps de s'ennuyer.
- ClintReborn
- Messages : 4107
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
Cette affiche...Ils essaient des plus en plus de rajeunir Bruce willis en lissant sa tête
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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s'il est né avec son attirail bonjour la césarienne de l'intérieurPale a écrit : ↑lun. 8 févr. 2021 16:24Timothée Chalamet est le fils d'Edward aux mains d'argent dans cette pub du Super Bowl !
Avec Winona Ryder dans le rôle de la maman !
Edgar aux mains d'argent... C'est un peu la suite cachée du film de Tim Burton, qui débarque 30 ans plus tard, et toujours avec Winona Ryder ! Sauf que cette fois, l'adolescente enamourée d'Edward aux mains d'argent joue la maman de Timothée Chalamet (Dune), qui se met donc la peau du fils d'Edward et Kim ! Il s'agit en fait d'une publicité incroyable, diffusée ce dimanche pendant le Super Bowl aux USA.
"C'est l'histoire d'un garçon avec des ciseaux en guise de mains. Non, pas celui-là", narre Winona Ryder dans cette promo pour la voiture électrique de Cadillac... une voiture dotée de la technologie de conduite mains libres, permettant à Edgar de prendre enfin la route ! Toujours aussi poétique n'est-il pas ?
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... Super-Bowl
cha l'a met grave
Vosg'patt de cœur
Après avoir revu le Shining de Kubrick il y a quelques semaines je me suis attaqué au film de Flanagan. Et ce fut une agréable surprise. Sans pour autant atteindre le niveau du film de 1980 il n'en reste pas moins excellent. Les persos sont consistants, l'intrigue se suit sans déplaisir, et puis y'a Rebecca Ferguson, donc c'est du tout bon.
8/10
Ça me donne encore plus envie de découvrir la version longue maintenant.
il aura neigé toute la nuit, et je n'ai qu'un balai et une raclette pour la déblayer et pourtant il y a du sel et pelle à neige dans un local mais je n'ai pas la clé
Modifié en dernier par Kit le mer. 10 févr. 2021 08:08, modifié 1 fois.
Vosg'patt de cœur