Le Cercle des profileurs disparus

[Pale]

It Follows : une suite au film d'horreur culte annoncée, avec une belle surprise au casting



They Follow, une suite au terrifiant It Follows de David Robert Mitchell, a été annoncée, et comporte même une petite surprise au casting.

Certes, les mille-douze annonces dépêches augurant remakes, reboots et autres projets dérivés ont largement de quoi lasser cinéphiles et grand public ; mais il arrive quelquefois qu'un projet de cette veine titille gentiment les expectatives des uns et des autres – à condition que le produit fini soit à la hauteur de la promesse.

C'est ainsi que l'on ne pouvait que difficilement mieux débuter ce jour d'Halloween qu'en apprenant l'impulsion d'une suite au petit bijou de David Robert Mitchell, It Follows. Initialement diffusé en 2014, le long-métrage proposait non seulement au spectateur un condensé d'influences pertinentes et savamment exploitées (au hasard, John Carpenter, Jacques Tourneur, Gregg Araki et consorts), mais surtout, une bien belle métaphore sur le cycle vicieux qu'engendre la violence.

Quelle suite pour It follows ?

La nouvelle a été transmise via le compte Twitter de la société de production et distribution Neon (celle-là même à avoir distribué les excellents Parasite, Portrait de la jeune fille en feu, Sans Filtre ou encore Anatomie d'une chute). Naturellement, David Robert Mitchell a été annoncé à la direction et l'écriture du projet, embarquant avec lui sa final girl originale, Maika Monroe.

L'actrice devrait ainsi reprendre son rôle dans cette nouvelle aventure, bien qu'aucun détail relatif aux péripéties à (re)venir de son personnage n'ait été dévoilé pour le moment. Pourtant, il semblerait bien que la pauvre Jay Height ne soit pas au bout de ses peines ; en effet, là où le premier film ne s'articulait qu'autour d'une seule et unique entité maléfique, le pluriel sous-tendu par le titre de ce deuxième opus ne laisse rien présager de bon.

Pour rappel, It Follows s'achevait sur une fin relativement ouverte. S'il n'est bien évidemment nullement question d'en dévoiler ici les détails, ce type de conclusion avait largement de quoi laisser envisager qu'une suite pouvait être amenée à voir le jour dans un futur plus ou moins proche. Maintenant que cela est confirmé, il ne reste plus qu'à patienter sagement avant d'en apprendre un peu plus sur la question.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... xoVOuZVF0U

[Pale]

Ce film d'action avec Schwarzenegger va avoir son remake grâce au réalisateur de Baby Driver



Le scénariste Simon Kinberg a révélé travailler avec Edgar Wright sur le remake d'un célèbre film d'action avec Arnold Schwarzenegger.

Ces temps-ci, Edgar Wright semble avoir du pain sur la planche. Ainsi, depuis 2020, le réalisateur de la trilogie Cornetto est attaché à une multitude de projets entre La Chaine, un thriller tiré d'un livre éponyme d"Adrian McKinty, mais aussi l'adaptation du roman Set My Heart to Five, oeuvre de science-fiction comique, le très intrigant film de fantômes Stage 13 ou même le drame fantastique Seconds où il pourrait retrouver l'auteur de Scott Pilgrim.

Cependant, cela ne semble pas avoir suffi au cinéaste qui pourrait finalement se prioriser un autre projet (encore) avec tous les autres. En effet, le scénariste et producteur Simon Kinberg (réalisateur de X-Men : Dark Phoenix) a déclaré qu'il bosserait actuellement avec Edgar Wright sur un remake de Running Man.

Récemment interviewé par Slashfilm sur l'ensemble de sa carrière et sur sa série Invasion, Simon Kinberg en a dit plus sur son remake de Running Man avec Edgar Wright :

« Oui, c'est l'un de mes réalisateurs préférés de tous les temps et l'une des personnes que j'aime le plus. C'est évidemment un cinéphile. Nous y travaillons activement. Il travaille actuellement sur le scénario avec Michael Bacall. Et notre espoir serait que ce soit un film qu'Edgar Wright puisse réaliser peut-être l'année prochaine, en croisant les doigts, en ayant de la chance et en faisant tout ce qu'il faut pour ça. Ce qui est génial, c'est qu'Edgar [Wright], complètement à part, avant que Paramount et moi ne commencions à chercher comment obtenir les droits du remake – ce qui était compliqué –, avait tweeté [...] que s'il y avait bien un film dont il voulait faire le remake, c'était Running Man.

Et quand le moment est venu, je me suis dit : "Les gars, je pense qu'on pourrait peut-être avoir..." et j'ai couru après Edgar pour absolument tout ce que j'entreprenais. J'ai couru après Edgar pour les films X-Men. Je lui ai couru après pour littéralement tout ce qui était possible. Nous avons parlé de tous les films. Alors oui, ce serait un grand rêve. »

Avec Baby Driver mais aussi Hot Fuzz, Edgar Wright a totalement les épaules pour reprendre ce flambeau de l'action et promettre du lourd pour sa version de Running Man. Et quand on voit comment Simon Kinberg parle de lui, on devine qu'ils devraient encore beaucoup collaborer à l'avenir. On est sûr de ne pas s'ennuyer, dans les années à venir avec Edgar Wright.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... lZLFwO5B8s

[Pale]

[robinne]

juste avant le million de vues

Joli

Il y a eu 1230 vues depuis ta capture

C'est énorme

[robinne]

Ce film d'action avec Schwarzenegger va avoir son remake grâce au réalisateur de Baby Driver



Le scénariste Simon Kinberg a révélé travailler avec Edgar Wright sur le remake d'un célèbre film d'action avec Arnold Schwarzenegger.

Ces temps-ci, Edgar Wright semble avoir du pain sur la planche. Ainsi, depuis 2020, le réalisateur de la trilogie Cornetto est attaché à une multitude de projets entre La Chaine, un thriller tiré d'un livre éponyme d"Adrian McKinty, mais aussi l'adaptation du roman Set My Heart to Five, oeuvre de science-fiction comique, le très intrigant film de fantômes Stage 13 ou même le drame fantastique Seconds où il pourrait retrouver l'auteur de Scott Pilgrim.

Cependant, cela ne semble pas avoir suffi au cinéaste qui pourrait finalement se prioriser un autre projet (encore) avec tous les autres. En effet, le scénariste et producteur Simon Kinberg (réalisateur de X-Men : Dark Phoenix) a déclaré qu'il bosserait actuellement avec Edgar Wright sur un remake de Running Man.

Récemment interviewé par Slashfilm sur l'ensemble de sa carrière et sur sa série Invasion, Simon Kinberg en a dit plus sur son remake de Running Man avec Edgar Wright :

« Oui, c'est l'un de mes réalisateurs préférés de tous les temps et l'une des personnes que j'aime le plus. C'est évidemment un cinéphile. Nous y travaillons activement. Il travaille actuellement sur le scénario avec Michael Bacall. Et notre espoir serait que ce soit un film qu'Edgar Wright puisse réaliser peut-être l'année prochaine, en croisant les doigts, en ayant de la chance et en faisant tout ce qu'il faut pour ça. Ce qui est génial, c'est qu'Edgar [Wright], complètement à part, avant que Paramount et moi ne commencions à chercher comment obtenir les droits du remake – ce qui était compliqué –, avait tweeté [...] que s'il y avait bien un film dont il voulait faire le remake, c'était Running Man.

Et quand le moment est venu, je me suis dit : "Les gars, je pense qu'on pourrait peut-être avoir..." et j'ai couru après Edgar pour absolument tout ce que j'entreprenais. J'ai couru après Edgar pour les films X-Men. Je lui ai couru après pour littéralement tout ce qui était possible. Nous avons parlé de tous les films. Alors oui, ce serait un grand rêve. »

Avec Baby Driver mais aussi Hot Fuzz, Edgar Wright a totalement les épaules pour reprendre ce flambeau de l'action et promettre du lourd pour sa version de Running Man. Et quand on voit comment Simon Kinberg parle de lui, on devine qu'ils devraient encore beaucoup collaborer à l'avenir. On est sûr de ne pas s'ennuyer, dans les années à venir avec Edgar Wright.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... lZLFwO5B8s

A aucun moment, ils ne mentionnent Stephen King, qui a écrit le roman de base ?

[Next]

=
A aucun moment, ils ne mentionnent Stephen King, qui a écrit le roman de base ?

J'ai toujours espéré une adaptation plus littérale du bouquin d'ailleurs. Avec le concept télévisé mais une traque beaucoup plus large à travers l'ensemble des Etats-Unis.

Mais à mon sens ça collerait mieux en série qu'en un long métrage, pour mieux développer plusieurs protagonistes en parallèle et leur passif. Dans une construction façon Lost avec des épisodes centrés sur des persos en particulier entrecoupés d'autres plus massifs et communs.

[Pale]

[robinne]

=
A aucun moment, ils ne mentionnent Stephen King, qui a écrit le roman de base ?

J'ai toujours espéré une adaptation plus littérale du bouquin d'ailleurs. Avec le concept télévisé mais une traque beaucoup plus large à travers l'ensemble des Etats-Unis.

Mais à mon sens ça collerait mieux en série qu'en un long métrage, pour mieux développer plusieurs protagonistes en parallèle et leur passif. Dans une construction façon Lost avec des épisodes centrés sur des persos en particulier entrecoupés d'autres plus massifs et communs.

Ha ? Ca fonctionne comme ça dans Lost ?

[Pale]

[Pale]

=
A aucun moment, ils ne mentionnent Stephen King, qui a écrit le roman de base ?

J'ai toujours espéré une adaptation plus littérale du bouquin d'ailleurs. Avec le concept télévisé mais une traque beaucoup plus large à travers l'ensemble des Etats-Unis.

Mais à mon sens ça collerait mieux en série qu'en un long métrage, pour mieux développer plusieurs protagonistes en parallèle et leur passif. Dans une construction façon Lost avec des épisodes centrés sur des persos en particulier entrecoupés d'autres plus massifs et communs.

Ha ? Ca fonctionne comme ça dans Lost ?

Tu n'as pas vu Lost ?

[robinne]

It Follows : une suite au film d'horreur culte annoncée, avec une belle surprise au casting

Top
Même si un peu déçu du manque de créativité

Pas sûr d'aller voir ça, même si j'appréciais plutôt la saga Hunger Games[/quote]Hunger Games...

Quand on parle d'absence de créativité...

C'est une parodie ?

[robinne]

J'ai toujours espéré une adaptation plus littérale du bouquin d'ailleurs. Avec le concept télévisé mais une traque beaucoup plus large à travers l'ensemble des Etats-Unis.

Mais à mon sens ça collerait mieux en série qu'en un long métrage, pour mieux développer plusieurs protagonistes en parallèle et leur passif. Dans une construction façon Lost avec des épisodes centrés sur des persos en particulier entrecoupés d'autres plus massifs et communs.

Ha ? Ca fonctionne comme ça dans Lost ?

Tu n'as pas vu Lost ?

Non

[Pale]

Quand on parle d'absence de créativité...

Le teaser m'a quand même filé des frissons

C'est une parodie ?

Pas vraiment, c'est une adaptation moderne de L'Homme qui tombe à pic (qui ne se prenait déjà pas au sérieux)

Non

Tu n'as jamais songé à rectifier le tir ? Ça vaut vraiment le coup, encore maintenant j'en suis certain.

[Pale]

Top

Va quand même falloir assurer pour livrer une suite du même niveau.

[ClintReborn]

Ha ? Ca fonctionne comme ça dans Lost ?

Tu n'as pas vu Lost ?

Non

C'est le genre de réponse qui te ruine une journée

[Pale]

[Pale]

Ce nouveau Disney ne me fait aucunement envie. Les personnages sont des hybrides, histoire de contenter tout le monde. C'est ce qu'est devenu Disney.

[Pale]

Vu ces derniers jours :



Un film totalement tombé dans les oubliettes dont j'ai appris l'existence il y a peu. On retrouve alors Kevin Bacon et Sean Astin. C'est sorti 2 ans après Les Goonies mais on ne peut pas dire que le film a autant marqué les esprits. Le film en lui-même est pas mal, en partie pour ses décors et Kevin Bacon qui joue un moniteur un peu barge et qui n'hésite pas à en faire baver ses jeunes disciples. On est entre le récit initiatique, le film d'aventure et le thriller mais certaines réactions sont parfois tellement stupides que ça m'a sorti du film à certains moments.



Un film qui n'est pas sans rappeler Prête à tout de Gus Van Sant sans pour autant lui arriver à la cheville. Le film est quand même très sympa, la prestation de Liv Tyler vaut à elle seul le détour tant elle irradie l'écran lors de toutes ses apparitions.



On est dans ce genre de film où des passionnés tentent de réaliser un film coute que coute. Le tout est assez inégal mais certaines scènes sont quand même hilarantes vu les moyens que les personnages emploient pour tourner leur film.

[Next]

=
A aucun moment, ils ne mentionnent Stephen King, qui a écrit le roman de base ?

J'ai toujours espéré une adaptation plus littérale du bouquin d'ailleurs. Avec le concept télévisé mais une traque beaucoup plus large à travers l'ensemble des Etats-Unis.

Mais à mon sens ça collerait mieux en série qu'en un long métrage, pour mieux développer plusieurs protagonistes en parallèle et leur passif. Dans une construction façon Lost avec des épisodes centrés sur des persos en particulier entrecoupés d'autres plus massifs et communs.

Ha ? Ca fonctionne comme ça dans Lost ?

Non je parle de l'adaptation que je trouverais personnellemnt intéressante et que j'aimerais juste. Sans forcément coller trait pour trait au bouquin.

Le bouquin je l'ai lu il y a très longtemps et je ne me souviens plus de tout. Mais je me souviens qu'on y parcoure le pays et pas juste les studios d'un jeu télévisé.

[Pale]

[Pale]

Godzilla détruit tout sur son passage dans la bande-annonce explosive de Minus One



Godzilla est de retour en grande forme dans la bande-annonce explosive de Godzilla Minus One, qui semble très prometteur.

Le roi des monstres a 69 ans cette année. Godzilla compte 38 films à son actif, en comptant Minus One qui est déjà sorti au Japon. Parmi ces 38 longs-métrages, 33 nous viennent du pays du Soleil levant, et le nouveau venu semble prometteur. Cette dernière décennie, depuis le Godzilla de Gareth Edwards et la naissance du MonsterVerse à Hollywood, c'est aux États-Unis que notre monstre préféré s'est fait en majorité reconnaître.

Heureusement, la sortie de Godzilla Resurgence (Shin Godzilla) a relevé la barre du côté des Nippons, qui n'avaient plus sorti de grand film dédié au roi des monstres depuis quelques années. Immense succès planétaire, le film n'avait pas connu de sortie dans les salles françaises. Une décision qui sera rectifiée avec Minus One de Takashi Yamazaki (Lupin III : The First), qui sortira bien dans nos salles obscures. Et il devient difficile de cacher notre impatience, car cette nouvelle bande-annonce explosive et presque horrifique nous met l'eau à la bouche.



Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette bande-annonce fait presque peur. Le Japon d'après guerre déjà dévasté voit une nouvelle menace arriver, un Godzilla aussi mystérieux que terrifiant à la puissance dévastatrice. Impossible de ne pas se sentir plongé en plein cœur du 20e siècle avec l'attention portée aux détails : décors, costumes et effets spéciaux sont splendides, et le résultat visuel est au rendez-vous. Le long-métrage se porte sur l'histoire des Japonais endeuillés, qui n'ont pas le luxe de pouvoir pleurer leurs morts et les dégâts subis par leur pays en paix.

Cette bande-annonce dévoile un Godzilla immense et effroyable, visiblement réveillé par les attaques nucléaires américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Minus One devrait nous faire prendre conscience des traumatismes subis par les Japonais, cristallisés par la présence du roi des monstres, inévitable rappel de leur défaite et de leur perte. À la fin de cette bande-annonce, Godzilla s'illumine et charge un rayon de feu dont les dégâts semblent dévastateurs. On a hâte de voir le résultat sur grand écran.

Cette bande-annonce de Minus One est convaincante et nous laisse espérer un retour en grande pompe du roi des monstres, dans un film entre drame et horreur. Le long-métrage sortira le 1er décembre aux États-Unis, mais n'a pas encore de date de sortie française. Celle-ci ne devrait pas tarder à être annoncée (en tout cas, on l'espère).

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... YtiCtZO_EM

Un trailer très impressionnant.

[Pale]

EL a adoré Le Garçon et le héron (4,5 étoiles) :



Hayao Miyazaki n'avait pas réalisé de long-métrage depuis le mélancolique Le Vent se lève en 2013, qui à l'époque avait été annoncé comme le point final de son oeuvre cinématographique. Son retour sur grand écran dix ans plus tard est donc autant un événement rare qu'un rendez-vous immanquable (que nous n'avons donc pas loupé). Mieux encore, on peut dire que l'attente en valait largement la peine, puisque Le Garçon et le héron est bel et bien le chef-d'oeuvre attendu du maître japonais.

LE CHANT DU HÉRON

Le Garçon et le héron est le long-métrage d'Hayao Miyazaki qui a nécessité le plus de temps de travail – sept ans, très exactement. Cette longue production témoigne bien du travail d'orfèvre du cinéaste et de ses exigences plastiques, qui atteignent ici des sommets après des années de maturation. Pendant près de deux heures, le film fait ainsi défiler quantité d'images subjuguantes, que ce soit des paysages désolés ou des fragments et détails particulièrement soignés, notamment pour les éléments naturels, de l'ondulation de l'eau à son ruissellement en passant par le mouvement d'une flèche qui fend gracieusement l'air.

Le dessin est toujours aussi délicat, les couleurs vives et les idées foisonnantes et extravagantes, en particulier les transformations monstrueuses du héron. D'une technicité sans faille, cet artisanat dévoile toute sa grandeur et sa puissance dès la scène d'introduction littéralement flamboyante où le trait se veut plus vibrant et furieux qu'à l'ordinaire, presque évanescent, pour esquisser des tableaux abstraits et toiles expressionnistes et ainsi plonger plus profondément encore dans le coeur et la tête du créateur.

Miyazaki rouvre donc en grand les portes de son imaginaire si singulier pour nourrir son douzième long-métrage de ses principales obsessions thématiques : le rapport à la nature et à l'enfance, le deuil, les bouleversements sociaux du Japon et le contraste entre la ville et la campagne. On pourrait ainsi s'amuser à lister tous les motifs qui tendent un miroir à ses précédents films ou à rembobiner tous les fils rouges de son oeuvre, mais ce nouveau rêve éveillé mérite mieux qu'une simple comparaison à Princesse Mononoké ou Le Voyage de Chihiro (dont la structure est a priori la plus proche).

Surtout que cette accumulation d'autoréférences et d'éléments familiers n'est pas tant un best of autosatisfait qu'une possible remise en question. Les deux exemples les plus frappants sont d'une part ce grand château en ruines presque maudit où le Grand-Oncle du protagoniste s'est enfermé et a fini par disparaître, tel un vieux Miyazaki devenu le prisonnier de son propre univers. De l'autre, il y a cet immense rocher en lévitation, la source des pouvoirs de cet entre-deux-mondes, qui peut aussi être vu comme la forme la plus épurée et élémentaire des machines volantes complexes qui ont survolé toute son oeuvre, du Château de Cagliostro jusqu'au Vent se lève. Mais dès lors, quel sens donner à tout ça ?

ET VOUS, COMMENT INTERPRÉTEREZ-VOUS ?

Comme il est écrit sur le portail à l'entrée de cette dimension tentaculaire : "Tous ceux qui cherchent à comprendre périront". S'il y a bien une réplique sur laquelle se reposer, et paradoxalement fonder un début d'analyse, ce pourrait bien être celle-ci. Au détour d'une simple phrase, Miyazaki invite malicieusement son public à lui faire confiance, à se laisser embarquer, consentir à se perdre avec lui sans forcément tout saisir, à l'image du jeune garçon baladé d'un endroit à un autre, d'une réalité à une autre, sans réelle emprise sur les événements. De là à forcer la comparaison avec Alice au pays des merveilles, il n'y a qu'un pas.

La narration est donc un flot incontrôlable, qui ne suit pas une ligne droite, mais s'autorise des détours, parfois plus agréables qu'utiles, quelques demi-tours et traversées complètement nébuleux. Le voyage devient ainsi une odyssée et la foi du public une sorte de phare dans la nuit. Mais comme il a pu être difficile de ne pas céder aux sirènes de la bande-annonce (personne ne juge), il est impossible de résister à l'envie d'intellectualiser une expérience aussi riche et intrigante, surtout quand l'exercice de la critique l'impose en quelque sorte.

Car durant une majeure partie du film, Miyazaki donne l'impression de s'adresser à lui-même, comme s'il regardait tristement en arrière en attendant la mort, dont le monde crépusculaire et souvent inquiétant a tout d'une métaphore. Le récit peut donc être pesant et contemplatif, voire parfois cruel comme avec l'agonie pathétique des pélicans dont la survie est injustement menacée ou ces perruches mangeuses d'hommes cyniques et voraces qu'on peut voir comme les exigences commerciales toujours plus insatiables d'une l'industrie en constante évolution.

Pourtant, le film est loin d'être pessimiste ou morose. On pourrait même le voir comme la seconde pièce d'un diptyque autobiographique formé avec Le Vent se lève, qui reste en comparaison son oeuvre la plus tourmentée et dont Le Garçon et le héron serait à l'inverse le pendant lumineux.

L'HÉRITAGE N'A PAS D'ÂGE

Le Garçon et le héron a tout d'un conte initiatique presque banal dans sa construction, mais cette histoire de passage à l'âge adulte raconte autant la fin d'une ère que le début d'une nouvelle. Les deux combinés évoquent de fait une dynamique cyclique, une promesse de renouveau et même de renaissance après la mort (avec la grossesse de Natsuko pour expliciter le propos). Entre la Seconde Guerre mondiale, le remariage de Shoichi et leur départ à la campagne, Mahito fait face à des bouleversements inévitables. Et cette nouvelle vie qui l'angoisse et l'attriste n'est pas sans rappeler la situation actuelle du studio Ghibli.

Il a longtemps été question de trouver "l'héritier" de Miyazaki, celui (ou celle, sait-on jamais) qui sera capable de prendre sa relève et de porter Ghibli après sa disparition et celle d'Isao Takahata en 2018. Mais le réalisateur semble balayer ses préoccupations d'un revers de main. Le Grand-Oncle (qui n'est d'ailleurs pas nommé autrement) est lui-même à la recherche de son successeur, de celui qui reprendra le contrôle de la Pierre, continuera son oeuvre et quittera donc le monde des Hommes pour demeurer seul et insensible dans le château.

La fin du film suggère ainsi que ce dénouement n'est pas une solution souhaitable, mais plutôt un fardeau et une privation de liberté évitables. Il n'y aura pas de "prochain Miyazaki", il n'y aura que de nouveaux cinéastes qui construiront leur propre univers, développeront leur propre iconographie et trouveront leurs propres sensibilités.

Ainsi, le château dont l'équilibre était déjà précaire finit par s'effondrer, bien que quelques créatures et éléments subsistent malgré tout. Il restera donc du cinéma de Miyazaki des influences majeures et autant de sources d'inspiration pour les prochaines générations, de la même façon qu'il a lui-même été influencé et inspiré par ses aînés, Walt Disney ou Paul Grimault. Il y a donc une humilité touchante, presque réconfortante, qui se dégage de ce récit pourtant très élégiaque et prétentieux au premier abord.

Après s'être penché sur le pouvoir du créateur et le caractère potentiellement ravageur de la création dans Le Vent se lève, Miyazaki prépare donc le studio Ghibli à son départ, voire sa mort, même si la préparation d'un nouveau film saperait malheureusement ce beau message pour l'avenir. Évidemment, Le Garçon et le héron sera encore largement commenté dans les mois et les années à venir, offrant certainement de nouvelles pistes et clés de lecture à chaque nouveau visionnage, ce qui en fait d'ores et déjà une oeuvre infiniment précieuse et fascinante.

Le Garçon et le héron est tout simplement le chef-d'oeuvre d'Hayao Miyazaki, son oeuvre la plus riche, réfléchie et encourageante, du moins pour l'instant.

https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... BCYzFhLKD8

Un autre avis moins dithyrambique mais positif (3,5 étoiles) :

"C'est tellement beau que certaines scènes sont à couper le souffle, mais difficile de garder le fil émotionnel de ce récit aussi riche qu'éparpillé."

[Pale]

Le box-office français de la semaine :



https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... hMuuEBMX1o

[Kit]

Ce film d'action avec Schwarzenegger va avoir son remake grâce au réalisateur de Baby Driver



Le scénariste Simon Kinberg a révélé travailler avec Edgar Wright sur le remake d'un célèbre film d'action avec Arnold Schwarzenegger.

Ces temps-ci, Edgar Wright semble avoir du pain sur la planche. Ainsi, depuis 2020, le réalisateur de la trilogie Cornetto est attaché à une multitude de projets entre La Chaine, un thriller tiré d'un livre éponyme d"Adrian McKinty, mais aussi l'adaptation du roman Set My Heart to Five, oeuvre de science-fiction comique, le très intrigant film de fantômes Stage 13 ou même le drame fantastique Seconds où il pourrait retrouver l'auteur de Scott Pilgrim.

Cependant, cela ne semble pas avoir suffi au cinéaste qui pourrait finalement se prioriser un autre projet (encore) avec tous les autres. En effet, le scénariste et producteur Simon Kinberg (réalisateur de X-Men : Dark Phoenix) a déclaré qu'il bosserait actuellement avec Edgar Wright sur un remake de Running Man.

Récemment interviewé par Slashfilm sur l'ensemble de sa carrière et sur sa série Invasion, Simon Kinberg en a dit plus sur son remake de Running Man avec Edgar Wright :

« Oui, c'est l'un de mes réalisateurs préférés de tous les temps et l'une des personnes que j'aime le plus. C'est évidemment un cinéphile. Nous y travaillons activement. Il travaille actuellement sur le scénario avec Michael Bacall. Et notre espoir serait que ce soit un film qu'Edgar Wright puisse réaliser peut-être l'année prochaine, en croisant les doigts, en ayant de la chance et en faisant tout ce qu'il faut pour ça. Ce qui est génial, c'est qu'Edgar [Wright], complètement à part, avant que Paramount et moi ne commencions à chercher comment obtenir les droits du remake – ce qui était compliqué –, avait tweeté [...] que s'il y avait bien un film dont il voulait faire le remake, c'était Running Man.

Et quand le moment est venu, je me suis dit : "Les gars, je pense qu'on pourrait peut-être avoir..." et j'ai couru après Edgar pour absolument tout ce que j'entreprenais. J'ai couru après Edgar pour les films X-Men. Je lui ai couru après pour littéralement tout ce qui était possible. Nous avons parlé de tous les films. Alors oui, ce serait un grand rêve. »

Avec Baby Driver mais aussi Hot Fuzz, Edgar Wright a totalement les épaules pour reprendre ce flambeau de l'action et promettre du lourd pour sa version de Running Man. Et quand on voit comment Simon Kinberg parle de lui, on devine qu'ils devraient encore beaucoup collaborer à l'avenir. On est sûr de ne pas s'ennuyer, dans les années à venir avec Edgar Wright.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... lZLFwO5B8s

A aucun moment, ils ne mentionnent Stephen King, qui a écrit le roman de base ?

bizarre quand Yves Boisset a poursuivi en justice Running Man pour plagiat de son film Le Prix du danger (j'ai vu les 2 films), je pensais et jusqu'à ton post que les 2 films étaient tirés de la nouvelle du même romancier (Le Prix du danger de Robert Sheckley)

[Pale]

[Next]

bizarre quand Yves Boisset a poursuivi en justice Running Man pour plagiat de son film Le Prix du danger (j'ai vu les 2 films), je pensais et jusqu'à ton post que les 2 films étaient tirés de la nouvelle du même romancier (Le Prix du danger de Robert Sheckley)

Culotté Boisset. Sachant que le bouquin "The Running Man" de Stephen King, sorti sous son pseudonyme Richard Bachman, est sorti en 82, soit un an avant le Prix du danger.
Et que ce dernier est lui-même inspiré d'une nouvelle des années 70.

Pour autant ils ont en partie gagné leur procès à l'époque.

[Pale]

[Pale]

Vu :



Dans la même lignée que les Hot Shots! ou les Y a-t-il un flic. Peut-être pas aussi éclatant que les films susmentionnés (mais surement que le découvrir aussi tard joue un peu en sa défaveur) mais le film contient quand même des scènes de franche rigolade, il y a un très grand nombre de gags visuels.



C'est ce genre de film où les acteurs reçoivent probablement les pages de scénario au jour le jour en ignorant totalement le but précis des personnages car rien n'a de sens quand on remet tout en perspective suite aux nombreux rebondissements qui parsèment le film. Malgré ça, ça se regarde quand même sans déplaisir grâce à cette ambiance d'époque post-Scream.



J'y suis allé sans aucune attente (j'y connais rien aux jeux vidéos d'origine) et j'ai passé un très bon moment. La première partie est excellente, c'est posé, ça prend son temps et j'ai vraiment apprécié l'ambiance rétro (j'aurais tellement kiffé ce film si c'était sorti dans les années 80). Un peu moins fan de la seconde partie où les choses commencent un peu à tourner en rond et deviennent tirées par les cheveux si on chipote mais j'ai quand même apprécié dans l'ensemble.



Un pur kif. Tout d'abord, Re-Animator c'est un film dont la jaquette me fascinait au vidéo-club lorsque j'étais gamin mais malheureusement je n'ai pas eu l'occasion de le voir à cette époque. Je le découvre donc à l'heure actuelle et j'ai adoré, c'est vraiment un pur film d'horreur bien dégueulasse et drôle (avec en prime une petite pointe de perversité) comme on savait en faire à l'époque avec des effets spéciaux pratiques qui encore maintenant ont vraiment de la gueule.



Pour commencer, j'ai trouvé ce préquel meilleur que le remake de 2019. Alors certes, ça reste basique mais l'ambiance est assez soignée et il s'agit d'un jeu de massacre plutôt réjouissant. Du moins pendant une heure car malheureusement, alors que le tout était de bonne facture jusque là, les 15-20 dernières minutes sont assez pourries et ultra expédiées (on ne comprend plus trop ce qu'il se passe) pour je ne sais quelle raison. Bon après ça reste moins pire que ce à quoi je m'attendais, encore une fois le film fait véritablement illusion durant la première heure.

[Pale]

Mon programme ciné du week-end prochain :



Peut-être :

[Pale]

Hunger Games : les premiers avis du retour de la saga culte sont tombés (et ça promet)



Les premiers avis sur Hunger Games : la Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur, qui signe le retour de la saga culte, sont tombés… Et ils sont positifs.

La franchise Hunger Games, qui a explosé au box-office contribuant au boom de la littérature young adult, va faire son grand retour sur nos écrans. Elle avait propulsé Jennifer Lawrence et sera portée cette fois-ci par Rachel Zegler (révélée par le chef-d'oeuvre West Side Story de Steven Spielberg). Il y a une grande attente concernant cette nouvelle proposition, censée être bien plus fidèle aux romans et corriger les limites des quatre premiers films.

Aussi, l'attente est grande, car le film sera réalisé par Francis Lawrence (Constantine, Red Sparrow) qui était déjà aux manettes des épisodes 2, 3 et 4, et qui promet un retour en grande pompe. En tout cas, les premiers avis saluent une véritable renaissance de la saga.

"La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur est le meilleur film Hunger Games à ce jour. Il est plus sombre, plus une étude de personnages qu'autre chose, mais toujours génialement divertissant. Avec des enjeux importants, de l'action efficace et des performances impressionnantes, c'est un retour palpitant à Panem." Daniel Howat - Next Best Picture

"Le nouveau Hunger Games est vraiment génial. Admirablement construit et superbement interprété, il s'attaque à l'héritage complexe de la franchise dans la culture pop tout en s'épanouissant en tant que blockbuster en Imax où l'on ressent véritablement le budget. [Rachel] Zegler est une vraie star de cinéma et [Viola] Davis porte un personnage macabre et hilarant." Scott Mendelson - The Wrap

"Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur développe son monde dystopique sombre avec des costumes et une direction artistique riches, ainsi qu'une envergure épique. Viola Davis vole la vedette. Le film est trop long et l'histoire bancale apporte plus de questions que de réponses, mais il est meilleur que les 2 derniers épisodes de la saga." Matt Neglia - Next Best Picture

"En tant que journaliste ayant suivi de très près les films Hunger Games, je suis ravi d'annoncer que La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur est à la hauteur. En fait, il s'agit peut-être de mon film préféré parmi tous les autres. Tom Blyth est une star. Rachel Zegler est fantastique. Dinklage vole presque la vedette. C'est épique." Josh Horowitz - Happy Sad Confused

"J'ai vraiment adoré le nouveau film Hunger Games – au même niveau que L'Embrasement comme meilleur film de la saga. L'histoire est solide, les rebondissements font mouche. Les séquences d'action, le développement des personnages et l'expansion de l'univers sont superbes, mais la vraie star, c'est le casting. Ils déchirent tout." Erik Davis - Fandango

"Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur est un récit captivant, qui brouille la frontière entre le bien et le mal. Rachel Zegler est une héroïne enchanteresse ! Tom Blyth est brillant et plein d'humour ! Viola Davis est merveilleusement diabolique ! Jason Schwartzman vole la vedette !" Jeff Conway - Forbes

"Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur : Désolé que Francis Lawrence ait regretté d'avoir divisé le dernier Hunger Games en deux, mais il aurait dû faire de même avec le prequel. Les deux premiers tiers du film, passionnants et vicieux, sont bouleversés par un dernier acte précipité et bancal. Les comparaisons avec La Revanche des Siths sont inévitables." Barry Hertz - The Globe and Mail

Ainsi, les premiers avis sont très positifs bien que certains pointent une structure bancale. C'est d'autant plus intéressant de constater que les critiques américaines s'accordent sur l'originalité de ce nouvel opus. Et ça a le mérite de nous rendre curieux lorsqu'on sait que la saga Hunger Games a toujours eu sa part d'authenticité dans le paysage du young adult. Ce nouvel opus est donc attendu dans nos salles le 15 novembre 2023. Et on espère qu'il sera à la hauteur de l'événement.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... Fv_I7ED6s0

[Pale]

Le box-office US de ce week-end :



https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

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Mothers' Instinct est le remake de ce film belge :

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Enola Holmes 3 : une nouvelle suite se prépare chez Netflix, avec Millie Bobby Brown



Netflix développe Enola Holmes 3, la suite d'Enola Holmes 2, toujours avec Millie Bobby Brown dans le rôle de la sœur de Sherlock Holmes.

Millie Bobby Brown et Netflix ont grandi ensemble. Après quelques apparitions dans des séries télé, la jeune actrice alors âgée de 12 ans explose avec le rôle d'Eleven dans la série Stranger Things. La première saison de la série, en 2016, est un carton. Aujourd'hui, Stranger Things est toujours l'une des séries les plus populaires de la plateforme, et les saisons 3 et 4 sont d'ailleurs dans le top10 des séries les plus vues de Netflix.

Netflix a offert le premier rôle de son film centré sur la petite sœur du détective Sherlock Holmes à la star de sa série phare, Millie Bobby Brown, qui a tourné dans son premier long-métrage, Godzilla 2 : Roi des monstres, un an auparavant, en 2019. Le film est adapté de la série littéraire Les Enquêtes d'Enola Holmes de Nancy Springer. Si le premier volet s'est révélé assez amusant, sa suite, le trop simple Enola Holmes 2, nous a moyennement convaincus, mais son joli casting, Henry Cavill dans le rôle de Sherlock Holmes, David Thewlis et Helena Bonham, la crème du cinéma britannique, avait néanmoins réussi à nous intriguer. Après le succès des deux premiers films, la production d'un troisième était presque inévitable.

Un an après la sortie du deuxième opus sur la plateforme, Netflix a donc confirmé qu'un troisième film était en développement. La nouvelle a été annoncée par Scott Stuber, producteur et président de Netflix Film dans une interview avec Collider :

"Vous savez, c'est une star locale pour nous. Evidemment, Stranger Things est quelque chose d'énorme pour nous, nous regardons sa carrière grandir. Nous avons un film intitulé Damsel avec elle, prévu au printemps prochain, réalisé par Juan Carlos Fresnadillo, qui est vraiment passionnant. La franchise Holmes est étrangement élastique. C'est évident que Warner Bros. a fait un travail incroyable avec Robert Downey Jr. et Jude Law, mais l'idée que nous puissions développer la franchise avec Millie est excitant. Nous travaillons actuellement sur un scénario."

S'il semble évidemment que Millie Bobby Brown, la "star locale" de Netflix, sera de retour pour ce troisième volet, Scott Stuber n'a pas donné plus d'informations sur cette suite. Les deux premiers films ayant été réalisés par Harry Bradbeer, on peut s'attendre à voir revenir le cinéaste pour mettre en scène Enola Holmes 3, qui n'a donc pas encore de date de sortie.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... wy99F1CY-Y

[Pale]

EL a moyennement apprécié The Marvels (2,5 étoiles) :



En 2019, le film Captain Marvel avait été un carton (plus d'1,1 milliard au box-office), bien aidé par le phénomène Avengers : Infinity War et Avengers : Endgame. Quatre après plus tard, Brie Larson est de retour dans la suite, The Marvels, qui est également la suite directe des séries WandaVision et Miss Marvel puisqu'elle fait équipe avec Monica Rambeau (Teyonah Parris) et Kamala Khan (Iman Vellani). Et après le désastre Ant-Man 3 et les adieux des Gardiens de la galaxie, ce Captain Marvel 2 était aussi attendu que redouté. Résultat : peut mieux faire, mais peut faire (vraiment) pire.

Y'EN A MARRE-VEL

En 2019, le film Captain Marvel avait au moins une particularité : c'était le premier film du MCU centré sur une super-héroïne, après une dizaine d'années, vingt films et plusieurs tentatives abandonnées (elle devait apparaître à la toute fin d'Avengers 2). Aidé par Avengers : Infinity War et Endgame, et probablement par le phénomène Wonder Woman sorti en 2017, le film co-réalisé par Anna Boden et Ryan Fleck est devenu le 10ème plus gros succès du MCU, faisant de Carol Danvers le seul personnage à avoir grimpé si haut dès son premier film solo.

Trois ans après, la suite The Marvels a ses propres défis. Déjà, le blockbuster arrive dans un contexte compliqué pour Marvel Studios, entre les retombées de la pandémie et les grèves à Hollywood (la date de sortie a changé quatre fois), les débats sur les effets visuels notamment chez Disney, et le désastre au box-office d'Ant-Man 3 début 2023.

Ensuite, c'est le premier film du MCU qui se repose autant sur les séries Disney+. Oui, Doctor Strange 2 reprenait après WandaVision, mais Wanda existait déjà au cinéma, contrairement à Monica Rambeau et Miss Marvel (Monica enfant dans Captain Marvel, ça ne compte pas). Alors que Disney commence à changer de stratégie sur Disney+, pour éviter que le trop-plein de séries ne "dilue la marque Marvel" selon les mots du boss Bob Iger, The Marvels semblait donc coincé au milieu des tirs.

Pourtant, dans un monde où Thor 4 a ses défenseurs, tout est possible. Même une presque bonne surprise puisque la suite de Captain Marvel est finalement un produit moyen du MCU, qui retrouve une sorte d'équilibre modeste après les extrêmes Ant-Man 3 et Les Gardiens de la galaxie 3. En somme : on a vu bien pire. Mais est-ce suffisant ?

CAPTAIN MARVEL 2 (MAIS À 3)

Puisque Captain Marvel 2 est devenu The Marvels, transformant la deuxième histoire solo de Carol Danvers en aventure à trois, le film a un atout : pouvoir jouer avec cette dynamique inédite. Carol, Kamala et Monica ne sont pas simplement un ersatz d'Avengers ou un hommage à cette scène de féminisme en toc à la fin d'Avengers : Endgame. Liées malgré elles par leurs pouvoirs et une énième babiole magique, elles échangent de place si elles utilisent leur pouvoir en même temps. C'est tout simple, mais ça permet de redynamiser les sempiternelles scènes de baston du MCU.

Ce body swap intempestif permet de déplacer l'attention, et c'est une bien bonne idée dans un MCU qui use et abuse des scènes de castagne obligatoires et inintéressantes. L'enjeu n'est plus l'impact en lui-même mais le petit chaos comique qui en résulte, avec des personnages qui se retrouvent dans de facheuses positions. De quoi donner quelques amusantes idées de chorégraphies et diversions, notamment dans la première partie du film.

Bien sûr, tout ça est soumis aux règles du MCU, avec un découpage parfois (très) approximatif et une mise en scène parfois plate, et écrasée par des plans génériques. Et le principe même du trio est sous-exploité, tant dans les interactions entre elles que dans les combats de fin. Au moins, il y a une certaine énergie et envie, et niveau effets visuels, c'est mieux / moins pire que pas mal de blockbusters récents. Mais est-ce suffisant ?

CAPTAIN MARVEL EGO

The Marvels reste le film de Carol Danvers, parfois pour le pire puisque les deux autres héroïnes n'ont pas beaucoup de place pour exister. Surtout Monica, la fille de Maria Rambeau, qui connaît l'héroïne depuis son enfance. Kamala s'en sort un peu mieux grâce à l'énergie d'Iman Vellani, qui a le mérite de jouer sur une tonalité différente. Au milieu d'un casting qui s'accorde jusqu'à se confondre, elle dénote, et c'est tout ce dont un tel film a besoin.

Pour le meilleur, il y a le personnage de Captain Marvel ou du moins la manière dont il est approché dans le scénario de Nia DaCosta, Megan McDonnell (WandaVision) et Elissa Karasik (Loki). Dotée de pouvoirs incommensurables et potentiellement d'un ego aussi énorme, Carol était jusque là un bloc de force, de son film solo où elle semblait inarrêtable à la fin, jusqu'à son passage éclair dans Avengers : Endgame.

Dans The Marvels, elle paye le prix de ses actions un peu trop naïves, puisque sa décision à la fin de Captain Marvel a créé une situation pire encore. Elle récolte aussi ce qu'elle a semé, à la fois en regardant son passé (Monica, déçue) et son avenir (Kamala, qui rencontre son idole). Le parcours héroïque classique est jonché d'obstacles et surtout d'échecs, qui dessinent discrètement les dysfonctionnements de cette héroïne défaillante.

Tout ça est bien évidemment discret puisque c'est accessoire dans le cahier des charges d'un tel blockbuster, et c'est parfois écrit à la truelle (la scène dans le champ, plate comme une feuille A4). Mais ces petites miettes sont bienvenues, et permettent de dessiner un peu plus ce personnage casse-gueule, dont les pouvoirs sont d'ailleurs toujours aussi mal gérés et définis.

Et pour autant, est-ce suffisant ?

MERCI ANT-MAN 3 ET THOR 4 ?

Néanmoins, tout ça n'est finalement qu'une goutte d'eau dans l'océan de The Marvels, qui arbore les couleurs primaires du MCU : beaucoup de premier degré, beaucoup de blagues, et souvent des problèmes à allier les deux. La scène d'intro, parfaitement fade et qui renvoie aux heures sombres de Thor 2, envoie un mauvais signal. Mais étonnamment, c'est peut-être là que la réalisatrice Nia DaCosta et le producteur Kevin Feige évitent finalement quelques uns des pires pièges.

Grâce à une simplicité parfois déconcertante, le film relance plusieurs fois le moteur malgré un scénario extrêmement rudimentaire, que personne n'essaye de gonfler pour rien (d'où la durée : 1h45). Avec une parenthèse musicale mi-gênante mi-hallucinée, une orgie de chats mi-mignons mi-grotesques, et quelques voyages cosmiques qui s'étalent à l'écran (contrairement au premier Captain Marvel tristement ancré sur Terre), The Marvels embrasse pleinement sa légèreté pop.

Bien sûr, rien de tout ça ne viendra salir le décor 100% Marvel. L'aventure est encore une fois composée comme un tableau Excel à 220 millions de dollars (au moins). L'antagoniste incarnée par Zawe Ashton est magnifiquement superficielle et oubliable, le climax se transforme en gigantesque feu d'artifice CGI, les scènes d'action recyclent des motifs décidément increvables (des tourbillons et des ciels arrachés), la moitié des décors et costumes ressemble à la moitié d'anciens décors et costumes du MCU.

Brie Larson n'a quasiment rien à jouer, et on commence sérieusement à s'inquiéter pour Samuel L. Jackson qui a enchaîné la série-navet Secret Invasion et le stage de babysitter dans The Marvels, lesquels sont instantanément arrivés dans le top 5 des pires utilisations de Nick Fury. Et les deux scènes post-générique, 100% dédiées à la préparation de deux gros projets teasés depuis des années, arrivent comme les derniers clous de ce cercueil multicolore.

Alors que se passe t-il ? Est-ce que The Marvels gagne de maigres points d'indulgence parce qu'il arrive après Ant-Man 3 et Thor 4 ? Doit-on et veut-on se contenter d'une petite ration si inoffensive ? Le film mérite t-il plus d'énergie ? Est-ce que vous avez juste regardé la note de 2,5/5 en considérant que c'est ça la finalité de la critique et donc, des débats ? Tant de questions, mais pas d'inquiétude. On se revoit dans quelques mois pour continuer la conversation avec le prochain plat du MCU.

Film moyen, note moyenne. Il y a eu bien pire, il y a eu bien mieux, mais The Marvels a au moins le modeste mérite de ne pas se prendre trop au sérieux, et s'en sort peut-être en marchant sur les cadavres de quelques ratés récents du MCU.

https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... -p0tO799PI

[Pale]

Zelda : c'est officiel, Nintendo prépare un film adapté de l'univers des jeux vidéo cultes



Après des années de rumeurs, c'est désormais officiel, un film The Legend of Zelda va voir le jour.

S'il est facile de critiquer certaines adaptations de jeux vidéo, comme, au hasard Uncharted et Assassin's Creed, force est de constater que ces adaptations intéressent le public et que certaines sont même réussies. Le meilleur exemple, et le plus récent, est sans doute Super Mario Bros., le Film, sorti en 2023. C'est simple, le film Mario est un méga carton qui a enchaîné les records. Battu par Barbie, le film Mario est tout de même le deuxième plus gros succès de l'année au box-office mondial.

On sait depuis des années qu'une adaptation de l'autre grande licence de Nintendo, The Legend of Zelda, est en discussion et que Netflix était notamment intéressé par le projet. Ce qui devait arriver arriva, la réussite du film Super Mario a sans aucun doute convaincu Nintendo de continuer sur sa lancée et de mettre en route une adaptation de Zelda, dont on a classé les meilleurs jeux. Née dans les années 1980, la saga est toujours aussi populaire et passionnante, comme le prouve le dernier jeu, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, une pépite.

On imagine que tous les fans de Zelda angoissent déjà à l'idée de voir les jeux adaptés... en live action (prises de vues réelles). Pas de série en vue, Netflix a finalement été rayé de l'équation, c'est un long-métrage qui a été annoncé par le créateur du jeu, Shigeru Miyamoto, sur le compte X (Twitter) de Nintendo :

"Ici Miyamoto. Je travaille sur une adaptation en live action de Zelda depuis des années maintenant, avec Avi Arad-san, qui a produit de nombreux succès. J'ai demandé à Avi-san de produire ce film avec moi, et nous avons officiellement commencé le développement avec Nintendo, très impliqué à la production. La production sera longue, mais j'espère que vous avez hâte."

Le média Variety rapporte qu'un réalisateur a déjà été annoncé. Il s'agit de l'américain Wes Ball, qui a réalisé la trilogie Le Labyrinthe, adaptée de la série de romans L'Épreuve de James Dashner. Le cinéaste a aussi mis en scène La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume, la suite de La Planète des singes : Suprématie, qui devrait sortir en mai 2024 au cinéma.

Nintendo s'allie avec Sony Pictures Entertainment pour développer le film notamment produit par Avi Arad, producteur de nombreux films de super-héros dont Venom et Spider-Man: Across the Spider-Verse. Le monsieur a également produit l'adaptation d'Uncharted. Le scénario a été confié à Derek Connolly, qui a travaillé sur les trois films Jurassic World mais aussi sur Star Wars: L'Ascension de Skywalker. Le scénariste a également co-écrit Kong: Skull Island.

Shigeru Miyamoto, qui a récemment produit Super Mario Bros., le film, n'a pour le moment rien dit sur le casting. On imagine que trouver celui qui incarnera Link est l'une des principales épreuves de cette adaptation. On ne sait rien non sur le scénario et, évidemment, aucune date de sortie n'a encore été annoncée par Nintendo.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... fPodaiEEm4

[Pale]

Après Napoléon et Gladiator 2, Ridley Scott va enfin réaliser son premier western



En pleine promotion de Napoléon, Ridley Scott se tient prêt à reprendre le tournage de Gladiator 2. Après cela, il prévoit enfin de tourner son premier western.

Décidément, le réalisateur de Alien et Blade Runner est en très grande forme du haut de ses 85 ans. Et il fait partie de ces grands cinéastes insaisissables qui n'ont jamais exploré le western, genre essentiel du cinéma américain. C'est notamment le cas d'un certain Steven Spielberg qui avait annoncé vouloir réaliser un western après West Side Story.

C'est loin d'être la première fois que Ridley Scott évoque la réalisation d'un western. En 2010, il avait été rapporté que le cinéaste travaillait sur l'adaptation de The Color of Lightning de Paulette Jiles, une relecture du mythe ayant inspiré La Prisonnière du Désert de John Ford. Cela ne s'était jamais concrétisé, au même titre que l'adaptation de Wraiths of the Broken Land en 2016. Au final, Ridley Scott devrait mettre en chantier son premier western après Gladiator 2.

Dans un entretien avec The New Yorker, le réalisateur est revenu sur sa carrière et ses projets à venir. Malgré son âge avancé, il est impatient de retourner sur un plateau et n'a pas l'intention de ralentir, soulignant : "Si je m'arrête, je me retrouve à couler.". Il a surtout un projet en tête : ce sera un western qu'il a déjà storyboardé. Durant les grèves à Hollywood, qui ont totalement mis en pause le tournage de Gladiator 2, il avait eu l'occasion d'effectuer des repérages conséquents.

Pour l'instant, aucune information n'a été dévoilée sur la nature précise du projet. Cependant, il se pourrait que Ridley Scott ait repris le chantier de Wraiths of the Broken Land qu'il avait débuté en 2016. Cette adaptation avait été scénarisée par Drew Goddard (Cloverfield), qui avait déjà adapté Seul sur Mars pour le réalisateur en 2015. Toute l'équipe avait rapporté qu'ils travaillaient sur cette nouvelle adaptation à l'époque.

Wraiths of the Broken Land de Craig Zahler est un conte brutal, riche en rebondissements, qui rend hommage à l'horreur pulp et au cinéma. Et il n'est pas surprenant que l'équipe derrière Seul sur Mars se soit intéressée à ce roman tant il a du potentiel, racontant le sauvetage sanglant de deux sœurs kidnappées et contraintes de se prostituer au Mexique. Le genre du western est ainsi totalement réexploré sous le prisme de la violence et de l'horreur totales.

Pour le moment, rien n'est confirmé concernant ce projet. En attendant, Napoléon sortira dans nos salles le 22 novembre 2023. Et on espère que le tournage de Gladiator 2 pourra reprendre rapidement.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... UcKlQkHi18

[Pale]

[Pale]

[robinne]

Enola Holmes 3 : une nouvelle suite se prépare chez Netflix, avec Millie Bobby Brown



Netflix développe Enola Holmes 3, la suite d'Enola Holmes 2, toujours avec Millie Bobby Brown dans le rôle de la sœur de Sherlock Holmes.

Millie Bobby Brown et Netflix ont grandi ensemble. Après quelques apparitions dans des séries télé, la jeune actrice alors âgée de 12 ans explose avec le rôle d'Eleven dans la série Stranger Things. La première saison de la série, en 2016, est un carton. Aujourd'hui, Stranger Things est toujours l'une des séries les plus populaires de la plateforme, et les saisons 3 et 4 sont d'ailleurs dans le top10 des séries les plus vues de Netflix.

Netflix a offert le premier rôle de son film centré sur la petite sœur du détective Sherlock Holmes à la star de sa série phare, Millie Bobby Brown, qui a tourné dans son premier long-métrage, Godzilla 2 : Roi des monstres, un an auparavant, en 2019. Le film est adapté de la série littéraire Les Enquêtes d'Enola Holmes de Nancy Springer. Si le premier volet s'est révélé assez amusant, sa suite, le trop simple Enola Holmes 2, nous a moyennement convaincus, mais son joli casting, Henry Cavill dans le rôle de Sherlock Holmes, David Thewlis et Helena Bonham, la crème du cinéma britannique, avait néanmoins réussi à nous intriguer. Après le succès des deux premiers films, la production d'un troisième était presque inévitable.

Un an après la sortie du deuxième opus sur la plateforme, Netflix a donc confirmé qu'un troisième film était en développement. La nouvelle a été annoncée par Scott Stuber, producteur et président de Netflix Film dans une interview avec Collider :

"Vous savez, c'est une star locale pour nous. Evidemment, Stranger Things est quelque chose d'énorme pour nous, nous regardons sa carrière grandir. Nous avons un film intitulé Damsel avec elle, prévu au printemps prochain, réalisé par Juan Carlos Fresnadillo, qui est vraiment passionnant. La franchise Holmes est étrangement élastique. C'est évident que Warner Bros. a fait un travail incroyable avec Robert Downey Jr. et Jude Law, mais l'idée que nous puissions développer la franchise avec Millie est excitant. Nous travaillons actuellement sur un scénario."

S'il semble évidemment que Millie Bobby Brown, la "star locale" de Netflix, sera de retour pour ce troisième volet, Scott Stuber n'a pas donné plus d'informations sur cette suite. Les deux premiers films ayant été réalisés par Harry Bradbeer, on peut s'attendre à voir revenir le cinéaste pour mettre en scène Enola Holmes 3, qui n'a donc pas encore de date de sortie.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... wy99F1CY-Y

C'est si bien que ça ?

[Pale]

Enola Holmes 3 : une nouvelle suite se prépare chez Netflix, avec Millie Bobby Brown



Netflix développe Enola Holmes 3, la suite d'Enola Holmes 2, toujours avec Millie Bobby Brown dans le rôle de la sœur de Sherlock Holmes.

Millie Bobby Brown et Netflix ont grandi ensemble. Après quelques apparitions dans des séries télé, la jeune actrice alors âgée de 12 ans explose avec le rôle d'Eleven dans la série Stranger Things. La première saison de la série, en 2016, est un carton. Aujourd'hui, Stranger Things est toujours l'une des séries les plus populaires de la plateforme, et les saisons 3 et 4 sont d'ailleurs dans le top10 des séries les plus vues de Netflix.

Netflix a offert le premier rôle de son film centré sur la petite sœur du détective Sherlock Holmes à la star de sa série phare, Millie Bobby Brown, qui a tourné dans son premier long-métrage, Godzilla 2 : Roi des monstres, un an auparavant, en 2019. Le film est adapté de la série littéraire Les Enquêtes d'Enola Holmes de Nancy Springer. Si le premier volet s'est révélé assez amusant, sa suite, le trop simple Enola Holmes 2, nous a moyennement convaincus, mais son joli casting, Henry Cavill dans le rôle de Sherlock Holmes, David Thewlis et Helena Bonham, la crème du cinéma britannique, avait néanmoins réussi à nous intriguer. Après le succès des deux premiers films, la production d'un troisième était presque inévitable.

Un an après la sortie du deuxième opus sur la plateforme, Netflix a donc confirmé qu'un troisième film était en développement. La nouvelle a été annoncée par Scott Stuber, producteur et président de Netflix Film dans une interview avec Collider :

"Vous savez, c'est une star locale pour nous. Evidemment, Stranger Things est quelque chose d'énorme pour nous, nous regardons sa carrière grandir. Nous avons un film intitulé Damsel avec elle, prévu au printemps prochain, réalisé par Juan Carlos Fresnadillo, qui est vraiment passionnant. La franchise Holmes est étrangement élastique. C'est évident que Warner Bros. a fait un travail incroyable avec Robert Downey Jr. et Jude Law, mais l'idée que nous puissions développer la franchise avec Millie est excitant. Nous travaillons actuellement sur un scénario."

S'il semble évidemment que Millie Bobby Brown, la "star locale" de Netflix, sera de retour pour ce troisième volet, Scott Stuber n'a pas donné plus d'informations sur cette suite. Les deux premiers films ayant été réalisés par Harry Bradbeer, on peut s'attendre à voir revenir le cinéaste pour mettre en scène Enola Holmes 3, qui n'a donc pas encore de date de sortie.

https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... wy99F1CY-Y

C'est si bien que ça ?

Ce n'est évidemment pas chef d'oeuvresque mais ce sont deux bons films, en particulier le second. L'actrice est juste parfaite dans le rôle.

[Pale]

[robinne]

Carey Mulligan citée en 1ère sur l'affiche. Une cigarette à la main de Cooper.
Les noms de Bernstein, Spielberg et Scorsese sur la même affiche.
Ce n'est définitivement pas une affiche comme les autres