Ce Mr & Mrs Smith sauce Netflix dait quasi illusion au début cia le gros capital sympathique qu'on peut avoir auprès du duo Jamie Foxx-Cameron Diaz (toujours aussi pétillante)mais qu'on s'y trompe pas : c'est du pur produit Netflix calibré, laid, sans réelle idée et qui abandonne même le traitement pourtant sympa de sa dynamique dzmiliale au profit d'un actioner random (avec qqes cascades réussies ceci dit)
Aussitôt vu aussitôt oublié
1.5/5

Gros high concept aguicheur : une sex doll dernier cri tue un des amis de son mec lors d'un week-end dans une luxueuse baraque, et du coup elle tente de s'échapper. Le trailer dévoilait vite le pot aux roses, mais au final ce Companion bouffe a plein de rateliers (Ex Machina, Her, Gone Horl, Revenge) sans jamais vraiment trouver sa singularité. Pire les moments de tension sont souvent gachés par une irruption comique mal dosée. Même niveau survival c'est vraiment chiche, tout en étant une critique plrine de poncifs des relations toxiques et une mise en garde face a notre dépendance des nouvelles technologies.
Ça se matte sans gros déplaisir via une fabrication carrée, 1 ou 2 idées éparses, un Jack Quaid bien utilisé en antagoniste et une Sophie Thatcher convaincante. Mais on est clairement sur une proposition qui n'exploite pas ses promesses ou ses thématiques
2/5

Premier film de William Goldenberg (monteur de Heat, Ali, Miami Bice, Zero Dark Thirty, les Transformers, Imitation Game, Argo, Insider...) qui reprend l'histoire vraie d'un jeune étudiant ayant une seule jambe qui va réussir dans la lutte malgré un contexte social défavorable.
Et même si le récit est inspirant, tout est globalement dans une formule vue dans 100 autres films de sport. Visuellement rien à se mettre sous la dent non plus devant le coté impersonnel global qui nuit à l'émotion. Heureusement le cast est bon (l'excellent Jharrel Jerome et une Jennifer Lopez à contre emploi dirons-nous), mais c'est ni bon ni mauvais
2.5/5

Nouveau Soderbergh qui prouve qu'il est un des cinéastes hollywoodiens les plus singuliers qui soient (j'invite tout le monde à checker sa version des Aventuriers de l'Arche Perdue mise en noir & blanc sur les ziks de Reznor & Ross). Presence nous fait suivre un drame familial en huis-clos par les yeux d'un fantôme. Le spectateur est ainsi dans une position de voyeur, découvrant tel un épieur les interactions entre chaque personnage. Le souci étant que le concept n'est pas totalement congruent avec le script de Keopp à mon sens, étant donné que le caractére fantomatique n'est pas assez exploité (quelques livres bougés et des murs qui tremblent pour qu'au final les persos restent encore dans la baraque sans trop se poser de questions). Pas d'impact émotionnel à la A Ghost Story, pas de chronique aussi aboutie que Here ni de coup de boule visuel à la Enter the Void. Mais Presence traite à merveille son perso féminin central, use de l'iPhone comme nul autre piur offrir une dimension mélancolique portant ses fruits in fine. Dommage que niceau émotion là encore on soit plutôt en retrait, mais cela reste pas mal
3/5

Nouveau Guadagnino et clairement son plus personnel malgré qu'il adapte du Burroughs (Le Festin Nu) dans un récit prenant place au Mexique dans les 50's. On y suit un Daniel Craig homosexuel et accro aux opioïdes dont le quotidien consiste à déambuler au bar chaque jour et trouver des partenaires sexuels, jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre d'Eugene (un Drew Starkey magnétique), un jeune GI enigmatique. Une relation débutera, tandis qu'ils entreprendront un voyage en Amérique du Sud pour y trouver une plante hallucinogène.
Queer est déroutant, impeccablement filmé et interprété, mais c'est dans la fragilité cachée du personnage principal que le film tend à une universalité : la recherche de sentiments et l'incapacité à communiquer par peur de souffrir. Ce sont ces thématiques qui portent ce lent récit jusqu'à une finalité douce-amère existentielle, traversée ici et là de visions jamais ostentatoires.
La BO de Trent Reznor & Atticus Ross est encore une fois du velours, et Guadagnino n'hésite pas à mettre en scène la chair et le désir contrarié comme lui seul sait le faire (c'est l'anti-Challengdrs en somme). Une belle proposition, à contre-courant de ses travaux précédents mais thématiquement complètement raccord !
3.5/5