Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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robinne a écrit : ven. 10 janv. 2025 17:24
Pale a écrit : ven. 10 janv. 2025 16:50 Image
:hot: :hot:
On sait quand il sort (en Belgique et en France) ?
Le 5 février en France :hot:

Merci pour ton like, je découvre cette nouveauté :lol:
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Pale a écrit : ven. 10 janv. 2025 18:12
robinne a écrit : ven. 10 janv. 2025 17:24
Pale a écrit : ven. 10 janv. 2025 16:50 Image
:hot: :hot:
On sait quand il sort (en Belgique et en France) ?
Le 5 février en France :hot:
Merci :jap:
C'est bientôt :bounce:
Merci pour ton like, je découvre cette nouveauté :lol:
Moi aussi :lol:
Je l'ai découverte en cliquant sur "citer" :)
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Ça se mate mais sans plus. C'est loin d'être désagréable mais on a parfois trop l'impression d'être devant un téléfilm de luxe à la française. Certaines scènes d'actions sont pas mal mais j'ai pas pu m'empêcher de trouver la scène d'action finale un peu ridicule même si c'est censé être le climax. Bien mais sans plus encore une fois.

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Contrairement à ce que l'on pourrait croire, on n'est pas vraiment dans un film d'action bourrin (il n'y a quasi pas de scènes d'action à ce propos) mais plus dans un thriller très tendu avec du drame. Je ne m'attendais pas à autant d'intensité. Vraiment un très bon film.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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En VOD :

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Wickaël
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Je suis pas le plus grand fan de JCVD, pareil pour Michaël Youn, mais j'ai beaucoup de sympathie pour les deux donc je me suis laissé tenter. Bon bah c'était pas fameux, Jean-Claude fait du Van Damme, Youn surjoue à mort, reste que le meilleur personnage c'est celui incarné par Matthias Quiviger (Ragnar Le Breton), qui m'a bien fait marrer à chacune de ses scènes. Même si parfois (souvent) l'humour est lourdingue, les scènes d'action sont pas trop mal et, à ma grande surprise, violentes. Une comédie vite vue vite oubliée. 4/10
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Ce qui marque d'entrée de jeu c'est la mise en scène qui envoie du lourd avec ces mouvements et positions de caméra. Pendant un long moment il est très difficile également de définir le genre du film. Drame ? Thriller ? Science-fiction ? Un peu tout ça à la fois mais c'est surtout un film qui aborde des thèmes existentiels sur la vie. Ce n'est pas une claque absolue mais c'est une bonne expérience malgré tout.

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Je sais que je radote mais je suis un fan des thrillers estampillés années 80 et 90. Je craignais un peu le pire au début (d'autant plus que le film commence avec une apparition de l'équipe technique dans le reflet d'un miroir) mais la suite se révèle immense. C'est encore ce genre de thriller considéré comme mineur à l'époque mais qui met la misère à tout ce qui se fait dans le genre actuellement. C'est très intense et également très nuancé (c'est une histoire de vengeance). Bref j'ai adoré.
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Pale a écrit : lun. 13 janv. 2025 19:23
Je ne regarde pas, mais je suis sûr que c'est génial :D
Pale a écrit : lun. 13 janv. 2025 20:09 Image

Ce qui marque d'entrée de jeu c'est la mise en scène qui envoie du lourd avec ces mouvements et positions de caméra. Pendant un long moment il est très difficile également de définir le genre du film. Drame ? Thriller ? Science-fiction ? Un peu tout ça à la fois mais c'est surtout un film qui aborde des thèmes existentiels sur la vie. Ce n'est pas une claque absolue mais c'est une bonne expérience malgré tout.
Je l'avais vu en salles lors de sa ressortie, mais je ne m'en souviens plus trop. A revoir !
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Je sais que je radote mais je suis un fan des thrillers estampillés années 80 et 90. Je craignais un peu le pire au début (d'autant plus que le film commence avec une apparition de l'équipe technique dans le reflet d'un miroir) mais la suite se révèle immense. C'est encore ce genre de thriller considéré comme mineur à l'époque mais qui met la misère à tout ce qui se fait dans le genre actuellement. C'est très intense et également très nuancé (c'est une histoire de vengeance). Bref j'ai adoré.
Je ne connais pas.
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EL n'a pas trop aimé Ad Vitam (2 étoiles) :

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Après un Carry-On solide, Netflix distribue Ad Vitam, thriller made in France réalisé par Rodolphe Lauga qui lorgne du côté de Taken et Balle perdue. Guillaume Canet, également producteur et scénariste, tente d’éviter à sa femme enceinte d’être expédiée ad patres par de vilains méchants. Il est épaulé par des habitués de la maison toudoum : Stephane Caillard (Marseille), Zita Hanrot (Plan Cœur), Nassim Lyes (Sous la Seine)… Alors, veni, vidi, netfli ?

LES PETITS MOUCHOIRS CAGOULÉS


Dans Ad Vitam, pas le temps de niaiser : après cinq minutes de film, l’appartement du héros est pris d’assaut. La bagarre est correcte, les vilains en font des caisses avec leur accent étranger, la femme enceinte de huit mois et demi tabasse à elle seule la moitié du commando armé et expérimenté venu l’enlever, bref : le spectateur se prépare à passer un bon moment de divertissement. Surtout que, comme révélé dans la bande-annonce, Guillaume Canet n’a que quelques heures pour sauver sa chérie. Le compte à rebours est posé, les enjeux clairs, tout semble réuni pour plonger tête la première dans un thriller tendu. Et puis… non.

À la place, Ad Vitam met le frein à main et nous embarque pour une heure de flashback… alors que le film ne dure que 1h30. Au lieu d’émietter des éléments de contexte à quelques moments clés de sa course contre la montre, il préfère tout exposer d’un bloc… même si les scènes directement liées aux lignes de force du récit pourraient être condensées en une dizaine de minutes.

Traiter « l’humain sous le casque » du GIGN fait effectivement partie de l’ADN du projet, qui a d’ailleurs été en partie tourné dans leurs locaux, avec de vrais membres de l’unité d’élite en guise de figurants. Le problème, c’est que cette partie centrale (à tous points de vue) tient plus du ventre mou que des abdos en béton.

Au lieu du thriller promis, on se retrouve avec une sorte de film-souvenir d’une colonie de vacances émaillée de moments plus tragiques, un spot publicitaire dédié à la camaraderie virile au sein du GIGN incluant l’inévitable training montage en musique.

Le souci d’authenticité est à saluer, mais tout apparaît étiré à l’excès. D’autant qu’à l’inverse, la découverte du héros sur laquelle repose toute l’intrigue est expédiée en deux minutes chrono. Il y avait sans doute moyen de composer un meilleur équilibre que cette construction rudimentaire, qui semble juxtaposer deux films finalement sans grand rapport.

GUILLAUME CANET AU FOUR ET AU MOULIN

Quae Sunt Guillaume Canetis, Guillaume Canetis : le responsable de ce scénario, c’est en partie Canet lui-même, qui nourrit l’envie d’écrire sur le GIGN depuis la rencontre d’un ancien de l’unité d’élite sur le tournage de Jadotville, Thibault Leveque. Il partage la plume avec le metteur en scène Rodolphe Lauga sous la supervision de David Corona, qui est aussi un ex membre du groupe d’intervention.

Deux décennies après Ne le dis à personne qui l’avait révélé, et alors que sa filmographie s’est essentiellement garni de drames et de comédies, Canet avait envie d’action. Et s’il délègue pour la première fois la réalisation d’un de ses scénarios, le frais quinquagénaire s’en donne à cœur joie !

Plus fringant que Liam Neeson, plus vivant que Belmondo, Canet s’est astreint à quatre mois de préparation physique soutenue pour relever le défi : descente en rappel sur les murs du Sacré Cœur, parkour sur les toits haussmanniens…

L’écriture, de nouveau, n’est hélas pas à la hauteur de cet engagement physique. Son personnage nous apparaît comme un boy scout gentiment stupide, à la caractérisation moins étoffée qu’un acronyme. Entre ses amourettes de jeunesse gérées avec la maturité émotionnelle d’un collégien (avec un merveilleux raccord saucisse en prime) et des choix contestables (sa décision de rester avec sa compagne dans un appartement plusieurs fois visité par ses ennemis…), difficile de s’attacher à lui.

Il pâtit également de motivations aussi originales que celles de Mario, entre sauver sa femme enceinte et rendre fier son papounet décédé. La plupart des pistes narratives disséminées seront abandonnées dès le retour au présent : ses remords après le drame, sa relation avec le fils de la victime… Quant à l’objet qui donne son titre au film, il est traité comme un gimmick a minima.

UNE DERNIÈRE LIGNE DROITE DISTRAYANTE… ET FENDARDE

L’avantage d’avoir conservé toutes ses cartouches pour la fin, c’est que les 30 dernières minutes d’Ad Vitam apparaissent plutôt animées. À peine sorti de l’interminable tunnel de flash-back, ça défouraille sec : compte à rebours, course sur les toits, héros qui doit à la fois échapper aux flics et aux méchants… Il y en a pour tous les goûts, entre la poursuite à moto ou le plan séquence efficace dans l’habitacle d’une voiture.

Mais la péripétie qui emporte notre sympathie, c’est cet improbable périple de Canet en paramoteur électrique en parallèle de la course-poursuite principale. La séquence apparaît d’ailleurs assez soignée, avec quelques jolis plans tournés dans les jardins de Versailles.

Le problème, c’est plutôt la manière dont elle se greffe, ou plutôt ne se greffe pas, au reste de l’action. Ni menacé, ni menaçant, Canet en est réduit à une sorte d’inspecteur Gadget qui tenterait désespérément de jouer un rôle mais qui en est réduit à un photo bombing de l’espace, en arrière-(arrière-arrière-)plan des scènes qui comptent vraiment. Quant à la « chute » de la séquence, elle peut arracher quelques francs éclats de rire : rien que pour ça, le visionnage en valait la peine !

Ad Vitam est disponible sur Netflix depuis le 10 janvier 2025 en France

À défaut d’être un chef d’œuvre aeternam, Ad Vitam plaira a minima aux spectateurs tentés de s’engager dans le GIGN, ainsi qu’aux amateurs de balade champêtre en paramoteur électrique.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... _CdJgZBnqg
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EL a modérément apprécié Criminal Squad : Pantera (2,5 étoiles) :

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Après le petit succès de Criminal Squad en 2018, le Big Nick de Gerard Butler est de retour dans Criminal Squad 2, plus en grogne que jamais. Après avoir traqué Donnie (O’Shea Jackson Jr.), l’ancien flic décide de passer de l’autre côté de l’Atlantique et de la loi en rejoignant les braqueurs. Si l’idée est sympa sur le papier et que tout n’est pas à jeter, cette suite de nouveau réalisée par Christian Gudegast vise malheureusement à côté comparé au premier film de 2018.

OH LA CAGADE


Loin de nous l’idée de le présenter comme une pépite, mais on avoue volontiers que le premier Criminal Squad n’était pas dénué de charme, si tant est qu’on trouve le bourrinage et les torses bombés charmant. Malgré son scénario bas du front et tous les clichés qu’il brasse, ce film de braquage emballait suffisamment bien ses séquences d’action et citait ses références (à commencer par Heat) avec assez d’ingénuité pour amuser, soit tout ce qu’on pouvait en attendre.

De plus, à l’heure où le style « à la John Wick » a largement infusé le cinéma d’action occidental, Criminal Squad relançait l’idée d’actioners testostéronnés qui sentent le Scorpio et le tabac froid, loin des bastons surchorégraphiées et des massacres raffinés de Keanu Reeves et compagnie. En d’autres termes, Criminal Squad faisait du « bon » vieux actioner de papa, gentiment ringard et surtout très généreux en fusillades, patates de forain et répliques virilistes. Avec la trogne d’ours mal léché de Gerard Butler (supplément tatouages sur le torse, grosses bagues aux doigts et veste en cuir fatiguée), le crime était presque parfait.

On se demande donc bien pourquoi Criminal Squad 2 prend le moins bon du premier volet et laisse tout ce qui faisait son efficacité et son plaisir régressif sur le bord de la route. Avec son histoire qui part dans tous les sens, cette suite donne l’impression de plier une feuille de papier n’importe comment en espérant faire de l’origami. Le film empile les personnages embryonnaires et les sous-intrigues (la demi-traque de Nick, le gang serbe, le braquage, la mafia sicilienne, la police française), si bien que la menace devient plus informe et la tension moins palpable, surtout quand les coïncidences et deus ex machina s’invitent dans le scénario toutes les 20 minutes.

Plus généralement, s’il évite de justesse la sortie de route et compte une ou deux fulgurances comme la séquence d’introduction découpée au scalpel, le retour de Nick O’Brien est plutôt mou de genou, surtout qu’il est étiré sur plus de 2h20… Il en va de même pour la confrontation du flic véreux avec Donnie, qui vire au buddy movie mal inspiré avant l’obligatoire twist final (parce qu’il faut bien que la franchise trouve sa marque de fabrique maintenant que l’idée d’un troisième film a été glissée).

GERARD, BUTE-LES

Même s’il n’était pas question de déconstruire une quelconque masculinité toxique (quand bien même le terme tend à se galvauder), le personnage de Nick O’Brien était intéressant dans sa médiocrité. En plus de son sens moral douteux, pour ne pas dire inexistant, celui qui se rêvait en mâle alpha souverrain essuyait échec sur échec dans le premier film, donnant un aspect moins cool que pathétique à ce père, mari, flic et ripou raté. Si le fait de passer officiellement du côté des criminels était un choix logique, le fait d’en faire un braqueur en gros sabots était une continuité encore plus intéressante.

En embrassant sa nature profonde, Nick ne devient pas un cador, mais continue d’être frustré et freiné dans ses ambitions (qu’il s’agisse de braquer une bourse au diamants, de rentrer en bonne compagnie chez lui ou de tromper tout le monde), sans jamais embrasser le moindre héroïsme. Ou presque. Si le film donne l’impression de savoir ce qu’il fait de son anti-héros, le final fait voler l’entreprise en éclats pour retomber dans un compromis aimable et franchement décevant.

De même pour Donnie qui manque cruellement d’intérêt maintenant qu’il a été démasqué. Ce n’est pas sa nouvelle allure de mafieux richou qui donne de la consistance à son personnage, alias l’as du volant qui conduit à peine et le gros cerveau des opérations qui partage néanmoins le rôle de commanditaire. Alors ce n’est pas parce qu’un personnage dit devant tous les autres que c’est « le meilleur braqueur de la planète » qu’il gagne automatiquement en charisme ou en autorité.

Ah et aussi, un soi-disant match de l’OGC Nice sans personne qui hurle « Issa Nissa » ? À d’autres.

On préfère toujours voir ce cher Gerard dans un Criminal Squad 2 qu’un Geostorm ou un Copshop. Est-ce que c’est un argument valable ? A vous de trancher.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 3Yet6ptTlQ

J'avais apprécié le premier mais cette suite ne m'a jamais hypé.
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Un nouveau film de mafia avec Robert De Niro, ça s'annonce pas mal.
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Trailer du nouveau Jaume Collet-Serra qui est très productif :

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Une nouvelle image de The Monkey :

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Pale a écrit : mar. 14 janv. 2025 18:50 Image
La seule présence de Samara Weaving suffit à me hyper :D
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EL a modérément apprécié Babygirl (3 étoiles) :

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Nicole Kidman dans un film à la croisée des chemins entre 50 nuances de Grey, Paul Verhoeven (Basic Instinct) et Adrian Lyne (Proposition indécente) ? C’est évidemment intrigant, et ça s’appelle Babygirl. Réalisé et écrit par Halina Reijn, cette histoire de femme d’affaire qui entame une relation sulfureuse avec un stagiaire (Harris Dickinson) a été remarquée à la Mostra de Venise, où Nicole Kidman a reçu le prix de la meilleure actrice. À voir en salles dès le 15 janvier 2025.

EYES WILD SHUT


Qui peut nier que Babygirl a des airs de Cinquante nuances de Grey ? De loin, c’est la même couleur, la même odeur. Dans le rôle de presque Christian Grey, Nicole Kidman est la puissante PDG d’une grande entreprise de la tech qui règne sur son petit monde avec assurance. Jusqu’à ce qu’un nouveau stagiaire attire son attention, et lui ouvre les portes d’une relation légèrement BDSM. Les ingrédients sont mélangés mais ils sont là, concoctés par la réalisatrice et scénariste Halina Reijn, notamment remarquée avec son film (médiocre) Bodies Bodies Bodies.

En réalité, Babygirl a plus à voir avec La Secrétaire, le malin film réalisé par Steven Shainberg, où le patron James Spader faisait de sa secrétaire Maggie Gyllenhaal l’actrice de tous ses fantasmes sado-maso. Il y a la même ambivalence, avec l’envie de filmer les corps et le désir loin des conventions et des couardises, sans pour autant abandonner une certaine douceur sentimentale proche de la niaiserie. Une manière de souffler le chaud et le froid, et de créer une connexion directe entre le cul et le cœur.

C’est l’intérêt et la limite de Babygirl, puisque le film n’est jamais aussi intéressant que lorsque la réalisatrice Halina Reijn filme le sexe et ce qu’il y a autour. Et tant pis pour le reste.

ACTION RÉACTION SOUMISSION

Nicole Kidman à la tête d’une entreprise spécialisée dans la robotique, qui répète en boucle des discours comme une automate et se prend des piqûres de botox : Babygirl installe d’emblée une chair devenue glaciale, qui va s’embraser à la première occasion. D’où, peut-être, la symbolique grotesque de cette histoire de chien lâché dans la rue, et de petits gâteaux dans la poche. Il suffisait d’une minuscule étincelle pour réveiller ce corps.

D’autant que la mise en place est ultra-classique. La femme solide vacille pour le garçon impertinent qui ose la regarder dans les yeux, lui répondre, et la faire tomber de son piédestal. Elle n’attendait que ça, et il était né pour ça. Les rôles semblent instantanément distribués, mais c’est justement l’un des sujets de Babygirl : avant de jouer, il faut connaître sa partition. La réalisatrice et scénariste Halina Reijn s’intéresse ainsi à « l’avant ». À la maladresse, la gêne et le ridicule qui précèdent le catalogue des scènes de sexe habituelles, où tout et tout le monde s’enfile et s’imbrique sans hésitation ni lubrifiant – images que le film évite plutôt bien.

Babygirl raconte ainsi ces moments où il faut construire le mode d’emploi, et échanger les mots avant les fluides. Une fois dans la chambre, Samuel perd son masque de petit malin et cherche à voix haute, presque en murmurant, la procédure. Romy, elle, hésite et fait marche arrière une, deux, trois fois. Toutes ces choses que le « sexy » à l’hollywoodienne a tendance à évacuer et éliminer, Halina Reijn les montre.

Et c’est précisément comme ça qu’elle évite les pires écueils du genre, où la pseudo passion sert d’écran de fumée aux relations et personnages pourris et insipides. Il est question de soumission et domination dans Babygirl, mais l’histoire s’écrit à l’écran, avec les scènes de négociations et discussions. L’une des plus belles surprises devient alors ce personnage masculin incarné par l’excellent Harris Dickinson, qui entre d’autres mains auraient été un énième cliché mascu sur patte.

SEXE INTENTIONS

Mais vient le moment où il faut conclure, aussi bien dans le lit (ou au pied du lit) que dans l’histoire. Et c’est un peu le début de la fin pour Babygirl, qui aura du mal à se relever de ce climax sur la moquette à mi-chemin. Dans cette scène inouïe, qui fonctionne presque en miroir avec la Nicole Kidman barbie peroxydée de Paperboy, Halina Reijn sait très bien comment filmer un moment pourtant vu mille fois. Elle place sciemment sa caméra à cet endroit par rapport à l’actrice, et a quelque chose à raconter sur le désir, les respirations, les pulsations, et le temps qui s’étire. Là, il se passe quelque chose.

À côté de ça, beaucoup de scènes semblent alors bien pâles et fonctionnelles dans Babygirl. La soirée au bureau et la cravate laissée derrière, le montage des multiples rencontres, l’anniversaire qui réunit les personnages avec le moment dans la cuisine, la nuit en rave party, la crise conjugale, la rivalité virile… Halina Reijn aligne finalement trop de lieux communs, flirte avec le ringard, et transforme Babygirl en parcours de santé balisé.

Il y a bien quelques scènes qui sortent du lot, notamment la confrontation très bien écrite avec l’assistante (excellente Sophie Wilde), qui interroge intelligemment la responsabilité du féminin dans ce monde. Et dans le rôle de la fille de Nicole Kidman, la très solide Esther McGregor (oui, la fille d’Ewan McGregor) semble destinée à trouver sa place dans la longue liste de nepo babies talentueux.

Mais tout se passe finalement trop bien dans Babygirl, à tel point que le véritable sujet devient de plus en plus abstrait et/ou insipide à mesure que le film avance. Quand il s’agit des corps et de l’érotisme, Halina Reijn évite les facilités. Mais paradoxalement, tout le reste subit le même traitement que le sexe dans le cinéma hollywoodien : trop vite, trop simple, trop facile, trop gratifiant.

Le cul entre deux chaises, comme le film, Nicole Kidman oscille entre des moments de grâce et ses tics habituels – notamment dans sa manière de placer sa voix et son corps dans les scènes les plus bavardes et explicatives. Elle a déjà été bien mieux dirigée que dans Babygirl, mais on ne pourra pas lui enlever une chose : c’est encore un beau choix de carrière pour l’un des actrices les plus actives et intéressantes actuellement.

Babygirl joue avec les codes pour montrer ce que ces films évitent d’ordinaire avec le sexe, le désir et les jeux de pouvoir. Dommage que le reste soit moins inspiré.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... mm4IwSqGEA
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Wickaël a écrit : mar. 14 janv. 2025 19:10
Pale a écrit : mar. 14 janv. 2025 18:50 Image
La seule présence de Samara Weaving suffit à me hyper :D
C'est la fille de Hugo ? :??:
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Pale a écrit : mar. 14 janv. 2025 18:18

Un nouveau film de mafia avec Robert De Niro, ça s'annonce pas mal.
Pale a écrit : mar. 14 janv. 2025 18:50 Image
Réalisé par Barry Levinson et produit par Irwin Winkler.
Des noms "connus" :)
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robinne a écrit : mer. 15 janv. 2025 17:13
Wickaël a écrit : mar. 14 janv. 2025 19:10
Pale a écrit : mar. 14 janv. 2025 18:50 Image
La seule présence de Samara Weaving suffit à me hyper :D
C'est la fille de Hugo ? :??:
Tiens je ne m'étais jamais posé la question. J'ai vérifié et Hugo est son oncle :D
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... pCxE0QNzZg
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Pale a écrit : jeu. 16 janv. 2025 16:19
Je n'ai vu aucune image (en mouvement) de ce film, mais il me tarde de vivre l'expérience en salle :hot:
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Pale a écrit : jeu. 16 janv. 2025 16:35 Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... pCxE0QNzZg
Vingt Dieux se maintient bien :ouch:
Le distributeur doit être ravi (et le producteur aussi :D)
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robinne a écrit : jeu. 16 janv. 2025 17:28
Pale a écrit : jeu. 16 janv. 2025 16:19
Je n'ai vu aucune image (en mouvement) de ce film, mais il me tarde de vivre l'expérience en salle :hot:
Le film juste au-dessus de The Brutalist me donne davantage envie :D
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Pale a écrit : jeu. 16 janv. 2025 17:34
robinne a écrit : jeu. 16 janv. 2025 17:28
Pale a écrit : jeu. 16 janv. 2025 16:19
Je n'ai vu aucune image (en mouvement) de ce film, mais il me tarde de vivre l'expérience en salle :hot:
Le film juste au-dessus de The Brutalist me donne davantage envie :D
Until Dawn ? Ca a l'air de faire peur (je me base sur la vignette de la vidéo YouTube).
J'ai lu que c'était une adaptation d'un jeu vidéo.
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Hypé je suis.
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robinne a écrit : jeu. 16 janv. 2025 17:50 Until Dawn ? Ca a l'air de faire peur (je me base sur la vignette de la vidéo YouTube).
Oui l'ambiance a l'air sympa :D
robinne a écrit : jeu. 16 janv. 2025 17:50 J'ai lu que c'était une adaptation d'un jeu vidéo.
En effet, je n'y ai jamais joué mais j'ai un ami qui est un fan absolu du jeu.
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Wickaël
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Je crois que David Lynch nous a quitté...
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Wickaël
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Sa famille a annoncé son décès sur Facebook

RIP à ce grand cinéaste

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NaughtyDog
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Il nous aura quitté sur un de ses masterpieces (Twin Peaks S3) et une belle apparition chez Spielberg

RIP à ce grand réal qui a fait un quasi sans faute (je supporte pas Inland Empire ^^)
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Pale
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Wickaël a écrit : jeu. 16 janv. 2025 19:36 Sa famille a annoncé son décès sur Facebook

RIP à ce grand cinéaste

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RIP à mon réalisateur préféré de tous les temps.
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Miamsolo
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Cette année 2025 commence vraiment mal... :sweat:

Je sens qu'on va revivre une année 2016 en terme de pertes d'artistes cultes :saint:
Kahled
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Miamsolo a écrit : jeu. 16 janv. 2025 23:05 Cette année 2025 commence vraiment mal... :sweat:

Je sens qu'on va revivre une année 2016 en terme de pertes d'artistes cultes :saint:
Je me suis dis la même chose. Je ne sais pas pourquoi, mais j’en ai quelques-uns en tête dont je m’attends au décès d’un moment à l’autre. :sweat:
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Skipper Mike
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Vu sa maladie on savait qu'il y avait peu de chances qu'on ait de nouveaux films de sa part, mais c'est vraiment triste de se dire qu'au moment du covid il avait un projet de série puis un film d'animation qui se sont tous deux vu refuser un financement :(
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Wickaël
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J'avais prévu de découvrir Blue Velvet dans peu de temps (récemment ajouté sur Prime). Et je me suis toujours pas remis de la claque Twin Peaks que j'ai prise l'année dernière.
Et que dire de Mulholland Drive, mon film préféré du réalisateur...
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Pale
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J'ai été agréablement surpris par la... première partie. Déjà le film démarre sur les chapeaux de roue avec une intro jamesbondesque (dommage que ça ne soit pas cette scène qu'ils aient gardé pour le climax du film). La suite se révèle bien rythmée et dynamique avec une bonne alchimie entre les deux personnages principaux. La fuite des personnage avec les enfants reste la meilleure partie, ensuite quand arrive le moment des révélations et des résolutions, tout devient ultra générique avec des scènes d'action dont on n'en a plus vraiment rien à faire. En plus on doit se taper dans la seconde partie un des personnages les plus embarrassants vu de mémoire récente dans un film. Bref au final c'est sans plus.
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Voici un très bon thriller mâtiné de mélodrame à l'intrigue solide et sorti au milieu des années 90. La prestation des acteurs est excellente également. Madeleine Stowe s'est fait très discrète sur les écrans à partir des années 2000 mais elle a vraiment joué dans de bons trucs principalement dans les années 90. Elle irradie encore une fois l'écran ici. À la limite je suis un peu moins fan de la résolution de l'histoire mais le film se suit avec plaisir et tient en haleine dans l'ensemble.
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NaughtyDog
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Ce Mr & Mrs Smith sauce Netflix dait quasi illusion au début cia le gros capital sympathique qu'on peut avoir auprès du duo Jamie Foxx-Cameron Diaz (toujours aussi pétillante)mais qu'on s'y trompe pas : c'est du pur produit Netflix calibré, laid, sans réelle idée et qui abandonne même le traitement pourtant sympa de sa dynamique dzmiliale au profit d'un actioner random (avec qqes cascades réussies ceci dit)
Aussitôt vu aussitôt oublié

1.5/5

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Gros high concept aguicheur : une sex doll dernier cri tue un des amis de son mec lors d'un week-end dans une luxueuse baraque, et du coup elle tente de s'échapper. Le trailer dévoilait vite le pot aux roses, mais au final ce Companion bouffe a plein de rateliers (Ex Machina, Her, Gone Horl, Revenge) sans jamais vraiment trouver sa singularité. Pire les moments de tension sont souvent gachés par une irruption comique mal dosée. Même niveau survival c'est vraiment chiche, tout en étant une critique plrine de poncifs des relations toxiques et une mise en garde face a notre dépendance des nouvelles technologies.
Ça se matte sans gros déplaisir via une fabrication carrée, 1 ou 2 idées éparses, un Jack Quaid bien utilisé en antagoniste et une Sophie Thatcher convaincante. Mais on est clairement sur une proposition qui n'exploite pas ses promesses ou ses thématiques

2/5

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Premier film de William Goldenberg (monteur de Heat, Ali, Miami Bice, Zero Dark Thirty, les Transformers, Imitation Game, Argo, Insider...) qui reprend l'histoire vraie d'un jeune étudiant ayant une seule jambe qui va réussir dans la lutte malgré un contexte social défavorable.
Et même si le récit est inspirant, tout est globalement dans une formule vue dans 100 autres films de sport. Visuellement rien à se mettre sous la dent non plus devant le coté impersonnel global qui nuit à l'émotion. Heureusement le cast est bon (l'excellent Jharrel Jerome et une Jennifer Lopez à contre emploi dirons-nous), mais c'est ni bon ni mauvais

2.5/5

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Nouveau Soderbergh qui prouve qu'il est un des cinéastes hollywoodiens les plus singuliers qui soient (j'invite tout le monde à checker sa version des Aventuriers de l'Arche Perdue mise en noir & blanc sur les ziks de Reznor & Ross). Presence nous fait suivre un drame familial en huis-clos par les yeux d'un fantôme. Le spectateur est ainsi dans une position de voyeur, découvrant tel un épieur les interactions entre chaque personnage. Le souci étant que le concept n'est pas totalement congruent avec le script de Keopp à mon sens, étant donné que le caractére fantomatique n'est pas assez exploité (quelques livres bougés et des murs qui tremblent pour qu'au final les persos restent encore dans la baraque sans trop se poser de questions). Pas d'impact émotionnel à la A Ghost Story, pas de chronique aussi aboutie que Here ni de coup de boule visuel à la Enter the Void. Mais Presence traite à merveille son perso féminin central, use de l'iPhone comme nul autre piur offrir une dimension mélancolique portant ses fruits in fine. Dommage que niceau émotion là encore on soit plutôt en retrait, mais cela reste pas mal

3/5

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Nouveau Guadagnino et clairement son plus personnel malgré qu'il adapte du Burroughs (Le Festin Nu) dans un récit prenant place au Mexique dans les 50's. On y suit un Daniel Craig homosexuel et accro aux opioïdes dont le quotidien consiste à déambuler au bar chaque jour et trouver des partenaires sexuels, jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre d'Eugene (un Drew Starkey magnétique), un jeune GI enigmatique. Une relation débutera, tandis qu'ils entreprendront un voyage en Amérique du Sud pour y trouver une plante hallucinogène.
Queer est déroutant, impeccablement filmé et interprété, mais c'est dans la fragilité cachée du personnage principal que le film tend à une universalité : la recherche de sentiments et l'incapacité à communiquer par peur de souffrir. Ce sont ces thématiques qui portent ce lent récit jusqu'à une finalité douce-amère existentielle, traversée ici et là de visions jamais ostentatoires.
La BO de Trent Reznor & Atticus Ross est encore une fois du velours, et Guadagnino n'hésite pas à mettre en scène la chair et le désir contrarié comme lui seul sait le faire (c'est l'anti-Challengdrs en somme). Une belle proposition, à contre-courant de ses travaux précédents mais thématiquement complètement raccord !

3.5/5
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Pale
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