The Shield - Saisons 1à7

Tu verras, tu la reconnaitras, à chaque instant, dans chaque larme, dans chaque joie

(Anne-Marie David / "Tu te reconnaitras").
En fiction comme dans tous les domaines, il y a parfois des évidences et The Shield en est une. Le moment ou tu te dis immédiatement "cette série est faite pour toi, tu vas la surkiffer alors profite". Reconnaitre un tel phénomène est assez facile, par contre, il est compliqué à expliquer...c'est pourquoi je vais tenter de le faire
En plus de son rythme effréné et de ses personnages attachants (bien que ce soient des connards pour la plupart), The Shield a une chose qu'on retrouve peu dans l'univers sériel, c'est sa montée en puissance. Ici, pas de saison en trop. Les trois dernières sont les meilleures car irrespirables, tout comme le final (l'un des plus forts qu'il m'a été donné de voir). Mais voici en détail, un petit ressenti personnel saison par saison.
Saison 1
Ca a beau être la plus faible, cette saison inaugurale n'en est pas moins très bonne. Les débuts reflètent bien ce que sera la série, que ce soit visuellement (caméra à l'épaule) que dans le ton (brut et couillu). D'ailleurs, il ne faut pas attendre longtemps avant d'avoir la première scène choc. Histoire qui va poursuivre nos enquêteurs durant les 7 saisons.
Saison 2
Deux excellentes intrigues rythment cette 2ème salve d'épisodes, le train de l'argent et Armadillo. La seule question que je me suis posé en voyant ce dernier (interprété par un sexy Danny Pino), c'est pourquoi il passe autant de temps en slip ? (remarquez que je ne m'en plains pas

).
Saison 3
Avec la Brigade de choc qui s'occupe moins des affaires brulantes de Farmingtonn, ces 15 opus permettent à ses spectateurs de souffler un peu. Ce moment de répit est néanmoins de courte durée parce que la déroute des arméniens la fois dernière les a quelque peu fâchés...et il ne fait pas bon se retrouver en face de ces coupeurs de pieds
Saison 4
Malgré la présence de la très bonne Glenn Close, j'ai du mal avec ces 13 nouveaux épisodes. La bande éparpillée façon puzzle, le nouveau rôle d'Aceveda et un méchant moins charismatique qu'Armadillo me rendent la saison presque anecdotique (pas indispensable en tout cas). Ca me fait penser à une seconde saison de transition de suite avant de passer la surmultipliée. Résultat, c'est la 2ème saison que j'aime le moins.
Saison 5
Début de la dernière ligne droite du drama policier (enclenché en réalité lors du dernier Season Finale). A partir de là, tout le monde semble en danger et ça devient irrespirable...alors qu'il reste 2 saisons
Saison 6
Forest Whitaker termine son intrigue entamée la saison dernière dans une nouvelle salve d'épisodes encore plus forte. Il n'y a bien que Alex O'Loughlin dont je trouve pas la présence indispensable. J'ai l'impression que les scénaristes ont jamais su totalement l'intégrer à l'équipe.
Saison 7
La scène choquante du pilote n'est rien comparé aux derniers opus du show. Il est d'autant plus difficile de faire plus fort psychologiquement qu'on a eu le temps de s'attacher à ces personnages pendant 88 épisodes. C'est de loin ma fin de série préférée.
Bref, si vous aimez les séries couillues, pleine de testostérones car très masculine, The Shield devrait vous convenir. Heureusement, qu'il y a une poignée de personnages féminins forts pour compenser (surtout Claudette interprétée par la génialissime CCH Pounder).
Un chef-d'oeuvre qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte.
THE SHIELD
Saisons : 7
Episodes : 88
Moyenne par saison : 15.69 - 16.31 - 16.13 - 15.77 - 17.82 - 18.55 - 18.35
Moyenne de la série : 16.95/20
