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Après les très bons Heredité et Midsommar, Ari Aster revient en 2023 (à priori pour Cannes) avec un projet intriguant sur lequel il bosse depuis plus de 2 ans déjà : Beau is Afraid !

Au casting : Joaquin Phoenix, Michael Gandolfini, Parker Posey, Zoe Lister-Jones, Nathan Lane, Denis Menochet et Amy Ryan !

Beau is Afraid sera donc un nouveau film d’horreur d’Aster, prenant comme perso principal Beau. Un homme extrêmement anxieux qui vit sous le même toit que sa mère trop protectrice. Leur relation conflictuelle trouve également sa source dans le fait que Beau n’a jamais connu son père (promis ce n’est pas le pitch de Joker). Lorsqu’il apprendra la mort de sa mère dans de mystérieuses conditions, il fera une découverte alarmante sur son passé. Un trajet pour rentrer chez lui qui sera parsemé de folles rencontres surnaturelles s’enclenche alors…

De l’horreur psychologique, des traumas intra-familiaux, une présence surnaturelle sinistre : pas de doute on retrouve bien la patte du réald'autant que c'est aussi le plot de son court-métrage Beau de 6 minutes datant de 2011 (malheureusement A24 a décidé de le bloquer)
https://www.studiobinder.com/blog/ari-a ... ort-films/

Le réal retrouve son talentueux chef op' Pawel Pogorzelski.

Selon des premiers retours, il s'agirait du Aster le plus fucked up, avec une durée de 3h40

NaughtyDog a écrit : ↑jeu. 15 déc. 2022 00:30Selon des premiers retours, il s'agirait du Aster le plus fucked up

Il pourra difficilement faire plus dérangeant que son film de fin d'étude : The Strange Thing About the Johnsons.

Un des films les plus malsains qu'il m'ait été donné de voir (l'histoire d'un fils qui abuse sexuellement de son père). Âmes sensibles s'abstenir !

Yes c'est d'ailleurs son court que je préfère (:D)

On peut les voir où ces courts? En vost au moins?

Sur sa chaine vimeo mais pas de vost

Perso j'ai eu la chance de tous les decouvrir lors d'une retrospective en salle il y a un an

Tulio a écrit : ↑jeu. 15 déc. 2022 12:05

NaughtyDog a écrit : ↑jeu. 15 déc. 2022 00:30Selon des premiers retours, il s'agirait du Aster le plus fucked up

Il pourra difficilement faire plus dérangeant que son film de fin d'étude : The Strange Thing About the Johnsons.

Un des films les plus malsains qu'il m'ait été donné de voir (l'histoire d'un fils qui abuse sexuellement de son père). Âmes sensibles s'abstenir !

WTF !

Gekko a écrit : ↑jeu. 15 déc. 2022 17:20WTF !

Réaction appropriée.

[youtube]PuiWDn976Ek[/youtube]

On dirait un mix de Beau (dont est tiré le film), The Johnsons et Munchausen !

La hype est là

Encore une proposition cinématographique oufissime.

Je dirais juste : ça promet !!!

J'étais déjà vendu au concept. Je le suis encore plus après le trailer, et d'autant qu'il y a "Goodbye Stranger" pour l'accompagner.

L'aspect frappadingue me rappelle un peu Everything Everywhere All at Once (autre film A24) mais la BA pique quand même ma curiosité ! Je trouve ça drôle que l'idée du héros se retrouvant dans un corps d'enfant ne dure qu'une scène, alors qu'il y a assez de matière pour y consacrer un film entier.

[youtube]_ASk74vvHZI[/youtube]

Pour son troisième film, Ari Aster nous propose une plongée psychanalytique et psychédélique dans le subconscient d'un grand enfant, hanté par le souvenir de sa mère castratrice, et traite tour à tour de nombreux thèmes (de la transmission des traumatismes à l'appréhension du sexe en passant par le poids de la culpabilité) à travers une succession de séquences surréalistes et symboliques, que l'on pourra autant trouver hypnotiques que ridicules.

J'ai eu du mal avec ce film pour plusieurs raisons, la première d'entre elles étant sa durée excessivement longue et qui n'est jamais vraiment justifiée, surtout dans sa dernière partie : près de trois heures pour régler le complexe d'Œdipe du personnage principal, on aurait pu s'en passer.

Le second aspect du film à m'avoir laissé circonspect est son message plus que douteux sur la maternité et les femmes de manière générale (cf : la scène où deux adolescentes s'amusent du fait qu'elles pourraient ruiner la vie d'un de leurs professeurs en l'accusant à tort de harcèlement ).

J'ai relevé d'autres scènes aux relents misogynes assez similaires, qui traduisent une peur des femmes et de leurs désirs assez prononcée (sans compter qu'il s'agit du troisième film où Phoenix joue un vieux garçon entretenant une relation fusionnelle avec sa mère, après A Beautiful Day et Joker).

Je comprends ce qu'Ari Aster a voulu faire, à savoir un conte kafkaïen et freudien sur un homme dont la masculinité a été brimée depuis le plus jeune âge , mais je ne peux pas m'empêcher de trouver le résultat bancal et limite sur certains aspects. En tout cas, s'il y a bien une chose que ce film confirme, c'est que la notion d'elevated horror n'est qu'un concept creux et cuistre employé par des cinéphiles voulant péter plus haut que leur cul !