Le Cercle des profileurs disparus
Posté : dim. 26 sept. 2021 17:02
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Ca va
Il pleuvait et tu es donc revenu plus tôt que prévu ?I'm back![]()
C'est la prochaine série que je mate !NaughtyDog a écrit : ↑dim. 26 sept. 2021 23:23
Un chef-d'oeuvre
Aptès l'excellentissime Haunting of Hill House, le très bon Gerald's Game, un Doctor Sleep intéressant ou bien un Hush bien réussi, Flanagan livre son masterpiece
A la fois son boulot le plus personnel, le plus singulier et le plus audacieux, s'imposant dorénavant comme le Stephen King du petit écran.
En parlant de l'auteur, on peut y voir quelques influences notables comme Salem's Lot ou bien Revival (grosse grosse influence sur le plot de base), mais jamais Midnight Mass ne sent le réchauffé.
En s'inspirant également d'un réel fait divers (cette communauté religieuse retrouvée morte après un suicide collectif), Flanagan livre ici une réflexion profonde sur le deuil et la mort (chose déjà présente dans sa filmo) tout en la complétant avec une étude théologique ultra intéressante sur la foi et ses dérives.
Mais surtout, on travaille aucorps les personnages en gardant un pied dans le réel,avant de bifurquer vers une touche fantastico-horrifique diablement efficace (inutile de spoiler, un des plaisirs de découvrir Midnight Mass est de se manger chaque révélation et bascule de genre dans la poire).
J'aime beaucoup quand un auteur s'accompagne d'acteurs qu'il connait, et où on peut voir chaque facette de leur jeu au fil des oeuvres. Et inutile de dire quele cast est encore une fois parfaitement utilisé : Zach Gilford émeut d'entrée de jeu (2 des meilleurs passages de la série lui sont consacrés) en protagoniste rongé par les regrets (qui fait d'ailleurs énormément pense à James Sutherland de Silent Hill 2) et désormais sans volonté de vivre.
En parlant de Silent Hill, le personnage de révérante Bev par Samantha Sloyan, en fanatique aveuglée par les sermonts divins.
Kate Siegel (la fidèle collaboratrice de son mari) est encore une fois excellente, tout comme Annabeth Gish ou Henry Thomas.
Mais celui qui tire clairement son épingle du jeu c'est Hamish Linklater (Legion, Fargo) qui est clairement en orbite en livrant sa meilleure performance. Jamais dans la caricature du prédicateur schizophrène, on tient là un personnage complexe, hautement humain et dont la sensibilité ressort à intervalles réguliers.
En parlant de cela, l'émotion est également au rendez-vous (j'avais pas lâché quelques larmichettes devant une série depuis The Leftovers, qui partage quelques thèmes similaires), via des dialogues et là encore une sensibilité à fleur de peau qui ne peut que toucher n'importe qui (peu importe ces croyances).
Les frères Newtons ont encore à la barre niveau OST, proposant une musique atmosphérique qui se déploie par ailleurs dans de belles saillies de chants évangelistes (car effectivement, l'Evangile ou l'Ancien Testament sont aussi des sources d'inspiration de Midnight Mass, mais on ne va pas trop en dire)
Enfin, visuellement Flanagan et son chef op' Michael Fimognari ne sont jamais dans l'esthétisation outrancière pour mettre de la distance, mais apportent cette touche douce-amère à leurs images, ainsi que quelques plans-séquences discrets mais hautement maitrisés pour être au plus près des personnages.
Et peu importe les images chocs ou surprenantes dont Midnight Mass recèle, ce sont ses personnages qui font de cette série une des oeuvres les plus bouleversantes de l'année.
Un chef-d'oeuvre
5/5
C'est ce que je craignais c'est filmer d'une manière cheap du genre vidéo clip; le réalisateur a très peu d'inspiration et sa gestion de l’éclairage est une catastrophe il n'y a aucune profondeur tout est trop éclairer du coup il foire son ambiance...
Perso je trouve ça assez stylé mais trop propre, tout a l'air clinquantClintReborn a écrit : ↑mar. 28 sept. 2021 18:51 C'est ce que je craignais c'est filmer d'une manière cheap du genre vidéo clip; le réalisateur a très peu d'inspiration et sa gestion de l’éclairage est une catastrophe il n'y a aucune profondeur tout est trop éclairer du coup il foire son ambiance...![]()
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Oui je suis dur mais c'était déjà tellement voyant avec les screenhoots c'est maintenant une évidence avec la B.A
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Ah ! Donc c'est Jack Bauer dans la saison 2 de 24 !NaughtyDog a écrit : ↑mer. 29 sept. 2021 02:27 On retrouve Bond 5 ans plus tard, ayant quitté le MI6 (et ayant perdu son matricule), et devant reprendre du service pour contrer une menace mondiale, et également faire face à des enjeux plus personnels.
Tu avais lu le bouquin ?NaughtyDog a écrit : ↑jeu. 30 sept. 2021 00:01
moyen...la faute à un récit certes adapté assez fidèlement, mais où l'émotion se veut amenée de manière trop maniérée
c'est dommage car les acteurs sont bons, mais le problème vient surtout du personnage de Virginie Efira, où son basculement vers la folie ne se fait pas de manière progressive
d'entrée de jeu on la voit comme folle, ce qui fait que l'affect envers elle (et par extension son couple avec Romain Duris) n'est pas optimal (on est extérieur constamment à ses persos).
reste qu'à mi-parcours le film opère une bascule intéressante et trouve un certain rythme de croisière, avant de dériver lentement vers sa conclusion attendue !
2.5/5
L'ambiance mafieuse a quand même l'air bienClintReborn a écrit : ↑jeu. 30 sept. 2021 19:02 Autant le film médiéval m’intéresse autant l'histoire sordide de Gucci avec la Gaga se fera sans moi![]()