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Le Cercle des profileurs disparus

Posté : jeu. 16 oct. 2025 17:15
par Pale
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Le Cercle des profileurs disparus

Posté : jeu. 16 oct. 2025 17:58
par NaughtyDog
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Après The Brutalist, le duo Brady Corbet - Mona Fastvold revient avec The Testament of Ann Lee, cette fois mis en scène par madame. Un biopic étonnant, centré sur la prophétesse d'une obscure organisation religieuse : les Shakers. Née à Manchester au milieu du XVIIIe siècle, cette dernière va rejoindre cet ordre dérivé du protestantisme, prônant la chasteté et le puritanisme, annonçant la seconde venue du Christ et versant régulièrement dans des danses rituelles basées sur le mouvement et la respiration.
D'entrée de jeu, le film impressionne pas mal : malgré là encore un budget ridicule de 10M de dollars pour un métrage historique, la photographie 35mm texturée et la reconstitution d'époque (usant même de quelques matte paintings) rend le tout extrêmement palpable.
De plus, le casting est excellent, en particulier une Amanda Seyfried complètement impliquée (accent british réussi de surcroit).
Le problème est que le film propose une dimension musicale balourde dans son utilisation (réorchestrant des psaumes de shakers), surlignant le propos et parfois même pataud en mise en scène (tandis su'à quelques moments le travail choregraphique élève la scénographie figée). Heureusement, la BO de Daniel Blumberg est de très bonne facture.
Cependant, difficile de ne pas voir en The Testament of Ann Lee autre chose qu'une illustration de la vie de cette femme : passée un mariage traumatique avec un mari déviant, le récit n'ira jamais au-delà de la surface pour expliciter les convictions de don Mouvement.
Reste un propos universel sur les persécutions de religion, la place de la femme et la sngularité du projet.

3/5

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : jeu. 16 oct. 2025 18:19
par Pale

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : jeu. 16 oct. 2025 20:07
par Pale

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : ven. 17 oct. 2025 02:25
par NaughtyDog
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Immense coup de cœur que Roofman, nouveau film écrit et mis en scène par le trop rare Derek Cianfrance (Blue Valentine, The Place Beyond the Pines, I Know This Much is True). Contant l'incroyable histoire vraie de Jeffrey Manchester, un braqueur évadé de prison qui se sera caché 6 mois dans un Toys R Us tout en vivant une histoire d'amour avec une des employées, Roofman a tout de la comédie haite en couleurs de par son simple canevas de base.
Et oui, le film est très drôle, jouant de son concept avec ludisme, mais Cianfrance joue habilement avec les registres pour en faire une "dramédie" absolument touchante sur cet homme bon (les otages diront de lui que c'était quelqu'un d'extrêmement intelligent et courtois) dont le seul désir est de subvenir aux besoins de ses enfants, et de se connecter émotionnellement avec autrui.
Dès le 1er plan du film tout y est : un sigle McDo, un drapeau américain, et un blue collar ex-vétéran n'arrivant même pas à offrir un vélo à sa fille pour don anniversaire qui perce le toit du restaurant pour s'emparer de la caisse.
La narration est un modèle du genre, la mise en scène maîtrisée au plus près des regards, et la direction d'acteurs sans faille (Lakeith Stanfield et Peter Dinklage ont le temps de briller même en rôles secondaires).
Et si la romance centrale est peut-être amenée un peu rapidement, elle fonctionne grâce à Kirsten Dunst, et bien sûr Channing Tatum dans le rôle-titre. Ce dernier trouve ici son plus beau rôle, magnifié par un Derek Cianfrance oscillant efficacement entre l'humour, la tension et l'émotion. Le tout vers quelques instants surprennament déchirants. Bref, peut-être le meilleur film de son auteur !

4/5

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Avec Blue Moon, Linklater s'attaque à un projet plus modeste, centré sur les derniers jours du parolier Lorenz Hart en 1943, alors que son ancien comparse Richard Rodgers lance avec succès sa pièce Oklahoma!. Et là où le projet est original tient dans son concept pur : le film est un huis-clos en quasi temps réel d'1h30, alors que Larenz Hart se trouve dans le bar où se déroule l'afterparty.
On est donc presque sur du théâtre filmé, bien que Linklater ne fige jamais les déplacements des personnages dans un seul endroit. Le tout est extrêmement verveux, mais assez savoureux dans l'ensemble grâce à la caractérisation de Larenz Hart, impeccablement interprêté par un Ethan Hawke grimé et rapetissé.
Blue Moon doit donc beaucoup (voire même complètement) à sa performance d'acteur, jonglant entre gouaille, grandes tirades, regrets, romantisme et envie amoureuse. Le problème est que toutes ces thématiques s'entrecroisent, s'interrompent, se reprennent au gré des discussions des personnages (Andrew Scott, Bobby Canavale et Margaret Qualley sont également bien dirigés). Certes, le rendu est naturel et crédible, mais tourne plutôt en rond au bout de 45 minutes de métrage, sans trame précise autre qu'explorer succintement la psyché du personnage. Rien de mauvais ou de particulièrement réussi donc, mais un essai avec ses forces et ses limites.

2.5/5

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : ven. 17 oct. 2025 06:57
par Kit
bon anniversaire à

Michael McKean 78 ans (D.A.R.Y.L., Appelez-moi Johnny 5, séries Laverne et Shirley,, X-Files : Aux frontières du réel, Smallville, Better Call Saul)
Rob Marshall 65 ans réal (Chicago, Mémoires d’une geisha, Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence, Into the Woods, Le Retour de Mary Poppins, La Petite Sirène)
Mark Gatiss 59 ans (séries Le Club des Gentlemen, Doctor Who, Sherlock, Game of Thrones)
Eminem 53 ans rappeur
Bruce Toussaint 52 ans journaliste tv
Felicity Jones 42 ans (Une merveilleuse histoire du temps, Inferno, Rogue One : A Star Wars Story, Une femme d'exception, The Aeronauts, The Brutalist)

une pensée pour

Jean Arthur, Jean Paredès, Rita Hayworth, Montgomery Clift, Julie Adams, Margot Kidder, George Wendt, Howard Rollins Jr,

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : ven. 17 oct. 2025 12:34
par NaughtyDog
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Pur chef-d'œuvre de comédie noire que ce No Other Choice ! Après l'adaptation de The Ax par Costa-Gavras, Park Chan-wook reprend les prémices de base pour en faire un film extrêmement contemporain, alors que Lee Byung-hun joue un père de famille licencié, planifiant 3 assassinats afin d'être le favori pour un poste dans l'industrie du papier.
D'entrée de jeu, le cinéaste coréen déploie un arsenal de mise en scène absolument vertigineux pour livrer à la fois son film le plus ludique et accessible, sans jamais livrer un récit simpliste pour autant.
C'est renversant : plans subjectifs, superpositions, dutch angles, placements de caméra insolites, prises de vue à l'intérieur d'une bouche ou d'un verre d'alcool... notre cerveau a clairement besoin d'un second visionnage pour emmagasiner la maestria totale de la réalisation. À l'image de cette séquence de conversation téléphonique abdolument unique en terme de scénographie, ou une scène de meurtre virant au slapstick étouffée par la musique intra-diégétique.
Et si No Other Choice est drôle, Park Chan-wook tire un portrait au vitriol de nos sociétés capitalistes, sans jamais oublier le caractère humain.
C'est particulièrement probant via ces instants où l'écriture s'intéresse aux émotions des cibles, l'occasion d'un transfert signifiant vis-à-vis d'un Lee Byung-hun trouvant ici un de ses tous meilleurs rôles.
Jonglant de manière incroyablement maîtrisée entre les tons (capable de passer d'une hilarante séquence de beuverie à un meurtre viscéral), le film se permet même de proposer une histoire d'amour superbement écrite avec la femme du protagoniste (là aussi impeccablement joué par Son Yen-jin). Un regard sur le mariage, la famille, les sacrifices et in fine un miroir résolûment réaliste de la transformation socio-économique subie en Corée (les toutes dernières scènes abandonnent très clairement le genre).
On pourrait disséquer chaque composante de ce No Other Choice, alors que Park Chan-wook a véritablement fait son Parasite à lui.
De loin le plus grand film de l'année !

5/5

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : ven. 17 oct. 2025 12:56
par robinne
@NaughtyDog
Tu es dans un festival ?

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : ven. 17 oct. 2025 17:23
par Pale
Jim Carrey ENFIN de retour avec un vrai rôle dans l’adaptation d’une série culte ?

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Le génial Jim Carrey va peut-être revenir en haut de l’affiche dans le premier rôle de l’adaptation d’une série culte. Et on est peu curieux, même si le nom du réalisateur fait peur.

Oui oui, on sait que Jim Carrey n’a jamais vraiment disparu des écrans puisqu’il a incarné le méchant docteur Robotnik dans trois films Sonic qui ont cartonné au cinéma. Comment oublier ces horreurs, qu’on a trouvé tellement affreuses qu’on s’est attiré les foudres de la communauté Sonic l’année dernière, avec notamment un formidable « les médias comme vous devraient cramer » ?

Ce rôle était d’autant plus désespérant que Jim Carrey avait déclaré en 2022 qu’il était prêt à prendre se retraite, et qu’il faudrait un super scénario pour le motiver à continuer. Gageons qu’il avait probablement oublié « ou un énorme chèque » puisqu’il n’a plus rien tourné depuis hormis les suites de Sonic, si bien que son dernier film en haut de l’affiche remonte à 2014 avec le thriller Dark Murders, où il jouait l’éternel flic désabusé en quête de rédemption. Si ça ne vous dit rien, c’est normal : il est sorti directement en VOD en France, en 2019.

Mais le comédien génial de The Truman Show, Eternal Sunshine of the Spotless Mind et Man of the Moon pourrait bien retrouver un rôle cartoonesque à la hauteur d’Ace Ventura et Bruce tout-puissant avec l’adaptation d’une vieille série culte, où cette fois il serait au premier plan, contrairement à Sonic.

The Wrap l’a révélé en exclusivité et Deadline l’a confirmé de son côté : Jim Carrey est en pourparlers pour rejoindre l’adaptation de la série Les Jetson, actuellement développée chez Warner Bros. Pictures. Et si vous ne connaissez pas cette petite merveille de l’animation, c’est bien dommage.

Née chez Hanna-Barbera Productions en 1962, Les Jetson était la version futuriste de leur gros carton Les Pierrafeu, lancé quelques années avant avec succès. À la place des dinosaures, des mammouths et des voitures en pierre, il y avait donc des robots, des hologrammes et des vaisseaux, mais avec la même idée : suivre le quotidien d’une famille américaine typique (en tout cas, pour son époque, désormais lointaine).

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Il y a donc le papa George Jetson, un employé normal, gentil et un brin anxieux, et sa chère Jane, parfaite femme au foyer fan de fringues et de gadgets, et vite fatiguée par les tâches domestiques même si elle passe le plus clair de son temps à appuyer sur des boutons. Leur fille Judy, 15 ans, est scotchée au téléphone pour parler des garçons avec ses copines, et a hérité de son mère le goût pour la mode. Et leur fils Elroy, 8 ans, est un petit surdoué, avec un goût prononcé pour les sciences.

Pour le plaisir : le générique inoubliable, qui présente les personnages en chanson, parce que pourquoi pas.

Les Jetson a duré trois saisons et 75 épisodes, d’abord dans les années 60 puis dans les années 80. Il y a ensuite eu un film sorti en 1990 pour conclure tout ça. Les « papas » de la série, William Hanna et Joseph Barbera, qui ont également réalisé le long-métrage, sont décédés en 2001 et 2006.

Jim Carrey serait donc George Jetson, et difficile de ne pas croire qu’il serait parfait dans ce rôle. Mais il y a quelques raisons de trembler puisqu’il n’est pas le seul à s’intéresser au projet : le réalisateur Colin Trevorrow est sur le coup. Depuis l’horreur Jurassic World 3 : Le Monde d’après, il a cramé les espoirs placés en lui après son premier film, Safety Not Guarateed, sachant que le premier Jurassic World avait quelques moments à peu près réussis – en étant de très bonne humeur.

Il écrirait le scénario avec Joe Epstein, surtout connu pour la série The Idol qui a énervé tout le monde (pour pas grand-chose), où il était showrunneur et producteur.

Pour rappel, Colin Trevorrow est également censé travailler sur un film mystérieux sur la Zone 51, annoncé en mai 2025 chez Paramount. Entre ça et Les Jetson, celui qui avait failli réaliser Star Wars 9 (avant d’être gentiment viré) semble donc décidé à décoller dans la science-fiction, d’une manière ou d’une autre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/j ... lx4ggUJmCg

Le Cercle des profileurs disparus

Posté : ven. 17 oct. 2025 18:54
par Pale
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Le Cercle des profileurs disparus

Posté : ven. 17 oct. 2025 19:14
par NaughtyDog
robinne a écrit : ven. 17 oct. 2025 12:56 @NaughtyDog
Tu es dans un festival ?
Yes à Londres :)