Le Cercle des profileurs disparus
Un talent en or massif : les premières critiques du film avec Nicolas Cage sont tombées
Les premières critiques du film Un talent en or massif sont tombées : le retour triomphal de Nicolas Cage ?
Ultra prolifique depuis les années 1980, Nicolas Cage produit et joue dans Un talent en or massif, une comédie barrée qui confirme à nouveau l'attrait de l'acteur pour les projets décalés. Même s'il semble avoir tout fait, il est surtout associé à ses rôles dans des films d'action comme Volte/Face ou son rôle de Benjamin Gates dans les deux films éponymes. Mais Nicolas Cage est aussi un acteur comique assez emblématique pour pouvoir se parodier lui-même.
Réalisé par Tom Gormican, Un talent en or massif est une comédie loufoque dans laquelle Nicolas Cage interprète son propre rôle. L'acteur sur le déclin se retrouve mêlé à une affaire d'État et doit devenir espion, son quotidien se transforme en véritable film d'action, à l'instar des films dans lesquels il a l'habitude de jouer. Aux côtés de Cage, on retrouve aussi Pedro Pascal, Neil Patrick Harris et Tiffany Haddish. Alors que le film était présenté au festival South by Southwest d'Austin (SXSW) en avant-première, les premières critiques anglophones laissent espérer un retour à la comédie en grande pompe pour Nicolas Cage. Revue de presse.
"Si les références cinématographiques et les citations de Cage foisonnent, il y en a pour tout le monde dans Un talent en or massif. C'est l'un des films les plus drôles de l'année." IndieWire
"Rempli d'easter eggs pour les fans des différents films de Cage, les producteurs ne jugent jamais sa filmographie, admettent qu'avoir un film préféré est intime et personnel, et que l'important est qu'il résonne chez le spectateur." RogerEbert.com
"Dans l'hilarant Un talent en or massif de Gormican, Cage produit une réussite populaire qui rappelle au public qu'il a toujours été - peu importe le moment, peu importe les critiques - une star qui améliore des films simplement en étant lui-même." The Playlist
"C'est une comédie commerciale qui prend un malin plaisir à se moquer de Nicolas Cage, célébrant tout ce qui fait de lui Nicolas Cage, et qui à la fin, devient un film à la Nicolas Cage, qui s'avère être aussi kitsch qu'unique." Variety
"C'est un film difficile à détester. Cage amène ce que vous attendez, Pascal en amène encore plus, et leur étrange, adorable et sincère relation représente ce que beaucoup d'entre nous ressentent pour Cage dernièrement." /Film
"Un talent en or massif va à fond dans le fan service, puisant dans le culte de la personnalité associé son acteur principal. Mais le produit final fait trop private joke, il faut être un vrai fan de Cage pour comprendre toutes les blagues." The Wrap
Les critiques sont quasi-unanimes sur le fait qu'Un talent en or massif est une vraie comédie qui fera se plier de rire les spectateurs. Nicolas Cage y trouve un rôle fait sur mesure et plein d'auto-dérision. Le film assume totalement son côté second degré et caricature l'acteur. Si on en croit ces critiques Cage livre une prestation au sommet de son art.
Néanmoins, quelques réserves sont émises concernant les références trop précises du film qui pourraient perdre les spectateurs moins initiés au travail de Nicolas Cage. Donc clairement, si vous comptez comprendre toutes les blagues du film, il va falloir se refaire toute la filmographie de Cage. Commencez donc maintenant, puisque le film sortira le 20 avril 2022 en salles.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... vFv8eSls5g
Les premières critiques du film Un talent en or massif sont tombées : le retour triomphal de Nicolas Cage ?
Ultra prolifique depuis les années 1980, Nicolas Cage produit et joue dans Un talent en or massif, une comédie barrée qui confirme à nouveau l'attrait de l'acteur pour les projets décalés. Même s'il semble avoir tout fait, il est surtout associé à ses rôles dans des films d'action comme Volte/Face ou son rôle de Benjamin Gates dans les deux films éponymes. Mais Nicolas Cage est aussi un acteur comique assez emblématique pour pouvoir se parodier lui-même.
Réalisé par Tom Gormican, Un talent en or massif est une comédie loufoque dans laquelle Nicolas Cage interprète son propre rôle. L'acteur sur le déclin se retrouve mêlé à une affaire d'État et doit devenir espion, son quotidien se transforme en véritable film d'action, à l'instar des films dans lesquels il a l'habitude de jouer. Aux côtés de Cage, on retrouve aussi Pedro Pascal, Neil Patrick Harris et Tiffany Haddish. Alors que le film était présenté au festival South by Southwest d'Austin (SXSW) en avant-première, les premières critiques anglophones laissent espérer un retour à la comédie en grande pompe pour Nicolas Cage. Revue de presse.
"Si les références cinématographiques et les citations de Cage foisonnent, il y en a pour tout le monde dans Un talent en or massif. C'est l'un des films les plus drôles de l'année." IndieWire
"Rempli d'easter eggs pour les fans des différents films de Cage, les producteurs ne jugent jamais sa filmographie, admettent qu'avoir un film préféré est intime et personnel, et que l'important est qu'il résonne chez le spectateur." RogerEbert.com
"Dans l'hilarant Un talent en or massif de Gormican, Cage produit une réussite populaire qui rappelle au public qu'il a toujours été - peu importe le moment, peu importe les critiques - une star qui améliore des films simplement en étant lui-même." The Playlist
"C'est une comédie commerciale qui prend un malin plaisir à se moquer de Nicolas Cage, célébrant tout ce qui fait de lui Nicolas Cage, et qui à la fin, devient un film à la Nicolas Cage, qui s'avère être aussi kitsch qu'unique." Variety
"C'est un film difficile à détester. Cage amène ce que vous attendez, Pascal en amène encore plus, et leur étrange, adorable et sincère relation représente ce que beaucoup d'entre nous ressentent pour Cage dernièrement." /Film
"Un talent en or massif va à fond dans le fan service, puisant dans le culte de la personnalité associé son acteur principal. Mais le produit final fait trop private joke, il faut être un vrai fan de Cage pour comprendre toutes les blagues." The Wrap
Les critiques sont quasi-unanimes sur le fait qu'Un talent en or massif est une vraie comédie qui fera se plier de rire les spectateurs. Nicolas Cage y trouve un rôle fait sur mesure et plein d'auto-dérision. Le film assume totalement son côté second degré et caricature l'acteur. Si on en croit ces critiques Cage livre une prestation au sommet de son art.
Néanmoins, quelques réserves sont émises concernant les références trop précises du film qui pourraient perdre les spectateurs moins initiés au travail de Nicolas Cage. Donc clairement, si vous comptez comprendre toutes les blagues du film, il va falloir se refaire toute la filmographie de Cage. Commencez donc maintenant, puisque le film sortira le 20 avril 2022 en salles.
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Un des rares films français du moment qui me donnait envie. Le genre de film totalement invendable à l'heure actuelle. Perso j'ai beaucoup aimé. Le film aborde la maltraitance conjugale tout en rendant hommage aux films de kung-fu. Dis comme ça, ça ressemble à un kamoulox mais ça fonctionne bien. A ce titre le final cathartique est on ne peut plus jouissif. Les deux acteurs sont très bons, Ramzy est assez impressionnant dans ce rôle à contre emploi. Le générique de fin mérite le coup d’œil aussi.
Journée de boulot épuisante mais tout va bien. Je pars quelques jours au ski la semaine prochaine, la vie est belle.
Et toi ?
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J'ai vu la BA, je me trompe peut-être mais je sens la tuerie
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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y a des stations de sport d'hiver dans les Ardennes ? , bon les Vosges ne sont pas loin, d'ailleurs en revenant du boulot ce matin j'ai vu qu'il y avait encore de la neige sur le Grand Ballon
Journée de boulot épuisante mais tout va bien. Je pars quelques jours au ski la semaine prochaine, la vie est belle.
en tant qu'amateur de cinéma j'espère que tu n'iras pas te bousiller les Polanski
Vosg'patt de cœur
j'ai failli acheter le coffret de l'intégrale après les fêtes de fin d'année, l'un des 2 Cora de mon coin le faisait à 50%
Vosg'patt de cœur
En repos quelques jours pour repeindre la cuisine et la salle à manger mais je suis en mode flemme ce matin! Me suis levée tôt pour amener une copine à l'aéroport
Cool profite bien! Tu skies bien? Tu vas où ?
Pouet
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J'ai repeint une grosse partie de mon appartement en solo, cela m'a couté 300 euros contre 8000 euros proposé par un artisan.
Je me suis aperçu qu'en commençant très tôt le matin à 7 heures voire 6h30 j'avais une grosse pêche... Je travaillais sans manger jusqu'à 14 heures car après la lassitude intervient et les premières impatiences surviennent, et la flemme surgit en particulier pour un plafond où je conseille un poignet très souple, il ne faut jamais écraser le rouleau sur le plafond... Après 14 heures je mange, puis je nettoie tout mon matos et prépare le chantier pour le lendemain matin... Donc c'est 2 fois plus efficace car quand plus on commence tard plus la flemme arrive...Et utiliser l'après-midi pour déplacer des meubles, etc...pour être totalement prêt le matin...
Voilà ce sont mes petits conseils car j'en ai repeint pas mal des pièces dans ma life...Et les peintures les plus chères ne sont pas nécessairement les meilleures...La Renaulac garantie 10 ans a un très beau blanc et a un très honnête rapport qualité / prix...
Je me suis aperçu qu'en commençant très tôt le matin à 7 heures voire 6h30 j'avais une grosse pêche... Je travaillais sans manger jusqu'à 14 heures car après la lassitude intervient et les premières impatiences surviennent, et la flemme surgit en particulier pour un plafond où je conseille un poignet très souple, il ne faut jamais écraser le rouleau sur le plafond... Après 14 heures je mange, puis je nettoie tout mon matos et prépare le chantier pour le lendemain matin... Donc c'est 2 fois plus efficace car quand plus on commence tard plus la flemme arrive...Et utiliser l'après-midi pour déplacer des meubles, etc...pour être totalement prêt le matin...
Voilà ce sont mes petits conseils car j'en ai repeint pas mal des pièces dans ma life...Et les peintures les plus chères ne sont pas nécessairement les meilleures...La Renaulac garantie 10 ans a un très beau blanc et a un très honnête rapport qualité / prix...
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- ClintReborn
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8000 euros le prix d'une voiture Faut vraiment pas pouvoir faire autrement pour de la simple peinture...BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 15 mars 2022 10:38J'ai repeint une grosse partie de mon appartement en solo, cela m'a couté 300 euros contre 8000 euros proposé par un artisan.
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Merci pour les infos! J'avoue que j'ai pas encore tenté le plafond j'ai repeint le salon déjà suite à un mur ouvert et pose de verrière. Là je fais juste un mur dans la salle à manger et la cuisine. La cuisine c'est chiant car le mur est défoncé y a pas mal de trous à reboucher, du placo à reprendre, du coup ça prend du temps. Sinon je ne suis pas maniaque, si c'est pas parfait c'est pas graveBOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 15 mars 2022 10:38J'ai repeint une grosse partie de mon appartement en solo, cela m'a couté 300 euros contre 8000 euros proposé par un artisan.
Je me suis aperçu qu'en commençant très tôt le matin à 7 heures voire 6h30 j'avais une grosse pêche... Je travaillais sans manger jusqu'à 14 heures car après la lassitude intervient et les premières impatiences surviennent, et la flemme surgit en particulier pour un plafond où je conseille un poignet très souple, il ne faut jamais écraser le rouleau sur le plafond... Après 14 heures je mange, puis je nettoie tout mon matos et prépare le chantier pour le lendemain matin... Donc c'est 2 fois plus efficace car quand plus on commence tard plus la flemme arrive...Et utiliser l'après-midi pour déplacer des meubles, etc...pour être totalement prêt le matin...
Voilà ce sont mes petits conseils car j'en ai repeint pas mal des pièces dans ma life...Et les peintures les plus chères ne sont pas nécessairement les meilleures...La Renaulac garantie 10 ans a un très beau blanc et a un très honnête rapport qualité / prix...
J'ai choisi la peinture Algo (à base d'algues, made in France, donc assez écologique) et j'en suis contente pour le moment, bonne couverture et pas excessivement chère. Niveau odeur aussi ça va!
Pouet
Ou avoir les moyens sans se soucier de la dépenseClintReborn a écrit : ↑mar. 15 mars 2022 11:598000 euros le prix d'une voiture Faut vraiment pas pouvoir faire autrement pour de la simple peinture...BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 15 mars 2022 10:38J'ai repeint une grosse partie de mon appartement en solo, cela m'a couté 300 euros contre 8000 euros proposé par un artisan.
robinne a écrit : ↑mar. 15 mars 2022 18:39Ou avoir les moyens sans se soucier de la dépenseClintReborn a écrit : ↑mar. 15 mars 2022 11:598000 euros le prix d'une voiture Faut vraiment pas pouvoir faire autrement pour de la simple peinture...BOX OFFICE STORY a écrit : ↑mar. 15 mars 2022 10:38J'ai repeint une grosse partie de mon appartement en solo, cela m'a couté 300 euros contre 8000 euros proposé par un artisan.
- NaughtyDog
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- NaughtyDog
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après le très sympathique Free Guy, Shawn Levy revient avec un film mi-figue mi-raisin
en voulant renouer avec un certain héritage Amblin (chose qu'il a réussi à) faire avec Stranger Things), il signe avec Adam Project un métrage aux douces prémisses, mais qui tombent à plat dès que l'intrigue se révèle
c'est dommage car on pourrait pester sur une fabrication bicéphale (certains bons CGI tandis que d'autres FX trop voyants, ou encore une DA ultra générique et l'absence totale de bonne utilisation du voyage dans le temps..), de l'antagonisme jamais pris au sérieux (via une meance non-tangible et assez abstraite) et une 2nde partie bcp trop programmatique pour être incarnée
pourtant, le visionnage est pas déplaisant (surtout la 1e heure) grâce au duo que forme Ryan Reynolds et son avatar plus jeune. Offrant qqes moments assez touchants et préfigurant ce qu'aurait pu devenir Adam Project entre les mains d'un vrai cinéaste !
C'est finalement ces petites touches plus humaines et terre-à-terre qui sauvent le film pour moi, mais bon c'est trèèèèès moyen !
4.5 ou 5/10 max !
Plutot pas déplaisant ce Bad Guys !
alors bon le scénario est très classique, tous comme les retournements de situation que l'on va venir 1000 ans en avance. De plus la morale "Zootopie-lite" en mode l'habit ne fait pas l'animal est plutot connue.
Mais le réal (cocorico) livre un film d'animation des plus honnêtes, avec une ambiance à la Sly Cooper et des persos principaux franchement cools (mention spéciale au doublage VO)
Le tout est rythmé, plutot fun (la BO de Pemberton y est pas pour rien) et surtout le style visuel du film a son identité.
L'animation globale est son gros point fort, avec notamment 2 séquences de course-poursuite bien prenantes et rondement menées
bref pas lke film d'animation de l'année ni un grand Dreamworks, mais c'est sympa !
6/10 !
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
quelques anniversaires
Jean-Claude Dauphin 74 ans
Erik Estrada 73 ans (Chips)
Kate Nelligan 72 ans (U.S. Marshals)
Isabelle Huppert 69 ans)
Geoffroy Thiebaut 65 ans
Gore Verbinski 57 ans (réal. Pirates des Caraïbes 1, 2 & 3)
Alan Tudyk 50 ans (I, Robot, Dodgeball ! Même pas mal ! , 3h10 pour Yuma)
Anne Charrier 48 ans
Brooke Burns 44 ans (actr., épouse du réal. Gavin O'Connor après avoir été celle de Julian McMahon, puis fiancée à Bruce Willis)
Alexandra Daddario 36 ans
Vosg'patt de cœur
EL a moyennement apprécié Notre-Dame brûle (2,5 étoiles) :
Jean-Jacques Annaud adapte pour le grand écran d'une des catastrophes récentes les plus marquantes et cinégéniques : l'incendie de Notre-Dame de Paris. Soit un cataclysme transformé en sauvetage, une épopée aussi exigeante que risquée dans Notre-Dame brûle, à travers laquelle le réalisateur était peut-être le seul à pouvoir s'aventurer.
RETOUR DE FLAMME
Le 15 avril 2019, le monde entier retient son souffle en découvrant les images de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ravagée par les flammes. Les vidéos des Parisiens désemparés, de la toiture dévorée par le feu, de la flèche dévorée par le brasier, sont retransmises aux quatre coins du globe. Presque un an plus tard jour pour jour, le réalisateur Jean-Jacques Annaud annonce vouloir tirer de l’évènement un long-métrage de fiction. L’entreprise est pour le moins inhabituelle en France, pays où il est encore rare que le cinéma s’empare, si promptement, du réel ou tout simplement d’évènements contemporains.
Il l’est d’autant plus que le projet, par essence, constitue un énorme défi technique, aux ambitions spectaculaires massives. Une de ces productions, devenues rarissimes, qu’on désigne parfois sous l’appellation “films de feu”, la combustion constituant un de ces piliers, un challenge d’une complexité extrême, aux contraintes innombrables. Et sans doute fallait-il un cinéaste de la trempe d’Annaud pour se lancer dans semblable épreuve. Au cours d’une carrière versatile, il aura eu à affronter des difficultés parfois invraisemblables.
Reconstitution inédite de la préhistoire, délire mythologique dans Sa majesté Minor, film de guerre avec Stalingrad, tournage avec des enfants pour Deux Frères, interactions animales ahurissantes dans L'Ours... presque chaque film du réalisateur relève à la fois de l’exploration, de l’expérimentation d’une forme quasi-kamikaze du funambulisme. Les années n’auront pas amoindri cet appétit dément, qui n’est pas sans rappeler un de ses premiers succès internationaux.
PLEINS FEUX
Dans La Guerre du feu, comme son nom l’indique, c’était déjà ce vieux compagnon de route de l’humanité qui occupait la narration. La réaction chimique exothermique d’oxydo-réduction (le feu quoi) est à présent beaucoup plus qu’un ressort narratif et symbolique, puisque dans Notre-Dame brûle, elle est très littéralement le film. Des premières étincelles, puis aux volutes de fumée enveloppant la charpente reconstituée au sein de la cathédrale Saint-Étienne de Sens, jusqu’à la conflagration finale, c’est le feu le principal personnage du film.
Et c’est aussi sa plus grande réussite. Intensément spectaculaire, le film déploie une variété de techniques ahurissantes pour personnifier cet élément consubstantiel tant des peurs immémoriales de l’humanité que de son progrès, sa maîtrise de son environnement direct. Intérieurs, extérieurs, plans d’ensemble, mouvements d’appareils, reconstitutions, ajouts numériques... autant de manœuvres et de procédés, encore plus difficilement maîtrisables quand l’action, se déroulant largement en plein jour, exige une précision ainsi qu’un contrôle absolu dans la création de la lumière. On sent presque à chaque plan l’immensité de la tâche à relever, la nature composite autant qu’extrême du tournage, sans presque jamais que notre immersion soit prise en défaut.
Exécuté avec maestria, le spectacle se destine avant tout aux amateurs de gageures pyrotechniques et d'illusions grandioses. Ceux-là ne manqueront pas de sentir leur mâchoire se décrocher. Mais si cette dimension du film est à ce point effective, ce n'est pas seulement du fait de l'incroyable synergie de quantités d'artisans illusionnistes.
C'est aussi parce que le réalisateur traite du feu à la manière d'un personnage, un pur concept de cinéma, qui entraîne la caméra, affronte les personnages, et s'incarne jusque dans l'agencement du montage. On pense bien sûr au montage sec et dynamique qui suit l'écroulement de la nef, qui donne chair à l'onde de choc de la catastrophe, ou aux plans sidérants des pompiers découvrant la charpente incandescente, nimbée de flammes léchant déjà les cloches.
SOLDATS DU FEU DE PAILLE
Malheureusement, ces réussites incontestables et ces nobles intentions sont le plus souvent consumées par une déroute narrative à peu près totale. Passons sur l'interprétation, qui témoigne assez cruellement de combien l'exposition prolongée à une forte chaleur est ravageur pour le cerveau humain et qui ne peut de toute façon pas grand-chose contre les coutures inflammables d'un scénario abscons.
En l'état, impossible de s'attacher à des personnages qui ne sont jamais que des silhouettes, des idées à peine esquissées. Quelles sont leurs motivations ? Qu'est-ce qui meut, au sein de ses personnalités singulières, un engagement aussi profond ? Le sens du devoir peut-être, mais difficile de faire moins dramaturgique, cinématographique et engageant comme concept.
Pire, on a plus d'une fois le sentiment que le film se bat contre sa nature de fiction, et n'a pas la plus petite idée de comment raconter une histoire qu'il se contente d'illustrer. Le traitement des reliques est à ce point aussi embarrassant que révélateur. Véritables morceaux d'Histoire, symboles culturels autant que cultuels, il existait mille façons de faire exister à l'image la quête cauchemardesque de leur sauvegarde.
En l'état, on a plutôt le sentiment d'assister à un grotesque escape game organisé par un aumônier dépressif entre deux rentrages de poils d'enfants de choeur. À vouloir donner une matérialité absolue à l'action, au feu consumant son décor, Annaud échoue devant l'unique et véritable défi posé par le projet : donner à sentir l'immatériel.
Car c'est finalement le seul enjeu de ce qui se déploie sous nos yeux. Aucune vie humaine menacée, pas de richesses concrètes sur le point d'être englouties... le trésor qui s'est embrasé en 2019 est par essence, immatériel, hors des contingences normatives ou des schémas de valorisation bassement économiques. Notre-Dame est une idée, un concept, un souvenir... quand Notre-Dame brûle est une recréation virtuose, mais radicalement vaine d'images télévisées.
C'est là finalement que le bât blesse tout à fait. Malgré ses accomplissements technologiques bien réels, à aucun moment le long-métrage ne parvient à égaler l'impact originel des vidéos découvertes le jour de l'incendie. Condamné à n'être qu'une creuse reproduction, le film paraît dès lors sans objet, sens ou destination, une curiosité qui ira jusqu'à perdre son temps et le nôtre en considérations grotesques sur les bouchons parisiens.
Tour de force technique indéniablement spectaculaire, Notre-Dame brûle peinera à intéresser au-delà du cercle des passionnés de pyrotechnie, tant ses accomplissements en la matière soulignent sa vacuité narrative, et son absence de point de vue.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... VYnea2eYfI
- ClintReborn
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Elle n'est pas de cette planète
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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- ClintReborn
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A quand un grand film Hollywoodien sur cet homme ? Ce serait épique ! Cela pourrait être le plus grand film de guerre/aventure de tous les temps ! Je vois bien Jude Law dans le rôle
https://en.wikipedia.org/wiki/Adrian_Carton_de_Wiart
https://en.wikipedia.org/wiki/Adrian_Carton_de_Wiart
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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J'ai vu quelques trucs ces derniers jours :
Gosford Park c'est la rencontre entre Downton Abbey et Agatha Christie. Il s'agit d'un scénario original (qui remporta l'Oscar) qui plus est. Robert Altman effectue un véritable travail d'orfèvre (même si le début est un peu confus) mais le réalisateur s'intéresse davantage aux personnages et à leur rang qu'à l'intrigue policière, celle-ci est plutôt secondaire. Mais ça reste un très bon film.
J'ai modérément apprécié, disons que je ne le classe pas parmi mes films préférés du réalisateur. En fait la première partie est brillante et drôle mais j'ai été moins convaincu par la suite. Il y a des choses qui sont devenues terriblement désuètes au regard d'aujourd'hui.
J'ai eu beaucoup de mal pendant la première partie. Ça se pose quasiment jamais, les personnages débitent leurs dialogues et on n'y comprend quasi rien. Cela dit l'intrigue devient de plus en plus intéressante et tendue durant la seconde partie. Au final j'ai quand même beaucoup aimé.
C'est du bon Almodóvar, très poignant.
Le déroulement de l'intrigue est on ne peut plus prévisible et schématique mais ça se mate même si l'émotion ne fonctionne pas toujours tant ça vire un peu trop dans la mièvrerie par moments.
Un film qui n'est pas sans rappeler Le Gouffre aux chimères de Billy Wilder. On retrouve dans le Álex de la Iglesia une grosse satire des médias et de la publicité. Alors certes, le film n'invente rien encore une fois car Billy Wilder avait déjà raconté la même histoire 60 ans auparavant mais Un jour de chance s'avère assez jouissif et très touchant par instants.
Gosford Park c'est la rencontre entre Downton Abbey et Agatha Christie. Il s'agit d'un scénario original (qui remporta l'Oscar) qui plus est. Robert Altman effectue un véritable travail d'orfèvre (même si le début est un peu confus) mais le réalisateur s'intéresse davantage aux personnages et à leur rang qu'à l'intrigue policière, celle-ci est plutôt secondaire. Mais ça reste un très bon film.
J'ai modérément apprécié, disons que je ne le classe pas parmi mes films préférés du réalisateur. En fait la première partie est brillante et drôle mais j'ai été moins convaincu par la suite. Il y a des choses qui sont devenues terriblement désuètes au regard d'aujourd'hui.
J'ai eu beaucoup de mal pendant la première partie. Ça se pose quasiment jamais, les personnages débitent leurs dialogues et on n'y comprend quasi rien. Cela dit l'intrigue devient de plus en plus intéressante et tendue durant la seconde partie. Au final j'ai quand même beaucoup aimé.
C'est du bon Almodóvar, très poignant.
Le déroulement de l'intrigue est on ne peut plus prévisible et schématique mais ça se mate même si l'émotion ne fonctionne pas toujours tant ça vire un peu trop dans la mièvrerie par moments.
Un film qui n'est pas sans rappeler Le Gouffre aux chimères de Billy Wilder. On retrouve dans le Álex de la Iglesia une grosse satire des médias et de la publicité. Alors certes, le film n'invente rien encore une fois car Billy Wilder avait déjà raconté la même histoire 60 ans auparavant mais Un jour de chance s'avère assez jouissif et très touchant par instants.
Modifié en dernier par Pale le mer. 16 mars 2022 21:29, modifié 1 fois.
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Alors celle-là...c'est...c'est...j'ai la langue pendante...elle est pendante...
Il y a des restaurants 3 étoiles, elle elle serait plutôt 3..... étoiles.
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