Oui, car c'est des femmes et l’oppression est plus forte sur elles.
Ça c'est autre chose : si tu n'aimes pas cette scène et le film, je suis pour rien (et "ce n'est pas grave")
Oui, car c'est des femmes et l’oppression est plus forte sur elles.
Même si je comprend @asketoner quand il dit que ses films ont un coté épuisant, celui-ci est génial car je partage ton point de vue : il contient une espèce de sidération qui fini par gagner la partie (je t'ai cité). Je pense que le secret est lié du fait que le film a été réalisé à la fin des années '80 donc il a une immédiateté désarmante.cyborg a écrit : ↑mar. 20 avr. 2021 01:24J'ai rarement vu un film sachant aussi bien qu'il était un film malade au sein d'un moment historique inédit et qui arrivait à intégrer cette maladie au cœur même de sa mise en scène. Muratova fini par prendre de très grandes libertés, simples mais belles, de façon très impressionnante.
non pas encore, et j'ai bien sûr le livre de Gabriela, mais je ne l'ai pas encore attaqué, c'est mieux de voir les films avantasketoner a écrit : ↑mar. 20 avr. 2021 10:17@groil_groil : c'est vrai que c'est indécidable le Ferreri ! Et pourtant quand je lis le livre de Gabriela Trujillo je me rends compte qu'il cherchait toujours à outrepasser quelque chose (une chose à la fois morale et cinématographique), d'où l'aspect très incertain de ses films. Tu as vu Break-up et ballons rouges ? C'est vraiment pas mal, ça.
Voilà, beaucoup mieux que "l'immédiateté" : simultanéité (mais bon, ça se sait que je parle comme un cul et je trouve que rarement les mots justes... )
J'aime vraiment pas ce cinéaste (ou plutôt : j'y arrive pas avec lui). Tu crois que celui-ci peut me faire changer d'avis ? (tiens, je crois que @groil_groil m'a conseillé "Dillinger est mort", ça me revient à l'esprit).
Le Visage d'un autre est déjà "le chef d'œuvre" du réal à mon sens, La femme des sables est un poil moins fort à mon goût.
En te lisant, on peut dire que c'est son Livre d'image.
Je l'ai déjà dit mais c'est quand même assez comique ce qui m'est arrivé avec Allen : quand j'ai commencé à voir ses films (effectivement, uniquement au cinéma) c'était durant sa pire période, c'est à dire 98-2004 : Celebrity, Le Sortilège du Scorpion de Jade, Anything Else, Melinda & Melinda. J'étais outré . Et bien plus tard, j'ai découvert de vrais bijoux comme Meurtre Mystérieux à Manhattan ou La Rose Pourpre du Caire.
oui tu as dùu hallucinersokol a écrit : ↑jeu. 22 avr. 2021 10:48Je l'ai déjà dit mais c'est quand même assez comique ce qui m'est arrivé avec Allen : quand j'ai commencé à voir ses films (effectivement, uniquement au cinéma) c'était durant sa pire période, c'est à dire 98-2004 : Celebrity, Le Sortilège du Scorpion de Jade, Anything Else, Melinda & Melinda. J'étais outré . Et bien plus tard, j'ai découvert de vrais bijoux comme Meurtre Mystérieux à Manhattan ou La Rose Pourpre du Caire.
Comme quoi...
J'arrive pas comprendre pourquoi on va voir à Hollywood (au XXI sicle en plus !!) quand on fait un film comme Hunger.
Ah mais oui, mais je l'ai toujours confondu avec les dames du bois de boulogne, qui raconte l'histoire d'une bande de prostituées-fromagères !cyborg a écrit : ↑lun. 26 avr. 2021 11:50@groil_groil connais tu la suite de La Dame de Shanghai ?
Ca s'appelle "Les dames de Shanghai", c'est le couple du premier qui se lance avec succès dans l'import-export de fromage. C'est assez sidérant comme évolution de la trame narrative, du jamais vu jusqu’alors et même encore jusqu'à nos jours.
(désolé)
Je l'ai vu récemment aussi. Qu'est ce qu'il va vite ce film: il est d'une vitesse , à croire que Welles a une peur bleue "qu’on s'ennuie"
Non là ce n'est pas vraiment ça. Le film initial dure 130mn, soit 2h10. Je pense que Welles avait pris le temps et allait à un rythme tout à fait correct. Mais bagarre avec la production malgré le succès de Citizen Kane, et ils ont tronqué le film pour imposer à Welles cette version qu'on connait de 88mn, donc moins d'une heure trente, sans l'accord de Welles. Je pense que c'est pour ça que le film va vite, parce qu'on lui a oté de force 42 minutes, et que n'ont été conservés que les rouages, ce qui fait avancer l'action.sokol a écrit : ↑jeu. 29 avr. 2021 11:58Je l'ai vu récemment aussi. Qu'est ce qu'il va vite ce film: il est d'une vitesse , à croire que Welles a une peur bleue "qu’on s'ennuie"
C'est bien comme film mais cette histoire de la vitesse ahurissante du montage et du découpage m'avait bien marqué quand même. Ce qui montre que le cinéma actuel (95% des films) a bien régressé par rapport à la "lenteur" de la modernité que les années 60-70 ont proposé. On fait, tout le monde fait du Welles à nos jour, n'est ce pas ?
Qu'est-ce que tu veux dire ? La version intégrale est considérée comme perdue, non ?groil_groil a écrit : ↑jeu. 29 avr. 2021 09:41Je n'ai malheureusement vu que la version tronquée par la production (à quand une belle sortie BR de la version intégrale ?)
Aaaaaa, voilaaaaa ! Je me disais bien : mais qu'il va vite ce film !!! Ceci explique cela !! Mercigroil_groil a écrit : ↑ven. 30 avr. 2021 09:21Je pense que c'est pour ça que le film va vite, parce qu'on lui a oté de force 42 minutes, et que n'ont été conservés que les rouages, ce qui fait avancer l'action.
C'est peut être très mauvais mais en tout cas j'ai bien ri à la lecture de ton résumégroil_groil a écrit : ↑lun. 3 mai 2021 11:33
Bon je suis obligé de vous pitcher un minimum : des jeunes vont en balade, une bimbo veut manger un ver type solitaire qu'on trouve dans le corps d'une truite, pour ensuite avoir le ver solitaire et maigrir et être encore plus bonnasse. Le truc est avarié, elle file dans des chiottes à l'ancienne, et lâche des pets monstrueux pendant 10mn, le cul collé contre la fosse à merde. Ces pets réveillent des zombies-merde qui sorte du flot de caca sous les chiottes, et se mettent à dévorer la bande de jeunes. Mais pas n'importe comment : des gros vers solitaires avec des dents pointues sortent de leur anus, rentrent dans la bouche des gens, et resortent pas leurs anus, etc. etc. jusqu'au combat final de vers d'anus (ils sont ainsi nommés). ça pourrait être drôle, mais c'est juste consternant, fait sans talent mais sans non plus l'amour de la bricole qu'on retrouve dans le vrai cinéma bis, là le numérique prend vite le dessus et ça crée une bouillie informe et sans intérêt aucun si ce n'est le désir de provoquer.
tant mieux c'est déjà çaPale a écrit : ↑lun. 3 mai 2021 15:42C'est peut être très mauvais mais en tout cas j'ai bien ri à la lecture de ton résumégroil_groil a écrit : ↑lun. 3 mai 2021 11:33
Bon je suis obligé de vous pitcher un minimum : des jeunes vont en balade, une bimbo veut manger un ver type solitaire qu'on trouve dans le corps d'une truite, pour ensuite avoir le ver solitaire et maigrir et être encore plus bonnasse. Le truc est avarié, elle file dans des chiottes à l'ancienne, et lâche des pets monstrueux pendant 10mn, le cul collé contre la fosse à merde. Ces pets réveillent des zombies-merde qui sorte du flot de caca sous les chiottes, et se mettent à dévorer la bande de jeunes. Mais pas n'importe comment : des gros vers solitaires avec des dents pointues sortent de leur anus, rentrent dans la bouche des gens, et resortent pas leurs anus, etc. etc. jusqu'au combat final de vers d'anus (ils sont ainsi nommés). ça pourrait être drôle, mais c'est juste consternant, fait sans talent mais sans non plus l'amour de la bricole qu'on retrouve dans le vrai cinéma bis, là le numérique prend vite le dessus et ça crée une bouillie informe et sans intérêt aucun si ce n'est le désir de provoquer.
106ème anniversaire de la naissance d'Orson Wellesgroil_groil a écrit : ↑jeu. 6 mai 2021 09:43
1er court-métrage de Welles, qu'il réalise en 1934, il a alors 19 ans. C'est un film expérimental qui raconte une sorte de conte macabre d'Halloween. Quand je dis raconte c'est un bien grand mot dans le sens où il n'y a pas de récit, mais un assemblage d'images répétitives, scandées jusqu'à l'aliénation. C'est superbe, grand sens du montage, du cadrage (hallucinant) et de la texture de l'image, jouant parfaitement avec les masses de noir, les filtres, etc. Un petit bonheur visuel.
Même s'il est signé Norman Foster, il s'agit bien du 3ème long-métrage de Welles, après deux oeuvres pharaoniques et un troisième inachevé (It's All True, dont je verrai aussi les fragments disponibles lors de ma rétrospective). Je connaissais déjà ce film, excellent plus modeste que les deux premiers, mais un excellent film d'espionnage en pleine seconde guerre mondiale, se déroulant à Istanbul, puis en mer. Ecrit et interprété par Joseph Cotten, membre éminent du Mercury Theatre et déjà acteur de la Splendeur des Amberson, le film ne laisse aucun doute quand à la parenté de Welles à la mise en scène (et en acteur il se donne une fois de plus le rôle du monstre et il y est génial), même si mise en scène est moins ostentatoire que sur ses deux premières oeuvres.
ah oui, c'est amusant ! merciKit a écrit : ↑jeu. 6 mai 2021 09:52106ème anniversaire de la naissance d'Orson Wellesgroil_groil a écrit : ↑jeu. 6 mai 2021 09:43
1er court-métrage de Welles, qu'il réalise en 1934, il a alors 19 ans. C'est un film expérimental qui raconte une sorte de conte macabre d'Halloween. Quand je dis raconte c'est un bien grand mot dans le sens où il n'y a pas de récit, mais un assemblage d'images répétitives, scandées jusqu'à l'aliénation. C'est superbe, grand sens du montage, du cadrage (hallucinant) et de la texture de l'image, jouant parfaitement avec les masses de noir, les filtres, etc. Un petit bonheur visuel.
Même s'il est signé Norman Foster, il s'agit bien du 3ème long-métrage de Welles, après deux oeuvres pharaoniques et un troisième inachevé (It's All True, dont je verrai aussi les fragments disponibles lors de ma rétrospective). Je connaissais déjà ce film, excellent plus modeste que les deux premiers, mais un excellent film d'espionnage en pleine seconde guerre mondiale, se déroulant à Istanbul, puis en mer. Ecrit et interprété par Joseph Cotten, membre éminent du Mercury Theatre et déjà acteur de la Splendeur des Amberson, le film ne laisse aucun doute quand à la parenté de Welles à la mise en scène (et en acteur il se donne une fois de plus le rôle du monstre et il y est génial), même si mise en scène est moins ostentatoire que sur ses deux premières oeuvres.