Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Kit
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Wickaël a écrit :
mar. 9 févr. 2021 22:33
Après avoir revu le Shining de Kubrick il y a quelques semaines je me suis attaqué au film de Flanagan. Et ce fut une agréable surprise. Sans pour autant atteindre le niveau du film de 1980 il n'en reste pas moins excellent. Les persos sont consistants, l'intrigue se suit sans déplaisir, et puis y'a Rebecca Ferguson, donc c'est du tout bon.

8/10

Ça me donne encore plus envie de découvrir la version longue maintenant.
Et Godzilla 2 ? :D
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Kit a écrit :
mer. 10 févr. 2021 05:03
pourtant il y a du sel et pelle à neige dans un local mais je n'ai pas la clé :??:
:hello:
C'est moche ça :crazy:

Chez nous il a bien neigé pendant la nuit de dimanche à lundi et il gèle bien depuis.
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EL a aimé La Mission (3,5 étoiles) :

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De Vol 93 à Capitaine Phillips en passant par la saga Jason Bourne, Paul Greengrass a passé sa carrière à ausculter les fractures géopolitiques d’un monde en pleine mutation, avec en son centre une Amérique en quête d’identité. Dès lors, il n’est pas si étonnant de voir le réalisateur quitter un instant le XXIe siècle pour recentrer ses thématiques phares au cœur d’un néo-western crépusculaire porté par Tom Hanks. Et même si sa sortie salle est sacrifiée par Universal au profit d’une distribution sur Netflix, La Mission ne perd rien (ou peu) de son ambition, signant au passage le renouveau bienvenu de son cinéaste.

Walker Texas Reader


Pour beaucoup, Paul Greengrass est l’un des fossoyeurs du cinéma d’action moderne. Issu du documentaire, le monsieur a façonné sa filmographie au travers d’une caméra à l’épaule immédiatement reconnaissable, souvent accompagnée d’un montage aussi elliptique que spatialement éclaté. Bien entendu, Hollywood a surtout profité de l’effet de style pour torcher des séquences de combats illisibles en quelques jours de tournage, mais Greengrass a toujours exploité ce filmage guérilla de manière réfléchie.

En multipliant les angles et les points de vue, son cinéma est devenu un pur kaléidoscope, la toile d’araignée d’un monde omniscient et ultra-connecté, mais qui a paradoxalement perdu tout sens de la focalisation. Ses personnages sont souvent trompés, voire aveuglés, en particulier dans Vol 93, où les responsables de l’aviation ne comprennent pas que les événements tragiques du 11 septembre sont en train de se réaliser sous leurs yeux.

C’est pourquoi, en passant au western, Greengrass a trouvé une opportunité en or de revenir à une œuvre focalisée, consciente de l’héritage visuel du genre et de sa précision chirurgicale.

Adapté du roman Des nouvelles du monde de Paulette Jiles, La Mission se déroule cinq ans après la Guerre de Sécession (en 1870 précisément), et raconte l’histoire du Capitaine Jefferson Kyle Kidd, un “rapporteur public” qui sillonne le pays pour lire les journaux au peuple. Sur son trajet au cœur d’un Texas meurtri par sa défaite, il rencontre Johanna, une jeune fille d’origine allemande élevée par la tribu des Kiowa depuis son enlèvement. L’ancien militaire se décide à la ramener à sa famille, tout en apprenant à comprendre cette enfant abandonnée, qui n’a jamais appris l’anglais.

Press Tour

Avec ce postulat autour des jeunes disparus de l’Ouest, Greengrass signe un joli film sur la communication, et assure une filiation avec John Ford et son chef-d'oeuvre La Prisonnière du Désert (mais aussi le sous-estimé Les Deux cavaliers, traitant également des kidnappings amérindiens). Que les détracteurs du cinéaste se réjouissent : il s’est payé pour l’occasion un tripode et une grue, afin de déployer des travellings classieux et des compositions aussi sobres que magnifiques, épaulées par la photographie rugueuse de Dariusz Wolski (Dark City, Pirates des Caraïbes, Prometheus...).

Pour autant, le réalisateur n’en oublie pas les fondamentaux de son style, et sa caméra tremblotante intervient par à-coups, afin de marquer le parcours laborieux des États-Unis vers un État de droit, qui porte en lui les séquelles de la xénophobie.

Ainsi, le long-métrage accentue sa métaphore en prenant les atours d’un road-trip sinueux. À plusieurs reprises, Kidd et Johanna mettent en opposition la figure de la ligne à celle du cercle. Faut-il privilégier l’éternelle avancée ou revenir en arrière pour mieux progresser ? Forcément, Paul Greengrass pousse son héros à faire un choix significatif, qui termine de faire de La Mission un film en quête de résonnance avec l’Amérique contemporaine, et les bafouements de la démocratie sous l’ère-Trump.

Certes, il n’y a rien de bien nouveau sous le soleil, mais le cinéaste évite de forcer une réflexion trop anachronique. Il croit suffisamment à son histoire pour développer ses personnages avec élégance au cours de péripéties tendues et de rencontres plus ou moins chanceuses. Cependant, c’est aussi ce déroulement très programmatique qui empêche l’ensemble de transcender sa note d’intention. Si la fusillade principale du métrage se montre intéressante et anxiogène, elle souffre tout de même des limites scénographiques de Greengrass dans un genre très exigeant en la matière.

Un bon Hanks-iolytique

De toute façon, malgré son allégeance à l’héritage du western classique, le cinéaste construit moins son film sur les paysages d'un Grand Ouest à défricher que sur les visages de ses comédiens. Là où des réalisateurs comme Sergio Leone ont marqué leur mise en scène par le contraste d’échelles et l’utilisation parcimonieuse du gros plan, Greengrass ramène La Mission à une échelle intime, à une relation père-fille permettant à deux êtres brisés de se reconstruire. Il sonde avec sensibilité la finesse de jeu de son casting, en particulier la révélation Helena Zengel, qui parvient à magnifiquement transmettre son lourd passé dans son regard.

Et bien entendu, le réalisateur profite, après Capitaine Phillips, de retrouver un Tom Hanks ici magistral (mais ne l’est-il pas toujours ?), afin d'infuser une bonne dose de douceur et d’espoir. L’acteur navigue dans le récit telle une force tranquille et bienveillante, moins rapporteur d’informations que médiateur reprenant à son compte la tradition orale antique. En poussant les gens à se faire leur propre opinion sur ses lectures, Kidd défend à sa manière le besoin d’une presse libre et multiple. De ce point de vue, le film n’est pas toujours très finaud sur sa dimension politique, surtout au cours d’une séquence maladroite nous criant à la gueule “Fake news !”.

Néanmoins, Greengrass a la bonne idée de contrebalancer sa tribune démocrate en présentant avant tout son héros comme un bonimenteur, un homme de divertissement qui permet à son public de s’évader au travers d’histoires plus ou moins sordides. Le réalisateur capte alors avec pas mal de délicatesse les réactions d’une foule qui retrouve le sourire en ces temps difficiles d’après-guerre.

La prestance de Tom Hanks aide à marquer la compassion de cet homme conscient du véritable pouvoir de son métier, bien qu’il trace également un parallèle évident avec sa performance dans le nécessaire Pentagon Papers. Certes, Paul Greengrass n’a pas le brio de Steven Spielberg, mais il signe une œuvre qui jouit de son humilité et de sa sincérité, tout en se permettant de renouveler et d’épurer sa mise en scène. Une belle introspection pour un western crépusculaire, dont l’ampleur aurait mérité d’être sublimée par le grand écran.

La Mission est disponible sur Netflix à partir du 10 janvier 2021.

Éminemment politique, La Mission aurait pu sombrer dans le pensum lourdingue sur la liberté de la presse. S’il évite certains pièges, il est avant tout un néo-western inspiré et sec, porté par l’humanité et l’alchimie de son duo d’acteurs. Une belle surprise.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1612956800
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Dune : le blockbuster SF sortira finalement plus tôt que prévu en France

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Après avoir avancé récemment les sorties de The Suicide Squad et Matrix 4, Warner avance également la sortie du blockbuster SF de Denis Villeneuve.

Il s’agissait probablement d’un des films les plus attendus de 2020 et après avoir été évacué direction 2021, il s’agit probablement d’un des films les plus attendus de l'année. Pour rappel, le Dune de Denis Villeneuve a vu sa sortie repoussée au 29 septembre 2021 en France, dans nos salles, avant que Warner Bros. lâche une énorme bombe au milieu de l’industrie.

En effet, le studio a annoncé que tous les films de son catalogue prévus pour une sortie en 2021, notamment Dune, mais aussi Godzilla vs. Kong, The Suicide Squad, ou encore Matrix 4, seront distribués simultanément dans les salles et sur HBO Max aux États-Unis. Une stratégie hybride qui n’a pas plus à tout le monde, notamment Christopher Nolan, réalisateur de Tenet, qui a qualifié la plateforme de "pire service de streaming du monde", ou encore Denis Villeneuve qui a déclaré que Warner n’avait "aucun amour pour le cinéma", ajoutant que cette décision pourrait tuer la franchise Dune au cinéma.

Récemment, Warner est légèrement revenu sur sa décision en affirmant être prêt à faire une exception concernant le blockbuster SF de Denis Villeneuve, mais entre temps, les résultats de Wonder Woman 1984 se sont révélés concluants sur la plateforme, par rapport au box-office mitigé dans les salles. De quoi relancer le débat sur la bonne stratégie à tenir en interne.

Des stratégies qui sont toutefois loin d'être d'actualité en France puisque HBO Max n'y est pas encore accessible. Les longs-métrages Warner sont donc toujours attendus pour une diffusion uniquement en salles à l'image de Wonder Woman 1984 (dont on attend désespérément la sortie alors que le film subit largement une vague massive de téléchargements illégaux) ou Une affaire de détails, thriller à la Seven porté par Denzel Washington, Rami Malek et Jared Leto.

Du coup, ce sont finalement les dates de sorties cinéma qui évoluent en France. Si les deux films cités plus haut n'en ont plus dans l'Hexagone et sont dans l'attente d'une réouverture des salles, Warner est obligé de regarder au loin sur son line-up. Ainsi, cette fois, le studio a avancé la sortie de Dune, du réalisateur de Blade Runner 2049, du 29 au 15 septembre 2021 en France selon les informations du Film Français. Warner a également daté le western Those Who Wish Me Dead réalisé par Taylor Sheridan (réalisateur de Wind River, scénariste de Sicario) au 12 mai prochain.

Warner. Bros France continue donc à moduler la sortie de ses futurs longs-métrages puisque le studio avait déjà avancé récemment les sorties de The Suicide Squad et Matrix 4, tandis que la sortie de Godzilla vs. Kong a été quant à elle légèrement repoussée du 17 au 24 mars 2021. Un report qui ne devrait pas être le dernier pour l’affrontement titanesque entre les deux gros monstres, les salles de cinéma en France n’ayant pas encore de perspective sur leur date de réouverture.

En attendant de découvrir Dune et compagnie, il y a toujours une bande-annonce dingue de HBO Max avec son gros line-up pour concurrencer Netflix.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1612952288
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The Bubble : la comédie Netflix de Judd Apatow sur la pandémie dévoile un beau casting

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Après The King of Staten Island, le réalisateur Judd Apatow va passer sur Netflix avec The Bubble, une comédie sur la pandémie qui a dévoilé un beau casting.

En janvier dernier, Netflix s'est engagé à diffuser un nouveau film par semaine tout au long de l'année, dévoilant ainsi un impressionnant line-up pour son catalogue cinéma. Évidemment, la liste est loin d'être bouclée et le géant du streaming a encore un paquet de projets en développement, comme la comédie de science-fiction The Adam Project réalisée par Shawn Levy ou The Bubble, le premier film de Judd Apatow pour la plateforme après la série Love qu'il a co-créée.

Après la comédie dramatique The King of Staten Island (critique ici), le cinéaste s'intéressera à l'actualité avec une comédie méta où un groupe d'acteurs se retrouve coincé dans un hôtel en pleine pandémie avec un film à terminer. Il rejoint ainsi les réalisateurs qui se sont inspirés de la crise sanitaire comme Romuald Boulanger pour Connectés, sorti sur Amazon Prime Video, Adam Mason avec Songbird ou Doug Liman avec Locked Down prévu sur HBO Max.

Judd Apatow, à qui on doit Crazy Amy, Funny People, 40 ans, toujours puceau, En cloque, mode d'emploi, mais aussi les scénarios de Délire Express ou Rien que pour vos cheveux s'occupera de la réalisation à partir d'un scénario qu'il a co-écrit avec Pam Brady (Lady Dynamite, South Park : Le film).

Le casting a également été dévoilé avec quelques beaux noms, notamment Pedro Pascal (The Mandalorian, Game of Thrones, Narcos), Karen Gillan (Jumanji : Bienvenue dans la jungle, Les Gardiens de la Galaxie), David Duchovny (X-Files, Californication), Maria Bakalova qu'on a récemment vue dans Borat : Leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan, Leslie Mann qui a déjà travaillé aux côtés du réalisateur pour 40 ans, toujours puceau, En cloque, mode d'emploi, Funny People et 40 ans : mode d'emploi.

Le reste de la distribution comprendra Iris Apatow, la fille de Judd Apatow et Leslie Mann qui a notamment joué dans la série Love en plus de ses autres films, Fred Armisen (All Together Now), Keegan-Michael Key (The Prom, Dolemite is my name, The Predator) et Peter Serafinowicz (Braquage à l'ancienne, Shaun of the Dead).

Aucune date de sortie n'a été annoncée pour l'instant. En attendant, notre critique du Malcolm & Marie avec Zendaya et John David Washington est toujours disponible de ce côté.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... wb7PYBhf0M
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EL a aimé The Nest (3,5 étoiles) :

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L'Irlandais Sean Durkin avait épaté son monde en 2011 avec Martha Marcy May Marlene, alors porté par une toute jeune Elizabeth Olsen. Dix ans plus tard, pendant que l'actrice s'impose sur Disney+ avec WandaVision, le cinéaste a enfin réalisé son second film : The Nest. Après un passage doucement salué à Sundance début 2020, il a été auréolé de prix à Deauville (Grand Prix du Jury, Prix de la critique internationale et prix de la Révélation). Mais pas de chance, SND a décidé de ne pas sortir le film au cinéma... et de vendre les droits de diffusion à Canal+, pour une sortie uniquement sur petit écran. Rien qui ne lui enlève toutefois sa grandeur à bien des niveaux.

LA FOLIE DES GRANDEURS


La caméra fixe une maison depuis l'extérieur avant de s'y plonger. À l'intérieur, Rory O'Hara semble stresser avant un coup de fil, jusqu'au moment où son interlocuteur, Arthur Davis, décroche. Le père de famille, incarné par Jude Law, dépasse alors ses craintes et se montre plus confiant, riant aux vannes de son vieil ami. La caméra ressort, s'éloignant, avec un long dézoom, du personnage à travers la baie vitrée pour mieux l'encercler autour d'une nature calme et apaisée.

Ainsi débute The Nest et dès sa séquence d'ouverture, le film déploie une certaine tension et ce qui propulsera ses personnages dans leurs tréfonds. Rory est un père de famille aimant, courtier britannique qui a fait sa fortune à New York, et il décide du jour au lendemain de quitter les États-Unis avec sa famille pour s'installer dans un vieux manoir anglais proche de Londres. L'objectif ? S'enrichir dans son pays natal à coups d'opérations financières dont lui seul semble connaître le secret.

Sauf que derrière cette confiance et cette course après l'argent, il y a surtout de nombreuses apparences. À l'image du coup de fil faussement assuré d'ouverture et le calme apparent de la situation, Rory va rapidement tomber dans une spirale infernale en multipliant les échecs, en s'endettant dans le dos de son épouse, en jouant les beaux parleurs et en finissant par perdre totalement le contrôle de la situation.

OUT OF CONTROL

Sean Durkin avait déjà profondément étudié la manière dont le contrôle, l'emprise sur les autres, pouvait détruire l'humain et, in extenso, les liens entre chacun dans son premier métrage, Martha Marcy May Marlene, voire sa mini-série Southcliffe. Sans surprise, sa deuxième réalisation, dont il est également le scénariste, continue à en explorer les tenants et les aboutissants. Mieux encore, c'est à travers ce prisme du contrôle que Sean Durkin va venir complètement bousculer les codes narratifs de The Nest.

Au premier abord, le long-métrage semble raconter la descente aux enfers d'une famille via le personnage de Jude Law. Outre le mari et son incapacité à mener à bien ses projets, c'est en effet toute la petite famille qui voit ses repères s'évanouir à cause de ses déconvenues : le cadet est harcelé à l'école (la plus prestigieuse de la région pourtant), l'ainée (Oona Roche à suivre de près) est en pleine crise d'adolescence quand Allison, la mère de famille, voit le monde autour d'elle s'écrouler (notamment sa passion pour l'équitation).

Avec une mise en scène au cordeau, le réalisateur enferme alors ses personnages dans des cadres plus resserrées, eux qui sont à la recherche d'un air salvateur. Mieux, il les transforme finalement en simples silhouettes, perdues dans les méandres de cette demeure bien trop grande pour leur propre bien, en jouant énormément des jeux de lumière (grâce au travail de Mátyás Erdély) pour les voir se dissiper, se hanter elles-mêmes.

Alors que Martha Marcy May Marlene construisait sa narration sur une alternance de flashbacks et présent pour mieux cerner l'état psychologique de son héroïne, The Nest a l'allure d'une longue ligne droite interminable, dont les embûches s'accumulent lentement (trop peut-être). C'est à la fois la force naturelle du long-métrage et l'une de ses plus grandes faiblesses : ses enjeux sont dissimulés derrière une narration âpre et une mise en scène particulièrement exigeante.

Bien évidemment, des indices émanent du récit, à l'instar du cheval d'Allison, Richmond, quasi-symbole de la fracture familiale que connaissent les personnages. L'animal est malade, sauf que personne ne s'en rend compte, soit l'incarnation même de l'effondrement en cours dont personne ne semble véritablement conscient. Une symbolique puissante, mais probablement trop sourde pour se faire entendre (dans les deux sens du terme) et qui pourra mener le long-métrage à sa perte chez bien des spectateurs.

TAKE CARRIE OF THEM

Toutefois, Sean Durkin n'en reste pas moins un excellent conteur d'histoires, capable de mener à bien sa barque sans trop expliciter son récit. Au gré des obstacles et d'une avancée laborieuse (pour la famille), l'ensemble va littéralement imploser dans un dernier tiers ahurissant de maîtrise. Et ainsi, lorsque les inquiétudes et les doutes deviennent pure tragédie, la brisure familiale éclot au grand jour et prend une tout autre envergure. Dans un geste d'une sobriété déconcertante (un dernier plan obsédant), Sean Durkin déploie alors ses véritables intentions : déconstruire son postulat de départ.

Le vrai meneur naturel de cette famille en perdition n'est autre qu'Allison, elle qui n'a pas de masque et existe loin des faux-semblants de son mari. Face aux déboires et à la chute, seule elle est capable de tenir bon, s'accrocher pour mieux faire rebondir sa famille et finalement prendre les commandes, que Rory n'a jamais réussi à tenir. Plus que le portrait d'une famille, le cinéaste irlandais délivre le portrait puissant d'une femme de poigne, venant défaire tout un pan du patriarcat toxique des années 80 (et du capitalisme outrancier de l'époque en pleine ère Reagan).

Une critique acerbe subtilement amenée (ce qui est sa force tout autant que sa faiblesse donc) et surtout magnifiée par la prestation de l'excellente Carrie Coon. Après avoir incarné des personnages à la fois courageux et dévasté dans The Leftovers et Fargo, elle continue à jongler entre les émotions dans The Nest, tout en illuminant le métrage de son élégance. Assurément une des meilleures actrices de sa génération, malheureusement encore trop rare à l'écran.

The Nest est disponible sur MyCanal en France

Sean Durkin confirme son talent de conteur et de metteur en scène avec son deuxième long-métrage The Nest, dont la puissance sourde du récit résonne durablement après le film. Reste toutefois le sentiment que la force de The Nest est aussi sa grande faiblesse tant il est rude, âpre et exigeant.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1612892622
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Borderlands : le casting du film sur le jeu délirant étonne (encore) avec une actrice badass

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Après s'être payé une actrice méga-prestigieuse, l'adaptation cinématographique du jeu Borderlands s'offre une actrice plutôt badass.

Parmi les nombreuses adaptations cinématographiques de jeux vidéo sur la table, il y a notamment la franchise des Borderlands, RPG et FPS qui se démarquent dans l’industrie vidéoludique pour leur humour noir, dont la production est en cours depuis sa mise en chantier en 2019. Suite au succès phénoménal de Sonic le film, les studios ont décidé de parier de nouveau sur les adaptations de jeux vidéo au cinéma, que les joueurs continuent de consommer même si ça leur fait parfois très mal.

Les projets d’adaptation sont légion actuellement dans l’industrie, avec notamment Tomb Raider 2 (qui a échangé récemment son réalisateur pour une réalisatrice), Mortal Kombat qui a révélé de premières images, mais aussi Resident Evil dont le retour commence à se préciser. Et tandis que la sortie du Uncharted avec Tom Holland en jeune Nathan Drake vient d’être repoussée avec tout le line-up de Sony en 2022, Borderlands a connu une accélération de son côté dans sa production.

En effet, après l’arrivée du réalisateur Eli Roth à la barre du projet (Hostel, Hostel, chapitre II, Cabin Fever) qui a rassuré les fans à propos d’une potentielle adaptation classée R, à l’image de la violence présente dans l’univers post-apo délirant du jeu, Borderlands s’est également payé une actrice méga-prestigieuse dans son casting, à savoir Cate Blanchett en personne. L’actrice devrait incarner Lilith, personnage jouable du premier jeu et leader charismatique de la résistance dans les deux opus suivants.

Et après Kevin Hart qui a rejoint le casting récemment dans le rôle de Roland, le studio Lionsgate continue d’étendre le casting de son adaptation avec un nouveau nom prestigieux dans ses rangs, à savoir Jamie Lee Curtis, héroïne légendaire de la franchise Halloween, qui a fait son come-back dans la récente suite-reboot de David Gordon Green, sortie en 2018 et produite par Jason Blum.

Selon Variety, l’actrice incarnera Tannis, basé sur le personnage du Dr. Patricia Tannis, une archéologue de la planète Pandora, dont l’expertise pourrait mener à une mystérieuse voûte, remplie d’anciennes technologies extraterrestres. À noter que le personnage de Curtis a eu une expérience délicate avec le personnage de Blanchett, ce qui peut promettre un beau face à face entre les deux actrices.

Dans un communiqué de presse, le réalisateur Eli Roth a partagé son enthousiasme à l’idée de travailler avec l’interprète de Laurie Strode :

« Travailler avec l’emblématique Jamie Lee Curtis a été un de mes rêves de longue date, et je suis tellement excité à l’idée qu’elle apporte son humour, sa chaleur et son brio au rôle de Tannis. »

Nathan Kahane, président du groupe Lionsgate Motion Pictures, en a fait également de même, tout en ajoutant que l’actrice est une collaboratrice de longue date pour le studio :

« À ce stade, Jamie fait partie de la famille pour nous – après avoir apporté tant de choses dans À couteaux tirés et organisé la collecte de fonds ‘Lionsgate Live’ l’été dernier pour aider les intermittents du spectacle, nous ne pourrions être plus ravis de travailler à nouveau avec elle. »

Un choix de casting étonnant pour cette adaptation de Borderlands, qui commence à prendre une tournure intéressante dans ses choix de production. Pour rappel, Craig Mazin, le créateur de la série HBO Chernobyl, sera à l’écriture de cette adaptation, tandis qu’il chapeautera également en tant que Showrunner la série The Last of Us, une autre adaptation vidéoludique également très attendue.

Borderlands n’a pas encore de date de sortie annoncée pour le moment. En attendant d’en savoir plus sur le projet, on vous parle du changement de réalisateur sur la série The Last of Us.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1612884990
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Wickaël
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Pale a écrit :
mer. 10 févr. 2021 15:36
Et Godzilla 2 ? :D
J'ai bien bien aimé. On m'avait dit qu'il était loin d'être bon mais j'ai pris mon pied devant les scènes de bastons entre les monstres.
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Wickaël a écrit :
mer. 10 févr. 2021 17:29
les scènes de bastons entre les monstres.
A ce niveau là le film est bien, c'est ce qu'il y a entre ces scènes qui est moins bien :D
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Une comédie qui s'annonce sympa.
Modifié en dernier par Pale le mer. 10 févr. 2021 20:30, modifié 1 fois.
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Très bonne surprise que ce Hansel & Gretel : Witch Hunters. Il s'agit d'un bon délire et je me dis que sous la direction d'un Sam Raimi de la grande époque ça aurait pu être complètement fou. Je dis ça car Hansel & Gretel possède un petit côté Evil Dead, enfin très soft par rapport aux films de Sam Raimi mais c'est assez réjouissant. Le film est également très graphique. Après tout n'est pas parfait, ça va beaucoup trop vite et on sent que le film a été haché au montage mais ça reste amusant. D'ailleurs même les acteurs ont l'air de s'amuser. Sinon quel plaisir de retrouver Gemma Arterton, elle est absolument sublime :love:
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NaughtyDog
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ouais ce film est plutot cool ^^
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 11 févr. 2021 13:22
ouais ce film est plutot cool ^^
Yes, d'ailleurs je pensais que le film s'était planté au box-office mais en fait il a bien fonctionné dans le monde par rapport à son budget.
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Stanley Kubrick : un scénario abandonné du maître va être enfin porté à l’écran

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Après plusieurs tentatives compromises, Lunatic at Large, le projet abandonné de Stanley Kubrick, a été récupéré par des producteurs désireux de l’adapter.

Au-delà d’être l’un des cinéastes les plus importants de tous les temps, Stanley Kubrick a toujours été un puits à fantasmes pour les cinéphiles de tous poils. Entre la redécouverte tardive de son premier long-métrage Fear and Desire et ses multiples projets avortés, le réalisateur s’est plu à avoir quelques secrets bien gardés.

Pourtant, en 2006, Philip Hobbs (ex-époux de la belle-fille de Kubrick) a retrouvé un traitement d’histoire écrit par le cinéaste et le scénariste Jim Thompson (grand spécialiste du roman noir déjà à l’œuvre sur L'Ultime Razzia et Les Sentiers de la gloire), intitulé Lunatic at Large. Le projet, débuté dans les années 50, n’a cependant jamais abouti à un scénario complet.

Dès lors, ce manuscrit a fait tourner de nombreuses têtes à Hollywood. Le réalisateur britannique Chris Palmer a envisagé une adaptation avec Scarlett Johansson et Sam Rockwell, avant que le script ne finisse un temps dans les mains de Terry Gilliam.

Mais d’après Variety, Lunatic at Large pourrait enfin voir le jour puisque les producteurs Bruce Hendricks et Galen Walker en ont acquis les droits, avec l’intention de le porter sur grand écran. Pour le moment, aucun réalisateur ne s’est retrouvé attaché au projet, mais les deux producteurs ont partagé dans un communiqué leur excitation :

“L’opportunité de transcrire le projet de Stanley Kubrick à l’écran après tant d’années est un rêve qui devient réalité. Nous avons hâte de faire un film en respectant son style unique et sa vision. [...] Stanley Kubrick a eu une énorme influence sur plein de réalisateurs, et nous sommes honorés que la Kubrick Estate nous fasse confiance avec l’une de ses idées originales”.

Si les intéressés n’ont pas donné de détails sur le scénario, Lunatic at Large a été présenté par le New York Times comme la rencontre entre un ancien forain et un alcoolique, mais surtout “un sombre et surprenant mystère, dans lequel le plus grand puzzle repose sur l’identité, au sein de plusieurs suspects, du véritable évadé d’un hôpital psychiatrique”. En somme, un retour aux sources du cinéaste vers le polar et le film noir, genres qu’il a particulièrement investis au début de sa carrière.

Pour ce qui est des deux producteurs, ils ont jusque-là eu une carrière fructueuse à Hollywood. Galen Walker a passé plus de trente en tant que producteur exécutif et scénariste, tandis que Bruce Hendricks a supervisé les éditions vidéo de Disney, et des films comme Sixième Sens, Armageddon, les Pirates des Caraïbes ou encore Pearl Harbor.

En tout cas, on a très hâte de voir ce que pourrait donner cette nouvelle aventure autour du film abandonné de Stanley Kubrick. Le réalisateur a également fait longuement parler de lui pour sa documentation minutieuse autour de Napoléon Bonaparte, pensée comme base d’un biopic ultra-ambitieux. Si Steven Spielberg a songé à adapter les écrits de son ami sous la forme d’une mini-série HBO, le projet, censé être réalisé par Cary Fukunaga, n’a plus communiqué sur son avancée depuis un moment.

En attendant, vous pouvez toujours revenir sur notre dossier autour des treize longs-métrages bien existants de ce cinéaste de légende.


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Après Black Widow, Florence Pugh va jouer une androïde serial killer pour Apple

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Après Midsommar et Black Widow, l'actrice Florence Pugh va jouer une androïde serial killer pour Apple, dans le film Dolly.

En seulement une poignée de films, la jeune actrice britannique Florence Pugh s’est révélée comme l’une des valeurs montantes les plus prometteuses actuellement à Hollywood. Après s'être révélé dans The Young Lady de William Oldroyd, l’actrice a enchaîné quelques rôles secondaires avant de littéralement exploser plein cadre dans Midsommar, le cauchemar lumineux d’Ari Aster sorti en 2019.

Elle a confirmé l’année suivante, en incarnant l’une des Filles du Docteur March, dans la nouvelle adaptation réalisée par la cinéaste Greta Gerwig, qui lui vaudra sa première nomination à l’Oscar du meilleur second rôle. Et lorsqu’une jeune actrice prometteuse voit les portes d’Hollywood s’ouvrir en grand devant elle, Disney met évidemment son grapin dessus. Ainsi, la comédienne a intégré le MCU et incarne la sœur de Natasha Romanoff, aka Black Widow, dans le film éponyme de Cate Shortland, dont plus personne ne semble vraiment attendre la sortie après ses nombreux reports liés à la Covid-19.

Et après Black Widow, tandis que Scarlett Johansson va troquer le costume de la veuve noire pour celui de la nouvelle Fiancée de Frankenstein (ou presque) chez la boîte indépendante A24, Florence Pugh ira de son côté jouer une androïde serial killer, dans le film Dolly pour la plateforme Apple TV+. En effet, selon Deadline, l’actrice y incarnera un "robot de compagnie" sensible, qui assassine son propriétaire, avant de se déclarer non-coupable, de demander un avocat et de partir en procès pour clamer son innocence.

Selon ces premières informations, Dolly sera à la fois une dystopie SF mais aussi un film de procès classique, dont le personnage cybernétique de Florence Pugh sera au centre du récit. Un rôle d’androïde ambigu qui devrait permettre encore une fois à la jeune actrice britannique de montrer l’étendue de son talent, après Midsommar et Les Filles du docteur March. De quoi surtout montrer les grandes ambitions d'Apple TV+, qui a notamment en perspective les prestigieuses cérémonies donc les Oscars, comme la plateforme essaye de le faire avec Tom Holland dans Cherry.

Au scénario de ce thriller de SF judiciaire, on retrouvera Vanessa Taylor, scénariste du magnifique La Forme de l'eau qui a valu l’Oscar du meilleur réalisateur et film au mexicain Guillermo del Toro, mais aussi Drew Pearce, scénariste et réalisateur du film d’action SF Hotel Artemis. Deux noms qui annoncent deux tonalités différentes pour l’hybride SF que devrait être Dolly. Aucun nom n’est pour le moment associé à la réalisation du métrage, qui n’a aucune date de sortie ou d’entrée en production pour le moment.

En attendant d’en savoir plus sur cet intrigant projet, Florence Pugh sera à l’affiche de Don't Worry, Darling, le second long-métrage d’Olivia Wilde en tant que réalisatrice, après Booksmart chez Netflix, prévu pour une sortie courant 2021. Mais avant, elle sera chez Marvel, aux côtés de Scarlett Johansson dans Black Widow, dont la sortie est toujours prévue pour le 5 mai 2021 dans nos salles, avant d'être peut-être relégué sur Disney+. Ah oui, et bonne nouvelle, ce sera bien moins long qu’Avengers : Endgame.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1613044090
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Kit
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La grosse news du jour :

Pedro Pascal et Bella Ramsey joueront Joel et Ellie dans la série The Last of Us

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Deux anciens de Game of Thrones pour incarner les deux héros de l'adaptation du jeu vidéo par HBO.

On sait qui donnera vie à Joel et Ellie dans la série The Last of Us, développée en ce moment par HBO.

D'abord, c'est la jeune actrice anglaise Bella Ramsey, qui fut la chouchoute des fans de Game of Thrones lorsqu'elle incarna la petite Lady Mormont, dans les dernières saisons, qui incarnera la jeune héroïne de l'adaptation de jeu vidéo post-apocalyptique, sous la houlette du créateur de Chernobyl, Craig Mazin. Celle qu'on a aussi vu cette année dans A la Croisée des mondes jouera Ellie.

Se déroulant deux décennies après l'implosion de notre société, le drama The Last of Us suivra Joel, un survivant coriace, qui est embauché pour faire sortir en contrebande une jeune fille de 14 ans nommée Ellie d'une zone de quarantaine «oppressive», détaille le synopsis officiel. "Ce qui commence comme un petit travail devient bientôt un voyage brutal et déchirant, car ils doivent tous deux traverser les États-Unis et dépendre l'un de l'autre pour survivre."

Ellie est décrite comme une "orpheline qui n'a jamais rien connu d'autre qu'une planète ravagée et qui lutte pour équilibrer sa colère avec son besoin de connexion et d'appartenance..."

Face à Bella Ramsey, c'est donc Pedro Pascal, lui aussi un ancien de Game of Thrones, puisqu'il fut Oberyn Martell dans la saison 4 (les deux ne se sont donc jamais croisés à Westeros), qui a été casté. L'actuel star de The Mandalorian sur Disney Plus se mettra dans la peau de Joel.

Selon Deadline, ce casting ne devrait rien changer à la série Star Wars, et Pedro Pascal devrait être en mesure de jouer dans les deux, même si contractuellement, The Last of Us aurait la priorité.

Neil Druckmann, scénariste et directeur créatif du jeu d'origine, écrira et produira la série avec Mazin. Le cinéaste russe Kantemir Balagov dirigera le pilote.


https://www.premiere.fr/Series/News-Ser ... Last-of-Us
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Kit a écrit :
jeu. 11 févr. 2021 17:00
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Pale a écrit :
jeu. 11 févr. 2021 17:04
Kit a écrit :
jeu. 11 févr. 2021 17:00
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Lyricis Interactive

Sandra Bullock rejoint le gros casting de Bullet Train réalisé par David Leitch (John Wick, Atomic Blonde, Deadpool 2, Fast and Furious: Hobbs and Shaw) avec Brad Pitt, Andrew Koji, Joey King, Aaron Taylor-Johnson, Michael Shannon, Brian Tyree Henry, Zazie Beetz, Lady Gaga, Masi Oka, Logan Lerman, Hiroyuki Sanada et Sandra Bullock.
(adaptation du roman Maria Beetle de Kotaro Isaka)

Cinq assassins se retrouvent dans un train à grande vitesse en provenance de Tokyo à destination de Morioka, avec seulement quelques arrêts entre les deux stations. Ils découvrent que leurs missions respectives ne sont pas sans rapport les unes avec les autres. Qui va sortir vivant du train et qu'est-ce qui les attend à la gare ?


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Ce casting de fou furieux :crazy:
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Des nouvelles photos de Hailee Steinfeld sur le tournage de Hawkeye :

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Wickaël
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Vraiment sympa. J'ai beaucoup ri devant toutes ces situations bien WTF. Seule la fin m'a dérangée.

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Wickaël a écrit :
jeu. 11 févr. 2021 22:15
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Vraiment sympa. J'ai beaucoup ri devant toutes ces situations bien WTF. Seule la fin m'a dérangée.

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La tuerie ou la scène dans l'univers parallèle ?
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Wickaël
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@Pale le coup de l'univers parallèle, c'est de trop à mon sens. Non le massacre il était terrible, avec cette musique :love2:
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Wickaël a écrit :
ven. 12 févr. 2021 12:32
@Pale le coup de l'univers parallèle, c'est de trop à mon sens. Non le massacre il était terrible, avec cette musique :love2:
C'est marrant dans le sens où ils évoquent dans le film un monde parallèle où tout se passe pour le mieux. Et au final ça va repartir en couille :D
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Monster Hunter : mauvaise nouvelle (ou pas), la sortie française annulée au cinéma

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Initialement prévu pour une sortie en salles, le dernier film de Paul W.S. Anderson, avec Milla Jovovich, ne sortira finalement pas au cinéma.

2021 semble bien décider à être une année dans la continuité de 2020 pour les salles de cinéma, au point de même s’en prendre à Monster Hunter, réalisé par Paul W.S. Anderson, avec sa muse Milla Jovovich qui dit oui à tous les caprices de son mari, même après Resident Evil. Car oui, après avoir sévi sur une franchise vidéoludique culte de Capcom, qui va bientôt faire son grand retour au cinéma, le réalisateur s’en prend à une autre licence du studio.

Aux dernières nouvelles, Monster Hunter devait envahir les salles dès le 25 avril 2021 en France, alors que le film est déjà sorti entre temps aux États-Unis et sur le territoire chinois où il a déclenché une sacrée polémique au passage, au détour de quelques lignes de dialogues. Les premières critiques américaines ont par ailleurs confirmé que Paul W.S. Anderson n’a pas perdu de sa superbe pour mettre en scène ce que certains considèrent comme un navet pur et simple, tandis que d’autres, plus tolérants, y voient un gros plaisir coupable, comme seul le réalisateur des Trois Mousquetaires en a le secret.

Mais malheureusement pour les fans du réalisateur (oui, il y en a) et de la franchise vidéoludique de Capcom, Monster Hunter ne sortira finalement pas dans les salles de cinéma en France.

En effet, la réouverture des salles se faisant de plus en plus lointaine et dans l’incertitude d’une ouverture avant Pâques, le distributeur a préféré miser sur une sortie numérique et physique, soit en direct to video. Monster Hunter sera donc disponible dès le 7 avril en EST (Electronic Sell Through ou achat numérique définitif), ainsi que le 28 avril 2021 en VOD, DVD, Blu-Ray et 4K en France. Le film sera, par ailleurs, disponible dès le 16 février en VOD et le 2 mars en DVD et Blu-ray aux États-Unis.

Pour rappel, dans cette adaptation, nous suivrons le lieutenant Artemis (Milla Jovovich) et son unité d’élite qui traversent un portail qui les transporte dans un univers parallèle dominé par de puissantes et dangereuses grosses bébêtes. Dans cet univers, elle rencontre un mystérieux chasseur (Tony Jaa), qui survit dans ce monde hostile grâce à ses aptitudes uniques. Face à ses terrifiantes et incessantes attaques de monstres, Artemis et le chasseur vont devoir faire équipe pour se défendre et trouver un moyen de retourner chez eux.

Si les fans ne pourront pas découvrir cette adaptation du jeu vidéo culte avec les joyeusetés du grand écran, Capcom a créé des contenus additionnels gratuits au jeu Monster Hunter World : Iceborn, afin d’accompagner la sortie du film, dans lequel les joueurs peuvent retrouver le personnage incarné par Milla Jovovich.

Un lot de consolation pour compenser la frustration de ne pas découvrir cette orgie monstrueuse sur grand écran, dont la bande-annonce est disponible. En attendant, la saga Resident Evil est disponible sur Amazon Prime Video, et on vous donne 5 raisons d’adorer les (mauvais) films avec Milla Jovovich.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1613134778
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Les Trois Mousquetaires : le double-blockbuster français dévoile son impressionnant casting

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Budgétée à 60 millions de dollars, la nouvelle adaptation des Trois Mousquetaires made in France a des arguments de poids, à commencer par ses choix d’acteurs.

De Choderlos de Laclos à Jules Verne, la France s'est souvent fait couper l’herbe sous le pied par les Américains quand il s’agit d’adapter les classiques de la littérature hexagonale. Pourtant, un projet inespéré a pu émerger une fois de temps en temps, et il est cette fois dû à Pathé. En effet, le studio a sorti le carnet de chèques (à hauteur de 60 millions d’euros tout de même) pour produire un diptyque autour des Trois Mousquetaires.

Sobrement titrés Les Trois Mousquetaires – D'Artagnan et Les Trois Mousquetaires – Milady, ces deux films ont été écrits par Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière (Le Prénom, Le meilleur reste à venir) et seront réalisés par Martin Bourboulon, le réalisateur de Papa ou maman, et du biopic à venir Eiffel.

Pour l’occasion, le cinéaste va d’ailleurs retrouver l’interprète de son Gustave Eiffel puisque Romain Duris a été choisi pour prêter ses traits à Aramis. Vincent Cassel et Pio Marmaï ont quant à eux été castés pour jouer Athos et Porthos.

En tout cas, ce double-blockbuster français a bien décidé de mettre le paquet au niveau de ses comédiens. Pour les rôles de D’Artagnan et de Milady, la production s’est tournée vers François Civil et Eva Green. Des choix on ne peut plus éclairés qui donnent envie d’en savoir plus sur ce projet démesuré.

Mais ce n’est pas tout, puisque la révélation Lyna Khoudri (Papicha, Hors Normes et prochainement The French Dispatch) a été sélectionnée pour interpréter Constance Bonacieux, tandis que Louis Garrel devrait incarner le roi Louis XIII.

Mû par un souci d’authenticité, Martin Bourboulon a par ailleurs confié les rôles de la Reine Anne d’Autriche et du Duc de Buckingham à deux acteurs internationaux, à savoir la géniale Vicky Krieps (Phantom Thread, et bientôt Old de M. Night Shyamalan) et Oliver Jackson-Cohen (Invisible Man, The Haunting of Hill House).

Le communiqué de presse de Pathé a également dévoilé que le tournage des deux films se ferait en simultané dès l’été 2021, pour pas moins de sept mois de tournage.

Filmé intégralement en France, Les Trois Mousquetaires pourrait bien accompagner le retour d’un cinéma hexagonal ambitieux et patrimonial. Son producteur, Dimitri Rassam, aurait même l’ambition de continuer sur cette voie en adaptant Le Comte de Monte-Cristo. Une chose est sûre, on a hâte de pouvoir jeter un œil à cette proposition de grand spectacle alléchant, prévue pour sortir sur les écrans début 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1613131124
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Volte/Face : le réalisateur de Godzilla vs. Kong va réaliser une suite du film d'action culte de John Woo

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Le Volte/Face de John Woo avec John Travolta et Nicolas Cage va avoir une suite, réalisée par Adam Wingard, dont on attend encore le prochain Godzilla vs. Kong.

Dans le fleuron des séries B d'action cultes des années 90, John Woo a proposé une de ses meilleures réalisations hollywoodiennes avec Volte/Face, qui réunit John Travolta et Nicolas Cage à l'affiche. Un film sorti en 1997 qui verse aussi dans la science-fiction et doit notamment son succès au cabotinage décomplexé de ses deux acteurs principaux, en plus d'une mise en scène très codifiée et sur-voltée propre au cinéaste.

L'intrigue complètement barrée écrite par les scénaristes Mike Werb et Michael Colleary raconte comment l'agent du FBI Sean Archer (Travolta) est amené à échanger son visage avec celui du terroriste Castor Troy (Cage) pour obtenir des informations sur l'emplacement d'une bombe. Le tout parsemé d'explosions et d'expressions faciales aussi hallucinantes qu'hallucinées de la part Nicolas Cage.

Et comme Hollywood ne manque jamais de fausses bonnes idées, la Paramount a décidé de se réintéresser à ce gros plaisir même pas coupable avec un remake annoncé en septembre 2019. Le projet n'avait plus tellement fait parler de lui depuis, mais tout récemment, Variety a rapporté qu'Adam Wingard a été engagé pour passer derrière la caméra et co-écrire le scénario avec son collaborateur Simon Barrett avec qui il a déjà travaillé sur You're Next, Blair Witch, The Guest ou encore A Horrible Way to Die.

Le scénariste remplace ainsi Oren Uziel (The Cloverfield Paradox, 22 Jump Street) qui avait été approché en 2019. Mais si la presse américaine a d'abord annoncé un remake, les choses se sont corsées lorsque Adam Wingard a précisé peu de temps après sur Instagram que son film sera en fait une suite.

"Je n'aurais jamais réimaginé ou refait Volte/Face. C'est un film d'action parfait. Simon Barrett et moi, on écrit une suite directe !"

De quoi spéculer sur le retour de Travolta et Cage, ou plutôt de Sean Archer et Castor Troy, pourtant mort à la fin du film original. Si la résurrection du terroriste est bel et bien au programme, on peut imaginer qu'il voudra retrouver Archer et son fils, mais aussi probablement changer de visage pour orchestrer sa vengeance. Rien de bien emballant, à moins que cette suite se focalise sur les personnages secondaires, ce qui donnerait des airs de spin-off inutile à l'ensemble.

La production sera quant à elle assurée par Neal H. Moritz (producteur de la saga Fast & Furious), tandis que David Permut, qui a été producteur sur l’original, assurera la production exécutive. D'ici là, il nous reste encore à découvrir le prochain film de Wingard, Godzilla vs. Kong qui sortira aux États-Unis sur HBO Max et en salles le 26 mars 2021, et en France (si tout se passe bien) le 24 mars en salles. En attendant plus d'informations, on revient sur la carrière de Nicolas Cage par ici.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 5CSSwguPh0
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Mad Max : Furiosa sera "deux fois plus grand" et fou que Fury Road selon le boss des cascades

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C’est peu dire qu’on attend impatiemment le retour de George Miller dans l’univers de Mad Max, mais en plus, son équipe sait donner envie...

Avec Mad Max : Fury Road, George Miller n’a pas seulement signé le chef-d'œuvre l'ayant replacé sur le trône qu'il mérite. Toute son équipe a pu profiter du succès colossal du long-métrage, notamment au travers des nombreuses récompenses récoltées aux Oscars.

À vrai dire, la technique irréprochable de Fury Road a remis sur le devant de la scène certains métiers délaissés du cinéma, à commencer par les cascadeurs fous qui ont fait la renommée de la franchise. À cette occasion, le Canberra Times a réalisé un bel article sur Guy Norris, le coordinateur des cascades attitré de George Miller, qui a d’ailleurs débuté sa carrière sur le premier Mad Max.

Alors que ce cador australien est revenu dans son pays natal pour y tourner Blacklight, un film d’action avec Liam Neeson (eh oui, encore un) et Guy Pearce, il en a profité pour expliquer à quel point Fury Road a bouleversé sa carrière et celle de son équipe, depuis demandée sur les plus grosses productions du moment :

“Depuis Mad Max : Fury Road, […] nous avons eu la possibilité d’amener notre équipe – globalement composée d’Australiens et de Néo-zélandais – tout autour du monde. Nous avons fait X-Men [Dark Phoenix] à Montréal, Suicide Squad à Toronto, nous venons tout juste de revenir du dernier Suicide Squad à Atlanta [Géorgie], et nous avons également fait Triple Frontière à Hawaï et Bogota, et Ghost in the Shell en Nouvelle-Zélande.”

Si ce pedigree est impressionnant, on est encore plus impatients de voir ce que Guy Norris et son équipe vont être capables de faire sur leur prochain gros projet, à savoir le prequel de Mad Max : Fury Road centrée sur le personnage de Furiosa. Questionné à ce sujet, le coordinateur des cascades ne s’est pas fait prier pour évoquer l’ampleur démentielle du nouveau voyage de George Miller dans le Wasteland :

“Si vous pouvez le croire, Furiosa sera deux fois plus grand et ambitieux que Fury Road. Nous allons tout tourner en Australie, et ce sera génial pour l’industrie locale.”

Alors que Peter Jackson a fortement contribué à faire de la Nouvelle-Zélande un pôle important de l’industrie du cinéma, George Miller semble lui bien parti pour remettre l’Australie sur le devant de la scène, en tant que nouvel éden pour des productions libres et folles. L’artiste est d’ailleurs en train d’y tourner le long-métrage Three Thousand Years Of Longing, une romance fantastique qu'il a cherché depuis longtemps à réaliser, et finalement portée par Tilda Swinton et Idris Elba.

Quant à Mad Max : Furiosa, le film n’est pas attendu avant le 23 juin 2023. Charlize Theron devrait être remplacée par la jeune et talentueuse Anya Taylor-Joy (The Witch, Le Jeu de la dame), qui sera accompagnée par Chris Hemsworth (ce cher Thor) et Yahya Abdul-Mateen II (Watchmen, Aquaman, Les Sept de Chicago). En attendant, vous pouvez toujours retrouver notre critique très enthousiaste de Fury Road.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1613062815
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Ce n'est pas très bon. Le film ressemble très fort à Froid Mortel, aussi bien sur le fond que la forme. A l'instar du film espagnol, Cibles mouvantes commence très bien et instaure une bonne tension. Ensuite toute se casse la gueule lorsque l'on comprend le pourquoi du comment. Scénaristiquement rien ne tient et en plus le film affiche une complaisance absolument atroce pour la cruauté.
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Pale a écrit :
ven. 12 févr. 2021 18:22
Volte/Face : le réalisateur de Godzilla vs. Kong va réaliser une suite du film d'action culte de John Woo
:scared:

Quel enfer devient Hollywood...
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Un film absolument captivant basé sur des faits réels !

Pour une première réalisation il faut quand même saluer le soin tout à fait admirable alloué à la mise en scène : ici on évite l'écueil de bon nombre de films ou autres biopics du genre en embrassant à bras le corps l'aspect polar politique.

Une histoire vraie donc, qui nous montre William O'Neal, voleur afro-américain à la petite sauvette, embrigadé par le FBI pour s'infiltrer auprès des Black Panthers (et son leader Fred Hampton).

Le duo principal Lakeith Stanfeld (qui se créer une filmographie absolument solide depuis 5 ans) - Daniel Kaluuya (qui après Get Out, Widows et Queen & Slim prouve qu'il est un des meilleurs acteurs de sa génération) est absolument excellent et porte le film à lui tout seul. Autour on a une belle distribution également, de Jesse Plemons en contact du FBI qui ira vendre son âme auprès de la hiérarchie (comme O'Neal finalement), jusqu'à Algee Smith (Detroit, Euphoria), Ashton Sanders (Moonlight, Native Son) ou bien Martin Sheen en Edgar Hoover !

En résulte un film passionnant, immersif à plusieurs égards (les séquences de fusillades et de tension sont savamment orchestrées), doté d'une très bonne photographie de Sean Bobitt (fréquent collaborateur de Steve McQueen) et d'une très bonne bande-son.

Bref on va pas passer par 4 chemins, malgré un ou deux segments plus consensuels, c'est un très bon film !

4/5
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Pale a écrit :
ven. 12 févr. 2021 18:51
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Auraient-ils fait cette Une s’il n’y avait pas eu la crise actuelle ? :sweat:
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ClintReborn
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robinne a écrit :
sam. 13 févr. 2021 10:12
Pale a écrit :
ven. 12 févr. 2021 18:51
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Auraient-ils fait cette Une s’il n’y avait pas eu la crise actuelle ? :sweat:
C'est pas surprenant cela fait des années que les médias jouent sur leur ressemblance :o Cette couverture est donc une évidence
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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robinne a écrit :
sam. 13 févr. 2021 10:12
Auraient-ils fait cette Une s’il n’y avait pas eu la crise actuelle ? :sweat:
Bien évidemment, pour célébrer les 20 ans de ces deux sagas qui étaient en concurrence à l'époque. C'était le feu :D
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Je découvre seulement ce film et bordel ça fait du bien, comédie apocalyptique absolument démentielle où l'on retrouve la bande de Seth Rogen et James Franco en très grande forme. C'est hilarant et certaines scènes sont carrément impressionnantes.
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ClintReborn a écrit :
sam. 13 févr. 2021 10:52
C'est pas surprenant cela fait des années que les médias jouent sur leur ressemblance :o Cette couverture est donc une évidence
Mais ça n'a rien à voir avec ça, vous avez oublié l'année 2001 ou quoi ? C'était le choc des titans entre ces deux sagas au cinéma et ça faisait la une de tous les magasines à l'époque. Il n'est pas bizarre qu'une couverture fête l'anniversaire des deux sagas en réunissant les deux héros :D
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Pale a écrit :
sam. 13 févr. 2021 11:18
ClintReborn a écrit :
sam. 13 févr. 2021 10:52
C'est pas surprenant cela fait des années que les médias jouent sur leur ressemblance :o Cette couverture est donc une évidence
Mais ça n'a rien à voir avec ça, vous avez oublié l'année 2001 ou quoi ? C'était le choc des titans entre ces deux sagas au cinéma et ça faisait la une de tous les magasines à l'époque. Il n'est pas bizarre qu'une couverture fête l'anniversaire des deux sagas en réunissant les deux héros :D
Je me rappel mieux de l’année 1201 :D Mais si cela fait longtemps qu'une rencontre couve entre les deux ils ont juste saisis l'occasion pour les 20 ans :o Ils en ont parler sur bien des plateaux tv c’était un running gag
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pale a écrit :
sam. 13 févr. 2021 11:11
robinne a écrit :
sam. 13 févr. 2021 10:12
Auraient-ils fait cette Une s’il n’y avait pas eu la crise actuelle ? :sweat:
Bien évidemment, pour célébrer les 20 ans de ces deux sagas qui étaient en concurrence à l'époque. C'était le feu :D
Je ne conteste pas le feu et les 20 ans, mais est-ce que si la situation avait été normale, auraient-ils fait la Une ? Ou une grosse sortie aurait-elle éclipsé ces 20 ans ?
Je me pose la question :D
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ClintReborn a écrit :
sam. 13 févr. 2021 11:30
Mais si cela fait longtemps qu'une rencontre couve entre les deux ils ont juste saisis l'occasion pour les 20 ans :o Ils en ont parler sur bien des plateaux tv c’était un running gag
Je trouve ça cool de les voir à deux sur une même couverture :D
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