Pas mal ce Byun Sung-hyun, dans la lignée de Sans Pitié mais avec une approche plus lègère versant aussi dans les ruptures de ton plus humotistiques.
Un décalage que l'on doit à sa protagoniste Gil Bok-soon, à la fois célébrité dans le monde de l'assassinat et mère de famille qui sait mieux manier le couteau qu'éduquer sa fille.
Jeon Do-yeon (Secret Sunshine) porte vraiment tout le film à elle seule, autant crédible en mère un peu gauche que killeuse badass.
C'est simplement dommage qu'en terme d'intrigue le tout reste complètement sur des rails, en allant pas aussi loin que le film devrait en terme de subversion ou de développement de personnages.
La mise en scène reste carrée (malgré une facture visuelle beaucoup trop propre), avec quelques séquences d'action bien fichues (ptite influence Sherlock Jolmes/Guy Ritchie d'ailleurs) trouvant son point d'orgue dans une baston en restaurant bien fun.
Pas inoubliable mais non dénué d'interet
6.5/10
Une bonne surprise. Pas fan des films en milieu médical d'habitude (étant moi même du milieu et ayant connu les facettes de l'hopital public) celui-ci se veut finalement cohérent et sincère (jusque dans les TPs sur le pelvis), tout en dressant un beau portrait de toutes les femmes en maieutique du service d'obstétrique.
Boomer et Viard portent eux aussi le film comme il faut.
3.5/5
Suite pas terrible car on enlève "l'humilité" et un certain charme qu'avait le 1er à placer son récit à hauteur d'enfant (bref en adaptant Shazam)
Là ça devient du super heros movie lambda, et même en terme d'incarnation du perso il y a une grosse dissonance entre un Billy Batson plus mûr et un Zachary Levi qui se comporte comme un gamin hyperactif de 12 ans.
Pareil les filles d'Atlas constituent des antagonistes assez ridicules malgré le fait que les actrices se donnent du mal (quel dommage de voir la talentueuse Rachel Zegler dans un rôle réduit à peau de chagrin comme ça)
Le cast de la Shazam Family est toujours bon, techniquement le film a aussi des qualités et le climax est parfois sympathique, mais voilà ça reste assez oubliable (tout comme un cameo de Wonder Woman)
4/10
Bien aimé cette 1e partie d'adaptation, surtout quand on compare aux daubes qu'on s'est tapé ces 20-30 dernières années avec La Fille de D'Artagnan, Vidocq (ce masterpiece de la honte), Jacquou le Croquant, Belphegor et j'en passe.
Là on a du blockbuster à la française qui se reapproprie le texte de Dumas avec respect et modernit: l'ambition est là, la thune aussi et le cast m'a paru bien adapté (surtout François Civil qui amene une naïveté touchante à D'Artagnan, Duris parfait dans ce mélange de séduction et de dangerosité, ainsi qu'une Eva Green qui n'a pas à se forcer pour incarner la froide Milady).
Ce n'est pas sans défauts ceci dit : outre la fin cliffhanger qui fait attendre la Partie 2, Bourboulon ne donne pas de vraie vision d'ensemble de cette France d'époque (pas d'ampleur à la Scott donc), vu que le cadre est souvent reserré sur les ruelles et intérieurs (l'Empereur de Paris ou même un Pacte des Loups ont une direction artistique mieux mise en valeur).
Pareil, ptite déception niveau musique qu'on croit tiré de la Zimmer-machine période TDK.
Pas de quoi saborder la sincérité du projet et son exécution bien carrée, notamment via quelques scènes de combat en plan-séquence plutot immersives et péchues (sauf le tout premier qui me semble brouillon malgré de bonnes choregraphies.
Pour faire simple : pas la claque attendue (la photographie est également assez perfectible selon moi) mais une honnete adaptation, soignée, avec un bon cast.
3.5/5
Film sympathique mais qui manque d'un vrai traitement de son histoire et de ses persos pour pleinement convaincre.
Alors oui, on est bien au-dessus du film live de 93 (qui avait un plot similaire d'ailleurs), avec nos 2 frères plombiers qui se voient transportés de New York au Royaume champignon, tout ça pour sauver la contrée de Bowser et son armée de Koopa.
Un pitch ultra classique, alors que le film empilera avant tout les easter eggs et morceaux iconiques pour constituer la charpente de l'intrigue.
Pêle-mêle on retrouve donc le Chateau de Bowser, les pingouins de 64, une Peach guerrière (loin de la demoiselle en détresse), Toad l'acolyte jovial, des tuyaux partout, une séquence référencée à Luigi's Mansion, la superstar en McGuffin mais aussi du Mario Kart sur route arc-en-ciel ou bien du Smash Bros au Royaume de la Jungle (en mettant un hommage à la 1e rencontre de Mario et Donjey Kong alors que ce dernier était conçu comme un antagoniste)
Même les power-ups sont de la partie, et le film part du principe basique d'adapter toute l'imagerie connue de Mario sans trop se soucier de développer quoi que ce soit.
Heureusement le tout se suit sans gros déplaisir, et se veut respectueux (la base) via en + une belle animation du studio Illumination et un beau cast vocal des persos.
Pour l'avoir vu en VO je dois dire avoir été surpris en bien par Chris Pratt qui use réguliérement d'un accent, tout comme Charlie Day en Luigi.
Les meilleurs restent cependant Keegan en Toad, et Jack Black en Bowser (à la fois grotesque amoureux transi de Peach et antagoniste qui en impose)
Bref c'est pas le film incroyable sur Mario (et c'est avant tout destiné aux plus jeunes) mais ça fait correctement le job en adaptant fidèlement, à défaut d'être réellement singulier ou même incarné la plupart du temps
5 ou 6/10 pas +