Votre dernier film

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Kit
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j'ai vu L'Esprit s'amuse de David Lean 1945 avec Rex Harrison je me suis amusé également, je connaissais Margaret Rutherford à travers Miss Marple, elle m'a bien emmené encore avec ssa gouaille
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Zefurin
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De retour du Mexique !!!!!

J'ai profité de mes longues heures de vol pour regarder 4 films dans l'avions et rattrapper un peu de retard.

Trois Mille ans à t'attendre de George Miller
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UNE PEPITE (trés certainement le meilleur que j'ai vu pendant mes vols)
Un film malin, beau, bourré d'idée et à la thématique qui m'intéresse énormément : l'art de la narration.
George Miller démontre à quel point il maîtrise la fluidité de sa syntaxe cinématographique...POUR EN PARLER. :saint:
Ca parle du mythe, évidemment, mais également de sa portée éducative et de la façon dont la science fait figure de narration alternative. C'est très intéressant, c'est distrayant... Idrisse Elba et Tilda Swinton crèvent l'écran.

US de Jordan Peel
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Après avoir été convaincu par Get Out et Nope... il fallait que je comble le trou en mattant le thriller fantiastico suspens intermédiaire du Jordan Peel.
Ben c'est extra. :saint:
Solide.
Solide de ton sur les laissés pour compte et le transfuge social.
C'est à la fois drôle, flippant, distrayant et super intéressant sur la vision de l'Amérique.
Je me demande si US n'est pas le film le plus politique de Jordan Peele... en terme de réflexion sur la société. Sur la société des oubliés.

Incroyable mais vrai de Quentin Dupieux
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Un bon petit film, qui ne paie pas de mine, qui se présente décalé mais qui progressivement s'oriente vers un propos sur l'acceptation de la vieillesse et la décrépitude. Comme quoi la quête de la jeunesse est un piège.
C'est rigolo, sympa et les 4 acteurs principaux sont bien à fond (Chabat, Drucker Demoustier et surtout... SURTOUT Magimel qui est excellent dans son rôle de petit beauf minablement grossier :lol: )
Bon par contre sa finit par tourner en rond. Heureusement le film est court.

Everything Everywhere All at Once de Daniel Scheinert et Daniel Kwan
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Alors ok... c'est un film fun, loufoque et nawak... mais alors de là à phagocyter les oscars, y a vraiment de quoi se poser des questions.
J'ai surtout apprécié le film pour les acteurs (notamment Ke Huy Quan qui joue l'époux) et l'ambiance audio. C'est trés atmosphérique et le film m'a rappelé un petit peu ce qui faisait autrefois la grande richesse visuelle et rythmique du cinéma Hong Kongais.
Voilà... pour moi Everything Everywhere All at Once est surtout une piqûre de rappel sur ce cinéma asiatique qui était vraiment riche de vitesse, rythme, d'originalité... mais c'est pas innovant (puisque ça se faisait dans les 90s). Ils ont juste mis une intrigue un peu "superhéroïque" dans la sauce pour plaire au publique occidental de l'époque... et là tout le monde a l'impression que c'est le film le plus WTF du moment. Alors que c'était un standard de chez Hong Kong de faire des films comme ça... quand ils en faisaient.
Donc bon film... mais dont le succès critique et de bouche à orreil est surtout à impacter au fait que... le cinéma Hong Kongais n'est plus dans les esprits des spectateurs puisque ce cinéma est mort depuis 20 ans. :saint:

Voilà.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
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Tulio
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@Zefurin Je n'aime aucun de ces trois films, pour des raisons toutes très différentes. :hehe: Tu as été plus indulgent que moi (ou moins aigri, c'est selon).
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Zefurin
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@Tulio Ou alors tu t'es montré exigeant ! :hehe:

J'ai parlé de 4 films, donc les 3 que t'as vu ce sont lesquels ?
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ConFucKamus
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Zefurin a écrit :
lun. 20 mars 2023 13:25
@Tulio Ou alors tu t'es montré exigeant ! :hehe:

J'ai parlé de 4 films, donc les 3 que t'as vu ce sont lesquels ?
Oui @Tulio réponds à la question pour voir...

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Tulio
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Zefurin a écrit :
lun. 20 mars 2023 13:25
J'ai parlé de 4 films, donc les 3 que t'as vu ce sont lesquels ?
J'ai vu les quatre en fait ! Je ne sais juste pas compter. :D :o

J'apprécie peut-être un peu plus Us après avoir vu Nope, mais je trouve 3000 ans à t'attendre et Incroyable mais vrai tous deux décevants et vains dans leur dernière partie, au point d'amoindrir dans mon esprit toutes les qualités que j'avais pu précédemment relever. Pour Everything Everywhere All at Once, le film m'a paru hystérique et cacophonique jusqu'à l'excès, son récent succès aux Oscars ne faisant que confirmer mon indifférence à son sujet.
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ConFucKamus
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Allez ça passe pour cette fois

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NaughtyDog
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Zefurin a écrit :
lun. 20 mars 2023 13:05


US de Jordan Peel
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Après avoir été convaincu par Get Out et Nope... il fallait que je comble le trou en mattant le thriller fantiastico suspens intermédiaire du Jordan Peel.
Ben c'est extra. :saint:
Solide.
Solide de ton sur les laissés pour compte et le transfuge social.
C'est à la fois drôle, flippant, distrayant et super intéressant sur la vision de l'Amérique.
Je me demande si US n'est pas le film le plus politique de Jordan Peele... en terme de réflexion sur la société. Sur la société des oubliés.

Et le traveling final aérien est la meilleure scène de conclusion de la carrière de Peele (si on exclut certaines pépites de Key & Peele)
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Kit
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au cas où ça intéresserait quelqu'un
ce soir sur C8 vers 21h20 un western que j'apprécie beaucoup de John Ford Les Cheyennes (Cheyenne Autumn) de 1964 avec Richard Widmark, Carroll Baker, Karl Malden, James Stewart (c'est la partie que je trouve de trop), etc...
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NaughtyDog
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Bien conquis par ce Bonne Conduite, aisément le meilleur film de Jonathan Barre.

Cette fois la team Palmashow évite le coup de la structure en sketch pour un vrai film lorgnant entre enjeux dramatiques et saillies humoristiques pour détourner le genre du polar urbain 80s-90s !

Les diverses influences sont parfaitement digérées (y a du Michael Mann tendance Miami Vice, du Seven, Driver, Commando et j'en passe) tout en infusant tout ça dans un contexte franco-franchouillard (tout le film se passe dans le Finistère). Un décalage permanent mais qui ne s'annule jamais, zigzaguant avec aisance entre le drame et la comédie (à l'instar d'un Fargo pour ainsi dire !).

La BO est d'enfer (ce thème principal au synthé qui semble sorti d'un Friedkin ou Carpenter), le duo Ludig-Marsais est top comme d'hab, Tcheky Karyo revient faire ce pour quoi il est parfait (le bad guy!) et surtout Laure Calamy est absolument impeccable (comme d'habitude) !

Bref une vraie bonne comédie française, référencée, carrée et faite avec sincérité (mention spéciale à "l'utilisation de Thomas Ngijol" dans le film qui est peut être le meilleur ressort comique du métrage)

7/10
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MisterM
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NaughtyDog a écrit :
mar. 21 mars 2023 23:51
y a du Michael Mann tendance Miami Vice
Ooooh cet appel du pied @ConFucKamus ! :lol:

Ca me tente assez ce petit film, j'ai découvert son existence ce matin en voyant l'affiche qui m'a intrigué.
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MisterM
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Zefurin a écrit :
lun. 20 mars 2023 13:05
Je me demande si US n'est pas le film le plus politique de Jordan Peele... en terme de réflexion sur la société. Sur la société des oubliés.
Absolument ! Même si Get Out est aussi un métaphore sociale et politique, je trouve que celle de Us est plus riche et subtile.
Dommage que le film soit moins solide par contre mais ça reste très bon.

Pas vu 3000 ans mais j'ai à peu près le même avis sur les deux autres (plutôt meilleur pour le Dupieux, c'est plutôt son dernier qui m'a un peu déçu).
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ConFucKamus
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MisterM a écrit :
mer. 22 mars 2023 21:31
NaughtyDog a écrit :
mar. 21 mars 2023 23:51
y a du Michael Mann tendance Miami Vice
Ooooh cet appel du pied @ConFucKamus ! :lol:

Ca me tente assez ce petit film, j'ai découvert son existence ce matin en voyant l'affiche qui m'a intrigué.
J'ai bien noté ! :D

Je comptais y aller. Le cast le justifie à lui-seul. Mais en plus ça a l'air vraiment sympa.
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NaughtyDog
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ConFucKamus a écrit :
mer. 22 mars 2023 22:06
MisterM a écrit :
mer. 22 mars 2023 21:31
NaughtyDog a écrit :
mar. 21 mars 2023 23:51
y a du Michael Mann tendance Miami Vice
Ooooh cet appel du pied @ConFucKamus ! :lol:

Ca me tente assez ce petit film, j'ai découvert son existence ce matin en voyant l'affiche qui m'a intrigué.
J'ai bien noté ! :D

Je comptais y aller. Le cast le justifie à lui-seul. Mais en plus ça a l'air vraiment sympa.
Jsuis pas super fan des 2 précédents films mais celui-là est bien réussi

Ce qu'une bonne comédie FR de genre devrait être !
On retrouve une BO pastichant un peu celle de Thief ou Assaut en +
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 2 mars 2023 16:58
un retour d'Aronofsky décevant dans un drame familial pompeux, où tout est surligné jusque dans les métaphores littéraires et bibliques.

C'est bien dommage car le casting est très bon (Brendan Fraser en tête, mais Sadie Sink et Hong Chau ne sont pas en reste) et parviennent à donner du coffre à des personnages caricaturaux où l'obésité et la dépression qui l'engendre est traitée avec un misérabilisme nuisant grandement aux authentiques intentions du réalisateur.

Bref c'est moyen, mais ça vaut le coup rien que pour le casting

2.5/5
Je ne sais pas ce que tu entends là par misérabilisme, moi j'y ai simplement une description très brutale et sans complaisance de l'état d'un obèse qui se retrouve en fin de vie, en raison de son dérèglement alimentaire, affecté en plus de pulsions suicidaires. Par cette présentation sans détour du mal que représente cette condition, on est à mille lieux d'une approche politiquement correcte, Arronofsky aggravant son cas en y ajoutant une peinture des blessures psychologiques qui sont à l'origine de son affection. Il s'est mis dans cette situation simplement parce qu'il a voulu être une personne moderne, trop moderne, qui a abdiqué tout sens des responsabilités et ainsi laissé tomber toute sa famille, parce qu'il préférait vivre comme il l'entendait. Il s'inscrit dans le fil d'œuvres comme L'échelle de Jacob d'Adrian Lyne, qui présentait de même une déchéance mentale liée à une trop grande immersion dans l'ambiance de libertinage issue des années 60, et pareillement agrémentée de métaphores bibliques. Un discours donc sans complaisance, cruel diront certains, un côté que le choix de filmer tout ce long-métrage comme un huis-clos (il est tiré d'une pièce de théâtre, dont il aurait pu certes s'affranchir de ce point de vue, mais le réalisateur a fait à dessein un choix différent) ne fait que renforcer, par l'ambiance quelque peu claustrophobe qu'il impose.
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NaughtyDog
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Pour moi il y a quelque chose qui relève du sensationnalisme et du miserabilisme à filmer une perf d'acteur grimé comme un gros, filmé comme un phenomène de foire

Moi j'y crois pas vraiment au final, contrairement au 1er film de James Mangold par exemple (où on s'est fait aussi chier à prendre un acteur adéquat)

Passé cela faut aussi se farcir un drame un peu trop pompeux et surligné (le parallele entre Moby Dick, l'imagerie religieuse de la fin etc) qui pour moi nuisent à l'émotion voulue et à la sincérité du bordel
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NaughtyDog a écrit :
ven. 24 mars 2023 11:35
Pour moi il y a quelque chose qui relève du sensationnalisme et du misérabilisme à filmer une perf d'acteur grimé comme un gros, filmé comme un phenomène de foire

Moi j'y crois pas vraiment au final, contrairement au 1er film de James Mangold par exemple (où on s'est fait aussi chier à prendre un acteur adéquat).
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire. Déjà, on ne peut pas reprocher à Aronofski de faire dans le voyeurisme moral en jouant sur la facilité de faire grimer un acteur pour représenter un méga-obèse et se complaire ensuite à exhiber la chose. Pour la simple raison qu'il n'avait aucun acteur à sa disposition pour le jouer de façon authentique, sans maquillage. Car Pruit TAYLOR VINCE dans Heavy (car c'est de lui qu'il s'agit), ce n'est pas un exemple pertinent, il n'est pas du tout la même chose ; Vince est un simple obèse "normal", pas un monstre de plus de 200 kg, un véritable handicapé pour qui le simple acte de se déplacer est une authentique torture. Il n'y a pas d'acteur qui puisse ressembler dans son état naturel à Charlie, de toute façon il serait déjà lui-même condamné à une fin rapide.

Et si on peut y voir un peu de sensationnalisme, je ne te suis pas quand tu parles de misérabilisme quand le film exhibe sous toutes les coutures la chose, car le misérabilisme, à mon sens, cela implique une volonté de complaisance dans la douleur morale, de se vautrer dedans. Or, loin de là, ce que montre Aronofski, c'est sans ambiguïté un raté qui en plus a vécu toute sa vie comme un adolescent, incapable d'assumer ses erreurs et ses fautes, qui se réfugie dans un grave trouble du comportement pour éviter d'y faire face. Et qui sentant sa fin s'approcher, une fin qu'il a lui-même hâtée par son comportement déviant, décide enfin de se racheter. Mais trop tard, beaucoup trop tard pour une rédemption vraiment crédible. Aronofski et Samuel D. Hunter essaient certes de faire éprouver de l'empathie, de la compréhension pour leur personnage, mais sans arrondir trop les angles, sans lui donner d'excuse (ce qui nous éloigne de la tradition actuelle des milieux progressistes).
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Tulio
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J'avais déjà été moyennement emballé par la première réalisation de Romain Quirot, Le Dernier Voyage (un piètre hommage aux premiers films de Luc Besson, du Dernier Combat à Léon en passant par Le Cinquième Élément) et Apaches ne fait que confirmer mon indifférence à l'égard de son cinéma.

Voix-off explicative omniprésente, dialogues goguenards ridicules, absence totale de rythme et d'enjeux dramatiques, soient autant de défauts déjà présents dans Le Dernier Voyage mais aussi dans Vaincre ou mourir (également avec Hugo Becker et Rod Paradot :crazy: ) et auxquels on peut rajouter des ralentis foireux, des choix musicaux consternants et une esthétique digne d'un vidéoclip, qui rappellent le fameux/fumeux concept de "cinéma du Look".

La mise en scène essaie tant bien que mal de camoufler et combler l'inanité de ce scénario cousu de fil blanc et le côté étriqué des décors, la même rue étant filmée sous toutes les coutures. Je vois bien ce que Quirot a voulu faire avec ce projet : de même que les futurs Trois Mousquetaires ont l'air de proposer un western hexagonal se déroulant en province plutôt que dans les grandes plaines, Apaches se vend comme un Peaky Blinders français, sauf que la sauce ne prend pas. Je ne supporte plus ces films français se voulant jeunes, neufs et frondeurs en singeant les pires tics du cinéma américain.

Je passerai sur la volonté de faire passer les Apaches pour une contre-société utopique (composée de quatre ou cinq membres) aux valeurs opposées à la morale bourgeoise de l'époque. Qu'ils sont sympathiques ces criminels antiracistes et progressistes trucidant des enfants sur leur temps libre ! :love:
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poucenlair

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Première réalisation de Jonathan Barré sans le Palmashow à l'écriture, Bonne conduite apparaît comme un projet plus personnel pour son auteur, qui a grandi dans la région où se déroule le film, mais également moins humoristique que Max & Léon, Les Vedettes ayant amorcé ce virage plus satirique.

En résulte une proposition toujours aussi sympathique et caustique, à la mise en scène soignée et aux péripéties bien senties, ponctuée de références culturelles en tous genres, du giallo à Usual Suspects en passant par Tintin (on pense au Crabe aux pinces d'or) où l'on retrouve cette tendresse pour les petites gens et la France d'en bas, regardée et dépeinte sans le moindre mépris, et que l'on pouvait déjà percevoir dans certains sketchs du Palmashow.

Jonathan Barré affirme un peu plus son style à chaque nouveau projet, et je ne peux personnellement que m'en réjouir. Prends-en de la graine Quirot ! :D
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Tulio
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NaughtyDog a écrit :
mar. 21 mars 2023 23:51
(mention spéciale à "l'utilisation de Thomas Ngijol" dans le film qui est peut être le meilleur ressort comique du métrage)
Je confirme ! :lol:
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Tulio a écrit :
jeu. 30 mars 2023 11:25
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J'avais déjà été moyennement emballé par la première réalisation de Romain Quirot, Le Dernier Voyage (un piètre hommage aux premiers films de Luc Besson, du Dernier Combat à Léon en passant par Le Cinquième Élément) et Apaches ne fait que confirmer mon indifférence à l'égard de son cinéma.

Voix-off explicative omniprésente, dialogues goguenards ridicules, absence totale de rythme et d'enjeux dramatiques, soient autant de défauts déjà présents dans Le Dernier Voyage mais aussi dans Vaincre ou mourir (également avec Hugo Becker et Rod Paradot :crazy: ) et auxquels on peut rajouter des ralentis foireux, des choix musicaux consternants et une esthétique digne d'un vidéoclip, qui rappellent le fameux/fumeux concept de "cinéma du Look".

La mise en scène essaie tant bien que mal de camoufler et combler l'inanité de ce scénario cousu de fil blanc et le côté étriqué des décors, la même rue étant filmée sous toutes les coutures. Je vois bien ce que Quirot a voulu faire avec ce projet : de même que les futurs Trois Mousquetaires ont l'air de proposer un western hexagonal se déroulant en province plutôt que dans les grandes plaines, Apaches se vend comme un Peaky Blinders français, sauf que la sauce ne prend pas. Je ne supporte plus ces films français se voulant jeunes, neufs et frondeurs en singeant les pires tics du cinéma américain.

Je passerai sur la volonté de faire passer les Apaches pour une contre-société utopique (composée de quatre ou cinq membres) aux valeurs opposées à la morale bourgeoise de l'époque. Qu'ils sont sympathiques ces criminels antiracistes et progressistes trucidant des enfants sur leur temps libre ! :love:
encore pire qu'un Wes (Anderson ou Craven) terne ?
sinon western à la française ça me rappelle la série Aubrac city :D , ça ne me rajeunit pas
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J'entre dans ma "Mousquetaires era", hier j'ai donc vu :

Les Trois Mousquetaires (1953)

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C'était nul.
Question mise en scène c'est pas très intéressant mais je pense que c'est l'époque qui veut ça. Sinon les personnages sont à peine esquissés, on différencie les mousquetaires essentiellement grâce à leurs costumes. D'Artagnan semble avoir 45 ans (alors que l'acteur a la 30aine) et fait plus penser à James Bond époque Connery dans son rapport aux femmes. Le casting en général est plutôt raté, mais j'ai quand meme trouvé l'acteur du Cardinal bon.
Et puis c'était chiant, j'ai dormi les 20 dernières minutes.
3/10

Je ne sais pas encore quelle version je verrai ensuite, j'ai déjà repéré que la version des années 90 est sur Disney +.
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NaughtyDog
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Pas mal ce Byun Sung-hyun, dans la lignée de Sans Pitié mais avec une approche plus lègère versant aussi dans les ruptures de ton plus humotistiques.
Un décalage que l'on doit à sa protagoniste Gil Bok-soon, à la fois célébrité dans le monde de l'assassinat et mère de famille qui sait mieux manier le couteau qu'éduquer sa fille.
Jeon Do-yeon (Secret Sunshine) porte vraiment tout le film à elle seule, autant crédible en mère un peu gauche que killeuse badass.

C'est simplement dommage qu'en terme d'intrigue le tout reste complètement sur des rails, en allant pas aussi loin que le film devrait en terme de subversion ou de développement de personnages.

La mise en scène reste carrée (malgré une facture visuelle beaucoup trop propre), avec quelques séquences d'action bien fichues (ptite influence Sherlock Jolmes/Guy Ritchie d'ailleurs) trouvant son point d'orgue dans une baston en restaurant bien fun.

Pas inoubliable mais non dénué d'interet

6.5/10

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Une bonne surprise. Pas fan des films en milieu médical d'habitude (étant moi même du milieu et ayant connu les facettes de l'hopital public) celui-ci se veut finalement cohérent et sincère (jusque dans les TPs sur le pelvis), tout en dressant un beau portrait de toutes les femmes en maieutique du service d'obstétrique.

Boomer et Viard portent eux aussi le film comme il faut.

3.5/5

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Suite pas terrible car on enlève "l'humilité" et un certain charme qu'avait le 1er à placer son récit à hauteur d'enfant (bref en adaptant Shazam)

Là ça devient du super heros movie lambda, et même en terme d'incarnation du perso il y a une grosse dissonance entre un Billy Batson plus mûr et un Zachary Levi qui se comporte comme un gamin hyperactif de 12 ans.

Pareil les filles d'Atlas constituent des antagonistes assez ridicules malgré le fait que les actrices se donnent du mal (quel dommage de voir la talentueuse Rachel Zegler dans un rôle réduit à peau de chagrin comme ça)

Le cast de la Shazam Family est toujours bon, techniquement le film a aussi des qualités et le climax est parfois sympathique, mais voilà ça reste assez oubliable (tout comme un cameo de Wonder Woman)

4/10

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Bien aimé cette 1e partie d'adaptation, surtout quand on compare aux daubes qu'on s'est tapé ces 20-30 dernières années avec La Fille de D'Artagnan, Vidocq (ce masterpiece de la honte), Jacquou le Croquant, Belphegor et j'en passe.

Là on a du blockbuster à la française qui se reapproprie le texte de Dumas avec respect et modernit: l'ambition est là, la thune aussi et le cast m'a paru bien adapté (surtout François Civil qui amene une naïveté touchante à D'Artagnan, Duris parfait dans ce mélange de séduction et de dangerosité, ainsi qu'une Eva Green qui n'a pas à se forcer pour incarner la froide Milady).

Ce n'est pas sans défauts ceci dit : outre la fin cliffhanger qui fait attendre la Partie 2, Bourboulon ne donne pas de vraie vision d'ensemble de cette France d'époque (pas d'ampleur à la Scott donc), vu que le cadre est souvent reserré sur les ruelles et intérieurs (l'Empereur de Paris ou même un Pacte des Loups ont une direction artistique mieux mise en valeur).
Pareil, ptite déception niveau musique qu'on croit tiré de la Zimmer-machine période TDK.

Pas de quoi saborder la sincérité du projet et son exécution bien carrée, notamment via quelques scènes de combat en plan-séquence plutot immersives et péchues (sauf le tout premier qui me semble brouillon malgré de bonnes choregraphies.

Pour faire simple : pas la claque attendue (la photographie est également assez perfectible selon moi) mais une honnete adaptation, soignée, avec un bon cast.

3.5/5

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Film sympathique mais qui manque d'un vrai traitement de son histoire et de ses persos pour pleinement convaincre.

Alors oui, on est bien au-dessus du film live de 93 (qui avait un plot similaire d'ailleurs), avec nos 2 frères plombiers qui se voient transportés de New York au Royaume champignon, tout ça pour sauver la contrée de Bowser et son armée de Koopa.

Un pitch ultra classique, alors que le film empilera avant tout les easter eggs et morceaux iconiques pour constituer la charpente de l'intrigue.
Pêle-mêle on retrouve donc le Chateau de Bowser, les pingouins de 64, une Peach guerrière (loin de la demoiselle en détresse), Toad l'acolyte jovial, des tuyaux partout, une séquence référencée à Luigi's Mansion, la superstar en McGuffin mais aussi du Mario Kart sur route arc-en-ciel ou bien du Smash Bros au Royaume de la Jungle (en mettant un hommage à la 1e rencontre de Mario et Donjey Kong alors que ce dernier était conçu comme un antagoniste)

Même les power-ups sont de la partie, et le film part du principe basique d'adapter toute l'imagerie connue de Mario sans trop se soucier de développer quoi que ce soit.
Heureusement le tout se suit sans gros déplaisir, et se veut respectueux (la base) via en + une belle animation du studio Illumination et un beau cast vocal des persos.

Pour l'avoir vu en VO je dois dire avoir été surpris en bien par Chris Pratt qui use réguliérement d'un accent, tout comme Charlie Day en Luigi.
Les meilleurs restent cependant Keegan en Toad, et Jack Black en Bowser (à la fois grotesque amoureux transi de Peach et antagoniste qui en impose)

Bref c'est pas le film incroyable sur Mario (et c'est avant tout destiné aux plus jeunes) mais ça fait correctement le job en adaptant fidèlement, à défaut d'être réellement singulier ou même incarné la plupart du temps

5 ou 6/10 pas +
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PierrotDameron
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Je poursuis ma période Mousquetaire avec le film de 73 réalisé par Richard Lester

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C'est évidemment au-dessus de la version de 53. La mise en scène et les décors, costumes, etc. sont très chouettes. Les combats ont beaucoup vieilli.
Le problème c'est le casting par toujours réussi (D'Artagnan, un peu nunuche fait penser à un pré Luke Skywalker), Athos est bien par contre. Dommage le 3 mousquetaires soient à peine travaillé (ils sont oublié dans la 2e moitié du film). Le pire je pense sont Constance et la Reine, potiches insupportables dans cette version. Mention au combat final Constance vs Milady :sweat:
L'"humour aussi est très mal géré, en plus de n'être jamais drôle.
5/10

Je regarderai peut-être les deux suites si j'arrive à les trouver mais je suis moyennement emballé.

J'ai aussi regardé la comédie musicale (elle est sur Youtube) mais je préfère ne pas en parler lol.
aureliagreen
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Je viens de voir Incroyable mais vrai, c'est un bon morceau de fantastique hexagonal, servant de base à une métaphore morale et des interrogations sur les effets des avantages que peut procurer la technologie sur des personnes apparemment normales, mais se révélant souffrir d'un problème d'image de soi, comme il y en tant.

Les scénaristes ne sont pas les premiers à proposer une histoire tournant autour d'une maison dotée d'un mystérieux tunnel ou pièce défiant les lois de la nature, on pense, en version maléfique, à The hole de Joe Dante et The cellar de Brendan Muldowney, ou en bénéfique, The room de Christian Volckman, et donc le présent film. Mais on sait que le bénéfique peut vite devenir très néfaste, mis entre les mains d'une personne non préparée à résister à la tentation. Et bien évidemment, c'est le mauvais chemin que prend la nouvelle propriétaire de la maison, vite subjugée par les capacités virtuellement surnaturelles du mystérieux tunnel.

Vient vite s'y ajouter l'intrigue avec le personnage de Benoît Magimel qui se fait greffer un pénis électronique, un gadget stupide mais qui, s'il existait déjà (je dis déjà, car vu tout ce que proposent les géants de l'internet, il pourrait devenir une réalité dans les décennies à venir), il n'y a nul doute que plein de gens se précipiteraient dessus, aussi grotesque paraisse-t'il. Cette deuxième ligne scénaristique peut paraître au départ une pièce rapportée inutile et hors de propos avec le sujet du film, elle se révèle au contraire ensuite comme parfaitement complémentaire de l'histoire tournant autour du tunnel. Ces deux récits, déroulés en parallèle, tournent en effet tous deux autour du même thème : celui d'un personnage qui au lieu de s'accepter comme il est et de vivre sa vie en harmonie avec, se réfugie dans la technologie pour s'augmenter artificiellement, jusqu'à l'obsession. Et bien sûr, termine mal.

Un film qui remue donc là où ça fait mal, en brassant des préoccupations très modernes sur le transhumanisme. La courteur (à peine 1h12 sans les génériques) sert le propos, donnant une impression d'épisode d'Au-delà du réel ou La quatrième dimension plus long que la moyenne, et il y a de bonnes prestations d'Alain Chabat, Léa Drucker et Benoît Magimel.
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Stéphane (2023, dispo sur Canal+)

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Pas vu venir celui-là. J'ai cliqué un peu au hasard après avoir lu un avis positif sur ce found footage de moins d'une heure et demi qui oscille d'une façon complètement étrange et décalée entre la comédie, le thriller et l'horreur. J'aurais pu le caler dans le topic dédié à l'horreur d'ailleurs, mais ce serait un peu trop le limiter.
Diffusé fin 2021 au PIFFF dans une version non finalisée de ce que j'ai lu, il est dispo depuis quelques jours sur Canal.

Le mieux est de ne quasi rien savoir avant de lancer. Tout au plus les premiers instants, à savoir que l'on débarque d'emblée au beau milieu du tournage d'un court métrage amateur qui semble avoir tout du ratage annoncé avec son metteur en scène foireux. Et l'arrivée impromptue dans le champ d'un mec un peu bourru va chambouler les plans initiaux.

Le mec en question représente une grosse partie de l'attrait du film, joué par Lucas Pastor (surtout connu pour sa participation régulière à la chaine grassement humoristique "Le Monde à l'Envers"), grimé plus vieux, gros et chauve qu'il ne l'est en réalité. Il est juste excellent.
Sachant qu'il co-réalise la chose avec Timothée Hochet, venu lui aussi de webséries, et bossant depuis pas mal d'année avec Canal pour qui il a créé notamment la série audio "Calls".

Ca part de rien, c'est filmé avec du matos amateur tout du long, tu te demandes un peu tout le temps s'il faut en rire, avoir le sang glacé ou juste subir le malaise constant qui pèse sur le film. Mais c'est franchement prenant au final, et donc réussi à mon sens. Une vraie curiosité singulière et surprenante !

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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PierrotDameron a écrit :
dim. 2 avr. 2023 21:59
Je poursuis ma période Mousquetaire avec le film de 73 réalisé par Richard Lester

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C'est évidemment au-dessus de la version de 53. La mise en scène et les décors, costumes, etc. sont très chouettes. Les combats ont beaucoup vieilli.
Le problème c'est le casting par toujours réussi (D'Artagnan, un peu nunuche fait penser à un pré Luke Skywalker), Athos est bien par contre. Dommage le 3 mousquetaires soient à peine travaillé (ils sont oublié dans la 2e moitié du film). Le pire je pense sont Constance et la Reine, potiches insupportables dans cette version. Mention au combat final Constance vs Milady :sweat:
L'"humour aussi est très mal géré, en plus de n'être jamais drôle.
5/10

Je regarderai peut-être les deux suites si j'arrive à les trouver mais je suis moyennement emballé.

J'ai aussi regardé la comédie musicale (elle est sur Youtube) mais je préfère ne pas en parler lol.
mes préférés
de George Sidney 1948
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la version 1961 de Bernard Borderie en 2 époques avec Gérard Barray, Mylène Demongeot, Georges Descrières Perrette Pradier
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pour la télé
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en dehors des 3 Mousquetaires, je te conseille Cyrano et d'Artagnan d'Abel Gance 1964 avec Jean-Pierre Cassel, José Ferrer (le père de Miguel Ferrer et oncle par alliance de George Clooney)
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ce soir sur C8 vers 21h10
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PierrotDameron
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Vu hier soir donc :
Les Ferrets de la Reine (1961)

Très bonne surprise !
Ca a beaucoup vieillit (jeu d'acteur, décors, costumes surtout) mais c'est très présent à suivre.
Aussi c'est très fidèle au roman de Dumas ! Ici Constance et M. Bonacieux sont bien mari et femme (et pas père/fille), on retrouve même la lettre que D'Artagnan se fait voler au début !
Après voilà, une fois les ferrets récupérés ça traine un peu et comme les autres adaptations les 3 mousquetaires sont un peu oubliés par l'intrigue une fois l'arc des ferrets lancés. Les personnages sont quand même plus travaillés que dans les autres adaptations que j'ai vu (sauf celles de 2023), même Milady ici montre sa marque.

6/10
Dommage que C8 ait mis le 2e à la suite car je n'ai pas pu regarder.
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Kit
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@PierrotDameron et @fanstade si ça vous intéresse
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D'Artagnan 1969 01 Les Ferrets part 1/2
https://www.dailymotion.com/video/x6j5uge
D'Artagnan 1969 01 Les Ferrets part 2/2
https://www.dailymotion.com/video/x6j5u86
D'Artagnan 1969 époque 2/4 : Milady
https://www.youtube.com/watch?v=W9B5lKRCJvA
D'Artagnan 1969 époque 3/4 : Le Vengeur
https://www.youtube.com/watch?v=KVq5-1TekPc
D'Artagnan 1969 époque 4/4 : Le Masque de fer
https://www.youtube.com/watch?v=n4pZFyrfh44

Le Masque de fer est un film franco-italien réalisé par Henri Decoin 1962
https://www.bing.com/videos/search?q=le ... E64B95D036
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BoBleMexicain
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j ai regardé Gladiator hier dans une version que je connaissais pas
les scènes rajoutées apportent peu au film
mais une chose subsiste et j ai un doute
lorsque Crowe va pour la première fois a l arène dans le désert , il observe un homme dans un enclos qui
a une étrange ressemblance avec Jésus (du moins la façon dont on le représente dans les films )
quelque un a noter ca aussi ?
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ConFucKamus
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BoBleMexicain a écrit :
lun. 17 avr. 2023 10:41
j ai regardé Gladiator hier dans une version que je connaissais pas
les scènes rajoutées apportent peu au film
mais une chose subsiste et j ai un doute
lorsque Crowe va pour la première fois a l arène dans le désert , il observe un homme dans un enclos qui
a une étrange ressemblance avec Jésus (du moins la façon dont on le représente dans les films )
quelque un a noter ca aussi ?
Concernant la version longue, je te rejoins. Les scènes ajoutées n'apportent rien au film.

Le rythme de la version cinéma est nettement supérieur
"Bloodshot est la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma en 2020 " - ©MisterM
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MisterM
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ConFucKamus a écrit :
lun. 17 avr. 2023 19:18
BoBleMexicain a écrit :
lun. 17 avr. 2023 10:41
j ai regardé Gladiator hier dans une version que je connaissais pas
les scènes rajoutées apportent peu au film
mais une chose subsiste et j ai un doute
lorsque Crowe va pour la première fois a l arène dans le désert , il observe un homme dans un enclos qui
a une étrange ressemblance avec Jésus (du moins la façon dont on le représente dans les films )
quelque un a noter ca aussi ?
Concernant la version longue, je te rejoins. Les scènes ajoutées n'apportent rien au film.

Le rythme de la version cinéma est nettement supérieur
Je confirme, la director's cut est, comme toujours avec Scott, la meilleure. Cette VL est un remontage par la production et on comprend très vite pourquoi chacune de ces scènes a été coupée. :roll:
On m'a dit malheureusement qu'il était maintenant très difficile de trouver la vraie version du film. :sweat:
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robinne
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weird

BoBleMexicain a écrit :
lun. 17 avr. 2023 10:41
j ai regardé Gladiator hier dans une version que je connaissais pas
les scènes rajoutées apportent peu au film
mais une chose subsiste et j ai un doute
lorsque Crowe va pour la première fois a l arène dans le désert , il observe un homme dans un enclos qui
a une étrange ressemblance avec Jésus (du moins la façon dont on le représente dans les films )
quelque un a noter ca aussi ?
Il me semble avoir noté cela aussi ; mais ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu.
En tout état de cause, ce serait furtif ;)
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robinne a écrit :
mar. 18 avr. 2023 14:00
BoBleMexicain a écrit :
lun. 17 avr. 2023 10:41
j ai regardé Gladiator hier dans une version que je connaissais pas
les scènes rajoutées apportent peu au film
mais une chose subsiste et j ai un doute
lorsque Crowe va pour la première fois a l arène dans le désert , il observe un homme dans un enclos qui
a une étrange ressemblance avec Jésus (du moins la façon dont on le représente dans les films )
quelque un a noter ca aussi ?
Il me semble avoir noté cela aussi ; mais ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu.
En tout état de cause, ce serait furtif ;)
oui suis pas fou alors ))
ceci étant le film est censé 180 ans après lui :blase:
bon il parait qu il a ressuscité
c'est ptet pour ca que Maximus le regarde avec "curiosité :D
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MisterM a écrit :
mar. 18 avr. 2023 12:07
Je confirme, la director's cut est, comme toujours avec Scott, la meilleure. Cette VL est un remontage par la production et on comprend très vite pourquoi chacune de ces scènes a été coupée. :roll:
On m'a dit malheureusement qu'il était maintenant très difficile de trouver la vraie version du film. :sweat:
La version anniversaire du DVD contient la version cinéma

https://www.amazon.fr/Gladiator-%C3%89d ... B000639HPU

Le Blu Ray contient les deux versions

https://www.amazon.fr/Gladiator-%C3%89d ... B002IT7KYK

Et la dernière version Blu Ray 4K aussi

https://www.flashvideofilm.fr/products/ ... ag_organic


Donc, selon toutes vraisemblances et à mon grand plaisir

TU.
AS.
TORT.

:D
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BoBleMexicain
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Je viens de me rendre compte
que la femme de Maximus
c'est celle de Ridley dans la vie :eek:

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Giannina Facio

du coups
2000 : Gladiator de Ridley Scott : la femme de Maximus
2001 : Hannibal de Ridley Scott : la femme s'occupant des empreintes pour Mason Verger
2001 : La Chute du faucon noir (Black Hawk Down) de Ridley Scott : Stephanie Shughart (non créditée)
2003 : Les Associés (Matchstick Men) de Ridley Scott : une employée de banque
2005 : Kingdom of Heaven de Ridley Scott : la sœur de Saladin
2006 : Une grande année (A Good Year) de Ridley Scott : une employée de l'hôtel
2008 : Mensonges d'État (Body of Lies) de Ridley Scott : la femme d'Ed Hoffman
2010 : Robin des Bois (Robin Hood) de Ridley Scott : une dame d'honneur
2012 : Prometheus de Ridley Scott : la mère d'Elizabeth Shaw
2013 : Cartel (The Counselor) de Ridley Scott : la femme avec le téléphone portable
2014 : Exodus: Gods and Kings de Ridley Scott : la sœur de Jethro

:lol: :lol: :lol:
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NaughtyDog
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Imparfait et avec des sequences en trop en milieu de film (live-action notamment) mais qqepart entre l'Enfer de Dante et 2001, Tippett livre une merveille de stop motion (premiere demi-heure assez folle) portant ce cauchemar éveillé.

Un OVNI reussi tout simplement

7/10

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Une série B sans aucune idée qui arrive à faire moins bien qu'After Earth, malgré Adam Driver et des fucking dinos. Heureusement qqes scènes divertissantes et c'est pas trop long

3,5 ou 4/10

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On aurait pu se dire que Dexter Fletcher sur une rom-com teintée d'action serait un bon plan : au final que dalle, tant son style est dilué dans ce TVfilm de luxe écrit par les scenaristes de Deadpool et 6 Underground.

Si Ana de Armas est top (credible sur les 2 tableaux), je trouve que Chris Evans ne colle pas à son perso de boy next door attachiant (on va pas me faire croire qu'il est incapable de courser dans l'escalier). L'acteur apporte don charisme et une alchimie avec Ana, mais son parcours dramaturgique est inexistant, tantôt boulet tantôt simili-action man sur la fin.

La mise en place d'une filme est correctement posée, mais dés que l'aspect globe trotting entre en jeu, c'est le festival des clichés, des fonds verts et autres facilités (et ce Pakistan tourné en studio c'est non).
Meme Adrien Brody fait peine à voir en bad guy à l'accent français approximatif.
Reste 1 ou 2 moments où Fletcher se fait plaisir malgré le manque de budget (une poursuite en bus et un climax au setting plutot ludique) mais on reste sur du potentiel gaché.

Un film qui semble sorti des 00's donc, quand meme rythmé et pas forcément desagreable frace a son duo principal, mais c'est juste pas bon

3/10

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Peut-être la plus grosse surprise de l'année en ce qui me concerne (surtout face à sa sortie en catimini le destinant à un flop) mais le retour de Damian Szifron accouche du meilleur polar US qu'on ai eu depuis plusieurs années !
Alors oui on retrouve des tropes du genre (Seven, The Wire, Silence des Agneaux) mais le réalisateur s'accapare son sujet pour proposer avant tout une réflexion assez virulente sur l'Amérique contemporaine (la société de consommation et le capitalisme en ligne de mire), tout en implémentant deux personnages borderline (le tueur et la protagoniste principale) au centre du récit.




Les personnages sont tous très bien écrits, et superbement interprétés (Ben Mendelsohn et Ralph Ineson en tête) même siShailene Woodley parait la plus effacée du lot.
Mais surtout, en terme de mise en scène c'est d'une vraie maîtrise, avec notamment 2-3 morceaux de bravoure qui représentant parmi les meilleures séquences de tension que j'ai vu depuis un ptit moment (l'introduction et un passage en centre commercial).




J'aurai aimé un final plus marquant et moins decrescendo ceci dit,mais pour moi une très bonne pioche


7,5/10 ou 8/10

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Très partagé sur ce Sakra, qui d'un côté bénéficie d'une mise en scène et de choregraphies de combat assez sidérantes par moments, mais aussi d'une narration qui manque régulièrement de maîtrise et d'emphase émotionnelle.

Déjà Donnie Yen semble assez peu intéressé par le contexte de guerre entre clans interposés, qui est rapidement évacué en début de film pour mieux se concentrer sur le personnage principal aux allures de demi-dieu. La première heure est globalement maitrisée, en introduisant une figure féminine à protéger face au reste. Mais très vite le voyage accélère en deuxième heure et délocalise son action avec d'autres personnages de manière peu organique dans la narration, et l'émotion amenée trop artificiellement.

C'est dommage car les ingrédients sont là, mais le manque d'expérience de Donnie derrière la caméra se fait sentir...jusqu'à un faux-final usant de scène post-générique pour teaser une suite de manière encore plus grossière que dans un comic book movie lambda !

Mais à côté de ça,le pognon est parfaitement utilisé, proposant des panoramas et une facture visuelles léchés, mais surtout les meilleurs combats vus dans un wu xia pian depuis les derniers Zhang Yimou dignes de ce nom ! Vraiment à ce niveau c'est un gros plaisir, mais cela n'excuse pas tout selon moi

5 ou 6/10
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MisterM
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ConFucKamus a écrit :
mar. 18 avr. 2023 20:35
MisterM a écrit :
mar. 18 avr. 2023 12:07
On m'a dit malheureusement qu'il était maintenant très difficile de trouver la vraie version du film. :sweat:
La version anniversaire du DVD contient la version cinéma

https://www.amazon.fr/Gladiator-%C3%89d ... B000639HPU

Le Blu Ray contient les deux versions

https://www.amazon.fr/Gladiator-%C3%89d ... B002IT7KYK

Et la dernière version Blu Ray 4K aussi

https://www.flashvideofilm.fr/products/ ... ag_organic


Donc, selon toutes vraisemblances et à mon grand plaisir

TU.
AS.
TORT.

:D
Non c'est pas moi !!! c'est "on" dans "On m'a dit malheureusement qu'il était maintenant très difficile de trouver la vraie version du film". Donc j'ai RAISON d'avoir tort !!! :p :fou: :cry:
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NaughtyDog a écrit :
dim. 23 avr. 2023 23:18

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On aurait pu se dire que Dexter Fletcher sur une rom-com teintée d'action serait un bon plan : au final que dalle, tant son style est dilué dans ce TVfilm de luxe écrit par les scenaristes de Deadpool et 6 Underground.

Si Ana de Armas est top (credible sur les 2 tableaux), je trouve que Chris Evans ne colle pas à son perso de boy next door attachiant (on va pas me faire croire qu'il est incapable de courser dans l'escalier). L'acteur apporte don charisme et une alchimie avec Ana, mais son parcours dramaturgique est inexistant, tantôt boulet tantôt simili-action man sur la fin.

La mise en place d'une filme est correctement posée, mais dés que l'aspect globe trotting entre en jeu, c'est le festival des clichés, des fonds verts et autres facilités (et ce Pakistan tourné en studio c'est non).
Meme Adrien Brody fait peine à voir en bad guy à l'accent français approximatif.
Reste 1 ou 2 moments où Fletcher se fait plaisir malgré le manque de budget (une poursuite en bus et un climax au setting plutot ludique) mais on reste sur du potentiel gaché.

Un film qui semble sorti des 00's donc, quand meme rythmé et pas forcément desagreable frace a son duo principal, mais c'est juste pas bon

3/10
Je trouve que tu vas un peu loin @NaughtyDog . Moi je ne serai pas allé au delà de 2 pour cette daube ! :lol:

Ghosted sera parmi les pires visionnages de 2023, je l'annonce. Depuis Morbius et Eaux Profondes, je n'avais pas vu objet aussi vain et malaisant.

Ça commençait pourtant bien avec cette première demi-heure de gêne intégrale avec un seuil de crédibilité aux orties, Chris Evans un roue libre complète et ce script extraordinaire de nullité.

Hélas, l'heure suivante calme les ardeurs et rabaisse le niveau spectacle en dessous de Sidney Fox l'aventurière, son parterre de seconds-rôles démotivés, un Adrian Brody en PLS.

Dexter Fletcher ne fait pas autre choses que faire des plans. Rien n'est construit, rien n'a de goût, rien.

Et je ne parle même pas de la scène de la triple prise d'otage qui fait la synthèse de tout ce qui coince avec les films fabriqués par algorithmes (c'en est un, indéniablement).

Un énorme navet.

Je me demande si les comédiens n'acceptent pas ce type de contrat rien que pour ne rien glander, ne pas apprendre leur texte et profiter du voyage.

:star: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
(Pour Ana de Armas, seule à rester digne)
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ConFucKamus a écrit :
lun. 24 avr. 2023 22:32
Un énorme navet.
C'est tout ce que m'évoquait la BA... et même pour Ana De Armas... je ne me serai pas déplacé.

En fait... je trouve que la nullité du film est déjà visible rien que sur l'affiche :
NaughtyDog a écrit :
dim. 23 avr. 2023 23:18
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Ana de Armas est méconnaissable (alors que c'est l'atout vendeur du film)
La police de caractère du titre est... HIDEUSE.
Le film a l'air tellement nase... que même le nom du réalisateur ne figure pas sur l'affiche. (donc signe qu'aucun talent de réalisation n'est à prévoir)
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ConFucKamus a écrit :
lun. 24 avr. 2023 22:32
Ghosted sera parmi les pires visionnages de 2023, je l'annonce. Depuis Morbius et Eaux Profondes, je n'avais pas vu objet aussi vain et malaisant.
Bon ok je n'avais pas envie mais je vais regarder. :o

Par contre, 2 sur 3 pour Ana... Pente glissante madame !
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Next a écrit :
mar. 25 avr. 2023 08:14
ConFucKamus a écrit :
lun. 24 avr. 2023 22:32
Ghosted sera parmi les pires visionnages de 2023, je l'annonce. Depuis Morbius et Eaux Profondes, je n'avais pas vu objet aussi vain et malaisant.
Bon ok je n'avais pas envie mais je vais regarder. :o

Par contre, 2 sur 3 pour Ana... Pente glissante madame !
Bon courage !

Ghosted commence aussi bien que Eaux Profondes - c'est dire les aberrations - pour ensuite se ratatiner dès que Cole (C. Evans) se taille pour retrouver la belle Sadie (A. De Armas).

À partir de là, tiens bon. Les 80 minutes devant toi vont être longues.

Renoncement de Fletcher qui cumule du plan et n'en fait jamais quelque chose. Ça m'a rappelé le pauvre Daniel Espinosa sur Morbius.

Zéro mise en scène, zéro inspiration, zéro volonté.

Bon par contre, Ana de Armas a le mérite de s'en sortir (un peu) :D
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Ghosted, vu hier. Bon c'est un téléfilm des années 90 avec un inversement des rôles. Chris Evans pas du tout crédible, même si il cherche à changer son image. Ana de Armas fait plus mannequin qu espionne et n'est pas crédible non plus. Finalement c'est une daube oubliable et merdique.
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ConFucKamus a écrit :
lun. 24 avr. 2023 22:32
NaughtyDog a écrit :
dim. 23 avr. 2023 23:18

Image
On aurait pu se dire que Dexter Fletcher sur une rom-com teintée d'action serait un bon plan : au final que dalle, tant son style est dilué dans ce TVfilm de luxe écrit par les scenaristes de Deadpool et 6 Underground.

Si Ana de Armas est top (credible sur les 2 tableaux), je trouve que Chris Evans ne colle pas à son perso de boy next door attachiant (on va pas me faire croire qu'il est incapable de courser dans l'escalier). L'acteur apporte don charisme et une alchimie avec Ana, mais son parcours dramaturgique est inexistant, tantôt boulet tantôt simili-action man sur la fin.

La mise en place d'une filme est correctement posée, mais dés que l'aspect globe trotting entre en jeu, c'est le festival des clichés, des fonds verts et autres facilités (et ce Pakistan tourné en studio c'est non).
Meme Adrien Brody fait peine à voir en bad guy à l'accent français approximatif.
Reste 1 ou 2 moments où Fletcher se fait plaisir malgré le manque de budget (une poursuite en bus et un climax au setting plutot ludique) mais on reste sur du potentiel gaché.

Un film qui semble sorti des 00's donc, quand meme rythmé et pas forcément desagreable frace a son duo principal, mais c'est juste pas bon

3/10
Je trouve que tu vas un peu loin @NaughtyDog . Moi je ne serai pas allé au delà de 2 pour cette daube ! :lol:

Ghosted sera parmi les pires visionnages de 2023, je l'annonce. Depuis Morbius et Eaux Profondes, je n'avais pas vu objet aussi vain et malaisant.

Ça commençait pourtant bien avec cette première demi-heure de gêne intégrale avec un seuil de crédibilité aux orties, Chris Evans un roue libre complète et ce script extraordinaire de nullité.

Hélas, l'heure suivante calme les ardeurs et rabaisse le niveau spectacle en dessous de Sidney Fox l'aventurière, son parterre de seconds-rôles démotivés, un Adrian Brody en PLS.

Dexter Fletcher ne fait pas autre choses que faire des plans. Rien n'est construit, rien n'a de goût, rien.

Et je ne parle même pas de la scène de la triple prise d'otage qui fait la synthèse de tout ce qui coince avec les films fabriqués par algorithmes (c'en est un, indéniablement).

Un énorme navet.

Je me demande si les comédiens n'acceptent pas ce type de contrat rien que pour ne rien glander, ne pas apprendre leur texte et profiter du voyage.

:star: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
(Pour Ana de Armas, seule à rester digne)
Allez 2.5 mais c'est parce que y a Ana ^^
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NaughtyDog
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Une vraie réussite que ce Beau is Afraid, exigent, mais facile le plus riche de la filmo d'Ari Aster pour le moment.

Un pur récit kafkaïen dans la lignée de Burroughs (Le Festin Nu) qui m'a pas mal fait penser à Under the Silver Lake ou bien du Richard Kelly sur certains points.

Une odyssée de 3h d'un Joaquin Phoenix habité en individu psychotique en proie aux anxiétés les plus surréalistes, et le film nous plonge de A à Z dans sa tête. Le film est donc à prendre au 5e degré sur certains points, mais malgré les divers délires auxquels on assiste, chaque élément est fondé et tisse peu à peu un portrait psychanalytique des plus intéressants (avec en filigrane tout un discours sur la figure maternelle pas si éloignée du court-metrage Munchausen du même Ari Aster).

Formellement c'est douvent du velours (superbe photo de Pogorzelski encore une fois) et on a de vraies trouvailles scèniques (dont une scène hilarante/malaisante sur du Mariah Carey).

Mon reproche ira quand même sur une durée pas totalement justifiée selon moi (la 2nde partie accuse donc de qqes redondances thématiques) et quelques circonvolutions narratives qui méritaient peut-être plus.

Mais globalement c'est comme dirait Scorsese, un film rare et singulier, qui mérite totalement le coup d'oeil

4/5
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ConFucKamus
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Si on a pas aimé Hérédité et Midsommar, on peut s'y retrouver quand même ?
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ConFucKamus a écrit :
mer. 26 avr. 2023 06:23
Si on a pas aimé Hérédité et Midsommar, on peut s'y retrouver quand même ?
Je suis pas un gros fan d'Hérédité et j'aime bien Midsommar mais là c'est completement autre chose

Y a des bouts de gras mais je trouve que c'est limite son film le plus interessant
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NaughtyDog a écrit :
mer. 26 avr. 2023 10:37
ConFucKamus a écrit :
mer. 26 avr. 2023 06:23
Si on a pas aimé Hérédité et Midsommar, on peut s'y retrouver quand même ?
Je suis pas un gros fan d'Hérédité et j'aime bien Midsommar mais là c'est completement autre chose

Y a des bouts de gras mais je trouve que c'est limite son film le plus interessant
Je dois dire que Misanthrope m'intéresse beaucoup plus. Moins de com' autour, moins de hype et moins long.

Sachant que je n'ai retenu que de l'ennui sur les 2 premiers Aster...
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