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NaughtyDog
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Si narrativement c'est un peu balbutiant au début, Wonka est une nouvelle belle réussite sucrée de Paul King après les Paddington. Renouant un peu plus avec le Wonka de Wilder plutot que celui de Depp, le cinéaste se réapproprie avant tout Roald Dahl pour y injecter son ton british et une fantaisie débridée.
C'est impeccable visuellement (chef op' de Park Chan-wook), musicalement réussi (même si quelques chorés méritaient plus de débridage comme le reste de la mise en scène inspirée), le casting au top et Chalamet surprennamment solide dans le rôle.
Et si quelques pistes narratives auraient pu être plus développées (le cartel du chocolat par exemple), Wonka amène aussi une touchante note émotionnelle finale.
Bref une belle réussite
7.5/10

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Un beau premier film, qui m'a moins convaincu émotionnellement car reste un poil en surface de sa romance fleuve (Linklater ou Wong Kar-wai sont déjà passés par là), mais qui outre un aspect visuel bien travaillé et un spleen musical efficace, réussit bien à retranscrire le trouble identitaire du superbe personnage incarné par la non-moins excellente Greta Lee, tiraillée entre une Corée d'enfance et une Amérique melting-pot.
Bien !
3.5/5
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MisterM
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@NaughtyDog Tu donnerais presque envie de voir Wonka !
Petite question : y a-t-il une raison particulière pour que tu notes Wonka sur 10 et Nos Vie d'avant sur 5 ?
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NaughtyDog
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Absolument aucune lol
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NaughtyDog
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Après la sympathique Promising Young Woman, Emerald Fennel revient avec Saltburn, à la fois satire aristo et récit vampirique délicieusement pervers.
Visuellement c'est d'une grande maîtrise, dopé par la photographie de Linus Sandgren (le chef op' de Chazelle), tout en ancrant son récit chez les ultra riches britanniques. Cela commence comme un college movie en s'accaparant le genre, pour dérouler finalement une histoire où obsession, luxure et même des codes du home invasion se fondent.

L'ensemble tient la route, mais est malheureusement imparfait de par un regard boursouflé, superficiel et parfois même grotesque dans sa manière de représenter les 1%, véritables caricatures où heureusement Rosamund Pike et Archie Makedwe s'amusent plus que le spectateur.

Mais c'est dans son aspect thriller vénéneux que Saltburn séduit, porté par un Barry Keoghan rejouant sa partition du Killing of a Sacred Deer, tendance Talentueux Mr Ripley vrillé du bulbe.
Au final, plus illustratif que profondément dérangeant ou subversif, ce second film de la réalisatrice a pour lui sa fabrication, ses acteurs et son fun assumé, même si parasité par une écriture moins tenue dans la manière où le personnage de muse qu'est Jacob Elordi représente le moteur du récit.
Pas mal, mais imparfait donc

3/5

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Après un Antoinette dans les Cévennes plutôt pas mal, Caroline Vignal revient avec Iris et les hommes : c'est mauvais !

C'est bien dommage, car il y a un point de départ intéressant à vouloir disséquer les relations de couple actuelles, l'importance de conserver le désir, et traiter l'adultère en comédie via un point de vue féminin.


Mais passées de sympathiques prémices, le tout se plante dans les grandes largeurs en n'assumant jamais totalement son concept, et en ayant le c*l entre deux chaises (à savoir la comédie ou bien une réflexion plus terre à terre de la notion de consentement).

En résulte une comédie rarement drôle, amenuisant son tempo comique de manière régulière au gré des rencontres d'Iris (la réalisatrice n'allant jamais clairement dans une représentation du désir qui plus est, préférant ellipser au possible ou proposer une séquence de comédie musicale approximative intervenant comme un cheveu sur la soupe), tout en concluant son métrage de la manière la plus bateau possible (et difficile de croire au couple formé avec Vincent Elbaz de surcroît).


Reste quand même une Laure Calamy toujours très bonne, qui porte à bout de bras l'ensemble avec énergie.

Mais pas de quoi sauver les meubles


1.5/5
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ConFucKamus
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Vu en streaming, Silent Night de John Woo

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Médiocre actioner tout droit sorti d'une autre époque avec les mêmes clichés éculés, et un John Woo pas inspiré au point de reprendre les codes du gros film bourrin actuel qui se doit d'avoir un plan-séquence.

Sur un peu la même idée, le sien fait pâle figure en comparaison d'un John Wick 4 ou d'un Mourir peut attendre

Je saurai gré à Woo de tenter cette narration réduite à trois dialogues, histoire de miser avant tout sur l'image et les mouvements. Mais c'est franchement peu reluisant, et ça met longtemps à passer la seconde.

:star: :demistar: :passtar: :passtar: :passtar:

La fin d'année fait mal cette fois :lol:
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NaughtyDog
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ConFucKamus a écrit :
sam. 23 déc. 2023 18:16
Vu en streaming, Silent Night de John Woo

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Médiocre actioner tout droit sorti d'une autre époque avec les mêmes clichés éculés, et un John Woo pas inspiré au point de reprendre les codes du gros film bourrin actuel qui se doit d'avoir un plan-séquence.

Sur un peu la même idée, le sien fait pâle figure en comparaison d'un John Wick 4 ou d'un Mourir peut attendre

Je saurai gré à Woo de tenter cette narration réduite à trois dialogues, histoire de miser avant tout sur l'image et les mouvements. Mais c'est franchement peu reluisant, et ça met longtemps à passer la seconde.

:star: :demistar: :passtar: :passtar: :passtar:

La fin d'année fait mal cette fois :lol:
effectivement c'est bien mauvais et le film ne fonctionne pas, en plus d'être de facture télévisuelle (où est John Woo bordel ?) avec 3 pauvres scènes d'action (certes lisibles mais sans énergie kinétique ni impact), zero tension, pas d'émotion et 45 minutes sans action.
vais en parler sur le topic


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Sympathique ce Dream Scenario, qui vaut avant tout pour une excellente perf de Nicholas Cage (sans nul doute sa meilleure depuis Pig), via un concept où un professeur se retrouve dans les rêves de tout individu. Un postulat comique qui est ensuite malheureusement vite abandonné, mais proposant une lecture pertinente sur la célébrité soudaine, l'exploitation de cette fame et la cancel culture pouvant survenir.

Proprement mis en scène, c'est dommage de ne pas mieux exploiter la notion de rêve via une réalisation plus inspirée (un Charlie Kaufman ou Spike Jonze auraient sans foute fait des merveilles avec ce concept), avec un aspect émotionnel plus marqué.
Que ce soit le rêve ou le réel il n'y a aucune distinction cinématographique et c'est sans doute le gachis du film.
Heureusement inspiré narrativement et porté par un Cage tout à fait excellent, cela reste pas mal !

3/5
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ConFucKamus
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NaughtyDog a écrit :
dim. 24 déc. 2023 01:03
effectivement c'est bien mauvais et le film ne fonctionne pas, en plus d'être de facture télévisuelle (où est John Woo bordel ?) avec 3 pauvres scènes d'action (certes lisibles mais sans énergie kinétique ni impact), zero tension, pas d'émotion et 45 minutes sans action.
vais en parler sur le topic
J'ai rehaussé à 2/5 car il y a tout de même des bouts de scènes qui m'ont plu - le premier combat assez brutal - et j'ai du respect pour Kinnaman qui campe un personnage à fleur de peau.

Mais déception, ça c'est clair
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Le Monde Après Nous

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J'ai lu et vu beaucoup de choses et débats (l'effet Netflix) sur ce film dernièrement. Je ne m'étais pas du tout intéressé à ce nouveau projet du créateur de Mr. Robot, mais du coup j'y ai jeté un œil intrigué. Même si je craignais un peu le côté "Don't Look Up" de 2023 voulu par la plateforme à la réflexion très algorithmique.

Je suis loin d'avoir détesté le film, mais il lui manque quelque chose pour passer du film sympathique à l'œuvre marquante.
Ce qui le dessert le plus est sûrement de vouloir passer à la moulinette tous les problèmes de la société américaine mais de ne pas réussir à tous les traiter de façon égale ou subtile. Une écriture un peu plus dépouillée et 20min de moins auraient sans doute bénéficié à l'ensemble. Exemple : Les premières apparitions c=des cerfs font leur effet typiquement, sentant une forme de danger, mais l'effet de répétition grandissant en fait trop à mon goût et jure avec l'ensemble.

Côté mise en scène, j'ai eu la sensation d'un mix entre une volonté d'ambiance et de suspens lancinant proche de celle d'un M. Night Shyamalan (on retrouve aussi cette volonté de garder un suspens entre explication réaliste ou virage vers le genre) couplé à une caméra virevoltante que n'aurait pas renié un Fincher époque Panic Room.
Le mélange fonctionne plutôt bien, manque un peu d'identité propre de fait, mais n'en est pas moins plutôt bien maîtrisé.

Idem côté casting de luxe, tous suffisamment impliqués pour nous faire croire à tout ça, y compris les enfants. Juste je dirais que Kevin Bacon est sous-exploité et c'est dommage.

Je vois sur les réseaux que la fin divise. Alors que je la trouve non seulement très parlante vis à vis du propos du metteur en scène, et contrairement aux apparences pas si ouverte que ça (On se doute bien que la mère juste à côté va retrouver sa fille et que tout le monde ira se cacher dans cette superbe panic room. La seule inconnue est de savoir si ce sera suffisant, notamment pour le fils déjà irradié). Un symptôme du public qui aime trop le prémâché à mon sens.

Bref, plein de bonnes idées je trouve (l'utilisation des Tesla par exemple), et en même temps un petit côté "coup d'épée dans l'eau" au global. Peut-être pas suffisamment surprenant finalement.

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
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ConFucKamus
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À peine sorti du réveillon, et gratifié d'une gastro carabinée, j'ai tout de même eu la force de rattraper Dream Scenario

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Un film en deux parties, très intéressantes dans ce que le récit excentrique/analogique de ce pauvre Paul Matthews raconte de nous.

Une comédie dramatique portée par son casting, Nicolas Cage en tête dans l'une de ses meilleures prestations. Arriver à créer le rire juste en le regardant entrer dans une décor, faut avouer que c'est fort ! :lol:

Le hic c'est que je ne vois pas de troisième partie, manifestement le réalisateur non plus. Donc ça empiète un peu sur le reste car on se dit que tant qu'à faire pourquoi tirer sur 1h45 ?

:star: :star: :star: :passtar: :passtar:
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BoBleMexicain
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mon radar a bons films ne fonctionnent plus ... mon grand âge surement .
je passe a coté de certains films et je regarde des bouses ...
il faut qu il soit programmé sur une chaine pour que je jette un oeil sur le synops et me dire ...ho pkoi pas ca ronronne bien
et CLAIREMENT
OUI
c'est excellent !!!!!!!!!!
Plus qu'un simple film policier, il s'agit là également d'une étude de mœurs bien menée, dressant un portrait des névroses et des indifférences de notre société actuelle, à l'image de cette jeune flic qui se reconnaît à plus d'un titre dans le portrait de celui qu'elle doit arrêter, ainsi que l'illustration évidente des dysfonctionnements internes de la police, préférant soigner son image auprès du public.
Super bien scénarisé, dialogué, filmé et interprété , on s'ennuie pas ca fait parfaitement le job .
grosse et belle surprise .
:star: :star: :star: :star: :passtar:
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NaughtyDog
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BoBleMexicain a écrit :
jeu. 28 déc. 2023 21:14
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mon radar a bons films ne fonctionnent plus ... mon grand âge surement .
je passe a coté de certains films et je regarde des bouses ...
il faut qu il soit programmé sur une chaine pour que je jette un oeil sur le synops et me dire ...ho pkoi pas ca ronronne bien
et CLAIREMENT
OUI
c'est excellent !!!!!!!!!!
Plus qu'un simple film policier, il s'agit là également d'une étude de mœurs bien menée, dressant un portrait des névroses et des indifférences de notre société actuelle, à l'image de cette jeune flic qui se reconnaît à plus d'un titre dans le portrait de celui qu'elle doit arrêter, ainsi que l'illustration évidente des dysfonctionnements internes de la police, préférant soigner son image auprès du public.
Super bien scénarisé, dialogué, filmé et interprété , on s'ennuie pas ca fait parfaitement le job .
grosse et belle surprise .
:star: :star: :star: :star: :passtar:
Ou alors faut lire ce topic où on ventait les mérites de ce très bon film sous coté ^^
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NaughtyDog
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C'est simple, c'est beau et c'est un bon film de Noel par Alexander Payne, dont les persos boen croqués sont avant tout là pour supporter l'excellente performance de Paul Giamatti. Il mériterait l'Oscar du meilleur acteur aisément cette année !
3.5/5

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Un bon premier film pour le duo Rackaracka, avec une mise en scène solide, un très bon cast et un super concept (renvoyant à la consommation festive de drogue)

Il y a quelques éléments qui méritaient d'être mieux exploités dans une intrigue qui subit un coup de mou passée la 1e heure.
Mais quand même on est loin du film d'épouvante industriel, et cette espèce de terreur liée à un espace mental en quasi hors champ est une jolie réussite.

Très curieux de voir ce qu'ils feront pour Talk 2 Me
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BoBleMexicain
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 28 déc. 2023 23:04
BoBleMexicain a écrit :
jeu. 28 déc. 2023 21:14
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mon radar a bons films ne fonctionnent plus ... mon grand âge surement .
je passe a coté de certains films et je regarde des bouses ...
il faut qu il soit programmé sur une chaine pour que je jette un oeil sur le synops et me dire ...ho pkoi pas ca ronronne bien
et CLAIREMENT
OUI
c'est excellent !!!!!!!!!!
Plus qu'un simple film policier, il s'agit là également d'une étude de mœurs bien menée, dressant un portrait des névroses et des indifférences de notre société actuelle, à l'image de cette jeune flic qui se reconnaît à plus d'un titre dans le portrait de celui qu'elle doit arrêter, ainsi que l'illustration évidente des dysfonctionnements internes de la police, préférant soigner son image auprès du public.
Super bien scénarisé, dialogué, filmé et interprété , on s'ennuie pas ca fait parfaitement le job .
grosse et belle surprise .
:star: :star: :star: :star: :passtar:
Ou alors faut lire ce topic où on ventait les mérites de ce très bon film sous coté ^^
YA du avoir un coups de vent justement :sol:
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Zefurin
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BoBleMexicain a écrit :
jeu. 28 déc. 2023 21:14
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mon radar a bons films ne fonctionnent plus ... mon grand âge surement .
je passe a coté de certains films et je regarde des bouses ...
il faut qu il soit programmé sur une chaine pour que je jette un oeil sur le synops et me dire ...ho pkoi pas ca ronronne bien
et CLAIREMENT
OUI
c'est excellent !!!!!!!!!!
Plus qu'un simple film policier, il s'agit là également d'une étude de mœurs bien menée, dressant un portrait des névroses et des indifférences de notre société actuelle, à l'image de cette jeune flic qui se reconnaît à plus d'un titre dans le portrait de celui qu'elle doit arrêter, ainsi que l'illustration évidente des dysfonctionnements internes de la police, préférant soigner son image auprès du public.
Super bien scénarisé, dialogué, filmé et interprété , on s'ennuie pas ca fait parfaitement le job .
grosse et belle surprise .
:star: :star: :star: :star: :passtar:
Un des meilleurs de cette année. :jap:
A la fois sobre et millimétré. Un superbe thriller.

Là à l'instant je viens de voir : Le lion en Hivers de Anthony Harvey

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Mais quel film !
Peter O Tool et Katherine Hepburn font culminer l'acting à un niveau stratosphérique !
Ils sont tellement impressionants que Anthony Hopkins et Timothy Dalton (tous les deux en train de faire leur premiers pas au cinéma) font petit joueur :lol:
Tous les deux font de belles performances... mais O Tool et Hepburn volent absolument toute la scène. C'est viscéral, noir et sournois.
On dirait un mellange de Macbeth (pour le côté complot) et de Une Chatte sur un toit brulant (pour le côté "linge sale en famille").

La conclusion est presque comique. :lol:
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
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BoBleMexicain
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Zefurin a écrit :
sam. 30 déc. 2023 00:12
BoBleMexicain a écrit :
jeu. 28 déc. 2023 21:14
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mon radar a bons films ne fonctionnent plus ... mon grand âge surement .
je passe a coté de certains films et je regarde des bouses ...
il faut qu il soit programmé sur une chaine pour que je jette un oeil sur le synops et me dire ...ho pkoi pas ca ronronne bien
et CLAIREMENT
OUI
c'est excellent !!!!!!!!!!
Plus qu'un simple film policier, il s'agit là également d'une étude de mœurs bien menée, dressant un portrait des névroses et des indifférences de notre société actuelle, à l'image de cette jeune flic qui se reconnaît à plus d'un titre dans le portrait de celui qu'elle doit arrêter, ainsi que l'illustration évidente des dysfonctionnements internes de la police, préférant soigner son image auprès du public.
Super bien scénarisé, dialogué, filmé et interprété , on s'ennuie pas ca fait parfaitement le job .
grosse et belle surprise .
:star: :star: :star: :star: :passtar:
Un des meilleurs de cette année. :jap:
A la fois sobre et millimétré. Un superbe thriller.

Là à l'instant je viens de voir : Le lion en Hivers de Anthony Harvey

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Mais quel film !
Peter O Tool et Katherine Hepburn font culminer l'acting à un niveau stratosphérique !
Ils sont tellement impressionants que Anthony Hopkins et Timothy Dalton (tous les deux en train de faire leur premiers pas au cinéma) font petit joueur :lol:
Tous les deux font de belles performances... mais O Tool et Hepburn volent absolument toute la scène. C'est viscéral, noir et sournois.
On dirait un mellange de Macbeth (pour le côté complot) et de Une Chatte sur un toit brulant (pour le côté "linge sale en famille").

La conclusion est presque comique. :lol:
Ils font petit bras mais la part belle n'est pas pour eux , quelques joutes entre Hopkins et sa mere sont néanmoins savoureuse
beaucoup aimé le coté assez théâtral du film et presque shakespearien dans les dialogues ciselés et d un cynisme de tres haute voltige .
la miss Hepburn a chopé un oscar et il est pas démérité .
la dernière scène me laisse assez perplexe aussi , on dirait un dialogue d aprés film
genre on s est bien régalé hein? on remet ca a Pâques
assez curieux
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BoBleMexicain a écrit :
sam. 30 déc. 2023 10:14
Le lion en Hivers de Anthony Harvey

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Mais quel film !
Peter O Tool et Katherine Hepburn font culminer l'acting à un niveau stratosphérique !
Ils sont tellement impressionants que Anthony Hopkins et Timothy Dalton (tous les deux en train de faire leur premiers pas au cinéma) font petit joueur :lol:
Tous les deux font de belles performances... mais O Tool et Hepburn volent absolument toute la scène. C'est viscéral, noir et sournois.
On dirait un mellange de Macbeth (pour le côté complot) et de Une Chatte sur un toit brulant (pour le côté "linge sale en famille").

La conclusion est presque comique. :lol:

Ils font petit bras mais la part belle n'est pas pour eux , quelques joutes entre Hopkins et sa mere sont néanmoins savoureuse
beaucoup aimé le coté assez théâtral du film et presque shakespearien dans les dialogues ciselés et d un cynisme de tres haute voltige .
la miss Hepburn a chopé un oscar et il est pas démérité .
la dernière scène me laisse assez perplexe aussi , on dirait un dialogue d aprés film
genre on s est bien régalé hein? on remet ca a Pâques

assez curieux
C'est EXACTEMENT CA ! :rofl:
Mais ce qui est surtout amusant dans ce film c'est que dés que les personnages complotent, ils le font à haute voix, devant le principal dindon du complot.
Mère : Viens, rejoins moi dans le complot.
Fils ainé : Oui, mes frères ne pourront rien contre nous !
Fils cadet : Vous êtes en train de planifier ma propre perte ? Viens avec moi petit frère ! Allons faire une alliance avec le roi de France. Au nez et à la barbe de notre père !
Père : Ah mes enfants ! Je suis fier de vous voir comploter avec tant de fougue ! Je vous ai élevé selon mes bons principes ! :D
Et puis truc trés drôle : il est question de cadeaux de noël... que personne n'ouvrira dans le film :lol:
Et ce final m'a fait comprendre qu'en fait, le véritable cadeau, c'est cette pléthore de de complot et de trahisons ! C'est comme ça que les Plantagenêt s'amusent en fait ! En se faisant un véritable réglement de compte familial où on suppute qu'il va y avoir un bain de sang... et en fait aucun (y a juste un pauvre garde de cellule qui se fait tuer à la fin...) !

Et aussi... ils ne concluent sur absolument rien ! :saint:
Ils s'aiment/détestent tous toujours autant ! Ils ont juste crevé des abscès... mais les abscès sont toujours là ! :hehe:


Super film... mais qui fait plus office de pièce de théâtre. Je trouve que le réalisateur manque un peu l'occasion de mettre en scène la chose comme un film.
Car tout transpire le théâtre (c'est qui est pas mal non plus hein ? J'adore le théâtre ! ) et le problème... c'est que c'est déjà une pièce de théâtre de James Goldman (de Broadway).
Du coup on tire un super film mais qui a du mal à s'émanciper de son média d'origine.
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
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BoBleMexicain
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Bonne année a tous
jour d e l 'an au calme pour nous .
Occasion de ressortir ce MONUMENT du cinéma russe (petit clin d oeil de l'histoire , Sergueï Bondartchouk etait ukrainien )
deja dire que ceux qui cherchaient une authenticité de combats napoléoniens ces dernières semaines , autant dire qu ici vous etes servis
des reconstitutions avec des milliers de figurants , un lyrisme titanesque.
préparez vous a plus de 7h de projo ( nous allons fractionner )
Plans-séquences de gros malade, plans subjectifs, plans aériens, plans de caméra porté à l'épaule, mouvements de caméra à la grue.... 1966 faut recontextualiser
Les acteurs ont su rendre merveilleusement la complexité des personnages de Tolstoï, le film a su nous montrer le caractère fascinant du général Koutouzov, nous faire voir toutes les fastes de la Cour de Russie à travers une séquence de bal...mon dieu, de donner l'impression que l'équipe du film a voyagé dans le temps et a filmé en direct la Bataille de Borodino
on sent bien que seul une machine telle que le partie politique russe de l époque pouvait commanditer une telle pice majeure et surtout en donner les moyens au realisateurs .
c’est dans ce contexte de renouvellement des réalisateurs russes que Sergei Bondarchuk, âgé de seulement quarante ans et avec un unique film réalisé au compteur, est sélectionné par le Ministère de la Culture en 1961 pour adapter Guerre et Paix et montrer aux Etats-Unis la toute-puissance du cinéma soviétique.
l’oeuvre de Bondarchuk est présentée comme étant le film le plus cher de l’Histoire du cinéma (on évoque 100 millions de dollars de budget à l’époque, soit 700 millions de dollars si l’on prend en compte l’inflation depuis 1967) et le film ayant vu le plus de figurants être utilisé pour une scène (on évoque 120 000 figurants rien que pour Borodino !). Ces chiffres, l’URSS ne les a jamais infirmé ni confirmé (même si les journaux soviétiques avaient évoqué les sommes de 20 à 25 millions de roubles de budget, soit environ 25-27 millions de dollars)

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BoBleMexicain a écrit :
lun. 1 janv. 2024 13:57
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Bonne année a tous
jour d e l 'an au calme pour nous .
Occasion de ressortir ce MONUMENT du cinéma russe (petit clin d oeil de l'histoire , Sergueï Bondartchouk etait ukrainien )
deja dire que ceux qui cherchaient une authenticité de combats napoléoniens ces dernières semaines , autant dire qu ici vous etes servis
des reconstitutions avec des milliers de figurants , un lyrisme titanesque.
préparez vous a plus de 7h de projo ( nous allons fractionner )
Plans-séquences de gros malade, plans subjectifs, plans aériens, plans de caméra porté à l'épaule, mouvements de caméra à la grue.... 1966 faut recontextualiser
Les acteurs ont su rendre merveilleusement la complexité des personnages de Tolstoï, le film a su nous montrer le caractère fascinant du général Koutouzov, nous faire voir toutes les fastes de la Cour de Russie à travers une séquence de bal...mon dieu, de donner l'impression que l'équipe du film a voyagé dans le temps et a filmé en direct la Bataille de Borodino
on sent bien que seul une machine telle que le partie politique russe de l époque pouvait commanditer une telle pice majeure et surtout en donner les moyens au realisateurs .
c’est dans ce contexte de renouvellement des réalisateurs russes que Sergei Bondarchuk, âgé de seulement quarante ans et avec un unique film réalisé au compteur, est sélectionné par le Ministère de la Culture en 1961 pour adapter Guerre et Paix et montrer aux Etats-Unis la toute-puissance du cinéma soviétique.
l’oeuvre de Bondarchuk est présentée comme étant le film le plus cher de l’Histoire du cinéma (on évoque 100 millions de dollars de budget à l’époque, soit 700 millions de dollars si l’on prend en compte l’inflation depuis 1967) et le film ayant vu le plus de figurants être utilisé pour une scène (on évoque 120 000 figurants rien que pour Borodino !). Ces chiffres, l’URSS ne les a jamais infirmé ni confirmé (même si les journaux soviétiques avaient évoqué les sommes de 20 à 25 millions de roubles de budget, soit environ 25-27 millions de dollars)

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Vu en salle (8h d'affilée) il y a 1 mois

Du très gros morceau, et la dernière partie est ptet le truc le plus gargantuesque jamais filmé

Seul bémol pour moi : les acteurs principaux (dont Bondartchouk) un peu monolithiques (contrairement à son Waterloo)
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Grand fan de Yorgos depuis son troublant Canine, le réal revient ni plus ni moins qu'avec son meilleur film. Poor Things ou le mélange détonnant de Browning, Marry Shelley et Murnau saupoudré du Voyage au bout de la nuit de Céline.

Un vrai récit picaresque émancipatoire et féministe par le prisme d'une humanité dérangée, où sexe, argent et égo dominent une société magnifiquement représentée par une mise en scène inventive, tel un théâtre de l'absurde (l'utilisation du fish eye et des sublimes settings à matte paintings renforcent cela) où Emma Stone (monumentale) livre la performance de sa carrière (candide et drôle au début, avant d'offrir un personnage vraiment complet in fine) .
Le reste du cast est génial (Dafoe et Ruffalo en tête) tout comme la BO de Jerskin Fendrix, pour nouvelle petite pépite du grand Lanthimos

4.5/5
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ConFucKamus
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La convalescence c'est vraiment une plaie. Surtout quand on la passe à regarder des films Netflix tels The Good Neighbor

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D'un point de départ simplissime (deux voisins se retrouvent mêlés à la mort d'une jeune femme), Stephan Rick livre un thriller poussif, qui multiplie les gros clichés et coïncidences très forcées, et n'essaie pas non plus de les habiller correctement.

La photo est impersonnelle, tout comme les décors. Aucune ambiance, ça ne raconte rien, et surtout ça n'existe pas.

Je donne un point pour Jonathan Rhys Meyers, résolument amusant en "ami" lointain cousin de Mr Ripley. Et allez, gageons que j'ai bien rigolé sur la course poursuite en...kayak :D

Pour les autres, c'est peu flatteur. Luke Kleintank est un modèle d'inexpressivité et Eloise Smyth a si peu à défendre...

Même pour un téléfilm du dimanche après-midi sur M6 (dans les années 90) ça aurait été ennuyeux. Alors 30 ans après...

:star: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
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Hier, je me suis lancé dans Le Cercle des Neiges, de Juan Antonio Bayona...

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Et je pense qu'il va me trotter encore quelques temps dans la tête.

Bayona pousse le survival très loin, sans éluder les questions problématiques. On ne verse pas dans le morbide choc, mais Bayona ne ménage pas son spectateur.

En travaillant sur l'empathie et le son, la mise en scène stimule l'imagination (et ça suffit à rendre quelques scènes très difficiles). Les 2h20 sont éprouvantes, mais Bayona fait ressentir la durée, le froid, et la peine à travers les multiples épreuves (physiques, morales).

Il n'y a pas de personnage principal, ce qui est un peu un défaut puisque peu finiront pas se démarquer. On retient surtout les questionnements et grands thèmes sous-jacents au survival également développés chez Cuaron.

Après, ça n'empêche pas l'émotion d'affluer, en partie grâce aux compositions mémorables de Giacchino.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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ca doit bien faire la quatrième fois que le fait d'hiver (oups) est mis en scène non?
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Le 1er film raté de Garth Davis, malgré son concept (étrangement similaire à celui de Black Mirror l'an dernier mais quine l'exploite jamais contrairement à la série), proposant in fine un mélodrame aussi poussif que raté dans son exécution (le twist vendu dès le début) malgré son très bon trio d'acteurs et une photographie léchée.

2.5/10
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J'ai trouvé Saltburn excellent avec son final assez (dé)culotté sur le fantastique hit dansant de Sophie Ellis Bextdor. Le jeune acteur y est parfaitement remarquable. Dommage que la fin soit aussi explicative, on en avait pas besoin.
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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le dimanche est mon jour dépoussiérage , j'aime ressortir un film qui m'avait laissé des beaux souvenirs . avec celui ci jvais un peu peur que ca ait mal vieilli , mais au final si on le recontextualise parmis les films des années 80 90 remplis de ces films a bons sentiments ( ghost , beignets de tomates vertes, eternal sushine ou madison bridge ) et bien ca passe parfaitement .Phénomène peut même se targuer de faire pleurer les plus sensible lors d’un final surprenant. Bouder à sa sortie en salle le film mérite amplement d’être (re)découvert ne serait c e que pour John Travolta qui tient là l’un de ses plus beaux rôle. Humble, drôle, touchant n’allant jamais la ou on l’attend Phénomène est certes un film oublié de tous mais reste malgré tout une petite perle du cinéma.
et oui
j'ai mouillé mes yeux
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ConFucKamus a écrit :
sam. 6 janv. 2024 11:12
Hier, je me suis lancé dans Le Cercle des Neiges, de Juan Antonio Bayona...

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Et je pense qu'il va me trotter encore quelques temps dans la tête.

Bayona pousse le survival très loin, sans éluder les questions problématiques. On ne verse pas dans le morbide choc, mais Bayona ne ménage pas son spectateur.

En travaillant sur l'empathie et le son, la mise en scène stimule l'imagination (et ça suffit à rendre quelques scènes très difficiles). Les 2h20 sont éprouvantes, mais Bayona fait ressentir la durée, le froid, et la peine à travers les multiples épreuves (physiques, morales).

Il n'y a pas de personnage principal, ce qui est un peu un défaut puisque peu finiront pas se démarquer. On retient surtout les questionnements et grands thèmes sous-jacents au survival également développés chez Cuaron.

Après, ça n'empêche pas l'émotion d'affluer, en partie grâce aux compositions mémorables de Giacchino.

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il laissera des traces pour sur .
quel enfer ils ont du vivre . et quel maestria du real pour nous impliquer et presque par moment nous culpabiliser . l'immersion est totale , elle est sans concession , il y a de la pudeur a montrer les choses mais aussi a les cacher ,.
je me disais en regardant le film que les autorités ont oublié une chose essentielle dans leur recherche . ils avaient affaire a des sportifs jeunes et resistants , la ou tout autre aurait péri.
un grand et beau film avec une force émotionnelle hors du commun .
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BoBleMexicain a écrit :
lun. 8 janv. 2024 22:26
il laissera des traces pour sur .
quel enfer ils ont du vivre . et quel maestria du real pour nous impliquer et presque par moment nous culpabiliser . l'immersion est totale , elle est sans concession , il y a de la pudeur a montrer les choses mais aussi a les cacher ,.
je me disais en regardant le film que les autorités ont oublié une chose essentielle dans leur recherche . ils avaient affaire a des sportifs jeunes et resistants , la ou tout autre aurait péri.
un grand et beau film avec une force émotionnelle hors du commun .
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J'ai regardé le reportage sur l'évènement, Naufragés des Andes (dispo en plusieurs parties sur dailymotion). Et le film se bonifie à mon niveau.

Je vais peut-être pousser à 4/5.

Faut quand même le faire, traiter d'un acte de survie aussi radical et passablement horrifique pour le transformer en quelque chose de "lumineux" et courageux.

Bayona vient peut-être de signer son meilleur film
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L'étudiant Oliver Quick, qui peine à trouver sa place à l'université d'Oxford, se retrouve entraîné dans le monde du charmant et aristocratique Felix Catton, qui l'invite à Saltburn, le vaste domaine de sa famille excentrique, pour un été qu'il n'oubliera pas de sitôt.

J'avoue ne pas avoir un avis tranché , une sensation que ca aurait pu etre mieux exploité , une sensation aussi de surenchère a la fois sur le coté caricaturale de la famille aristo et sur deux ou trois scènes volontairement provocantes qui n apporte rien sinon den parler
l'idée de base en soit est bonne meme si deja vu , mais o final si on se sent obligé pendant 15mns de nous faire un "saltburn pour les nuls" c'est qu on prend son public pour des cons soit on pense que c est judicieux d apporter des réponses qui pourtant semble évidente
reste un acteur principal tres convaincant qui louvoie dans les arcanes de cette famille hors sol et ca a un coté jubilatoire
ni bon ni mauvais
:star: :star: :passtar: :passtar: :passtar:

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en vrai je sais meme pas si j ai envie de commenter ; le scenario est digne de Picsou magazine , le méchants (mélange de Musk Bezos) est aussi crédible que Poutine qui parle des droits de l'homme . celui qui n a pas compris au bout de cinq mns qui est coupable et comment il a fait a du dormir (ce que j ai failli faire)
bref ,reste le plaisir de retrouver les personnages mais hormis les introspections de Monk (complètement gaché par la fin du film) il ne reste pas grand chose
pour paraphraser Molière
mais que diable allait il faire dans cette galère
:demistar: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:

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NaughtyDog
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Plutôt moyenne cette adaptation en comédie musicale !
Pour le coup le projet en lui-même est louable, mais finalement le récit reste non seulement le même, mais parait beaucoup moins intense/émotionnel ou tenu en terme de mise en scène que le film de Spielberg.

Bien sûr difficile de rivaliser avec le patron sur ce terrain-là, mais ce remake à la sauce comédie musicale se veut justement réussi quand il transpose les numéros musicaux au sein du métrage (l'apport du chant est d'ailleurs totalement pertinent quand on connait les racines du blues, profondément liées à la culture afro-américaine post-esclavage) via une jolie maîtrise chorégraphique qui permet au casting de briller.
Mais excepté cet aspect, le drama classique du film ressemble tout simplement au film de 85 en moins bien.
Et pire, cela atténue aussi l'horreur ou la mélancholie liée à cette époque (le personnage d'Albert ayant même une finalité plus douce), préférant se concentrer sur le caractère positif de cette histoire.
Une intention louable qui donne un soupçon de singularité à cette version.
Mais au final, malgré son beau cast (tout le monde a le temps de briller) et une chouette reconstitution (malgré une lumière un brin télévisuelle), ce Couleur Pourpre 2023 reste totalement dans l'ombre de son aîné.
Une sympathique porte d'entrée pour les néophytes ceci dit, pour les autres ce sera oubliable

2.5/5

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Déjà un des pires films de l'année tant rien ne va

Pourtant F. Gary Gray avait fait les tres sympathiques Negociateur ou meme don remake de Braquage a l'Italienne

Mais depuis F8 et MIB International c'est la pente descendante

1/5 max
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Redzing
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NaughtyDog a écrit :
mar. 16 janv. 2024 16:26
Une sympathique porte d'entrée pour les néophytes ceci dit, pour les autres ce sera oubliable
Je n'ai jamais vu la version de Spielberg. J'ai vu le trailer de celui-ci en salles, je n'ai pas compris grand chose à l'intrigue du film, ni même à son titre ! (sérieux, dans le trailer le titre apparait moins de 1s, je n'ai même pas eu le temps de le lire).
Avec en prime ce que tu décris, le film sera oublié avant de sortir... :D
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c'est pas avec ce film que vais me réconcilier avec Gondry ...
quelle purge !!!! un Niney gesticulant limite tête a claque et tout le reste amorphe ... y compris Blanche Gardin aussi fade qu un beignet a la foire du trône .
perte de temps ABSOLUEEEEEEEEEEE
:demistar: :passtar: :passtar: :passtar: :passtar:
Une demi étoile pour les producteurs qui doivent pleurer le soir au fond de leur lit
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Deux frères, élevés dans des mondes différents, se retrouvent à l'âge adulte au cours d'un été fatidique. Avec pour toile de fond la pêche commerciale, l'histoire prend une tournure primitive lorsque des circonstances désespérées forcent les frères à conclure un accord avec un gang de criminels de Boston. En cours de route, une jeune femme se retrouve dangereusement prise au milieu. Des sacrifices doivent être faits, et les liens entre les frères, les amis, les amants et un père et son fils sont mis à l'épreuve.

pas grand chose m attirait vers ce pitch mais la présence de Tommy Lee et Ben Foster me donnait envie .
le feel good est pas mauvais , les acteurs se trouvent , ca joue pas mal , meme si le rythme est un peu mou par moment .
encore une fois le scenar est ecrit des que on apprends le cancer du patriarche et immediatement on connait la fin
ni bon ni mauvais , ca se regarde et ca s'oublie


:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:
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Difficile défi auquel Friedkin s est attaqué , surtout si au contraire de Ouragan sur le Caine , le prisme de celui ci ne se passe que dans une cours de justice .
le probleme est sans doute la d assister a une tres (trop) longue litanie de blabla qui endorme quelque peu le spectateur . Par contre le coté intéressant
c'est que Friedkin nous amène a une conclusion complètement a l'opposé du déroulement du film , hélas ce ne suffit pas , on surnage un peu et la ou le film initial amène une action qui tient en haleine (pour beaucoup pour le jeu fantastique de Bogart) ici disons le on s ennuie un peu .
reste la presta tres tres honorable de Sutherland lorsque son role rentre dans les retranchements du personnage , sans égaler Bogart bien sure , il s en tire plutot bien .
:star: :star: :demistar: :passtar: :passtar:


j ai regardé l 'original pour la énième fois avec toujours autant de plaisir en me rendant compte (enfin) les grosse similitude de scenario avec les révoltés du Bounty) :rofl: :rofl:


:star: :star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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NaughtyDog
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Un drame social pertinent et à la fabrication carrée,mais qui se révèle rapidement décevant,n'exploitant pas réellement son cadre SF, et reposant la relation du duo principale sur un réel manque d'emphase émotionnelle. Les acteurs sont bons heureusement, et ya deux-trois idées sympas au début,mais l'ennui est poli au final.

2/5
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Joker (Wild Card) de Simon West

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Et ben... je pensais pas tenir jusqu'au bout (y a Statham dedans... que je ne supporte pas)... et ben j'ai curieusement aimé.
Y a de la castagne, mais c'est bien filmé et finalement l'intrigue est pas complètement naze.
C'est des paumés qui vivent à Las Vegas où tout est foireux.
J'aime bien la façon dont est filmé la ville : on force pas les paillettes... mais on appuie la vacuité de la ville et le piège qu'elle constitue où les habitants en semblent piégés et cherchent à s'en éloigner le plus possible.

Pas déplaisant à regarder si y a rien à voir à côté.
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Hier, je suis allé voir Iron Claw, de Sean Durkin

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Le film revient sur la fratrie Von Erich, coachés et façonnés par un père autoritaire et manipulateur afin de s'élever dans le monde du catch professionnel américain.

Non fans de ce sport (c'est mon cas, également), aucune inquiétude. Durkin s'intéresse plutôt au drame derrière les tatanes. La deuxième partie est un trou noir

qui aspire progressivement les aspirations, la santé et finalement la vie de ces quatre frangins. Un long moment difficile, glauque et désespérant.

Qui a le mérite de pousser la réflexion sur les sacrifices (inutiles) et l'hypocrisie derrière la sempiternelle excuse familiale, et cet héritage de plus en plus nocif pour l'individu et le collectif.

Prestations touchantes de Zac Efron (même si je l'ai trouvé peu expressif), Stanley Simmons et Maura Tierney (qui a failli m'arracher une larme). Et la mise en scène sait se donner dans le symbolique et l'émotion sans trop appuyer.

Ouf, Iron Claw a au moins le mérite d'adoucir un peu la peine qui accable la deuxième heure. Comme souvent, ce sont des enfants qui finissent par trouver les mots justes.

:star: :star: :star: :demistar: :passtar:
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Un bien bon film impeccablement interpreté, retraçant l'histoire des Von Erich telle une tragédie où le destin et la masculinité toxique s'entremelent.
Zac Efron y est très bon, dommage que la derniere partie semble un peu plus programmatique dans son enchainement tragique.
Mais ça reste une belle pioche !
7/10 ou 7.5

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Une chouette pioche que ce Orion and the Dark, meme si la mise en scène globale et le manque de folie visuelle nuit un peu à la belle histoire imaginée par Charlie Kaufman.
Car en effet, le voyage fantaisiste d'Orion (enfant hypocondriaque et anxieux à l'extreme) est avant tout métaphore d'un voyage intérieur pour affronter ses peurs, allant même vers une étonnante réflexion existentielle vis à vis des Entités nocturnes qui l'accompagnent.
Cela ne réinvente rien, mais avec un twist dympathique à la portée imtransgénérationnelle, on a là un beau récit inspirant qui nécessitait sans doute meillrur cinéaste pour en déployer toute la puissance imaginaire.

3/5
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Je pourrais dire que jme suis profondément emmerdé ... ca tire en longueur , voir l ile du docteur Moreau au pays du cassoulet ... bof , les bons sentiments les mechants tout ca .. ca me barbe
90mns aurait largement suffit et aurait ptet donné un peu de nerf
Adèle Exarchopoulos a été payé pour cette presta ?
rarement vu un personnage aussi inutile dans un film
elle ne sert STRICTEMENT a rien
je met pas de note ca va en facher certains :lol:
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robinne
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weird

BoBleMexicain a écrit :
dim. 4 févr. 2024 11:46
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Je pourrais dire que jme suis profondément emmerdé ... ca tire en longueur , voir l ile du docteur Moreau au pays du cassoulet ... bof , les bons sentiments les mechants tout ca .. ca me barbe
90mns aurait largement suffit et aurait ptet donné un peu de nerf
Adèle Exarchopoulos a été payé pour cette presta ?
rarement vu un personnage aussi inutile dans un film
elle ne sert STRICTEMENT a rien
je met pas de note ca va en facher certains :lol:
La séquence avec cette chanson ne t'a même pas mis les larmes aux yeux ? :ouch:
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robinne a écrit :
dim. 4 févr. 2024 12:50
BoBleMexicain a écrit :
dim. 4 févr. 2024 11:46
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Je pourrais dire que jme suis profondément emmerdé ... ca tire en longueur , voir l ile du docteur Moreau au pays du cassoulet ... bof , les bons sentiments les mechants tout ca .. ca me barbe
90mns aurait largement suffit et aurait ptet donné un peu de nerf
Adèle Exarchopoulos a été payé pour cette presta ?
rarement vu un personnage aussi inutile dans un film
elle ne sert STRICTEMENT a rien
je met pas de note ca va en facher certains :lol:
La séquence avec cette chanson ne t'a même pas mis les larmes aux yeux ? :ouch:
non, tout est fabriqué et tout est "attendu" , pour moi il se dégage aucune émotion , l émotion pour moi elle vient de la surprise . ici rien ne m'a surpris .
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Zefurin
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J'ai revu Life - Origine Inconnu de Daniel Espinosa

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Et bien c'est à n'y rien comprendre : j'aime encore plus ce film que la dernière fois. :wut:
C'est à n'y rien comprendre parce que la critique générale a beaucoup snobé ce film ou alors l'a pas mal descendu en flèche en le comparant à Alien... ce que je trouve très injuste pour lui. :saint: C'est donc ça le seul tord de ce film ? Etre trop comparable au meilleur film de sa catégorie ? MAIS N'IMPORTE QUEL REALISATEUR, même mles meilleurs, FERAIT LA MÊME.
Life a quelque chose d'assez rigoureux dans sa forme (trés bien filmé... Gravity est passé par là) et son fond (effectivement... très repris d'Alien, mais est-ce un mal ?). Je suis surtout très impressionné par le traitement des personnages qui réussissent VRAIMENT tous à nous émouvoir.
Vraiment... chacun des 6 personnages de ISS a droit a un moment que je trouve dantesque et la mort de chacun réussit à être un déchirement.

C'est bien simple... j'ai plus revu un tel sans faute sur l'attachement qu'on aurait pour les personnages dans un film d'horreur que dans... ALIEN justement :saint: . N'est ce justement pas à signaler ? :lol: Même la russe Ekaterina (qui a le moins de présence à l'écran a droit à une scène de mort vraiment difficile à supporter et on est triste pour elle)
Il y a une superbe scène où David et Miranda sont prêt à mourir et où ils repensent à leur passé et je trouve le dialogue très émouvant (surtout ce que dit Miranda : un jour mon père m'a montré une photo de la terre vue de l'espace... et j'ai demandé "elles sont où les lignes ? Elles sont où les frontières ?").

Le film réussit à être stressant quand il faut, émouvant quand il faut et parfois... IL OSE CARREMENT L'HUMOUR NOIR comme son final... qu'on voit bel et bien venir... mais au fond on se dit que ça serait du troll... mais en fait oui... le troll fonctionne ! :lol:

Moi je trouve que Life = TRES BON FILM DE SURVIVAL SF.
Il réussit même être meilleur que la plupart des films de la franchise Alien justement.

7/10 (LARGEMENT :saint: )

Exactement le genre de film de genre que je souhaite voir plus souvent.
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Redzing
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Zefurin a écrit :
lun. 5 févr. 2024 11:20
C'est à n'y rien comprendre parce que la critique générale a beaucoup snobé ce film ou alors l'a pas mal descendu en flèche en le comparant à Alien...
Dans mes souvenirs, le film est quand même très proche d'Alien dans son premier acte (plan d'ouverture, concept, mort précoce d'un membre d'équipage, équipements utilisés...). Certes, il s'en détache bien après, et trouve sa propre identité. Mais je comprends que des critiques ont pu "tiqué".

Accessoirement, à l'époque il y avait une rumeur comme quoi Life serait une origin story de Venom. Donc film de super héros, tout ça... Ce qui est d'ailleurs très ironique, puisque le réalisateur est allé pondre Morbius ensuite... :lol:
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Zefurin
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Redzing a écrit :
lun. 5 févr. 2024 12:56
Dans mes souvenirs, le film est quand même très proche d'Alien dans son premier acte (plan d'ouverture, concept, mort précoce d'un membre d'équipage, équipements utilisés...). Certes, il s'en détache bien après, et trouve sa propre identité. Mais je comprends que des critiques ont pu "tiqué".
Oui mais après je trouve ça injuste de dire : "Holala ! Film d'horreur avec un extra-terrestre hostile dans un vaisseau spatial ! Alien a déjà fait ça !"
Surtout quand Life s'en écarte énormément.
- Une procédure (en overplotting) qui vise à éloigner la créature par tous les moyens plutôt que de comploter pour la faire venir sur Terre pour des raisons mercantiles.
- Les astronautes sont tous globalement ok avec la procédure (qui pourtant les condamne).
- Le zéro gravité (moi perso, je trouve que ça fait tout le sel du film)
- Il est pas vraiment question de traitre dans l'histoire (juste un des astronautes biologiste qui trouve la créature fascinante ou alors un autre qui veut revoir absolument sa femme et son enfant... donc des astronautes passionnés... et non des comploteurs)
- On VOIT la créature (et curieusement... ça fonctionne assez bien car du coup on est pas vraiment dans l'épouvante mais plutôt dans le survival/traque)
- Et il y un truc que j'aime beaucoup également : lorsque la situation commence a déraper, le film se transforme en un quasi-temps réel (quasimment aucune ellipse pendant toute la phase "chasse"). Du coup ça ne fait qu'augmenter la pression où les personnages sont stressé par le temps ou les situations s'enchainent sans temps mort (quand dans Alien... les personnages ont droit à des ellipses... des pauses)

Je trouve même que cette façon d'ériger Alien comme référence absolue (presque déifiée) devient barbante parce que ça empêche presque les tentatives d'oser des variantes d'être jugées/critiquées pour ce qu'elle sont. Mais non, les gens vont dire "trop calqué sur Alien".
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@Zefurin
Ah mais moi je suis d'accord, d'ailleurs j'avais bien aimé Life. Justement, j'avais trouvé que passé le premier acte, avec les éléments que tu évoques, le film se démarquait bien d'Alien.
Et en plus il y a Rebecca Ferguson dedans :love2:

Je dis juste que je pense que certains critiques ont eu du mal avec ça.
Zefurin a écrit :
lun. 5 févr. 2024 15:19
Je trouve même que cette façon d'ériger Alien comme référence absolue (presque déifiée) devient barbante parce que ça empêche presque les tentatives d'oser des variantes d'être jugées/critiquées pour ce qu'elle sont.
C'est toujours le même problème quand tu as une oeuvre de référence... :saint:
J'avais entendu un historien du cinéma dire que la génération née dans les années 40/50 au eu énormément de bol, elle a pu définir de nombreuses références sans être trop emmerdée par les références passées.
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Zefurin
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@Redzing

Oui mais voilà, ça m'énerve de voir ces comportement "ça vaut pas ce film biberon".
P*tain quoi ça fait 40 ans que vous regardez toujours le même film ?
Et moi le premier, j'adore Alien ! (c'est même mon film de SF préféré) Mais mince faut qu'en même laisser sa chance a des films qui osent le dépoussiérer un peu...
C'est pas comme si Gravity, Ad Astra, Interstellar, Martian ou Appollo 13 avaient tenté depuis le temps à donner un poil plus de réalisme ET d'esthétisme à l'espace : et on sent que Life va les piocher (comme tout cinéaste le ferait logiquement).

Mais non, y aura toujours un critique qui dira :
"Y a du Alien, y a du Sunshine... RAS quoi... 5/10"

Et moi ça m'énerve.
Ca me donne envie de dire : "tu sais ce qu'il y avait dans Alien ? Y avait The Thing from Another World, Forbidden Planet, Planet of the Vampires et du Dents de la Mer !"
Et ils répondront : "Ben ouais mais la SF des années 50 c'était super kitch ! On prenait pas ça au sérieux ! Alien... là on commençait à faire des décors et une créature vraiment flippante ! On suggère la chose ! Et le décors fait crédible "
Et je répondrais : "Ben Life fait la même chose 40 ans plus tard : ils essaient de faire plus crédible qu'un Nostromo dans lequel les personnages marchent et courent... ils font ISS en zéro gravité et une forme de vie hostile adapté à cet environnement. Alien dépoussiérais un genre il y a 40 ans... ne blâmons pas Life de tenter de le dépoussiérer !"

Voilà... c'était ma gueulante du lundi...
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
MisterM 06/02/2024
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Eh bien c'est pas mauvais..mais ce n'est pas bon non plus !
Au rayon des points positifs : le script de Terence Winter et Zach Baylin se veut plutôt cohérent dans son contexte historique (à part dur la blessure au pied qui intervient après normalement) et respectueux du Dieu du reggae.

Mais le douci c'est le regard global qui est beaucoup trop lisse pour convaincre.
Le climat de guerre civile est énoncé en début de film mais reste trop évasif, tandis que Marley se retire en Angleterre avant son retour avec le culte Exodus.
C'est propre sans fulgurance, la BO (que des titres du chanteur) est utilisée à bon escient, et même les acteurs sont bons (surtout Lashana Lynch) mais on se contente d'être dans l'hagiographie et la célébration plutôt que l'incarnation pure.
Kingley Ben-Adir est solide, mais voilà on sait tous à quoi ressemble Bob Marley mais là ça colle pas totalement malgré l'accent (gros point positif) et les dreadlocks.

Et contrairement à Ali ou Ferrari de Mann (qui avaient le meme postulat de nous immerger auprès d'un personnage dans une période précise), on veut pas trop gratter derrière la figure historique (les infidélités ou les enfants illégitimes sont à peine esquissés).

Bref y a du joint, mais sans ganja.

2.5/5
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Un Bonnello très déconcertant mais théoriquement très stimulant. Je dis bien théoriquement car derrière ce récit dystopique qui nous invite à travers 3 époques où le destin émotionnel de 2 personnes est lié (à la Cloud Atlas) est trop long pour ce qu'il veut raconter.
L'approche minimaliste est assez déconcertante également, mais cela oblige le metteur en scène à user de divers outils (musicaux, ratio ou texture d'image..) pour paradoxalement mieux nous tenir à distance.
Malgré tout, il y a un fond assez passionnant dans La Bête (qui fonnera une clé de compréhension à sa fin), dissésuant une humanité euthanasiée dans son rapport à l'aitre, ne parcenant pas à une catharsis de traumas passés (qu'il s'agisse d'amours brisés et gâchés, ou bien lié à une fra ture totale dans le rapport jomme-femme).
Et même si le fond du sujet est là, avec quelques idées qui traversent les époques (la poupée neutre, le semblant de destin funeste), c'est surtout le duo surprenant entre Léa Seydoux et George Mackay qui tient un édifice douvent précaire, mais réflexif au bout du compte

Un petit 3/5
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Un bon premier long-métrage pour Cord Jefferson, dopé par le meilleur rôle de Jeffrey Wright.
Une histoire à la fois drôle et pertinente d'un auteur afro-américain embrassant à contre-coeur des codes contestataires viciés.
Et c'est traité avec une réelle intelligence, et il faut dire une certaine audace dans la manière de montrer l'instrumentalisation de tout un pan culturel émancipatoire où la victimisation est devenu caricaturale. À côté de cela le film traite bien son personnage en opposition, montrant que finalement le vécu réel n'est pas si sulfureux (belle utilisation du non-dit dans la dynamique familiale), jusqu'à un final évitant tout sensationnalisme de par son côté doux-amer.

3.5/5
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Je préfère Incroyable mais vrai ou Yannick dans les plus récents, mais le caractère excentrique de Dali sied très bien au surréalisme global du film.
Le casting est top, et à ce titre Dupieux sait ériger le n'importe quoi vers le grand art (avec une grosse influrnce de Buñuel)
Ça méritait peut-être plus de tenue et de raconter quelque chose de plus profond dur l'artiste ceci dit.

3/5
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Grosse déception, malgré un travail technique régulièrement bluffant (c'est simple on est parfois devant un des métrages d'animation 3D les plus impressionnants jamais fait), Le Royaume des Abysses s'apparente + à une jolie aventure en eaux plates plutôt qu'un récit fantaisiste supportant la charge émotionnelle qu'il souhaite afficher.

Passée une belle mise en place de ces enjeux (où l'abandon de la mère devient finalement vecteur d'une échappée fantasmagorique), on tient là un sous-Life of Pi saupoudré de Miyazaki. Sauf que contrairement à ces films (et même A Monster Calls, l'Histoire sans Fin ou Le Labyrinthe de Pan), on passe 1h30 dans un univers certes coloré (avec parfois une sacrée mise en scène emplie de fluidité où 100 détails se cachent par plan) mais finalement fourre-tout.
Pire, aucun personnage ne semble vraiment incarné, jusque dans la relation avec l'extravagant Lao Jin (seul perso avec un minimum de personnalité), magicien-cuistot voulant avant tout faire du profit, dont l'alchimie avec la jeune héroïne se fera en 5 secondes à coups de forceps vers la fin.

Un lien affectif finalement peu travaillé, tout cela pour supporter un faux twist amenant du pathos à coup de gros violon. Et si la démarche aurait pu être maline (pour offrir un 2nd regard sur ce qu'on a eu précédemment), c'est fait avec tellement peu de symbiose (et montre que l'univers à base de volutes colorées et de slime impersonnel est finalement très peu travaillé) qu'on reste totalement extérieur.

Bref c'est aussi bluffant visuellement que désincarné narrativement : pas terrible au final

2/5
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