Le Cercle des profileurs disparus
Posté : jeu. 18 mai 2023 12:32
Les Forum de discussion Allociné ne répondent plus ? Pas grave, Allo-Le-G est là pour vous !
https://www.allo-le-g.fr/
My bad (la fatigue aussi ) : c'est Occupied City !robinne a écrit : ↑jeu. 18 mai 2023 10:25Quel est le nom de ce documentaire ?NaughtyDog a écrit : ↑jeu. 18 mai 2023 09:44
Un documentaire souvent rude de 4h, et assez déséquilibré dans sa double-narration, mais le regard chirurgical de Steve McQueen (Shame, 12 Years a Slave) offre de sacrés plans pour au final dresser un portrait authentique de sa ville Amsterdam.
La voix-off explore parfois de manière redondante les lieux de la ville en explicitant leur fonction lors de l'occupation nazie (sans image d'archive) mais la narration visuelle et photographique de McQueen l'emporte, proposant parfois de sacrés moments d'incarnation dont on se demande comment il a obtenu certains plans
Pas mal du tout mais pour public averti
7/10
Je demande à voir pour ma part a part la liste de schindler le plus grand film sur la shoah est celui qui a prit le contrepied le plus osé et le plus inattendu par les situations créées par l'humour et l'absurde c'est Train de vie de Radu Mihaileanu !NaughtyDog a écrit : ↑ven. 19 mai 2023 22:26
Vu à Cannes sans la moindre information...et choc monumental et indescriptible. Je suis un fan de Glazer et aime tous ses films (notamment le grand Under the Skin), mais The Zone of Interest fait partie de ces objets cinématographiques qui non seulement marquent instantanément une vie de cinéphile, mais qui s'installent directement comme une pierre maîtresse dans l'Histoire du cinéma.
Des superlatifs qui semblent sortis de nulle part, mais Glazer affiche un niveau que seul un Kubrick avait réussi à atteindre jusqu'ici en traitant ici l'antichambre de la Shoah..et bien plus encore !
Évidemment maintenant je pourrai analyser, décortiquer et aborder chaque élément de cette œuvre d'art qui place sa caméra dans chaque recoin d'Auschwitz pour y suivre une famille, et ce sans jamais montrer l'horreur frontalement (je crois n'avoir jamais vu un film aussi bien user du contre-champ ou du sound design d'une manière aussi absolue).
Le style de Glazer fait penser à Kubrick, met applique aussi la grammaire d'un Pasolini pour créer son propre langage, si bien qu'on a l'impression pendant 1h45 (équilibre narratif absolument parfait) d'être des extra-terrestres ou des anthropologues qui remontent le temps en pleine Allemagne nazie pour étudier la noirceur absolue de l'humain.
C'est dérangeant, parfois drôle (dans un humour noir tu te demandes comment un cinéaste peut écrire cela), fascinant et au final inoubliable (les 5 dernières minutes en mindfuck qui amènent l'ensemble du film vers un niveau cinégénique supérieur, et vers des grilles de lecture inédites à propos du regard au cinéma, de ce que l'on peut narrer, etc).
Bref c'est le film absolu sur la Shoah, et à chaud un des 3 plus grands films que j'ai vu sortis au XIXe siècle (et on pourrait aller au-delà aisément).
10/10
Bienvenue par ici !BHEUAR a écrit : ↑dim. 21 mai 2023 10:52Un bonjours de la part de BHEUAR qui s'inscrit pour voir cette communauté Allociné qui existe encore ici.
Je pense que beaucoup de rappelle de moi arrivée en 2004.
Dommage que le Allociné d'origine est foutu à la poubelle les forums qui sont 1000 fois plus chaleureux que le système disqus ou des messages disparaissent tout le temps sans
la moindre raison dès que des discussion politiques qui ne leur plaisent pas aux modos robots.
C'est fou comme l'interface avec les smiley en pixel à vieillit quand même.
Je dois dire que c'est un projet que je n'attends pas Reste a savoir si plus de 20 ans plus tard avec l'abandon des clichés historiques et une vision de plus en plus réaliste des choses sur la période antique; le film sera aussi hollywoodien que le 1er ce qui l'enverra directement à la trappe ?Pale a écrit : ↑sam. 20 mai 2023 22:57Gladiator 2 : le casting s'agrandit mais un acteur a quitté le film de Ridley Scott
Le casting bien prometteur du Gladiator 2 de Ridley Scott perd un de ses membres, mais d'autres acteurs ont été annoncés.
Alors que nous approchons à grands pas de l'été, l'année 2023 nous réserve encore bien des surprises cinématographiques. Avant la fin de l'année, David Fincher nous aura dévoilé son nouveau film intitulé The Killer, Martin Scorsese son Killers of the Flower Moon, qui a enfin une bande-annonce, et Ridley Scott son Napoleon, avec Joaquin Phoenix dans le rôle de Napoléon Bonaparte. Comme à son habitude, le cinéaste hyper productif n'a pas décidé de faire de pause après ça.
En effet, après son film pour Apple TV+, Ridley Scott va réaliser la suite de Gladiator, après des années de développement. Cette suite se concentrera sur le personnage de Lucius, incarné par Paul Mescal, le fils de Lucilla, toujours jouée par Connie Nielsen. Si le projet a de quoi faire peur, comme la plupart des suites d'aujourd'hui, le casting du nouveau film de Ridley Scott a largement de quoi intriguer.
Selon Deadline, plusieurs acteurs et actrices ont rejoint la distribution du film, dont May Calamawy, récemment aperçue dans la série Moon Knight. Son rôle n'a pas encore été révélé. Peter Mensah, qui a joué dans la série Spartacus ainsi que dans le film 300, a également rejoint le casting, tout comme l'acteur britannique Matt Lucas, qui a notamment incarné Nardole dans Doctor Who. Lior Raz, co-auteur de la série Fauda dans laquelle il joue également, fait également partie du casting et Derek Jacobi, alias Gracchus dans Gladiator, sera de retour.
Toujours selon le média, l'acteur des Éternels et de Banshees d'Inisherin, Barry Keoghan, a finalement quitté la production à cause d'un souci d'emploi du temps. Déjà annoncé au casting de plusieurs autres projets, il est difficile de savoir lequel il a préféré choisir à la place de Gladiator 2. L'acteur Fred Hechinger serait en discussion pour le remplacer et incarner l'Empereur Geta. Fred Hechinger a incarné Quinn dans la première saison de The White Lotus, et sera bientôt à l'affiche de Kraven le Chasseur.
Tous ces nouveaux acteurs rejoignent donc Paul Mescal et Connie Nielsen, mais aussi Denzel Washington, Joseph Quinn, Djimon Hounsou et Pedro Pascal. De nouveaux noms pourraient encore être ajoutés, mais Ridley Scott a déjà réussi à convaincre du beau monde. Gladiator 2 devrait débarquer au cinéma en novembre 2024.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... nu4JN4JW7w
HelloBHEUAR a écrit : ↑dim. 21 mai 2023 10:52Un bonjours de la part de BHEUAR qui s'inscrit pour voir cette communauté Allociné qui existe encore ici.
Je pense que beaucoup de rappelle de moi arrivée en 2004.
Dommage que le Allociné d'origine est foutu à la poubelle les forums qui sont 1000 fois plus chaleureux que le système disqus ou des messages disparaissent tout le temps sans
la moindre raison dès que des discussion politiques qui ne leur plaisent pas aux modos robots.
C'est fou comme l'interface avec les smiley en pixel à vieillit quand même.
Cool !Pale a écrit : ↑mar. 23 mai 2023 16:41Cannes 2023 : on a vu Acide, l'angoissant film catastrophe avec Guillaume Canet
Ecran Large est de retour sur la Croisette pour l’édition 2023 du Festival de Cannes. Entre cinéastes confirmés et jeunes talents prometteurs, la centaine de films sélectionnés a de quoi donner le tournis. Après l’ouverture de Maïwenn, Jeanne du Barry, c’est l’heure de s'intéresser à un autre film hors-compétition : Acide. Le film catastrophe réalisé par Just Philippot (derrière La Nuée) et mené par Guillaume Canet est plutôt une très bonne surprise dans le petit monde du cinéma de genre français.
De quoi ça parle ? Alors que des nuages de pluies acides et dévastatrices commencent à s'abattre sur la France, une famille fracturée (incarnée par Guillaume Canet, Laetitia Dosch et Patience Munchenbach) va devoir s’unir pour affronter cette catastrophe climatique et tenter d’y échapper.
C’était comment ? Décidément, Just Philippot en a sous le capot. Son premier long-métrage, La Nuée, avait marqué les esprits en 2021 en transformant un drame rural initial en un véritable film d'horreur, empruntant beaucoup à un certain David Cronenberg. Avec Acide, adapté de son propre court-métrage éponyme, le cinéaste français continue à explorer les tensions sociales et familiales à travers le prisme de l'horreur, du fantastique, voire du film d'anticipation.
Acide débute ainsi comme un drame social, le personnage de syndicaliste de Guillaume Canet étant condamné à porter un bracelet électronique après avoir mené une rébellion contre son patron et roué de coup un CRS blessé. Dès le départ, Philippot met donc l'accent sur l'importance de ses personnages, et notamment de leurs interactions compliquées, conséquences du mal-être social ambiant et de l'angoisse du quotidien. La première demi-heure prend donc son temps, peut-être même un peu trop, au point de manquer de panache et d'intérêt (le regard sur la société étant assez léger et banal).
Toutefois, Just Philippot use de cette longue introduction pour présenter habilement (même si sans subtilité) la menace à venir. Un moyen qui va permettre à son récit de basculer soudainement dans un survival captivant qui formera le coeur du reste du film. C'est à ce moment-là qu'Acide décolle réellement, notamment grâce à une première scène d'horreur corrosive où les personnages doivent affronter une première pluie acide.
En accélérant le rythme, brusquant les mouvements de sa caméra, décuplant l'ambiance sonore (la musique de ROB est vraiment un point fort) et créant des images marquantes (ces chevaux rongés par l’acide et sans cavaliers), le réalisateur français plonge véritablement les spectateurs dans le cauchemar à venir. Plusieurs scènes du même acabit (et plus puissante) vont jalonner le film, dont une scène de pont étouffante, rappelant largement La guerre des mondes version Spielberg (grosse influence du film avec le cinéma de Shyamalan) et flirtant avec le gore bien crasseux.
Un moyen pour le monsieur de s'enfoncer un peu plus dans l'horreur au fil des péripéties, jusqu'à carrément créer un monde visuellement dévasté (les effets spéciaux sont ultra-solides), où toute forme de vie connue semble sur le point de disparaître à jamais. De plus en plus sombre (les couleurs laissent progressivement la place à une nature délavée et grisâtre) et ne craignant pas de faire des sacrifices pour accentuer le drame en cours, Acide angoisse et alarme sur l'avenir de notre monde.
Car évidemment, les conséquences des pluies acides se révèlent monstrueuses sur le quotidien des personnages et la nature environnante. Outre le besoin d'échapper aux pluies diluviennes, tombant par intermittence, le trio doit en effet s'adapter, la denrée la plus précieuse (l'eau) étant devenue la plus dangereuse (comment s'hydrater dans la nature ou avec l'eau du robinet si les pluies contaminent tout l'environnement ?). Un regard écologiste pas franchement novateur, mais qui vient renforcer l'ambition visuelle et narrative de l’ensemble.
Bien sûr, le film est loin d'être parfait. On ne pourra pas nier que le récit (co-écrit par Just Philippot et Yacine Badday) semble parfois tronqué, des scènes ne semblant pas totalement à leur place quand d'autres ne s'enchaînent pas logiquement. Guillaume Canet, lui, n'est pas toujours convaincant en père en quête de rédemption. Malgré tout, rien qui n'empêche Acide de se placer comme un solide film de genre hexagonal. Et c'est probablement la meilleure preuve que, avec des scénarios un peu plus travaillé et aiguisé, Just Philippot pourrait devenir le vrai roi de l'horreur fantastique en France.
Et ça sort quand ? Le film sortira dans les salles françaises le 20 septembre 2023.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 3oiXM5VS2w