Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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J'ai terminé la première saison de Ozark. Après un début sur les chapeaux de roue, il y a bien sûr quelques petits moments de flottements ici et là mais ça reste très bon. Les deux derniers épisodes envoient du très lourd et promettent pour la suite.
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Top des séries vues en 2022 :

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1. Ozark - Saison 1
2. Cobra Kai - Saison 4

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3. Pam & Tommy - Saison 1
4. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre - Saison 1

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5. Poupée russe - Saison 2
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Emmanuelle : Léa Seydoux va jouer dans un remake du célèbre film érotique

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Après Les Crimes du futur, Léa Seydoux va jouer dans une nouvelle adaptation du roman érotique Emmanuelle.

Alors qu'elle a déjà joué pour Bertrand Bonello, Woody Allen, Abdellatif Kechiche, Yorgos Lanthimos, Xavier Dolan et Arnaud Desplechin, l'actrice Léa Seydoux continue d'ajouter de grands cinéastes à son tableau de chasse de comédienne. Lors du prochain Festival de Cannes, la comédienne française apparaîtra au générique du dernier film réalisé par David Cronenberg dans Les Crimes du futur et dans celui de Mia Hansen-Løve, Un beau matin.

Une sacrée collection qui va prochainement être complétée par une nouvelle cinéaste, Audrey Diwan. La réalisatrice est connue pour avoir réalisé, Mais vous êtes fous, mais aussi le sensoriel et passionnant, L'Evénement, récompensé du Lion d'or à la Mostra de Venise 2021. Ces deux artistes accomplies et reconnues s'allient pour réaliser une nouvelle adaptation du roman d'Emmanuelle Arsan, Emmanuelle.

Publié en 1959, il s'agit d'un des romans les plus connus de la littérature érotique française qui a donné lieu à de multiples adaptations filmiques de la fin des années 60 (Moi, Emmanuelle) aux années 2000 (Emmanuelle : First Contact... oui oui). Malgré une saga mythique, l'itération la plus populaire du personnage reste celle du film de 1974, sobrement intitulé Emmanuelle, avec Sylvia Kristel. Le long-métrage reste à ce jour un des films érotiques français les plus connus de l'Histoire du cinéma.

Pour ce qui est de la version des années 2020, Audrey Diwan ne sera pas simplement réalisatrice, mais également scénariste, aux côtés de la cinéaste Rebecca Zlotowski (Grand Central, Une fille facile). Ce n'est pas la première fois que la metteuse en scène s'attaquera à l'adaptation d'un roman puisque L'Evénement était déjà tiré d'un texte signé Annie Ernaux.

Notons qu'il s'agira du premier long-métrage réalisé par Audrey Diwan en dehors de sa langue maternelle. Soit une adaptation d'un livre français, écrit par des Françaises, porté par une actrice principale française, mis en scène par une Française... tourné en anglais. Quoi qu'il en soit, il est assez intrigant de voir ce que donnera la réunion de ces trois immenses talents au service d'un matériau de base si singulier.

Pour savoir ce qu'il en sera, il faudra attendre plus de nouvelles de ce Emmanuelle, dont plus de détails seront présentés au Marché du film du Festival de Cannes 2022.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... VONeMDrftk
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Kit
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17 mai
une pensée pour
Jean Gabin 118ème anniversaire de sa naissance
Maureen O'Sullivan 111ème "" " " " (Jane des Tarzan avec Johnny Weissmuller)
Raymond Gérôme 102ème " " " " (act/réal belge)
Marlyse de La Grange 88ème " " " " (présentatrice tv "Les animaux du monde") je m'en souviens bien
Dennis Hopper 86ème anniversaire de sa naissance
André Valardy 84ème " " " " (acteur/humor belge)
Bill Paxton 67ème anniversaire de sa naissance (act/réal)

bon anniversaire à
Jacques Ciron 94 ans (act)
Taj Mahal 80 ans (blues, frère de Carole Frederics)
Gérard Krawczyk 69 ans (réal)
Jean-Marie Bigard 68 ans
Paige Turco 57 ans (actr, Person of Interest, NCIS Nouvelle Orléans, Les 100)
Hill Harper 56 ans (Les Experts : Manhattan, Good Doctor)
Sasha Alexander 49 ans (actr, NCIS, Rizzoli & Isles)
Max Boublil 43 ans (act/humor)
Nikki Reed 34 ans (actr, Saga Twilight)
Vosg'patt de cœur
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Pale a écrit :
lun. 16 mai 2022 20:48
J'ai terminé la première saison de Ozark. Après un début sur les chapeaux de roue, il y a bien sûr quelques petits moments de flottements ici et là mais ça reste très bon. Les deux derniers épisodes envoient du très lourd et promettent pour la suite.
J'espère démarrer bientôt :bounce:
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Bof, ça sent un peu la daubasse à la Nightmare Island.
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Au final il semblerait que ce soit pas mal.
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weird

Pale a écrit :
mar. 17 mai 2022 17:55
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Le film se nomme "Men" alors qu'on ne voit qu'une seule "woman" sur l'affiche. Publicité mensongère :o
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weird

Pale a écrit :
mar. 17 mai 2022 18:23
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De qui sera la musique ? :saint:
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Dommage de retrouver ça sur une plateforme :sweat:
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robinne a écrit :
mar. 17 mai 2022 18:31
De qui sera la musique ? :saint:
Elliott Wheeler (que je ne connaissais pas).
Dommage de retrouver ça sur une plateforme :sweat:
Au vu de la bande-annonce, je dirais pas vraiment. Autant Tron, Oblivion et Top Gun sont conçus pour le ciné mais ici on dirait un Joseph Kosinski mineur.
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J'ai commencé la seconde saison de Ozark. On sent que la série est en pleine possession de ses moyens, c'est très maitrisé.
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EL a aimé Coupez ! (3,5 étoiles) :

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Quelques années après l'ouverture catastrophique de The Dead Don't Die, Cannes se risque à nouveau à la comédie zombie avec Coupez ! de Michel Hazanavicius, remake de la petite perle japonaise Ne coupez pas !, mené par Bérénice Bejo, Finnegan Oldfield, Romain Duris et Matilda Lutz. Une ouverture du Festival de Cannes 2022 plus risquée qu'il n'y paraît, mais plus réussie qu'attendu.

SOUVENIRS DE LA MAISON DES MORTS


Depuis Mes amis, en passant par les deux premiers OSS 117 ou encore The Artist, sans oublier Le Redoutable, Michel Hazanavicius recréé, revisite, des univers de cinéma. En pastichant des styles, en s’appropriant des gestes techniques désuets ou oubliés, les tournant en dérision ou les ordonnant comme les composants d’un fantasmatique coffre à jouets, il cartographie une cinéphilie rêvée, mordante et jamais méchante. Après une parenthèse du côté de fictions plus “traditionnelles” (The Search, Le Prince Oublié), où sa malice semblait soudain asséchée, le voilà qui revient avec Coupez ! présenté en ouverture du 75e Festival de Cannes.

Plus qu’un genre, il se frotte à l’occasion de Coupez ! à l’exercice du remake. Et pas n’importe quel remake puisqu’il ne s’agit en l’espèce ni de ressusciter une œuvre oubliée ni de proposer une réinvention d’un long-métrage célébré depuis belle lurette, mais bien de refaire, plus ou moins à l’identique, le tout frais et déjà culte Ne coupez pas ! de Shinichiro Ueda. Comédie fauchée découpant à l’acide les affres d’un tournage à l’économie, dans lequel des pieds nickelés du cinoche d’exploitation s’efforcent de mettre en boîte un film de zomblards victime d’un assaut de véritables morts-vivants, l’oeuvre originale s’est instantanément imposée comme une sensation culte... pour les rares qui l’auront découverte.

C’est la première particularité du travail d’Hazanavicius, qui propulse le spectateur français dans la position, inédite et inconfortable, du consommateur américain découvrant une idée géniale, passée au sanibroyeur de sa propre culture, au prétexte qu’il n’avait pas suffisamment eu accès au geste initial. Non seulement le constat est incontestable (Ne coupez pas ! étant resté cantonné aux cercles de cinéphiles et de curieux), mais il se double d’une étonnante réussite : celle du réalisateur français à réunir un acte de clonage et la célébration d’un pas de côté tout personnel.

KILLER DRILLER

Car indiscutablement, sa version duplique l’originale, souvent au gag près, parfois plan par plan. Ne nions pas qu’il introduit, ici et là, des modifications d'espace et de rythme qui modifient la géographie et la musicalité de plusieurs gags, tout comme il serait hypocrite de ne pas voir qu’il propose, tant en termes de photographie que de montage, une autre grammaire de l’économie, qui pousse sa proposition du côté du pastiche plus que du happening. Mais quels que soient ces greffons objectifs, son film demeure, jusque dans ses passages les plus réussis, un écho direct de son matériau d’origine.

Pourtant, et ce n’est pas la moindre de ses réussites, il parvient, malgré son respect scrupuleux du canevas de base, à glisser, par micro-touches, par ajouts aux airs de discrets tissus cicatriciels, quantité de blagounettes, décalages et trouvailles, qui confèrent le sentiment étrange de regarder tant un décalque qu’une appropriation indiscutable. Et pour cause, ex-petite main de La Grosse Émission des Nuls, puis maître d’oeuvre de La Classe américaine, le cinéaste est venu au cinéma par sa veine la plus organique et partageuse : la démerde.

C’est pourquoi, plus encore que dans sa seconde moitié aux airs de maelstrom de vannes scato-mongolo-protozoïques, c’est bien l’amour du collectif qui confère à Coupez ! sa valeur. Là où l’original traitait aussi des remous de la création envers et contre tout, à commencer par les médiocrités de chacun, sa relecture par Hazanavicius revêt une dimension autobiographique qui exsude du moindre de ses plans.

"VOUS OUVRIR EN DEUX PAR LE CUL"

Si la nature de remake de Coupez ! est assumée au point d’être intégrée au scénario, ce n’est pas non plus un hasard. Le film s’impose comme un geste de fan, riant du fan qu’il fut, des bleus qu’il reçut, des maladresses commises et des indélicatesses répandues à la manière d’une hémorragie. Que le film narre l’histoire d’un empêtrant empêtré dans ses ambitions et finalement sauvé, au moins autant par sa passion que par celle de ceux qu’il agonit d’injures, n’est pas une propriété de cette nouvelle version, mais elle revêt une saveur particulière devant la caméra d’Hazanavicius.

Enfin, s’il se met dans les bottes d’un massacreur aux petits pieds, le réalisateur conserve néanmoins le savoir-faire indispensable à une maîtrise par endroit supérieure à son modèle. En témoigne la première partie du film : un plan-séquence de 32 minutes, aussi radicales que celles dont il s’inspire, mais dont le cinéaste sait tirer un bien meilleur parti.

Audacieuses, jusqu’au-boutiste, mais prenant trop le risque de perdre le spectateur chez Ueda, elles deviennent ici un jeu de chat et de la souris entre un casting merveilleux de cabotinage et sont élevées par une mise en scène qui réussit à nous tenir en haleine par la promesse d’un hors-champ en forme de pure jubilation catastrophique. Soit une leçon de cinéma, et un hommage à l’imagination du public, qui compense toutes les errances rythmiques d’un premier geste aussi courageux que kamikaze.

Coupez ! aurait pu être opportuniste et mécanique, il s'avère généreux et atypique. Quand un remake piège son spectateur pour mieux lui rappeler combien le cinéma est un art de la catastrophe, un éclat de rire irrépressible.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... fiXQUU4_SE

Un autre avis positif :

"Plutôt que réaliser un simple remake avec Coupez, Michel Hazanavicius s'amuse à transcender et ridiculiser le principe même de remake, raillant sa propre démarche en tant que cinéaste et ironisant sur un cinéma (notamment hollywoodien) toujours plus cupide et moins inspiré. Drôle, absurde et touchant."
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Premier aperçu du nouveau George Miller avant le trailer ce vendredi :
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Si je ne connaissais pas l'original, je mettrai un beau 8/10 à ce remake qui pour moi est meme meilleur que Ne Coupez Pas !
Hazanavicius livre une comédie hilarante qui se deploie au fur et a mesure, avec un tempo toralement maitrisé et une direction d'acteurs tops

Mais pour moi on reste sur un solide 7 car le film conserve grosso modo la même structure ainsi que les memes codes.
Cependant, et c'est sur le fond qu'on est agréablement surpris, Coupez embrasse sa nature de remake opportuniste à la françzise de maniere intra-diegetique, en tirant a balles reelles sur le systeme de prod hexagonal.
De plus, le personnage principal (joué par un Romain Duris tout aussi déchainé que Berenice Bejo) beneficie d'un apport bienvenu via sa relation avec sa fille. De plus, que ce soit Mathilda Lutz (en grosse gourde apres son role musclé dans Revenge), Finnegan Oldfield (ptet le perso le plus hilarant) ou Jean-Pascal Zadi (toutes ses apparitions ont fait rire la salle cannoise), tous sont bien exploités.

Bref une belle reussite, mais on la doit aussi au film de 2017...bien que pour moi on tient un remake encore supérieur
7,5/10


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Le nouveau film de Marco Bellochio est en fait une mini-série en 6 épisodes (ça dure grosso modo 5h30 et j'ai tout vu à Cannes d'une traite) nous contant l'enlèvement de Aldo Moro (alors président de la Démocratie-chrétienne, et flirtant dangereusement avec le communisme) par les Brigades Rouges, mouvement révolutionnaire socialiste, puis les 2-3 mois qui ont suivi jusqu'à l'assassinat de Moro.

Une période charnière du gouvernement italien, où chaque épisode nous place sur un point de vue différent (Aldo, son 1er ministre, le Pape, le couple responsable de sa capture, sa femme et enfin la conclusion globale).

Ce procédé entraine obligatoirement un aspect narratif parfois décousu (surtout au milieu où on est assez dans la redite finalement) mais propose donc une vraie pertinence, en plus de faire briller tous les membres du cast principaux (tous très bons, que ce soit Fabrizio Gifuni, Toni Servillo, Margherita Buy ou Fausto Russo Alesi).

Et surtout, pour une série, le tout se veut travaillé dans sa reconstitution d'époque, et propose quelques fulgurances de mise en scène comme on a pas en France pour ce type de sujet.

Bref, c'est du bon thriller politique et historique

7 ou 7,5/10 !
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robinne
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NaughtyDog a écrit :
mer. 18 mai 2022 20:00
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Le nouveau film de Marco Bellochio est en fait une mini-série en 6 épisodes (ça dure grosso modo 5h30 et j'ai tout vu à Cannes d'une traite) nous contant l'enlèvement de Aldo Moro (alors président de la Démocratie-chrétienne, et flirtant dangereusement avec le communisme) par les Brigades Rouges, mouvement révolutionnaire socialiste, puis les 2-3 mois qui ont suivi jusqu'à l'assassinat de Moro.

Une période charnière du gouvernement italien, où chaque épisode nous place sur un point de vue différent (Aldo, son 1er ministre, le Pape, le couple responsable de sa capture, sa femme et enfin la conclusion globale).

Ce procédé entraine obligatoirement un aspect narratif parfois décousu (surtout au milieu où on est assez dans la redite finalement) mais propose donc une vraie pertinence, en plus de faire briller tous les membres du cast principaux (tous très bons, que ce soit Fabrizio Gifuni, Toni Servillo, Margherita Buy ou Fausto Russo Alesi).

Et surtout, pour une série, le tout se veut travaillé dans sa reconstitution d'époque, et propose quelques fulgurances de mise en scène comme on a pas en France pour ce type de sujet.

Bref, c'est du bon thriller politique et historique

7 ou 7,5/10 !
Cool, ça passera sur arte :hot: :hot:
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Pale a écrit :
mer. 18 mai 2022 20:49
ha ouais ??
Ce n’était pas annoncé, si ?
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robinne a écrit :
mer. 18 mai 2022 21:07
Pale a écrit :
mer. 18 mai 2022 20:49
ha ouais ??
Ce n’était pas annoncé, si ?
Pour Forest Whitaker oui, pour Tom Cruise je ne pense pas.
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... oxUW31cPV8
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Nouveau film co-réal par le papa de Alabama Monroe et My Beautiful Boy, Les Huit Montagnes est une belle histoire d'amitié en plus d'une ode (relativement attendue) sur la nature tendance Into the Wild au sein des Alpes italiennes.
C'est beau (le format4/3 propose pas mal de plans de montagne saisissants), c'est âpre, et relativement authentique en plus de comporter pas mal de séquences bien planantes
L'amitié principale a aussi d'intéressante qu'on s'intéresse à 20 ans de leur vie (l'un initialement réfractaire au voyage se construira petit à petit, tandis que l'autre qui est un pur montagnard prouvera qu'il ne saura pas s'adapter d'une quelconque autre manière)

J'aurai aimé que l'émotion soit un peu plus amenée (notamment sur le dernier segment),avec un traitement plus singulier,mais en tout cas un bon film

7/10

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Kosinski signe ici son meilleur film, et une suite bien supérieure à Top Gun !

Loin d'être un long-métrage nostalgique, on tient là un opus qui développe réellement le perso de Maverick (Tom Cruise signe d'ailleurs sa meilleure performance d'acteur depuis 10 ans) tout en proposant un regard méta sur son interprète principal.


On est sur un vibrant hommage au cinéma 90's de Tony Scott (le film lui est dédié à la fin), avec certes son lot de call-backs (le générique d'intro Danger Zone, le soleil couchant, les Ray-Ban Aviator, la moto,les rivalités entre jeunes, du rugby torse nu mais sans allusions homo-érotiques...), mais le tout fait sens et est correctement implanté dans un récit de vraie bonne tenue.

On retrouve donc Maverick toujours aussi casse-cou en pilote d'essai,qui va devoir être instructeur à Top Gun afin d'accomplir une mission de haute dangerosité (face à un Kazakhstan non-nommé!).


De ce pitch qui suit relativement une feuille de route (surtout lors du tiers central), le film amène de l'incarnation et même de l'émotion pour plusieurs raisons que je détaillerai pas (dont une avec Val Kilmer qui lorsqu'on connait son parcours fait presque lacher la larmichette), mais la relation Tom Cruise-Miles Teller (jouant le fils de Goose) en est le coeur.

Mais avant tout, Top Gun Maverick est un film sur Tom Cruise, poussant toujours plus loin ses limites (quand Ed Harris l'engueule en lui demandant pourquoi il fait des trucs aussi dangereux, on est clairement sur de l'extra-diégétique à ce niveau) et désormais figure paternelle encline à la transmission.


L'occasion donc d'aborder que là encore Cruise est impliqué à 300% en s'engageant dans des séquences aériennes assez bluffantes (et ce dès l'intro lors d'un essai à Mach 10). Le gros morceau reste avant tout le dernier tiers, un gros double-climax bien galvanisant proposant d'impressionnantes séquences de dogfights, sublimés par la photographie ample de Claudio Miranda (habitué de Kosinski et qui fait là encore un taff assez monstrueux)


Pour le reste, le cast est très bon (que ce soient les nouveaux avec Miles Teller et Glen Powell, les figures hierarchiques comme Ed Harris ou Jon Hamm, et une Jennifer Connelly toujours bien charmante). En parlant de Connelly, elle joue quand même le love interest aux ressorts assez attendus, mais permet aussi d'apporter un peu plus d'humanité à un Maverick présenté initialement comme un éternel solitaire.


Bref, 2h de vrai bonheur pour ce qui est incontestablement LE summer blockbuster par excellence (y aura rien de mieux cet été dans le genre). C'est prenant, kiffant et plaisant (et même drôle par instants)...mais surtout impressionnant. Du très bon blockbuster d'artisan en somme, et à l'ancienne avec les moyens contemporains (même la BO de Zimmer respire le 90's tendance USS Alabama etc)!


8/10 (voire même 8,5/10)
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 19 mai 2022 14:19
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Kosinski signe ici son meilleur film, et une suite bien supérieure à Top Gun !

Loin d'être un long-métrage nostalgique, on tient là un opus qui développe réellement le perso de Maverick (Tom Cruise signe d'ailleurs sa meilleure performance d'acteur depuis 10 ans) tout en proposant un regard méta sur son interprète principal.


On est sur un vibrant hommage au cinéma 90's de Tony Scott (le film lui est dédié à la fin), avec certes son lot de call-backs (le générique d'intro Danger Zone, le soleil couchant, les Ray-Ban Aviator, la moto,les rivalités entre jeunes, du rugby torse nu mais sans allusions homo-érotiques...), mais le tout fait sens et est correctement implanté dans un récit de vraie bonne tenue.

On retrouve donc Maverick toujours aussi casse-cou en pilote d'essai,qui va devoir être instructeur à Top Gun afin d'accomplir une mission de haute dangerosité (face à un Kazakhstan non-nommé!).


De ce pitch qui suit relativement une feuille de route (surtout lors du tiers central), le film amène de l'incarnation et même de l'émotion pour plusieurs raisons que je détaillerai pas (dont une avec Val Kilmer qui lorsqu'on connait son parcours fait presque lacher la larmichette), mais la relation Tom Cruise-Miles Teller (jouant le fils de Goose) en est le coeur.

Mais avant tout, Top Gun Maverick est un film sur Tom Cruise, poussant toujours plus loin ses limites (quand Ed Harris l'engueule en lui demandant pourquoi il fait des trucs aussi dangereux, on est clairement sur de l'extra-diégétique à ce niveau) et désormais figure paternelle encline à la transmission.


L'occasion donc d'aborder que là encore Cruise est impliqué à 300% en s'engageant dans des séquences aériennes assez bluffantes (et ce dès l'intro lors d'un essai à Mach 10). Le gros morceau reste avant tout le dernier tiers, un gros double-climax bien galvanisant proposant d'impressionnantes séquences de dogfights, sublimés par la photographie ample de Claudio Miranda (habitué de Kosinski et qui fait là encore un taff assez monstrueux)


Pour le reste, le cast est très bon (que ce soient les nouveaux avec Miles Teller et Glen Powell, les figures hierarchiques comme Ed Harris ou Jon Hamm, et une Jennifer Connelly toujours bien charmante). En parlant de Connelly, elle joue quand même le love interest aux ressorts assez attendus, mais permet aussi d'apporter un peu plus d'humanité à un Maverick présenté initialement comme un éternel solitaire.


Bref, 2h de vrai bonheur pour ce qui est incontestablement LE summer blockbuster par excellence (y aura rien de mieux cet été dans le genre). C'est prenant, kiffant et plaisant (et même drôle par instants)...mais surtout impressionnant. Du très bon blockbuster d'artisan en somme, et à l'ancienne avec les moyens contemporains (même la BO de Zimmer respire le 90's tendance USS Alabama etc)!


8/10 (voire même 8,5/10)
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ARMAGEDDON TIME de James Gray

Encore un très très beau film de James Gray, sans aucun doute son plus personnel depuis Little Odessa !

Ici, Gray parle de lui dans un long-métrage semi-autobiographique (un peu comme ce qu'ont fait Cuaron, Branagh et prochainement Spielberg) où le jeune Paul Graff à la tête dans la lune, veut être artiste (pas réalisateur mais dessinateur), et vit sous la pression de son paternel pour réussir dans la vie, tout en apprenant son héritage juif.

Bref concrètement c'est un film sur l'enfance de Gray, à l'aurée de l'Amérique sous Reagan (d'où le titre du film).

En découle une intrigue pleine de charme (et avec de l'humour), avant que le tout glisse progressivement vers une mélancholie encapsulée par le Queens automnal (sublime photo de Darius Khondji, faisant pas mal penser au taff de Bradford Young sur Arrival et When They See Us).

Gray aborde donc le poids des responsabilités et du mensonge, la perte de l'innocence, la dichotomie de viser une vie d'artiste (passage dans le collège financé par les Trump, avec cameo de Jessica Chastain lors d'une scène) dans une Amérique capitaliste, les dynamiques familiales et l'amitié (avec une réflexion pertinente sur les inégalités discriminatoires)

Anthony Hopkins et Jeremy Strong sont excellents (ça va choper des nominations aux Oscars), Anne Hathaway est très bonne, et le jeune Michael Banks Repetta fait office de révélation

Bref, un excellent film tout simplement

8,5/10
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On dirait du Tarsem Singh de la bonne époque.
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yhi a écrit :
ven. 20 mai 2022 19:26
On dirait du Tarsem Singh de la bonne époque.
Ah oui pas faux, j'avais pensé un peu à Les Aventures du baron de Münchhausen pour certaines scènes d'époque :D
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Légère déception mais bon ça reste pas mal pour un premier film !

La faute à un scénario qui au fur et à mesure verse dans le retournement de veste semi-surprise (limite une révélation toutes les 5 min lors de la demi-heure) et de la grosse facilité (notamment dans la relation des 2 persos principaux, faisant automatiquement penser à du John Woo mais de manière moins bien amenée sur la fin).

Le tout démarre pourtant fort bien, alors que les 2 héros (Park qui est chargé de la Sécurité Extérieure, et Kim pour la sécurité Intérieure) vont progressivement se brouiller en tentant de déceler une taupe nord-coréenne.
Le contexte du film au début des 80's est intéressant aussi pour quiconque connait un peu le contexte politique du pays (un président despote), et la caractérisation par flash-back du trauma des 2 persos leur amène du coffre (bien que là encore ona un aspect assez décousu en terme de narration).

En terme d'action par contre ça fait le café notamment au début (montage parfait du monteur attitré de Park Chan-wook lors de la dernière décennie), puis à quelques endroits jusqu'au final pétaradant (un poil plus fouilli ceci dit). Il y a de la viande et des balles à foison mais ce n'est clairement pas l'élément mis le plus en valeur dans le film (très clairement les 3/4 du temps voire 4/5e on progresse dans l'enquête, jamais aussi bonne que quand elle mise avant tout sur la parano).

Bref, malgré des écueils (qui auraient pu être évités), cela demeure quand même enthousiasmant par moments (surtout pour un premier film), sans être l'uppercut escompté !

6 ou 6,5/10
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Armageddon Time : les premiers avis cannois du drame de James Gray sont tombés

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Les premiers spectateurs du drame semi-autobiographique de James Gray ont donné leurs avis depuis Cannes, et l'émotion semble au rendez-vous.

Il est allé explorer les confins d'une Amazonie indomptable avec The Lost City of Z, sonder l'immensité cosmique au travers du somptueux Ad Astra, mais comme le dit Judy Garland dans le classique Le Magicien d'Oz, il n'y a pas d'endroit comme à la maison. Ainsi James Gray s'en revient prospecter les gratte-ciels new-yorkais au travers de son dernier métrage, Armageddon Time. Sans rapport aucun avec le plus explosif Armageddon de Michael Bay, ce projet-là se veut plus personnel, voire intimiste.

Passionné de personnages marginaux et livrés à eux-mêmes, James Gray aime à mettre en lumière ceux que le rêve américain semble avoir laissés sur le bas-côté de la route. C'est donc assez naturellement que le réalisateur a finalement souhaité revenir sur ses propres origines par le prisme d'un récit semi-autobiographique de son enfance, passée dans un Queens morose et désargenté, au sein de la classe ouvrière.

Sélectionné en compétition officielle à la 75e édition du Festival de Cannes, Armageddon Time a su attiser la curiosité de par la sensibilité de son sujet, et l'attractivité incontestable de son casting. Anne Hathaway et Jeremy Strong ont ainsi foulé le tapis rouge de l'iconique escalier en compagnie du réalisateur afin de présenter la toute première projection du métrage à la Croisette. On a regroupé quelques tweets représentatifs des premiers avis, globalement très émus.

LES RÉACTIONS FRANÇAISES

Philippe Rouyer
@philippe_rouyer
Avec #ArmageddonTime, #JamesGray revient à sa veine intimiste (la famille, la perte de l’innocence et les conflits de loyauté) pour livrer un chef-d’œuvre déchirant ancré dans l’Amerique de Reagan. Avec des interprètes enthousiasmants et une photo exceptionnelle de #DariusKhondji

Simon Riaux
@SimRiaux
Gray filme l'enfance, New York et l'avènement des 80's comme un automne pourrissant, où la mélancolie n'apaise jamais les trahisons des hommes.

Faux petit film, porté par un éclat d'indolence, qui laisse place à une tristesse insondable.

Très beau.


Renan Cros
@imnotgenekelly
Lente déflagration mais coeur en miettes devant le beau #ArmageddonTime
De petites apocalypse intérieures, des phrases, des gestes qui font ce que l'on devient. Magnifique portrait de la classe moyenne, beau film politique. L'élégance James Gray


7MinutesDeRéflexion
@7MinDeReflexion
ARMAGEDDON TIME le plus beau film de James Gray depuis We Own The Night. Tous ses films y résonnent dans un portrait de l’artiste en jeune mensch. On pense à LICORICE PIZZA tant ces deux films avec toutes leurs différences semblent voler côte à côte comme deux avions dans la nuit

Timé Zoppé
@TimeZoppe
#ArmageddonTime Un grand James Gray sans surenchère, retour a la finesse et à la simplicité des débuts... et donc, pour moi, à une profondeur qui laisse au sol. Les rouages du racisme systémique à l'aune d'une amitié déchirante. Oui j'ai pleuré

Matteu Maestracci
@MMaestracci
Il y a des jolies choses dans « Armageddon Time » et on y trouve des éléments rarement ou jamais vus chez Gray : un personnage afro-américain notamment, et de l’humour. Mais je suis un peu resté à la porte et c’est un peu « naïf » parfois pour un cinéaste si ambitieux et intello

LE RESTE DU MONDE

« Armageddon Time est tout ce que vous pouviez espérer d’un film d’apprentissage de James Gray. Le réalisateur est vraiment au top de son jeu avec ce subtil, et extrêmement touchant récit autobiographique, grâce auquel il dépeint une Amérique à l’un des moments clefs de son histoire. » - FilmLand Empire

« J’ai adoré Armageddon Time de James Gray, lequel pouvait sonner comme un « Belfast pour juif new-yorkais » avant de le voir. Un petit film discret, contenu, qui me marque un peu plus chaque jour. Anthony Hopkins est un grand-père incroyable. » David Ehrlich - IndieWire

« Cannes 2022 : James Gray réalise de loin son meilleur film. Porté par Anne Hathaway, Jeremy Strong, et Sir Anthony Hopkins, ce drame familial se veut représentatif, et sincère. Les spectateurs ne pourront qu’adopter ce diamant de Focus [le studio, ndlr], qui balance ses films en SVoD trois semaines après sa diffusion en cinéma. » Anne Thompson - IndieWire

« Armageddon Time : des performances solides au sein d’un métrage sinueux qui s’apparente à un ROMA réalisé par James Gray. L’enfant acteur Michael Banks Repeta mène le film, et Anthony Hopkins est plutôt en second plan. Mais le plus étrange selon moi, c’est bien Jeremy Strong, lequel interprète le père de James et Gray, et se fait le reflet troublant d’exactitude du réalisateur. » Scott Feinberg - The Hollywood Reporter

« Armageddon Time est le premier grand film du Festival. Certaines scènes semblaient directement issues de ma propre enfance. Un drame autobiographique sans prétention qui fonctionne par l’identification de ses thématiques, et la spécificité des souvenirs. Anne Hathaway, Anthony Hopkins et Jaylin Webb sont brillants. » Karl Delossantos - New York Times

« James Gray pour moi, ça va, ça vient. Mais j’ai ADORÉ Armageddon Time. Un conte mémoriel qui aborde les compromis que beaucoup d’entre nous ont été forcés de faire au sein d’une société inégale. Hopkins est incroyable dans le rôle rare d’un homme foncièrement bon (non, il ne joue pas Fred Trump). » Donald Clarke - The Irish Times

« Armageddon Time : une observation, au travers des yeux d’enfant et de James Gray, des conséquences parfois désastreuses de péchés insignifiants. Incroyables performances réalisées par les plus jeunes membres du casting (Banks Repeta, Jaylin Webb), et des plus vieux (Anthony Hopkins). Le premier bijou de la compétition Cannes 2022. » Peter Howell - Toronto Star

Des premiers avis qui, sans être nécessairement dithyrambiques, soulignent la puissance émotionnelle du métrage. Écrin sensible au sein duquel le cinéaste livre ses blessures et ses ivresses les plus intimes, Armageddon Time se conçoit comme une capsule temporelle troublante de justesse, un peu comme un souvenir intérieur projeté sur grand écran.

Récit d'apprentissage, fresque familiale, et surtout métrage profondément sincère, le petit dernier de James Gray semble donc observer un retour à un cinéma plus personnel, bien loin des grandiloquences visuelles de ses films précédents. Véritable portrait d'une classe moyenne délaissée par le régime reaganien, les spectateurs soulignent et encensent l'absence d'un misérabilisme facile et réducteur, pour mieux mettre en exergue l'humanité et la chaleur d'individus résilients, quitte, selon certains, à céder à une certaine naïveté.

Une première salve d'opinions qui semble donc promettre une expérience positive et quelques mouchoirs d'ici la sortie du métrage, courant 2022 en France (a priori en septembre, même si rien n'a été officialisé).


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... X57_WgMVd4
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Ocean’s Eleven : un nouveau film en préparation avec Margot Robbie

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Alors qu'on pensait qu'Ocean’s Eight avait enterré la franchise de Steven Soderbergh, un nouveau Ocean's Eleven est en développement avec Margot Robbie.

Après avoir marqué les esprits au fer rouge dans Le Loup de Wall Street, Margot Robbie a foncé vers les sommets d'Hollywood. En plus d'avoir repopularisé la Harley Quinn de DC et tourné pour Quentin Tarantino dans Once Upon a Time... in Hollywood, l'actrice de seulement 31 ans a déjà été nominée à deux reprises aux Oscars pour son rôle principal dans Moi, Tonya et son rôle secondaire dans Scandale.

Et son ascension est loin d'être terminée puisqu'elle sera prochainement à l'affiche d'Amsterdam, le prochain drame historique de David O. Russell avec Anya Taylor-Joy, Robert De Niro et Christian Bale. Elle sera également le nouveau visage de la Barbie de Greta Gerwig aux côtés de Ryan Gosling et d'un casting de plus en plus prometteur.

Et en plus du Babylon de Damien Chazelle avec Brad Pitt et Tobey Maguire et d'Asteroid City de Wes Anderson - qui a encore une fois réuni un parterre de stars -, Margot Robbie devrait reprendre le flambeau du Jack Sparrow de Johnny Depp dans Pirates des Caraïbes 6, mais aussi celui du Danny Ocean de George Clooney. D'après The Hollywood Reporter, la Warner est en effet en train de développer un nouveau Ocean's Eleven. Pour l'occasion, l'actrice et productrice retrouvera le réalisateur Jay Roach (Scandale, Austin Powers, Mon beau-père et moi) qui mettra en scène le scénario de Carrie Solomon.

Peu de détails sur l'intrigue ont été révélés, mais THR a précisé qu'il s'agira d'un film original se déroulant en Europe dans les années 60, ce qui laisse penser à une réinvention de L'Inconnu de Las Vegas (le film de Lewis Milestone dont Ocean's Eleven est le remake) qui pourrait servir de prequel ou spin-off aux films de Steven Soderbergh. Ce sera donc une nouvelle tentative de ressusciter la franchise de casse après le flop d'Ocean’s Eight, le spin-off autour de Debbie, la soeur de Danny.

Le projet avec Margot Robbie, qui pourrait présenter un casting mixte plutôt qu'entièrement masculin ou féminin, n'est encore qu'en développement et pourrait donc être abandonné en cours de route, mais le média a expliqué que l'objectif serait de commencer la production au printemps 2023, probablement pour une sortie début 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 3NLaUZ6_h0
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Très très partagé sur ce nouveau Desplechin, qui a une vraie bonne tenue dans sa 1e partie, alors que Melvil Poupaud (vraiment top, il porte tout le film) et Marion Cotillard sont en froid par un drame initial jamais explicité (une chouette idée initiale).

Amenés à se recroiser suite à un accident de leurs parents, on suit de manière successive les frère et soeur tentant de garder la tête haute et de ne pas sombrer.


Le film est soigné, et propose même quelques petits instants de grâce permettant un réel espace pour ces comédiens


Puis...patatra (surtout les 40 dernières minutes) où le tout devient sur-écrit et vire progressivement vers la parodie de drama familial à la française (rassurons-nous, c'est pas l'Amant Double de François Ozon).

Marion Cotillard est bonne, mais parfois dans le sur-jeu en décalage avec ce que traverse son perso (ce n'est peut être pas de sa faute mais celle de Desplechin dans ce cas), apparentée à une réelle hystérico-dépressive.


Le comble sera sur la conclusion du métrage, évacuant toute la profession de foi affichée au départ (et ce sans jamais donner de raison valable à cette haine intra-familiale).


Bref, on en ressort vraiment mi-figue mi-raisin


4 ou 5/10

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1ervrai loupé de ce Cannes 2022 pour ma part que ce film polonais nous faisant suivre le parcours d'un âne (d'un cirque à l'abattage, en passant par divers autres propriétaires).
Le réal de Deep End a 84 balais, et tente un long-métrage ultra expérimental citant Bresson, en filmant l'animal sous toutes les coutures et toutes les focales existantes ad nauseam

Pourtant il y a des idées, et le film arrive parfois à créer une empathie en plaçant le point de vue du côté de/en subjectif de Hi-Han. Même 1 ou 2 tentatives de comédie font sourire, tandis qu'une ou 2 séquences arrivent à leur fin en mode plaidoyer pour animaux.

Sauf qu'au final, le tout est foutraque, avec énormément de bouts de gras (et de LSD) offrant des digressions desservant l'entreprise globale (ce passage avec le camionneur par exemple). On change beaucoup trop de points de vue par ailleurs, et le tout ressemble quasiment à unpatchworksans grande progression logique.

C'est dommage, car l'émotion reste totalement extérieure (à l'image du "personnage" de Cassandra, rapidement évacuée en 5 min), à l'image du spectateur regardant le tout tel une curiosité qui aurait dû être un solide moyen-métrage.

Le clou du spectacle : l'apparition bien embarrassante d'une Isabelle Huppert sous acide hyaluronique

Bref, c'est pas terrible terrible quoi malgré 2-3 segments laissant entrapercevoir ce qu'aurait pu être un film réussi.

3,5/10

Là par contre vraie ptite claque (le meilleur de Cannes for now avec le James Gray)
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Après les très réussis Leto et La Fièvre de Petrov, Serebrennikov confirme qu'il est un des meilleurs plasticiens actuels du cinéma, proposant là encore des images et des instants de mise en scène assez ahurissants

La Femme de Tchaïkovski est pour ma part son meilleur film : un film historique sur 7 ans (de 1877 à 1894) où on suit Antonina (Alona Mikhailova qui mériterait direct le Prix d'interprétation féminine), jeune musicienne tombée amoureuse du célèbre compositeur Tchaïkovski. Sauf que cet amour va se transformer en idolâtrie toxique et maladive, alors que ce dernier (initialement enclin à l’épouser pour masquer son homosexualité) va la repousser.

Alors que la 1e partie traite habilement de la place de la femme, de ses envies, frustrations et sentiments, le métrage se déploie de manière assez surprenante dans la 2nde, beaucoup plus furieuse et vénéneuse alors qu'elle tente de pourrir la vie de son époux (en refusant de divorcer). L'occasion de nous immerger dans l'état mental pourri et déliquescent d'Antonia, usant de son corps tel un outil dans les strates masculines, et sujette à plusieurs délires onirico-psychotiques (dont une méchamment névrosée où elle voit ses enfants morts et tente de retrouver une certaine idée de la famille).

Le film fait 2h23, est passionnant bien que selon moi se termine de manière relativement abrupte (après un superbe plan-séquence aux accents mélodieux détonnants et anachroniques).
Mais bon, c'est du gros morceau, magnifique visuellement (une photographie vaporeuse nous faisant limite penser qu'on est au purgatoire)
8,5/10 (voire même 9)


Rendez-vous demain pour le George Miller ! :hot:
Modifié en dernier par NaughtyDog le sam. 28 mai 2022 17:53, modifié 1 fois.
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Pale a écrit :
lun. 16 mai 2022 20:48
J'ai terminé la première saison de Ozark. Après un début sur les chapeaux de roue, il y a bien sûr quelques petits moments de flottements ici et là mais ça reste très bon. Les deux derniers épisodes envoient du très lourd et promettent pour la suite.
Tu as avancé sur la saison 2 ?
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BOX OFFICE STORY a écrit :
sam. 21 mai 2022 01:31
Pale a écrit :
lun. 16 mai 2022 20:48
J'ai terminé la première saison de Ozark. Après un début sur les chapeaux de roue, il y a bien sûr quelques petits moments de flottements ici et là mais ça reste très bon. Les deux derniers épisodes envoient du très lourd et promettent pour la suite.
Tu as avancé sur la saison 2 ?
Oui, j'en suis à la moitié (je ne suis pas un adepte du binge-watching :D). Hier j'ai vu les épisodes 4 et 5, ce dernier est très intense. Je pense avoir une préférence pour la saison 2 pour l'instant. Je la trouve plus émotionnelle également notamment grâce aux personnages de Wyatt et Buddy.
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yhi
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@NaughtyDog Merci pour ces retours cannois
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Une réussite bien éclatante que ce retour en force de Dominik Moll (Harry, un ami qui vous veut du bien, Seules les Bêtes)


Une enquête policière dans les environs de Grenoble renvoyant à la fois à Memories of Murder qu'au style brut de décoffrage d'un Polisse.

Alors le mini tout petit bémol viendra peut-être d'une toute première partie avec une photographie digne d'un film TF1, mais le tout est toujours maitrisé dans la mise en scène, le choix des cadres, le sound design (même en terme de sonorités on dirait du Trent Reznor/Atticus Ross par instants) et surtout une écriture imparable.


On enchaine les suspects, et avec eux une désillusion toujours plus grande de savoir quia immolé la victime la nuit du 12.

Le casting est super (Bastien Bouillon en tête, ainsi que Bouli Lanners), et le film,outre l’obsession, aborde avec pertinence le regard posé sur les femmes (vivant dans "un monde d'hommes"). Un film féministe qui n'a pas de seconde lecture à ce niveau, mais amené là encore avec sens et pertinence.


Bref un très bon film,passionnant de surcroit !


7,5 ou 8/10

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ClintReborn
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Pale a écrit :
sam. 21 mai 2022 07:55
BOX OFFICE STORY a écrit :
sam. 21 mai 2022 01:31
Pale a écrit :
lun. 16 mai 2022 20:48
J'ai terminé la première saison de Ozark. Après un début sur les chapeaux de roue, il y a bien sûr quelques petits moments de flottements ici et là mais ça reste très bon. Les deux derniers épisodes envoient du très lourd et promettent pour la suite.
Tu as avancé sur la saison 2 ?
Oui, j'en suis à la moitié (je ne suis pas un adepte du binge-watching :D). Hier j'ai vu les épisodes 4 et 5, ce dernier est très intense. Je pense avoir une préférence pour la saison 2 pour l'instant. Je la trouve plus émotionnelle également notamment grâce aux personnages de Wyatt et Buddy.
Cela dépend de mon engouement mais j'enchaine parfois entre 2 et 4 épisodes par jour :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
sam. 21 mai 2022 16:08
Cela dépend de mon engouement mais j'enchaine parfois entre 2 et 4 épisodes par jour :lol:
Tu en es où ? Tu apprécies pour le moment ? :D
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Cannes 2022 : on a vu Trois mille ans à t'attendre, le voyage métaphysique dingue de George Miller

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Après une année 2021 exceptionnelle en juillet, Cannes retrouve le mois de mai pour son édition 2022 et sa sélection riche d'une centaine de films plus ou moins attendus. Après son ouverture zombiesque avec Coupez !, le festival bat donc son plein et dévoile un peu plus ses joyaux (ou non) chaque jour. L'heure pour nous de vous livrer notre avis à chaud sur Trois mille ans à t'attendre, le nouveau film de George Miller, sept ans après Mad Max : Fury Road.

De quoi ça parle ? Alithea est une narratologue et étudie les différentes histoires culturelles à travers le monde entier. Lors d'un voyage à Istanbul, elle achète un flacon dans un bazar et découvre qu'il renferme un Djinn (un Génie). Ce dernier lui propose alors d'exaucer trois voeux, mais Alithea compte bien en savoir plus sur le Djinn avant de se risquer à les formuler.

C’était comment ? Trois mille ans à t'attendre fait indiscutablement partie de ces films qui semblent mineurs au premier visionnage, avec seulement ses deux personnages principaux, Alithea et le Djinn - formidablement incarnés par Tilda Swinton et Idris Elba -, et leur discussion dans une simple chambre d'hôtel. Pourtant, dès les premières secondes, la voix-off d'Alithea et ce plan sur un avion en plein vol, George Miller envoie un message clair : un grand voyage nous attend.

Car Trois mille ans à t'attendre se déroule précisément sur trois mille ans, temporalité immense en rapport avec la vie du Djinn, et les histoires qu'il va nous raconter tout au long de son échange avec Alithea. Ainsi, après avoir présenté quelque peu son héroïne Alithea et la manière dont elle voit le monde (les mythes d'antan sont expliqués par les sciences d'aujourd'hui, quand leurs monstres sont vus comme des métaphores), le long-métrage plonge littéralement dans les récits et souvenirs du Djinn.

George Miller transforme alors cette petite introduction en une sorte de conte des Mille et une nuits, où le Djinn d'Idris Elba nous transporte au temps de la Reine de Saba, du Roi Salomon, des guerres turco-persanes ou de l'ingéniosité du 19e siècle. En passant par toutes ses époques, George Miller s'offre un terrain de jeu fourmillant, célébrant le pouvoir de la narration, de la fiction et de l'imagination. Sur le papier, l'idée a quelque chose d'assez niais ou innocent, mais George Miller parvient sans aucune difficulté à sublimer ces récits grâce à une audace formelle absolument hypnotisante.

Le cinéaste australien a en effet une capacité saisissante à jongler entre, d'un côté, des séquences d'une ampleur impressionnante (quelques flashbacks guerriers proches de 300, des idées purement mythologiques et monstrueuses, des teintes féériques...) permettant de rendre plus vivant que jamais les souvenirs et aventures du Djinn et, de l'autre, un huis clos beaucoup plus intime et intérieur. Une variation des genres, des styles, des époques, dont naissent le charme et la beauté du métrage (le ocre splendide des flashbacks ottoman), émaillé de quelques transitions d'une élégance (et fluidité) surprenante.

Trois mille ans à t'attendre déploie alors toute la puissance des histoires, seul vecteur capable de relier à la fois passé, présent et futur, tout en confrontant les fantasmes à la réalité (et inversement) pour mieux s'affranchir des barrières. Les histoires sont peut-être les seules qui restent à tout jamais dans les coeurs et les esprits, et parviennent à transcender les âmes et destinées.

Ainsi les contes magiques du Djinn se transforment en véritable voyage métaphysique et deviennent peu à peu le terreau de réflexions fascinantes sur l'existence humaine, les mystères de certaines émotions, notamment de l'amour (un élément primordial dans le récit), et la beauté de la mortalité et donc de la condition humaine en quelque sorte.

Accepter sa propre mortalité n'est-il pas le meilleur moyen de trouver les clés du bonheur ? Pour un Djinn, se confronter aux désirs humains n'est-il pas la seule solution pour éviter les erreurs du passé et mieux profiter de sa vie éternelle ? Et finalement, en s'acharnant à négliger ce qui l'entoure, l'Homme n'est-il pas en train de détruire sa propre félicité alors que tout se trouve sous ses yeux ?

Dans la continuité de Mad Max : Fury Road, George Miller continue d'ailleurs de se questionner sur l'environnement (tout autant que de la place des femmes au sein de la société grâce à des personnages féminins savamment écrits), et ce même si Trois mille ans à t'attendre est son opposé absolu en termes de rythme et d'action.

Preuve une nouvelle fois de la vigueur du cinéaste, capable de toucher à une nouvelle forme de cinéma tout en continuant à construire sa propre histoire en conteur de génie. En résulte, une grande balade poétique, humaniste et apaisante (surtout dans son troisième acte) sur le temps qui passe et un très beau film qui reste en mémoire, de ceux qu'on aurait voulu ne jamais voir se terminer.

Et ça sort quand ? Le 24 août en France, et vous rêvez déjà d'y être sans le savoir.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... j7oqF0u-Bk
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Pale a écrit :
sam. 21 mai 2022 20:10
ClintReborn a écrit :
sam. 21 mai 2022 16:08
Cela dépend de mon engouement mais j'enchaine parfois entre 2 et 4 épisodes par jour :lol:
Tu en es où ? Tu apprécies pour le moment ? :D
Oui je suis a la moitié de la saison 3 déjà :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Trailer de Mission Impossible 7 !
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NaughtyDog a écrit :
dim. 22 mai 2022 00:51
Trailer de Mission Impossible 7 !
My God :eek: :hot: :hot: :hot: :hot: :hot:

On retrouve d'ailleurs un acteur de Ozark :D Le gars contre lequel Ethan Hunt se bat sur le train.
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Un très bon George Miller, sans être un grand film ni même un chef-d'oeuvre (un film voisin qui aborde par ailleurs des thématiques similaires lui est supérieur : Le Labyrinthe de Pan)

Ceci dit, Three Thousand Years of Longing est une proposition de cinéma terriblement réjouissante et jubilatoire : une véritable ode à l'imaginaire et à la puissance évocatrice des mythes (thématique qui traverse absolument toute la filmo de Miller, que ce soit les Mad Max, les Happy Feet ou même Lorenzo).

Tilda Swinton est trucculente comme il faut en narratologue solitaire, et Idris Elba un monstre de charisme en Djinn(mais rien d'étonnant, le duo porte le film à lui tout seul).

Je pense par ailleurs que le film divisera un tantinet : cela n'a rien à voir avec ce que George Miller a fait auparavant, on est sur un plus petit film, presque un huis-clos en somme avec un goût assez prononcé pour le grotesque et même un côté anar.

Une conversation de 1h40 entre ces 2 individus, se racontant des histoires pour en apprendre un peu plus sur l'autre. Les digressions du Djinn sont celles où l'imaginaire entre en scène, malgré quelques FX voyants (là encore pas un gros budget), mais la maestria de Miller et la photo de John Seale (qui vient de prendre sa retraite) suffisent à donner du corps à l'univers visuel digne des 1001 Nuits (temple de Saba, palais ottoman et autres joyeusetés).

Sans trop en dévoiler non plus, tout le coeur du film fait sens à la toute fin (peut-être amenée un tantinet rapidement si je devais chipoter), en prodiguant là encore l'importance des histoires que l'on raconte.

Bref un très bon film pour ma part, extrêmement bien écrit en terme de dialogue et intellectuellement très stimulant. Même la BO de Junkie XL est assez inédite pour lui (on dirait du Patrick Doyle avec ce magnifique thème romantique lorgnant vers la musique ethnique)

4/5

PS : le trailer ne reflète pas vraiment le ton ni le rythme du film, très posé et délicat (duvelours)

mon classement Miller :
1) Fury Road
2) Mad Max 2
3) Lorenzo
4) Happy Feet 2
des chef-d'oeuvres ces 4 premiers pour moi

5) Three Thousand Years
6) Happy Feet

7) Babe 2

8) Sorcières d'Eastwick
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NaughtyDog a écrit :
dim. 22 mai 2022 01:39
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Un très bon George Miller, sans être un grand film ni même un chef-d'oeuvre (un film voisin qui aborde par ailleurs des thématiques similaires lui est supérieur : Le Labyrinthe de Pan)

Ceci dit, Three Thousand Years of Longing est une proposition de cinéma terriblement réjouissante et jubilatoire : une véritable ode à l'imaginaire et à la puissance évocatrice des mythes (thématique qui traverse absolument toute la filmo de Miller, que ce soit les Mad Max, les Happy Feet ou même Lorenzo).

Tilda Swinton est trucculente comme il faut en narratologue solitaire, et Idris Elba un monstre de charisme en Djinn(mais rien d'étonnant, le duo porte le film à lui tout seul).

Je pense par ailleurs que le film divisera un tantinet : cela n'a rien à voir avec ce que George Miller a fait auparavant, on est sur un plus petit film, presque un huis-clos en somme avec un goût assez prononcé pour le grotesque et même un côté anar.

Une conversation de 1h40 entre ces 2 individus, se racontant des histoires pour en apprendre un peu plus sur l'autre. Les digressions du Djinn sont celles où l'imaginaire entre en scène, malgré quelques FX voyants (là encore pas un gros budget), mais la maestria de Miller et la photo de John Seale (qui vient de prendre sa retraite) suffisent à donner du corps à l'univers visuel digne des 1001 Nuits (temple de Saba, palais ottoman et autres joyeusetés).

Sans trop en dévoiler non plus, tout le coeur du film fait sens à la toute fin (peut-être amenée un tantinet rapidement si je devais chipoter), en prodiguant là encore l'importance des histoires que l'on raconte.

Bref un très bon film pour ma part, extrêmement bien écrit en terme de dialogue et intellectuellement très stimulant. Même la BO de Junkie XL est assez inédite pour lui (on dirait du Patrick Doyle avec ce magnifique thème romantique lorgnant vers la musique ethnique)

4/5

PS : le trailer ne reflète pas vraiment le ton ni le rythme du film, très posé et délicat (duvelours)

mon classement Miller :
1) Fury Road
2) Mad Max 2
3) Lorenzo
4) Happy Feet 2
des chef-d'oeuvres ces 4 premiers pour moi

5) Three Thousand Years
6) Happy Feet

7) Babe 2

8) Sorcières d'Eastwick
elle me fait toujours flipper Tilda Swinton :sweat:
sinon vidéo non disponible plus haut pour le Trailer de Mission Impossible 7 !
Vosg'patt de cœur
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Pale
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