Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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robinne
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weird

ClintReborn a écrit :
ven. 29 avr. 2022 18:55
robinne a écrit :
ven. 29 avr. 2022 18:42
Étonnant que l’article ne précise pas la traduction de ce « dead reckoning »… il est feignant, ce journaliste :o
Prépare toi a ne même plus voir de traductions journalistiques dans les prochaines années... Ce sera juste des traductions automatiques :lol: :o
Pas faux :jap:
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Kit
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30 avril bon anniversaire à (que des inconnus :D )
Burt Young 82 ans (act, saga Rocky)
Perry King 74 ans (act, série Riptide)
Jacques Audiard 70 ans (réal)
Jane Campion 68 ans (réal)
Lars von Trier 66 ans (réal)
Charles Berling 64 ans (act, réal)
Kirsten Dunst 40 ans (actr)
Gal Gadot 37 ans (actr)
Dianna Agron 36 ans (actr, série Glee)
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Pale
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Kit a écrit :
sam. 30 avr. 2022 03:34
30 avril bon anniversaire à (que des inconnus :D )
Burt Young 82 ans (act, saga Rocky)
Perry King 74 ans (act, série Riptide)
Jacques Audiard 70 ans (réal)
Jane Campion 68 ans (réal)
Lars von Trier 66 ans (réal)
Charles Berling 64 ans (act, réal)
Kirsten Dunst 40 ans (actr)
Gal Gadot 37 ans (actr)
Dianna Agron 36 ans (actr, série Glee)
Belle brochette :D
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Pale
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Tobey Maguire joue Charlie Chaplin dans Babylon, le nouveau Damien Chazelle

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Brad Pitt joue la star du muet John Gilbert et Margot Robbie est Clara Bow dans ce film sur le Hollywood des années 1920.

Lors du CinemaCon qui s’est déroulé du 25 au 28 avril, les participants ont pu découvrir les premières images du nouveau film de Damien Chazelle : Babylon. Le cinquième long métrage du réalisateur de La La Land se déroule a la fin des années 1920, pendant la transition entre films muets et films parlants dans l’industrie du cinéma. Dans les rôles principaux, on retrouve Brad Pitt en John Gilbert et Margot Robbie en Clara Bow.

Si l'on savait que Tobey Maguire (Spider-Man, Le Prodige...) serait également à l’affiche, il n’y avait pas plus d’informations par rapport à son personnage. On sait désormais, depuis l’évènement au Caesar Palace, qu’il interprétera Charlie Chaplin. Après avoir vu ses premières images, Variety situe Babylon à la croisée d'Once Upon a Time in Hollywood de Quentin Tarantino et de The Great Gatsby de Baz Luhrmann (dans lequel jouait déjà Tobey, tiens). "Entre musique forte, costumes éblouissants et maquillage de haut niveau", écrit le magazine américain.

Le film sera visible dans les salles françaises le 25 janvier 2023.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... VwJHHncvlA
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robinne
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weird

Pale a écrit :
sam. 30 avr. 2022 11:41
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J’ai vu la bande-annonce de ce film, ça a l’air bien glauque comme j’aime ^^
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Pale a écrit :
sam. 30 avr. 2022 13:06
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Voir ces images est mieux que du sexe
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C'est donc un film entièrement en images de synthèse, peut-on même parler de film d'animation ?
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BOX OFFICE STORY a écrit :
sam. 30 avr. 2022 16:12
C'est donc un film entièrement en images de synthèse, peut-on même parler de film d'animation ?
Non car il n'y a pas de travail d'animation, c'est de la perf capture
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BOX OFFICE STORY a écrit :
sam. 30 avr. 2022 16:12
C'est donc un film entièrement en images de synthèse, peut-on même parler de film d'animation ?
Il y aura encore des interactions avec des humains je pense.
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ClintReborn
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robinne a écrit :
sam. 30 avr. 2022 13:17
Pale a écrit :
sam. 30 avr. 2022 11:41
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J’ai vu la bande-annonce de ce film, ça a l’air bien glauque comme j’aime ^^
NITRAM

MARTIN ?

:saint: C'était pas assez classe comme nom sur une affiche :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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weird

ClintReborn a écrit :
sam. 30 avr. 2022 18:00
robinne a écrit :
sam. 30 avr. 2022 13:17
Pale a écrit :
sam. 30 avr. 2022 11:41
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J’ai vu la bande-annonce de ce film, ça a l’air bien glauque comme j’aime ^^
NITRAM

MARTIN ?

:saint: C'était pas assez classe comme nom sur une affiche :lol:
Il est vu de dos ^^
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ClintReborn
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BOX OFFICE STORY a écrit :
sam. 30 avr. 2022 16:12
C'est donc un film entièrement en images de synthèse, peut-on même parler de film d'animation ?
Cameron va s'évanouir en voyant cette phase faut rappeler qu'il a passé des années tout seul (selon la légende) dans un studio a monter des décors taille réelle :lol: Il était sur un autre level de lego :D
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Ca a du coûter une blinde incroyable... 300 ou 400 millions ? 500 ?
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BOX OFFICE STORY a écrit :
sam. 30 avr. 2022 20:59
Ca a du coûter une blinde incroyable... 300 ou 400 millions ? 500 ?
Le chiffre doit être bien plus faramineux étant donner que le 2 et le 3 sont en post prod et que le 4 et le 5 sont en tournage actuellement :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
sam. 30 avr. 2022 20:43
BOX OFFICE STORY a écrit :
sam. 30 avr. 2022 16:12
C'est donc un film entièrement en images de synthèse, peut-on même parler de film d'animation ?
Cameron va s'évanouir en voyant cette phase faut rappeler qu'il a passé des années tout seul (selon la légende) dans un studio a monter des décors taille réelle :lol: Il était sur un autre level de lego :D
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:D
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Vu :

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Dans l'ensemble j'ai aimé malgré des réserves concernant certains détails sur le déroulement de l'intrigue, il y a des trucs difficiles à avaler. Ça reste quand même un bon thriller avec un final bien intense après lequel on reste un peu con pendant le générique de fin.

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Après la claque prise devant La Menace, je découvre cet autre Corneau. C'est un bon film policier même si j'ai une grosse préférence pour La Menace. Mon souci avec Police Python 357, c'est que la mise en place de l'histoire comporte trop de facilités et de grosses ficelles pour qu'on y croie vraiment. Ensuite l'intrigue devient plus haletante (malgré encore une fois quelques facilités) avec à nouveau une grosse machination dans laquelle plonge le personnage de Yves Montand.

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Alors oui c'est académique et classique mais ça on s'en doutait déjà au préalable. Le film n'en reste pas moins plaisant, du moins lorsque l'intrigue se consacre à l'opération secrète. Car malheureusement on se retrouve avec des sous intrigues pas hyper intéressantes qui ont tendance à ralentir considérablement le rythme, ça se ressent principalement vers la fin.
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Pale a écrit :
sam. 30 avr. 2022 23:05
ClintReborn a écrit :
sam. 30 avr. 2022 20:43
BOX OFFICE STORY a écrit :
sam. 30 avr. 2022 16:12
C'est donc un film entièrement en images de synthèse, peut-on même parler de film d'animation ?
Cameron va s'évanouir en voyant cette phase faut rappeler qu'il a passé des années tout seul (selon la légende) dans un studio a monter des décors taille réelle :lol: Il était sur un autre level de lego :D
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:D
Pardon James, j'ai douté de toi :lol:
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1er mai bon anniversaire à

France Rumilly 83 ans (Sœur Clotilde dans la série de films Le Gendarme de Saint-Tropez)
Stephen Macht 80 ans (act)
Joanna Lumley 76 ans (Chapeau melon et bottes de cuir, Absolutely Fabulous)
John Woo 76 ans (réal)
Dann Florek 72 ans (New York, police judiciaire et New York, unité spéciale)
Julie Pietri 67 ans (chant)
Catherine Frot 66 ans (actr)
Maia Morgenstern 60 ans (actr, La Passion du Christ)
Stefan Schwartz 59 ans (réal de séries)
Wes Anderson 53 ans (réal)
Amira Casar 51 ans (actr)
Julie Benz 50 ans (actr, Buffy, Angel, Super hero family) :love2:
Rebecca Hampton 49 ans (actr, Plus belle la vie)
Zaz 42 ans (chant) :love2:
Chris Coy 36 ans (act)
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ClintReborn a écrit :
sam. 30 avr. 2022 20:43
Cameron va s'évanouir en voyant cette phase faut rappeler qu'il a passé des années tout seul (selon la légende) dans un studio a monter des décors taille réelle :lol: Il était sur un autre level de lego :D
James Cameron dans ses décors pendant le confinement :

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Pale a écrit :
dim. 1 mai 2022 10:50
ClintReborn a écrit :
sam. 30 avr. 2022 20:43
Cameron va s'évanouir en voyant cette phase faut rappeler qu'il a passé des années tout seul (selon la légende) dans un studio a monter des décors taille réelle :lol: Il était sur un autre level de lego :D
James Cameron dans ses décors pendant le confinement :

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:hello: il est flippant :lol:
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Kit a écrit :
dim. 1 mai 2022 10:56
:hello: il est flippant :lol:
:hello: Un peu :D

Vu :

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J'étais pas trop chaud à la base mais au final j'ai été époustouflé par ce film d'animation sur Netflix. Ce que j'ai apprécié, c'est que c'est clair, net et précis. Ça ne part pas dans des circonvolutions inutiles à la Your Name. Mais bon le point fort de ce film d'animation, c'est bien évidemment l'animation. Celle-ci est hallucinante, visuellement ça dépasse l'imagination. C'en est presque sensoriel. Le film propose également des scènes incroyablement apaisantes avec des sons évoquant la nature. Une belle grosse claque en ce dimanche matin.
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Je viens de terminer les 7 derniers épisodes de Ozark. Magnifique. Une des plus grandes séries de l'histoire.
Des acteurs totalement exceptionnels.
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Disney transforme l'or en merde.
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BOX OFFICE STORY a écrit :
dim. 1 mai 2022 17:34
Je viens de terminer les 7 derniers épisodes de Ozark. Magnifique. Une des plus grandes séries de l'histoire.
Des acteurs totalement exceptionnels.
J'ai pas encore commencé cette série mais elle est dans mes priorités.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Sur Netflix :

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Modifié en dernier par Pale le lun. 2 mai 2022 18:12, modifié 2 fois.
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Louis Leterrier reprend "Fast X" !
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Marvel : les premiers avis sur Doctor Strange 2 sont tombés

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Les premiers spectateurs de Doctor Strange in the Multiverse of Madness ont donné leurs avis et il semblerait que l'horreur sera bien au rendez-vous.

Le personnage de Stephen Strange, introduit pour la première fois en 2016 dans Doctor Strange, est devenu l'un des héros les plus iconiques et importants du MCU. Benedict Cumberbatch a par la suite interprété le personnage dans Thor : Ragnarok, les deux premiers Avengers et dans le récent Spider-Man : No Way Home, dont les chiffres impressionnants au box-office laissent espérer un retour aussi triomphal pour le Doctor au cinéma.

Dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness, Strange ne sera pas seul. En effet, il sera accompagné de Wanda (Elizabeth Olsen), de Wong (Benedict Wong), mais aussi d'America Chavez (Xochitl Gomez), une nouvelle héroïne capable de voyager entre les dimensions. Les critiques qui ont eu la chance de découvrir le film avant tout le monde ont envahi Twitter de leurs avis, nous avons donc regroupé plusieurs tweets représentatifs de l'avis général.

"De loin le plus effrayant, complexe, loufoque, envoûtant et terrifiant des films Marvel, Doctor Strange in the Multiverse of Madness fait appel à l’atmosphère horrifique propre à Sam Raimi, et c’est ce qui m’a beaucoup plu. La musique de Danny Elfman colle parfaitement au ton étrange et mystérieux du film et Elizabeth Olsen est, selon moi, le meilleur élément." Erik Davis - RottenTomatoes

"Doctor Strange in the Multiverse of Madness est un tour de montagnes russes du début à la fin. Il est un peu précipité à certains moments, mais il détient le ton sauvage propre à Sam Raimi. Sans surprise, Elizabeth Olsen en Sorcière rouge est une force qui arrive à surprendre régulièrement grâce à tout ce qu’elle a accompli dans le MCU jusqu’à présent." Nora Dominick - BuzzFeed

"Doctor Strange in the Multiverse of Madness est à ce jour le film Marvel le plus étrange et le plus dense. Le film est extrêmement décousu, en partie intentionnellement, ce qui ne marche pas toujours, mais l’horreur, et surtout Wanda, fonctionnent à merveille. Et wow, quelles énormes surprises." Germain Lussier

"Que les fans de Sam Raimi ne s’inquiètent pas. Doctor Strange : in the Multiverse of Madness plonge à corps perdu dans l’horreur – on retrouve des jump scares, de l’horreur corporelle, et toute une flopée de meurtres diaboliques. Le métrage correspond aux codes du MCU, mais possède tout de même l’ADN sensationnel, dérangé, angoissant, et un peu camp de Sam Raimi. Entamez la pétition pour donner à Elizabeth Olsen son Oscar." Karl Delossantos – Smashcutreviews

"Doctor Strange est rempli de séquences incroyablement divertissantes, d’un véritable axe narratif mené par les personnages, et d'un rendu visuel trippant et kaléidoscopique. Xochitl Gomez vole la vedette. Elizabeth Olsen s’impose. Benedict Cumberbatch est superbe. Et c’est également un super point d’entrée pour ceux qui veulent se mettre à l’horreur. Le métrage porte bien la signature de Sam Raimi." Courtney Howard – Variety

"Doctor Strange : MARVEL A FAIT UN FILM D’HORREUR ! C’est bizarre, flippant, et franchement, ça mérite bien son sous-titrage du « Multivers de la folie ». Si vous avez peur que ce film ne ressemble pas à un film de Sam Raimi, pas d’inquiétudes ! Je ne pouvais pas imaginer un film du MCU qui soit plus estampillé Sam Raimi. Mon petit cœur amoureux de films de genre est en train d’exploser." Perri Nemiroff – Collider

"Doctor Strange in the Multiverse of Madness est spectaculaire, mais cet épisode intermédiaire de Marvel est inégal. Coup d'envoi de la saison estivale, la suite déploie des visuels riches et un récit imbriqué, balançant de belles surprises. Voir Raimi embrasser ses racines horrifiques est bienvenue et audacieux." Simon Thompson - Variety

"Doctor Strange est complètement dément et fou. C'est à 100% un film de Sam Raimi (ce qui est plus qu'appréciable) et de loin le film du MCU le plus effrayant à ce jour. Allez le voir en en sachant le moins possible, votre aventure au sein du multivers n'en sera que plus appréciable." Drew Taylor - The Wrap

"Doctor Strange in the Multiverse of Madness est un chapitre décevant du MCU pour ma part. L'amour de Sam Raimi pour l'horreur et le travail imaginatif de la caméra sont présents, mais ils se heurtent souvent au style balisé de Marvel. De nombreux choix d'écriture vont diviser les fans." Matt Neglia - Next Best Picture

Tous ces avis penchent vers une idée forte : Doctor Strange 2 sera bien un film d'horreur, ou plutôt un film de super-héros parsemé de séquences horrifiques. La touche Sam Raimi semble avoir fait son petit effet et comme Taika Waititi pour Thor : Ragnarok, le réalisateur pourrait bien être la meilleure raison d'aller voir ce nouveau film du MCU, qui semble bien différents des autres, si on se fie à ces tweets. Le cinéaste pourrait donc avoir réussi à conserver son ADN.

Remplie de surprises, qui resteront secrètes jusqu'à la levée de l'embargo, cette nouvelle aventure solo (mais pas trop) de Doctor Strange pourrait bien valoir le coup visuellement grâce à des séquences audacieuses. Néanmoins, le film pourrait bien, multivers oblige, être assez décousu et manquer d'une unité scénaristique. Pour savoir si Doctor Strange in the Multiverse of Madness sera le meilleur des films du MCU, rendez-vous dès le 4 mai dans les salles françaises.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... iwevH_9Pdk
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EL a aimé Egō (3,5 étoiles) :

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La Finlande est-elle l'autre pays de l'omelette ? En tout cas, elle est clairement celui du cinéma de monstres, comme le prouve Egō réalisé par Hanna Bergholm, doublement primé à Gérardmer, et dès à présent disponible en VOD, Blu-ray et DVD.

COQUILLE PLEINE


La caméra tremble, mais la voix de Maman est assurée. Vantant les mérites de sa famille parfaite, elle fait le tour de sa maison au mobilier rutilant, tout de dorures et draperies disposées avec le goût certain d’une maison de poupée à taille humaine. La perfection règne, jusqu’à ce qu’une corneille fasse irruption au beau milieu du salon, provoquant dans un accès de panique, un raz-de-marée destructeur et emplumé.

Une nuque brisée et un volatile abandonné au compost plus tard, tout est rentré dans l’ordre. Tout, mais pas pour tout le monde. La jeune Tinja digère mal la brutalité souriante de l’autrice de ses jours, et la nuit venue, quand elle va récupérer la dépouille de l’oiseau pour lui donner une sépulture, elle découvre un œuf, qu’elle va ramener dans le foyer.

Sans y aller par quatre chemins, Egō assume totalement la transparence de sa métaphore. Il est question ici de rébellion, de mutation et d’acceptation de soi. Tout sera ici à prendre à la fois symboliquement et littéralement. Cet œuf qui grandit, ainsi que la forme de vie qu’il abrite, est l’incarnation directe des névroses contenues d’une pré-adolescente, réceptacle sensible des obsessions comme des dénis de ses géniteurs. Le trait est si épais (il faut voir la ganache de Barbie sociopathe la mater pour saisir qu’on ne sera pas ici dans la subtile évocation psychanalytique), qu’on redoute un temps qu’Egō ne puisse éclore.

Mais quitte à y aller franco, la réalisatrice Hanna Bergholm s’est donné les moyens de vite faire péter la coquille. Film de monstres s’assumant comme tel et à quantité de niveaux différents, son premier long-métrage apporte un soin tout particulier à son bestiaire. Mélange de maquillages – parfois brutalement gorasses – d'animatroniques, de marionnettes et d’effets numériques souvent judicieux, bébêtes et dépouilles mutilées portent l’ensemble vers le film de monstre à tire d'ailes, et avec une réussite d'une effarante générosité. On n'avait tout simplement pas rencontré d'aussi plaisante monstruosité depuis longtemps.

Durant la première moitié de cette histoire, on se surprend à guetter, au détour d'un plan, à l'issue d'une séquence malmenant notre héroïne, où et comment surgira son compagnon de bec et de pennes.

ŒUFS MAILLOT

Le film assumant dès ses premiers instants de raconter via une allégorie comment une toute jeune fille va devoir cohabiter avec l'incarnation de ses pulsions les plus conflictuelles (soit un désir bien compréhensible de picorer les organes internes de qui la chatouille de trop près), on ne spoilera rien en établissant qu'il s'agit là du coeur palpitant du projet. Lequel est mené avec une énergie et une envie remarquables par sa réalisatrice. Certes, le tout se veut une étude de caractères, une exploration sensible d'un féminin luttant entre moi, ça, et surmoi, mais accomplit cette traversée initiatique loin des codes en vigueur de l'horreur d'auteur.

Au contraire, la force de cette première incursion dans le fantastique serait plutôt d'assumer bravement l'héritage bourrin et charnu des années 80. Ici, le sur-régime émotionnel des protagonistes flirte avec la caricature, mais se tient toujours, et sait quand verser dans la comédie de moeurs, et quand soudain opérer un changement de braquet glaçant.

Dans une même scène, le récit parvient à bifurquer du malaise divertissant, à la tension, jusqu'à des éclats d'horreur souvent très bien menés. Quand les personnages en viennent - régulièrement - à répandre leurs intériorités sur les murs des décors, la caméra sait capter la dimension grotesque inhérente aux déchaînements de violence, mais aussi la pente monstrueuse qui toujours menace.

FAIS COMME L'OISEAU

C'est ce grand écart entre rire et effroi, que la mise en scène brandit comme un étendard, qui permet à Egō de souvent transcender les limites évidentes de son budget. À commencer par son décor quasi-unique, tout à fait cohérent avec le discours du film, mais pas assez cinégénique pour que le spectateur en distingue les coutures, avant de souffrir de son artificialité. De même, la photographie de l'ensemble a beau vouloir souligner en permanence la dimension factice de l'univers pastel que s'est bâti un clan rongé par l'hypocrisie, ainsi qu'un hygiénisme de façade, elle est souvent trop numérique ou systématique pour ne pas éroder notre immersion.

Enfin, pour intense, furieusement sympathique et finalement agressif que se révèle le long-métrage, il souffre dans son dernier quart de ne jamais tout à fait atteindre les sommets d'abomination qu'il nous promettait. Bergholm ne perd jamais le fil de sa narration, parvient à maintenir un cap pas évident, les attendus du film de bébête baveuse n'étant pas toujours ceux de la chronique adolescente, mais l'autrice ne peut, dans sa dernière ligne droite, pousser les potards à fond, ou éviter une certaine forme de répétition.

Au moins depuis les mésaventures sanglantes d'un certain Dr Jekyll, la structure visant à découvrir les exactions d'un double transgresseur après les affronts subits par le ou la protagoniste est connue, sinon rebattue. Ainsi, dès lors qu'il est établi que le terrifiant poussin devenu le double de Tinja réduira drastiquement l'espérance de vie de quiconque lui bave sur les rouleaux, le scénario est condamné à dérouler une suite d'évènements tous plus prévisibles les uns que les autres.

C'est le seul reproche de taille qu'on peut émettre à l'encontre d'Egō, mais il ne mérite pas de tenir les amoureux des créatures tordues et affamées loin de leur écran, tant ils pourraient bien découvrir avec retard leur plus bel oeuf de Pâques.

Ego est disponible en DVD, Blu-ray et VOD depuis le 27 avril 2022

Premier film au budget modeste et à l'écriture sursignifiante qui pèsent sur sa réussite, Egō emporte et convainc grâce à un amour immodéré pour les films de monstre, dont il s'avère un des représentants contemporains les plus créatifs, énervés, généreux et cohérents. Un bien beau poussin en somme.


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EL a aimé Doctor Strange in the Multiverse of Madness (3,5 étoiles) :

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À sa sortie en 2016, Doctor Strange avait fait figure de petit vent de fraîcheur dans le monde déjà bien étendu du Marvel Cinematic Universe. Depuis, le Maître des Arts Mystiques incarné par Benedict Cumberbatch a fait du chemin au sein des Avengers, et promet d’être la clé de voûte des plans de Kevin Feige, tournés vers le Multivers. Avec l’illustre Sam Raimi à la barre de ses nouvelles aventures solo, que vaut ce Doctor Strange in the Multiverse of Madness ?

L'ANTRE DE LA FOLIE (MODÉRÉE)


Traitez-nous de blasés ou de cyniques, mais avec le temps, on a appris à se méfier de Marvel, de la fabrication taylorisée de ses productions et de sa logorrhée marketing. Dès les premières annonces de Doctor Strange in the Multiverse of Madness, il était difficile de prendre au sérieux les propos naïfs du réalisateur Scott Derrickson qui affirmait préparer le premier "Marvel horrifique". Sans grande surprise, le réalisateur de Sinister a fini par quitter le navire pour différends artistiques avec le grand manitou Kevin Feige.

De là semblait résider un aveu d’échec définitif, enterrant toute possibilité de voir le MCU sortir de ses gonds lisses et très PG-13. Pourtant, Marvel s’est tout de même obstiné dans l’idée d’un Doctor Strange 2 différent de la norme, surtout au moment où le grand Sam Raimi a été choisi pour remplacer Derrickson. Le génie derrière Evil Dead et les premiers Spider-Man allait-il sauver l’entreprise, ou sera-t-il le dernier clou dans le cercueil d’un cinéma hollywoodien bien décidé à tuer les auteurs de blockbusters ?

À notre grand étonnement, la réponse est à nuancer entre ces deux extrêmes. Qu’on s’entende bien, Doctor Strange 2 n’est pas à proprement parler un film de Sam Raimi. Le cinéaste accepte ici de répondre aux désidératas d’une commande engoncée dans son univers étendu foisonnant, et pour lequel il affiche clairement peu d’intérêt. Alors que la jeune America Chavez (Xochitl Gomez) peut voyager entre les dimensions, elle fait appel à Stephen Strange pour fuir la menace qui désire accaparer son pouvoir.

Simple, carré, efficace : l’introduction du long-métrage a le mérite de ne pas tergiverser autour de son concept, même si ses allures de course-poursuite rutilante laissent peu de place au développement des protagonistes. Certes, Raimi arbore une confiance indéfectible envers ses comédiens (surtout Elizabeth Olsen, qui vole la vedette pour son retour en Wanda Maximoff), mais ces derniers se reposent beaucoup (trop ?) sur les acquis des opus précédents.

RAIMYSTERIO

Comme la plupart des productions Marvel d’ailleurs, les intentions de Doctor Strange 2 ne peuvent pas complètement éviter un mur, celui d’une expansion toujours plus spectaculaire des limites de son monde, qui en vient paradoxalement à réduire son échelle vouée à ne graviter qu’autour d’une poignée de personnages. Passé le vertige bienvenu d’une séquence virevoltante où sont esquissées de nombreuses dimensions, le film se complaît dans un nombre très réduit de décors qui servent avant tout de portail vers du fan-service qui ne s’impose plus aucune limite.

Néanmoins, avec autant de pièges qui pourraient ne faire du film qu’une suite de vignettes déconnectées et chiantes comme la mort, In the Multiverse of Madness s’impose comme une bien belle surprise, cohérente et solide comme une série B qui foncerait à 200 à l’heure. Sam Raimi s’est toujours présenté comme un amoureux des comics, et son savoir-faire dans leurs adaptations s’accorde ici avec l’humilité de son approche.

Après tout, si chaque page de bande-dessinée oblige le lecteur à recomposer un mouvement narratif global par l’agencement de plusieurs images fixes, Doctor Strange 2 prend justement la forme d’une fuite en avant, d’un geste de cinéma qui évite le surplace trop fréquent d’une franchise perdue dans ses propres clins d’œil. Bien entendu, le cinéaste ne peut pas se défaire de certaines contraintes, mais il a la chance que le scénario de Michael Waldron aille dans son sens.

Tandis que le Multivers ouvre une nouvelle fenêtre des possibles, Raimi en profite pour ramener le mythe super-héroïque à sa reproductibilité, et donc au fait qu’il n’est plus si unique que cela. Avec une certaine cruauté qu’il affiche avec un sourire satisfait, le film s’amuse avec la mortalité de ses corps surhumains, ce qui sonne presque comme une révolution pour une marque qui a plongé ses icônes dans une stase cinématographique.

Mais au-delà de ce petit jeu de massacre bien senti (difficile d’entrer dans les détails sans spoiler massivement certaines surprises), le long-métrage parvient à faire exister son réalisateur dans l’équation. Bien entendu, les fans hardcore de Sam Raimi trouveront le style si reconnaissable du cinéaste dilué comme un bon sirop gâché, mais la fadeur habituelle du MCU se montre sacrément relevée par cette saveur ajoutée.

RÉSURRECTION DE L'AUTEUR ?

D’aucuns jugeraient cet enthousiasme à l’aune d’un nivellement par le bas auquel nous a habitués Marvel depuis tant d’années. Pourtant, au-delà des vingt premières minutes de film où l’on prend peur face aux travellings foufous et à une énucléation qui semblent se suffire à eux-mêmes, Doctor Strange 2 évite la simple galerie d’effets caricaturaux. Mieux encore, il réussit à quelque peu investir la fibre horrifique qu’il a toujours survendue. L’ensemble fonctionne principalement grâce au twist qui constitue le cœur émotionnel du film, et qui donne à l’antagoniste un véritable moteur qui permet au récit de toujours progresser.

À ce moment-là, les vistas un peu plus dépaysantes d’un Multivers décrépi font leur petit effet, et confirment la force pénétrante de la caméra de Sam Raimi, toujours prête à s’extirper de ses limites physiques pour chercher des plans nouveaux. Grâce à un scénario qui s’amuse avec de vieux grimoires et des doppelgängers à posséder, on retrouve les travellings démoniaques d’Evil Dead, quelques raccords dans l’axe efficaces, et les fameux plans débullés du réalisateur qui construit autour de quelques séquences clés un suspense insoupçonné.

Si la plupart de ces scènes sont rarement poussées jusqu’au bout de leur logique, on ne saurait enlever la maestria d’un artisan de l’horreur, capable d’utiliser les super-pouvoirs de ses héros comme il exploitait par le passé ceux de ses démons. Dans les élans d’un cinéma marvellien de plus en plus détaché du physique pour embrasser le numérique, Raimi s’approprie cette (anti-)matière, parfois au détour de quelques plans habiles, comme lorsqu’un personnage cherche à s’extraire d’une prison par le moindre reflet.

D’idée en idée, de péripétie en péripétie, In the Multiverse of Madness renvoie Marvel à un sens du ludique qu’on peinait à retrouver depuis de trop nombreuses années (on pense en particulier à un combat "musical" aussi rigolo qu'original). Nul doute que la réussite de cette entreprise tient en grande partie à la façon dont Sam Raimi tient la barre de cette aventure resserrée sur deux petites heures. Tout n’est pas réussi, mais le cinéaste de la trilogie Spider-Man prouve malgré tout que Marvel peut encore offrir des films portés par un minimum de vision. Encore faudrait-il que les réalisateurs embauchés ne l’abandonnent pas en cours de route.

Alors qu'on n'attendait plus grand-chose du MCU, Doctor Strange in the Multiverse of Madness parvient à surprendre. Sam Raimi n'est pas en pleine possession de ses moyens, mais il résiste face à la machine, et signe le volet de la saga le plus fun et inspiré depuis très longtemps.


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Everything Everywhere All at Once continue à tout casser au box-office (et donner une leçon à Hollywood)

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Everything Everywhere All at Once, réalisé par les Daniels, continue son joli succès aux États-Unis et s'apprête à dépasser Spielberg et Del Toro.

Alors que le box-office des grosses productions reprend modérément des couleurs avec des mastodontes tels que Spider-Man : No Way Home, The Batman et Uncharted, d'autres créations hors blockbusters franchisés peinent à s'imposer. En témoignent les échecs récents de West Side Story, réalisé par Steven Spielberg, Nightmare Alley, mis en scène par Guillermo Del Toro et actuellement The Northman, signé Robert Eggers, vu son timide démarrage aux États-Unis.

Mais dans les ténèbres surgit la lumière et le film réalisé par Dan Kwan et Daniel Scheinert, Everything Everywhere All at Once, sonne comme une pure anomalie dans le paysage des sorties des dernières semaines. Après un démarrage qui a tout simplement cassé la baraque, le nouveau film produit et distribué par A24 impressionne par la stabilité de ses chiffres.

Ce week-end, le long-métrage a récolté plus de 5,5 millions de dollars, soit 2,2% en plus que la semaine précédente. Un score d'autant plus fort que le film vient de démarrer sa sixième semaine d'exploitation, sans parler du fait qu'il s'agisse d'un métrage Rated-R (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte aux États-Unis) au concept alambiqué, au ton et à la narration audacieux servis par un casting aux acteurs pour la plupart inconnus du grand public.

Vendredi 30 avril, le film est sorti dans 80 salles supplémentaires sur le sol américain, dont certaines IMAX, faisant gonfler son box-office US jusqu'à plus de 35 millions de dollars. Avec près de trois millions récoltés à l'international, Everything Everywhere All at Once grimpe jusqu'à 38 millions dans le monde, remboursant de fait son budget de 25 millions de dollars (hors promo).

Malgré l'arrivée dans les salles américaines de Doctor Strange in the Multiverse of Madness dès le 6 mai, le long-métrage des Daniels aura certainement la possibilité de dépasser les 40 millions sur le territoire, soit pas loin du troisième plus beau succès pour un film A24 aux États-Unis, Hérédité (44 millions de dollars) - derrière Lady Bird (près de 49 millions) et Uncut Gems (plus de 50 millions).

Le délire méta-multivers parviendra alors sans doute à dépasser West Side Story (38 millions récoltés aux États-Unis), Nightmare Alley (presque 40 millions dans le monde) et La Méthode Williams (38 millions au box-office monde). Si le succès de ces oeuvres n'a clairement pas été au rendez-vous, voir un petit film comme celui signé par les Daniels devant des cinéastes et une célébrité aussi confirmés que Spielberg, Del Toro et Will Smith est tout de même impressionnant.

De la même façon, la constance de ces chiffres rappelle ceux de Crazy Rich Asians (pas de baisse de recettes au-delà des 12% jusqu'à son quatrième week-end d'exploitation) et du Projet Blair Witch (qui avait fait gonfler son alliage de salles de 27 à 2 538 cinémas en sixième semaine d'exploitation).

Les succès de The Greatest Showman et Sixième sens ont eux-mêmes réussi à conserver une très belle stabilité lors de leur sortie respective avec une perte de recettes de seulement 20% atteinte au neuvième week-end d'exploitation pour le premier, et au sixième pour le second. Everything Everywhere All at Once confirme donc sa place de réelle surprise au box-office de cette année 2022 tout en survivant au passage de gros films comme Les Animaux fantastiques 3, Sonic 2 ou Les Bad Guys.

Reste à voir comment Doctor Strange in the Multiverse of Madness va s'amuser à redistribuer les cartes, mais le long-métrage des Daniels aura tout de même surpassé les attentes.


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Men : le premiers avis du film d'horreur d'Alex Garland sont tombés

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Les premiers spectateurs du prochain drame horrifique d'Alex Garland, Men, ont donné leur avis, et le frisson semble bien au rendez-vous.

Après avoir gracié le réalisateur Danny Boyle des scénarios magistraux de 28 jours plus tard et Sunshine, Alex Garland décide que l'écriture seule ne suffit plus à exorciser les récits qui le hantent, et passe subséquemment derrière la caméra en 2014, ensorcelant au passage les écrans des effets visuels merveilleux de son premier-né : Ex Machina.

Fort de cette première expérience récompensée aux Oscars, le cinéaste explore davantage les sillages de la science-fiction au travers de sa plus mitigée fable biologique Annihilation, un registre qui permettra au Britannique de développer une beauté plastique aussi élégante qu'intrinsèquement lugubre. Un constat le motivant probablement à se diriger désormais vers des affres plus horrifiques, dont se répond justement son prochain métrage.

Sélectionné pour une séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes, ce nouveau bijou macabre fera donc le récit d'Harper (Jessie Buckley) qui, suite à la mort de son ex-mari, s'en va exorciser son chagrin dans les campagnes verdoyantes de Grande-Bretagne. Immersive et viscérale, l'expérience agressive de Men promise par son réalisateur s'est ainsi dévoilée à une poignée de spectateurs américains, lesquels semblent unanimement confirmer le caractère splanchnique du métrage. On a donc regroupé quelques tweets représentatifs d'avis pour le moins composites.

"Men : Il s’agit là du film d’horreur le plus impunément horrifique d’Alex Garland, mais aussi son plus dérangé. C’est un film d’horreur folklorique et surréaliste qui débute comme un troublant thriller de home invasion qui gagne en étrangeté (et en dégueulasserie) à mesure qu’il progresse. J’ai adoré ça ?? Les spectateurs détesteront !" Hoai-Tran Bui – Slash Film

"Le MEN d’Alex Garland démarrera encore davantage de conversations qu’Annihilation ou Ex Machina, mais je subodore qu’il y aura encore moins de consensus au regard des évènements qui s’y déroulent. C’est intense, opaque, provocant, et viscéral comme jamais. Ça devrait instiguer, au grand minimum, beaucoup de colère chez les gens." Tasha Robinson – Polygon

"Men n’est pas mon film d’Alex Garland préféré, mais le métrage étend indubitablement son répertoire d’histoires complexes, fascinantes, et multifacettes qui vous niqueront le cerveau pour une multitude de jours à venir. Quant à la fin, elle promet un décrochage de mâchoire assuré, et se répond de brillantes scènes d’horreur corporelle." Eric Eisenberg – CinemaBlend

"Le Men d’Alex Garland est, bien évidemment, terrifiant sur le plan psychologique, mais aussi beaucoup plus drôle que ce à quoi je pouvais m’attendre grâce au versatile Rory Kinnear. Jessie Buckley continue d’impressionner. Le métrage se répond de plusieurs segments thématiques, d’une construction vive, et d’une séquence finale inoubliable. Il y a beaucoup à digérer en un seul visionnage." Matt Neglia – Next Best Picture

"Men est flippant, étrange, et macabre, ponctué d’authentiques moments d’humour noir. C’est un film d’horreur très franc, mais aussi un objet élusif et inclassable. Jessie Buckley est aussi géniale que prévu, mais le film appartient aux multiples Rory Kinnear." Chris Evangelista – Slash Film

"Men est un film énigmatique, ce qui en fera un objet de division. Son horreur corporelle est aussi perturbante que visqueuse, sans oublier le final à couper le souffle – l’imagerie de ce film me suit depuis des jours. Jessie Buckly est incroyable, évidemment." Katie Rife – Rolling Stone

"Je peux confirmer que je n’ai jamais rien vu semblable au Men d’Alex Garland. Une exploration profondément envoutante et paralysante des affres du deuil, de la culpabilité, et des dynamiques de genre – une approche audacieuse qui requiert les talents indéniables de Jessie Buckley et Rory Kinnear." Perri Nemiroff – Collider

"Men pour moi se ressent comme la réponse d’Alex Garland à Antichrist, et ce même s’il ne possède ni l’abandon âpre de Lars Von Trier, ni la compulsion qu’il provoque. Je n’étais pas tellement dedans, même si je dois bien reconnaitre que Jessie Buckley continue d’assumer avec brio les rôles les plus difficiles." Alison Willmore - Vulture

Des premiers retours aux jugements de valeur pour le moins disparates qui s'accordent toutefois à souligner le caractère complexe et sinistre du récit, ainsi que la performance éclatante de justesse de Jessie Buckley. Métrage clivant au final clairement mis en exergue par les journalistes, Men semble ainsi promettre une expérience immersive et glaçante à la plasticité suintante, laquelle devrait brûler son esthétique dérangeante au coeur des rétines les plus habituées.

Et si bien des segments narratifs sont probablement à concevoir comme l'allégorie des traumatismes les plus inévitables de la vie, ces premières critiques américaines ne manquent toutefois pas de relever l'humour sordide dont se répond le scénario d'Alex Garland. Soulagement comique ou audace déstabilisante, cette légèreté passagère portée par l'interprétation fantasque de Rory Kinnear ne devrait ainsi que difficilement manquer d'importuner quelques spectateurs.

Une première salve d'opinions pavant donc la voie de toutes les expectatives, des plus attendues aux plus réservées, d'ici la sortie du métrage en salles le 8 juin 2022.


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Pale a écrit :
mer. 4 mai 2022 14:42
Everything Everywhere All at Once continue à tout casser au box-office (et donner une leçon à Hollywood)
Pale a écrit :
mer. 4 mai 2022 14:44
Men : le premiers avis du film d'horreur d'Alex Garland sont tombés
2 propositions intéressantes !
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Pale a écrit :
mar. 3 mai 2022 16:06
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Pale a écrit :
mer. 4 mai 2022 21:22
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Je dois dire que je suis assez curieux aussi de voir le retour dans le rôle de Dark Vador de Hayden Christensen :saint: Cet acteur a littéralement erré au compte goutte dans des productions moyennes voir catastrophiques après Star Wars c'est peut être le tremplin qui lui offrira autre chose :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pale a écrit :
jeu. 5 mai 2022 18:30
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Ça vieillit, ça vieillit ^^
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robinne a écrit :
jeu. 5 mai 2022 19:29
Ça vieillit, ça vieillit ^^
Et pas très bien pour certains :D
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