Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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J'avais complètement oublié de poster mon programme ciné de ce week-end :o

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En VOD :

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Très hâte de voir Tyler Rake 2 :hot:
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EL a modérément apprécié Tyler Rake 2 (3 étoiles) :

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Dans le sillage de The Raid et de John Wick, le cinéma d’action a retrouvé une certaine lisibilité, voire une exigence de fabrication artisanale. Netflix n’a pas manqué de s’engouffrer dans la brèche, quitte à se contenter d’une surenchère souvent vaine et vide de sens. Tout en souffrant de ce défaut, le premier Tyler Rake de Sam Hargrave (ancien coordinateur des cascades chez Marvel) était un exercice de style plus tenu que la moyenne. Sa suite, Tyler Rake 2, toujours porté par Chris Hemsworth, a le mérite d’aller plus loin.

UN CHRIS EN ACTION (POUR CHANGER)


Il est agaçant de ne pas pouvoir caricaturer la stratégie de Netflix en matière de production et d’acquisition, surtout dans le domaine du cinéma d’action. D’un côté, la plateforme a su donner une chance à de belles surprises issues des quatre coins du monde, dont certains cas n’auraient pas pu exister en salles (à commencer par le diptyque Balle perdue dans nos contrées). De l’autre, ses méga-blockbusters américains blindés de stars s’avèrent toujours plus mortifères et normatifs, visiblement adaptés à un algorithme qui n’a que faire de donner des budgets énormes à de premières moutures de scénarios (Red Notice).

En même temps, difficile de s’emballer lorsque les frères Russo décident de prendre la tête de ce mouvement. Sans doute persuadés d’être les rois du monde depuis Avengers : Infinity War et Endgame, les deux cancres de la caméra se présentent désormais comme les apôtres d’un cinéma d’exploitation 2.0 et décomplexé. Heureusement, le pathétique The Gray Man n’a dupé personne, entre la débilité de sa narration digne des eighties, et son montage analphabète noyé dans des tonnes de fumée et de VFX moches.

Cependant, même un cas désespéré comme celui des deux réalisateurs mérite un peu de nuance. Grâce au carton de leurs films Marvel, le duo a su profiter de sa renommée, au point de propulser derrière la caméra Sam Hargrave, coordinateur des cascades et de l’action de leurs films depuis Civil War. Tyler Rake était clairement un objet inoffensif, dont le récit inerte était compensé par ses velléités d’actioner bien troussé. La règle est finalement simple : à partir du moment où les frères Russo laissent les questions de mise en scène à de vrais connaisseurs du genre, le résultat est à l’avenant.

Cela étant dit, Tyler Rake semblait tiraillé entre son envie de bien faire et son modèle quelque peu opportuniste, centré autour d’un plan-séquence certes spectaculaire, mais dont on pouvait questionner la raison d’être au-delà de la pure frime. À vouloir singer l’absence de coupe du jeu vidéo dans un éternel concours de quéquettes, le cinéma d’action contemporain contraint sa caméra à devenir une gêne, le danseur de trop d’une chorégraphie qui ne peut plus tirer sa dynamique du montage.

À moins que le véritable problème ne vienne de l’exercice en lui-même, qui peine bien souvent à créer un crescendo satisfaisant pour justifier le tour de force. Fort heureusement, Tyler Rake 2 n’a qu’un seul objectif : faire passer le premier volet pour un brouillon. On sent Sam Hargrave plus affirmé, et son ambition renouvelée fait grandement la différence dans un long-métrage qui assume une structure quasi-identique à celle de son prédécesseur.

TÉMA LA TAILLE DU PLAN

Résultat, le cinéaste bazarde joyeusement son point de départ aberrant. Pour rappel, ce cher Chris Hemsworth terminait le premier épisode criblé de balles (dont une dans la gorge) avant de tomber du haut d’un pont. Pas de problème, avec un peu de rééducation, et un entraînement dans la neige tendance Rocky IV, le bonhomme est remis sur pied comme s’il avait chopé une mauvaise grippe.

Le cinéaste a conscience de nos attentes, voire de notre appréhension, et lâche donc les chevaux très tôt. Cette fois, Tyler Rake 2 prend le risque de démarrer l'action sur son plan-séquence, pour mieux bouleverser les acquis du premier film. Et force est de constater qu’on reste pantois. En vingt minutes dantesques, Hargrave malmène de toutes les façons possibles le corps de Chris Hemsworth, tandis que les élans chorégraphiques brutaux de la scène semblent sans répit. On y constate le dévouement de l’acteur, et même son amusement à jouer avec une caméra qui sublime ses mouvements avant de s’accrocher à son torse.

Les raccords numériques visibles se révèlent dès lors pardonnables, car l’ambition du réalisateur et de sa star réside dans la fluidité impressionnante de cette gradation éreintante. À partir d’une évasion de prison qui se transforme en émeute (joli hommage à The Raid 2), ce plan-séquence parvient à magnifier un ludisme qui manque à la concurrence. La prouesse se transforme en véritable expérience scientifique, cherchant à tester ses limites à chaque arme utilisée, à chaque véhicule emprunté, et à chaque décor visité.

À la manière d’un élastique qu’on tend jusqu’au point de rupture, Tyler Rake 2 trace un parcours en perpétuel renouvellement, dont la surenchère semble enfin réussir à traduire l’énergie d'un FPS à la Call of Duty. Sans jamais perdre de vue ses enjeux spatiaux – notamment lorsqu’il introduit de manière tactique une escouade d’adversaires à bord d’un train –, l’équipe créative se laisse aller aux idées les plus folles, qui incluent entre autres des hélicoptères et des sulfateuses.

NETFLIX & KILL

Bien sûr, on pourrait reprocher au film de ne jamais transcender ce premier tiers magistral, et il faut bien admettre que l’ensemble a la mauvaise idée de rendre l’action de plus en plus intime à chaque séquence, en supposant une attache émotionnelle à des personnages aussi épais que du papier à cigarette. Pour autant, on ne saurait enlever à Tyler Rake 2 la sympathie qu’il dégage, et pas seulement à cause de la belle gueule investie de son comédien principal.

Sam Hargrave se la joue petit chimiste, et jongle habilement avec ses référents. Sans forcément atteindre la maestria des modèles hongkongais qu’il convoque, le cinéaste se pose les bonnes questions, et aborde chaque set-piece comme un rubik’s cube dont il faut révéler toutes les faces. Qu’il filme un immense building ou une petite église délaissée, chaque séquence exploite son concept à son plein potentiel. Certes, on devra une nouvelle fois se contenter d’environnements urbains d’Europe de l’Est assez tristounet, mais Hargrave y puise une inventivité assez rare, source de passages où l’action over the top est mise en valeur par de vrais moments de suspense.

Dommage que toute cette énergie ne soit au service de pas grand-chose. Tyler Rake 2 a même l’air d’assumer la ringardise de son histoire, du moins jusqu’à son final en eau de boudin insultant, énième ouverture sur une suite qui n’excitera absolument personne. Mais là réside sans doute la part de modernité cynique obligatoire dans ce blockbuster tout droit sorti des années 80. Si cette régression nostalgique était déjà au cœur de The Gray Man, Sam Hargrave en tire ici un plaisir de cinoche évident, libéré et généreux.

Tyler Rake 2 est disponible sur Netflix à partir du 16 juin 2023

Rien que pour son plan-séquence ambitieux, spectaculaire, et fichtrement bien chorégraphié, Tyler Rake 2 vaut le coup d’œil. Reste à tolérer sa narration creuse, encore trop typique des productions du genre chez Netflix.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 4gJJOCg0cA
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weird

Pale a écrit :
jeu. 15 juin 2023 19:03
robinne a écrit :
jeu. 15 juin 2023 18:49
Pale a écrit :
jeu. 15 juin 2023 18:44


5 et probablement un sixième ce week-end :D
tu n'as pas honte ? :D
Ne me dis pas que tu as vu Wahou ! :lol:
D'en avoir vu si peu ? :D

Non. D'en avoir vu tant :p
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weird

Pale a écrit :
jeu. 15 juin 2023 21:49
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Jolie affiche.
Intrigant.
Ca sort quand ?
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robinne a écrit :
ven. 16 juin 2023 08:19
Pale a écrit :
jeu. 15 juin 2023 21:49
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Jolie affiche.
Intrigant.
Ca sort quand ?
:hello: En septembre.
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Modifié en dernier par Pale le dim. 18 juin 2023 07:56, modifié 1 fois.
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Premières images de la série Avatar : Le dernier maître de l'air :

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Premier teaser de la tant attendue série One Piece :



Perso j'ai jamais vu un seul épisode :D
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Vu :

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Le film divise, personnellement j'ai adoré les deux premiers tiers. Très drôle et épique, malheureusement le film se casse la gueule dans sa dernière partie qui se transforme en immonde et indigeste bouillie visuelle sans queue ni tête. Mais voilà dans l'ensemble j'ai quand même passé un bon moment malgré sa fin hideuse.

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J'ai aimé mais préférence pour le premier épisode. Alors oui niveau action ça fait le taf, en particulier les 45 premières minutes qui envoient du steak. Mais contrairement au premier, cette suite dévoile davantage ses limites dans les scènes plus calmes où le background du personnage reste assez pauvre mais le pire ça reste les personnages qui gravitent autour de Tyler et qui le prennent limite pour une merde (coucou Olga Kurylenko et sa sœur) malgré tout ce que le personnage accomplit. Bon et sinon le fait que la sœur de l'ex femme à Tyler sorte avec le mec le plus dangereux de Géorgie, il y avait plus de chance que la terre se fasse éclater par une météorite :D

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J'ai adoré. Hilarant, pertinent et même émouvant, une sorte de Retour vers le futur au temps de l'esclavage. Étonnant que les américains n'en ont pas fait un remake même si Antebellum partage quelques similitudes mais en plus sérieux :D

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Un film qui m'a rappelé Dans le noir de David F. Sandberg. Ce dernier adaptait son court métrage et a voulu broder une histoire tout autour de son concept mais ça tournait à vide et c'est un peu la même chose pour Le Croque-mitaine qui s'inspire d'une nouvelle de quelques pages. Le concept est sympa mais on retrouve tous les poncifs du genre avec des personnages qui ont des réactions comme je déteste, c'est à dire faire comme si de rien n'était et être passifs après avoir vu des trucs de dingue. Reste l'ambiance qui sait quand même se montrer très flippante.

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Un film à l'image de son plan final, à savoir une grosse explosion de merde qui recouvre la caméra. J'avais trouvé Medellín plutôt sympa mais ici c'est vraiment une insulte au bon gout. Alors bien sûr il y a quand même quelques scènes qui font sourire mais ça reste assez merdique dans l'ensemble :D
Modifié en dernier par Pale le dim. 18 juin 2023 22:08, modifié 1 fois.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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EL a aimé Sisu - De l'Or et du sang (3,5 étoiles) :

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Et si Rambo ne défouraillait pas des communistes, mais des nazis ? Telle est peu ou prou la question à laquelle tente de répondre Sisu, réalisé par Jalmari Helander, déjà derrière l'improbable (et amusant) Père Noël Origines. Taillé pour les festivals conviviaux (il a d'ailleurs fait la clôture du BIFFF), le massacre perpétré par Jorma Tommila s'est frayé un chemin en salles en France. Et tant mieux : cette pure série B est hautement recommandable.

HOW TO PUNCH A NAZI


Pour qui fréquente régulièrement les festivals spécialisés, la promesse d'un gros carnage de nazis incite à la méfiance. Depuis que le cinéma d'exploitation des années 1970 est redevenu à la mode, sous l'impulsion des Tarantino et autres Rodriguez, ils sont nombreux à exploiter le filon, pas toujours avec brio. Pour ce qui est de la nazisploitation et de ses dérivés contemporains, le diptyque Iron Sky et affiliés sont bien plus souvent des vastes blagues, qui n'ont pas grand-chose pour elles à part leur concept. Récemment, Mad Heidi était vaguement sauvé par ses jeux de mots douteux sur les Suisses. Pas de quoi casser trois pattes à un Reichsführer non plus.

Mais Sisu est tout sauf l'une de ces pantalonnades un poil cyniques qui s'entassent généralement dans les bacs de DVD. Toujours sous la férule du producteur Petri Jokiranta, le scénariste et metteur en scène finlandais Jalmari Helander met du coeur à l'ouvrage.

Il préfère à l'accumulation de vannes et de références un récit bien plus âpre, à savoir les mésaventures de Aatami, un chercheur d'or au passé trouble, accompagné de son fidèle toutou et de sa pioche. Près de la ligne de front où les forces allemandes commencent à battre en retraite, il tombe sur un gisement qui lui rapporte de quoi racheter son pays natal. Manque de pot, sur le retour, il va se faire enquiquiner par des SS qui ne seraient pas contre empochés le pactole à ses dépens. La suite, on la connait : papy ne va pas se laisser faire et envoyer la bande de nazis vérifier par eux-mêmes si leur dieu admet les Aryens au paradis.

Et miracle : le film reste en permanence sur la fine ligne entre premier et second degrés, avant de virer au délire total dans la dernière partie. Sisu aurait très bien pu faire la jonction entre le pastiche de cinéma d'exploitation bas du front et la vague de sous-John Wick qui a suivi le succès de la saga de Chad Stahelski. Il choisit néanmoins la voie de la série B bien troussée et soigne son crescendo, quitte à assumer sa structure hyper-épurée, presque ludique, avec un carton pour introduire chaque séquence.

SURVIVAL OF THE FILTHIEST

Jorma Tommila, collaborateur régulier du cinéaste, excellent en vieux baroudeur à la tête dure, ne dessoude pas du nazi à tour de bras comme pourrait le faire Keanu Reeves. Helander laisse s'écouler plusieurs dizaines de minutes avant de faire gicler le sang, espace méticuleusement ses quelques scènes d'action, par ailleurs très bien chorégraphiées pour renforcer leur brutalité, puis accentue à chaque scène l'absurdité des affrontements, jusqu'à un climax à peu près aussi jouissif qu'improbable. La montagne russe finlandaise Sisu prend son temps pour démarrer, puis gagne sans cesse en vitesse.

Et ce pour une très bonne raison : il s'agit moins d'un actioner débridé que d'un authentique survival, genre dont il exacerbe les codes jusqu'aux limites de la caricature. La note d'intention est énoncée à l'orée du troisième acte : ce héros, proie devenue prédateur, est tout simplement invincible... parce qu'il "refuse de mourir". C'est le survivant ultime, qui ferait passer Bear Grylls pour un boy-scout et défie purement et simplement la quasi-intégralité des lois de l'anatomie humaine.

Encore une fois, pas question de se vautrer dans la parodie au rabais : clairement marqué par Rambo, Helander rend justice à ses références et s'appuie énormément sur ses splendides décors naturels, tirant le meilleur d'un tournage difficile – la faute aux conditions climatiques – en pleine Laponie finlandaise. Et le scénario fait également partie de cet héritage, sans bien évidemment se prendre au sérieux. Les techniques de survie plus qu'extrêmes du bonhomme (c'est clairement la meilleure manière de respirer sous l'eau) ne sont pas mises en scènes comme des gags, mais ce sont très clairement les attractions principales d'un film qui ne manque assurément pas de sincérité.

Avec en prime un casting de nazis mené par un Aksel Hennie parfaitement exploité, un personnage de rebelle rappelant succinctement (toutes proportions gardées) Fury Road et une jolie photographie signée Kjell Lagerroos, Helander a trouvé la bonne recette de la série B divertissante. Et ce n'est pas, contrairement à ce que certains producteurs opportunistes voudraient nous faire croire, une mince affaire.

Jalmari Helander pousse les codes du survival à leur paroxysme dans une série B débridée et sincère qui se termine dans le n'importe quoi le plus jouissif. Que demander de plus ?


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 5rKvnC7BrE
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Pale a écrit :
lun. 19 juin 2023 20:27
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J'ai un doute sur l'authenticité des muscles abdominaux :lol:
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robinne a écrit :
lun. 19 juin 2023 21:00
Pale a écrit :
lun. 19 juin 2023 20:27
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J'ai un doute sur l'authenticité des muscles abdominaux :lol:
C'est juste de la jalousie ça :o :D
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Mission Impossible 7 : les premiers avis de la suite avec Tom Cruise sont là

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La promotion du grand retour de Tom Cruise dans Mission : Impossible 7 alias Dead Reckoning (Partie 1) bat son plein et les premiers avis vantent un spectacle dantesque.

Tom Cruise, le plus fascinant des égomaniaques hollywoodiens est sur le point d'enfin faire son retour dans la saga qui a fait sa gloire. Cinq ans après l'excellent Mission : Impossible - Fallout, et alors que Top Gun : Maverick a battu un nouveau record au box-office (un an après sa sortie), Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1) s'apprête à faire monter la température d'un été qui s'annonce brûlant dans les salles.

Avec une sortie programmée pour le 12 juillet 2023 dans les salles françaises (et le 14 aux États-Unis), la machine promo a logiquement commencé à sérieusement se mettre en route. Et après une nouvelle vidéo périlleuse d'un Tom Cruise toujours plus fou, Mission : Impossible 7 a finalement commencé sa tournée des avant-premières à travers le monde. Les premiers chanceux à avoir assisté au spectacle réalisé par Christopher McQuarrie ont d'ailleurs déjà partagé leurs avis, et l'attente risque d'être dure jusqu'à la sortie. Revue de tweets.

« Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1) est une nouvelle réussite pour la franchise. Encore une fois, le film surpasse toutes les attentes avec quelques-unes des plus belles séquences de la série, filmées de telle sorte qu'on est complètement immergé dans l'action. L'effort pour véritablement filmer l'action sur le plateau fait toute la différence. Et j'ai beaucoup aimé la mission cette fois, et la manière dont la technologie qu'ils recherchent joue un rôle dans l'arc narratif de chaque personnage. » Perri Nemiroff - Collider

« Tom Cruise déteste tellement le streaming que l'antagoniste du film est un algorithme. Et que ce taré soit béni, car c'est un spectacle absolument renversant qui enchaine les moments de bravoure et atteint l'excellence de Fallout. Les fans d'Henry Czerny seront aux anges. » Barry Hertz - The Globe and Mail

« Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1) est le moyen pour Christopher McQuarrie [le réalisateur] de faire l'examen ambitieux de la place de l'I.A. et de la voie dangereuse que l'on pourrait être en train de suivre. (Et il ne l'aime pas) Cependant, le film souffre de n'être qu'une première partie (ce qui arrive souvent ces derniers temps) et n'est donc pas aussi satisfaisant que Fallout. » Mike Ryan - Uproxx

« Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1) est fantastique. Explosif, avec une histoire dans l'air du temps et d'excellents nouveaux personnages. L'action est extrêmement variée et la séquence finale se range parmi l'une des deux ou trois meilleures de toute la franchise. Le film est peut-être un peu trop dense parfois, mais son rythme et son intensité prennent largement le dessus. » Germain Lussier - Gizmodo

« Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1) est phénoménal ! Hayley Atwell vole la vedette dans chacune de ses scènes. C'est maintenant mon film préféré de la franchise. Avec l'I.A. comme grand méchant, le film ressemble à une mise en garde. L'action m'a soufflé et la scène du train est hallucinante. » Joseph Deckelmeier - Screen Rant

« Après la folie pure des épisodes précédents, Mission : Impossible 7 a fort à faire pour atteindre les standards de la franchise. Et tout ce que je dirai pour le moment dans ce format court est que le film est la meilleure des "premières parties" sorties récemment. Le film se suffit à lui-même tout en annonçant la suite. » Kate Erbland - Indie Wire

« Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1) est le meilleur film de l'année ! Tom Cruise l'a encore fait ! L'action est à tomber, avec de vrais enjeux et un troisième acte éreintant qui risque de vous provoquer des sueurs froides ! Tom Cruise est au sommet et Hayley Atwell est incroyable ! » Rohan Patel - Comic Book Movie

« J'ai passé un moment absolument merveilleux devant ce Mission : Impossible. Le film est impeccable et ne s'arrête jamais de divertir. Chaque séquence d'action est longue, folle et intense. L'histoire est ambitieuse et tentaculaire, et j'ai adoré qu'elle réussisse à être complète tout en nous laissant avides de connaître la suite. » Erik Davis - Fandango

« Mission : Impossible 7 est une énorme déception. Les dialogues sont bancals, le jeu des acteurs est étrange et il y a des raccourcis narratifs (pour rester poli) qui semblent être le résultat des problèmes liés à la pandémie. Le film laisse un sentiment bizarre, un peu comme Saw 3D - chapitre final après Saw VI. Pour le bien de l'industrie, j'espère que mon avis restera minoritaire. » Scott Mendelson - The Wrap

Comme on pouvait s'y attendre après les différentes bandes-annonces, Tom Cruise et Christopher McQuarrie semblent s'être une nouvelle fois démenés pour offrir un spectacle encore plus impressionnant que ceux des précédents volets. Même s'il est toujours nécessaire de rester prudent avec les premiers avis américains (on se souvient encore de ceux de Shazam 2), ce nouvel opus pourrait bien tout emporter sur son passage avec ses séquences d'action tonitruantes et l'excellente addition d'Hayley Atwell dans l'équipe.

Pour le moment, seul un avis ne semble pas avoir adhéré à la nouvelle proposition dantesque de la saga, la faute à une histoire qui aurait souffert de la production infernale du long-métrage, commencée au début de l'année 2020 et qui a grandement souffert de la pandémie. Cela ne devrait cependant pas entamer l'enthousiasme des fans qui ne devront plus attendre très longtemps pour découvrir la nouvelle folie de Tom Cruise, Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1) arrivant le 12 juillet 2023 en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... GPXqSsUc-c
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Pale a écrit :
mar. 20 juin 2023 16:07
robinne a écrit :
lun. 19 juin 2023 21:00
Pale a écrit :
lun. 19 juin 2023 20:27
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J'ai un doute sur l'authenticité des muscles abdominaux :lol:
C'est juste de la jalousie ça :o :D
Je joue dans la catégorie "mousse" et non "plaquette" :o
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Pale a écrit :
mar. 20 juin 2023 17:05
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Heeeeuuu..
Ce sont ses vraies cuisses ? :ouch:
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:hello: 21 juin
une pensée pour
Jacques Goddet 1905-2000 (journaliste, directeur du Tour de France de 1936 à 1987)
Jean-Paul Sartre 1905-1980
Tsilla Chelton 1919-2012 (actr, Tatie Danielle)
Guy Lux 1919-2003 (anima tv)
Judy Holliday, 1921-1965 (actr, Comment l'esprit vient aux femmes, Une Cadillac en or massif)
Jane Russell 1921-2011 (actr, es hommes préfèrent les blondes)
Maureen Stapleton 1925-2006 (actr, Cocoon)
Françoise Sagan 1935-2004
Tony Scott 1944-2012 (réal, scén, Top Gun)

bon anniversaire à
Lalo Schifrin 91 ans (mus, compos)
Bernie Kopell 90 ans (act, La Croisière s'amuse)
Monte Markham 88 ans (act, The New Perry Mason, L'Homme qui valait trois milliards)
Ron Ely 85 ans (act, Doc Savage arrive, série Tarzan)
Jeanne Labrune 73 ans (réal, écriv)
Gérard Lanvin 73 ans (act)
Jean-Pierre Mader 68 ans (chant)
Michel Platini 68 ans (foot)
Manu Chao 62 ans (chant)
Doug Savant 59 ans (act, Melrose Place)
Juliette Lewis 50 ans (actr)
Erica Durance 45 ans (actr, Smallville, Saving Hope, Supergirl)
Chris Pratt 44 ans (act, Everwood, Les Gardiens de la galaxie)
Prince William 41 ans
Benjamin Walker 41 ans (act, Abraham Lincoln, chasseur de vampires)
Amel Bent 38 ans (chant)
Lana Del Rey 38 ans (chant)

une pensée pour les disparus un 21 juin
Ronny Coutteure 1951-2000 (act belge)
John Lee Hooker 1917-2001 (blues)
Carroll O'Connor 1924-2001 (act, De l'or pour les braves, série Dans la chaleur de la nuit)
Jean-Charles 1922-2003 (humor, écriv, Les Perles, La foire aux cancres)
Jacques Lanzmann 1927-2006 (écriv)
Vosg'patt de cœur
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sad

avant-hier c'était le dixième anniversaire de la disparition de James Gandolfini
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Vosg'patt de cœur
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robinne a écrit :
mar. 20 juin 2023 23:46
Pale a écrit :
mar. 20 juin 2023 17:05
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Heeeeuuu..
Ce sont ses vraies cuisses ? :ouch:
Je ne sais pas je ne lui ai pas demandé :o

Elles te paraissent trop fines ? :D
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Challengers : une bande-annonce sexy pour le triangle amoureux avec Zendaya

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Luca Guadagnino met en scène Zendaya dans le drame sportif et érotique Challengers, qui s'est dévoilé dans une première bande-annonce.

Dès son deuxième film, Melissa P., Luca Guadagnino s'est intéressé à la mise en scène de la romance et de la sexualité. Plus tard, en réalisant la trilogie du désir, il s'est imposé en grand réalisateur érotique : c'est d'ailleurs avec le troisième opus, Call Me by Your Name, qu'il a atteint une renommée internationale. Un thème qu'il a de nouveau exploré, mais sous un angle horrifique cette fois dans le cannibale Bones and All. Le film avait remporté le Lion d'Argent du meilleur réalisateur au festival de Venise 2022 (ainsi que le Prix Marcello Mastroianni du meilleur espoir pour son actrice Taylor Russell).

Une consécration de plus pour Luca Guadagnino qui va faire son retour moins d'un an plus tard avec son nouveau projet : le drame Challengers. Si le metteur en scène est en terrain familier avec ce triangle amoureux au centre de l'intrigue, en revanche, il s'agit de son premier film sportif. On est donc curieux de voir comment l'équilibre sera maintenu entre ces deux genres dans Challengers et on peut d'ores et déjà le deviner dans la bande-annonce.



Dans Challengers, Zendaya interprète une joueuse de tennis devenue entraîneuse, Tashi, qui décide de se consacrer à la carrière de son mari, Art. Le récit semble alterner entre deux temporalités distinctes. Dans un premier temps, on découvrira l'adolescence de Tashi, et sa relation complexe avec les amis Art (Mike Faist) et Patrick (Josh O'Connor). Puis, des années plus tard, l'intrigue culminera avec un match au sommet opposant les deux anciens amis.

Pour raconter ce thriller érotique, le réalisateur a retrouvé son excellent chef opérateur Sayombhu Mukdeeprom, qui a déjà filmé Call Me by Your Name et son Suspiria. De manière étonnante, c'est finalement dans les brèves séquences sportives qu'on décèle leurs idées de mise en scène les plus radicales pour le moment : ralentis, cadres débullés, balles de tennis en images de synthèse projetées droit vers la caméra, et même un plan qui adopte littéralement la perspective d'une balle. Si le scénario ne semble pas pour le moment déborder d'imagination, la photographie de Mukdeeprom vaudra donc sûrement le coup d'oeil.

Cependant, on aperçoit aussi quelques scènes sexy qui sont devenues leur marque de fabrique dont la sensualité est exacerbée dans ces images par la chanson S&M de Rihanna. Ce choix musical et le rythme du montage confèrent justement à cette bande-annonce un aspect très pop, qui se démarque quelque peu des campagnes de distribution des précédents longs-métrages du réalisateur. Call Me by Your Name et Bones & All misaient en effet plutôt sur leur esthétique d'auteur.

Peut-être est-ce une volonté de la part la MGM de convaincre un public plus large, après les scores au box-office décevants de Bones & All ? Quoi qu'il en soit, Challengers ne sortira malheureusement pas au cinéma en France. Pour le découvrir, il suffira d'avoir Prime Vidéo, dès l'automne 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... Z2rlYvvNFo

Ça a l'air top.
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Pale
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EL a aimé Élémentaire (3,5 étoiles) :

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Après avoir donné vie à des nuages dans l'adorable court-métrage Passages nuageux, le réalisateur Peter Sohn (Le Voyage d'Arlo) est allé encore plus loin dans la personnification des éléments avec le bien nommé Élémentaire. Le dernier long-métrage de Pixar, qui a d'abord été présenté en clôture du Festival de Cannes, arrive désormais dans les salles françaises pour tenter de raviver la flamme après l'échec de Buzz l'Éclair.

FLAMME AND CO


Dès la présentation de son synopsis et de ses premiers visuels, Élémentaire semblait n'être qu'une déclinaison d'autres productions Disney et Pixar, de Zootopie à Vice-Versa en passant par Monstres et Compagnie. Il était facile d'imaginer qu'après le crash de Buzz l'Éclair (un projet plus atypique qu'à l'ordinaire), le studio à la lampe ait voulu se montrer plus prudent en reprenant des codes qui ont déjà fait leurs preuves auprès de la critique et du box-office.

Et effectivement, Élémentaire présente bien une autre ville allégorique qui renvoie à nos réalités sociales, ainsi qu'un autre duo de personnages littéralement opposés qui s'allient, acceptent leur différence et prouvent symboliquement qu'il faut de tout pour faire un monde.

Après l'âme et les émotions, Pixar a donc opté pour la personnification des éléments primaires, donc de l’eau (les Aquatiques), de l’air (les Aériens), du feu (les Flamboyants) et de la terre (les Terriens), dans un univers qui manque peut-être d'originalité du fait de son concept dérivé, mais pas d'inventivité. Ce genre d'exercice fait appel à beaucoup d'imagination pour adapter notre quotidien à d'autres contraintes physiques, et ce dernier long-métrage ne fait pas exception.

Comme Zootopie ou Monstres et Compagnie, Élémentaire compte son lot de détournements ludiques, comme un bébé flamboyant qui tète de l'essence à briquet dans un barbecue faisant office de poussette. Cependant, l'exploration et l'immersion dans ce microcosme restent partielles. Le public passe beaucoup de temps avec les Flamboyants et les Aquatiques, et finalement peu avec les Terriens et les Aériens, qui complètent la toile de fond, mais ne font pas vraiment partie de l'histoire.

L'autre défi se jouait davantage sur le plan technique pour la matérialisation d'éléments naturels insaisissables (à l'exception de la terre), qui sont anthropomorphisés, mais, en fonction de leur nature, peuvent se déformer, s'évaporer ou s'écouler. Le film s'amuse d'ailleurs de toutes ses possibilités physiques dans la mise en scène d'une course-poursuite entre les deux protagonistes qui constitue un des passages les plus dynamiques. Pour parfaire le mimétisme des éléments, le film a également opté pour une animation permanente des textures des personnages, que ce soit pour illustrer l'ondulation des flammes, l'écoulement de l'eau ou l'aspect vaporeux et éphémère des nuages.

En plus d'être une petite prouesse technique qui ramène le studio à ses ambitions technologiques de départ, le résultat est assez hypnotique à l'écran, loin des graphismes lisses et nets des autres productions de la firme. C'est tout particulièrement le cas pour Flam, la flamboyante, qui a une apparence plus abstraite et des traits plus imprévisibles, ce qui colle parfaitement à sa caractérisation. Plusieurs séquences, comme celle où Flam danse sur des cristaux, marient admirablement ces visuels plus expérimentaux à une charte graphique plus académique.

IMMIGRASOHN

S'il ne laissait rien présager d'original, Élémentaire est malgré tout le premier film de Pixar à aller pleinement sur le registre de la comédie romantique. Plus habituel chez Disney, le genre avait jusqu'ici été effleuré dans WALL-E (qui développe en parallèle tout un imaginaire de science-fiction), et dans certaines intrigues secondaires, comme dans Ratatouille ou les Toy Story. Même si l'histoire d'amour impossible entre une madame flamme et un monsieur goutte a quelque chose d'assez schématique et caricatural, le simple fait de voir Pixar changer de registre rend le projet plutôt curieux.

Toutefois, la relation amoureuse entre les deux personnages s'avère au mieux banale, au pire inconsistante. Le développement de leur complicité et de leurs sentiments reste dans le carcan de n'importe quelle comédie romantique, sans s'éloigner des attendus du genre, tandis que les séquences consacrées à leur histoire sont plus belles d'un point de vue technique qu'émotionnel. Mais s'il est au centre du récit, ce couple tout feu tout flaque ne constitue paradoxalement pas l'essentiel du récit. Il s'agirait presque d'une situation prétexte, d'un point de départ bien pratique pour développer une métaphore sociale plus inattendue.

Le cinéaste Peter Sohn s'est en effet inspiré de son enfance et de l'histoire de ses parents (originaire de Corée du Sud et immigrés aux États-Unis) pour développer son scénario. Avec sa ville calquée sur New York, et le quartier défavorisé des Flamboyants qui représente le Bronx, Élémentaire parle en toute transparence d'immigration, de communautarisme et de ségrégation pour prôner le multiculturalisme. Le film met également à hauteur d'enfant certains enjeux et composantes de cette diversité culturelle, comme les croyances religieuses, le langage ou même l'alimentation.

Toutefois, étant donné le sujet et le public cible auquel il est présenté, le message du film autant que la résolution des différends est assez simpliste et candide, même si le film offre quelques moments d'écriture plus affûtés et subtile. C'est notamment le cas lors du diner chez la famille de Flack où un Aquatique, très avenant envers Flam et sans aucune animosité, lui glisse au milieu d'une conversation qu'il est bien pratique qu'elle parle aussi bien leur langue, alors que les deux sont nés dans la même ville. Cet exemple très concret, sans habillage fantasque, de racisme ordinaire fait partie des détails les plus surprenants que le film a en réserve.

L'AVENTURE INTÉRIEURE

La thématique de l'immigration n'est cependant pas la seule que veut aborder le film. De façon tout aussi louable, mais plus faiblarde, Élémentaire veut aborder plus globalement la difficulté pour les enfants d'immigrés de trouver leur place, de rester enracinés à une culture sans s'y enchaîner, tout en célébrant l'émancipation. Malheureusement, c'est aussi la partie du scénario qui est la moins approfondie et la plus expédiée. La révélation de Flam quant à sa véritable passion et les raisons de ses sauts d'humeur est catapultée dans le récit et manque de progression pour être suffisamment crédible.

Cependant, après avoir certainement vu trop grand avec Buzz l'Eclair, le studio est revenu à un scénario plus épuré et des enjeux beaucoup plus resserrés. Il ne faut pas s'attendre à une autre grande aventure, à des péripéties, à un affrontement contre un grand méchant ou un complot pour détruire toute la ville.

Le scénario parlant de fracture sociale et intime, celui-ci se contente métaphoriquement de trouver et réparer une fuite d'eau, tout simplement. Et même si ce parti-pris est aussi ce qui donne au film son caractère plus anecdotique, voire ennuyant par rapport aux autres films du catalogue, proposer de l'anti-spectaculaire et cette forme de minimalisme narratif pour rester au plus proche des problématiques des personnages n'a rien d'évident, et s'avère ainsi plutôt courageux.

Le film, à défaut de tenir la promesse du divertissement, n'est donc pas si vide ou superficiel qu'en apparence, et a plus à offrir qu'une banale histoire d'opposés qui s'attirent tels de énièmes Roméo et Juliette. Même s'il n'est pas le nouveau chef-d'oeuvre du studio, Élémentaire porte en lui une sincérité et une tendresse auxquelles il est finalement difficile de rester insensible.

Élémentaire sera dans les salles françaises à partir du 21 juin 2023.

En dépit d'un parti-pris audacieux, Elementaire ne ravivera certainement pas la flamme de Pixar, même s'il ne manque ni de chaleur ni de candeur.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... RqTYpBaIYY
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Pale a écrit :
mer. 21 juin 2023 16:47
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Elle se spécialise dans les réadaptations décidément :saint: Après je pense qu'au bout d'autant de décennies tout le monde est au courant qu'elle s'est faite trompée 100 fois par Elvis :o :lol: Mais que même divorcée elle a gardée le nom pour faire carrière . Bon son rôle le plus connu c'est quand même dans les Y a t'il un flic :o :D

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... GI1YlXk314
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NaughtyDog
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Après ces 7 épisodes, totalement enthousiasmé par ce retour de Boots Riley (5 ans mine de rien) qui à l'instar de Sorry to Bother You, livre une satire totalement surréaliste. Créative et délicieusement zarbie, I'm a Virgo se situe quelque part entre du Spike Lee, du Alan Moore (il y a de la narration via une œuvre méta-intradiégétique sous forme d'un cartoon à la Family Guy ; du discours post-moderne sur la représentation super-héroïque et plus encore), du Charles Dickens avec un zeste d'Atlanta.
Et ce dès l'intro qui nous présente Cootie, un jeune afro-américain de 4m qui vit reclus avec ses parents.
Et comme toute coming-of-age story qui se respecte, ce dernier va se découvrir, expérimenter l'amitié, la romance, l'adversité et globalement une ouverture sur le monde.
Boots Riley part donc de ce postulat improbable (mais forcément chargé mythologiquement tout en le traitant !) pour que ce qui s'apparente à de l'extraordinaire (ce ne sera d'ailleurs pas le seul individu hors du commun rencontré dans la série) soit confronté à un monde occidental vicié et complètement fucked up.
Emprise des lobbys capitalistes, regard des autres, moeurs de la société de consommation, culte de l'image, fractures sociales, ...on retrouve globalement les thèmes du précédent film de Boots Riley mais dans un registre plus absolu. C'est drôle, parfois taré et osé (l'épisode 4 contient probablement la scène de sexe la plus originale qu'on ait eu depuis...longtemps !), mais aussi acide, touchant et réjouissant.
De la BO à la photo, la fabrication globale est de très bonne tenue, faisant preuve d'un bel artisanat (jeu de perspectives, maquettes, incrustations..) tout en conservant parfois une imagerie mettant en avant le factice d'un Oakland progressivement en proie au chaos idéologique.
Difficile de trop en dévoiler, mais Walton Goggins joue un antagoniste souvent hilarant, sorte de croisement entre un Elon Musk, Tony Stark et Mr Glass. Une figure d'autorité qui représente à lui seul tout le propos final de I'm a Virgo, confrontant un régime de justicier basé sur l'équité, et la thèse d'un monde moderne fracturé nécessaire pour que ce dernier fonctionne. Mais si le casting global est réussi (y a même du cameo de David Gordon Green, Elijah Wood..), tout repose (ou presque) sur l'impeccable Jharrel Jerome. Après When They See Us, Mr Mercedes ou Moonlight, le gars montre encore qu'il est un des plus doués de la nouvelle génération.

Mon reproche ira sans doute sur le fait que I'm a Virgo est passionnante à suivre...mais trop courte. 7 épisodes de globalement une demi-heure représentent certes un film de 3h, mais lorsque Boots Riley vire dans le drame super-héroïque pour mieux déconstruire les mythes et problématiques que le comic book sous-tend...le final laisse finalement songeur sur les implications que la conclusion peut avoir sur les divers personnages et la société ensuite.

Pour le reste, encore un très bon bonbon acidulé de Boots Riley, livrant un objet filmique weird et riche en plus d'être bien réjouissant !

4/5
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Pale a écrit :
sam. 24 juin 2023 08:27


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Joel n'était plus disponible ? :??:
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robinne a écrit :
sam. 24 juin 2023 19:47
Pale a écrit :
sam. 24 juin 2023 08:27


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Joel n'était plus disponible ? :??:
Je crois qu'ils ont fait comme les Farrelly, ils bossent en solo maintenant.
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Vu :

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J'ai eu un peu de mal durant la première partie tant Pixar y va avec des gros sabots et au forcing pour développer les personnages et leur histoire mais petit à petit la magie opère. Naturellement c'est visuellement somptueux et certaines scènes sont très fortes émotionnellement. Loin de faire partie des meilleurs Pixar mais j'ai beaucoup aimé.

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J'ai modérément apprécié. On retrouve bien évidemment le savoir-faire du réalisateur et le début est assez prometteur mais petit à petit le film devient trop programmatique et redondant et au final c'est la lassitude qui s'installe devant les péripéties du héros qui se relève toujours quoi qu'il se prenne dans la tronche.

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La première partie est encore sympa, entre comédie potache (certains ados ne devraient pas rester insensibles devant les charmes de Jennifer Lawrence :D) et romantique. Malheureusement la suite sombre dans un sentimentalisme outrancier et ça devient une succession de scènes plus gênantes et lourdes les unes que les autres qui s'enchainent n'importe comment et où le rire se transforme en malaise et on a hâte que ça se termine tellement on se contrefiche de ce qu'il va advenir des personnages.
Modifié en dernier par Pale le sam. 24 juin 2023 22:29, modifié 2 fois.
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Pas de ciné demain, voici donc mon programme du week-end prochain :

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Peut-être :

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En VOD :

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J'avoue que j'ai du mal à me motiver pour le Wes Anderson qui est sorti il y a deux semaines en Belgique.
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Mon programme ciné du mois de juillet :

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Peut-être :

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En VOD :

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Ma plus grosse attente : Mission: Impossible – Dead Reckoning Partie 1
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Un Pixar mineur mais plutôt réussi quand même !
Alors oui le fil rouge narratif est quand même rapidement attendu dans son déroulé (surtout si on a vu d'autres films du studio à la lampe), mais Elemental arrive à user de son concept commun de base avec un certain brio à intervalles réguliers.
En adoptant les éléments comme entités, Pixar use du plus grand dénominateur commun (et qui peut donc parler à tous dans la grande tradition du studio) pour traiter du rapport à l'autre, de l'intégration, les différences culturelles et surtout en faire le film le plus romantique du studio.

Car s'il est dommage de reléguer l'Air et la Terre au 3e plan, c'est clairement l'Eau et le Feu les vraies stars via un vrai bon duo de persos complémentaires. Et les animateurs usent des textures et de la nature polymorphe de ces éléments dans pas mal de séquences. C'est ludique, ça se regarde avec plaisir, et la BO de Thomas Newman est de qualité.

Ça méritait + de génie sans doute, mais en l'état il y a un bon film derrière ce Pixar plutôt mineur

6,5/10 soit 3.5/5

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Un excellent film et un de mes favoris de cette cuvée Cannoise de 2023. Avec La Passion de Dodin Bouffant, Tran Anh Hung signe une romance en mode "In The Food for Love", où la poésie ambiante, la délicatesse de la mise en scène et l'excellent duo Magimel-Binoche signent une déclaration d'amour culinaire de haute volée.
Dès les 20 premières minutes où la caméra capte la préparation des mets, le film parvient à saisir, sublimée par une photographie travaillée.
Au fur et à mesure, on comprend que le postulat est de mettre sur le même plan l'art culinaire et la romance, faite sans cynisme.
Magimel est excellent en gourmet philosophe (avec son lot d'humour), tandis que Binoche est encore une fois impeccable.
Même la conclusion offre une légèreté bienvenue
Si Hark filmait la gastronomie comme un film de kung-fu, Tran Anh Hung la filme telle du Wong Kar-wai

8,5 ou 9/10

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La Chimera : le meilleur film d'Alice Rohrwacher pour moi ! Dans cet anti-Indiana Jones, la réalisatrice dresse encore une fois un portrait pittoresque de l'Italie (avec une superbe photo en pellicule) et d'un pilleur de tombe anglais hanté par la perte de l'être-aimé. Josh O'Connor est impeccable tout comme le reste du casting, conférant un côté "film de potes" au 1er abord avant d'offrir un regard plus amer sur ces chasseurs de trésors à la petite semaine.
Et surtout, la fin du film est une des plus belles que j'ai vu récemment.

7.5/10



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Gros kiff que ce Farang, retour en grâce de Xavier Gens aprés sa période DTV (sympathiques au demeurant !) qui a accumulé tout son bagage de Gangs of London pour accoucher d'un film d'action ultra vénère.

Déjà faut le dire : c'est facilement le meilleur film d'action français qu'on ait eu depuis...20 ans (oui on oublie pas Nid de Guêpes d'Emilio Siri)? C'est assez admirable de voir un tel truc, au croisement entre Bloodsport, Une Prière avant l'Aube et The Raid (vraiment faut remonter aux Van Damme et compagnie).

Du cinoche à 3 millions d'euros seulement, mais où tout l'argent est à l'écran : on voyage dans des recoins thaïlandais qui évitent le côté carte postale, les setpieces semblent tout droit dortis d'un film de Gareth Evans, et c'est viscéral en plus d'être surprennamment gore (le climax convoquant Old Boy et se finissant dans une cage d'ascenseur est à ce titre un des morceaux d'action les plus sanglants qu'on ait eu depuis un moment). Pour notre plus grand bonheur il y a même de l'égorgement de femmes, ou du concassé de crâne à coup de balle de billard !

Le pitch est ultra simple et balisé (un expatrié au passé criminel refait sa vie en Thaïlande, mais se voit contraint à la vengeance après avoir contrarié les mauvaises personnes) mais Gens sait incarner tout cela.
Et surtout l'accent est mis sur la dramaturgie et les persos (on a presque pas d'action pendant 40 bonnes minutes) pour que la violence fasse sens par la suite.

Grosse surprise venant de Nassim Lyes qui est ici ultra badass (le gars fait youtes ses cascades) et crédible dans le drama sans en faire des caisses.

J'aurai aimé des action pieces plus longs, et une une emphase émotionnelle plus prononcée encore (d'autant que le film aborde aussi le traffic de mineures) mais en l'état on tient un vrai bon film d'action français...et un vrai bon film d'action tout court en fait !

7/10 ou 7.5/10

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Moins bien que le 1er qui se suffisait à lui-même, ce 2nd opus fait tout de meme preuve d'un gros savoir faire en terme d'action bien burnée, notamment via 2 gros morceaux de bravoure centraux.

Dommage que la dramaturgie globale soit sommaire et la fin bcp plus convenue (pour teaser le 3e opus), mais sympatoche tout de même pour sa première moitié extrêmement impressionnante !

5.5/10

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Plutot sympa ce Sisu, mais au potentiel inachevé pour ma part. C'est dommage car le real je le suis depuis 13 ans mtn et son très bon Rare Exports, mais il faut croire qu'il n'a jamais pu reiterer ce petit exploit.

Ici du vieux badass, du désert lapon, des nazis, de l'or et du sang : y avait tout pour une série B subversive et mega badass, mais au fur et à mesure on se rend compte que le tout reste un film bcp plus léger. Trop léger parfois devant le manque de densité dramatique global, et le coté biserie à la Steven Seagal (clairement on est pas sur le meme film que le trailer).
Heureusement c'est carré, divertissant, bien fichu, mais au final un ptit sous Tarantino et sous De l'Or pour les braves qui s'étiole passée une première partie sympathique

5/10


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Bon bein belle réussite que Nimona, cela fait vraiment plaisir.
Déjà c'est top d'enfin voir ce film, qui était pour rappel en dev chez Blue Sky Studios avant que Disney ferme le studio (après Les Incognitos, et là c'est par les mêmes reals).
Et 4 ans plus tard les équipes ont pu se reformer avec Annapurna pour faire le film avec Netflix et le studio DNEG (déjà derrière Entergalactic)

Et tout comme Sea Beast l'an dernier, on a un film solide qui pourtant parait complètement singulier en comparaison de ce que fait Disney, Dreamworks ou Sony.

Déjà l'univers du film est cool : dans un univers de fantasy, la Reine guerrière Gorleth a combattu les forces du Mal et engendré une paix millénaire avec son armada de guerriers.

Et 1000 ans plus tard, on est dans un univers à la FF, en mode cyberpunk/medieval futurism.
Et on suit Ballister Blackheart (excellent doublage par Riz Ahmed), un chevalier issu d'un milieu roturier qui s'apprête à être promu défenseur en chef de la Cité (au profit de son compagnon qui est le descendant de sang royal).

Mais au moment de son sacre, un laser jaillit de don épée et tue la Reine. Il est donc déclaré ennemi numéro 1 et traqué.
Mais dans sa quête pour laver son nom, il va rencontrer une mystérieuse fille du nom de Nimona, qui a la capacité de se métamorphoser en n'importe quelle forme de vie

'Est drôle, rythmé, régulièrement fun et même assez émouvant lorsque la dramaturgie s'attarde sur le passé de Nimona, le tiraillement de Ballister ou bien le questionnement sur qui sont désormais les monstres dans une société à la vision normée archaïque.

Le style graphique peut déconcerter par une certaine épure, mais offre selon moi un vrai cachet, aidé d'une belle direction artistique.

Je regrette cependant une figure antagoniste qui aurait mérité plus de travail (même si finalement la nature des enjeux ne repose pas sur elle), ainsi qu'une utilisation des transformations de Nimona qui est sans foute un peu classique (gorille, poisson, rhinocéros, baleine, souris..). De ce côté là cela fonctionne tout de même au sein de chaque séquence, jusque dans un climax à la Ori.

Par contre, énorme réussite que ce personnage (Chloe Moretz fait un sacré bon travail au doublage également) à la fois punk, jovial, carnassier et toujours enclin à semer le chaos...mais cachant une vraie fragilité avec une backstory des plus touchantes.

Le côté buddy movie fonctionne très bien, et Christophe Beck (Frozen, Ant-Man) livre une chouette BO (bien que l'aspect épique aurait pu être renforcé sur quelques scènes d'action très bien animées).

Au final, ce Nimona se regarde avec un vrai plaisir, et constitue pour moi une proposition d'univers tout à fait rafraichissante (à noter une romance gay qui n'est jamais utilisée comme un gimmick, mais qui fait tout à fait sens) : une suite est plus que bienvenue !

7.5/10

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Immense plaisir que ce nouveau Michel Gondry !
Une très bonne comédie sur l'effervescence créative, où un Pierre Niney absolument parfait incarne un réalisateur maniaco-lunatique faisant vivre l'enfer à son entourage, et bien décidé à faire son film de manière indépendante.
Ainsi la majeure partie du métrage est sacrément drole, avant de progressivement bifurquer vers quelque chose de beaucoup plus touchant (comme souvent chez Gondry).
Et derrière son vernis relativement simple, Le Livre des Solutions devient à la fois une belle construction de personnages enfermé dans sa logique interne, et une petite pépite créative à intervalles réguliers.
En terme de narration, de montage et de justesse émotionnelle, on est sir de l'assez haut niveau.

Je regrette simplement que la romance introduite ne soit pas mieux amorcée (10 min de film en + n'étaient pas de refus).
À part ça un très bon film de Gondry !
8/10


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L'Enlèvement
Après que Spielberg ait failli réaliser un film sur cette histoire, Bellochio la reprend pour livrer un très bon film, à la mise en scène maîtrisée et à la reconstitution d'époque exemplaire.
Cette histoire d'un enfant juif secrètement baptisé et récupéré par le Pape se suit avec un immense plaisir, entre exploration d'un clergé absolutiste et douloureuse quête familiale sur des années pour récupérer leur enfant.
Les acteurs sont tous excellents, et après Esterno Notte, c'est vraiment passionnant de voir Bellochio aborder une page sombre de l'Histoire de son pays.
La scène finale est d'ailleurs une des meilleures de sa filmographie

8/10

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C'est mieux que La Nuée, mais x'est toujours pas ça ce nouveau film de Just Philippot. Acide part d'un point de départ excitant, et se révèle bien efficace pendant 45 bonnes minutes. On a même un Guillaume Canet bien employé, tout en distillant ça et là des séquences de survie dans la droite lignée du post-apo. Malheureusement, arrivée à la dernière demi-heure, les incohérences s'enchaînent tout comme l'aspect baclé d'un scénario expédiant certains personnages et même sa fin.
Un potentiel inexploité donc, malgré une facture visuelle respectable, une tension bien dosée et un très bon sound design.

2.5/5

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Une bonne comédie signée Kim Jee-woon, qui ne côtoie toujours pas le sommet de sa filmo (la décennie 00's) mais qui se révèle drôle, rythmée, maîtrisée formellement et à charge contre les producteurs. Une déclaration d'amour au chaos et aux réalisateurs artisans,quelque part entre Coupez!, La Nuit Américaine et Ave César!

Song Kang-ho est comme d'hab impeccable en cinéaste démiurge voulant reshooter l'entiéreté de son film, et le reste du casting propose là aussi son lot de rires, jusqu'à son final salvateur.
C'est peut-être un chouilla long 2h15 pour ce que c'est, mais le plaisir reste là : une belle pioche

7/10
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Kit
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:hello: au cas où tu retournerais sur le territoire des Vosg'patts
https://www.vosgesmatin.fr/culture-lois ... le-marando
Vosg'patt de cœur
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Pale
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Kit a écrit :
mer. 28 juin 2023 09:29
:hello: au cas où tu retournerais sur le territoire des Vosg'patts
https://www.vosgesmatin.fr/culture-lois ... le-marando
:hello: Ce n'est pas d'actualité mais merci pour l'info :hot:
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