Le Cercle des profileurs disparus

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Pale
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Marvel : Spider-Man : No Way Home explose presque les records de préventes

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Spider-Man : No Way Home n'a pas fini de faire savoir la hype qui l'entoure puisque ses préventes battent presque tous les records Marvel.

Faire crasher les sites de préventes ne lui a pas suffi, il faut dorénavant qu'il rafle toute la mise. Spider-Man : No Way Home est sans nul doute l'un des films les plus attendus de l'année grâce à un élément de poids : le multivers. Grâce à la narration inter-franchises (et inter-générationnelles) qu'il offre, tout le monde est en émoi à l'idée de retrouver non seulement les méchants des anciennes sagas cinématographiques Spider-Man, et possiblement les anciens interprètes du Tisseur.

Et quand on sait que la franchise Spider-Man va continuer après No Way Home, on n'ose pas imaginer à quel point Sony a su renouveler sa mine d'or, a trouvé son bouton nucléaire, a ouvert la boîte de Pandore. Mais avant de retrouver Tom Holland dans une nouvelle trilogie, c'est la conclusion de celle-ci qui nous intéresse, puisque Spider-Man : No Way Home a pété quasi-tous les records de préventes.

Deadline a relayé les annonces de Fandango et selon la gigantesque société vendeuse de billets en ligne, Spider-Man : No Way Home a vaincu toutes les préventes de Black Widow en seulement deux heures. Le blockbuster de la Veuve Noire détenait le record de préventes de 2021, mais plus maintenant. Marvel est vraisemblablement le seul studio capable de se concurrencer. Mais l'annonce ne s'arrête pas à un film récent.

Même parmi les pré-pandémiques, No Way Home se classerait parmi les plus gros démarrages. Le troisième opus du Spider-Man du MCU aurait eu un premier jour de préventes supérieur à tous les films suivants : Avengers : Infinity War, Spider-Man : Far From Home, Star Wars: Les Derniers Jedi, Rogue One : A Star Wars Story et Star Wars : L'Ascension de Skywalker. C'est pour ainsi dire le meilleur premier jour de préventes de Fandango depuis le phénoménal Avengers : Endgame.

En clair, la promesse de la réunion de tous les univers Spider-Man a bien fait des ravages, au point de surpasser son précédent opus (qui jouissait de la fulgurance Avengers : Endgame), de la réunion de tous les héros Marvel d'Infinity War, et même de l'intemporel Star Wars (dont la réputation s'est tout de même effritée avec la postlogie).

On peut donc constater que la marque Spider-Man n'a rien perdu de sa superbe. À en croire les analystes du box-office, on tient le plus gros film de 2021, mais aussi l'un des plus gros démarrages nord-américains qui soient. Pour voir l'histoire s'écrire, il faudra attendre la sortie du film, qui arrivera en France le 15 décembre 2021 et dès le 17 décembre 2021 aux États-Unis.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1638378283
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robinne
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weird

bewyder a écrit :
mar. 30 nov. 2021 14:59
Merci pour ce lien :)
Des contrats, ok soit, c'est vrai, mais pas sûr que tout public s'y retrouve...
Moi ça me donne au contraire une mauvaise impression. De l'amateurisme, même si de tout évidence c'est le contraire. Ou de l'amateurisme de ne pas mieux écrire les contrats. :D
Il pourrait juste y avoir des ajustements de design plutôt que ces incohérences visuelles (des noms en pyramide, en taille de police décroissante, ou les personnages dans le bon ordre avec un effet de priorité...). Peut-être trop compliqué à réaliser ou trop cher. ^^
Il y a une histoire comme ça pour une affiche d'un film avec Delon et Belmondo.
Au final, il me semble que Delon a eu le dernier mot car il était co-producteur
Ah bah voilà une petite source : https://www.francetvinfo.fr/replay-maga ... 87521.html
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weird

Pale a écrit :
mer. 1 déc. 2021 00:20
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Ils l'ont encore pris au saut du lit alors qu'il n'avait pas encore enlevé son pyjama ? :D
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:hello:

Vu :

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Je n'ai pas les mots pour dire à quel point ce film est une merveille absolue, une des meilleures comédies romantiques qu'il m'ait été donné de voir. Tout est prodigieux : les acteurs, la musique, l'histoire, les décors... Je suis véritablement passé par toutes les émotions devant cette magnifique découverte.
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Nightmare Alley : les premiers avis sur le thriller fantastique de Guillermo del Toro sont tombés

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Le mystérieux Nightmare Alley a enfin été montré à la presse et qui dit première projection dit premiers avis.

Guillermo del Toro est très probablement l'un des réalisateurs les plus sympathiques qui soient. Non content d'être seulement la bouille la plus avenante qu'il soit possible de trouver dans le monde d'Hollywood, ce dernier est reconnu pour sa capacité à nous absorber dans son univers singulier et personnel.

Il est capable de réaliser des commandes pour Hollywood avec brio (il retrouve d'ailleurs Ron Perlman dans Nightmare Alley qu'il a insisté pour avoir comme Hellboy) tout en nous gratifiant d'oeuvres horrifiques et sensationnelles parvenant à juxtaposer contexte historique et fantastique (à l'image de films tels que Le Labyrinthe de Pan ou encore La Forme de l'Eau).

Sa fascination pour les monstres, les ruelles mal éclairées et le temps ont abondamment nourri ses productions, et Guillermo del Toro s'est imposé comme une pépite du fantastique et de l'horreur, jusqu'à nourrir nos fantasmes de le voir adapter des oeuvres cultes à l'image de celle de Lovecraft.

Mais avant d'aller explorer Les Montagnes Hallucinées, il est l'heure de faire la revue de presse de Nightmare Alley, son adaptation d'un roman des années 40 contant la relation étrange entre un escroc à la petite semaine (campé par Bradley Cooper) et une psychiatre femme fatale (on ne boudera pas notre plaisir de retrouver Cate Blanchett dans l'exercice) dans un spectacle de monstres hideux. La presse américaine y a-t-elle été sensible ?

"Nightmare Alley marche du tonnerre. Un film plein de nuits noires et de tempêtes, de spectacles de monstres, d'escrocs, et Cate Blanchett qui souffle de façon séduisante la fumée de ses cigarettes. Du style à gogo." Chris Evangelista - SlashFilm

"Guillermo Del Toro et Kim Morgan [co-scénariste du film, ndlr] ont fait un coup de maître avec leur remake de Nightmare Alley. Un superbe film noir. Bradley Cooper et Cate Blanchett sont divins. Les décors de Tamara Deverell, les costumes de Luis Sequeira et la photographie de Dan Lausten sont tous parmi les meilleurs de l'année." Courtney Howard - Variety

"NIGHTMARE ALLEY: Ce qui commence comme un truc haletant, mais confus se transforme en l'un des films en anglais les plus séduisants de del Toro. L'astuce : Quand Cate Blanchett apparaît à l'écran. (À noter : le public de la salle de Toronto n'a que poliment applaudi, alors que d'habitude elle explose)." Barry Hertz - The Globe and Mail

"Il convient de dire que Cate Blanchett domine cette foule parce qu'elle occupe une place importante dans NIGHTMARE ALLEY elle-même,les époustouflants décors du film semblent avoir été fait sur mesure pour que sa femme fatale puisse s'y faufiler. Et elle se faufilera sur des canapés, sur des bureaux, sur des murs, sur Bradley Cooper, à l'antenne." Kyle Buchanan - The New York Times

"D'une construction immaculée, Searchlight Pictures a un prétendant 5 étoiles aux Oscars en la personne de Nightmare Alley, Guillermo del Toro a encore réussi un coup de maître avec la meilleure performance de Bradley Cooper dans l'ensemble de sa carrière, une cinématographie stellaire et un montage sans défaut, l'un des derniers films de l'année à mériter une récompense, c'est une énorme, ÉNORME victoire." Erick Weber - AwardsAce

"Nightmare Alley est cool et sombre, a du caractère, est tortueux et Bradley Cooper est vraiment bon comme arnaqueur qui embrasse la moitié du cast pendant que Cate Blanchett vole le film comme à son habitude. Mais le vrai point fort du film est l'architecture classique de Buffalo, les chutes de neige, et les décors absolument bluffants." Kevin Polowy - Yahoo

"Nightmare Alley de Guillermo Del Toro est hanté et séduisant dans sa manière de vous entraîner dans une histoire à propos d'un homme perdu dans sa propre escroquerie. Intelligemment troublant et férocement accrocheur à la fin - les scènes entre Bradley Cooper et Cate Blanchett sont fantastiques. Délicieusement old school." Erik Davis - Fandango

"Nightmare Alley est brillant à chaque recoin. Guillermo del Toro a fait un film incroyablement beau et étonnant. Les décors sont à couper le souffle. Les performances sont spectaculaires avec un Bradley Cooper qui livre l'une des meilleures performances de l'année." Jazz Tangcay - Variety

Est-ce que la presse américaine n'a pas une tendance naturelle à être rapidement dithyrambique et à nommer trois fois par semaine des "candidats sérieux aux Oscars" ? Si, bien sûr, toutefois, on est content que ça soit à propos d'une production de Guillermo del Toro tant on adore le réalisateur mexicain, parce qu'il est un habitué des productions de qualité dans un univers original et introuvable ailleurs, et parce qu'il est diablement adorable.

Quant à Cate Blanchett en femme fatale ou Bradley Cooper en escroc de petite facture, difficile de ne pas être emballé tant par le casting que le matériau de base, une nouvelle des années 40 sur fond de spectacle de monstres qui laisse Guillermo del Toro dans une zone de confort XXL, ce dernier étant très habitué à traiter la question du fantastique sur le mode de l'histoire du 20e siècle (comme il l'a fait dans La Labyrinthe de Pan ou La Forme de l'Eau).

On devrait aussi retrouver un travail colossal de photographie et d'éclairage pour ne jamais en montrer trop ou trop peu, tout en donnant de l'exposition aux décors, une tâche pas facile lorsqu'on sait l'amour de Guillermo del Toro pour les plans peu éclairés. Pour se laisser entrainer dans une soirée au cirque et plus si affinités, rendez-vous dans les salles obscures dès le 19 janvier 2022.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1638442924
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The Pale Blue Eye : le film de Netflix sur Edgar Allan Poe se paye un gros casting

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Le prochain film Netflix The Pale Blue Eye sur la jeunesse inventée d'Edgar Allan Poe a dévoilé son gros casting.

Si les écrits d'Edgar Allan Poe ont plusieurs fois été adaptés au cinéma, notamment avec la série de films réalisés par Roger Corman, le romancier est lui-même devenu une source d'inspiration pour le grand écran, et un personnage à part entière. Après L'Ombre du mal, un thriller d'enquête sur la vie fictive de l'écrivain campé par John Cusack, le film The Pale Blue Eye - adapté du roman de Louis Bayard publié en 2006 - racontera la jeunesse inventée de l'auteur, lorsque ce dernier tentait de résoudre une série de meurtres à l'Académie militaire de West Point en 1830.

Ce faux biopic sera écrit et réalisé par Scott Cooper, dont le nom était récemment sur l'affiche du film d'horreur Affamés. Le cinéaste cherchait à adapter le livre depuis plus d'une décennie, tandis que Netflix a déboursé près de 55 millions de dollars pour poser son logo sur le long-métrage. Les petits plats ont donc été mis dans les grands, avec notamment un casting très engageant.

En incarnant le rôle principal, Harry Melling (Harry Potter) continuera ainsi de se refaire une carrière après la série à succès Le Jeu de la dame, le film Le Diable, tout le temps et dans une moindre mesure l'adaptation de The Old Guard. L'acteur jouera également dans le très attendu The Tragedy of Macbeth de Joel Coen avant de donner la réplique à Christian Bale, qui jouera quant à lui le détective en charge de l'affaire et avec qui il a déjà collaboré pour les films Les brasiers de la colère et Hostiles.

Plus récemment, Deadline a dévoilé le reste du casting, qui réserve quelques bonnes surprises, à commencer par l'arrivée de la fantastique Gillian Anderson, connue -entre autres - pour avoir incarné Scully dans X-Files, mais aussi pour ses rôles dans le film Le Dernier Roi d'Écosse et les séries The Crown, Hannibal, ou encore Sex Education.

Elle sera entourée de l'actrice franco-britannique Charlotte Gainsbourg (Lux Æterna, Melancholia, Nymphomaniac) ; de l'acteur britannique Timothy Spall (Mr. Turner, Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, Vanilla Sky) ; de Toby Jones (Captain America : First Avenger, Jurassic World: Fallen Kingdom, Hunger Games: L'Embrasement) ; de Lucy Boynton (Bohemian Rhapsody, Le crime de l'Orient-Express, The Politician) ; d'Harry Lawtey (L'Écuyer du Roi, Industry).

Le reste du casting comprendra également Fred Hechinger, Robert Duvall, Simon McBurney, Hadley Robinson, Joey Brooks, Brennan Cook, Gideon Glick, Matt Helm, Steven Maier et Charlie Tahan. Les détails sur l'identité exacte de chaque nouveau membre du casting n'ont pas encore été révélés, tout comme la date de sortie.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1638436806
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Box-office français du 30 novembre : Encanto, le dernier Disney, double Les Bodin's et Aline

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Les deux films français marchent bien cependant, écoulant autour d'un million d'entrées. (Source : Le Film Français)

Les box-offices français se suivent et ne se ressemblent pas ! Mercredi dernier, cinq nouveautés arrivaient dans le top 10, et rebelote cette semaine, grâce aux sorties d'Encanto, la fantastique famille Madrigal, House of Gucci, Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City, De son vivant et Suprêmes. Gros changements au sein du classement, donc, le nouveau film d'animation des studios Disney démarrant directement en tête, grâce à 526 906 billets vendus dans 623 salles, ce qui offre une bonne moyenne par copie de 846 personnes par écran. Le co-réalisateur Byron Howard avait fait mieux avec ses précédents films, Volt star malgré lui (2009), Raiponce (2010) et Zootopie (2016), qui ont tous démarré au-delà des 700 000 entrées et cumulé au final entre 2,9 et 4,8 millions de tickets. C'est cependant assez pour déloger Les Bodin's en Thaïlande, qui, grâce à 330 688 spectateurs de plus, approche déjà du million d'entrées en quinze jours. La comédie portée par le duo d'humoristes Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet a déjà largement battu les scores de Mariage chez les Bodin's et Amélie au Pays des Bodin's, qui avaient attiré 76 000 et 100 000 curieux dans les salles en 2008 et 2010. Ces deux films sont tout de même considérés comme des succès, car ils avaient été très peu distribués par ADR, respectivement dans 16 et 81 salles, et ont largement été rentabilisés.

House of Gucci, de Ridley Scott, démarre à la troisième place avec 293 474 curieux déplacés devant 401 écrans. C'est un peu mieux que Le Dernier duel, le film médiéval du réalisateur sorti le mois dernier, qui avait été vu par 147 221 personnes la semaine de sa sortie, puis 400 000 en tout. La dernière nouveauté à démarrer au-delà des 100 000 entrées est le nouveau Resident Evil, qui écoule 110 288 contremarques dans 391 cinémas et prend ainsi la sixième place du top derrière Aline et Les Eternels, qui cumulent respectivement 1 et 1,5 million de spectateurs en trois et quatre semaines. Les films d'Emmanuelle Bercot et Audrey Estrougo sont en-dessous de cette barre symbolique, vus par 90 106 et 77 095 personnes au démarrage dans environ 300 salles. Et c'est Amants, de Nicole Garcia, qui boucle le classement en attirant 72 186 curieux supplémentaires, soit 208 189 spectateurs dans 392 cinémas.

Box-office hebdomadaire français du 24 au 30 novembre 2021 :


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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... yYT4mWxy4I
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weird

Pale a écrit :
jeu. 2 déc. 2021 17:55
´l’a pas peur le gars ^^
C’est Bébel Cruise ?
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robinne a écrit :
jeu. 2 déc. 2021 19:49
C’est Bébel Cruise ?
C'est ce que je me suis dis :D

Cinemateaser a adoré West Side Story (5 étoiles) :

Steven Spielberg relit le plus grand des musicals et tombe à point nommé pour raconter notre époque divisée par la peur de l’autre et les injustices sociales.

En 1977, dans RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE, la communication entre humains et extra-terrestres se faisait grâce à la musique et aux ordinateurs. La mère de Steven Spielberg était pianiste, son père informaticien. Plus de quarante ans plus tard, il réalise une nouvelle adaptation du musical « West Side Story », qu’adorait sa mère, et la dédie à son père. Spielberg, bientôt 75 ans, n’en est plus à exorciser le divorce de ses parents. Il n’empêche : cet événement a conditionné toute son œuvre et a participé à faire de lui ce cinéaste humaniste qui exalte l’amour, le lien et l’altérité. Relecture du « Roméo et Juliette » de Shakespeare, « West Side Story » ne peut donc que lui parler et il s’en saisit comme s’il avait été écrit pour lui, par lui.

Depuis dix ans, il n’a eu de cesse de filmer des personnages qui, directement ou pas, figuraient sa nature de conteur. Des personnages qui s’opposent à l’ordre établi et aux injustices qu’il charrie, qui tentent de changer le monde. Qui mieux que Maria et Tony, amoureux en dépit des guerres de gangs, pour intégrer cette galerie ? Et qui de plus jusqu’au-boutiste, comme conteur, que celui ou celle qui brise la réalité et se met à chanter pour la raconter plus grandiose qu’elle ne l’est  ? Éminemment politique, WEST SIDE STORY ne fait que ça : raconter le monde et espérer en donner une version plus belle – par le chant, par le cinéma, par le prisme de l’œil transi d’amour. Spielberg construit ici un univers fait de lignes à franchir, de barrières à défoncer, de grillages à escalader, de fossés à traverser, d’escaliers à gravir, tout ce qui sépare les êtres, tout ce qu’ils doivent vaincre pour atteindre l’autre. Par cette mise en scène constante de l’espace et de ses délimitations, WEST SIDE STORY s’impose en film de territoire et de frontières – il est donc aussi un western, urbain – et fait de New York le théâtre du monde. Que la ville soit en partie en ruines, sur le point d’être gentrifiée, n’est pas la moindre des idées politiques du film où, de la pauvreté, des gravats et d’une lutte des classes invisible, forcément insidieuse, naît la haine. Il raconte frontalement notre époque, dans tout ce qu’elle a d’effrayant – la peur de l’autre, le repli sur soi, le virilisme.

Et Spielberg et son chef opérateur Janusz Kaminski d’y opposer une caméra libre, aérienne, qui se joue des frontières, des lignes, des grillages, des escaliers. Qui va vers les êtres et les unit en un tourbillon virtuose. Chaque image, de la lumière aux costumes, raconte puissamment quelque chose – un exemple parmi d’autres  : les hommes sont ternes, les femmes porteuses de couleur. Et à la réalité s’oppose alors l’artificialité. Celle du chant, évidemment, mais aussi celle de purs gestes de mise en scène qui reconfigurent le monde – lorsque Tony et Maria se parlent pour la première fois derrière les gradins, la lumière est idyllique, puis soudainement crue et triviale lorsque la guerre des gangs s’insinue dans leur bulle. Les femmes dansent et moquent le patriarcat ; Tony apprend l’espagnol  : peu à peu des mains se tendent, des ponts se construisent. Bien sûr, qui a lu « Roméo et Juliette » sait que l’amour ne suffit pas. Mais à l’instar de ses héros, de ces « hommes et femmes debout » qu’il aime filmer, celles et ceux qui « continuent à aspirer à mieux », Steven Spielberg ne cessera jamais de tout faire pour rendre le monde plus acceptable et beau qu’il ne l’est.


https://www.cinemateaser.com/2021/12/77 ... onorrV8oh0
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Je n'avais déjà aucune sympathie pour les sœurs Williams, je peux vous dire que j'en ai encore moins :D Pur success story à l'américaine, le film vaut principalement pour l'acting mais je n'ai éprouvé aucune empathie pour le moindre personnage. Quand je vois les gens qui considèrent ça comme une leçon de vie, ça me fait un peu rire tellement il n'y a aucune vie qui émane de quoi que ce soit dans ce film. Outre le portrait de la secte Williams, le film ne peut pas s'empêcher de nous sortir également son petit tract sur le racisme, les violences policières et j'en passe, histoire d'être bien à la mode.
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Il faut des balls pour remaker West Side Story (selon moi la meilleure comédie musicale que le cinéma ait offert), mais Steven Spielberg vient donner une leçon à absolument tout le monde pour surpasser l'original, mais en plus accoucher d'un de ses tous meilleurs films !


Un exploit pas si surprenant quand on sait qu'un des plus grands réalisateurs du monde s'attaque à une oeuvre dont le fond est encore plus pertinent aujourd'hui.

De ce Roméo et Juliette sur fond de guerre raciale, Tony Kushner (Munich, Angels in America) décuple tout son impact et son discours politique, brillament mis en image par le maestro lui-même.


En résulte une nouvelle version absolument meilleure en tout : émotion, acting, visuels (Kaminski qui livre unde ses plus beaux travaux en terme de photographie), choregraphies (Justin Peck ce sorcier !)...


Alors évidemment toutes les musiques cultes de Berstein et Sondheim sont là, mais réorchestrées par Randy Newman et surtout mieux implémentées au récit ainsi que mieux mises en scènes (on a d'ailleurs des changements de lieu, d'interprétation et d'ordre de séquence).

Il faut par ailleurs se pincer sur de nombreux numéros, qui sont de purs moments de grâce filmiques (America, l'intro avec l'hymne Jet, Cool Boy ou la séquence de bal au gymnase sont de grands moments de cinéma). D'un point de vue purement technique, c'est un travail de précision chirurgicale et facilement dans le Top 3 de ce que Spielberg nous a offert en terme de virtuosité et maîtrise de plans.


Contrairement au film de 61,pas de colorisme, on a une exactitude culturelle, un casting diversifié et surtout absolument remarquable (tout le monde danse, chante et joue comme des cadors).

Ansel Elgort (qui fait très bien le job et chante très bien) est peut-être un peu en-dessous du reste (mais la direction de son personnage veut cela).

Rachel Zegler (dans son premier rôle), de son aura virginale et angélique est parfaite en Maria (on croirait une princesse Disney qui prend vie tiens tiens), Ariana DeBose est incandescente de charisme et de talent en Anita (pas étonnant quand on a joué dans Hamilton il faut dire), tandis que David Alvarez (Bernardo) et Mike Faist (Riff sont 2 révélations (parfaits en tant que chef de leur gang respectif).

Rita Moreno (qui avait eu l'Oscar en jouant Anita) revient dans le rôle féminisé du Doc, et même à 90 piges livre une des plus touchantes performances de l'année.


Au final, sa seule limite est d'être un remake (donc la même histoire), mais conté différemment, appuyant sa charge politique et sociale (l'intro aérienne est sur unWest Side grisâtre et en ruine, près à être gentrifié contrairement au panorama de Manhattan pour le film de Wise).


Virtuose, émotionnel,brillamment interprêté, éxécuté avec génie, on tient là le chef-d'oeuvre de 2021 et le meilleur Spielberg depuis 2006 (voire 1998) !

Un film marquant de son auteur, et n'ayons même pas peur des mots : la meilleure comédie musicale que le cinéma ait offert !


10/10 !
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Pale a écrit :
jeu. 2 déc. 2021 23:07
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Je n'avais déjà aucune sympathie pour les sœurs Williams, je peux vous dire que j'en ai encore moins :D Pur success story à l'américaine, le film vaut principalement pour l'acting mais je n'ai éprouvé aucune empathie pour le moindre personnage. Quand je vois les gens qui considèrent ça comme une leçon de vie, ça me fait un peu rire tellement il n'y a aucune vie qui émane de quoi que ce soit dans ce film. Outre le portrait de la secte Williams, le film ne peut pas s'empêcher de nous sortir également son petit tract sur le racisme, les violences policières et j'en passe, histoire d'être bien à la mode.
pour moi Will porte vraiment tout le film, et y a un côté paradoxale et complexe chez ce perso (à la fois attachant, drole, mais hyper obtus et limite toxique pour ses enfants)
mais ce qui valide le tout c'est surtout que c'est une histoire vraie assez folle
je trouve que le perso de Richard est aussi critiqué (même si ça aurait pu aller plus loin)
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NaughtyDog a écrit :
ven. 3 déc. 2021 00:32
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Il faut des balls pour remaker West Side Story (selon moi la meilleure comédie musicale que le cinéma ait offert), mais Steven Spielberg vient donner une leçon à absolument tout le monde pour surpasser l'original, mais en plus accoucher d'un de ses tous meilleurs films !


Un exploit pas si surprenant quand on sait qu'un des plus grands réalisateurs du monde s'attaque à une oeuvre dont le fond est encore plus pertinent aujourd'hui.

De ce Roméo et Juliette sur fond de guerre raciale, Tony Kushner (Munich, Angels in America) décuple tout son impact et son discours politique, brillament mis en image par le maestro lui-même.


En résulte une nouvelle version absolument meilleure en tout : émotion, acting, visuels (Kaminski qui livre unde ses plus beaux travaux en terme de photographie), choregraphies (Justin Peck ce sorcier !)...


Alors évidemment toutes les musiques cultes de Berstein et Sondheim sont là, mais réorchestrées par Randy Newman et surtout mieux implémentées au récit ainsi que mieux mises en scènes (on a d'ailleurs des changements de lieu, d'interprétation et d'ordre de séquence).

Il faut par ailleurs se pincer sur de nombreux numéros, qui sont de purs moments de grâce filmiques (America, l'intro avec l'hymne Jet, Cool Boy ou la séquence de bal au gymnase sont de grands moments de cinéma). D'un point de vue purement technique, c'est un travail de précision chirurgicale et facilement dans le Top 3 de ce que Spielberg nous a offert en terme de virtuosité et maîtrise de plans.


Contrairement au film de 61,pas de colorisme, on a une exactitude culturelle, un casting diversifié et surtout absolument remarquable (tout le monde danse, chante et joue comme des cadors).

Ansel Elgort (qui fait très bien le job et chante très bien) est peut-être un peu en-dessous du reste (mais la direction de son personnage veut cela).

Rachel Zegler (dans son premier rôle), de son aura virginale et angélique est parfaite en Maria (on croirait une princesse Disney qui prend vie tiens tiens), Ariana DeBose est incandescente de charisme et de talent en Anita (pas étonnant quand on a joué dans Hamilton il faut dire), tandis que David Alvarez (Bernardo) et Mike Faist (Riff sont 2 révélations (parfaits en tant que chef de leur gang respectif).

Rita Moreno (qui avait eu l'Oscar en jouant Anita) revient dans le rôle féminisé du Doc, et même à 90 piges livre une des plus touchantes performances de l'année.


Au final, sa seule limite est d'être un remake (donc la même histoire), mais conté différemment, appuyant sa charge politique et sociale (l'intro aérienne est sur unWest Side grisâtre et en ruine, près à être gentrifié contrairement au panorama de Manhattan pour le film de Wise).


Virtuose, émotionnel,brillamment interprêté, éxécuté avec génie, on tient là le chef-d'oeuvre de 2021 et le meilleur Spielberg depuis 2006 (voire 1998) !

Un film marquant de son auteur, et n'ayons même pas peur des mots : la meilleure comédie musicale que le cinéma ait offert !


10/10 !
Bah dis donc :love:
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jeu. 2 déc. 2021 11:18
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Je n'ai pas les mots pour dire à quel point ce film est une merveille absolue, une des meilleures comédies romantiques qu'il m'ait été donné de voir. Tout est prodigieux : les acteurs, la musique, l'histoire, les décors... Je suis véritablement passé par toutes les émotions devant cette magnifique découverte.

Je l'ai découvert à la télé en 1979, j'étais très jeune ado et je pensais que toutes les comédies françaises étaient de ce niveau. mais non. Une des meilleures comédies françaises, très drôle sans être comique, et Catherine Deneuve d'une beauté à couper le souffle.
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BOX OFFICE STORY a écrit :
ven. 3 déc. 2021 00:47
Je l'ai découvert à la télé en 1979, j'étais très jeune ado et je pensais que toutes les comédies françaises étaient de ce niveau. mais non. Une des meilleures comédies françaises, très drôle sans être comique, et Catherine Deneuve d'une beauté à couper le souffle.
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Pale
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weird

Pale a écrit :
ven. 3 déc. 2021 00:59
BOX OFFICE STORY a écrit :
ven. 3 déc. 2021 00:47
Je l'ai découvert à la télé en 1979, j'étais très jeune ado et je pensais que toutes les comédies françaises étaient de ce niveau. mais non. Une des meilleures comédies françaises, très drôle sans être comique, et Catherine Deneuve d'une beauté à couper le souffle.
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Catherine Deneuve - Catherine Dinive - Catherine Divine :o

En tout cas, ça donne envie :bounce:
Il faut que je regarde L’homme de Rio aussi.
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NaughtyDog
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Pale a écrit :
ven. 3 déc. 2021 00:46
NaughtyDog a écrit :
ven. 3 déc. 2021 00:32
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Il faut des balls pour remaker West Side Story (selon moi la meilleure comédie musicale que le cinéma ait offert), mais Steven Spielberg vient donner une leçon à absolument tout le monde pour surpasser l'original, mais en plus accoucher d'un de ses tous meilleurs films !


Un exploit pas si surprenant quand on sait qu'un des plus grands réalisateurs du monde s'attaque à une oeuvre dont le fond est encore plus pertinent aujourd'hui.

De ce Roméo et Juliette sur fond de guerre raciale, Tony Kushner (Munich, Angels in America) décuple tout son impact et son discours politique, brillament mis en image par le maestro lui-même.


En résulte une nouvelle version absolument meilleure en tout : émotion, acting, visuels (Kaminski qui livre unde ses plus beaux travaux en terme de photographie), choregraphies (Justin Peck ce sorcier !)...


Alors évidemment toutes les musiques cultes de Berstein et Sondheim sont là, mais réorchestrées par Randy Newman et surtout mieux implémentées au récit ainsi que mieux mises en scènes (on a d'ailleurs des changements de lieu, d'interprétation et d'ordre de séquence).

Il faut par ailleurs se pincer sur de nombreux numéros, qui sont de purs moments de grâce filmiques (America, l'intro avec l'hymne Jet, Cool Boy ou la séquence de bal au gymnase sont de grands moments de cinéma). D'un point de vue purement technique, c'est un travail de précision chirurgicale et facilement dans le Top 3 de ce que Spielberg nous a offert en terme de virtuosité et maîtrise de plans.


Contrairement au film de 61,pas de colorisme, on a une exactitude culturelle, un casting diversifié et surtout absolument remarquable (tout le monde danse, chante et joue comme des cadors).

Ansel Elgort (qui fait très bien le job et chante très bien) est peut-être un peu en-dessous du reste (mais la direction de son personnage veut cela).

Rachel Zegler (dans son premier rôle), de son aura virginale et angélique est parfaite en Maria (on croirait une princesse Disney qui prend vie tiens tiens), Ariana DeBose est incandescente de charisme et de talent en Anita (pas étonnant quand on a joué dans Hamilton il faut dire), tandis que David Alvarez (Bernardo) et Mike Faist (Riff sont 2 révélations (parfaits en tant que chef de leur gang respectif).

Rita Moreno (qui avait eu l'Oscar en jouant Anita) revient dans le rôle féminisé du Doc, et même à 90 piges livre une des plus touchantes performances de l'année.


Au final, sa seule limite est d'être un remake (donc la même histoire), mais conté différemment, appuyant sa charge politique et sociale (l'intro aérienne est sur unWest Side grisâtre et en ruine, près à être gentrifié contrairement au panorama de Manhattan pour le film de Wise).


Virtuose, émotionnel,brillamment interprêté, éxécuté avec génie, on tient là le chef-d'oeuvre de 2021 et le meilleur Spielberg depuis 2006 (voire 1998) !

Un film marquant de son auteur, et n'ayons même pas peur des mots : la meilleure comédie musicale que le cinéma ait offert !


10/10 !
Bah dis donc :love:
C'est un des meilleurs films de Spielberg (rien que ça) et un des travaux de mise en scène les plus ahurissants de ces dernieres années ^^
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Après West Side Story, Steven Spielberg pourrait réaliser son premier western

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Après sa première comédie musicale, West Side Story, le réalisateur Steven Spielberg aimerait s'attaquer à un nouveau genre : le western.

Reconnu comme un des artisans majeurs du 7e art, Steven Spielberg est un touche-à-tout qui parait maîtriser tous les genres cinématographiques auxquels il s'essaie. En plus de cinquante ans de carrière, le cinéaste est habilement passé d'un registre à un autre, que ce soit le thriller (Les Dents de la mer) ; le drame historique (La Liste de Schindler) ; les films d'action et d'aventure (les Indiana Jones) ; le drame (La couleur pourpre) ; l'animation et le divertissement jeunesse (Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne) ; le film de guerre (Il faut sauver le soldat Ryan) ; le biopic (Lincoln) ; la science-fiction (La guerre des mondes) ou encore la comédie romantique (Le Terminal), pour ne pas citer l'ensemble de sa filmographie.

Un large éventail auquel s'ajoutera très bientôt sa toute première comédie musicale, West Side Story, que les critiques encensent déjà. Un projet ambitieux qui lui tenait à coeur, qu'il voulait concrétiser depuis de nombreuses années et lui permet de démontrer une nouvelle fois toute sa polyvalence et son éclectisme.

Mais à y regarder de plus près, il reste un type de film bien particulier auquel le réalisateur de 74 ans ne s'est encore jamais frotté, comme il l'a lui-même fait remarquer pendant un récent entretien avec Yahoo!. Le journaliste lui avait alors demandé à quel nouveau genre il pourrait bien s'attaquer après sa revisite du célèbre musical de Broadway :

"On m'a posé cette question pendant les quarante dernières années de ma carrière, si ce n'est plus, et j'ai toujours répondu qu'une comédie musicale était la seule chose que je n'avais pas faite. La chose que j'ai négligé de dire, c'est que le seul genre que je n'ai pas encore vraiment abordé, c'est le western. Alors, qui sait, peut-être que je mettrai des éperons un jour, qui sait. [...] J'en ai quelques-uns en développement, mais je ne sais pas encore lequel devrait passer en premier."

Un film se déroulant durant la conquête du Far West serait l'occasion pour le cinéaste de démontrer une nouvelle fois toute sa compréhension du cinéma - en plus de rejoindre notre top des meilleurs westerns jamais réalisés. On sait cependant que ce ne sera pas pour tout de suite, son prochain long-métrage, The Fabelmans, étant librement inspiré de son enfance en Arizona, loin des Indiens, des cowboys et de l'Ouest américain sauvage. Avec ce projet plus intimiste et nostalgique d'Amblin Partners, il retrouvera très certainement les thématiques sur l'enfance qui lui sont chères, avant de peut-être revêtir des éperons et un Stetson.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1638514897
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La première partie est formidable et un vrai modèle de comédie. J'avoue avoir moins adhéré à la tournure des événements dans la seconde partie. Ça reste un bon Wilder mais il est loin de faire partie de mes préférés.
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Gros mélange entre Hush et Don't Breathe mais ça a l'air d'être un thriller assez efficace.
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La bande-annonce vendait du rêve, le film moins. Celui-ci vaut principalement pour les décors qu'offre Naples. C'est pas si désagréable que cela mais c'est extrêmement vide et vain. Un peu à l'image du réalisateur :o :D
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Pale a écrit :
ven. 3 déc. 2021 13:41
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La première partie est formidable et un vrai modèle de comédie. J'avoue avoir moins adhéré à la tournure des événements dans la seconde partie. Ça reste un bon Wilder mais il est loin de faire partie de mes préférés.
Du reste il n'a pas très bien marché aux USA. Un semi échec pour Wilder qui s'est ensuite bien rattrapé avec la comédie La Grande combine.
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Pale a écrit :
ven. 3 déc. 2021 22:17
Un peu à l'image du réalisateur :o :D
Tu le connais ? Ou c’est pour le bon mot ? :p
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robinne a écrit :
sam. 4 déc. 2021 07:03
Pale a écrit :
ven. 3 déc. 2021 22:17
Un peu à l'image du réalisateur :o :D
Tu le connais ? Ou c’est pour le bon mot ? :p
Non en fait je faisais surtout référence à son cinéma, je trouve que c'est un peu du chiqué. Et le fait que celui-ci semble autobiographique n'arrange rien.
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Pale a écrit :
sam. 4 déc. 2021 08:20
robinne a écrit :
sam. 4 déc. 2021 07:03
Pale a écrit :
ven. 3 déc. 2021 22:17
Un peu à l'image du réalisateur :o :D
Tu le connais ? Ou c’est pour le bon mot ? :p
Non en fait je faisais surtout référence à son cinéma, je trouve que c'est un peu du chiqué. Et le fait que celui-ci semble autobiographique n'arrange rien.
Heureusement que je n’ai pas Nèteflikse alors :o
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robinne a écrit :
sam. 4 déc. 2021 09:29
Heureusement que je n’ai pas Nèteflikse alors :o
Heureusement que Netflix ne se résume pas qu'à ce film :o
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Pale a écrit :
sam. 4 déc. 2021 11:05
robinne a écrit :
sam. 4 déc. 2021 09:29
Heureusement que je n’ai pas Nèteflikse alors :o
Heureusement que Netflix ne se résume pas qu'à ce film :o
cépafo ^^
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Superbe film qui s'inspire de l'histoire de Bonnie & Clyde. Un passionné d'armes et de tir va s'éprendre d'une femme qui pratique également le tir dans une troupe de cirque (à l'heure de l'affaire Baldwin ça parait presque improbable de voir ça dans un film actuel). Ils vont d'abord avoir une vie posée avant de sombrer dans la délinquance. Ce qui sidère en premier, c'est l'incroyable modernité qui se dégage de la mise en scène, à ce titre les scènes de poursuite sont stupéfiantes si on se remet dans le contexte de l'époque. Le film est également romanesque à souhait. J'ai adoré de bout en bout.
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Pale a écrit :
sam. 4 déc. 2021 13:16
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Superbe film qui s'inspire de l'histoire de Bonnie & Clyde. Un passionné d'armes et de tir va s'éprendre d'une femme qui pratique également le tir dans une troupe de cirque (à l'heure de l'affaire Baldwin ça parait presque improbable de voir ça dans un film actuel). Ils vont d'abord avoir une vie posée avant de sombrer dans la délinquance. Ce qui sidère en premier, c'est l'incroyable modernité qui se dégage de la mise en scène, à ce titre les scènes de poursuite sont stupéfiantes si on se remet dans le contexte de l'époque. Le film est également romanesque à souhait. J'ai adoré de bout en bout.
C'était quelle époque ? Le film date de quand ?
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robinne a écrit :
sam. 4 déc. 2021 14:06
C'était quelle époque ? Le film date de quand ?
C'est sorti en 1950.
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Après tout le monde comme d'habitude :D
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Pale a écrit :
sam. 4 déc. 2021 13:16
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Superbe film qui s'inspire de l'histoire de Bonnie & Clyde. Un passionné d'armes et de tir va s'éprendre d'une femme qui pratique également le tir dans une troupe de cirque (à l'heure de l'affaire Baldwin ça parait presque improbable de voir ça dans un film actuel). Ils vont d'abord avoir une vie posée avant de sombrer dans la délinquance. Ce qui sidère en premier, c'est l'incroyable modernité qui se dégage de la mise en scène, à ce titre les scènes de poursuite sont stupéfiantes si on se remet dans le contexte de l'époque. Le film est également romanesque à souhait. J'ai adoré de bout en bout.

Mais tout à fait. Le film a été redécouvert en France il y a quelques années mais ma mémoire me fait défaut, la critique avait découvert ce petit bijoux qui était ressorti sur Paris. Super petit film qui n'est pas sans me rappeler un des mes chef-d'oeuvre préféré du cinéma noir Us "le facteur sonne toujours deux fois" de 1947... Il y a aussi une sorte d'érotisme qui se dégage de la scène du cirque quand elle pète les ballons avec sa tenue de Calamity Jane hyper moulante qui souligne un impeccable derrière de l'actrice. Un couple maudit encore...
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Wickaël a écrit :
sam. 4 déc. 2021 19:30
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Quand y a Salma tout me va.
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Wickaël a écrit :
sam. 4 déc. 2021 19:28
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Après tout le monde comme d'habitude :D
T’inquiète, je ne l’ai pas vu ;)
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BOX OFFICE STORY a écrit :
sam. 4 déc. 2021 20:58
Il y a aussi une sorte d'érotisme qui se dégage de la scène du cirque quand elle pète les ballons avec sa tenue de Calamity Jane hyper moulante qui souligne un impeccable derrière de l'actrice.
Pas faux :D
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robinne a écrit :
dim. 5 déc. 2021 00:37
T’inquiète, je ne l’ai pas vu ;)
À découvrir dans des conditions optimales :hot:
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Sinon je revois régulièrement des scènes de Breaking Bad et pour moi c'est la définition même de la perfection. C'est et ça restera à jamais ma série préférée de tous les temps.
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C'est ça la perfection :




magnifique teaser pour Across the Spider-Verse (qui sera donc en 2 parties) !
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Wickaël a écrit :
sam. 4 déc. 2021 19:28
Mon programme de ce soir :

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Après tout le monde comme d'habitude :D
Verdict? :D
Pouet
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