Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Wickaël
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Pale a écrit :
jeu. 25 nov. 2021 20:53
Magnifique :love:
Et encore à l'intérieur c'est juste MA-GNI-FIQUE :D
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Wickaël
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Cocu a écrit :
jeu. 25 nov. 2021 20:27
J'espère que tu ne seras pas trop déçu 🤣
Impossible :D
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Wickaël
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Quelques autres photos du coffret :

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:)
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Pale
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@Wickaël C'est vraiment un bel objet :hot:
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ClintReborn
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Le coffret fait limite art et essais pour une ressortie d'un film de Bergman style le 7ème sceau :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mer. 24 nov. 2021 17:25
robinne a écrit :
mer. 24 nov. 2021 16:09
La tienne était bien ? ^^
Très arrosée :D
Il pleuvait ?
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Pale
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robinne a écrit :
ven. 26 nov. 2021 17:41
Pale a écrit :
mer. 24 nov. 2021 17:25
robinne a écrit :
mer. 24 nov. 2021 16:09
La tienne était bien ? ^^
Très arrosée :D
Il pleuvait ?
Pas tout à fait :


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C'est la main de Scarlett :D
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Pale
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BOX OFFICE STORY
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Je suis déçu il n y a pas de maghrébine dans le film... Y-a-il un couple lesbien dans l'intrigue où une qui a un enfant transgenre ? Sinon je regarde pas.
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La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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ClintReborn
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BOX OFFICE STORY a écrit :
ven. 26 nov. 2021 18:24
Je suis déçu il n y a pas de maghrébine dans le film... Y-a-il un couple lesbien dans l'intrigue où une qui a un enfant transgenre ? Sinon je regarde pas.
J'en déduis que tu es transgenre d’origine maghrébine et lesbienne ? :??: Chacun son truc hier j'ai croisé un Lama allemand poursuivant un Breton :roll:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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foutre "par le réalisteur de X-Men Dark Phoenix" en référence incitative sur l'affiche, faut oser quand même. ^^
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ClintReborn
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Next a écrit :
ven. 26 nov. 2021 18:45
foutre "par le réalisteur de X-Men Dark Phoenix" en référence incitative sur l'affiche, faut oser quand même. ^^
C'est pour cela que XMEN est en plus gros sur l'affiche pour faire naitre la confusion :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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NaughtyDog
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Encanto est à la fois un enchantement visuel (vraiment Disney Animation enchaîne les splendeurs pour la rétine) et sonore (ptet une ou chansons en dessous musicalement, mais on est quand même chez Lin Manuel-Miranda, donc du lourd) qui commence de manière prometteuse, pour aller de plus en plus vers la simplicité et le classique efficace


c'est dommage, car les possibilités allouées à cette Colombie fantastique sont assez vertigineuses (rien que le cadre de la maison enchantée avec ces chambres à thème)


on se retrouve donc face à une trame reprenant toutes les cases du dépassement de soi, du "pouvoir de l'amour et la famille", de la singularité synonyme d'extraordinaire, etc


bref, pas un grand Disney, mais on voyage, c'est drôle (après tout ce sont les réals de Raiponce et Zootopie), avec quelques scènes touchantes, un casting vocal parfait (Stephanie Beatriz et son timbre de voix reconnaissable entre mille)


c'est bien


3,5/5


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un des pires Scott
la faute à un scénar indigent et un Scott qui s'amuse enchainer champ et contre-champ sur 2h40 soporifiques au possible
comment peut-on traiter du milieu de la mode, du luxe et des dérives du pouvoir avec aussi terne et plat ? (la photo de Wolski est une déception sans nom, on filme l'Italie comme si on tournait en Normandie)

pire, la dernière heure est interminable en mode encéphalogramme plat sans Lady Gaga (celle qui clairement tire son épingle du jeu), même Adam Driver semble éteint !

1,5/5

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mes amis, on tient un beau navet des familles qui réhaussent presque le premier RE de Paulo Anderson
avec la volonté de faire une adaptation fidèle des 2 premiers jeux, le réal se vautre dans les grandes largeurs : adieu l'aspect huis-clos horrifique de RE1 (ici c'est raté) ou l'apocalypse urbaine à la Romero de RE2 (c'est méga foiré)
le film met 3 plombes à démarrer, les persos pourtant cultes de la franchise sont caractérisés n'importe nawak (Leon S. Kennedy ici est un pleutre loin du badass de RE2 et RE4), c'est fauché malgré 1 ou 2 prosthetics pas immondes
seules Jill et Claire sortent un tantinet leur épingle du jeu (car les actrices ont du charisme) mais ne sont pas aidées par le reste
Bref ça pue du slip
1/5
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robinne
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weird

NaughtyDog a écrit :
sam. 27 nov. 2021 01:33


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un des pires Scott
la faute à un scénar indigent et un Scott qui s'amuse enchainer champ et contre-champ sur 2h40 soporifiques au possible
comment peut-on traiter du milieu de la mode, du luxe et des dérives du pouvoir avec aussi terne et plat ? (la photo de Wolski est une déception sans nom, on filme l'Italie comme si on tournait en Normandie)

pire, la dernière heure est interminable en mode encéphalogramme plat sans Lady Gaga (celle qui clairement tire son épingle du jeu), même Adam Driver semble éteint !

1,5/5
Arf, tu m’inquiètes :sweat:
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ClintReborn
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robinne a écrit :
sam. 27 nov. 2021 20:23
Arf, tu m’inquiètes :sweat:
C'est inquiétant seulement si tu mets de l'argent dans une séance :lol: Car pas de service après vente et pas de remboursement :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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weird

ClintReborn a écrit :
sam. 27 nov. 2021 20:27
robinne a écrit :
sam. 27 nov. 2021 20:23
Arf, tu m’inquiètes :sweat:
C'est inquiétant seulement si tu mets de l'argent dans une séance :lol: Car pas de service après vente et pas de remboursement :saint:
Quand je vais au ciné, j’ai l’habitude de payer :o

Et tu peux être inquiet même si c’est gratuit :p
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Wickaël
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Difficile pour moi d'être 100% objectif tellement j'adore la série. C'est donc avec un enthousiasme non dissimulé que j'ai enfin pu découvrir la suite des aventures du Roi Arthur en film. Et quel film ! J'ai savouré chaque seconde du long-métrage, chaque image, chaque dialogue. Des plans superbes, de même que les costumes qui sont juste sublimes. Même les FX sont pas dégueu pour une production made in France. J'avais pas ressenti ça depuis le premier volet du Seigneur des Anneaux ! Vraiment hâte de découvrir la suite, et cette fois-ci sur grand écran j'espère.

10/10
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Pale
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Wickaël a écrit :
dim. 28 nov. 2021 08:39
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Difficile pour moi d'être 100% objectif tellement j'adore la série. C'est donc avec un enthousiasme non dissimulé que j'ai enfin pu découvrir la suite des aventures du Roi Arthur en film. Et quel film ! J'ai savouré chaque seconde du long-métrage, chaque image, chaque dialogue. Des plans superbes, de même que les costumes qui sont juste sublimes. Même les FX sont pas dégueu pour une production made in France. J'avais pas ressenti ça depuis le premier volet du Seigneur des Anneaux ! Vraiment hâte de découvrir la suite, et cette fois-ci sur grand écran j'espère.

10/10
:hello: Ravi que le film t'ait autant plus.

Hier soir j'ai vu :

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Ridley Scott est décidément très en forme cette année. J'ai adoré House of Gucci. Déjà la séance était mémorable, il y avait foule et pas de bruit dans la salle. House of Gucci est une grande fresque familiale captivante de bout en bout et sa force réside en partie dans ses acteurs. Ça fait plaisir de voir Al Pacino dans un nouveau rôle à la hauteur de son talent, Adam Driver transpire la classe et Lady Gaga met véritablement le feu, elle est extraordinaire. Pour Jared Leto je peux comprendre que sa prestation divise, perso il m'a fait rire :D La bande-originale est excellente aussi et colle parfaitement à l'ambiance du film. Un grand moment me concernant.
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@Wickaël ouah super que ça t'ai autant plu :bounce:
Pouet
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robinne
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weird

Pale a écrit :
dim. 28 nov. 2021 09:08
Hier soir j'ai vu :

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Ridley Scott est décidément très en forme cette année. J'ai adoré House of Gucci. Déjà la séance était mémorable, il y avait foule et pas de bruit dans la salle. House of Gucci est une grande fresque familiale captivante de bout en bout et sa force réside en partie dans ses acteurs. Ça fait plaisir de voir Al Pacino dans un nouveau rôle à la hauteur de son talent, Adam Driver transpire la classe et Lady Gaga met véritablement le feu, elle est extraordinaire. Pour Jared Leto je peux comprendre que sa prestation divise, perso il m'a fait rire :D La bande-originale est excellente aussi et colle parfaitement à l'ambiance du film. Un grand moment me concernant.
J’espère pouvoir me faire mon avis bientôt ;)
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robinne a écrit :
dim. 28 nov. 2021 12:54
J’espère pouvoir me faire mon avis bientôt ;)
J'espère aussi :hot:

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Totalement prévisible ou presque et doté de longueurs, j'ai malgré tout apprécié ce film pour son côté old school. Halle Berry y est totalement investie et ça prend pas mal aux tripes.
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NaughtyDog
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Non Pale nooon
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:D

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Encanto est loin d'être enchanteur, de mémoire je ne m'étais jamais autant ennuyé (pour rester poli) devant un film d'animation Disney. C'est un peu l'apologie du vide. Pas vraiment d'histoire, aucun enjeu, juste un amas de valeurs sur la normalité et la famille que l'on fourre dans le crâne du spectateur au marteau piqueur à coup de chansons plus à chier les unes que les autres dans la joie et la bonne humeur. Le début est encore assez prometteur mais c'est la douche froide par la suite tellement ça raconte rien. Alors ok c'est joli mais tout ça pour ça...
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Mon programme ciné du week-end prochain (week-end de 5 jours qui plus est :love: ) :

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Comme pour The Power of the Dog, La Main de Dieu sortira dans quelques cinés en Belgique :hot:
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J'ai terminé la première saison de Arcane. Dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé, c'est une excellente série. Il y a quelque chose qui m'empêche d'être enthousiaste à 100%. Malgré des fulgurances dans chaque épisode, on sent que la série retient un peu trop les chevaux, ils ont peur de lâcher la bride. Alors d'accord je comprends qu'il ne faille pas jouer la carte de la précipitation pour autant mais ça fait parfois trop du surplace, certains éléments sont assez redondants. Malgré tout j'ai passé un superbe moment et c'est avec impatience que j'attends la seconde saison. D'autant plus que la fin de cette première saison est assez monumentale.
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Top des séries vues en 2021 :

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1. Norsemen - Saison 3
2. Norsemen - Saison 1
3. Norsemen - Saison 2
4. Squid Game - Saison 1
5. Cobra Kai - Saison 2
6. Cobra Kai - Saison 1

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7. Cobra Kai - Saison 3
8. Arcane - Saison 1
9. Invincible - Saison 1
10. Sermons de minuit - Saison 1
11. L'écuyer du roi - Saison 1

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12. Locke & Key - Saison 1
13. WandaVision - Saison 1
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Les premiers retours sont ouf :hot:
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Pale a écrit :
ven. 26 nov. 2021 18:14
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5 personnages, 5 noms d'acteur, aucun aligné avec le bon bon acteur... (bon, sur la seconde, il y a 6 noms... comme s'ils n'avaient pas pu arranger l'affiche autrement :sleep: )
J'ai toujours tiqué sur ce genre de détails, je n'ai jamais compris la réflexion et la démarche... :crazy: (ou l'absence de...)
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bewyder a écrit :
mar. 30 nov. 2021 13:02
Pale a écrit :
ven. 26 nov. 2021 18:14
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5 personnages, 5 noms d'acteur, aucun aligné avec le bon bon acteur... (bon, sur la seconde, il y a 6 noms... comme s'ils n'avaient pas pu arranger l'affiche autrement :sleep: )
J'ai toujours tiqué sur ce genre de détails, je n'ai jamais compris la réflexion et la démarche... :crazy: (ou l'absence de...)
Pareil ça m'a toujours posé question. Surtout que c'est quasi systématique j'ai l'impression.
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Je pense qu'il y a un mec qui dispose les personnages, dans une salle.
Et un autre qui dispose les noms, dans une autre salle.

- Et merde, encore raté !
- Pas grave, la prochaine sera la bonne :)
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Après y a le fait que sur le visuel, on a tendance à placer le personnage principal au centre.
Et sur le texte, mettre en premier, donc à gauche, le nom de l'acteur ou actrice principale. Ca semble être le cas sur les deux affiches du haut par exemple.
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NaughtyDog
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Pale a écrit :
mar. 30 nov. 2021 11:50
Les premiers retours sont ouf :hot:
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Next a écrit :
mar. 30 nov. 2021 13:30
Après y a le fait que sur le visuel, on a tendance à placer le personnage principal au centre.
Et sur le texte, mettre en premier, donc à gauche, le nom de l'acteur ou actrice principale. Ca semble être le cas sur les deux affiches du haut par exemple.
elle est loin l époque ou les acteurs principaux voulaient leur nom presque aussi grand que le titre
voire même plus grand :rofl:
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quand ya que un seul patron dans le film c'est plus simple ))

sinon je trouve cette réponse assez cohérente

https://www.guichetdusavoir.org/question/voir/55521
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bewyder
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Merci pour ce lien :)
Des contrats, ok soit, c'est vrai, mais pas sûr que tout public s'y retrouve...
Moi ça me donne au contraire une mauvaise impression. De l'amateurisme, même si de tout évidence c'est le contraire. Ou de l'amateurisme de ne pas mieux écrire les contrats. :D
Il pourrait juste y avoir des ajustements de design plutôt que ces incohérences visuelles (des noms en pyramide, en taille de police décroissante, ou les personnages dans le bon ordre avec un effet de priorité...). Peut-être trop compliqué à réaliser ou trop cher. ^^
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EL a modérément apprécié S.O.S. Fantômes : L'Héritage (3 étoiles) :

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Après les films cultes S.O.S. Fantômes et S.O.S. Fantômes II, après le désastre S.O.S. Fantômes 2016, place à S.O.S. Fantômes : L'Héritage. Réalisé par Jason Reitman (fils d'Ivan Reitman, derrière les deux films des années 80), ce S.O.S. Fantômes 3 rallume les proton packs et réveille les ectoplasmes pour une aventure 100% nostalgie. Risque sévère de crise de foi.

S.O.S. FANDOM


Si les retours de Star Wars, Jurassic World, Terminator, Halloween et autres Indiana Jones ont transformé les collines hollywoodiennes en entreprise de pompes funèbres de luxe, S.O.S. Fantômes : L'Héritage est le dernier coup de pelle dans la tronche des mômes des années 80. Mais un coup de pelle bien préparé, qui commence comme une caresse dans le sens du poil nostalgique, pour mieux assommer par surprise une fois la garde baissée. Ce qui est peut-être le plus tendre des poisons dans ce nuage toxique de recyclage.

Comme Tron, Jason Bourne, Space Jam ou même The Craft, le retour des Ghostbusters passe par la carte héritage, assumée selon les cas dans le titre original ou français. Trois décennies après Peter Venkman, Ray Stantz, Egon Spengler et Winston Zeddemore, il y a donc une petite famille, évidemment pas comme les autres. Loin des sirènes et spectres new-yorkais, il y a une petite ville paumée de l'Oklahoma, qui devient le théâtre d'événements surnaturels. Nouveau décor, nouveaux personnages, nouvelle génération : c'est la promesse d'un renouveau, certes largement dispensable, mais pas automatiquement détestable.

Mais le peu d'innocence qui restait dans ce bas monde de pop-corn a été digéré depuis bien longtemps. Désormais, il n'y a que peur et tremblements, pour savoir si ce sera une exhumation (déterrer une vieille franchise et relancer le merchandising autour) ou une profanation (piétiner une vieille franchise, et déclencher une Troisième Guerre mondiale auprès des fans). S.O.S. Fantômes : L'Héritage joue plutôt dans la première catégorie, et prend le contre-pied de S.O.S. Fantômes de Paul Feig pour renverser la vapeur. Mais peu importe : il finit dans le même cul-de-sac.

FANTÔMES CONTRE FANTÔMES

Premier signe d'un film sous naphtaline : S.O.S. Fantômes : L'Héritage refuse tellement d'affronter le présent qu'il a l'air de se dérouler dans le passé. Les costumes, les coupes de cheveux, les décors, les accessoires... tout concorde à créer une bulle de nostalgie. Et c'est plus qu'un simple syndrome Stranger Things, particulièrement évident avec la présence de Finn Wolfhard, qui interprète Mike dans la série Netflix.

Le choix d'une petite ville hors du temps est le symptôme de ce rejet presque maladif de la réalité, alors même que toute l'intrigue repose sur cette nouvelle génération, 32 ans après les deux films cultes. Comme si cet héritage ne pouvait exister que sous cloche, loin du vrai monde ; à l'image d'un certain personnage plus ou moins maintenu en vie dans un sarcophage hermétique, qui ne cache pas sa décrépitude.

À tous les niveaux, cette peur panique du moindre pas en avant est palpable. S.O.S. Fantômes : L'Héritage devrait faire grincer les mêmes dents que la prélogie Star Wars avec son recyclage intempestif du premier film, dans un exercice d'hommage qui confine parfois au remake. Les montagnes de CGI ne peuvent masquer l'entreprise de pur remix, avec notamment une armée de Bibendum Chamallows qui colle (littéralement) aux basques des héros comme de vieux chewing-gums de nostalgie. Le serpent hollywoodien se mord d'ailleurs tellement la queue que le teasing à la fin du film de 2016 colle parfaitement à ce nouvel épisode, pourtant déconnecté.

Et quand le film s'aventure au-delà des terres du quasi-remake, c'est pour boire dans une autre fontaine des années 80 : Amblin. Le spectre de la boîte de production co-créée par Spielberg (E.T. l'extra-terrestre, Gremlins, Les Goonies) plane sur cette aventure old school, où une bande de mômes débrouillards sauve la mise, sur fond de paternels absents. Un Spielberg justement à l'honneur, puisqu'un clin d'oeil (niveau de finesse : oeil de Sauron) à Rencontres du troisième type trône dans le paysage, quand la douce musique de Rob Simonsen renvoie directement à John Williams.

LA COURSE AUX JOUETS

Il y a pourtant un petit éclat de vie dans ce cirque mortifère, qui refuse de laisser dormir ses morts : celui de la plus belle des tendresses. Fils d'Ivan Reitman, réalisateur des deux films cultes, Jason Reitman avait une légitimité unique pour reprendre l'univers en main, notamment après la mort de Harold Ramis (co-scénariste et acteur du gang) en 2014. Il utilise la magie du cinéma pour réanimer ce passé désormais enterré - soit l'étape logique de la nostalgie rampante qui sévit à Hollywood. Et difficile de ne pas sentir le coeur de l'équipe vibrer derrière certaines scènes, dédiées à la mémoire intime et collective.

Cette candeur qui renvoie, elle aussi, à une certaine idée (fantasmée) des années 80, inonde le film. Et elle finit par emporter même les personnages les plus cartésiens, dans un feu d'artifice final dont le caractère grossier rappelle là encore l'innocence. Jason Reitman a grandi sur les plateaux de cinéma de son père et a un lien évident avec ce monde, qu'il filme et manipule comme un vieux jouet fragile. Et c'est suffisamment touchant pour atténuer le cynisme inhérent à une telle suite-reboot.

Ça et là, de jolies et malicieuses idées de mise en scène témoignent de cet amour pur - une lampe qui s'éteint pour protéger le logo de la voiture, un jet d'eau qui en ravive les couleurs. Et grâce à une palette de couleurs (numériques) électrisantes, un beau travail sur les bruitages et un montage solide, Jason Reitman orchestre quelques scènes d'action amusantes et rythmées. Quand les héros se lancent à la poursuite d'un nouveau Slimer dans les rues de la petite ville, le plaisir est simple, mais bel et bien présent.

TENDER IS THE LIE

La grande illusion fonctionne largement grâce aux acteurs et actrices, et particulièrement la fantastique Mckenna Grace, vue dans Mary face à Chris Evans. Ce n'est probablement pas un hasard si elle a incarné Captain Marvel et Tonya Harding (dans Moi, Tonya) jeunes : l'actrice de 15 ans a déjà une stature naturelle et dévore l'écran. Hormis les irrésistibles Carrie Coon et Paul Rudd, qui survivent à une intense gêne dans une scène de séduction, elle écrase sans mal ses partenaires, et tient le film sur ses épaules.

Elle porte le flambeau d'un nouvel avenir, et c'est d'autant plus triste que le film finit par allègrement pisser dessus pour l'éteindre. À l'image d'un petit twist du scénario, cet Héritage se transforme en piège, où le passé revient non pas hanter, mais reprendre ses droits sur le présent.

À mesure que la menace se dévoile, c'est le film lui-même qui révèle son visage difforme derrière le voile de nostalgie. La dernière ligne droite arrive ainsi comme un bulldozer pour ramener S.O.S. Fantômes : L'Héritage sur la terre ferme, et mettre fin à la rêvasserie des mômes. Il y a d'ailleurs un plan tristement révélateur dans le climax : une main spectrale qui aide l'héroïne, comme pour rappeler que dans l'ombre, il y a toujours eu les vieux fantômes pour tirer les ficelles et mener la bataille, en laissant aux jeunesses l'illusion qu'ils avaient les choses en main.

Le retour tant attendu du trio de chasseurs de fantômes (largement cramé dans la promo) ressemble d'ailleurs à une très mauvaise blague, tellement mal fichue et filmée qu'ils pourraient être retirés au montage sans avoir grand impact sur le reste.

Le film a beau s'ouvrir sur un titre modernisé, dans une nouvelle ville, avec de nouveaux personnages, il se termine irrémédiablement avec le logo et le thème musical des années 80, comme au (bon) vieux temps. Qu'y a-t-il après l'Afterlife ? Rien, si ce n'est un éternel recommencement, avec une énième scène post-générique en clin d'œil (aussi nulle que dans le film de 2016), et une image finale qui a tout d'un retour à la case départ (soit un parfait aveu d'échec). De quoi se dire que certains héritages sont des boulets.

S.O.S. Fantômes : L'Héritage, alias S.O.S. Nostalgie, est le dernier cadavre réanimé dans le cimetière des Star Wars, Terminator et compagnie. Il retombe finalement dans les mêmes écueils de recyclage paresseux et poussif, mais évite le crash total grâce à quelques jolies idées, un casting très solide, et surtout une candeur un peu magique.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1638278252

Un avis un peu plus mitigé de la part de Simon Riaux (2,5 étoiles) :

"Deux films s'affrontent pour cet héritage. D'un côté Jason Reitman, qui revisite joliment l'oeuvre de son père et nous invite à y retrouver notre âme d'enfant, et de l'autre un remake cadavérique, qui dévitalise une entreprise pour mieux la transformer en produit stérilisé."
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Belle : une bande-annonce très Summer Wars pour le film du créateur des Enfants Loups

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Belle, nouveau long-métrage de Mamoru Hosoda, se précise dans une bande-annonce sublime aux allures de Summer Wars, précédent film du réalisateur.

Mamoru Hosoda fait partie de ces réalisateurs légendaires de l'animation japonaise dont les productions sont scrutées minutieusement par les amateurs du genre. Si ses premières productions recalées chez Ghibli ont été des commandes pour des films de franchise (Digimon ou One Piece), le cinéaste est remarqué dès 2006 pour La traversée du temps. Il transforme l'essai avec Summer Wars, deux années plus tard, avant de s'imposer définitivement comme une figure de proue de l'animation japonaise avec le succès du film Les Enfants loups, Ame et Yuki.

Belle conte donc l'histoire de Suzu, adolescente timide vivant à la campagne avec son père. Blessée par la perte de sa mère alors qu'elle était jeune, elle se réfugie dans un monde virtuel massivement peuplé nommé "U". Rapidement, tous les yeux sont tournés vers Suzu, dont l'avatar dans U est nommé Belle et rassemble une immense communauté de fans. Lorsque le monde de U est perturbé par l'arrivée d'une mystérieuse créature aux allures de bête ailée, Belle décide d'intervenir, sans savoir qu'elle pourrait apprendre beaucoup de cette rencontre.



Surprise, le film semble récupérer une composante d'un projet antérieur de Mamoru Hosoda : Summer Wars. Le cinquième long-métrage de Mamoru Hosoda contait ainsi l'histoire de Kenji, un jeune garçon amateur de mathématiques qui travaillait sur un monde virtuel communautaire nommé Oz. À la campagne pour préparer une fête de famille, Kenji se voyait rejoint par certains membres de sa famille pour vaincre une menace planant sur le monde d'Oz.

Plus que le scénario, Belle rejoint Summer Wars sur sa façon de lier le thème de la famille avec les mondes virtuels. On se doute évidemment que le rapport de Suzu à ses parents sera questionné par sa rencontre avec la bête. De la même façon que la question de l'identité de la jeune fille sera mise en demeure par le décalage entre sa personnalité timide et sa popularité en ligne.

On retrouve les éléments les plus caractéristiques du cinéma de Mamoru Hosoda parmi lesquels le rapport à la famille, souvent entravé par des transformations, des écrans ou des différences générationnelles. Les mondes parallèles sont aussi de retour avec une nouvelle matrice communautaire virtuelle. On pourra aussi citer le design de Belle et de la bête, ou encore la musique et la direction artistique (non sans largement rappeler Summer Wars, encore, qui excellait déjà dans sa façon de dépeindre un monde virtuel si réel et si jouissif) qui devraient nous ravir.

Bref, l'eau mouille et le cinéma de Mamoru Hosoda est une perle. Et Belle ne devrait pas faire exception. On espère que ce nouveau long-métrage en terrain connu permettra au réalisateur de confirmer sa place de maître de l'animation, auprès du très évident Hayao Miyazaki, de son acolyte Isao Takahata, ou encore de visages plus récents (Makoto Shinkai, Masaaki Yuasa). Belle vous illuminera dans les salles obscures à partir du 29 décembre 2021.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1638278689
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West Side Story : les premiers avis sur le musical de Spielberg sont tombés

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Outre-Atlantique comme en France, les premiers avis sur la reprise du légendaire musical West Side Story par Spielberg sont arrivés.

Confessons-le maintenant, c'est difficile de ne pas être enthousiaste face à une réalisation de Steven Spielberg, a fortiori lorsque c'est une comédie musicale (genre dont il est resté éloigné malgré la large diversité de sa filmographie) et une relecture du légendaire drame musical West Side Story sorti en 1957 sur les planches de Broadway et déjà adapté au cinéma en 1961.

Inspirée du Roméo et Juliette de William Shakespeare, la comédie musicale dépeint la rivalité dans l'Upper West Side new-yorkais de deux bandes rivales. D'un côté, les Jets menés par Riff sont des Américains blancs issus de la classe ouvrière. De l'autre, les Sharks menés par Bernardo appartiennent à la seconde génération d'immigrés et viennent pour la plupart de Porto Rico. Lorsque Tony, copain de Riff s'entiche de Maria, la soeur de Bernardo, chef des Sharks, une grande histoire d'amour impossible naît.

Qu'il s'agisse donc des amoureux des planches de Broadway ou encore des nombreux gosses marqués durant les années 80 par la plâtrée de monstres que Steven Spielberg a engendré parmi lesquels E.T. l'extra-terrestre, Les Aventuriers de l'arche perdue, Poltergeist ou encore Jurassic Park (joker, celui-là a révolutionné les années 90), impossible de ne pas se réjouir de cette rencontre au sommet. Et certains ont déjà eu la chance de le découvrir, un peu partout dans le monde. Petit florilège des premiers avis.

"WEST SIDE STORY est phénoménal. Steven Spielberg a parlé de réaliser un musical à peu près toute sa carrière, et je ne regrette pas d'avoir attendu. C'est un des meilleurs Spielberg." Chris Evangelista - Slash

"WEST SIDE STORY: Si ce n'est pas essentiel, c'est vraiment divertissant. C'est un travail vif et élégant de la part du plus grand réalisateur américain. Le choix de mettre de l'espagnol sans sous-titre dans 40% des répliques est revigorant. David Alvarez est l'homme du film, même si tout le monde est excellent." Barry Hertz - The Globe and Mail

"Mon Dieu. Il semble que, oui, Steven Spielberg sait comment faire un film WEST SIDE STORY." Mike Ryan - Uproxx

"Le West Side Story de Steven Spielberg est brave et remuant. Les meilleures parties sont le livre de Tony Kushner et la réimagination dramatique de numéros aussi classiques que "America" et "Somewhere". Ansel était un peu plat, mais le reste du casting est bon, le film a tout d'un sérieux candidat pour les Oscars." Brent Lang - Variety

"Un choc : je n'ai pas détesté le West Side Story de Spielberg. Ce n'est pas une amélioration de l'original (qu'est-ce qui peut l'être ?). La peau des personnages est rendue trop pâle. Les effets visuels sont discordants. Mais Ariana DeBose et ses yeux évocateurs sont incroyables. Tout comme Rita Moreno et David Alvarez. Ansel ? Bof." Robert Daniels - The Playlist

"J'espérais que le WEST SIDE STORY de 2021 allait étancher ma soif de comédie musicale réalisée par Spielberg datant de plusieurs décennies. Hélas, c'est tellement bien tourné et mis en scène, c'est tellement une leçon absolue de direction musicale, que j'ai peur d'en vouloir encore plus." Jesse Hassenger - The A.V. Club

Porté par un casting plein de nouvelles têtes, parmi lesquelles Rachel Zegler ou encore David Alvarez et Mike Faist (on a presque envie de citer Rita Moreno juste parce qu'elle est géniale ou encore Ariana DeBose, déjà présente dans Hamilton), il semble que l'alchimie a été totale si l'on en croit les avis (presque tous dithyrambiques) de la presse, qu'elle soit issue de l'hexagone ou d'ailleurs.

Reste donc à espérer que West Side Story survive à un mois de décembre cannibale dans ses sorties. Ses reports à cause de la pandémie la forcent désormais à concourir contre la conclusion de la trilogie de Spider-Man avec Tom Holland ou encore le quatrième opus et retour de Neo dans Matrix 4 : Resurrections. West Side Story vous fera danser dans les salles dès le 8 décembre 2021.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1638271502

Il y a des avis français mais que des tweets donc flemme de tout copier coller :D
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Après Jurassic World 2, Juan Antonio Bayona va faire un survival enneigé pour Netflix

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Après trois films aux États-Unis, Juan Antonio Bayona tourne un nouveau film en espagnol, cette fois pour Netflix : Society of the Snow.

Fort de l’écho qu’a obtenu son premier long-métrage L'Orphelinat (passé par Cannes, Gérardmer et récipiendaire des Goya du meilleur scénario adapté et du meilleur nouveau réalisateur), le cinéaste espagnol Juan Antonio Bayona s’est vite exporté aux États-Unis pour y réaliser une poignée de films audacieux et prometteurs tels que The Impossible et Quelques minutes après minuit, avant de réaliser le clivant Jurassic World : Fallen Kingdom.

Cinéaste à la forte personnalité mais également capable de se fondre dans l’artisanat d’une grosse production hollywoodienne, il n’est que très peu étonnant d’apprendre que la plateforme Netflix a récupéré la prochaine création du bonhomme.

En effet, Deadline a révélé que le réalisateur espagnol allait se lancer dans la production d’un nouveau film pour le géant du streaming : Society of the Snow. Adapté d’une nouvelle de Pablo Vierci, elle-même tirée de faits réels, le film racontera l’histoire du crash d’un avion dans les Andes, qui a tué 29 des 45 passagers, lors d’un vol qui transportait une équipe de rugbymen chiliens.

Co-écrit avec, entre autres, son monteur depuis The Impossible, Bernat Vilaplana, et produit par Belén Atienza et Sandra Hermida qui ont également travaillé respectivement sur L’Orphelinat et The Impossible, Juan Antonio Bayona s’est entouré d’une équipe qui lui est familière pour une histoire à laquelle il semble attaché :

"Plus de dix ans après, ma fascination pour la nouvelle reste intacte et je suis heureux de faire face à ce challenge qui est de raconter un des évènements les plus marquants du XXe siècle, avec toute la complexité qu’implique une histoire qui donne autant d’importance aux survivants qu’à ceux qui ne reviendront jamais de ces montagnes."

Le compte officiel de Netflix a également publié une vidéo où le cinéaste est avec son chef opérateur sur les lieux mêmes du crash pour annoncer le début de tournage du film. S'il ne s'agit ici que d'une façon de lancer l'intérêt des futurs spectateurs pour le film, notons tout de même que ce nouveau long-métrage signera le retour du cinéaste à un long-métrage tourné en langue espagnole, quatorze ans après L’Orphelinat.

Au vu du sens du spectacle du cinéaste – notamment à l’œuvre dans un film comme The Impossible – il est clair que l’annonce d’un tel projet peut attiser la curiosité des intéressés. Évidemment pas de date de sortie annoncée, il faudra alors être patient avant de découvrir le long-métrage sur la plateforme au N rouge.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1638265871
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Magic Mike 3 : Channing Tatum et Steven Soderbergh de retour pour une suite sur HBO Max

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Un troisième volet de Magic Mike est officiellement en préparation, avec l'acteur Channing Tatum et réalisateur Steven Soderbergh sur HBO Max.

En avril dernier, le public a appris que la licence Magic Mike sera de retour avec Finding Magic Mike, une télé-réalité destinée à HBO Max qui présentera une compétition de striptease à Las Vegas dès décembre prochain, quelques années seulement après le live-show se déroulant lui aussi à Vegas. Ce qui ne veut pas dire que Channing Tatum (21 Jump Street, White House Down) a abandonné l'idée de refaire tomber la chemise et de se trémousser langoureusement devant la caméra.

Après le succès critique et financier du premier film de 2012 et celui de Magic Mike XXL en 2015, la Warner est sur le point d'entamer la production d'un troisième volet, comme l'a récemment annoncé l'acteur vedette sur Twitter.

À en croire le titre - Magic Mike's Last Dance - ce troisième volet devrait être le dernier de la saga, à moins qu'elle ne s'étende avec des prequels et autres spin-offs dans les années à venir. Ce troisième opus officiellement en développement réunira de nouveau Channing Tatum et le réalisateur Steven Soderbergh (Contagion, Ocean's Eleven, Logan Lucky), qui a réalisé le premier film, et passé le relais à Gregory Jacobs pour Magic Mike XXL. Le scénariste Reid Carolin - qui a écrit les deux précédents films et écrira le prochain Dog, réalisé par Tatum - sera lui aussi présent au générique.

Pour ce qui est du casting, on ne sait pas encore qui reviendra se déhancher sur scène. L'année dernière, Joe Manganiello a déclaré qu'il en avait terminé avec Magic Mike, mais l'officialisation d'une suite pourrait changer la donne. Il n'est cependant pas impossible que Matt Bomer, Adam Rodriguez ou Kevin Nash refasse un tour en loge.

Le public ne pourra cependant admirer aucun torse huilé sur grand écran, le film étant à destination de HBO Max aux États-Unis. D'ici là, Channing Tatum sera à l'affiche de The Lost City, entouré de Brad Pitt, Sandra Bullock et Daniel Radcliffe, mais également de Pussy Island, le premier film de Zoë Kravitz en tant que réalisatrice.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1638264079
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Red Notice : le film de bras cassés devient le plus gros succès de Netflix

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Le film Red Notice avec Dwayne Johnson, Gal Gadot et Ryan Reynolds a explosé le compteur de Netflix, devenant le plus gros succès de la plateforme.

Il y a quelques jours, Dwayne Johnson faisait le coq sur les réseaux sociaux, affirmant que le fatiguant Red Notice avait battu des records d'audience pour devenir "le plus gros film de l'histoire de Netflix", sans avancer le moindre chiffre. Évidemment, on se doutait bien qu'avec sa conception algorithmique - des bouts de scénarios empruntés à droite à gauche et un casting bankable composé de The Rock, Gal Gadot et Ryan Reynolds -, le dernier long-métrage réalisé par Rawson Marshall Thurber (Skyscrapers) risquait effectivement d'attirer beaucoup trop de monde, aussi mauvaise soit la réception critique.

Plus récemment, le géant du streaming a finalement confirmé que la comédie d'action avait bien explosé tous les compteurs, devenant le film le plus visionné de la plateforme. Le diffuseur a dressé une liste de ses dix films les plus regardés après 28 jours d'exploitation et sans surprise, Red Notice est premier. Sorti le 12 novembre dernier, Red Notice cumule ainsi 328,8 millions d'heures de visionnages (le système de comptage n'étant pas forcément très transparent), détrônant le précédent détenteur du titre : Bird Box, le film sorti en 2018 avec Sandra Bullock en tête d'affiche, qui comptabilise un peu plus de 282 millions d'heures de lecture.

La troisième place du podium est occupée par Tyler Rake (231 millions), suivi de The Irishman (214 millions), puis The Kissing Booth 2 (209 millions), 6 Underground (205 millions), Spenser Confidential (197 millions), Enola Holmes (189 millions), Army of the Dead (186 millions) et enfin The Old Guard (185 millions). En revanche, avec son budget record de blockbuster à 200 millions de dollars, il est encore difficile de savoir à quel point Netflix a pu rentabiliser les coûts de production faramineux, le budget promotionnel n'étant pas pris en compte.

Avec de tels chiffres, il est cependant presque certain que Netflix donnera prochainement son feu vert pour une suite, pour laquelle l'actrice Gal Gadot est déjà partante (sans surprise, le reste de la distribution devrait suivre). Le réalisateur a même déjà des plans de trilogie, avec deux hypothétiques prochains volets tournés à la suite. Que la force soit avec nous.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1638347511
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Renfield : Nicolas Cage va jouer Dracula dans le spin-off d'Universal

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Toujours apte à surprendre son public, l'acteur Nicolas Cage jouera le comte Dracula dans le prochain spin-off d'Universal, Renfield.

Si l'échec de La Momie a jeté au feu le Dark Universe d'Universal, le succès plus récent d'Invisible Man - relecture moderne de L'Homme Invisible -, a vite réencouragé le studio à dépoussiérer les autres monstres et créatures mythiques de son catalogue. Le réalisateur Derek Cianfrance a ainsi remplacé Leigh Whannell pour mettre en scène le film Wolfman avec Ryan Gosling, tandis que James Wan produira une nouvelle adaptation de Van Helsing et que Karyn Kusama réalisera une nouvelle version de Dracula. Mais ce dernier projet n'est pas le seul à graviter autour de l'oeuvre fondatrice de Bram Stoker, puisque le studio développe également un spin-off sur l'homme de main du comte, Renfield, qui a donné son nom au projet.

Dans le roman de 1897, R. M. Renfield était détenu dans un hôpital psychiatrique où les médecins pensaient qu'il souffrait de délires maniaques l'obligeant à manger des créatures vivantes dans l'espoir de devenir immortel, jusqu'à ce que l'auteur révèle que le pauvre homme était en réalité sous l'influence de Dracula, envers lequel il se montre docile, malgré quelques bribes de rébellion lorsqu'il retrouve quelques instants de lucidité.

Cette relation tordue, cette dualité et ce rapport de force inégal seront probablement auscultés dans le spin-off, même si on ne connaît pour l'instant aucun détail du scénario de Ryan Ridley (d'après une histoire originale de Robert Kirkman). Variety a tout de même précisé que le film avait des chances de ne pas être d'époque, préférant peut-être se dérouler de nos jours, ou du moins à une période contemporaine.

En revanche, le casting continue de se préciser. Après l'annonce de Nicholas Hoult (Mad Max : Fury Road, Skins, X-Men : Le Commencement) dans le rôle principal, The Hollywood Reporter a rapporté que Nicolas Cage allait se faire allonger les canines pour jouer Dracula (à défaut de se les faire arracher, comme pour son rôle dans Birdy). Il succèdera ainsi aux acteurs Luke Evans, Gary Oldman, Frank Langella ou encore Christopher Lee.

Même si la nouvelle adaptation ne devrait pas bénéficier d'un budget mirobolant - à l'instar des sept millions de dollars d'Invisible Man -, l'ancien acteur bankable se rapprochera de nouveau des plateaux hollywoodiens après plusieurs années à oeuvrer pour les films indépendants et de moindre envergure, à l'image de son dernier long-métrage, le surprenant thriller Pig.

Le film sera réalisé par Chris McKay (The Tomorrow War, The Lego Batman Movie 2), mais aucune date de début de tournage ou de sortie n'a encore été annoncée. Avant de boire du sang, le public pourra retrouver l'acteur dans sa comédie méta The Unbearable Weight of Massive Talent où il jouera son propre rôle, mais aussi dans le western Butcher's Crossing.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1638343997
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EL a aimé The Power of the Dog (3,5 étoiles) :

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Jane Campion est de retour, merci Netflix. La réalisatrice néo-zélandaise de La Leçon de piano (Palme d'or 1993), Un ange à ma table ou encore la série Top of the Lake revient avec The Power of the Dog, adapté du livre de Thomas Savage. Dans la peau d'un cowboy tordu et ténébreux, Benedict Cumberbatch transforme la vie de Jesse Plemons, Kirsten Dunst et Kodi Smit-McPhee en enfer. Disponible sur Netflix à partir du 1er décembre.

LES FLEURS DU MÂLE


Les hommes ont toujours été là dans le cinéma de Jane Campion. De l'irrésistible Tom Lycos de Sweetie à Ben Whishaw en John Keats dans Bright Star, en passant par les amants fiévreux de La Leçon de piano, elle n'a cessé de les mettre en scène, opposés ou enlacés à ses héroïnes. Mais jamais comme dans The Power of the Dog.

Ici, le masculin est tout, et partout. C'est lui qui domine l'horizon dans ce décor typique de western, un genre dévoué aux héros virils. C'est lui qui s'interpose dans le duo de frères Burbank, entre le castrateur et autoritaire Phil, et le doux et introverti George. Et c'est lui qui est au centre de l'équation de ce jeu du chat et de la souris, autour du cowboy désaxé, de la veuve torturée, et de l'adolescent fragile.

Publié en 1967, le livre The Power of the Dog (en référence à un psaume de la Bible : "Protège mon âme contre le glaive, ma vie contre le pouvoir des chiens !") a longtemps titillé Hollywood, qui a cherché à l'adapter à plusieurs reprises. Jusqu'à ce que Jane Campion, fascinée par ces cowboys toxiques, ne s'en empare, avec 30 millions de dollars estampillés Netflix. Après une dizaine d'années loin du cinéma, en partie pour une pause série avec Top of the Lake, la réalisatrice est ainsi de retour. Et elle filme comme pour la première fois, en orchestrant un puzzle ténébreux et glaçant.

COWBOY DÉBLOQUE

Ce masculin, c'est Benedict Cumberbatch. Filmé sous toutes les coutures, décortiqué et déconstruit au fil des scènes, c'est un sujet de peur et un objet de désir. Jane Campion ne le lâche jamais ou presque, créant autour de lui un nuage de trouble. Qu'il soit perché sur sa monture ou nu dans une rivière, qu'il glace la maison avec quelques accords de banjo ou sifflements, ce cowboy insondable est la clé de voûte du récit, et une bombe à retardement qui va forcément exploser - reste à savoir quand, comment et pourquoi.

Rarement Benedict Cumberbatch aura été si puissant et magnétique, avec une férocité silencieuse qui n'est jamais étalée au hasard. C'est un rôle en or pour l'acteur, qui s'écrit dans les silences, les regards et les gestes, passant en l'espace d'un instant du prédateur au grand garçon qui joue à l'homme. Entre l'extrême violence en sourdine et l'infinie sensualité des secrets, Jane Campion orchestre des moments intenses, soufflant merveilleusement le chaud et le froid.

The Power of the Dog est à l'image de cet ogre nommé Phil : capable de la plus grande (et inquiétante) des tendresses, ou de la plus tétanisante des violences. Dans une scène de dîner qui se termine en spectacle d'humiliation, le film tire sur la corde d'une horreur psychologique. Dans un moment de grâce autour d'un foulard, la réalisatrice rappelle qu'elle filme le désir avec un érotisme fou, sans jamais renier la part d'étrangeté qui va avec le sexe.

A mesure que Jesse Plemons s'efface du récit, que Kirsten Dunst dérive en plein jour, et que le fantastique Kodi Smit-McPhee trouve sa place, Jane Campion s'accroche au roc Benedict Cumberbatch, qui serait a priori le dernier à s'écrouler. Et c'est d'autant plus saisissant que la réalisatrice s'approprie le genre du western, à l'image des horizons normalement dégagés qui sont ici bloqués par des montagnes lourdes de sens. Ce sont les mots qui fusent à la place des balles, et s'il y a moins de sang sur la terre, il y a finalement autant de corps (et cœurs) brisés.

KILL ME BY YOUR NAME

La modernité du livre de Thomas Savage explose dans ce jeu de masque où personne n'avance à visage découvert. A travers cette figure d'ogre viril au pays des cowboys, l'écrivain racontait la masculinité toxique, insidieuse et pernicieuse, qui détruit autant le bourreau que la victime. A un niveau ou un autre, tous les personnes en sont victimes (Phil et George qui se sont construits en opposition, et dépérissent dans ces rôles étriqués ; Rose dans son statut de femme et veuve ; Peter qui provoque par sa présence même les hommes autour de lui).

C'est le moteur ténébreux du scénario écrit par Jane Campion, qui se déroule comme un long cauchemar opaque, à l'issue incertaine. Tout comme cette maladie qui s'attaque au bétail pour le faire pourrir de l'intérieur, le mal qui ronge les personnages est invisible, progressant inexorablement jusqu'à tous les consumer. La calme extérieur qui règne sur ces douces plaines cache les tempêtes intimes, qui ravagent ces âmes esseulées.

D'où la sensation d'un film qui avance lui aussi masqué, quitte à se perdre un peu en chemin. The Power of the Dog n'est pas là pour être entièrement et facilement aimé, et va certainement en laisser plus d'un.e sur le carreau avec ses choix narratifs, et ses deux grosses heures au compteur. Mais le vrai pouvoir de ce chien se révèle dans ses derniers instants, malicieux et ténébreux. Une machine aussi implacable que le désir a œuvré dans l'ombre, et à la fin, le puzzle doit être reconstitué - certaines pièces manquantes ne demandant qu'à être imaginées.

Conjugué au féminin (derrière la caméra, et à l'intérieur de la fiction), le récit masculin de The Power of the Dog se termine sur une note noire. Une note qui ne peut que hanter, comme le regard de Benedict Cumberbatch, traînant sa carcasse cabossée au rythme des mélodies de Jonny Greenwood dans ce huis clos à ciel ouvert.

Jane Campion autopsie le masculin dans un faux western et vrai puzzle ténébreux, qui ne révèle son monstrueux visage qu'à mesure que l'horreur se referme sur le magnétique Benedict Cumberbatch.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1638382324
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