Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Vu :

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J'avais vu (et beaucoup apprécié) le premier à l'époque mais pas le second (ne me demandez pas pourquoi, il n'y a pas d'explications). Bref j'ai revu (c'est quasi une totale redécouverte car j'avais presque tout oublié) le premier et j'ai découvert le second. C'est un diptyque grandiose qui n'a rien à envier au grand cinéma français des années 60/70. La mise en scène, l'ambiance et la reconstitution sont impressionnantes, c'est intense du début à la fin. Pour le second j'ai éventuellement deux petites réserves : Gérard Lanvin, j'ai déjà du mal avec cet acteur en temps normal mais là son look n'aide pas et le final qui a tendance à en faire des caisses mais bon ça reste puissant malgré tout.

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Je suis dans ma période Gene Wilder donc j'ai été amené à découvrir ce film qui fait quand même partie des films parfaits selon Quentin Tarantino. Et il est vrai que ce Mel Brooks est un chef d’œuvre dans son genre. Déjà il y a la mise en scène (certains plans sont fabuleux) et l'ambiance qui rendent hommage aux films Hammer de la grande époque. Et puis il y a l'humour qui est vraiment exceptionnel et qui a probablement eu une grande influence. Bref j'ai adoré.
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Pale
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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En VOD :

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Ça va dépendre des retours pour AKA.

Pour Evil Dead Rise je suis censé y aller ce mardi.
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Mon programme ciné du mois de mai :

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Peut-être :

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En VOD :

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Ma plus grosse attente : Renfield
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NaughtyDog
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On aurait pu se dire que Dexter Fletcher sur une rom-com teintée d'action serait un bon plan : au final que dalle, tant son style est dilué dans ce TVfilm de luxe écrit par les scenaristes de Deadpool et 6 Underground.

Si Ana de Armas est top (credible sur les 2 tableaux), je trouve que Chris Evans ne colle pas à son perso de boy next door attachiant (on va pas me faire croire qu'il est incapable de courser dans l'escalier). L'acteur apporte don charisme et une alchimie avec Ana, mais son parcours dramaturgique est inexistant, tantôt boulet tantôt simili-action man sur la fin.

La mise en place d'une filme est correctement posée, mais dés que l'aspect globe trotting entre en jeu, c'est le festival des clichés, des fonds verts et autres facilités (et ce Pakistan tourné en studio c'est non).
Meme Adrien Brody fait peine à voir en bad guy à l'accent français approximatif.
Reste 1 ou 2 moments où Fletcher se fait plaisir malgré le manque de budget (une poursuite en bus et un climax au setting plutot ludique) mais on reste sur du potentiel gaché.

Un film qui semble sorti des 00's donc, quand meme rythmé et pas forcément desagreable frace a son duo principal, mais c'est juste pas bon

3/10

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Peut-être la plus grosse surprise de l'année en ce qui me concerne (surtout face à sa sortie en catimini le destinant à un flop) mais le retour de Damian Szifron accouche du meilleur polar US qu'on ai eu depuis plusieurs années !
Alors oui on retrouve des tropes du genre (Seven, The Wire, Silence des Agneaux) mais le réalisateur s'accapare son sujet pour proposer avant tout une réflexion assez virulente sur l'Amérique contemporaine (la société de consommation et le capitalisme en ligne de mire), tout en implémentant deux personnages borderline (le tueur et la protagoniste principale) au centre du récit.




Les personnages sont tous très bien écrits, et superbement interprétés (Ben Mendelsohn et Ralph Ineson en tête) même si Shailene Woodley parait la plus effacée du lot.
Mais surtout, en terme de mise en scène c'est d'une vraie maîtrise, avec notamment 2-3 morceaux de bravoure qui représentant parmi les meilleures séquences de tension que j'ai vu depuis un ptit moment (l'introduction et un passage en centre commercial).




J'aurai aimé un final plus marquant et moins decrescendo ceci dit,mais pour moi une très bonne pioche


7,5/10 ou 8/10

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Très partagé sur ce Sakra, qui d'un côté bénéficie d'une mise en scène et de choregraphies de combat assez sidérantes par moments, mais aussi d'une narration qui manque régulièrement de maîtrise et d'emphase émotionnelle.

Déjà Donnie Yen semble assez peu intéressé par le contexte de guerre entre clans interposés, qui est rapidement évacué en début de film pour mieux se concentrer sur le personnage principal aux allures de demi-dieu. La première heure est globalement maitrisée, en introduisant une figure féminine à protéger face au reste. Mais très vite le voyage accélère en deuxième heure et délocalise son action avec d'autres personnages de manière peu organique dans la narration, et l'émotion amenée trop artificiellement.

C'est dommage car les ingrédients sont là, mais le manque d'expérience de Donnie derrière la caméra se fait sentir...jusqu'à un faux-final usant de scène post-générique pour teaser une suite de manière encore plus grossière que dans un comic book movie lambda !

Mais à côté de ça,le pognon est parfaitement utilisé, proposant des panoramas et une facture visuelles léchés, mais surtout les meilleurs combats vus dans un wu xia pian depuis les derniers Zhang Yimou dignes de ce nom ! Vraiment à ce niveau c'est un gros plaisir, mais cela n'excuse pas tout selon moi

5 ou 6/10
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robinne
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weird

NaughtyDog a écrit :
dim. 23 avr. 2023 23:20

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Peut-être la plus grosse surprise de l'année en ce qui me concerne (surtout face à sa sortie en catimini le destinant à un flop) mais le retour de Damian Szifron accouche du meilleur polar US qu'on ai eu depuis plusieurs années !
Alors oui on retrouve des tropes du genre (Seven, The Wire, Silence des Agneaux) mais le réalisateur s'accapare son sujet pour proposer avant tout une réflexion assez virulente sur l'Amérique contemporaine (la société de consommation et le capitalisme en ligne de mire), tout en implémentant deux personnages borderline (le tueur et la protagoniste principale) au centre du récit.

Les personnages sont tous très bien écrits, et superbement interprétés (Ben Mendelsohn et Ralph Ineson en tête) même si Shailene Woodley parait la plus effacée du lot.
Mais surtout, en terme de mise en scène c'est d'une vraie maîtrise, avec notamment 2-3 morceaux de bravoure qui représentant parmi les meilleures séquences de tension que j'ai vu depuis un ptit moment (l'introduction et un passage en centre commercial).

J'aurai aimé un final plus marquant et moins decrescendo ceci dit,mais pour moi une très bonne pioche

7,5/10 ou 8/10
C'est sorti en salles ? :??:
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NaughtyDog
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robinne a écrit :
lun. 24 avr. 2023 09:07
NaughtyDog a écrit :
dim. 23 avr. 2023 23:20

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Peut-être la plus grosse surprise de l'année en ce qui me concerne (surtout face à sa sortie en catimini le destinant à un flop) mais le retour de Damian Szifron accouche du meilleur polar US qu'on ai eu depuis plusieurs années !
Alors oui on retrouve des tropes du genre (Seven, The Wire, Silence des Agneaux) mais le réalisateur s'accapare son sujet pour proposer avant tout une réflexion assez virulente sur l'Amérique contemporaine (la société de consommation et le capitalisme en ligne de mire), tout en implémentant deux personnages borderline (le tueur et la protagoniste principale) au centre du récit.

Les personnages sont tous très bien écrits, et superbement interprétés (Ben Mendelsohn et Ralph Ineson en tête) même si Shailene Woodley parait la plus effacée du lot.
Mais surtout, en terme de mise en scène c'est d'une vraie maîtrise, avec notamment 2-3 morceaux de bravoure qui représentant parmi les meilleures séquences de tension que j'ai vu depuis un ptit moment (l'introduction et un passage en centre commercial).

J'aurai aimé un final plus marquant et moins decrescendo ceci dit,mais pour moi une très bonne pioche

7,5/10 ou 8/10
C'est sorti en salles ? :??:
Ça sort mercredi en salle !
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Pale
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EL a beaucoup aimé Beau is Afraid (4 étoiles) :

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Il aura fallu à Ari Aster moins d'une dizaine de courts-métrages et deux longs-métrages pour se hisser en haut de la liste des cinéastes américains émergents. Après l'hypnotisant Midsommar, le poulain le plus respecté de l'écurie A24 profite de sa notoriété pour se lancer dans un projet plus personnel... et très mystérieux. Annoncé par des bandes-annonces surréalistes et porté par Joaquin Phoenix, Beau is Afraid est encore plus délirant que prévu. Grande fresque paranoïaque ou suicide artistique ? Les deux mon général.

ASTER HOURS


"Si vous envoyez un gosse de 10 ans bourré d'antidépresseurs faire des courses, voilà, c'est le film". "Ce film vous fera ressentir toute une vie, toute une personne". "Une épopée sombre et comique". "C'est comme une version juive du Seigneur des anneaux". Les inconditionnels d’Hérédité et Midsommar ne savaient pas quoi attendre de ce Disappointment Blvd., retitré Beau is Afraid à quelques mois de la sortie. Ce ne sont pas les contributions du cinéaste à la promotion qui vont les éclairer. Pas plus que le film lui-même.

Ni la critique, ni les bandes-annonces, ni l'artiste en personne ne sauraient décrire cette épopée protéiforme de presque 3 heures, cette anomalie industrielle estimée à 35 millions de dollars (le plus gros budget d'une production A24 !) et proprement invendable. Tout juste peuvent-ils vaguement énoncer ses prémisses, à savoir la quête de Beau pour retrouver une mère étouffante. Lui qui habite dans un appartement miteux, au sein d'un quartier vraiment, vraiment dangereux, il se résout à affronter le monde extérieur après s'être fait subtiliser ses clefs et sa valise.

Un postulat qu'il tient de son court-métrage Beau, sorti en 2011, sept ans avant la consécration critique et populaire Hérédité. Le scénariste part plus ou moins de la même idée, pour ensuite emporter son récit dans des extrêmes surréalistes divers, allant de la comédie absurde au bad trip psychanalytique, en passant par une étrange séquence d'animation.

Beau is Afraid est l'occasion pour Ari Aster de revenir à l'ambiance bizarroïde de ses premiers travaux, quitte à s'affranchir des codes de la fiction horrifique auxquels il avait dû se plier pour ses deux longs-métrages précédents, sans pour autant se séparer de ses obsessions (la drogue douce, la figure de la mère, l'architecture, les prémonitions, les décapitations...).

"Ce film me ressemble plus que tout ce que j’ai pu faire auparavant. Il contient ma personnalité et ma vision de l’humour", confie-t-il dans les notes de production. Il aurait d'ailleurs voulu en faire son premier gros projet, avant d'opter pour Hérédité et Midsommar. D'où la continuité avec ses courts-métrages, dans lesquels il pioche allégrement. À Beau, il emprunte une paranoïa obsessionnelle. À Munchausen, il emprunte une chronologie aléatoire. Au barré The Turtle's Head, il emprunte un humour parfois outrageusement graphique et toujours décalé. Quant au fameux The Strange Thing About the Johnsons, il lui emprunte un hibou empaillé et un malaise continu.

Le dénominateur tonal commun à toutes ces péripéties, c'est bien ce malaise que le metteur en scène s'est employé à instiller dans ses huit premières oeuvres, contaminant jusqu'aux tréfonds du scénario, jusqu'aux gags les plus drôles. C'est justement la spécialité de Joaquin Phoenix, comédien habitué à tomber de Charybde en Scylla, ici plus chahuté que jamais dans son pyjama argenté. Les deux hommes étaient voués à collaborer et la performance de l'acteur ajoute encore à l'instabilité d'un monde en perpétuelle mutation.

LOST IN TRANSLATION

De son aveu même, Aster s'éloigne des trois actes conventionnels de la fiction cinématographique, qu'il avait déjà un peu malmenés dans Midsommar, pour se livrer aux expérimentations auparavant chères à son coeur. Et ce à travers quatre grandes parties toutes plus déconcertantes les unes que les autres, encadrées par deux scènes assez mémorables se répondant entre elles.

Libre à chacun, bien sûr, de mener son enquête sur les influences disparates qui s'entremêlent dans chaque segment. Les uns souligneront la dimension kafkaïenne et les relents dystopiques de l'hilarante première demi-heure, les autres les traces des auteurs qui ont de toute évidence influencé le cinéaste (Carl Jung, entre autres), voire les pastiches de certains archétypes hollywoodiens (le personnage de Denis Ménochet). L'attention portée à l'esthétique visuelle, aux décors balayés par les mouvements de caméra amples, ou aux tas de détails qui s'amoncellent dans chaque scène, qu'il s'agisse de graffitis ou d'accessoires méticuleusement disposés ici et là, impressionne.

On dresserait presque un parallèle avec le labyrinthe angelin du génial Under the Silver Lake, si Aster ne prenait pas le contrepied de son collègue David Robert Mitchell. Le second cherchait à organiser un jeu de piste purement cinématographique, rayonnant et pop. Le premier passe son temps à changer de braquet sans explication, pour épouser la confusion de son héros, en permanence en train de se demander ce qu'il se passe. Comme lui, le spectateur est invité à revoir ses attentes toutes les dix minutes, au point de risquer sa frustration.

En désobéissant à la plupart des règles narratives traditionnellement affiliées au 7e art, le film refuse de lui fournir les points de repère de la quête initiatique habituelle. Non seulement il n'accorde aucun indice spatial, mais il rechigne à opérer un crescendo rythmique. La comédie franche du début est complètement désamorcée par une deuxième partie léthargique, puis par un délire animé psychotique qui éclate les dernières attaches de la suspension d'incrédulité. Enfin, la longue conclusion, ultime doigt d'honneur, jongle habilement entre la tension malaisante et le grotesque le plus radical. En résulte un ventre mou, mais aussi la certitude de voir le monde à travers les yeux de Beau.

Quand Aster brise la temporalité à la Haneke, il ne cherche pas à rivaliser avec son cynisme. Il illustre le paradoxe au coeur du film : Beau suit une trajectoire complètement imprévue... et pourtant son destin était tout tracé. Une drôle de logique que le cinéaste, toujours soucieux de plonger le spectateur dans la même confusion que son protagoniste, applique à la forme même du long-métrage, et ce dès les logos des producteurs ! Il exprime le paradoxe qui conditionne toute la singularité de son épopée, le paradoxe qui nourrit le vrai sentiment pourrissant la vie de Beau : l'anxiété.

THE AGE OF ANXIETY

Il y a des personnes pour qui les péripéties de Beau ne seront pas si improbables : les anxieux, les stressés de la vie. Beau a peur. Il a peur de se faire voler ses clefs quand il attrape son fil dentaire. Il a peur de son quartier, de tomber nez à nez avec le maniaque des infos. Il a peur des gens trop bienveillants, des ados et des syndromes post-traumatiques. Il a peur de de l'introspection, de creuser son passé et son futur au détour d'une représentation théâtrale. Il a peur des retrouvailles avec son amour de jeunesse. Il a peur du gonflement suspect de ses testicules. Et bien entendu, il a peur de sa mère, spectre qui plane sur sa vie depuis sa tendre enfance, voire depuis sa naissance.

Et le film se charge de concrétiser et d'exacerber la moindre de ses peurs – des peurs très communes au demeurant – emportant le cinéphile consentant dans des abîmes anxiogènes. Chacune de ses mésaventures est la manifestation d'une nouvelle inquiétude plus ou moins existentielle. Avec comme fil rouge une culpabilité écrasante, à laquelle il sera directement confronté dans un final tour à tour absurde et glaçant.

Ari Aster nous balade dans le cerveau d'un névrosé sévère, victime de sa famille, qui déforme le monde autour de lui au gré de ses montées de stress. Et il entend bien, comble de la cruauté, le condamner à subir ça toute sa vie, comme l'annonce ce plan subjectif introductif lunaire et le confirme le segment animé.

Beau is Afraid est certes à cheval entre plusieurs genres parfois diamétralement opposés, mais son ambiance confinant au malaise en fait bel et bien un film de trouille, dans le sens premier du terme. Et par la même, il s'inscrit parfaitement dans la filmographie du réalisateur, aux côtés de ses courts et longs-métrages. Hérédité aussi générait sa peur à partir d'un traumatisme, puis d'une culpabilité familiale.

Le cas de Midsommar est plus évident encore : c'est en abandonnant toute angoisse et culpabilité qu'on y survit et qu'on s'intègre à la secte, qui finit par absorber les émotions négatives. À moins de représenter une forme de toxicité, ce qui revient à courir le risque de finir dans un ours empaillé, puis en cendres. Le personnage de Joaquin Phoenix suit la trajectoire inverse de celui de Florence Pugh : plutôt que de se délivrer de ses névroses, il s'y enfonce pendant trois heures. Le voyage hallucinogène solaire des champignons laisse place à la terreur paranoïaque d'un joint trop chargé.

Après trois (longs) films, le génie d'Ari Aster se précise : il est l'un des rares cinéastes contemporains à savoir encapsuler le mal du (XXIe) siècle.

L'épopée grotesque et malaisante d'un angoissé au stade terminal. Ou quand les thématiques de prédilection d'Aster deviennent à la fois plus radicales et plus évidentes.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... D6JpSJWF7Y
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weird

Pale a écrit :
lun. 24 avr. 2023 16:17
EL a beaucoup aimé Beau is Afraid (4 étoiles)
J'espère l'aimer autant qu'eux :o
Il est haut dans ma liste :bounce:
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Une vraie réussite que ce Beau is Afraid, exigent, mais facile le plus riche de la filmo d'Ari Aster pour le moment.

Un pur récit kafkaïen dans la lignée de Burroughs (Le Festin Nu) qui m'a pas mal fait penser à Under the Silver Lake ou bien du Richard Kelly sur certains points.

Une odyssée de 3h d'un Joaquin Phoenix habité en individu psychotique en proie aux anxiétés les plus surréalistes, et le film nous plonge de A à Z dans sa tête. Le film est donc à prendre au 5e degré sur certains points, mais malgré les divers délires auxquels on assiste, chaque élément est fondé et tisse peu à peu un portrait psychanalytique des plus intéressants (avec en filigrane tout un discours sur la figure maternelle pas si éloignée du court-metrage Munchausen du même Ari Aster).

Formellement c'est douvent du velours (superbe photo de Pogorzelski encore une fois) et on a de vraies trouvailles scèniques (dont une scène hilarante/malaisante sur du Mariah Carey).

Mon reproche ira quand même sur une durée pas totalement justifiée selon moi (la 2nde partie accuse donc de qqes redondances thématiques) et quelques circonvolutions narratives qui méritaient peut-être plus.

Mais globalement c'est comme dirait Scorsese, un film rare et singulier, qui mérite totalement le coup d'oeil

3.5/5
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The Flash : les premiers avis sur le multivers DC sont tombés

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The Flash avec Ezra Miller a enfin été présenté au Cinemacon, et les premiers avis ne se sont pas fait attendre.

Après le succès en demi-teinte de Batman v Superman : L’Aube de la justice, mais surtout la débâcle sans précédent de Justice League (version 2017), le sort du DC de Zack Snyder a été scellé. Et malgré quelques succès comme Aquaman, Warner a eu ensuite toutes les peines du monde à imposer son DCEU chaotique, comme en a encore témoigné le giga bide de Shazam 2. Entre-temps, James Gunn et Peter Safran ont été nommés à la tête d'un tout nouveau DCU, et avec eux une flopée de projets, dont Superman Legacy, réalisé par Gunn lui-même.

Mais avant que ce nouvel univers ne se mette en place, Warner doit encore sortir les restes de leur empire en déroute. Et le prochain sur la liste sera The Flash, qui a dévoilé ses deux Batman et sa Supergirl dans une bande-annonce. Le film, supposément adoré par Tom Cruise (!), devrait servir de reboot à tout ce chaos avec ses histoires de Multivers et de voyages dans le temps. Et alors que la sortie du film approche, quelques chanceux (ou pas) ont pu voir une projection exclusive du bestiau à la Cinemacon 2023. Et ils n'ont pas attendu longtemps pour donner leur avis. Revue de tweets.

« The Flash est incroyablement divertissant. Il est extraordinairement drôle tout en ayant de solides enjeux émotionnels. C'est l'un des meilleurs films de multivers. Une tonne de bonnes surprises. Un film de super-héros véritablement superbe, l'un des meilleurs depuis longtemps. Très, très satisfaisant. » Daniel Howat - Next Best Picture

« Ouais, The Flash est aussi bon que les rumeurs le disaient. C'est Retour vers le futur rencontre Spider-Man : No Way Home avec tout l'humour et le coeur du premier, et toute l'action et les surprises du second. Le film est peut-être un peu trop ambitieux pour son propre bien, mais il est aussi incroyablement gratifiant, réconfortant et drôle. » Germain Lussier - Gizmodo

« Non, The Flash n'est pas "l'un des meilleurs films de super-héros jamais fait". Ce n'est pas mauvais, ce n'est pas génial, mais quelque part entre les deux. Cela fait du bien de revoir Keaton en Batman, même avec une perruque atroce. Chose à savoir : je ne suis pas un grand fan des films de comics. » Brent Lang - Variety

« The Flash est formidable. Oubliez DC, c'est sans aucun doute l'un des meilleurs films de super-héros jamais fait. Un instantané culte. Un récit inventif, des scènes d'action fantastiques, une distribution géniale. Tellement de petits détails geeks. J'étais en pleurs à la fin. Tout ce que l'on peut attendre d'un film de super-héros et plus encore. » Erik Davis - Fandango

« The Flash est fantastique. Je sais qu'Ezra Miller a fait beaucoup d'erreurs, mais il est tellement bon dans ce film. J'ai adoré Keaton, l'action, l'humour et l'émotion. Andy Muschietti a concocté quelque chose de spécial. Une réussite. Warner n'a pas montré les scènes post-générique. » Steven Weintraub - Collider

« La première heure est assez fantastique. Elle trouve parfaitement le ton. Ezra est excellent. Drôle, pleine d'émotions. La dernière heure est presque entièrement horrible. Un bordel pur et dur qui vous fera vous demander "mais bordel qu'est-ce qui se passe ?" Avec encore un problème de fan service et de méchant DC. Très mitigé au final. » Jeff Sneider - The Ankler

« J'ai eu droit à une version non finie de The Flash et j'ai plutôt bien aimé ! Particulièrement la manière dont le film pousse Barry à se confronter à lui-même, à ce qu'il aurait pu devenir, et à l'influence (ou pas) que chacun peut avoir dans une vie. C'est un mélange réussi de passage à l'âge adulte, d'action spectaculaire (j'ai beaucoup aimé le style des pouvoirs de Flash et leur inventivité dans ces scènes) et de bons gros fous rires. Le timing comique et l'interprétation sont au poil. » Perri Nemiroff - Collider

« The Flash parvient à livrer quelques gros frissons. Andy Muschietti met en boîte ce que beaucoup ont toujours rêvé pour une adaptation au cinéma de The Flash. Mais il y a aussi beaucoup de décisions purement et simplement bizarres. Que cela soit narrativement comme techniquement. Pas incroyable, mais néanmoins plutôt bon par moments. » Andrew J. Salazar - Discussing Film

« Le premier acte est solide mais The Flash se perd en explosions et resucés d'origines des héros pour finir par proposer un spectacle vide, qui rappelle méchamment le film qui a plongé la Warner dans ce chaos il y a 10 ans. » Scott Mendelson - The Wrap

Le film ne semble avoir laissé personne indifférent. Si l'on passe sur certains avis dithyrambiques qui frôlent le grotesque comme c'est souvent le cas avec ce genre de projection, The Flash s'annonce certainement comme un spectacle assez unique dans le paysage super-héroïque. Et après autant de déboires en coulisses, le simple fait de pouvoir voir le film aura quelque chose de surréaliste.

Les avis sont donc assez mitigés, certains louant l'énergie et l'ambition du film, quand d'autres semblent beaucoup plus circonspects quant aux choix faits par Andy Muschietti et ses équipes. Quoi qu'il en soit, le film semble essayer de proposer une aventure généreuse et arrivera peut-être à surprendre, s'il ne s'écroule pas sous le foisonnement inquiétant et l'ambition du projet. Pour se faire sa propre idée, il faudra courir en salles le 14 juin 2023, date de sortie française de The Flash.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... PikV7TH3Iw
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EL a aimé Misanthrope (3,5 étoiles) :

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Damián Szifron n’avait pas refait de film depuis que Les Nouveaux sauvages avait été sélectionné en compétition officielle du Festival de Cannes de 2014. Presque dix ans après, il revient avec Misanthrope, l’histoire d’une jeune policière qui se retrouve à traquer un tueur de masses auquel elle s’identifie peut-être un peu trop. C’est Shailene Woodley qui interprète l’héroïne (et qui coproduit le film), tandis que Ben Mendelsohn endosse le rôle de l’enquêteur du FBI qui sera son mentor. Un thriller comme on aurait pu en avoir déjà vu beaucoup, mais c’était sans compter sur ce petit quelque chose en plus qui fait de Misanthrope une belle surprise.

LE SILENCE DES POULETS


Les forces de l’ordre n’ont pas tout à fait le vent en poupe ces derniers temps, et on pourrait se poser la question de la pertinence à sortir un énième thriller policier en 2023, non seulement parce que ce genre pullule déjà comme aucun autre, mais aussi parce que le contexte politique est peu propice à la copaganda. Pourtant, si Misanthrope ne fait pas des violences policières son sujet direct, ce thème parcourt tout son sous-texte, et apporte au film une texture sombre et actuelle qui en fait une sorte de mise à jour pessimiste du Silence des Agneaux.

Certes, Misanthrope n’atteint pas le niveau du chef-d'œuvre de Jonathan Demme, mais le duo central du film formé par la jeune et intuitive Eleanor et le sévère mais bienveillant Lammark rappelle la dynamique de Clarice Starling et Jack Crawford dans le roman de Thomas Harris et son adaptation. D’ailleurs, l’influence des romans de Harris se ressent encore dans les troubles qui animent Eleanor : la jeune femme est désignée par Lammark pour le seconder sur l’affaire, car les démons et la colère de la jeune femme lui permettent de se mettre facilement dans la peau du tueur recherché, et donc de mieux le pister.

Si ce n’était pas le cas du personnage de Clarice Starling chez Harris, c’était en revanche bien la caractéristique principale de son autre enquêteur phare, Will Graham, héros de Dragon Rouge. Mais dans Misanthrope, exit la flamboyance presque fantastique d’un Hannibal Lecter et les motifs artistiques et religieux. Ici, la menace, c’est l’usure du quotidien, les petites failles stupides qui empêchent d’avancer, et un système pourri sous les cravates proprettes dont le fonctionnement rouillé entraîne des conséquences dramatiques.

L’exemple le plus marquant du film est la séquence où un innocent trouve la mort suite à une intervention musclée et injustifiée des forces de l’ordre : la cruauté de la chose est renforcée par le fait que le drame est vite oublié et n’aura pas de conséquences sur le reste du film, alors qu’il est très évidemment choquant et mis en scène comme tel. Si le procédé surprend et est peut-être mal équilibré, le malaise qui se dégage de ce traitement participe au discours du film sur une police tragiquement faillible et dont le système de récompenses vérole les égos et fait passer le bien des victimes au second plan.

BALTIMORE 99

Dans cette approche du métier dépourvue de mythologie glamouristante, c’est la séquence d’introduction qui va insuffler sa puissance au film et déterminer son caractère sombre. L’histoire s’ouvre sur la fameuse fusillade, au cours de laquelle un mystérieux tireur abat différentes personnes depuis la fenêtre d’un gratte-ciel. Ses victimes sont éloignées les unes des autres, chacune en train de fêter le Nouvel An de son côté dans l'insouciance la plus totale : l'une fait du patin à glace, l'autre boit un verre avec des amis, certains sont en famille...

La mort de chacune des victimes représente une idée de mise en scène à part entière, et les images marquantes et violentes s’enchaînent, jusqu’à l’introduction plus approfondie du personnage d’Eleanor dans l’atmosphère désespérante d’un appartement carbonisé. C’est dans ce parfum d’inéluctable et d’ambiance pesante que le spectateur se laisse glisser dans l'histoire alors que ses repères sont mis à mal en comparaison des enquêtes policières dont il est familier. C'est dans ce contexte qu'apparaît le personnage de Lammark, celui qui sera le mentor d’Eleanor.

Lammark contient à lui seul, dans son évolution, le propos du film sur la police : d’abord imposant par sa perspicacité et son autorité, il se révèle aussi sensible et touchant, jusqu’à ce que l’on comprenne qu’à force d’être victime d’injustices, il devient lui-même sujet à une soif de pouvoir et de reconnaissance qui menace d’occulter sa conscience. Son arc est représentatif du soin que le film accorde à désamorcer l’héroïsme de chaque personnage, pour mettre en exergue leurs failles face à leurs qualités, car c'est finalement dans les failles d'Eleanor que se trouvera la solution.

PAS SI MAL LECTER

Néanmoins, c’est parce que le film fait preuve d’intelligence, d’efficacité et de finesse dans son point de vue qu’il déçoit (un peu) dans le développement de son sujet principal et dans sa résolution : l’enquête en elle-même, la manière dont le passé trouble d’Eleanor va servir d’atout et, pour finir, les motivations du tueur, s’avèrent un peu faiblards en comparaison du reste. Après avoir si bien tissé (et teasé) un mystère psychologique autour d’un instinct qui unirait Eleanor et le tueur, le dernier acte semble tout à coup tomber dans une thérapie de comptoir simplette et décevante. C’est d’autant plus dommage que la tension de la séquence est par ailleurs plutôt bien gérée.

Alors que le film peut être considéré par bien des aspects comme une relecture plus réaliste et moderne de l’œuvre de Harris, l’impression laissée par la conclusion n’est pas tout à fait à la hauteur. Néanmoins, le personnage d’Eleanor Falco, interprété sans fausse note par Shailene Woodley, reste une digne descendante de Clarice Starling et de Will Graham. À ses côtés, Ben Mendelsohn reste aussi excellent qu’à son habitude, et l’écriture de son personnage est sans doute la plus intéressante du film.

En somme, il ne manquait pas grand-chose à Misanthrope pour être un excellent film. Peut-être un regard encore un peu plus mordant, une plongée moins timide dans les douleurs d’Eleanor, et un méchant un peu plus convaincant. Mais le bilan reste très positif pour ce film au concept que l’on pourrait croire définitivement usé, et qui utilise subtilement le contexte de son époque pour souffler un vent (pesant) de renouveau sur son genre.

Misanthrope réussit le pari de se démarquer de la pléthore de fictions policières qui peuplent nos écrans en insufflant un sous-texte sombrement moderne à son histoire. Avec une écriture intelligente et une interprétation parfaite, le film aurait pu être particulièrement excellent si son aboutissement avait été à la hauteur des promesses de son introduction.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... niukqke54U
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It Lives Inside : une bande-annonce démoniaque pour le film de possession

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Dans la catégorie "films d'horreur qui attirent notre attention", It Lives Inside s'est dévoilé dans une première bande-annonce terrifiante.

Loin des grosses productions mainstream, plutôt occupées à lessiver les licences connues jusqu'à la moelle (Scream, Halloween, Conjuring), l'horreur s'est considérablement renouvelée dans le monde indépendant, offrant à plusieurs réalisateurs de talent un formidable coup de projecteur. On pense évidemment à Jordan Peele, dont le formidable Get Out a marqué un vrai tournant, mais aussi à Robert Eggers et bien sûr le bizarroïde Ari Aster, qui vient de livrer un monument de WTF avec Beau is Afraid.

Forcément, on en vient à scruter bien plus qu'auparavant les annonces des studios indépendants comme A24, dans l'idée de dénicher le prochain grand maître du genre. C'est du côté de Neon, qui a dernièrement produit le film de Brandon Cronenberg (fils de David) Infinity Pool, que notre regard s'est tourné, avec le premier long-métrage de Bishal Dutta, It Lives Inside. Ce dernier s'est ainsi révélé dans une bande-annonce absolument terrifiante, sur fond de démons et légendes indiennes.



Ce premier aperçu est une vraie réussite, parvenant sans mal à distiller les éléments basiques de son intrigue sans trop en révéler, et se gardant bien de montrer frontalement son mystérieux antagoniste. Le concept du démon se nourrissant de la solitude de ses victimes pour survivre est particulièrement glaçant, et force est de constater que la mise en scène a l'air au point. Folklorique et angoissant, It Lives Inside promet de porter un nouveau regard sur le sous-genre de la possession dans l'horreur, lessivé par le Conjuring-verse.

Le réalisateur Bishal Dutta s'est inspiré de légendes issues de sa propre famille pour écrire son premier film, notamment celles que son grand-père lui racontait durant son enfance en Inde. Le synopsis officiel rappelle d'ailleurs les racines mythologiques du récit : « Sam cherche désespérément à s'intégrer à l'école, rejetant sa culture indienne et sa famille pour être comme les autres. Lorsqu'un esprit mythologique démoniaque s'empare de son ancienne meilleure amie, elle doit accepter son héritage pour le vaincre ».

Notons par ailleurs que It Lives Inside a été récemment acclamé au Festival SXSW 2023, où il a reçu un prix. Le film d'horreur mettra en vedette l'actrice Megan Suri, vue dans Mes premières fois sur Netflix ou le thriller Missing - Disparition inquiétante. Elle sera accompagnée de Neeru Bajwa, Vik Sahay et Betty Gabriel.

Co-produit par Neon et QC Entertainment, qui a participé à la production de Get Out, It Lives Inside sortira à l'automne aux États-Unis. Cependant, nous n'avons pour le moment aucune information sur la sortie du film en France. Et c'est bien dommage, parce qu'on est très curieux.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... hRjz3J70w0
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... T0KMTxn9mc
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Trailer de la nouvelle comédie de Taika Waititi :



C'est une sorte de Rasta Rockett mais dans le milieu du foot et ça a l'air très chouette.
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Un nouveau trailer qui dégomme bien pour Transformers: Rise of the Beasts :

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ClintReborn
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Les chevaliers du zodiac cela à l'air d'un sacré ratage :lol: Mêmes la promo des acteurs est cheap... :saint: Ils sont au courant que le manga est populaire aussi pacque le visuel des armures est très important ? :lol: Ils ont pas comprit le sujet et ils n'avaient pas de budget donc ils ont fait des brumes colorés :saint: :lol:

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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weird

Pale a écrit :
jeu. 27 avr. 2023 19:12
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Je me suis fait l'exacte même remarque :lol:
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Sans un bruit : la saga tease le New York post-apocalyptique du prochain film

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Après deux premiers opus de bonne facture, la franchise Sans un bruit s'étend avec un spin-off, et le public a eu le droit à un bref teaser à la CinemaCon.

Le film Sans un Bruit, réalisé par l'acteur John Krasinski, a été une bonne surprise à sa sortie en 2018. Ce film post-apocalyptique, parsemé d'éléments horrifiques, jouait avec la tension provoquée par le moindre son. Le beau succès du film lui a permis d'avoir une suite trois ans plus tard, qui n'a pas démérité au box-office malgré une sortie en pleine pandémie. Alors qu'un troisième opus – à nouveau mis en scène par John Krasinski – doit voir le jour en 2025, la franchise va aussi avoir le droit à un prequel.

Sans un Bruit : Jour Un sera écrit et réalisé par Michael Sarnoski, et comme son titre l'indique, va revenir sur les origines de l'invasion extraterrestre qui a décimé les États-Unis et le reste du monde. On retrouvera une étoile montante au casting de ce spin-off apocalyptique, l'acteur Alex Wolff, qui accompagnera la protagoniste interprétée par Lupita Nyong'o. Seulement voilà, ces personnages devront survivre en plein New York, l'un des endroits les plus bruyants au monde...

Lors du panel Paramount de la CinemaCon de Las Vegas 2023, l'équipe du film a dévoilé un bref teaser, dont voici la description faite par DiscussingFilm :

« On suit Lupita Nyong'o alors qu'elle prend le bus, en plein New York. Le véhicule est pris dans un embouteillage, car les gens sortent de leurs véhicules. Des bruits sourds se font entendre, puis l'arrière du bus est soudainement pris dans une explosion. Une tagline apparaît à l'écran : "Vivez le jour où le monde n'a plus fait un bruit".

Lupita sort lentement de la carcasse du bus, et lève les yeux vers le ciel : on voit des dizaines d'astéroïdes tomber droit sur Terre. Après cette première séquence, un montage de brèves images révèle les autres personnages : Djimon Hounsou fait son retour après son rôle dans Sans un Bruit 2, Alex Wolff court pris de panique, et Joseph Quinn crie de douleur ».


On est donc très optimistes vis-à-vis de ce nouveau film. Michael Sarnoski était déjà derrière l'excellent Pig avec Nicholas Cage, et a ici réuni un casting de très bonne facture. De plus, son décor new-yorkais devrait donner lieu à des séquences horrifiques bien senties. On est aussi curieux de retrouver Djimon Hounsou, et d'en apprendre plus sur son personnage, qui dans Sans un Bruit 2 était devenu le leader d'une colonie de survivants.

Dans ce même film, on avait d'ailleurs déjà eu un aperçu de ce jour fatidique durant la scène d'ouverture, qui prenait toutefois place dans une petite ville tranquille de l'état de New York, bien loin de sa métropole et de son bruit. Un sort bien plus terrible attend donc sûrement les héros de Sans un Bruit : Jour Un qui sortira en salles le 6 mars 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... A0ru9I2kFo
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Marvel : les premiers avis sur Les Gardiens de la Galaxie 3 sont là

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Ça y est, James Gunn va clore sa trilogie de bras cassés de l'espace avec Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, et les premiers avis sont tombés.

Avec 31 films déjà sortis, une dizaine de séries sur Disney+ et encore une flopée d'autres projets prévus au moins jusqu'au 29 avril 2026 (!) et Avengers : Secret Wars, la machine Marvel mène la danse à Hollywood. Et même si les plans de Kevin Feige ont subi une énorme déconvenue avec Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, le premier gros flop de Marvel, d'autres héros pourraient venir redorer le blason de l'écurie.

C'est en tout cas l'espoir placé dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, la fin de la trilogie des comiques cosmiques. Alors que James Gunn s'en est allé chez le concurrent DC, confirmant au passage qu'il réalisera bien Superman Legacy, il doit néanmoins encore faire ses adieux à l'équipe qui l'a propulsé sur le devant de la scène super-héroïque. Aussi attendu que redouté, cet ultime volet va assurément marquer la fin d'une ère, aussi bien pour Marvel que pour le réalisateur. Et quelques chanceux ont eu l'aubaine de voir ce 3e épisode qui va donc marquer la fin des aventures de Starlord et sa troupe. Revue de tweets.

« Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 est la fin éclatante d'une trilogie brillante. C'est très drôle, rempli d'émotions, et tout le monde a droit à son moment de gloire. Même si Will Poulter en Adam Warlock est une addition formidable à l'équipe, toute l'attention a été portée avec soin sur la fin des Gardiens. Ils vont nous manquer. » Ian Sandwell - Digital Spy

« Tout simplement incroyable. J'ai du mal à imaginer une meilleure fin pour clore cette trilogie de James Gunn que ce Gardiens de la Galaxie 3. Chaque récompense, chaque émotion, chaque périple des personnages. C'est aussi réussi que puisse l'être un film Marvel. Drôle, poignant, passionnant, j'ai déjà envie de le revoir. » Germain Lussier - Gizmodo

« Les Gardiens de la Galaxie 3 aspire à être renversant, avec d'énormes fous rires et de l'action palpitante. Il y arrive parfois, mais en tant qu'adieux pour tous ces personnages, il est étrangement bancal et inabouti. On y trouve les meilleurs maquillages et effets visuels de la trilogie. » Matt Neglia - Next Best Picture

« Les Gardiens de la Galaxie 3 m'a bouleversé. C'est tout ce que j'espérais et plus encore. Le premier film était mon film préféré du MCU en 2014, et maintenant celui-ci s'impose comme mon favori de la franchise. Je suis tombée amoureuse de ce groupe de marginaux qui se trouve une nouvelle famille. J'ai adoré chaque étape de leur voyage, et comment cette nouvelle famille les a changés. Et tous ces éléments sont ici amplifiés. » Perri Nemiroff - Collider

« Les Gardiens de la Galaxie 3 est tout simplement merveilleux. Un spectacle final débordant qui réussit à être aussi drôle que rempli d'émotions. C'est aussi une réflexion poignante sur les droits des animaux. J'ai tellement adoré. » Drew Taylor - TheWrap

« Les Gardiens de la Galaxie 3 est un très bel au revoir pour ce qui constitue peut-être le meilleur du MCU. Drôle, palpitant, étonnamment poignant, tout ça réunit dans un pur film de James Gunn. Ces personnages vont me manquer, mais la magie dont Gunn a fait preuve sur cette trilogie va me manquer encore plus. » Ross Bonaime - Collider

« James Gunn a tout misé sur l'histoire étonnamment poignante centrée sur Rocket et sur l'amour et l'amitié qui lient ces personnages. Pari réussi. C'est assez incroyable (attention aux amoureux des bêtes, il y a une ou deux scènes assez dures) » Mike Ryan - Uproxx

Même s'il faut toujours prendre les avis américains exclusifs avec beaucoup de méfiance, comme ce fut le cas pour les horribles Ant-Man et la Guêpe : Quantumania et Shazam ! la Rage des dieux, les avis sont relativement unanimes. Avec une place à part dans le MCU, et une gestation compliquée, James Gunn a eu fort à faire pour offrir une conclusion satisfaisante.

Et le réalisateur semble avoir réussi son pari en livrant un film poignant et drôle comme beaucoup l'ont souligné. Rocket semble à l'honneur dans cette ultime aventure qui devrait offrir quelques beaux moments entre ses héros pas comme les autres. Pour savoir si l'on va avoir droit aux adieux déchirants espérés, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 sortira sur les écrans français le 3 mai 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... bq3iC_HHd0
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Miamsolo
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Je pose ça là :D

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Les premières images du prochain film de Xavier Gens, avec Bérénice Bejo.

Le synopsis:
"Paris accueille pour la première fois les championnats du monde de triathlon sur la Seine. Sophia, brillante scientifique, est alertée par Mika, une jeune activiste dévouée à l’écologie, de la présence d'un grand requin dans les profondeurs du fleuve. Elles n’ont d’autre choix que de faire équipe avec Adil, commandant de la police fluviale pour éviter un bain de sang au cœur de la ville."

Cela sortira en 2024 sur Netflix :D
+ de 4400 jours sur AlloCiné
*Mister gentil comme un coeur 2013*
*Mister gentil comme un coeur 2014*
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Pale
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:hello:

Vu ces derniers jours :

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Pas déçu par ce nouveau Evil Dead. Certes ça n'atteint pas la folie des Sam Raimi et l'histoire tient sur un timbre poste, c'est un film d'horreur qui vaut principalement pour ses qualités graphiques. À ce niveau ça envoie du pâté, c'est extrêmement gore. Je le range aisément dans le haut du panier des films d'horreur qui sont sortis ces dernières années, aux côtés du dernier Massacre à la tronçonneuse.

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Pour moi il s'agit d'une merveilleuse surprise, j'ai adoré. J'ai directement accroché à la mise en scène de David Lowery. À l'instar de Peter et Elliott le dragon et The Green Knight, le réalisateur ancre l'histoire dans un univers tangible. Le film délaisse un peu le merveilleux (même si c'est quand même visuellement magnifique) au détriment de la relation entre Peter Pan et Crochet (Jude Law est formidable) et de leur passé, ce qui confère à l'ensemble beaucoup de mélancolie et d'émotions. Bref pour moi c'est clairement une des meilleures adaptations live de Disney.

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Je continue mon cycle Richard Pryor/Gene Wilder et c'est peut-être celui que j'ai le moins apprécié. Ça reste assez drôle grâce au concept (un aveugle et un sourd sont témoins d'un meurtre pour lequel ils sont accusés) mais c'est très inégal dans l'ensemble, à cause d'un rythme mollasson et d'une intrigue pas très captivante.

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Après Frankenstein Junior, j'ai eu envie de découvrir cet autre Mel Brooks dans lequel on retrouve également Gene Wilder. J'ai aimé même si j'ai une préférence pour Frankenstein Junior pour son mélange parfait entre comédie et hommage au genre. Dans Le shérif est en prison, Mel Brooks bascule davantage dans l'humour et la parodie mais ça reste très drôle quand même, à ce titre le final est incroyable avec sa mise en abyme absolument hilarante.
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robinne
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Un nouveau Chicken Run ?
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robinne a écrit :
dim. 30 avr. 2023 20:17
Un nouveau Chicken Run ?
Oui mais sur Netflix :saint:
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weird

Dommage...
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robinne a écrit :
dim. 30 avr. 2023 22:57
Dommage...
Ou pas :o :D
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Le box-office US de ce week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

Super Mario est devenu milliardaire dans le monde.
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Miraculous : le plus gros blockbuster français de tous les temps ? (oui)

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Miraculous - Le film sortira bientôt en salles, et s'il y a a priori peu de raison de s'y intéresser, ce long-métrage d'animation français est en réalité un projet colossal qui mérite qu'on se penche sur son cas.

Si vous avez un âge à deux chiffres et qu'aucun enfant ne rôde trop près de votre télévision, vous êtes peut-être passés à côté du phénomène mondial Miraculous, les aventures de Ladybug et Chat Noir. Et on n’exagère absolument pas en parlant de "phénomène mondial" étant donné que cette série d'animation franco-coréo-japonaise a été diffusée dans pas moins de 120 pays, et s'est plusieurs fois retrouvée en tête des audiences sur TF1 depuis son démarrage en 2015.

En avril 2021, le lancement de la saison 4 a notamment signé un record d'audience avec 949 000 jeunes téléspectateurs scotchés à l'écran, tandis que quelques jours plus tôt, l'épisode spécial Miraculous World : Shanghaï, La Légende de Ladydragon a culminé à 1,3 million de téléspectateurs. Forcément, face à un tel engouement, une cinquième saison a débuté en 2022, tandis qu'un long-métrage d'animation est prévu en salles cet été. Il sera réalisé par Jérémy Zag, le producteur de la série qui signera à l'occasion son premier long-métrage, et sera produit par ON Entertainment et distribué par SND.

UNE HISTOIRE DE GROS SOUS

Jusqu'ici, rien de vraiment exceptionnel, plusieurs séries d'animation françaises (ou coproduites en France) ayant déjà été adaptées en longs-métrages. On peut, par exemple, citer Totally Spies !, le film, Titeuf : Le Film, Chasseurs de Dragons, Les As de la Jungle ou plus récemment SamSam. Pourtant, Miraculous - Le film est bien une anomalie dans le paysage francophone, et ce pour une seule raison : son budget astronomique de 80 millions. On serait tenté de dire "80 millions de dollars", mais on parle bien d'une production 100% française, et donc d'un gros paquet d'euros, là où les films précédemment cités se situent entre 1 et 15 millions d'euros de budget.

De fait, le film est le deuxième plus cher de l'histoire en France derrière la coproduction internationale à 197 millions d'euros Valerian et la Cité des mille planètes signé Luc Besson (qui boxe donc dans une catégorie à part). Miraculous, le film est donc plus cher que n'importe quel autre poids lourd français, notamment la saga Arthur et les Minimoys (le plus cher étant à 68 millions d'euros) ou les films Astérix en prises de vues réelles (Les Jeux Olympiques ayant coûté 74 millions d'euros).

Du côté de l'animation, le fossé est encore plus large. Le long-métrage le plus cher jamais produit était jusqu'ici Le Petit Prince (60 millions d'euros), loin devant Astérix et le secret de la potion magique (33 millions d'euros) ou Pourquoi j'ai pas mangé mon père (31 millions d'euros). On peut ainsi parler de Miraculous comme du plus gros blockbuster français de l'histoire (!). Même La Pat' Patrouille, l'autre rockstar des cours de récré venue du Canada, n'a pas eu le droit à une telle somme pour le très attendu La Pat' Patrouille, le Film qui s'est "contenté" de 26 millions de dollars.

En plus d'une probable critique sur le site pour la sortie le 5 juillet prochain, on suivra donc l'avancée du film au box-office avec un intérêt certain au vu des enjeux.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... dJlk5RWT4I
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Gladiator 2 : le casting du film de Ridley Scott s'agrandit encore (et ça promet)

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Après l'annonce de premiers noms prometteurs, le casting de Gladiator 2 de Ridley Scott nous réserve encore de belles surprises.

Après Timothée Chalamet, Hollywood a trouvé sa nouvelle coqueluche, Paul Mescal. L'acteur irlandais révélé par la série Normal People, qui vient à peine de commencer sa carrière, a été nommé à l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Aftersun, le film de Charlotte Wells qui a fait sensation dans plusieurs festivals. Ce n'est plus qu'une question de temps avant que l'acteur explose puisqu'il incarnera Lucius, personnage principal de Gladiator 2, la suite de Gladiator de Ridley Scott rendue officielle il y a peu, après de longues années de développement.

Si Russell Crowe n'a pas été rappelé par Ridley Scott, le casting se dévoile petit à petit depuis plusieurs semaines et les noms annoncés sont plutôt prometteurs. En plus du retour de Djimon Hounsou dans le rôle de Juba, on apprenait récemment que Barry Keoghan, figure montante du cinéma aperçu dans Les Éternels, The Batman et Les Banshees d'Inisherin, avait rejoint le casting. Alors que le tournage devrait bientôt débuter, le casting de Gladiator 2 a encore dévoilé de jolis noms.

Selon The Hollywood Reporter, l'acteur Joseph Quinn serait sur le point de rejoindre le casting pour incarner l'empereur romain Caracalla. Comme Paul Mescal, le jeune acteur britannique s'est fait remarquer il y a très peu de temps. Apparu dans plusieurs séries, Joseph Quinn a surtout incarné Eddie Munson dans la saison 4 de Stranger Things, le personnage le plus adoré de la saison diffusée sur Netflix en 2022. Il sera bientôt à l'affiche de A Quiet Place: Day One, spin-off de la franchise Sans un bruit.

Toujours selon le média, l'actrice Connie Nielsen sera de retour pour incarner Lucilla, plus de vingt ans après le premier Gladiator. Dirigée par Ridley Scott, cette suite se déroulera plusieurs années après les événements du premier film et racontera l'histoire de Lucius (Paul Mescal), le fils de Lucilla et neveu de Commode, incarné par Joaquin Phoenix dans Gladiator.

En plus de ces deux nouvelles têtes et des noms précédemment cités, Denzel Washington sera aussi de la partie, pour un rôle encore inconnu. Le scénario du film a été confié à David Scarpa, également scénariste de Napoléon, le prochain film de Ridley Scott qui devrait débarquer au cinéma le 22 novembre 2023. Gladiator 2 devrait sortir un an plus tard, en novembre 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... VUz7fwxgG4
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EL a beaucoup aimé Les Gardiens de la Galaxie 3 (4 étoiles) :

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Après l'euphorie d'Avengers : Endgame, Marvel s'est réveillé avec une méchante gueule bois baptisée Phase 4, jusqu'à carrément tomber dans le coma avec sa Saga du Multivers. Avec ses Spider-Man 3, ses Thor 4 et ses Ant-Man 3, la méfiance ou le désintérêt sont presque devenus des réflexes d'autodéfense. Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 de James Gunn permet-il de baisser la garde ? Si le fait d'annoncer une belle réussite divisera certainement, on pourra sûrement se mettre d'accord sur le fait que c'est loin, très loin d'un énième échec.

JE S'APPELLE GUNN


Après un déferlement de produits lisses et interchangeables, il était temps qu'un film redonne un peu de vitalité à l'univers bien distendu de Marvel. Étant donné que Taika Waititi n'a pas transformé l'essai avec l'horripilant Thor : Love and Thunder, et qu'il ne restait que quelques gimmicks de Sam Raimi dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness, cette tâche ne pouvait incomber qu'à James Gunn.

De sa formation sur les bancs gluants de Troma à son avènement hollywoodien, le cinéaste cultive un style généreux, cradingue et immature qui a largement participé au succès des deux premiers volets des Gardiens de la Galaxie. Mais même si les deux précédents opus sont souvent cités parmi les meilleurs du MCU (Écran Large ne faisant pas exception), la crainte que James Gunn finisse lui aussi complètement écrasé sous le cahier des charges strict de Marvel n'était pas infondée.

Son épisode spécial Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes était une pastille anecdotique et plus consensuelle que ce à quoi l'auteur a pu habituer son public, tandis que le film devait répondre à plusieurs impératifs scénaristiques : le retour de Gamorra après Endgame, l'arrivée d'Adam Warlock après la scène post-générique des Gardiens de la Galaxie 2, l'origin story de Rocket et la conclusion de la trilogie. Le risque était donc de se retrouver avec un scénario surchargé et peu place pour laisser sa mauvaise troupe exister.

COME AND GET YOUR LORE

Heureusement, avant d'être un film de Marvel, Les Gardiens de la Galaxie 3 est un film de James Gunn. Un des rares, sinon le dernier, à écrire et réaliser ses films et à ne pas être un détail au générique. De fait, son dernier volet est bien plus solide que toute la Phase 4 ou la Saga du Multivers, du fait de son identité marquée qui l'éloigne des autres programmes insipides et inconséquents du genre. Cette singularité s'exprime toujours à travers les obsessions de l'auteur, en particulier son attrait pour le body-horror comique, que ce soit avec un Groot monstrueux, des créatures répugnantes ou une planète entièrement organique.

C'est visqueux, c'est improbable, ça tâche, c'est outrancier, ça fait rire en même temps que ça dégoûte, bref, c'est du James Gunn où qu'on pose les yeux. En plus de ça, la direction artistique est travaillée pour donner vie à un univers tangible qui ne hurle pas sa nature numérique. Les effets spéciaux – s'ils ne sont pas toujours impeccables – ne veulent énucléer personne et assurent un spectacle cosmique auquel on ne croyait plus. Les idées de réalisation germent, tandis que l'action (si souvent conspuée chez Marvel) compte enfin des scènes de combats lisibles, inventives et sans montage agressif ou désorientant. Le meilleur exemple reste ce faux plan séquence numérique ludique et impressionnant dans un couloir exigu où la bande décime ses ennemis avec une classe d'enfer.

De son côté, Adam Warlock, le méchant que le public "attendait" depuis près de six ans, a lui aussi souffert ou bénéficié (au choix) de l'impertinence de James Gunn. Son traitement divisera certainement, entre la déception de voir un être surpuissant relégué au rang de figurant comique, et la symbolique du geste, qui envoie balader les fameux impératifs scénaristiques. Pour autant, s'il aime les tourner en dérision, James Gunn aime ses personnages et le déclame tout au long du film, qui n'a de cesse de les apaiser et de les faire grandir. Car les thématiques du film sont bien l'émancipation, l'évolution et la guérison.

James Gunn revient ainsi à son attirance pour les marginaux et les êtres cassés. L'introduction sert d'ailleurs de note d'intention autant que d'ordre du jour : Rocket chantonne tristement le morceau Creep de Radiohead, pendant que Peter Quill noie "encore" son chagrin dans l'alcool et le déni. Et c'est peut-être là le plus fort : James Gunn, celui qui revendique le plus son ton de sale gosse irrévérencieux, est aussi celui qui suscite et gère le mieux l'émotion, qui avait tendance à se perdre.

BIENVENUE À RACCOON CITY

Dans Les Gardiens de la Galaxie 3 l'humour, toujours bête et méchant, est lui aussi mieux maîtrisé, avec un tempo comique travaillé et une direction de casting plus exigeante. L'humour excessif chez Marvel est devenu une norme, chaque moment un tant soit peu grave ou sérieux devant automatiquement être désamorcé par une raillerie. Mais Gunn rappelle que les vannes peuvent coexister avec des moments dramatiques, voire tragiques dans le cas de Rocket. Comme les propos du réalisateur, la bande-annonce ou certaines affiches le laissaient entendre, cette histoire est cette fois celle du raton laveur. Tout le scénario s'articule autour de son passé déchirant et de la douleur qu'il renferme, et prend donc une dimension profondément triste et sérieuse.

À ce titre, le Maître de l'Évolution est un méchant des plus sinistres, qui indigne autant par sa cruauté que ses desseins vains et immoraux. Un poil caricatural quand il s'en prend à des enfants après les animaux, il est un vilain qu'on aime détester : cruel, mégalomane, fort, et rancunier. À ce propos, mettre à l'écran des bébés animaux tout mignons n'est pas une facilité ou un argument de vente. Il s'agit d'attendrir pour mieux toucher et apitoyer ensuite, soit un procédé presque aussi sadique que celui du méchant lui-même.

Toutefois, cet équilibre entre humour et drame entraîne paraxodalement l'un des déséquilibres majeurs du film : les flashbacks sur la vie de Rocket sont les segments les plus intéressants et déchirants du récit, et prennent fatalement l'ascendant sur le reste de l'histoire, située dans le présent. Par conséquent, les différentes missions qu'accomplissent les Gardiens, que ce soit une évasion de prison ou un braquage, ne sont que de sympathiques séquences dont les enjeux sont moins passionnants que le parcours personnel des membres de la bande.

Peu importe que les personnages aient des poils, de la fourrure, des antennes ou un problème avec le second degré, il n'est question que d'humanité et de solidarité dans ce troisième volet. Il ne s'agit pas de sauver une planète ou le Multivers, d'arrêter un gros méchant qui menace le monde, mais de sauver l'un des leurs. Tout simplement.

Les Gardiens de la Galaxie 3 est sans doute l'un des meilleurs films produits par Marvel depuis longtemps, mais on imagine aussi que ce sera l'un des derniers. Si la saga doit continuer, ce sera forcément sans James Gunn, qui a rejoint la Distinguée Concurrence chez Warner pour lancer son DCU, et c'est exactement avec ce film qu'on réalise tout ce que Marvel a perdu.

Après Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, qui a enterré Marvel plus qu'il n'a ressuscité le MCU, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 s'apparente à une réanimation, à une bouffée d'oxygène après trois ans d'apnée. Ce troisième volet est une double mission sauvetage réussie, qui rappelle ce que peut et doit être un film de super-héros, mais aussi que cette chouette virée n'est qu'un moment de répit avant un probable retour aux choses pas sérieuses.


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MaXXXine : la suite de X et Pearl dévoile une première image

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Ti West et Mia Goth remettent le couvert (ensanglanté) dans une première image de MaXXXine, le dernier volet de la trilogie X.

En presque 20 ans, Ti West est devenu le roi de la nostalgie horrifique. Habitué des festivals spécialisés, le réalisateur s'est imposé avec son style minimaliste, empli de passion pour son genre de prédilection. Il a fait le bonheur des amateurs d'horreur et de la société A24 avec les succès aussi surprenants que mérités du massacre sans tronçonneuse X et Pearl.

Il va finalement clore cette trilogie, dénommée trilogie X, avec MaXXXine, toujours au côté de l'étoile montante du genre Mia Goth. Révélée dans le Nymphomaniac - Volume 2 de Lars von Trier, l'actrice a notamment décrit ce dernier opus attendu comme "un film de super-héros", à sa manière. Et alors qu'elle a rejoint le casting du Blade de Marvel, on a enfin pu voir une première image de Mia Goth dans cet ultime volet qui sent bon les paillettes, sans trace de sang pour le moment.

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Cette première image a été dévoilée par A24, avec comme légende "la vie qu'elle mérite". On peut donc voir l'actrice qui, après les années 70 de X et l'american gothic de Pearl, va à nouveau changer drastiquement de registre. En effet, MaXXXine va se dérouler dans le Los Angeles du début des années 80, où la jeune femme va chercher la gloire et le succès après avoir survécu aux événements du premier film.

Ainsi, après un X sous haute influence de Massacre à la tronçonneuse, et un deuxième volet se déroulant en 1918, cet ultime chapitre devrait emmener le spectateur dans une ambiance encore une fois radicalement différente, façon Body Double. Il faut dire que cette décennie a constitué l'âge d'or du slasher et autres déviances du bis, et devrait constituer un superbe terrain de jeu au tableau horrifico-meta dressé par Ti West dans sa trilogie.

En plus de l'étoile montante du cinéma d'horreur, Ti West a réuni un superbe casting pour ce dernier opus d'une trilogie férocement unique en son genre (même si l'on peut bien sûr penser à Evil Dead et ses écarts médiévaux). On retrouvera ainsi une très belle galerie de talents avec notamment Elizabeth Debicki, Michelle Monaghan, Lily Collins, Bobby Cannavale, Kevin Bacon ou encore l'impérial Giancarlo Esposito. Ti West a donc réussi à ramener du beau monde pour clore sa trilogie comme il se doit.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le cinéaste n'a pas chômé en mettant en boîte trois films en deux ans. La France n'a même pas encore eu la chance d'une diffusion du deuxième volet Pearl que sa suite arrive à grands pas. MaXXXine n'a cependant pas encore de date de sortie, mais devrait assurément atterrir sur les écrans américains d'ici la fin de l'année 2023 ou début 2024. Quant à Mia Goth, elle a continué sa route sur le chemin de l'horreur et du fantastique en tournant Infinity Pool pour Brandon Cronenberg et devrait commencer le tournage de Blade au début de l'été.


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