Le Cercle des profileurs disparus

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Pale
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Netflix va adapter en série l'un des plus grands livres de l'histoire avec Florence Pugh

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Après Midsommar et Black Widow, Florence Pugh va jouer dans la réadaptation d'un des plus grands classiques de la littérature américaine pour Netflix.

En quelques films seulement, la jeune actrice britannique s'est imposée comme l'une des étoiles montantes d'Hollywood. Révélée en 2016 en interprétant une jeune Lady Macbeth nymphomane dans The Young Lady, Florence Pugh est parvenue à la reconnaissance internationale dans l'horrifique Midsommar d'Ari Aster.

Depuis, la comédienne multiplie les métrages et les registres. Après avoir réussi l'exploit non négligeable de rendre Amy March sympathique dans la réadaptation des Filles du Docteur March de Greta Gerig, et incarné la détonante soeur cadette de Scarlett Johansson dans Black Widow, Pugh a été annoncée à l'affiche de plusieurs projets hautement anticipés, tels que Dune 2 de Denis Villeneuve, Don't Worry Darling d'Olivia Wilde, ou encore Oppenheimer de Christopher Nolan.

Et si cet agenda semble déjà bien chargé, cela n'a manifestement nullement empêché l'actrice d'y ajouter une petite série au passage, laquelle fera le récit d'un des plus grands classiques de la littérature américaine : À l'Est d'Eden.

Adapté une première fois au cinéma avec nul autre que James Dean en tête d'affiche, le roman de John Steinbeck (prix Nobel de littérature en 1962), À l'Est d'Eden, fera donc l'objet d'une nouvelle adaptation au format sériel destinée au catalogue Netflix. La série sera écrite et produite par l'actrice et scénariste Zoe Kazan (Les Noces rebelles, Elle s'appelle Ruby), la petite fille d'Elia Kazan, qui avait dirigé le métrage original en 1955. Quant à Florence Pugh, elle y interprètera Cathy Ames, l'une des antagonistes principales du récit.

À l'Est d'Eden est une libre interprétation du mythe de Cain et Abel, prenant place dans la vallée de Salinas, en Californie. Déployé sur une période étendue entre la guerre civile jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, le roman explore différentes thématiques telles que l'amour, la dépravation, la trahison, le devoir, ou encore les stigmates des traumatismes passés.

L'entreprise d'une telle adaptation au petit écran s'annonce donc titanesque pour Kazan, laquelle n'en demeure toutefois pas moins très enthousiaste.

Ainsi, dans un communiqué relayé par Deadline, la scénariste et future productrice a confié :

"Je suis tombée amoureuse de À l'Est d'Eden dès la première fois que je l'ai lu, quand j'étais adolescente. Depuis, adapter le roman de Steinbeck - son incroyable histoire, ses trois générations, dans son intégralité - a toujours été mon rêve. Plus que tout, j'ai envie de donner la part belle au personnage de Cathy Ames, qui est une brillante et singulière antagoniste. Florence Pugh est ma Cathy de rêve. Je ne peux pas imaginer une actrice plus saisissante afin de lui donner vie."

Là où le métrage d'Elia Kazan ne retraçait qu'une partie du récit original, la mini-série Netflix devrait donc pour sa part sonder les affres de chacune des générations des familles Trask et Hamilton. Pour le moment, aucune autre information n'a été communiquée, mais le projet devrait poursuivre son opération de casting. D'ici là, le spectateur pourra retrouver Florence Pugh dans le thriller horrifique Don't Worry Darling aux côtés d'Harry Styles, en salles le 28 septembre prochain.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... qmzFi7tMWA
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Dune 2 : une actrice française très prisée rejoint le casting quatre étoiles de Denis Villeneuve

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Le casting de Dune 2, réalisé par Denis Villeneuve et porté par Timothée Chalamet, continue de s'agrandir avec l'arrivée d'une actrice française très prisée.

Si le premier Dune a bien écrémé son casting, la suite de l'adaptation réalisée par Denis Villeneuve verra le retour de plusieurs acteurs et actrices pour donner la réplique à Timothée Chalamet, notamment Zendaya, Rebecca Ferguson, Josh Brolin, Javier Bardem et Stellan Skarsgård, qui forment déjà une belle brochette de talents. La suite de la quête initiatique de Paul Atreides ira cependant de pair avec l'extension de l'univers et donc l'introduction de nouveaux personnages et visages réputés.

Austin Butler, qui se déhanche actuellement dans Elvis de Baz Luhrmann, jouera ainsi Feyd-Rautha, le neveu du baron Harkonnen et le frère de Glossu Rabban incarné par Dave Bautista. Il sera rejoint par une autre actrice en pleine ascension, Florence Pugh (Midsommar, Black Widow), qui prêtera ses traits à la princesse Irulan, l'une des cinq filles de l'Empereur Shaddam IV qui sera quant à lui interprété par le grand Christopher Walken.

Plus récemment, Deadline a dévoilé que la Française Léa Seydoux avait également rejoint la distribution étoilée. Elle devrait ainsi jouer Dame Margot, une autre membre du Bene Gesserit et une précieuse alliée des Atreides dans leur guerre contre la Maison Harkonnen. Si le personnage n'est pas apparu dans le premier volet - contrairement au récit de Frank Herbert qui le fait intervenir assez tôt -, il devrait avoir un rôle majeur à jouer dans le second, qui devrait également impliquer son mari, le comte Fenring, dont l'interprète n'a pas encore été annoncé.

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Léa Seydoux continuera ainsi sa carrière florissante avec une nouvelle franchise hollywoodienne et superproduction après les derniers James Bond, Spectre et Mourir peut attendre. Elle a également tourné récemment pour David Cronenberg dans Les Crimes du futur et Wes Anderson dans The French Dispatch, sans oublier ses précédents rôles dans The Lobster réalisé par Yorgos Lanthimos, Juste la fin du monde de Xavier Dolan, La Belle et la Bête de Christophe Gans ou encore La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche.

Dune 2 sera de nouveau coécrit par Denis Villeneuve et Jon Spaihts (Prometheus, Doctor Strange, La momie) et atterrira dans les salles françaises le 20 octobre 2023. L'univers de science-fiction s'étendra également sur le petit écran avec la série Dune : The Sisterhood réalisée par Johan Renck et consacrée à l'Ordre du Bene Gesserit.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 46Emj-ASTk
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EL a modérément apprécié Buzz l'éclair (3 étoiles) :

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Dans Toy Story 2, le public apprenait que le shérif Woody était en réalité le produit dérivé d'une vieille série télé des années 50. Pixar a donc suivi la même logique pour son ranger de l'espace avec Buzz l'éclair. Ce nouveau film réalisé par Angus MacLane est présenté comme celui qu'Andy a vu en 1995 et dont son jouet est issu. Avec le risque d'étouffer le concept et la licence, ce 26e long-métrage du studio à la lampe tenait plus de la fausse bonne idée, mais s'il compte effectivement quelques lacunes, cet énième spin-off est plus intéressant qu'a priori. Attention : légers spoilers !

RETCON


Après avoir renié l'existence de la série Les Aventures de Buzz l'Éclair diffusée en 2000, Disney et Pixar se sont donné plus de moyens pour présenter au public le véritable ranger de l'espace que Buzz croyait être au début du premier Toy Story. Le film est donc un nouveau produit dérivé Toy Story qui justifie son existence par le fait de vouloir justifier celle de Buzz en tant que produit dérivé. Cette mise en abime nécessitait cependant de trahir la saga cinématographique, à commencer par son agent de Star Command beaucoup plus terre-à-terre.

Ce qui caractérisait en partie Buzz dans le premier Toy Story était le fait qu'il se prenne pour un vrai ranger de l'espace en mission pour Star Command, sans avoir conscience d'être un simple morceau de plastique articulé. C'est ce décalage entre son excès de zèle et sa simple condition de jouet qui était humoristique et le rendait immédiatement attachant et sympathique. Dans Buzz l'éclair, le ranger est toujours aussi opiniâtre, prétentieux et protocolaire, mais sa personnalité délirante a été lissée pour qu'il incarne un héros crédible de blockbuster grand public. Mais il souffre forcément de la comparaison avec son homologue à piles : il se bat peu, est moins drôle et dynamique et ne fait pas de cascades abracadabrantesques.

Cela fait du nouveau Buzz un personnage principal déroutant, assez peu aimable avec son ego démesuré et sa rigidité, au point où on l'imagine mal déclencher l'hystérie des enfants 8-10 ans comme cela a pourtant été le cas avec Andy et de nombreux enfants (rupture de stock du jouet en 1995 comme Barbie le précise dans Toy Story 2).

Le film devait aussi repenser le personnage de Zurg, ce dernier ne pouvant pas être le père de Buzz au-delà de la parodie de L'Empire contre-attaque dans Toy Story 2. Il devait cette fois trouver une vraie place d'antagoniste dans le récit, représenter une réelle menace aux yeux du public et être tout simplement moins anecdotique que dans le second volet de la franchise.

S'il n'a pas l'aura d'un Dark Vador, la nouvelle version de Zurg - et notamment son identité cachée - permet cependant d'affilier les deux personnages et de faire de cet ennemi juré l'incarnation de la solitude, de la culpabilité et du comportement obsessionnel qui font obstacle à Buzz. Cette revisite du personnage a donc un intérêt particulier, à défaut de faire sens avec le reste de la franchise ou d'être impressionnant en tant que grand méchant.

DANS UNE GALAXIE LOINTAINE

Après des démonstrations de science-fiction ponctuelles - Le mésestimé La Planète au trésor, l'adorable Lilo & Stitch ou et le dystopique Wall-E -, Disney et Pixar tiennent leur premier vrai grand spectacle de science-fiction. Comme l'univers fictif de Buzz dans Toy Story qui empruntait énormément à Star Wars, le film pioche allègrement dans l'imagerie et les concepts de classiques de la SF, de Star Wars à Star Trek en passant par Interstallar ou Alien : les insectes géants, les plantes rampantes, les dérivés de sabres laser et blasters, l'hypervitesse ou encore la dilatation temporelle qui sert aussi de métaphore sur le fait que Buzz fasse la rencontre d'une nouvelle génération de fans.

Le film étant censé être sorti en 1995, il reprend une esthétique rétrofuturiste populaire comme l'immense vaisseau spatial sphérique, les plateaux-repas en kit, l'équipement informatique désuet, des droïdes intelligents ou toutes sortes de gadgets comme le pilote automatique qui ressemble à une cartouche de Super Nitendo.

Mais Buzz l'éclair s'applique tellement à pasticher ses références qu'il en oublie de développer sa propre imagerie et un univers plus singulier. Le film ne propose rien d'original et ne se risque pas à trouver sa spécificité, pas même dans sa bande-originale composée par Michael Giacchino, qui a expliqué en interview que ses partitions sont "un mélange de tous les space operas et séries avec lesquels [il a] grandi. C'est Star Trek, c'est Star Wars, c'est Aliens, c'est tout ça mélangé [..]".

Ce premier volet, qui appelle sans surprise une suite, est également une anti-épopée. L'histoire se déroule sur une seule et même planète et comporte peu de sorties dans l'espace, gardant plus souvent les pieds au sol que la tête dans les étoiles - de sorte que le spectateur peut partager la frustration de Buzz et les fantasmes d’Izzy sur le voyage intergalactique.

Le film a donc du mal à se suffire, les contours de l'univers étant encore très flous faute de contexte sur la mission de Buzz, son identité, ses faits d'armes (autre qu'une mention rapide à une opération) ou encore les fameux rangers de l'espace dont le rôle n'est jamais clairement défini. Même l'entité Star Command est assez cryptique, mentionnée à plusieurs reprises, mais dont le spectre reste pour l'instant insaisissable.

Pixar n'a, a priori, présenté que les prémisses de son univers, avec l'intention de combler les lacunes scénaristiques plus tard. Cette suite, si elle voit effectivement le jour, pourrait ainsi rectifier les incohérences du film - notamment le fait que le Buzz d'Andy soit équipé comme à la fin du film, notamment les ailes et le bouclier laser. Zurg quant à lui n'est apparemment pas encore connu comme "l'infâme Empereur Zurg". Son sacre pourrait ainsi être au coeur de la suite ou servir de point de départ pour faire de Zurg une grande menace intergalactique.

En espérant simplement que le film ne renforcera pas davantage ses similitudes avec Star Wars (ce qui serait particulièrement ennuyeux et inintéressant) et trouvera sa propre voie, vers l'infini et au-delà, si ce n'est pas trop demandé.

PANNE DE MOTEUR

Pour son retour en salles, Pixar a voulu en mettre plein les yeux avec une animation et une direction artistique presque irréprochables. Mais si le film est une fois de plus un bijou visuel, il n'a finalement pas grand-chose d'excitant à offrir à part du fan service intelligent qui reprend certaines répliques, notamment le début du film qui rejoue l'arrivée de Buzz dans le premier Toy Story et met au coeur du scénario des éléments mentionnés par le jouet comme le crash du vaisseau sur une planète hostile, la crisfofusion ou l'hypersomnolence.

Le film présente d'ailleurs les rangers dans leur capsule de sommeil, ce qui n'est pas sans rappeler la scène de Toy Story 2 où Buzz découvre tous ses confrères endormis dans leur boîte et rangés dans le grand rayon d'Al la ferme aux jouets. Enfin, le scénario transforme aussi la réplique « vers l’infini et au-delà » en une sorte de mantra collectif avec une signification plus dramatique. Plus généralement, le film se veut plus mélodramatique que la série animée puisqu’il est pensé comme un blockbuster grand public et pas un simple cartoon du samedi matin.

Le film s'avère aussi plus mécanique et moins inventif que les films plus conceptuels de Pixar comme Vice-Versa, Soul ou même Toy Story, mais également moins sensible et émotif que les récents Luca et Alerte rouge qui suivent pourtant des intrigues tout aussi balisées. Passée la séquence émotion qui retrace la vie d'un des personnages, et notamment sa vie de famille avec un rythme et un montage proche de la séquence de Là-Haut, mais un impact émotionnel plus faible.

Après la moitié du long-métrage, le scénario devient plus générique et prévisible avec son héros en quête de rédemption et sa bande de bras cassés qui veut faire ses preuves et a du mal à exister indépendamment de Buzz. Le film est donc un objet plus difficile à appréhender qu'a priori étant donné que c'est un des Pixar qui ressemblent le moins à un Pixar (aux côtés de Rebelle ou du Voyage d'Arlo). Pour autant, il parvient à susciter de l'intérêt, ou à minima de la curiosité, pour cet univers qui ne demande qu'à être étendu et personnalisé.

S'il en met plein les yeux et joue habilement sur le fan service, Buzz l'éclair n'a pas l'âme chaleureuse et l'inventivité qu'on attend habituellement d'une production Pixar. Ce "nouvel" univers de science-fiction, aussi référencé soit-il, est encore trop étriqué et impersonnel, mais son potentiel est évident. Reste à voir si Disney et Pixar sauront en faire quelque chose d'inattendu.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... qb78mUtDRo

Un avis plus positif (3,5 étoiles) :

"Par son seul carton d'introduction, Buzz l'éclair détourne avec malice sa dimension ouvertement mercantile pour parler d'autre chose : de l'impact de tout un pan de cinéma sur notre imaginaire. Pixar vire à la réflexivité touchante, pour un pur space opera inspiré et dépaysant."
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Pale
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EL a modérément apprécié Black Phone (3 étoiles) :

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Scott Derrickson s'était fait un nom grâce à une petite production horrifique calibrée, quoique couronnée de succès (L'Exorcisme d'Emily Rose) avant de signer coup sur coup l'un des pires remakes (Le Jour où la Terre s'arrêta) et l'un des meilleurs films d'épouvante (Sinister) américains de ces dernières années. Après son départ de l'écurie Marvel, au cours de la production du deuxième Doctor Strange, il retrouve Ethan Hawke et revient à ses premières amours avec une adaptation de Joe Hill, Black Phone.

MELANCOLY HILL


Finney et sa soeur voient leurs camarades disparaitre les uns après les autres, emportés par un mystérieux individu surnommé "The Grabber" (L'attrapeur). Vient le tour du jeune garçon, qui se réveille au beau milieu d'une cave du plus mauvais goût. Comble de l'ironie morbide, il repère vite un téléphone sur le mur... qui ne marche pas. Enfin pas officiellement.

Une histoire co-écrite par Scott Derrickson et C. Robert Cargill et initialement imaginée par Joe Hill dans sa nouvelle Le téléphone noir, parue au milieu des années 2000 dans le recueil 20th Century Ghosts (Fantômes - Histoires troubles). Comme son père, l'illustre Stephen King, l'écrivain est désormais très familier du grand et du petit écran. Outre les séries NOS4A2 et Locke & Key, son oeuvre a été déclinée au cinéma dans Horns d'Alexandre Aja et Dans les hautes herbes de Vincenzo Natali. Des adaptations au pire oubliables, au mieux divertissantes et généralement très modestes. Black Phone ne fait pas exception.

Ceux qui s'attendaient à un grand film de terreur dans la lignée de Sinister risquent donc d'être déçus. Black Phone a beau se réapproprier, voire améliorer les grandes lignes du film de 2012, il s'avère largement moins généreux (et bien moins virtuose) en termes de frissons, la faute justement à son statut. Les liens entre les deux longs-métrages sont nombreux : les personnages prisonniers d'un carcan familial incapable de s'affranchir du passé évoluent dans un environnement quasi vétuste, les prises de vues argentiques sont habilement incorporées au récit et le décor principal regorge de ces fameux grands murs décrépis. Malgré tout, rien ne se hisse au niveau du climax cauchemardesque de Sinister.

Heureux de composer avec un matériau original qui rejoint ses propres envies narratives, notamment à travers des renvois au polar et un personnage de père violent plus nuancé que la moyenne, Derrickson laisse apparentes les ficelles de l'adaptation. Du principe même du long-métrage, relativement mécanique, à plusieurs motifs et points de jonction scénaristiques (le coup du verrou antivol), beaucoup d'éléments trahissent leur nature littéraire et s'avèrent bien moins convaincants sur le plan visuel, a fortiori lorsque le cinéaste se force à insérer quelques jump scares génériques pour conformer l'ensemble au cahier des charges de l'épouvante hollywoodienne.

Qu'il s'emploie à respecter le récit minimaliste de Joe Hill ou qu'il l'étoffe pour mieux diversifier ses effets de mise en scène, il semble se débattre un peu avec son adaptation, du moins lorsqu'il s'enferme dans la cave où le pauvre Finney est retenu prisonnier.

TÉLÉPHONE PAS TOUT ROSE

En revanche, lorsqu'il s'intéresse à la traque du psychopathe menée par la courageuse Gwen, il laisse transparaître sa qualité principale, c'est-à-dire sa noirceur. À l'image d'un Summer of 84, Black Phone entend bien contrebalancer le mythe de l'enfance Amblin vantée par Stranger Things et consorts et laisser poindre une ambiance étouffante, qu'on voit désormais assez rarement dans ce genre d'histoires. Non seulement le quotidien de nos jeunes héros, ballottés entre la violence domestique et la violence du milieu scolaire, n'a rien de glamour, mais la pédophilie de l'attrapeur est plus que sous-entendue.

Le tout au milieu d'une Amérique rurale marginalisée, où la solidarité est fragile et où les communautés se planquent derrière leurs fenêtres, soit l'antithèse absolue des 70's funky que le cinéma aime dépeindre. C'est au coeur de cette bourgade sinistrée que le metteur en scène est le plus à l'aise avec sa caméra. Le choix du scope, a priori assez curieux pour un long-métrage de cette trempe, prend tout son sens grâce au montage alterné. Dans la cave, il permet de ménager des espaces vides au sein desquels l'Attrapeur ne demande qu'à s'immiscer. À la surface, il participe à la description d'une ville aride, composée de tristes maisons individuelles à l'architecture horizontale. Un désert où se perdent ces deux pauvres gosses.

Certains regretteront l'absence de huis clos, mais il faut avouer que c'est bien quand il révèle que la perfidie ambiante ne se borne pas au sous-sol de l'antagoniste que Black Phone est le plus intéressant... et le plus effrayant.

Enfin, il doit une bonne partie de son capital frousse à Ethan Hawke, qui laisse derrière lui ses rôles de patriarches combatifs (qu'il interprétait d'ailleurs aussi dans Sinister) pour se glisser dans la peau du fameux Attrapeur. Le visage caché par différents masques, il sème le malaise à la seule force de ses intonations mi-doucereuses mi-enragées et de son impressionnante présence physique.

Le comédien, affublé d'une musculature intimidante depuis la préparation physique de The Northman, s'empare d'un personnage initialement obèse pour lui donner une aura absolument terrifiante qui se déploie particulièrement lors des quelques séquences - les plus réussies - où il est assis sans rien faire. Un pari assez risqué remporté haut la main, qui prouve bien que malgré ses défauts, Black Phone a de quoi refroidir les salles les plus climatisées cet été.

Une adaptation un peu laborieuse et finalement relativement anecdotique, qui inquiète tout de même beaucoup lorsqu'elle décrit une Amérique rurale décrépie et hantée par un Ethan Hawke quasi littéralement monstrueux.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... VxdjzcTGw0
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Cocu
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Kit a écrit :
mer. 22 juin 2022 13:11
Cocu a écrit :
mer. 22 juin 2022 13:07
@Kit comment tu vas? :hello:
:hello: je vais bien merci, mais fatigué, je dors déjà mal mais avec les chaleurs je suis épuisé, lundi entre 2 nuits de boulot dormi seulement 3 heures en 2 fois, heureusement en vacances mercredi prochain (plus que 4 nuits à bosser). je risque de regretter la goutte froide de l'an dernier
et toi M'dame ?
Courage pour tes dernières nuits et le manque de sommeil :(
Moi ça va merci!
Pouet
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Kit
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Cocu a écrit :
mer. 22 juin 2022 14:21
Kit a écrit :
mer. 22 juin 2022 13:11
Cocu a écrit :
mer. 22 juin 2022 13:07
@Kit comment tu vas? :hello:
:hello: je vais bien merci, mais fatigué, je dors déjà mal mais avec les chaleurs je suis épuisé, lundi entre 2 nuits de boulot dormi seulement 3 heures en 2 fois, heureusement en vacances mercredi prochain (plus que 4 nuits à bosser). je risque de regretter la goutte froide de l'an dernier
et toi M'dame ?
Courage pour tes dernières nuits et le manque de sommeil :(
Moi ça va merci!
:jap:
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Bande-annonce plutôt flippante, notamment la dernière scène :D
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Wickaël
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Pale a écrit :
mer. 22 juin 2022 17:46
Bande-annonce plutôt flippante, notamment la dernière scène :D
M'en parle pas je m'attendais pas du tout à ça :lol:
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Wickaël a écrit :
mer. 22 juin 2022 18:51
Pale a écrit :
mer. 22 juin 2022 17:46
Bande-annonce plutôt flippante, notamment la dernière scène :D
M'en parle pas je m'attendais pas du tout à ça :lol:
J'avoue que ça surprend pas mal :D
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:hello:

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robinne
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weird

Sympa tout ce rose :lol:
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robinne a écrit :
jeu. 23 juin 2022 13:07
Sympa tout ce rose :lol:
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:D
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... aP2e3cz5AM
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Kit
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24 juin
une pensée pour Claude Chabrol 1930-2010 (réal)
Happy Birthday à
Michele Lee 80 ans (actr, Un amour de Coccinelle ; Côte Ouest)
Jeff Beck 78 ans (mus)
Peter Weller 74 ans (act, Robocop)
Nancy Allen 72 ans (actr, Robocop)
Sherry Stringfield 55 ans (actr, urgences)
Modifié en dernier par Kit le ven. 24 juin 2022 07:50, modifié 3 fois.
Vosg'patt de cœur
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Pale a écrit :
jeu. 23 juin 2022 20:18
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c'est le fils improbable du Joker et d'Hellboy ?
Vosg'patt de cœur
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Kit a écrit :
ven. 24 juin 2022 00:28
Peter Weller 74 ans (act, Robocop)
Nancy Allen 72 ans (actr, Robocop)
C'est incroyable qu'ils aient leur anniversaire le même jour :ouch:

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Kit a écrit :
ven. 24 juin 2022 00:30
Pale a écrit :
jeu. 23 juin 2022 20:18
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c'est le fils improbable du Joker et d'Hellboy ?
Sur l'affiche ça y ressemble :D
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Quelques photos de l'avant-première de Thor 4 :

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Un nouveau petit trailer pour Thor 4, les chèvres ont l'air particulièrement hilarantes :

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robinne
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weird

Pale a écrit :
ven. 24 juin 2022 11:32
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Christian Bale a l'air en forme, alors qu'a priori, il avait perdu beaucoup de poids (encore) pour un rôle récemment.
Et je virerai le/la maquilleur/se de Natalie Portman. C'est atroce :o
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ClintReborn
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robinne a écrit :
ven. 24 juin 2022 12:54
Pale a écrit :
ven. 24 juin 2022 11:32
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Christian Bale a l'air en forme, alors qu'a priori, il avait perdu beaucoup de poids (encore) pour un rôle récemment.
Et je virerai le/la maquilleur/se de Natalie Portman. C'est atroce :o
Je ne vois pas ou est le problème et c'est sans aucune doute une pro du makeup avec un salaire très élevé :roll:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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robinne
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weird

ClintReborn a écrit :
ven. 24 juin 2022 12:57
robinne a écrit :
ven. 24 juin 2022 12:54
Pale a écrit :
ven. 24 juin 2022 11:32
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Christian Bale a l'air en forme, alors qu'a priori, il avait perdu beaucoup de poids (encore) pour un rôle récemment.
Et je virerai le/la maquilleur/se de Natalie Portman. C'est atroce :o
Je ne vois pas ou est le problème et c'est sans aucune doute une pro du makeup avec un salaire très élevé :roll:
Je préfère les maquillages des 2 hommes qui l'entourent :o
Et ce n'est pas parce que ce serait un/e pro du makeup avec un salaire très élevé que c'est bien fait :p
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ClintReborn
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robinne a écrit :
ven. 24 juin 2022 12:59
ClintReborn a écrit :
ven. 24 juin 2022 12:57
robinne a écrit :
ven. 24 juin 2022 12:54
Christian Bale a l'air en forme, alors qu'a priori, il avait perdu beaucoup de poids (encore) pour un rôle récemment.
Et je virerai le/la maquilleur/se de Natalie Portman. C'est atroce :o
Je ne vois pas ou est le problème et c'est sans aucune doute une pro du makeup avec un salaire très élevé :roll:
Je préfère les maquillages des 2 hommes qui l'entourent :o
Et ce n'est pas parce que ce serait un/e pro du makeup avec un salaire très élevé que c'est bien fait :p
Tu es donc un professionnel du maquillage ? :lol: Franchement avec l’expérience aussi grande et la stature de Nathalie portman dans le milieux tu ne crois pas qu'elle aurait dit quelque chose si cela n'allait pas ? :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Kit
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Pale a écrit :
ven. 24 juin 2022 11:26
Kit a écrit :
ven. 24 juin 2022 00:28
Peter Weller 74 ans (act, Robocop)
Nancy Allen 72 ans (actr, Robocop)
C'est incroyable qu'ils aient leur anniversaire le même jour :ouch:

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le 20 juin il y avait 3 acteurs de Éclair de lune qui avaient leur anniv le même jour
Michael Douglas et sa femme Catherine Zeta-Jones idem le 25 septembre
dans la série Sacrée Famille ou Sacrée Génération (Family Ties), les acteurs qui jouent les parents de Michael J. Fox, Meredith Baxter et Michael Gross sont nés tous les 2 le 21 juin 1947
Vosg'patt de cœur
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robinne
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weird

ClintReborn a écrit :
ven. 24 juin 2022 13:04
robinne a écrit :
ven. 24 juin 2022 12:59
ClintReborn a écrit :
ven. 24 juin 2022 12:57


Je ne vois pas ou est le problème et c'est sans aucune doute une pro du makeup avec un salaire très élevé :roll:
Je préfère les maquillages des 2 hommes qui l'entourent :o
Et ce n'est pas parce que ce serait un/e pro du makeup avec un salaire très élevé que c'est bien fait :p
Tu es donc un professionnel du maquillage ? :lol: Franchement avec l’expérience aussi grande et la stature de Nathalie portman dans le milieux tu ne crois pas qu'elle aurait dit quelque chose si cela n'allait pas ? :lol:
Elle a peut-être mauvais goût :o
D’ailleurs, la preuve, on n’a jamais vécu ensemble :D :lol:
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Pale
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Marvel : les premiers avis sur Thor 4 sont tombés

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Les premiers retours du très attendu nouveau Marvel sont là et Taika Waititi semble avoir convaincu avec un Thor : Love and Thunder exaltant et drôle.

Après avoir totalement réinventé le personnage du dieu nordique dans Thor : Ragnarok, Taika Waititi reste aux commandes pour ce quatrième volet espérant rendre le héros plus populaire encore. Thor revient donc au cinéma (succédant à Doctor Strange 2) dans une nouvelle aventure mêlant mythologie et science-fiction à l'ancienne.

Toujours incarné par un Chris Hemsworth qui ne semble pas près de quitter sa franchise, le personnage devient l'un des plus récurrents du MCU et le membre des Avengers avec le plus grand nombre de films solos. Cependant, il sera ici loin d'être seul puisque le dieu du tonnerre n'a jamais été aussi bien entouré : à la suite des évènements d'Avengers : Endgame, Thor sera accompagné des Gardiens de la galaxie, et sera également entouré de Jane Foster, marquant le retour de Natalie Portman, désormais son égal en tant que version féminine du dieu de la foudre.

Une grosse évolution nécessaire, Taika Waititi étant bien conscient qu'il fallait proposer quelque chose de nouveau aux spectateurs plutôt que de reposer sur les acquis de l'opus précédent. Et force est de constater que le cinéaste a su faire grimper les attentes et l'excitation est donc à son comble chez les fans de Marvel ! Alors, le fantasque cinéaste est-il parvenu à relever le pari ? En attendant les premières critiques le 5 juillet prochain, quelques avis viennent de tomber pour Thor 4, l'un des films les plus courts du MCU. Revue de presse.

« Thor : Love and Thunder est électrisant ! C’est une expérience farfelue et super énergique profitant d’un casting cinq étoiles, lequel brille scène après scène. Il y a BEAUCOUP d’humour (j’ai littéralement mal aux zygomatiques), le Gorr de Christian Bale est terrifiant, mais par-dessus tout, j’ai adoré combien ce film a beaucoup de coeur et transpire les ondes positives. » Perri Nemiroff - Collider

« Thor : Love and Thunder est une rafale vibrante et vivante, qui tient toutes ses promesses. Le Thor de Chris Hemsworth est un petit joyau dans la couronne Marvel. Le Gorr de Christian Bale est un super antagoniste qui parvient à mélanger le sinistre à des codes très camp. Et les Jane Foster de Natalie Portman et Valkyrie de Tessa Thompson forment un duo absolument formidable. Quant au Zeus de Russell Crowe, il est tout bonnement parfait. » Simon Thompson - Variety

« Thor : Love and Thunder a décidément un appétit pour la destruction et l’humour. C’est trop classe ! Taika Waititi délivre au spectateur un spectacle subversif et irrévérencieux. Super histoire, enjeux, et caractérisation des personnages. Chris Hemsworth et Natalie Portman sont superbes. Russell Crowe et Christian Bale se glissent dans cet univers avec aisance. » Courtney Howard - Variety

« Une nouvelle aventure culte pour Thor ! Thor : Love and Thunder est tout ce que j’en attendais. Ambitieux, coloré, sous-tendu par des batailles étranges sur fond de Guns N’Roses, le tout mêlé à un segment narratif désespérément romantique qui cherche à découvrir l’amour dans les endroits où on s'y attend le moins. Christian Bale et Russell Crowe sont particulièrement bons dans leurs rôles. Et Korg ! » Erik Davis - Fandango

« Thor : Love and Thunder est beaucoup plus épisodique que ce à quoi je pouvais m’attendre. Le métrage garantit son lot d’humour. Le méchant de Christian Bale est très standard, très carré. Je veux un buddy movie policier avec Natalie Portman et Tessa Thompson. Matt Damon doit absolument entamer une carrière à Broadway. Et la scène post-générique est absolument ÉPIQUE ! Du pur fun. » Clayton Davis - Variety

« J’ai vu Thor : Love and Thunder. Le métrage n’arrive pas exactement à égaler la qualité plastique ou les petites bombes comiques de Ragnarok, mais Taika Waititi compense cela en proposant un film Marvel émotionnellement abouti. C’est aussi super drôle (Natalie Portman est hilarante), et le métrage figure l’une des séquences les plus stupéfiantes visuellement parlant de toute l’histoire du MCU. » Jacob Kleinman - Inverse

« Thor : Love and Thunder est à son meilleur lorsqu’il ne cherche pas désespérément à recréer la magie de Ragnarok. Une bonne partie des traits humoristiques du métrage n’ont pas le même impact que dans le film précédent, mais Chris Hemsworth, Natalie Portman et Christian Bale tirent le meilleur de ce qu’on leur donne. » Andrew J. Salazar - Discussing Film

« Thor : Love and Thunder profite de très bons moments, mais accuse aussi de très mauvais passages. Ce qui est très représentatif de Taika Waititi et confère un résultat qui part un peu dans tous les sens, tonalement parlant. Maintenant que ça c’est dit, la seconde moitié du film est bien meilleure que la première, et j’ai vraiment beaucoup apprécié ce que Christian Bale a apporté à l’ensemble. Oh, et Natalie Portman est aussi fantastique que ce que l’on pouvait en attendre. » Scott Menzel - We Live Entertainment

« Thor : Love and Thunder est une représentation adéquate de ce que je m'imagine être l’intérieur de l’esprit de Taika Waititi. C’est farouche, drôle, un peu éparpillé vers le second acte, mais le final rassemble tous les segments du métrage de façon surprenante, touchante, et très satisfaisante. Oh, et il y a beaucoup de Guns N’Roses. Vraiment beaucoup. » Germain Lussier - Gizmodo

« Thor Love and Thunder est le film le plus drôle du MCU. Les blagues fonctionnent très bien grâce au jeu des acteurs. Christian Bale, évidemment, est terrifiant en tant que Gorr. MAIS, l’intrigue m’a semblé plate et sans enjeux. Je ne suis pas sûr que ce soit le problème de Thor en général ou un souci d’un film du MCU sans grand méchant. » Eric Italiano - Brobible

Voilà de premiers retours qui ne tarissent décidément pas d'éloges. Et si ces premières critiques américaines restent à considérer avec retenue —l'embargo critique ne prenant fin qu'à compter du 5 juillet et les premiers avis autour des films Marvel étant souvent positifs, quelle que soit la moyenne critique finale —, ces avis ne manquent toutefois pas de sous-tendre l'intensité de ce nouvel opus, et de ses multiples séquences humoristiques. Thor : Love and Thunder devrait donc promettre un spectacle sensationnel, porté par une qualité plastique indéniable, digne de la patte artistique de Waititi, et de multiples séquences d'action hautes en couleur.

Comparaisons à Ragnarok obligent, les avis ne manquent toutefois pas de souligner le caractère plus sensible du récit par rapport au volet précédent, ainsi que le développement judicieux de relations interpersonnelles jusque là inattendues. Et si ce bel élan positif est à considérer précautionneusement, l'excitation que sous-tend cette première salve d'opinions est bien au rendez-vous. Il ne reste qu' à espérer que le métrage soit à la hauteur de ces louanges. Verdict en salles le 13 juillet.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... iyqUpBNs_Y
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EL a beaucoup aimé Elvis (4 étoiles) :

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Peut-être l'un des cinéastes les plus clivants, Baz Luhrmann n'avait pas pointé le bout de son nez sur grand écran depuis Gatsby le magnifique en 2013. Il aura donc fallu attendre presque dix ans pour que le maitre de l'excès et du clinquant s'empare d'un sujet que lui seul aurait pu mettre en images comme il se doit : Elvis Presley. Dans Elvis, Luhrmann raconte l'ascension et la déchéance d'une icône incarnée par Austin Butler et maitrisée par son impresario, le Colonel Tom Parker, joué par un Tom Hanks métamorphosé.

HOLY KING


Il faudra attendre quelques minutes pour qu'enfin le visage d'Elvis Presley soit montré. En repoussant le dévoilement de sa star, Baz Luhrmann fait d'elle l'objet central. Comme tapis derrière un lourd rideau rouge, le spectateur s'impatiente de découvrir Austin Butler grimé en King ou plutôt en jeune prince.

Fascinant, hypnotique, Austin Butler est la grande révélation d'Elvis. Malgré les réticences de certains, il arrive à parfaitement incarner celui qui a fait rêver toute une génération. De son déhanché endiablé mondialement célèbre aux micro-expressions et mouvements de cheveux, l'acteur est plus que fidèle à celui qu'il personnifie. Car oui, quand on joue Elvis Presley, on n'interprète pas qu'une célébrité, on incarne une légende.

Vendu au spectateur comme un dieu vivant, grâce à la narration très lourde de l'impresario (seul véritable couac du film), il est également mis en scène comme tel. De la même manière qu'Elvis attirait tous les regards, Butler attire la caméra à la manière d'un aimant, et ce jusqu'à la fin, même quand le visage du King a changé et qu'il n'est plus que le fantôme de lui-même.

Comme on pouvait s'y attendre, Elvis ne déroge pas à la règle classique du biopic qui consiste à montrer le retour de flamme de la célébrité, mais cette deuxième partie, plus calme, n'est pas moins intéressante que la première partie très rythmée. De fait, il aurait été dommage de se focaliser seulement sur les moments glorieux alors que le King a déchu et s'est retrouvé complètement dopé, gardé artificiellement en vie par des rapaces.

Celui qu'on nous décrivait comme un oiseau prêt à s'envoler, s'est retrouvé privé de ses ailes et a petit à petit dépéri. Comme il l'a fait dans Gatsby le magnifique, Luhrmann s'intéresse à une figure tragique, bien qu'admirée de tous, à un obsédé de la démesure qui va subir les conséquences de sa renommée.

THE DEVIL IN DISGUISE

Elvis n'oublie pas de nous rappeler que la déchéance du Roi du rock n' roll est en très grande partie due à sa rencontre avec le Colonel Parker, impresario diabolique, voire carrément machiavélique, qui décèle en lui le gagne-pain idéal. Comme à son habitude, Baz Luhrmann n'y va pas avec le dos de la cuillère et fait de Tom Hanks un véritable méchant de dessin animé, très caricaturé et adepte des "entourloupes" comme il le répète sans cesse.

Plus qu'un profiteur, il est montré comme un monstre grâce à des prothèses effrayantes et des effets visuels déformants, comme durant la séquence dans la salle des miroirs à la fête foraine qui le rend aussi difforme qu'omniprésent. Il ne voit pas dans Elvis un homme capable de changer le monde de la musique, mais une bête de foire susceptible de faire de lui le plus riche des hommes, ce qu'il sera un temps. D'abord présenté comme le maitre de la danse, il devient une mère de substitution pour le King.

En plus de faire de son personnage principal l'idole des foules, le cinéaste rappelle ainsi qu'il est aussi la première victime historique du merchandising. Le visage séduisant et provocateur d'Elvis se retrouve placardé sur des coussins, des tasses et autres objets en tout genre. Habilement, Baz Luhrmann fait son petit cours d'histoire des médias et insiste sur l'intérêt d'avoir des détracteurs et l'importance aussi, pour le Colonel, de faire du profit sur leur dos, car oui, tout est toujours une question d'argent.

Intensément musical, Elvis se sert aussi de la musique pour refléter l'état d'esprit du personnage, elle devient un fil conducteur permettant d'insister sur leurs émotions. Ainsi, quand le King défie l'autorité et décide de ne pas s'assagir, il fait de sa chanson Trouble l'emblème de sa liberté, et quand il se retrouve coincé à Las Vegas alors qu'il voulait parcourir le monde, c'est évidemment Suspicious Minds qu'il chante et la célèbre phrase "Caught in a trap" prend alors tout son sens.

Elvis surprend également quand il cite l'actualité et décide de ne pas faire du King une star universelle, mais une célébrité de son temps, qui répond constamment aux inquiétudes de son époque et qui est surtout influencée par celles-ci. Engagé contre les discriminations raciales, Elvis Presley est montré comme une personne politisée qui ne pourra jamais réellement faire entendre sa voix à cause de l'aspect non vendeur de la politique. Il doit rester un rêve, un fantasme.

Luhrmann fait de cette envie d'engagement un véritable enjeu pour son personnage, cantonné à se taire et faire bonne figure malgré quelques moments de rébellion exaltants. Touché par les assassinats du sénateur Bob Kennedy et de Martin Luther King, subjugué par la ségrégation qui sévit jusque dans ses concerts, Elvis souffre de son impuissance.

Alors que le film aurait simplement pu se focaliser sur la figure d'Elvis, "l'homme blanc qui chantait comme un noir", il rend également hommage à ses influences musicales et son amour pour le Rhythm and blues et le gospel. Un amour qu'il entretient depuis son enfance, depuis qu'il a été touché par la grâce de la musique noire et d'un gospel qui l'a transcendé. Big Mama Thornton, BB King et même le jeune Little Richard font leur apparition et montrent une autre facette des années 1950-70 en évoquant ces artistes qui n'avaient alors pas le droit de passer à la radio.

LE TOURBILLON DE BAZ

S'il ne fallait savoir qu'une chose sur Baz Luhrmann avant de voir Elvis, c'est qu'il aime donner le tournis à ses spectateurs et clairement, son nouveau film ne déroge pas à son style sacré. Si le montage est déjà électrique, raccordant des plans parfois très courts dans une frénésie étourdissante, le cinéaste se permet aussi des expérimentations visuelles entre split screen à gogo et même une séquence animée en bande dessinée.

Baz Lurhmann prouve à nouveau qu'il aime les montage-séquences et ces derniers fonctionnent à merveille surtout quand la musique qui les accompagne est anachronique, faisant d'Elvis un objet visuel pop. Comme à son habitude, le cinéaste ne fait pas que raconter une histoire, il se sert de toutes les possibilités techniques en sa possession pour expliciter son propos, ce qui pourrait en dérouter certains. La caméra tourbillonne, zoome puis dézoome, les plans s'enchainent frénétiquement et des sons extradiégétiques viennent constamment titiller nos oreilles.

Mais cette identité visuelle ne vient jamais empiéter sur le récit biographique et, comme on ne pourrait imaginer un biopic sur Marilyn Monroe sans un plan où sa robe blanche s'envole, on ne pourrait imaginer un biopic sur Elvis sans une pelletée de moments devenus iconiques et Baz Luhrmann l'a bien compris. La reconstitution de certains passages désormais inscrits dans la pop culture est impressionnante de réalisme et on doit en partie cela à Catherine Martin, la décoratrice, costumière et accessoirement compagne de Baz Luhrmann, directrice artistique sur tous ses films.

Que ce soit quand il est obligé de se couper les cheveux pour partir à l'armée, quand il revient habillé tout de cuir pour son comeback télévisé ou encore lors de ses performances à Vegas, Austin Butler s'efface derrière le King et les connaisseurs d'Elvis seront très probablement touchés par cette envie de réalisme. Luhrmann incruste habilement des images d'archives tout le long de son film, des images qui passeront inaperçues devant les yeux des spectateurs non aguerris, mais qui viendront séduire les admirateurs du King et confirmer que Baz Luhrmann a fait un travail de reconstitution passionnant.

Grâce à son montage électrique et sa caméra tourbillonnante, Baz Luhrmann fait de son Elvis un objet visuel passionnant. La performance d'Austin Butler est aussi remarquable que juste, il incarne un Elvis agité, abusé et terriblement captivant. C'est lui la vraie révélation d'Elvis.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... g9VMUZEkQg
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Vu pas mal de bons trucs ce week-end. En quelques mots :

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Je découvre seulement ce diptyque de Kiyoshi Kurosawa. Il s'agit de deux grands films sur la culpabilité et la destinée. Le fait que ce soit divisé en chapitre rend l'histoire encore plus passionnante. Cela dit j'ai été un peu déçu par la conclusion et les révélations. Cela sert bien évidemment le propos mais c'est un peu gros pour que l'on y croie pleinement. Mais dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé.

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C'est tout simplement incroyable. Tout d'abord ce fut une séance mémorable, ce genre de séance où l'on sent une communion entre les spectateurs et le film. Ce dernier est électrisant. Les 2h40 passent très bien et impossible de ne pas être impressionné par la prestation de Austin Butler qui se fond corps et âme dans le personnage. J'ai rarement été aussi bluffé par un acteur. Probablement le plus grand film de Baz Luhrmann qui signe un peu son "Once Upon a Time..."

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Le film se fait tailler en pièce mais ça ne m'a pas empêché de passer un bon moment :D C'est dans la même veine que les Hitman and Bodyguard. Le duo Woody Harrelson/Kevin Hart fonctionne à plein tube. Je me suis marré du début à la fin et certaines scènes d'action ont de la gueule (par contre oui, il y a quelques effets spéciaux assez pourris).

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Énorme surprise que ce Black Phone. Comme l'avait souligné Naughty, il y a beaucoup de détails sur lesquels on pourrait chipoter mais j'ai adoré l'ambiance de ce film. Le réalisateur prend son temps pour installer le décor et les personnages et il y a quelque chose d'authentique qui se dégage de tout ça. Je m'attendais pas à ce que ça me prenne autant aux tripes.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Sur Disney+ :

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Pour Arthur, malédiction ça dépendra des critiques mais j'ai pas l'impression que ça va être la joie ^^

Très envie de voir La Princesse :hot:
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Mon programme ciné du mois de juillet :

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Sur Netflix :

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Aussi incroyable que cela puisse paraître, Everything Everywhere All at Once est programmé pour le 20 juillet en Belgique à moins que ce soit une erreur.

Ma plus grosse attente : Thor: Love and Thunder

J'attends également avec impatience The Gray Man et Le Monstre des mers sur Netflix.
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Le box-office US de ce week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

Top Gun qui repasse en première position après 5 semaines :crazy: :lol:

Le film passe la barre du milliard, une première pour Tom Cruise.
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yhi
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CatVideoFest2022 :rofl:
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Pale a écrit :
mer. 22 juin 2022 14:02
Dune 2 : une actrice française très prisée rejoint le casting quatre étoiles de Denis Villeneuve

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Le casting de Dune 2, réalisé par Denis Villeneuve et porté par Timothée Chalamet, continue de s'agrandir avec l'arrivée d'une actrice française très prisée.

Si le premier Dune a bien écrémé son casting, la suite de l'adaptation réalisée par Denis Villeneuve verra le retour de plusieurs acteurs et actrices pour donner la réplique à Timothée Chalamet, notamment Zendaya, Rebecca Ferguson, Josh Brolin, Javier Bardem et Stellan Skarsgård, qui forment déjà une belle brochette de talents. La suite de la quête initiatique de Paul Atreides ira cependant de pair avec l'extension de l'univers et donc l'introduction de nouveaux personnages et visages réputés.

Austin Butler, qui se déhanche actuellement dans Elvis de Baz Luhrmann, jouera ainsi Feyd-Rautha, le neveu du baron Harkonnen et le frère de Glossu Rabban incarné par Dave Bautista. Il sera rejoint par une autre actrice en pleine ascension, Florence Pugh (Midsommar, Black Widow), qui prêtera ses traits à la princesse Irulan, l'une des cinq filles de l'Empereur Shaddam IV qui sera quant à lui interprété par le grand Christopher Walken.

Plus récemment, Deadline a dévoilé que la Française Léa Seydoux avait également rejoint la distribution étoilée. Elle devrait ainsi jouer Dame Margot, une autre membre du Bene Gesserit et une précieuse alliée des Atreides dans leur guerre contre la Maison Harkonnen. Si le personnage n'est pas apparu dans le premier volet - contrairement au récit de Frank Herbert qui le fait intervenir assez tôt -, il devrait avoir un rôle majeur à jouer dans le second, qui devrait également impliquer son mari, le comte Fenring, dont l'interprète n'a pas encore été annoncé.

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Léa Seydoux continuera ainsi sa carrière florissante avec une nouvelle franchise hollywoodienne et superproduction après les derniers James Bond, Spectre et Mourir peut attendre. Elle a également tourné récemment pour David Cronenberg dans Les Crimes du futur et Wes Anderson dans The French Dispatch, sans oublier ses précédents rôles dans The Lobster réalisé par Yorgos Lanthimos, Juste la fin du monde de Xavier Dolan, La Belle et la Bête de Christophe Gans ou encore La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche.

Dune 2 sera de nouveau coécrit par Denis Villeneuve et Jon Spaihts (Prometheus, Doctor Strange, La momie) et atterrira dans les salles françaises le 20 octobre 2023. L'univers de science-fiction s'étendra également sur le petit écran avec la série Dune : The Sisterhood réalisée par Johan Renck et consacrée à l'Ordre du Bene Gesserit.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 46Emj-ASTk
Putain… elle est partout, c’est juste atroce ! :lol:

Enfin, au moins sa présence ne jurera pas trop avec l’univers : froid et terne.

Et bonjour à tous sinon ! :hello: :D
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yhi a écrit :
dim. 26 juin 2022 21:20
CatVideoFest2022 :rofl:
On parle de ceci ?



:D
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Pale
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Top des séries vues en 2022 :

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1. Ozark - Saison 4
2. Ozark - Saison 3
3. Ozark - Saison 1
4. Ozark - Saison 2
5. Peaky Blinders - Saison 1
6. Cobra Kai - Saison 4

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7. Pam & Tommy - Saison 1
8. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre - Saison 1

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9. Poupée russe - Saison 2

Pas évident de s'atteler à une nouvelle série quand on s'est pris une claque devant une série comme Ozark. Je me suis donc attaqué à Peaky Blinders. Je n'ai pas été subjugué par le premier épisode et même si je ne ressens pas encore cette addiction, j'ai commencé à être à fond dedans à partir des épisodes suivants. La série a quand même de la gueule à tous les niveaux.

Je ne vais pas enchainer directement avec la seconde saison, maintenant je vais me plonger dans la saison 4 de Stranger Things :hot:
Kahled
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Better Call Saul tu regardes bientôt ?
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Pale
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Kahled a écrit :
dim. 26 juin 2022 22:48
Better Call Saul tu regardes bientôt ?
Oui, dès que tous les épisodes sont disponibles.
Kahled
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Pale a écrit :
dim. 26 juin 2022 22:53
Kahled a écrit :
dim. 26 juin 2022 22:48
Better Call Saul tu regardes bientôt ?
Oui, dès que tous les épisodes sont disponibles.
Top ! Hâte de lire ton avis dessus ! :love:
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Skipper Mike
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Kahled a écrit :
dim. 26 juin 2022 21:40
Putain… elle est partout, c’est juste atroce ! :lol:
La reine actuelle du cinéma international, et pour longtemps encore :sol:

Pour l'anecdote je me suis retrouvé assis juste derrière elle et Maggie Gyllenhaal lors d'une projection cannoise et pendant tout le film elles n'ont pas arrêté de se chuchoter dans l'oreille :D Ça m'a étonné d'ailleurs, je ne savais pas qu'elles se connaissaient.
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Pale a écrit :
dim. 26 juin 2022 22:27
Top des séries vues en 2022 :

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1. Ozark - Saison 4
2. Ozark - Saison 3
3. Ozark - Saison 1
4. Ozark - Saison 2
5. Peaky Blinders - Saison 1
6. Cobra Kai - Saison 4

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7. Pam & Tommy - Saison 1
8. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre - Saison 1

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9. Poupée russe - Saison 2

Pas évident de s'atteler à une nouvelle série quand on s'est pris une claque devant une série comme Ozark. Je me suis donc attaqué à Peaky Blinders. Je n'ai pas été subjugué par le premier épisode et même si je ne ressens pas encore cette addiction, j'ai commencé à être à fond dedans à partir des épisodes suivants. La série a quand même de la gueule à tous les niveaux.



Je ne vais pas enchainer directement avec la seconde saison, maintenant je vais me plonger dans la saison 4 de Stranger Things :hot:
Ozark puis Peaky Blinders...Tu as de la chance de découvrir ces séries d'un coup....T'inquiète pas Peaky est encore meilleure pour les saisons 2 et 3
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Skipper Mike a écrit :
dim. 26 juin 2022 23:21
Kahled a écrit :
dim. 26 juin 2022 21:40
Putain… elle est partout, c’est juste atroce ! :lol:
La reine actuelle du cinéma international, et pour longtemps encore :sol:

Pour l'anecdote je me suis retrouvé assis juste derrière elle et Maggie Gyllenhaal lors d'une projection cannoise et pendant tout le film elles n'ont pas arrêté de se chuchoter dans l'oreille :D Ça m'a étonné d'ailleurs, je ne savais pas qu'elles se connaissaient.
Mouais… Si elle ne varie pas sa palette de jeu d’actrice, pas sûr que ça soit une bonne nouvelle. :D

Après, dans ce milieu, elle a dû se faire un sacré réseau qui va au-delà des plateaux de tournage. Son nom a peut-être beaucoup joué d’ailleurs, au risque d’être mauvaise langue… :saint:
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Pale
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Leigh Whannell (Saw, Insidious, Invisible Man) reboote The Green Hornet pour Universal

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11 ans après le film de Michel Gondry, Le Frelon Vert et Kato vont faire leur retour.

Deadline révèle que deux ans après avoir embauché David Koepp (le scénariste de Jurassic Park, Spider-Man, Mission: Impossible...) pour imaginer le nouveau Green Hornet, le studio est en pourparlers avec un réalisateur pour le réaliser : Leigh Whannell. Celui-ci s'est surtout fait connaître pour ses mises en scène horrifiques, de Saw à Invisible Man en passant par Insidious, mais cette fois, il va devoir se mettre à l'action : le film s'appellera The Green Hornet and Kato, ce qui laisse entendre que l'acolyte du Frelon Vert adepte des arts martiaux sera au moins aussi important que lui dans cette nouvelle version.

Dans les années 1960, c'est Bruce Lee qui lui prêtait ses traits, la série ayant d'ailleurs largement contribué à le rendre populaire aux yeux du public. Né une vingtaine d'années plus tôt en feuilleton radiophonique, The Green Hornet a été adapté au cinéma en 2011 avec Seth Rogen et Jay Chou dans les rôles principaux, ainsi que Christoph Waltz en grand méchant. C'est alors Sony qui l'avait produit, mais son "petit" succès avait arrêté l'aventure après seulement un volet : avec 227 millions de dollars de recettes pour 120 millions de budget, il n'avait pas assez bien marché pour lancer la suite.


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