Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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J'avais moyennement apprécié le précédent film de Jonathan Barré, j'ai surkiffé Bonne conduite. Tout d'abord c'est un magnifique mélange des genres : thriller, comédie, policier, drame. L'ambiance, l'intrigue, les personnages, l'humour, les références, la musique, tout contribue à faire de Bonne conduite un savoureux moment.

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Je n'avais jamais vu ce film et comme le film d'animation sort dans quelques jours, j'ai décidé de regarder cette première adaptation. Malgré la réputation du film, je pensais avoir un minimum de sympathie mais en fait non, c'est abominable de bout en bout. C'est aisément une des pires merdes que j'ai jamais vu.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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En VOD :

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Super Mario Bros. : les premiers avis sur le film sont tombés

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Quelques jours avant la sortie de Super Mario Bros. - Le Film, les premiers avis sur le film sont tombés.

À l'annonce du projet Super Mario Bros. - Le Film, le public était dubitatif. Pour beaucoup, le projet était cynique et la production serait motivée principalement par son potentiel commercial. Rien d'étonnant au vu de l'exploitation par Universal de la précédente franchise du studio Illumination, Les Minions, et ses produits dérivés inépuisables. De plus, les réalisateurs Aaron Horvath et Michael Jelenic n'affichaient dans leur CV que Teen Titans GO ! Le film. On pouvait donc redouter qu'ils ne deviennent que des « yes men » engloutis par la machine hollywoodienne.

Mais quand les premières images ont été dévoilées, à la surprise générale, le film avec Chris Pratt a remotivé les troupes. Même si le projet lorgne du côté de la nostalgie assumée, on sentait un amour assez sincère pour les jeux d'origine, et une vraie générosité du film à travers quelques séquences. Alors que la bande-annonce finale de Super Mario Bros. nous avait déjà convaincus de voir le film Nintendo, les premiers avis sur Super Mario Bros. sont sortis, et semblent confirmer les impressions. Revue de tweets.

« Super Mario Bros. - Le Film est un vrai plaisir, surtout quand on entend les enfants dans la salle s'enthousiasmer à l'apparition de leurs personnages préférés. La musique de Brian Tyler est remplie d'hommages aux jeux Nintendo. L'animation est superbe, et très nostalgique. Mention spéciale pour Bowser ! » Jazz Tangcay - Variety

« L'embargo pour Super Mario Bros. - Le Film a été levé. Le film donne vie aux mondes de Mario grâce à une animation excellente et des scènes d'action dynamiques qui raviront fans et enfants. Il est plein d'easter eggs et de caméos. Toutefois, c'est un film Mario produit par Illumination... je n'en dirais pas plus. » Rendy Jones - RogerEbert.com

« Super Mario Bros. - Le Film est une vraie déclaration d'amour au personnage de Mario, et à toutes ses différentes incarnations. Les scènes humoristiques fonctionnent bien, et en particulier le Bowser de Jack Black. J'ai ressenti le même plaisir devant ce film qu'en jouant aux jeux vidéo. Et surtout, restez lors du générique ! » Erik Davis - Fandango

« J'avais vraiment envie d'adorer le film avant la séance, mais je n'ai pas aimé Super Mario Bros. - Le Film. Quelques scènes réussies parviennent à saisir l'esprit du jeu original, mais l'ensemble est assez ridicule : intrigue simpliste, mauvaises blagues à foison, et chansons qui n'ont rien à faire là. C'est très beau, mais c'est plus ennuyeux et agaçant que divertissant. » Germain Lussier - Gizmodo

« Super Mario Bros. - Le Film est très divertissant. J'affichais un sourire pendant toute la durée du film. Le scénario est réussi, on retrouve de nombreux easter eggs bien placés, et la musique de Brian Tyler est incroyable. À voir en salles absolument, un très bon film pour tous les âges ! » Wendy Lee Szany - Den of Geek

« Super Mario Bros. - Le Film est une déclaration d'amour à nos frères plombiers préférés, à leurs jeux et à leur monde ! On y retrouve des easter eggs à foison, une utilisation parfaite des effets sonores et de la musique, et une Peach redoutable ! La question de la voix de Chris Pratt est directement abordée. Et quel plaisir d'entendre Jack Black chanter ! Dommage que Luigi soit mis de côté. » Tessa Smith - Screenrant

Dans l'ensemble, les retours sont donc très positifs. La fidélité du film aux jeux d'origine et, notamment, le sentiment de nostalgie sur lequel il mise semblent avoir fonctionné auprès des premiers critiques à l'avoir vu. La qualité de l'animation, la performance vocale de Jack Black et la révérence accordée aux fans de la franchise ont été soulignées. Certains soulèvent toutefois quelques problèmes : le scénario, les dialogues, les blagues, et les choix musicaux n'ont pas convaincu tous les critiques.

En tout cas, pour ce qui est du box-office, le succès semble d'ores et déjà assuré : Deadline prévoit un excellent démarrage aux États-Unis. En moins d'une semaine d'exploitation, le film pourrait déjà engranger 90 millions de dollars. De quoi rassurer Nintendo, qui accordait jusqu'alors très timidement ses licences aux studios hollywoodiens. À l'avenir, on aura donc peut-être droit à des adaptations de Donkey Kong, de Metroid ou encore de La Légende de Zelda. Pour vous faire votre propre avis sur Super Mario Bros. - Le Film, rendez-vous dans les salles dès le 5 avril 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 62UP5yUaE8
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EL a moyennement apprécié Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan (2,5 étoiles) :

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Après Astérix et Obélix : l'Empire du Milieu, Pathé lance la deuxième étape de sa croisade MMXXIII à la reconquête du cinéma français. Place à l'action-aventure, place à l'opération dépoussiérage du divertissement bien de chez nous. Rallumer la flamme de la grande production industrielle, d'aucuns désespèrent que quelqu'un n'y arrive un jour. Pour porter la torche : François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï, Eva Green et consorts se réunissent sous l'égide de Martin Bourboulon, qui emballe tout un diptyque adapté des Trois Mousquetaires, le roman le plus célèbre et célébré d'Alexandre Dumas, dont Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan est le premier volet. Verdict ?

CAPES, ÉPÉES ET GROS DENIERS


Le mot d'ordre est clair : reconquête. Les appels du pied sont tout aussi limpides : l'œuvre choisie est l'un des objets littéraires les plus populaires du patrimoine littéraire français, mais également du patrimoine cinématographique global avec 37 adaptations à ce jour de toutes nationalités. Surtout, le genre invoqué ne laisse aucune place au doute. Plus qu'un film d'action capable de s'exporter facilement, Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan tente de ressusciter le genre historico-littéraire, et donc par là même, le divertissement français, balayé depuis la fin des années 90 par la comédie et quelques fameux carambolages nommés Arsène Lupin, Belphégor, le fantôme du Louvre ou encore, l'honni Vidocq.

La guêpe n'est pas folle : ayant appris du bide de L'Empereur de Paris, Pathé parie sur le film de cape et d'épée plutôt que sur le polar en costume. On pourrait en rire, trouver cela désuet. On aurait légèrement tort : par essence, le genre est plus riche en spectacle, et son dernier âge d'or n'est pas si éloigné. Citons Le Bossu, Le Hussard sur le toit, ou encore la légende Cyrano de Bergerac : toutes des productions les plus chères de leur temps, toutes (multi-)millionaires, toutes des réussites artistiques. En élargissant, on peut aussi inclure Robin des Bois, ou un certain Pirates des Caraïbes, dont on pense ce que l'on veut, mais dont l'impact sur la culture populaire est indéniable. Preuve qu'il y a un intérêt du public.

La gageure est donc moins inscrite dans le genre lui-même que dans son exécution, et Pathé espère le renouveler tout en le continuant. Mais par-dessus tout, en changeant de mode de production, Pathé espère donner au public ce qu'il désire (ou plutôt ce que Pathé s'imagine que le public désire). Du spectacle, des stars, oui, mais aussi un retour du premier degré, un récit sérialisé pour s'inscrire dans la durée, et un investissement technique garantissant une fabrication soignée, de bonne tenue. Rattraper le temps perdu, se tourner vers les recettes hollywoodiennes sans dissoudre son identité. Mais ce que Pathé parvint à accomplir avec Le Chant du loup, il n'arrive pas à le reproduire ici.

Il faudra attendre le second volet pour juger l'œuvre globale, mais on peut déjà affirmer qu'un échec semble consommé : celui de l'action. S'il y'a du mérite à essayer de secouer le cocotier, sur ce point, Martin Bourboulon cède aux mauvaises sirènes de la modernité et échoue à peu près autant de fois qu'il tente : beaucoup. Par extension, il apparaît évident que de modernisation (puisque c'est apparemment de ce dont il s'agit), cette œuvre n'aura saisi et intégré que la surface du mot. Comprendre : du cliffhanger, de la scène post-générique, une photo cracra, saupoudrez de quelques totems progressistes pour plaire aux "jeunes", emballé c'est pesé. Sauf que non.

AMOUR, GLOIRE ET CHIFFONNIERS

La messe est (presque) dite dès le prologue. Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan s'avance avec une séquence d'embuscade nocturne. Tout est réuni pour nous livrer un tableau viscéral, rêche : la pluie, le feu, la nuit noire, la confusion, François Civil qui éructe dans une boue ensanglantée. Martin Bouboulon a envie d'en découdre. Nous aussi. Et soudain : un plan-séquence d'action pesant avec raccords invisibles, mi-Alfonso Cuarón mi-Netflix, et surtout mi-figue mi-raisin. Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan tombe dans le panneau du dispositif le plus en voie de ringardisation, et le plus à même de plomber le rythme et la puissance dramatique d'une bonne castagne s'il est mal agencé.

La majeure partie des séquences de baston sont filmées de cette manière, et toutes tapent à côté de la cible à cause d'un défaut de chorégraphie, de pulsation rythmique, de logique d'action. De mise en scène en somme. La caméra a beau se faufiler avec précision et accomplir moult mouvements alambiqués, tout cela n'est pas suffisant en l'absence d'un travail du temps et de l'espace. Ni l'un ni l'autre ne sont découpés, et tout passe dans un flux visuel uniforme et légèrement brouillon. On est chez les fines lames, mais aucune pose, aucun geste, aucun ferraillage de nos bretteurs ne vient imprimer la rétine. Quitte à se battre comme des chiffonniers, on aurait préféré un découpage millimétré à l'ancienne.

À ce titre, il est regrettable que l'implication physique des comédiens, hormis François Civil, laisse à désirer. On ne s'essaiera pas à déduire si cela vient d'un manque d'envie du casting ou d'un manque de direction, mais force est de constater qu'à part notre acteur principal, personne ne se salit vraiment la casaque. Sans doute également soucieux de pouvoir traverser les frontières de l'Europe et de se conformer à une certaine censure, Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan s'astreint à une forme de propreté qui diminue encore son impact. Autant vous dire qu'au bout du 74e histrion embroché sans qu'aucun fluide vital ne soit versé, on a plus l'impression que ce beau monde se bat contre des mannequins en carton-pâte.

Il faudra se consoler sur l'emballage de Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan. Si la photo sombre-ocre ne manquera pas de diviser et joue parfois contre la lisibilité de certaines séquences (l'embuscade pendant le rendez-vous secret de la reine est à ce titre une aberration), il convient tout de même de saluer le travail de mise en valeur des costumes et décors. On se prend occasionnellement à se projeter à la table du pusillanime Louis XIII, ou dans la valse ivre d'une scène de bal masqué (ohé ohé). Pas de quoi créer un véritable sentiment d'intensité cependant, d'autant plus que les personnages qui habitent ce récit sont à l'aune des danseurs : des anonymes déguisés qui virevoltent et s'en vont sans laisser une trace.

HÉROS, PATRIE ET MODERNITÉ

Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan passe en effet à côté de sa promesse d'aventure romanesque également à cause d'un défaut d'incarnation. C'était à craindre dans une certaine mesure, et ce volet fonce dans le plus gros piège qui l'attendait : à se précipiter sur les péripéties et le mouvement des corps, il néglige ses personnages et les mouvements du cœur. Et quelque part, plus encore que la demi-teinte générale des nombreuses cascades, l'échec principal du film est bien dans l'absence quasi totale de coloration des personnalités qui traversent le récit, incapables de déblatérer leurs répliques vides et lourdement littéraires sans avoir l'air de se péter le frein en direct.

Que Richelieu soit réduit à la plus simple expression d'un méchant de film passe encore, à la rigueur. Qu'il soit à peine compensé par Milady, dont le développement est renvoyé au second volet qui porte son nom, on veut bien le tolérer. Mais comment comprendre qu'Aramis et Porthos soient réduits à l'état de silhouettes spectatrices, de fantômes chichement caractérisés (a fortiori quand on sait combien coute Romain Duris au casting) ? Impossible de retrouver l'esprit de camaraderie du livre, tout cela qui plus est pour faire place au personnage le plus transparent des Trois Mousquetaires : D'Artagnan : D'Artagnan lui-même, dont les motivations demeurent une drôle d'énigme une fois rendu au générique de fin.

Impossible de s'investir dans un personnage aussi uniforme, d'autant plus lorsqu'il faut attendre l'ultime seconde du cliffhanger final pour que celui-ci se retrouve enfin personnellement impliqué dans le récit. Sa trajectoire, complètement déconnectée du récit, se retrouve ainsi animée uniquement un rêve : "servir mon Roi et la France", sans autre forme d'explication. C'est maigre. Mais surtout, cela résonne curieusement avec la toile de fond du récit, préoccupé par la menace de sécession d'une minorité religieuse. Sans voir le mal partout, autant dire que la pente est glissante, tant les valeurs héroïsées renvoient au mieux à rien, au pire à une forme de patriotisme ambigu et suranné.

Et on en revient encore à l'apparence de la modernité. L'héroïsme sent toujours la vieille France et la fétichisation de figure d'autorité, mais chat perché : Constance Bonacieux est incarnée par Lyna Khoudri et Porthos est bisexuel, c'est bon, on est en 2023. Un tour de passe-passe aussitôt annulé par l'ultime image du film qui laisse amer. Une calèche s'enfonce dans la nuit sombre. À son bord, une femme en détresse, enlevée par des brigands, crie à l'aide. Elle appelle notre héros amoureux au secours, évidemment en retard de quelques secondes, comme le veut le cliché. La princesse est dans un autre château, et on craint fortement que la suite ne soit bâtie sur les mêmes vieilles pierres du cinéma français.

Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan, nouveau Cyrano de Bergerac ? Sire Seydoux nous donne son pardon. Il quarte du pied, escarmouche, il coupe, il feinte, mais hélas donc : la fin de l'envoi point ne touche.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... R1_VxegEdQ
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Beau is Afraid : les premiers avis sur le délire horrifique d'Ari Aster sont tombés

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Quelques chanceux, ou damnés c'est selon, ont pu découvrir Beau is Afraid, le nouveau délire infernal d'Ari Aster.

L'horreur, le fantastique et le gore ont encore de beaux jours devant eux. Depuis quelques années, la nouvelle scène américaine du genre a pris un virage à 180 degrés après l'enfer du torture porn et du found footage paresseux. David Robert Mitchell, Jeremy Saulnier, Robert Eggers, Jordan Peele et quelques autres ont livré des oeuvres exigeantes et sans concession qui ont permis au cinéma de genre de retrouver un second souffle après le marasme d'un opportunisme outrancier. Et au milieu de cette renaissance, Ari Aster s'est imposé avec fracas en seulement deux films coup de poing qui en ont laissé plus d'un sur le carreau.

Hérédité a terrifié le public avant que Midsommar ne vienne achever de prouver tout le talent étrange du cinéaste. Cela a donc été avec une immense joie d'apprendre qu'il reviendrait aux affaires, accompagné du joker en personne, Joaquin Phoenix. Et le réalisateur a continué d'intriguer notamment en comparant son film d'horreur au Seigneur des Anneaux. Mais alors que certains chanceux pensaient venir voir la version longue de Midsommar au cinéma Alamo de Brooklyn aux États-Unis, ils ont eu la surprise d'assister à une projection inédite de Beau is Afraid. Et ils ne se sont pas fait prier pour partager leurs avis. Revue de tweets.

« Le poisson d'avril d'A24 : au lieu de projeter le director's cut de Midsommar, on a eu droit à Beau is Afraid. Quelle odyssée démente, pleine d'imagination, et de comédie noire qui traite de culpabilité et de refoulement. » Meagan Navarro - BloodyDisgusting

« Il faut du temps pour encaisser Beau is Afraid après une seule vision, mais j'ai adoré ! Ari Aster livre un film anxieux et épique de 3 heures, où il a tout mis en oeuvre pour réaliser le film le plus dérangé et paranoïaque possible. Phoenix [Joaquin] est incroyable, mais Patti LuPone lui vole la vedette. » Ryan McQuade - The Playlist

« Beau is Afraid est une plongée cauchemardesque dans les recoins les plus sombres de nos esprits régis par l'anxiété. La vision sans compromis d'Ari Aster et l'engagement exceptionnel de Joaquin Phoenix sont à leur apogée durant ces presque 3 heures de malaise. Un voyage sublime et fou. Longue vie à Patti Lupone ! » Matt Neglia - Next Best Picture

« Beau is Afraid d'Ari Aster est un mélange de comédie et d'horreur plein d'audace. Une moitié d'existentialisme sublime et dopé au cauchemar, et une moitié d'odyssée de comédie noire, c'est une incroyable démonstration de génie artistique. Si vous ne finissez pas par faire de l'hyperventilation, vérifiez votre pouls pour vous assurer d'être toujours en vie. » Courtney Howard - Variety

« Beau is Afraid est incroyablement long, et il est pratiquement impossible de digérer le dernier acte. C'est également magnifique visuellement, et c'est le premier film d'Ari Aster qui m'a fait éclater en sanglots. Un délire freudien épique à appréhender avec beaucoup de prudence. Je reste sans voix. » Alison Foreman - IndieWire

« Je ne sais pas exactement quoi tirer de Beau is Afraid mais c'est justement l'un de ses buts. C'est le voyage d'un héros oedipien qui retourne sens dessus dessous l'horreur et la comédie pour se transformer en quelque chose de terriblement humain et unique. La fin est brillante, je vais avoir besoin de 5 à 7 années ouvrées pour l'encaisser. » Lex Briscuso - Slash Film

« Beau is Afraid est un voyage épique dans l'étrange et le macabre. C'est le travail le plus surréaliste d'Ari Aster. Une oeuvre renversante sur tellement de niveaux avec une performance d'un autre monde de la part de Joaquin Phoenix. C'est extrêmement dense émotionnellement et enivrant psychologiquement, cela fait beaucoup à encaisser. » Jeff Nelson - Screen Rant

« Beau is Afraid est un trip sous acide rempli de chaos et de malaise qui ne vous quitte pas. Ari Aster a créé une odyssée dédiée à la folie qui vous fera douter de chaque plan. Comme toujours, Joaquin Phoenix est fascinant. Un film que l'on va analyser pendant encore longtemps. » Daniel Baptista - The Movie Podcast

« J'ai vraiment adoré Beau is Afraid d'Ari Aster. Un voyage hilarant et effrayant dans l'esprit humain. Et si je peux rajouter quelque chose dont peu de personnes parleront, c'est que les incroyables séquences d'animation ont été réalisées par le duo chilien derrière La casa lobo, Joaquin Cocina et Cristobal Leon. » Carlos Aguilar - The Wrap

Même si le contraire eut été étonnant, les quelques âmes qui se sont fait piéger pendant les 3 heures du film ne semblent pas s'en être remis. Les avis sont unanimes, le long-métrage serait un voyage comme aucun autre et pousserait ses personnages comme le spectateur dans leurs derniers retranchements.

Après les chocs de ses précédents films, Ari Aster ne semble donc pas s'être reposé sur son succès et aurait même redoublé d'efforts pour offrir un spectacle fou qui ne laissera personne indemne. Pour savoir qui parviendra à garder ses esprits à la fin de la projection, Beau is Afraid sortira le 26 avril 2023 en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... rWZdhuevO8
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:hello: Pale et tous
je viens d'assister au lever de soleil sur la Forêt-Noire, mais a caille avec le vent.
hier j'ai assisté au vol d'un couple de cigognes, j'en voyais une depuis de 2, 3 semaines mais hier elle était accompagnée
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Kit a écrit :
mar. 4 avr. 2023 07:28
:hello: Pale et tous
je viens d'assister au lever de soleil sur la Forêt-Noire, mais a caille avec le vent.
hier j'ai assisté au vol d'un couple de cigognes, j'en voyais une depuis de 2, 3 semaines mais hier elle était accompagnée
:hello: En ce moment sur la route du boulot j'assiste également au lever du soleil et vu le beau temps actuel, c'était très joli hier et aujourd'hui matin.
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Heat 2 : Adam Driver pourrait jouer dans la suite tant attendue de Michael Mann

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Après le roman, Michael Mann serait bien en train de préparer la suite de Heat pour le cinéma, avec Adam Driver au casting.

En 1995, le virtuose Michael Mann a frappé un grand coup en livrant le film de braquage terminal. Mais en plus de ses qualités évidentes, Heat a réuni les deux monstres sacrés Robert De Niro et Al Pacino dans une même scène, pour un face à face d'anthologie. Depuis, le réalisateur a continué de s'imposer comme un artiste de génie au cours d'expérimentations numériques en avance sur leur temps, notamment avec son requiem criminel Public Enemies. Mais à mesure que ses films se sont faits plus exigeants encore, le cinéaste s'est fait de plus en plus rare.

Après l'échec au box-office malheureux de Hacker en 2015, Michael Mann a tout juste réalisé le premier épisode exceptionnel de sa série Tokyo Vice. Mais le réalisateur a depuis quelque temps enfin refait parler de lui. Alors que les premières images de son film sur Enzo Ferrari ont été dévoilées, l'homme derrière Collateral a surpris et ravi beaucoup de monde en sortant Heat 2, la suite immanquable de son film culte en roman. Cependant, lors d'un entretien avec Empire en 2022, Michael Mann a affirmé vouloir faire cette suite au cinéma, alimentant alors les fantasmes les plus fous des cinéphiles. Et il se murmurerait que le réalisateur culte serait bien en train de préparer cette suite tant attendue pour les salles obscures.

C'est Deadline qui a révélé que Michael Mann serait en pleines négociations avec Warner Bros. pour concrétiser le rêve fou de voir le réalisateur revenir à l'univers de son film culte. Et le site a également dévoilé qu'Adam Driver pourrait faire partie de l'aventure criminelle, en interprétant la version jeune du personnage de Neil McCauley, le braqueur stakhanoviste joué par De Niro dans le film original. L'acteur retrouverait donc le cinéaste après que les deux hommes ont collaboré sur Ferrari, dont on attend encore impatiemment une date de sortie.

Pour rappel, le roman se déroule sur deux époques. La première prend place directement après les évènements du film et suit Chris Shiherlis (Val Kilmer), le seul survivant du groupe de braqueurs, tentant de fuir les États-Unis, avec à ses trousses l'implacable lieutenant Hanna (Al Pacino), bien décidé à le retrouver pour le mettre au trou. La seconde revient sur le passé de McCauley, à Chicago en 1988, où le criminel et le reste de son équipe préparent un énorme coup, pendant que l'inspecteur Hanna devient une étoile montante des forces de police.

Depuis le début de l'année, les rumeurs n'ont cessé d'enfler autour du projet, notamment pour savoir qui participerait au film. Il s'est ainsi notamment murmuré qu'Ana de Armas pourrait y interpréter la compagne du jeune McCauley, ou encore que Pacino pourrait reprendre son rôle de flic obsédé au bord de l'implosion. Même s'il est peu probable de revoir l'acteur de légende dans ce rôle, il a cependant affirmé lors du festival de Tribeca en 2022 que seul Timothée Chalamet pourrait, selon lui, interpréter le rôle d'un jeune Vincent Hanna.

Tout ne restera que spéculation à ce stade, mais plus d'informations ne devraient pas tarder à sortir, tant l'attente autour d'un tel projet devrait être énorme. En attendant, on espère toujours une date de sortie pour Ferrari. Le film permettra aussi de voir comment Adam Driver s'en sort devant l'objectif du metteur en scène, avant la possibilité de les revoir ensemble pour le projet rêvé d'un Heat 2.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... YJMAb-uz2Y
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Napoléon : Apple dévoile une première photo guerrière pour le film de Ridley Scott

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Apple TV+ a dévoilé la première image officielle de Joaquin Phoenix dans le Napoleon de Ridley Scott, ainsi qu'une date de sortie au cinéma en France.

Même si son talent n'est plus à prouver, Joaquin Phoenix risque bien de devenir le nouvel Empereur d'Hollywood au vu des projets dans lesquels il va apparaître lors des deux prochaines années. Alors que l'acteur a été unanimement célébré pour son interprétation saisissante du Joker de Todd Phillips, avec à la clé un oscar du meilleur acteur, il enchaîne les films qui s'annoncent passionnants. Actuellement en tournage sur la suite des aventures du comique de Gotham prévue pour 2024, il sera très prochainement à l'affiche de Beau is Afraid, le prochain délire horrifique d'Ari Aster (26 avril 2023 en France) avant de conquérir le monde dans la peau de Napoléon pour Ridley Scott.

Mais alors qu'on a appris que Spielberg va bien adapter le film abandonné de Kubrick pour HBO, l'Empereur français va d'abord pointer le bout de sa cavalerie pour Apple TV+. Et Apple va même tenter de sauver les cinémas pour une somme dingue en sortant ses plus gros projets sur le grand écran. Cela sera notamment le cas du très attendu Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese qui après son avant-première cannoise arrivera en salle le 18 octobre 2023. Et aujourd'hui, c'est donc au tour du Napoléon de Ridley Scott de faire le bonheur des amateurs des salles obscures puisqu'Apple vient de dévoiler une date de sortie mondiale au cinéma, accompagnée de la première photo officielle.

C'est donc désormais officiel, le projet épique de Ridley Scott sortira bien dans les salles du monde entier le 22 novembre 2023 grâce à un partenariat de la plateforme avec Sony Pictures Entertainment. Une sortie en fin d'année laisse évidemment penser que Apple veut faire concourir le film dans la course aux Oscars. Après le succès surprise de CODA, sacré meilleur film en 2022, le film de Ridley Scott pourrait être un prétendant de poids pour Apple lors de l'édition de 2024.

Le réalisateur est coutumier des nominations aux Oscars puisqu'il a été nommé trois fois à l'Oscar du meilleur réalisateur pour Thelma et Louise, La Chute du faucon noir et Gladiator (pour lequel Joaquin Phoenix avait d'ailleurs été nommé à l'oscar du meilleur acteur dans un second rôle). Toutefois, le cinéaste n'a jamais reçu la précieuse statuette en son nom (il n'était pas producteur de Gladiator lors de son sacre en meilleur film). Napoleon pourrait donc pallier ce manque. Une chose est sûre, Apple a décidé de gâter les spectateurs dernièrement, une première photo officielle a également été dévoilée. On a ainsi enfin pu découvrir l'acteur dans la peau de l'Empereur, prêt à mener la charge sur les écrans du monde entier.

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En plus de cette première image alléchante et guerrière, Apple a également sorti un premier synopsis qui en dit plus sur ce qui attend les spectateurs :

"Le film portera un regard original et personnel sur les origines de Napoléon et son ascension rapide et impitoyable pour devenir Empereur. L'aventure épique sera vue à travers le prisme de sa relation addictive et souvent volatile avec sa femme, et seul véritable amour, Joséphine. Le film capturera les batailles célèbres de Napoléon, son ambition implacable et son esprit stratégique étonnant en tant que chef militaire extraordinaire et visionnaire de la guerre."

Pour rappel, outre Joaquin Phoenix en Napoleon, la magnétique Vanessa Kirby, prêtera ses traits à Joséphine. Reste désormais à attendre le 22 novembre 2023 pour découvrir Napoléon sur le grand écran.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... ZxUOU4LMw0
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Harry Potter : un reboot de la saga en série se prépare

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Quelques mois après l'annonce de Warner Bros. concernant le projet de relancer la saga, il semblerait qu'Harry Potter puisse revenir en série.

On n'abandonne pas une franchise qui gagne, même si son dernier volet n'a que douze ans. Au même titre que Le Seigneur des anneaux, la saga Harry Potter occupe une place particulière dans le cœur de beaucoup. Alors que les fans de Tolkien ont eu droit au Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, qui reviendra pour une saison 2 (étonnamment), certains aficionados de l'univers des sorciers attendent depuis des années que Warner se penche à nouveau sur la franchise et annonce un projet autre que Les Animaux Fantastiques.

Lors d'une conférence tenue en novembre 2022, David Zaslav, le boss de la Warner, a annoncé vouloir relancer la saga Harry Potter avec J.K. Rowling. Après l'échec des Animaux fantastiques 3, un incroyable bide au box-office, l'avenir de la saga est encore incertain. Aux dernières nouvelles, David Zaslav se penchait plutôt sur une suite d'Harry Potter pour le cinéma qui adapterait la pièce de théâtre Harry Potter et l'Enfant maudit qui se déroule dix-neuf ans après les événements du dernier film, mais finalement, la Warner pourrait avoir d'autres tours dans son sac et préparer aussi, ou à la place, un reboot de la saga en série.

Si comme la majorité des adaptations, la saga Harry Potter a laissé de côté un bon nombre de passages des livres et est passée trop rapidement sur d'autres, les fans des romans vont peut-être avoir droit à une nouvelle adaptation, plus fidèle cette fois-ci. Selon le site Bloomberg, qui tient l'information de personnes proches de Warner, la société serait en train de développer une série dont chaque saison adapterait un volet de la saga littéraire.

Selon le média, le contrat n'aurait pas encore été signé, mais serait sur le point de l'être et J. K. Rowling serait, comme précédemment annoncé par Zaslav, attachée au projet. Elle veillerait à sa fidélité par rapport aux romans, mais ne serait pas créatrice ou scénariste de la série. Cette série devrait être diffusée sur HBO Max, la plateforme développée par Warner Bros. Discovery. L'idée d'une série longue de sept saisons correspond plutôt bien à l'idée du boss de Warner, qui a fait savoir que les franchises étaient sa priorité.

En rebootant la saga, Warner s'offre la possibilité de développer d'autres projets avec ce nouveau casting dans le futur et évite de devoir faire appel aux acteurs originaux dont certains ont manifesté leur envie de se détacher complètement de la saga. Après un nouveau Superman, on aura donc un nouveau Harry Potter.

Le projet sur les Marauders, le groupe formé par Lupin, Peter Pettigrew, Sirius Black et James Potter, tant attendu par les fans de la saga, ne semble toujours pas d'actualité. La série n'a toujours pas été confirmée, mais elle pourrait être officialisée dans les prochains jours. Affaire à suivre.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... zKwJIJV3wA
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Warner a balancé une vingtaine d'affiches personnages plus dégueulasses les unes que les autres de Barbie, du coup j'en poste que 3 :

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Tous les autres personnages sont visibles ici : http://www.impawards.com/2023/barbie_gallery.html
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weird

Pale a écrit :
mar. 4 avr. 2023 16:41
Tous les autres personnages sont visibles ici : http://www.impawards.com/2023/barbie_gallery.html
:ouch: Il y a un sacré paquet de personnages !
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NeoLain
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Me rester à passer la vitesse pour m'injecter cet opus avant que le X tente de me faire bander mon pot d'échappement.

Et de 9 !!! Les clichés en veux-tu en voilà... Les nanas par centaines, elles dansent autour d'un manoir, autour des gens, autour des caisses, le goût, le sexy ne fonctionne plus. Tant qu'à faire, que Playboy finance un volet Fast and Furious cela pourrait être plus percutant. Quelques scènes touchantes, la famille, le retour de Han, bref. Concernant le personnage de Charlize Theron (Cipher) ne sert à rien, arrogante et elle surjoue. Pour ce qui est de l'action, je kiff, j'avoue, toujours un plaisir coupable. J'assume...

Surtout le passage avec Letty & Dom en mode " s'envoyer en l'air en dans a caisse" vu qu'il n'y à plus de pont. Perso, jouissif. Par contre je veux bien du délire mais le coup de la bagnole dans l'espace c'est juste pas possible. A coté d'la plaque...
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EL a aimé Super Mario Bros. - Le Film (3,5 étoiles) :

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Après le casse des Minions 2 : Il était une fois Gru au box-office, Illumination est revenu en salles avec Super Mario Bros. - Le Film, un autre film d'animation avec des personnages colorés et hyperactifs, qui devrait lui aussi ramasser plein de pièces sur son passage. Car si l'annonce d'une nouvelle adaptation de la licence Nintendo avait d'abord de quoi inquiéter, le public ne devrait finalement avoir aucun mal à se laisser prendre au jeu.

HERE WE GO (AGAIN) !


Tel Superman pour les super-héros, Super Mario est une licence mythique et fondatrice avec laquelle tout le monde est plus ou moins familier. Mais l'univers de Nintendo a beau être un des piliers de l'entreprise japonaise et plus largement de la culture populaire geek, il n'est pas évident à exploiter en dehors des consoles ; la preuve avec Super Mario Bros. le nanar en prises de vues réelles sorti en 1993 (parfois considéré comme un objet de culte déviant) ou les séries d'animation oubliées des années 90.

Alors quand Illumination et Nintendo ont fièrement annoncé une nouvelle adaptation, les premières réactions n'étaient pas forcément confiantes ou enthousiastes. Encore moins avec Chris Pratt pour doubler le rôle-titre en version originale. La première bande-annonce a cependant calmé les plus pessimistes en promettant une aventure fidèle à la franchise, mais aussi très maline dans sa récupération des codes vidéoludiques.

L'histoire farfelue et sommaire de la plupart des jeux, à savoir un plombier italo-américain qui fait du parkour pour sauver le Royaume Champignon d'une tortue punk géante, est reprise quasiment à l'identique. Comme on avancerait sur une map de niveau en niveau, le scénario suit un cap bien défini et s'articule autour de grosses séquences, sans détour ni bifurcations, ce qui le rend aussi simpliste qu'efficace.

En plus de reprendre le même schéma narratif ramassé, le long-métrage introduit tous les éléments et les règles de l'univers à la manière d'un dictaticiel, mais les assimile intelligemment au scénario et à la narration pour former un tout cohérent et homogène (comme l'entraînement de Mario avec Peach). Plus important encore, le film évite les pièges à la Mortal Kombat; il ne cherche pas à transcender l'oeuvre originale en rationalisant un univers tout ce qu'il y a de plus irrationnel ou en surexpliquant ce qui est de toute façon inexplicable. Les Power-up, les plateformes volantes, les poissons géants, Bowser et le Royaume Champignon existent... parce que c'est comme ça, et c'est tout ce qu'on a besoin de savoir.

LE FAN EST SERVI

Au-delà d'intégrer les séquences vidéoludiques à la narration pour faire en sorte qu'aucune ne dépasse de l'histoire qui n'a que 1h30 pour tout emballer, Super Mario Bros. - Le Film est surtout le film de fan service ultime. Le long-métrage compte un nombre incalculable de caméos et d'easter eggs qui créent tout un habillage visuel très riche et stimulant, tout comme les reprises de sound design des jeux qui sonnent comme de l'ASMR aux oreilles des fans et les renvoient dans une zone de confort régressive.

La musique de Brian Tyler qui remixe les thèmes iconiques des jeux est également un régal pour les tympans en plus d'une preuve supplémentaire de la générosité de ce film qui a tout d'irrésistible.

Comme un immense medley, Super Mario Bros pioche dans tous les types de jeux de la franchise : le jeu de plateforme classique avec son défilement horizontal, les combats en arène à la Smash Bros, la course de Mario Kart (sur le circuit arc-en-ciel qui plus est !), le passage horrifique à la Luigi's Mansion ou le monde ouvert type Super Mario Odyssey.

S'il intègre des éléments de gameplay plus récents comme la transformation en chat de Super Mario 3D World, il fait également des références plus rétro comme la transformation en tanuki volant dans une quête évidente et réussie de nostalgie chez le public adulte (au point de lui faire lourdement du pied avec une playslist des années 80). Tout est poussé à l'extrême, mais tout est tellement sincère, passionné et dépourvu de cynisme qu'on ne frôle jamais l'overdose.

ET C'EST PAS FINI

Sous sa tonne de références dont la plupart échapperont probablement aux plus jeunes et néophytes, le film s'adresse à tous les publics, indifféremment de l'âge ou du nombre d'heures passées manette en main. Il coche ainsi toutes les cases du parfait divertissement : l'histoire est ludique, l'animation est dynamique, le doublage français est énergique, l'humour bien dosé et le rythme soutenu; les graphismes sont somptueux, les couleurs vives et les personnages attachants (en particulier Peach qui reste optimiste et adorable malgré sa reconversion dans les forces armées).

Contre toute attente, Super Mario Bros a tout du hochet qu'on se plaît à agiter et même si ça ressemble à un discours niais d'attaché-presse en manque d'arguments de vente, il rassemble réellement petits et grands dans un même éclat de rire.

Le film déborde (et que c'est pour ça qu'on l'aime), mais il n'a pas non plus grillé toutes ses cartouches. Avec sa scène post-générique ou le début d'origin story de Peach, il y a encore de la matière pour une suite. Le film présente même brièvement une carte des différentes zones du Royaume, notamment celle de Sarasaland, qui pourraient être explorées, tandis que certains personnages ont a priori été gardés au chaud pour de prochaines aventures. Une suite serait aussi l'occasion de pallier les défauts du film, en particulier l'arc narratif plus mécanique et dispensable des deux frères ou l'effacement de Luigi qui s'apparente plus à un MacGuffin qu'à un véritable personnage.

En plus d'une bonne nouvelle pour le public, il s'agirait surtout pour Illumination d'une nouvelle licence forte pour succéder à Moi, moche et méchant qui prépare son quatrième et probablement dernier volet de trop. De là à annoncer une nouvelle ère pour le studio, il n'y a qu'un saut.

Super Mario Bros. - Le Film est tout ce qu'on peut attendre d'une adaptation de jeu vidéo réussie. S'il ne cherche pas forcément à sortir des tuyaux et ne prend pas vraiment de risques avec un scénario très balisé, le film n'en est pas moins énergique et généreux, soit tout ce qu'on a de plus en plus de mal à retrouver dans les blockbusters.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... ABKasHxjA0
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NeoLain
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T'as vu que Christophe Gans s'apprête à démarrer le tournage d'un nouveau Silent Hill ?

Et TF1 qui nous prépare en série :
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NeoLain a écrit :
mer. 5 avr. 2023 16:34
T'as vu que Christophe Gans s'apprête à démarrer le tournage d'un nouveau Silent Hill ?

Et TF1 qui nous prépare en série :
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:hello: Oui pour Christophe Gans même si je n'ai pas d'attente particulière pour l'instant.
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MaXXXine : la suite de X et Pearl dévoile son casting dans un teaser obsédant

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Après X et son prequel Pearl, Ti West va conclure sa trilogie horrifique avec MaXXXine, dont on connaît enfin le casting grâce à un teaser.

En 2022, le réalisateur Ti West a fait parler de lui quand ses deux films d'horreur, l'excellent X et Pearl, sont sortis à seulement six mois d'écart, grâce à un tournage quasi simultané. Entreprise par A24, cette stratégie de distribution inédite a créé l'événement, et a fait de ce diptyque l'une des bonnes surprises de l'année. Et après le passage de Pearl à la Mostra de Venise et au TIFF de Toronto, A24 a fait une nouvelle annonce : un troisième film, MaXXXine, viendra conclure cette série éclair.

D'après Mia Goth, déjà actrice principale des deux précédents opus, MaXXXine sera d'ailleurs le meilleur film de la trilogie. Jusqu'à présent, on ne savait pas grand-chose du projet, mais un teaser a révélé le casting très prometteur de cette suite.

Ainsi, on apprend que Elizabeth Debicki, Michelle Monaghan, Bobby Cannavale, Lily Collins, Giancarlo Esposito, Kevin Bacon, la chanteuse Halsey et le chanteur Moses Sumney ont rejoint le projet, dont le tournage devrait commencer en mai 2023, en vue d'une possible sortie en salles en début d'année 2024. Un excellent casting donc, qui accentue encore notre hâte de découvrir les premières images du film.

MaXXXine, qui prend place dans les années 1980, suivra Maxine (Mia Goth) après les événements terrifiants de X. On verra l'ascension de la jeune femme à Hollywood, qui sera sûrement toujours prête à tout pour devenir une actrice célèbre, après ses débuts modestes dans les films pornographiques qu'elle tournait dans les années 70.

Après avoir revisité dans X les slashers des années 70, Massacre à la Tronçonneuse en tête, et avoir parodié les comédies musicales dans Pearl (Le Magicien d'Oz de Victor Fleming et les classiques d'animation Disney sont clairement des influences notables), à quel nouveau genre culte de l'histoire du cinéma Ti West va-t-il s'attaquer?

Même si cette vidéo est très avare en information quant au scénario de MaXXXine, on a quelques indices sur le possible parti-pris du film. Le look VHS, l'esthétique synthwave de la police et l'utilisation de la chanson synth-pop Obsession, du groupe Animotion, pointe tous vers la science-fiction étatsunienne des années 80 : on pense à Blade Runner ou à Tron. En attendant d'avoir plus de nouvelles de MaXXXine, on vous recommande de regarder, si ce n'est pas déjà fait, le superbe massacre de X. En revanche, pour Pearl, on espère une sortie française prochainement, pour enfin découvrir ce prequel tant louangé outre-Atlantique.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... -nh8IBtIhM
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Joker 2 : Harley Quinn et le Joker se dévoilent en images

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Pour célébrer la fin du tournage de Joker: Folie à Deux, Todd Phillips a partagé deux nouvelles images de Lady Gaga en Harley Quinn et de Joaquin Phoenix en Joker.

Avant que le radical Joker ne sorte en 2019, tout le monde trouvait l'idée casse-gueule. Pourtant, le film indépendant de l'univers cinématographique DC, mis en scène par Todd Phillips, le réalisateur de la trilogie Very Bad Trip, avec Joaquin Phoenix dans le rôle du Joker, a connu un très grand succès. Après plus d'un milliard de dollars récoltés dans le monde, le Lion d'or de la Mostra de Venise, deux Golden Globes et deux Oscars, le deuxième volet Joker: Folie à Deux n'a pas tardé à être annoncé alors qu'au départ, il avait été pensé comme un film qui se suffisait à lui-même.

Dans cette suite, le solitaire Arthur Fleck trouvera sa moitié bien toxique, la Dr Harleen Quinzel, plus connue sous le nom d'Harley Quinn. Après la performance très appréciée de Margot Robbie dans ce rôle au sein du DCEU, c'est l'actrice et chanteuse Lady Gaga qui incarnera la criminelle dans ce Joker: Folie à Deux qui sera un film musical.

Après la première photo de la Harley Quinn de Lady Gaga, et alors qu'internet regorge désormais de vidéos du tournage où l'on aperçoit Lady Gaga dansant sur les fameuses marches du Bronx, Todd Phillips a décidé d'en dévoiler un peu plus pour fêter la fin du tournage sur son compte Instagram. Révélée au cinéma grâce à A Star Is Born, Lady Gaga s'est récemment fait remarquer pour House of Gucci et pourrait bien encore avoir l'occasion de prouver son talent dans Joker: Folie à Deux avec un rôle qui semble avoir été conçu pour elle.

"C'est une fin de tournage. Merci à ces deux-là (+ l'ensemble du casting) et à la MEILLEURE équipe de l'industrie cinématographique. De haut en bas. Je vais maintenant ramper dans une grotte (salle de montage) et assembler tout ça."

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Après les acclamations reçues par Joaquin Phoenix pour son interprétation du Joker, Gaga pourrait bien recevoir une reconnaissance similaire pour son incarnation d'Harley Quinn dans Joker: Folie à Deux où, même si nous ne connaissons pas encore le synopsis, on se doute qu'elle ne sera pas un second rôle. Sur la deuxième image, Joaquin Phoenix arbore son maquillage iconique ainsi que sa fameuse veste de costume rouge.

En plus de ce duo, l'actrice Zazie Beetz reprendra son rôle de Sophie Dumond et les acteurs Catherine Keener, Brendan Gleeson et Jacob Lofland ont également rejoint le casting. La compositrice Hildur Guðnadóttir, qui s'est occupée de la musique du premier film et plus récemment de Tár, sera également de retour. En attend la sortie du film prévue le 2 octobre 2024, on espère que Todd Phillips continuera de partager l'avancée de la production.


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:D

Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... EndZh3xcfU
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Wickaël
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Pale a écrit :
jeu. 6 avr. 2023 16:15
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Tu m'as complètement coupé l'herbe sous le pied là :D
Non mais j'ai direct pensé à toi quand j'ai vu la photo, tout à fait ton style :D
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Wickaël a écrit :
jeu. 6 avr. 2023 19:03
Pale a écrit :
jeu. 6 avr. 2023 16:15
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Tu m'as complètement coupé l'herbe sous le pied là :D
Non mais j'ai direct pensé à toi quand j'ai vu la photo, tout à fait ton style :D
Quand j'ai vu l'image pour la première fois en journée, j'avais déjà pensé à la mettre en avatar ici :D
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Ça va être ouf.
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NeoLain
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sad

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Mario plein pot ? pas de pot, le contraire s'impose et la fuite m'emporte en dehors d'un univers que j'aime tant.

Je dois le dire et avec frustration, tristesse, que mon emballement est vite tomber. Certes, graphiquement c'est fluide, très en couleur, mais cela ne va pas plus loin. La prise de risque n'est pas là, pire, je n'ai ressenti aucune émotion. Non, Illumination ne vaut pas Disney et encore moins Pixar, qui pourtant depuis pas mal de temps perd de sa superbe, bref.

La princesse Peach en mode faussement badass ne fonctionne pas, je n'adhère pas à cette idée. Cette adaptation est clairement enfantinement fun mais sans une volonté d'être plus mature psychologiquement. La seule intention jouissive vient d'une créature en forme d'étoile se nommant Luma. Elle est dark, cynique et drôle. Et encore on ne la voit pas assez. Les morceaux musicaux et sons cultes de Koji Kondo sont bien là mais bien trop discrète. Et l'énorme faute réside d'insérer des morceaux eux aussi tout aussi cultes des années 80 comme A-HA ou bien encore AC/DC. Non, ça va pas, c'est ridicule et non cohérent et ni judicieux. Étant un mordu de Mario je vais me contenter et de loin, du charme, de mon éternel engouement de jouer sur console. Nostalgie que je retrouve que par cet intermédiaire et qui restera unique. Au final je me rend compte définitivement que Mario en film ou bien encore en animation est nullement à faire. Il n'en pas besoin. Par contre, une adaptation de Zelda vaut bien plus le détour. Cela est un de mes fantasmes cinématographique. Quand vous-voulez …

2,5
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NeoLain a écrit :
ven. 7 avr. 2023 10:00
Par contre, une adaptation de Zelda vaut bien plus le détour. Cela est un de mes fantasmes cinématographique. Quand vous-voulez …
Avec le succès qui se confirme pour Mario, nul doute que ça va finir par arriver.
Et ce sera effectivement plus intéressant artistiquement parlant, parce que la matière amène plus de potentiel pour raconter quelque chose.
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Next a écrit :
ven. 7 avr. 2023 17:18
NeoLain a écrit :
ven. 7 avr. 2023 10:00
Par contre, une adaptation de Zelda vaut bien plus le détour. Cela est un de mes fantasmes cinématographique. Quand vous-voulez …
Avec le succès qui se confirme pour Mario, nul doute que ça va finir par arriver.
Et ce sera effectivement plus intéressant artistiquement parlant, parce que la matière amène plus de potentiel pour raconter quelque chose.
Tout à fait. J'ai lu également un article récent, il semblerait même que les travaux sur le tout premier film de The Legend of Zelda auraient déjà commencé. Les ambitions de Nintendo sont grandes.
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On a vu six minutes étourdissantes d'Indiana Jones 5

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Cette course-poursuite ultra rythmée du Cadran de la destinée laisse espérer que James Mangold a capté l'esprit d'Indy.

Etrangement, il n'y a pas que Star Wars à la Star Wars Celebration. Si Lucasfilm et Disney ont convié les fans de la franchise dans l'Est de Londres (avec à la clé l'annonce de trois nouveaux films), Indiana Jones était l'autre héros de ce week-end. Indiana Jones 5 de James Mangold, qui sera projeté en avant-première au festival de Cannes, s'est dévoilé un peu plus à travers six minutes inédites, pour l'instant réservées au public de l'événement. Sans dévoiler le contexte de la scène, Mangold a envoyé cet extrait où Indy (Harrison Ford, of course), Helena (la filleule d'Indiana Jones, jouée par Phoebe Waller-Bridge) et un jeune garçon (Ethann Isidore, acteur franco-marocain qui pourrait bien être l'équivalent de Demi-Lune dans cette suite) sont dans un tuk-tuk lancé à pleine vitesse dans des ruelles étroites (l'action pourrait se dérouler à Casablanca, mais impossible de le certifier).

Objectif : mettre la main sur le fameux cadran de la destinée qui sert de MacGuffin au film, piqué par l'ancien nazi Jürgen Voller (Mads Mikkelsen). Un billard à trois bandes, puisque Voller tente de s'échapper en voiture, alors que l'ex d'Helena est lui-même à sa poursuite. Tout ce petit monde trace donc à une allure folle dans la ville, bousculant les passants et dérapant à chaque intersection.

Hautement rythmée, la séquence encapsule à peu près tout ce qui fait l'intérêt d'Indiana Jones, à savoir un savant mélange d'action, d'aventure et d'humour : nos héros sautent de tuk-tuk en bagnoles et s'échangent le volant sans s'arrêter (au prix d'acrobaties à peine croyables), les méchants sortent les flingues, quelques vannes fusent, Voller se fait étrangler par son propre sac... Et James Mangold rejoue Le Mans 66 dans l'univers de l'archéologue, adaptant sa grammaire visuelle à la franchise avec un sens du timing épatant, mais sans jamais - tout à fait - copier Steven Spielberg. De l'énergie cinétique à l'état pur, légèrement désamorcée par des plans sur fonds bleus un peu trop visibles (le réalisateur jure ne pas avoir utilisé la technologie du Volume, qui consiste à diffuser les décors tout autour des acteurs sur des écrans à très haute définition). Mais si tout le film ressemble à ça, l'héritage est entre de bonnes mains.

Indiana Jones 5, alias Indiana Jones et le Cadran de la destinée, sortira le 28 juin au cinéma. Il sera projeté en avant-première le 18 mai au festival de Cannes, avec la présence d'une grande partie du casting sur le tapis rouge.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... miu5k5wsUs
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Trailer plus rassurant et impressionnant que le précédent.
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Vu ces derniers jours en quelques mots :

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J'ai modérément apprécié. Pourtant les deux premiers tiers sont plutôt sympas, rythmés et dynamiques mais le film s'enlise complètement à la fin, ce qui a nettement altéré mon enthousiasme. Ça se mate mais ça reste un Ritchie mineur.

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Un pastiche de Hitchcock et plus particulièrement de La Mort aux trousses dans lequel Gene Wilder va se retrouver impliqué malgré lui dans une histoire farfelue à bord d'un train. On est ici dans un mélange de comédie pure et de thriller avec une histoire loufoque mais bien ficelée. C'est hyper drôle et j'ai adoré cette ambiance bien typique de l'époque. J'ai également été surpris par la fin qui s'avère assez spectaculaire.

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Vu dans une salle archi comble, on se rend directement compte qu'on est face à un véritable phénomène. J'ai beaucoup aimé dans l'ensemble, disons que la première partie introductive est assez convenue mais après ça se lâche complètement et le film se montre d'une générosité absolue à tous les niveaux.

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Film sorti au début de l'année 2000 mais qui transpire les années 90. C'est d'ailleurs la seule chose que je sauve dans ce film, l'ambiance d'époque. Double jeu est un Fugitif au féminin sauf que on repassera sur la cohérence et la crédibilité de l'ensemble tant rien ne va.

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Les Trois Mousquetaires c'est un peu comme Super Mario, c'est à dire que ce sont 2 univers qu'il n'est pas aisé d'adapter vu à quel point c'est ancré dans la culture et connu de tous. Bref j'ai largement préféré Mario qui se montre plus décomplexé. Cette nouvelle adaptation des Trois Mousquetaires se regarde sans ennui, pas de problème à ce niveau là mais ça manque vraiment de folie. C'est classique, convenu et poussiéreux à souhait, on est face à quelque chose qu'on connait par cœur et j'ai même ressenti de la gêne par moments tant certaines scènes emblématiques paraissent poussives à l'extrême (la pire étant celle où D'Artagnan bouscule les 3 Mousquetaires). Et ce qui n'arrange rien, c'est la noirceur de l'image. Ça rend certaines scènes illisibles, à tel point que j'ai dû reculer de quelques sièges :lol: (je n'ai absolument rien compris à la première scène). Cette critique peut paraître sévère mais bon après ça reste bien rythmé et je salue quand même la grandeur des décors.

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Une bonne comédie portée par Laure Calamy qui est absolument phénoménale dans ce film. C'est très drôle, il y a de l'émotion et les paysages sont splendides. Ce n'est aucunement un grand film mais c'est mignon et savoureux comme tout.
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Ça a l'air basique au possible.
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On entendra Timothée Chalamet chanter dans le biopic sur Bob Dylan

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Le réalisateur James Mangold a également révélé que la production débutera cet été.

Après un silence radio autour du projet dû à sa pré-production interrompue pendant plus de deux ans, pandémie oblige, le biopic sur Bob Dylan se concrétise enfin. Car hormis un titre incertain — Going Electric ayant été troqué en décembre dernier pour A Complete Unknown — et un Timothée Chalamet fortement optimiste quant à l’avancée du film, on ne savait rien. Mais c’était sans compter sur James Mangold, le cinéaste à la tête du projet, qui a fait quelques révélations concernant le biopic. Se rendant à Cannes le mois prochain pour l’avant-première d'Indiana Jones 5, il a également été présenté comme le réalisateur et scénariste d'un nouveau film Star Wars lors de la Star Wars Celebration Europe (où il a aussi confirmé qu'il écrivait son propre film Swamp Thing pour DC). Lors de cet évènement, Mangold a communiqué à Collider quelques détails concernant l'histoire de A Complete Unknown et a confié que la production devrait commencer en août.

“C'est un moment tellement exceptionnel de la culture américaine, l'histoire d'un jeune Bob Dylan de 19 ans arrivant à New York avec à peine deux dollars en poche et devenant une sensation mondiale en l'espace de trois ans — d’abord en étant accueilli au sein de la communauté folk de New York, puis, bien sûr, en la distançant alors qu’il devient contre toute attente l’étoile montante de la musique. C’est l’histoire vraie d’un moment tellement intéressant du paysage américain” déclare le réalisateur.

Le biopic devrait suivre l’icône de la musique folk dans son ascension à la gloire dans les années 60 à New York, tout en mettant l’accent sur son virage rock’n’roll. Et lorsqu'il a été demandé au réalisateur si Chalamet chanterait lui-même pour son rôle de Bob Dylan, Mangold a répondu sans détour : “Évidemment !” Timothée Chalamet avait déjà dévoilé avoir sept numéros musicaux dans Wonka, le film fantastique de Paul King dans lequel il joue une version jeune du chocolatier excentrique de Charlie et la chocolaterie. Si l’acteur peut pousser la chansonnette, pas étonnant donc qu’il se voit confier la tâche d'interpréter l'un des musiciens les plus emblématiques de l'histoire.

James Mangold n’est d’ailleurs pas étranger des biopics musicaux, puisqu’il a réalisé en 2005 Walk the Line, celui centré sur Johnny Cash avec Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon, lauréate d’un Oscar pour sa performance. Et Mangold ne veut décidément pas s’arrêter là, puisque la rumeur court qu’il envisage également de diriger un film sur la vie de Buster Keaton.


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