Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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200 :hot: :hot: :hot:
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ClintReborn
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robinne a écrit :
lun. 4 juil. 2022 19:07
ClintReborn a écrit :
lun. 4 juil. 2022 18:03
robinne a écrit :
lun. 4 juil. 2022 14:27

Rapport qui semble intéressant sur le sujet : https://www.arcep.fr/uploads/tx_gspubli ... ec2020.pdf

Chapitre 3.3.2 Encourager des pratiques plus responsables des éditeurs de service les plus consommateurs de bande passante
D’après l’observatoire de Cisco, le trafic internet mondial annuel sur internet en 2017 était de 1,5 Zettaoctet (Zo), et il est prévu qu’il atteigne 4,8 Zo par an en 2022. Globalement, Cisco estime que le trafic internet augmentera en moyenne de 26 % entre 2017 et 2022.


J'aimerais bien connaître les chiffres 2021, pour voir si les prédictions étaient bonnes.
La responsabilités de la crise incombe a tellement de secteurs qu'il est quasiment impossible de calculer les milliers de paramètres qui font qu'un produit coute un maximum de ressources a la planète et qu'il est aussi très naïf de croire qu'on va limiter ou changer les pratiques à l’échelle planétaire ... Après on peut toujours s'accuser mutuellement de polluer pour le fun :o :D mais il n'est pas plus sain de consommer des dvd physiques qu'un film sur youtube :D Le plus sain est de ne rien consommer du tout de ce secteur !
Tiens, pour la peine, je te réponds même pour ne rien dire, c'est juste pour polluer un peu plus en envoyant sur le serveur qui héberge le forum. Serveur qui doit avoir une sauvegarde redondée. Donc double pollution :D
Tu comprends maintenant pourquoi Batman ne te laisse pas t'occuper des nouveaux gadgets et du renouvellement technologique ! :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
len'
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Pale a écrit :
sam. 2 juil. 2022 21:47


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:D
Barbie :love:
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Pale
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len' a écrit :
lun. 4 juil. 2022 23:19
Barbie :love:
Ton rêve s'est réalisé :D
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Pale
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BOX OFFICE STORY
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La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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ClintReborn
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BOX OFFICE STORY a écrit :
mar. 5 juil. 2022 15:38
Encore une photo de ce direct to vidéo?
Mais pourquoi un DTV ? :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pale
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Top des séries vues en 2022 :

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1. Stranger Things - Saison 4
2. Ozark - Saison 4
3. Ozark - Saison 3
4. Ozark - Saison 1
5. Ozark - Saison 2
6. Peaky Blinders - Saison 1
7. Cobra Kai - Saison 4

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8. Pam & Tommy - Saison 1
9. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre - Saison 1

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10. Poupée russe - Saison 2

C'est sans conteste ma saison préférée de Stranger Things. J'adore cette capacité de la série à rallumer la flamme à chaque saison. Il y a des scènes dans cette quatrième saison qui font partie des meilleures scènes que j'ai vu toutes séries confondues. C'est d'une générosité absolue. L'attente pour la dernière saison va être insoutenable.
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Kit
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Localisation : où est né William Wyler

:hello:
6 juillet
une pensée pour
Sebastian Cabot 1918-1977 (act, La Machine à explorer le temps : Cher oncle Bill)
William Schallert 1922-2016 (act, L’Homme qui rétrécit, Dans la chaleur de la nuit, Gremlins, L'Aventure intérieure)
Bill Haley 1925-1981 (chant, "Rock Around the Clock" bo de Graines de violence, générique de fin de Happy Days/Les jours heureux)
Janet Leigh 1927-2004 (actr, Scaramouche, L'Appât, Houdini le grand magicien, Psychose)
Jean-Pierre Mocky 1929-2019 (réal, Un drôle de paroissien, À mort l'arbitre)
Della Reese 1931-2017 (chant/actr, Les Anges du bonheur)
Ned Beatty 1937-2021 (act, Délivrance, saga Superman, 1941, Big Easy : Le Flic de mon cœur)

bon anniversaire à
Antonella Lualdi 91 ans (actr, Le Rouge et le Noir ; Les Cordier, juge et flic, Commissaire Cordier)
Burt Ward 77 ans (act, Robin dans la série et les films Batman des années 60)
Sylvester Stallone 76 ans (act, sagas Rambo, Rocky)
Nathalie Baye 74 ans (actr, Sauve qui peut (la vie), Une étrange affaire, La Balance, Le Petit Lieutenant)
Geoffrey Rush 71 ans (act, saga Pirate des Caraïbes, Le Discours d'un roi)
Casey Sander 66 ans (act, Roman noir)
Jennifer Saunders 64 a,s (actr, Absolutely Fabulous)
Isabelle Boulay 50 ans (chant)
Audrey Fleurot 45 ans (actr, Kaamelott, Engrenages, Un village français, Le Bazar de la Charité, HPI, Les Combattantes)
Tamera & Tia Mowry 44 ans (actr, Sister, Sister)
Eva Green 42 ans (actr, Kingdom of Heaven, Casino Royale, Miss Peregrine et les enfants) fille de Marlène Jobert, cousine d'Elsa Lunghini et Joséphine Jobert
Gregory Smith 39 ans (act, Everwood, Rookie Blue)

une pensée pour les disparus un 6 juillet
Louis Armstrong 1901-1971 (jazz)
Brandon De Wilde 1942-1972 (act, L'Homme des vallées perdues/Shane)
Joe E. Brown 1892-1973 (act, Show Boat)
Francis Blanche 1921-1974 (humor/act, La Grande Lessive, Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Un drôle de paroissien)
Jean Bouise 1929-1989 (act, Tintin et les Oranges bleues, Z, Dupont Lajoie, Le Vieux Fusil, Le Juge Fayard dit « le Shériff »)
Cameron Mitchell 1918-1994 (act, Le Grand Chaparral)
Roy Rogers 1911-1998 (act,)
John Frankenheimer 1930-2002 (réal, Le Prisonnier d'Alcatraz, Le Train)
Buddy Ebsen 1908-2003 (act, saga Davy Crockett, Diamants sur canapé ; Matt Houston)
Kasey Rogers 1925-2006 (actr, L'Inconnu du Nord-Express)
Sacha Briquet 1930-2010 (act)
Cameron Boyce 1999-2019 (act)
Vosg'patt de cœur
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Prisoner
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ClintReborn a écrit :
mar. 5 juil. 2022 15:39
BOX OFFICE STORY a écrit :
mar. 5 juil. 2022 15:38
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Mais pourquoi un DTV ? :lol:
Dans Ta Vulve
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Pale
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Heat 2 : Michael Mann veut faire la suite au cinéma (pour de vrai cette fois)

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La suite littéraire de Heat pourrait bien avoir droit à son adaptation sur les écrans, et Michael Mann vise le grand.

Mû depuis plusieurs années déjà d'une volonté d'explorer plus en profondeur la mythologie de ses personnages, Michael Mann a décidé de se livrer à l'exercice sous forme littéraire, aux côtés de la romancière multi-primée Meg Gardinier. Un premier teaser du roman Heat 2, révélé plus tôt en janvier, avait ainsi suscité une première vague d'enthousiasme auprès des aficionados du polar urbain de 1995.

Bien évidemment, si tôt annoncé, le projet sous-tendait déjà la possibilité d'une adaptation, qu'elle soit cinématographique ou sérielle. Et si l'entreprise n'avait jamais été confirmée, ou officialisée de quelque façon que ce soit, Michael Mann n'avait de son côté jamais dissimulé son désir de transposer le récit à l'écran. Invité au Festival de Tribeca, où le métrage original faisait l'objet d'une mise à l'honneur, Al Pacino (qui prêtait ses traits au lieutenant Hanna) avait même indiqué quel acteur devait, selon lui, reprendre son rôle dans ce nouvel opus.

Depuis, le cinéaste ne s'était pas plus étalé sur le sujet, préférant peut-être attendre la sortie du roman (laquelle est prévue pour le 18 août 2022), afin d'en révéler davantage sur l'éventuel projet. Mais l'attente n'aura finalement pas été si longue. Dans un entretien accordé à Empire, Michael Mann a rapidement confié son envie d'adapter l'ouvrage au grand écran :

« Il est complètement prévu que l'on en fasse un film. Est-ce que ce sera un long-métrage à budget moyen, non ? Une série requérant beaucoup d'argent ? Non plus. Ce sera un film, et de surcroit, un grand film. [...] Le film original est encore connu. Je pourrais me fourvoyer complètement à penser que le monde entier lui est familier...

Mais quand je vois combien le film est encore proéminent en termes de visionnage dans les foyers depuis les 20 dernières années, je me dis : "Non, ce truc est encore solide. Les gens le regardent toujours, les gens en parlent toujours." [...] C'est un peu comme une sorte d'univers étendu Heat, d'une certaine façon. Ce qui justifie largement un métrage de vaste ampleur, et très ambitieux. »


Si le cinéaste n'a rien révélé de plus au regard de ce long-métrage, les futurs spectateurs auront toutefois bientôt le loisir de soulager leur frustration entre les pages du roman. Récit simultané des évènements qui ont précédé le film à la fin des années 80, et de ceux qui le suivront au tout début des années 2000, ce Heat de papier couvrira principalement la jeunesse de Vincent Hanna. Le roman sondera alors l'échec de son premier mariage, le traumatisme de son service militaire pendant la guerre du Vietnam, et enfin, les tenants et aboutissants de son affectation à la chasse de Neil McCauley (qu'interprétait Robert de Niro).

Présentement occupé à diriger Adam Driver dans son biopic consacré à Enzo Ferrari, Michael Mann devra toutefois patienter encore un peu avant de porter le récit au grand écran. Le temps d'ici là pour ses admirateurs de découvrir la série Tokyo Vice, dont le cinéaste à réalisé le premier épisode. Diffusée sur la plateforme HBO Max, en pleine crise dans la guerre du streaming, la série américano-japonaise ne dispose pas encore de date de diffusion française, mais devrait investir le catalogue de Canal+ en septembre prochain.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... BFoD02DEGQ
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Pale
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EL a beaucoup aimé The Sadness (4 étoiles) :

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Passé par Fantasia et le Grimmfest, par l'Étrange Festival, le PIFFF et Gérardmer en France, The Sadness est de ces films qui ne quittent le circuit des festivals spécialisés qu'à travers la VOD, la vidéo ou la SVoD. Pourtant, il se fraye un chemin en salles en plein milieu de l'été, au risque (assumé) de traumatiser les âmes innocentes qui le prendront pour une énième comédie horrifique. Et tant mieux : sa sauvagerie ahurissante est en fait un vent de liberté qu'on croyait essoufflé depuis belle lurette. Attention, ni le film ni cet article ne sont à mettre devant tous les yeux.

RYTHME MORTUAIRE


La formule est utilisée à tort et à travers, mais elle est ici formulée par le réalisateur Robert Jabbaz en personne : The Sadness est une gigantesque montagne russe, une attraction à sensation dont on ne ressort pas indemnes. En guise de rails, une mutation surprise du "virus Alvin", décalque du Covid qui régit nos vies, laquelle désinhibe la population taiwanaise par hordes entières, stimulant sa propension aux violences de toutes sortes. En guise de passagers, un jeune couple parmi tant d'autres, qui se chamaille à propos de ses vacances. Lorsque tout s'effondre, Kat et Jim vont tout faire pour se rejoindre.

Inspiré du remake d'Evil Dead (pour la générosité gore), des productions estampillées Catégorie III du Hong-kong des années 1990 (pour la transgression morale) et du comics Crossed (pour le concept), le film doit avant tout sa réputation sulfureuse à sa gestion du rythme. Le contexte pandémique faisant office d'excuse, le Canadien exilé à Taiwan organise ses scènes de carnage avec une rigueur rare et booste ainsi leur impact à intervalles réguliers.

Jouant de l'ironie dramatique, narguant un spectateur qui sait très bien pourquoi il est là avec quelques faucilles de Tchekhov, il attend 15 minutes avant de faire basculer l'intrigue au gré d'un insert ignoble. Le train est engagé dans la descente et lorsqu'il ralentira, ce sera pour mieux reprendre de la vitesse par la suite. À peine le premier sang versé, dans une logique contestable médicalement, mais ultra efficace cinématographiquement, le monde entier perd la boule en quelques secondes. À la fois coup d'envoi et note d'intention, la séquence nous emmène droit en enfer, sans passer par la case gag...

Juste après, notre héros se réfugie chez lui et tombe sur un étrange programme télévisé, une sorte de dessin animé cauchemardesque, tandis que les psychopathes à l'extérieur hurlent des insanités. La musique quasi surnaturelle, ce bruit de bottes malsain qui s'échappe de son poste donnent le tempo des péripéties à venir, imbrications de pures scènes de barbarie agencées de manière à ne jamais éluder le malaise. Une pure vision d'horreur prémonitoire, au service d'un film intégralement dédié à entrainer le spectateur dans son entreprise de destruction déliquescente de toute humanité.

Nos héros parcourent une jungle urbaine dévastée, puis chavirent dans quelques épicentres de violence ahurissants, qui outrepassent – et on ne pensait jamais revoir ça sur un grand écran un jour – le cadre du gore pop pour dévoiler toutes sortes d'exactions, dont des viols, par exemple. Des bains de sang furieux (et de probables cauchemars logistiques) parsemés d'effets prosthétiques impressionnants... mais pas seulement. Grâce à ce sens du rythme, l'efficacité de son découpage, la teinte décatie de la photo et surtout un sound design pour le moins croustillant, Jabbaz se permet même de recourir au hors-champ pendant les scènes les plus "choc" sans perdre en intensité pour autant.

Contre toute attente, The Sadness n'est pas le plus graphique des films d'horreur qui échouent sur nos écrans, mais sans conteste l'un des plus rudes. Au traditionnel concours de celui qui a la plus grosse (scène gore), il s'inscrit hors compétition, et rappelle que sa puissance d'évocation tient moins de la frontalité de ses effets que d'une cadence irrégulière infernale, voire d'une noirceur étouffante.

DESPAIR, HANGOVER & ECSTASY

Avec un pitch pareil, nombreux seraient les cinéastes à jouer la carte de la comédie post-Braindead. Le genre zombiesque regorge de ces farces inoffensives et toutes similaires. Bien que The Sadness ne lésine pas sur l'humour noir, il est mu non pas par la quête absolue du fun, mais par un désespoir total. D'ailleurs, lorsqu'il met sur pause sa frénésie aux portes du climax, c'est pour mieux préparer le plus cruel de ses forfaits, qu'on ne révélera pas, mais qui attente cette fois aux fondations incontestables de toute construction dramaturgique qui se respecte. Le tout avec en ligne de mire un maigre espoir que la caméra de Jabbaz ne nous autorisera même pas à voir.

C'est de ce nihilisme délirant qu'il tire sa force traumatique et qu'il retouche du doigt la liberté d'un certain cinéma d'exploitation. Quand son ironie est si morbide qu'elle donne la nausée, quand il noie dans l'hémoglobine les unes après les autres les conventions morales et narratives du cinéma grand public et quand il explose littéralement les autorités à la grenade, il fait honneur à ses illustres références, qui ne noyaient pas leur transgression derrière une overdose de second degré.

La prolifération des comédies qui a suivi Shaun of the Dead nous avait débarrassés, à force de les tourner en dérision, des embarrassants (et très lassants) codes du film de zombie. Comme pour effacer plusieurs années de répétition du même motif, Jabbaz se les réapproprie et leur rend enfin leur capacité d'inquiétude. Doués de parole, plus proche de la bête sauvage que du cadavre mobile Romerien, ses infectés n'ont plus grand-chose à voir avec les monstres qui pullulent sur nos écrans depuis des années et tant mieux.

À l'image du film, ils tiennent leur brutalité de leur vice et non plus de leur simple instinct animal. Une idée, qui, poussée dans ses retranchements, parvient à distiller un malaise de plus en plus asphyxiant. Représentés notamment par l'antagoniste principal, campé par un Tzu-Chiang Wang terrifiant, businessman dont les pulsions vicelardes se muent en sadisme pur, les infectés incarnent physiquement le nihilisme du long-métrage, avec leurs yeux noirs et leur sourire lubrique, qui vous hanteront encore longtemps après visionnage.

Comme dans cette vignette animée complètement détraquée qu'on contemple, hallucinés, en même temps que le héros, le monde destitué de tout inhibiteur s'écroule et sombre dans la démence. Qu'importe la sidération un peu jouissive que peut procurer la chose, à des kilomètres de l'auto-satisfaction des Mayhem et compagnie, contempler la fin du pacte social a quelque chose de traumatisant. En ça, The Sadness n'est pas seulement un massacre tel qu'on en voit très rarement dans nos multiplexes, mais aussi un grand film d'horreur.

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Gare à vous qui croyez découvrir une série B gore, légère et divertissante : malgré sa générosité, The Sadness broie l'humanité de ses personnages et la nôtre au passage.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... x7CKahT9Rg
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Pale
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EL n'a pas trop aimé Thor : Love and Thunder (2,5 étoiles) :

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Après avoir transformé le fils d’Odin en Errol Fynn de l’espace inter-stupidal dans Thor : Ragnarok, Taika Waititi retrouve le blondinet pour une nouvelle aventure : Thor : Love and Thunder. S’il doit mener le héros incarné par Chris Hemsworth (et accompagné ici par Tessa Thompson et Natalie Portman) à travers les confins de l’espace et de l’amour, le réalisateur écartelé entre ambitions indé et chantiers de franchises hollywoodiennes a-t-il encore le feu sacré ?

PIERRE FEUILLE BLAIREAU


Quand nous redécouvrons le Thor que nous avions quitté à la fin d’Avengers : Endgame, c’est à la faveur d’un récit mené à la belle étoile par son compagnon Korg, toujours interprété par le réalisateur Taika Waititi. En une poignée de répliques et de saynètes, il nous rappelle le trauma du dieu Asgardien, symbolisé par une prise de poids notable autant que la découverte de Fortnite. Ce sont là les quelques secondes que Thor : Love and Thunder daignera accorder au cheminement de son personnage avant de nous balancer avec lui au coeur d’une bataille épique aux côtés des Gardiens de la galaxie.

Tandis que le film déploie à coups de punchlines et de clins d’œil une identité visuelle mise à jour, entre Dar l'invincible et Labyrinthe, un constat s’impose : pour la troisième fois, le personnage de Thor vient d’être grossièrement rebooté. On l’avait découvert en 2011 filmé par Kenneth Branagh, portraituré en dieu orgueilleux, triomphaliste et ivre de lui-même, mû par une autosatisfaction flirtant avec la débilité légère... et rien n’a changé. C’est là le premier gros écueil de la quatrième aventure du fils d’Odin : revenir une énième fois à un point de départ aussi basique que balisé.

Dès lors, difficile de s’investir dans un récit dont tout le premier acte consiste à détricoter, à nouveau, ce qui a été établi, pour repartir de zéro. Waititi lui-même semble conscient du problème tant il expédie chaque scène en quatrième vitesse. Que les personnages se rencontrent, retrouvent, découvrent ou affrontent une nouvelle menace, sa mise en scène demeure non seulement atone, mais c’est la désertion de toute dramaturgie qui surprend le plus.

En témoigne l’attaque sur New Asgard menée par Gorr. La scène démarre en introduisant un concept plutôt séduisant aux potentialités carpenteriennes, à base d’ombres et de silhouettes cauchemardesques. Une idée exploitée dans deux plans à peine, évacuée du long-métrage en moins de 10 secondes. Impossible dans ces conditions de prendre la mesure de ce qui se déploie, d’apprécier une atmosphère ou un morceau de bravoure. Ce constat s’applique à toute la première heure du film, bien en peine de nous faire croire sérieusement tant à l’intensité de sa menace qu’à la nature des sentiments qui animent les protagonistes.

AMOUR ET CRACHIN

Et pour cause, après trois films qui auront successivement traité Jane Foster (Natalie Portman, plus aux fraises qu'un maraîcher hyperactif) comme un second couteau émoussé puis un gant de toilette abandonné ; la couleuvre de l’amour absolu, de la béance émotionnelle qu’il aura laissée dans l’âme à peine cicatrisée d’un dieu du tonnerre capricieux, passe mal. D’autant plus mal que le récit traite sa romance avec la même qualité expéditive que les aspects évoqués ci-dessus. Et Korg de nous gratifier d’un montage explicatif supplémentaire censé nous convaincre que Thor s’est toujours morfondu d’un amour transcendantal pour sa belle.

Celle-ci n’aura pas, dans un premier temps, droit à plus d’égards que les autres personnages. Pire, une bonne partie des sidérantes invraisemblances du scénario lui sont rattachées. Comment est-elle devenue un condensé de Thorine en armure ? Il faudra se contenter d’une ellipse puisque le métrage est bien incapable d’imaginer les modalités de son parcours. Pourquoi personne n’a jugé bon d’avertir Thor que son ex-compagne s’était élevée au rang de simili-déesse ? Pourquoi Jane est-elle précisément menacée par l’artefact dont l’histoire a – lourdement – établi qu’il devait la sauver ? Autant de questions qui ne trouveront pas de réponses... parce qu’à l’écran, tout le monde s’en cogne.

Et ce ne sont pas les scènes d’action qui feront naître chez le spectateur un semblant d’immersion. Avant le climax, tout ce petit monde affronte régulièrement des nuées de bots numériques totalement désincarnés, incapables de représenter un danger véritable, tout comme les hordes d’infographistes émargeant chez Disney ne peuvent insuffler une vie quelconque à ces joutes interchangeables. Et Waititi d’orchestrer une démission filmique de chaque instant.

Même la photographie de Barry Baz Idoine, technicien de haut vol qu’on retrouvait comme réalisateur de seconde équipe ou assistant caméra sur des productions de la trempe de There Will Be Blood ou Rogue One, paraît totalement court-circuité. Son image est le plus souvent terne, ses couleurs délavées. L’ensemble manque cruellement de punch. Un comble pour un blockbuster qui nous avait annoncé vouloir électriser notre mémoire des bourrineries des années 80-90. Mais il ne suffit pas de demander à un DJ en descente de carambars d’égrainer les tubes de hard rock pour conférer à une épopée de cinéma une réelle identité.

ESPÈCE PROTÉGÉE

Après quasiment une heure de film, Thor : Love and Thunder a des airs de déroute absolue. Au point de se demander avec angoisse si l’artiste qui nous a offert Ragnarok, un des rares longs-métrages du MCU capable d’embrasser l’ADN des comics pour mieux transposer leur veine la plus cosmique, est bien aux commandes. Et puis, Taika Waititi se réveille. À mi-parcours, notre troupe composée de personnages affadis, interchangeables, dont aucun n’a d’impact sur l’intrigue, débarque dans un haut-lieu mythologique, pour faire face à Russell Gros Crowe, sorte de Zeus qui serait tombé dans la marmite de potion maligne étant petit.

C’est là que le cinéaste néo-zélandais reprend des couleurs. Ses héros trouvent la distance entre l’ironie et la sincérité, même sa caméra s’inquiète soudain un peu de mise en espace, de perspective, de lumière. On demeure loin de l’énergie spatiale du précédent Thor, mais il suffit d’un duo de chèvres géantes au narrateur pour retomber, un peu, sur ses pattes, tandis que progressivement, l’émotion pointe le bout de sa larmiche. Et ainsi, Thor : Love and Thunder s’impose comme le chapitre du MCU le plus paradoxal, et donc certainement pas le moins intéressant.

Le scénario feint encore et encore de tuer ses personnages secondaires pour les ressusciter n’importe comment ? La seconde moitié du film déploie pour la première fois une dimension tragique assumée, qui éprouvera durablement les héros. Le blockbuster est incapable faire le tri entre ses innombrables enjeux et n’en hiérarchise aucun, quitte à donner le sentiment de ne jamais démarrer ? Il suffit que Gorr apparaisse pour que l’ensemble prenne soudain vie.

Pas tant grâce à la performance outrée de Christian Bale qu’à l’écriture de son personnage : celle d’un homme loyal mais outragé, décidé à débarrasser l’univers des dieux qui ne se seront pas montré à la hauteur de leur essence divine.

MINUIT DANS LE JARDIN DU BIEN ET DU PÂLE

Et c’est dans son dernier tiers que le film dévoile son projet : épouser le point de vue de Gorr, boucher des dieux. Puisque Thor n’est plus qu’une coquille vide, que ses sœurs et frères d’armes sont réduits à l’état de vignette et l’amour au cœur du récit une incantation transparente, c’est à lui que reviennent les clefs de cette désolante entreprise. Et c’est à ce prix que Waititi parvient à articuler son mille-feuille d’influences. Quand se dessine une confrontation programmatique, caméra et photographie s’énervent soudain pour nous plonger dans un monde en noir et blanc, où surgissent les monstres, mais aussi un formidable héritage de cinéma.

Autour de notre viking spatial, c’est soudain Les Nibelungen, Le Septième Sceau et une théâtralité surréaliste qui prennent possession du blockbuster. Le résultat tient en une séquence plastiquement impressionnante, qui se mesure, sans avoir à rougir, aux ambitions plastiques inabouties d’un certain The Northman, qui entendait puiser dans le leg de tout un pan de cinéma, sans parvenir à en proposer une relecture organique. Et si on n’attendait pas Waititi à ce niveau de créativité graphique ou de maîtrise, force est de constater qu’il réorchestre alors avec une énergie communicative tout un pan de la culture populaire.

Dès lors, il peut retrouver ce qui fit la réussite de Thor : Ragnarok, à savoir une narration décomplexée, dont les clins d’œil n’entament jamais le premier degré de lecture. Et c’est bien cet équilibre, aussi instable que par endroits miraculeux, que l’on retrouve de scène en scène. Quand Gorr retourne devant une assemblée d’Asgardiens la perspective de leurs contes de jadis au prix d’une sympathique décapitation, quand une tripotée de mômes s’emparent soudain de la figure de Thor, ou quand se dessine, pour la première fois au sein du MCU, la possibilité d’un sacrifice terrible et injuste, on se surprend à retrouver espoir dans le long-métrage.

Paradoxalement, Thor : Love and Thunder, plutôt qu’un épisode malin et satisfaisant, comme le furent les propositions de Waititi ou Gunn au sein des univers étendus qui les ont accueillis, trouve sa valeur dans ce constat, honnête mais terrible. Les héros dévitalisés méritent sinon la mort, à tout le moins un châtiment sévère. Sanction que le film échouera à imposer, nous laissant entrevoir la mélancolie et la désolation de son auteur, condamné à jouer les bouffons du roi, plutôt que de régner en roi des bouffons.

La déroute narrative est totale, les effets spéciaux n'assurent même plus un semblant de spectacle, ni ne font oublier des personnages plus vidés que des truites sur un stand de poissonnerie. Mais Waititi lance ses dernières forces dans la bataille, jusqu'à proposer dans le dernier tiers du film un tonnerre de pop-culture encore une fois singulier.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... aDUfviLfEg
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The Sadness, il a l'air ouf ce film :gore:
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ClintReborn
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Pale a écrit :
mer. 6 juil. 2022 15:59
Heat 2 : Michael Mann veut faire la suite au cinéma (pour de vrai cette fois)

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La suite littéraire de Heat pourrait bien avoir droit à son adaptation sur les écrans, et Michael Mann vise le grand.

Mû depuis plusieurs années déjà d'une volonté d'explorer plus en profondeur la mythologie de ses personnages, Michael Mann a décidé de se livrer à l'exercice sous forme littéraire, aux côtés de la romancière multi-primée Meg Gardinier. Un premier teaser du roman Heat 2, révélé plus tôt en janvier, avait ainsi suscité une première vague d'enthousiasme auprès des aficionados du polar urbain de 1995.

Bien évidemment, si tôt annoncé, le projet sous-tendait déjà la possibilité d'une adaptation, qu'elle soit cinématographique ou sérielle. Et si l'entreprise n'avait jamais été confirmée, ou officialisée de quelque façon que ce soit, Michael Mann n'avait de son côté jamais dissimulé son désir de transposer le récit à l'écran. Invité au Festival de Tribeca, où le métrage original faisait l'objet d'une mise à l'honneur, Al Pacino (qui prêtait ses traits au lieutenant Hanna) avait même indiqué quel acteur devait, selon lui, reprendre son rôle dans ce nouvel opus.

Depuis, le cinéaste ne s'était pas plus étalé sur le sujet, préférant peut-être attendre la sortie du roman (laquelle est prévue pour le 18 août 2022), afin d'en révéler davantage sur l'éventuel projet. Mais l'attente n'aura finalement pas été si longue. Dans un entretien accordé à Empire, Michael Mann a rapidement confié son envie d'adapter l'ouvrage au grand écran :

« Il est complètement prévu que l'on en fasse un film. Est-ce que ce sera un long-métrage à budget moyen, non ? Une série requérant beaucoup d'argent ? Non plus. Ce sera un film, et de surcroit, un grand film. [...] Le film original est encore connu. Je pourrais me fourvoyer complètement à penser que le monde entier lui est familier...

Mais quand je vois combien le film est encore proéminent en termes de visionnage dans les foyers depuis les 20 dernières années, je me dis : "Non, ce truc est encore solide. Les gens le regardent toujours, les gens en parlent toujours." [...] C'est un peu comme une sorte d'univers étendu Heat, d'une certaine façon. Ce qui justifie largement un métrage de vaste ampleur, et très ambitieux. »


Si le cinéaste n'a rien révélé de plus au regard de ce long-métrage, les futurs spectateurs auront toutefois bientôt le loisir de soulager leur frustration entre les pages du roman. Récit simultané des évènements qui ont précédé le film à la fin des années 80, et de ceux qui le suivront au tout début des années 2000, ce Heat de papier couvrira principalement la jeunesse de Vincent Hanna. Le roman sondera alors l'échec de son premier mariage, le traumatisme de son service militaire pendant la guerre du Vietnam, et enfin, les tenants et aboutissants de son affectation à la chasse de Neil McCauley (qu'interprétait Robert de Niro).

Présentement occupé à diriger Adam Driver dans son biopic consacré à Enzo Ferrari, Michael Mann devra toutefois patienter encore un peu avant de porter le récit au grand écran. Le temps d'ici là pour ses admirateurs de découvrir la série Tokyo Vice, dont le cinéaste à réalisé le premier épisode. Diffusée sur la plateforme HBO Max, en pleine crise dans la guerre du streaming, la série américano-japonaise ne dispose pas encore de date de diffusion française, mais devrait investir le catalogue de Canal+ en septembre prochain.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... BFoD02DEGQ
Comment ça la suite ? Un al pacino a la retraite 27 ans plus tard ? :saint: Avec de Niro qui ressuscite ? :roll:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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NaughtyDog a écrit :
mer. 6 juil. 2022 17:15
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ClintReborn a écrit :
mer. 6 juil. 2022 16:18
Pale a écrit :
mer. 6 juil. 2022 15:59
Heat 2 : Michael Mann veut faire la suite au cinéma (pour de vrai cette fois)

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La suite littéraire de Heat pourrait bien avoir droit à son adaptation sur les écrans, et Michael Mann vise le grand.

Mû depuis plusieurs années déjà d'une volonté d'explorer plus en profondeur la mythologie de ses personnages, Michael Mann a décidé de se livrer à l'exercice sous forme littéraire, aux côtés de la romancière multi-primée Meg Gardinier. Un premier teaser du roman Heat 2, révélé plus tôt en janvier, avait ainsi suscité une première vague d'enthousiasme auprès des aficionados du polar urbain de 1995.

Bien évidemment, si tôt annoncé, le projet sous-tendait déjà la possibilité d'une adaptation, qu'elle soit cinématographique ou sérielle. Et si l'entreprise n'avait jamais été confirmée, ou officialisée de quelque façon que ce soit, Michael Mann n'avait de son côté jamais dissimulé son désir de transposer le récit à l'écran. Invité au Festival de Tribeca, où le métrage original faisait l'objet d'une mise à l'honneur, Al Pacino (qui prêtait ses traits au lieutenant Hanna) avait même indiqué quel acteur devait, selon lui, reprendre son rôle dans ce nouvel opus.

Depuis, le cinéaste ne s'était pas plus étalé sur le sujet, préférant peut-être attendre la sortie du roman (laquelle est prévue pour le 18 août 2022), afin d'en révéler davantage sur l'éventuel projet. Mais l'attente n'aura finalement pas été si longue. Dans un entretien accordé à Empire, Michael Mann a rapidement confié son envie d'adapter l'ouvrage au grand écran :

« Il est complètement prévu que l'on en fasse un film. Est-ce que ce sera un long-métrage à budget moyen, non ? Une série requérant beaucoup d'argent ? Non plus. Ce sera un film, et de surcroit, un grand film. [...] Le film original est encore connu. Je pourrais me fourvoyer complètement à penser que le monde entier lui est familier...

Mais quand je vois combien le film est encore proéminent en termes de visionnage dans les foyers depuis les 20 dernières années, je me dis : "Non, ce truc est encore solide. Les gens le regardent toujours, les gens en parlent toujours." [...] C'est un peu comme une sorte d'univers étendu Heat, d'une certaine façon. Ce qui justifie largement un métrage de vaste ampleur, et très ambitieux. »


Si le cinéaste n'a rien révélé de plus au regard de ce long-métrage, les futurs spectateurs auront toutefois bientôt le loisir de soulager leur frustration entre les pages du roman. Récit simultané des évènements qui ont précédé le film à la fin des années 80, et de ceux qui le suivront au tout début des années 2000, ce Heat de papier couvrira principalement la jeunesse de Vincent Hanna. Le roman sondera alors l'échec de son premier mariage, le traumatisme de son service militaire pendant la guerre du Vietnam, et enfin, les tenants et aboutissants de son affectation à la chasse de Neil McCauley (qu'interprétait Robert de Niro).

Présentement occupé à diriger Adam Driver dans son biopic consacré à Enzo Ferrari, Michael Mann devra toutefois patienter encore un peu avant de porter le récit au grand écran. Le temps d'ici là pour ses admirateurs de découvrir la série Tokyo Vice, dont le cinéaste à réalisé le premier épisode. Diffusée sur la plateforme HBO Max, en pleine crise dans la guerre du streaming, la série américano-japonaise ne dispose pas encore de date de diffusion française, mais devrait investir le catalogue de Canal+ en septembre prochain.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... BFoD02DEGQ
Comment ça la suite ? Un al pacino a la retraite 27 ans plus tard ? :saint: Avec de Niro qui ressuscite ? :roll:
Peut-être un préquel avec d'autres acteurs :D
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Kit
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perso j'ai été déçu par Heat
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weird

Pale a écrit :
mer. 6 juil. 2022 18:10
NaughtyDog a écrit :
mer. 6 juil. 2022 17:15
yes
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quelle affiche !!
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Kit a écrit :
mer. 6 juil. 2022 09:03
Eva Green 42 ans (actr, Kingdom of Heaven, Casino Royale, Miss Peregrine et les enfants) fille de Marlène Jobert, cousine d'Elsa Lunghini et Joséphine Jobert
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@Pale toujours sur les bons coups :D
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robinne a écrit :
mer. 6 juil. 2022 21:46
@Pale toujours sur les bons coups :D
tu n'as pas vu que c'était l'anniversaire de Burt Ward ?
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J’attendais que tu le soulignes :saint: :D
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7 juillet
une pensée pour
George Cukor 1899-1983 (réal, Indiscrétions,, Une étoile est née,, My Fair Lady)
Vittorio De Sica 1901-194 (réal,/act, Le Voleur de bicyclette)
Werner Peters 1918-1971 (act, Le Diabolique Docteur Mabuse, 36 heures avant le débarquement, La Bataille des Ardennes)
Jon Pertwee 1919-1996 (act, Doctor Who le 3ème docteur)
Germán Cobos 1927-2015 (act, Taxi pour Tobrouk)

bon anniversaire à
Ringo Starr 82 ans (mus, les Beatles)
Toto Cutugno 79 ans (chant)
Joe Spano 76 ans (act, Capitaine Furillo, NCIS)
Shelley Duvall 73 ans (actr, Popeye, Shining, Annie Hall)
Richard Kolinka 69 ans (mus, Téléphone)
Billy Campbell 63 ans (act, Les Aventures de Rocketeer ; Dynastie)
Jorja Fox 54 ans (Urgences, Les Experts)
Allen Payne 54 ans (act, Un vampire à Brooklyn)
Bénédicte Delmas 50 ans (actr/réal/scén, Sous le soleil)
Kirsten Vangsness 50 ans (actr, Esprits criminels)
Bérénice Bejo 46 ans (actr, OSS 117 : Le Caire, nid d'espions, The Artist, Coupez !) :love2:
Julien Doré 40 ans (chant)
Dylan Sprayberry 24 ans (act, série Teen Wolf)

une pensée pour les disparus un 7 juillet
Vivien Leigh 1913-1967 (actr, Autant en emporte le vent, Lady Hamilton, Un tramway nommé Désir)
Veronica Lake 1922-1973 (actr, Les Voyages de Sullivan, Tueur à gages, Ma femme est une sorcière, Le Dahlia bleu)
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robinne a écrit :
mer. 6 juil. 2022 19:52
Pale a écrit :
mer. 6 juil. 2022 18:10
NaughtyDog a écrit :
mer. 6 juil. 2022 17:15
yes
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quelle affiche !!
Quelle horrible bande annonce, je me suis ennuyé rien qu'en la regardant...
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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BOX OFFICE STORY a écrit :
jeu. 7 juil. 2022 14:04
Quelle horrible bande annonce, je me suis ennuyé rien qu'en la regardant...
Oui c'est un peu ampoulé comme souvent avec ce réalisateur :D
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robinne
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weird

BOX OFFICE STORY a écrit :
jeu. 7 juil. 2022 14:04
robinne a écrit :
mer. 6 juil. 2022 19:52
Pale a écrit :
mer. 6 juil. 2022 18:10


En VOST :



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quelle affiche !!
Quelle horrible bande annonce, je me suis ennuyé rien qu'en la regardant...
Je ne regarde que très rarement les bandes-annonces :o
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... jm9KG5WAPg
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600 000 entrées en une journée en France pour Les Minions 2, sur les traces d'Avengers : Endgame !

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Il s'agit du meilleur démarrage de l'année 2022 au Box-office français.

Surfant sur une fréquentation boostée par la Fête du cinéma, Les Minions 2 ont fait péter les scores, pour leur sortie en salle, ce mercredi. Avec 603 500 entrées (dont 93 175 en AVP), le nouvel opus des aventures de Gru réalise, de loin, le meilleur démarrage de l'année 2022 au Box-office français, loin devant Jurassic World 3 et Top Gun Maverick.

Surtout, Les Minions 2 réalise un carton digne de l'avant-COVID, puisqu'il faut remonter à 2019 pour trouver trace d'un démarrage aussi Banana Banana ! A l'époque, Avengers Endgame (692 142 entrées) et Le Roi Lion (630 478 entrées) avaient ainsi attiré les foules.

Il était une fois Gru s'offre au passage le meilleur démarrage du Studio Ilumination en France, devant le premier opus des Minions, qui avait vendu 590 000 billets en 2015.

Dans le reste du classement, le nouveau François Ozon, Peter Van Kant, a moins profité de l'effet Fête du cinéma et pointe à 15 000 entrées pour son premier jour.


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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... WD86oRzUzU
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Vu :

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C'est à peine sympa. C'est une satire qui aurait été certainement plus pertinente au début des années 2000, ici ça parait complètement obsolète. Ça gratte un peu du côté de Dupontel, Le Dîner de cons et bien évidemment Les Inconnus. Et le tout est assez cheap, surtout comparé à La Folle Histoire de Max et Léon. C'est regardable mais sans plus.
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Beau film d'animation qui lorgne du côté de Dragons et Pirates des Caraïbes. Graphiquement c'est pas aussi poussé que les derniers Disney/Pixar (du moins en ce qui concerne les personnages car les décors sont magnifiques) mais ça reste de belle tenue malgré tout, certaines scènes sont épiques. Le film véhicule également un beau message sur la préservation des océans et créatures marines.
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:hello:
joyeux 40ème anniversaire à Sophia Bush
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plus à Anjelica Huston 71, Mimie Mathy 65, Kevin Bacon 64, Robert Knepper 63, Rocky Carroll 59, Lee Tergesen 57, Billy Crudup 54, Claire Keim, 47, Milo Ventimiglia 45, Jaden Smith 24
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NaughtyDog a écrit :
ven. 8 juil. 2022 18:40
Not bad.
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weird

Kit a écrit :
ven. 8 juil. 2022 17:48
:hello:
joyeux 40ème anniversaire à Sophia Bush
:hello:
Un lien avec George ?
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robinne a écrit :
ven. 8 juil. 2022 19:26
Kit a écrit :
ven. 8 juil. 2022 17:48
:hello:
joyeux 40ème anniversaire à Sophia Bush
:hello:
Un lien avec George ?
je ne crois pas :D
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Kit a écrit :
ven. 8 juil. 2022 17:48
:hello:
joyeux 40ème anniversaire à Sophia Bush
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Elle a 40 ans sur cette photo? 😱
Pouet
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Cocu a écrit :
ven. 8 juil. 2022 20:12
Kit a écrit :
ven. 8 juil. 2022 17:48
:hello:
joyeux 40ème anniversaire à Sophia Bush
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Elle a 40 ans sur cette photo? 😱
sur cette photo il y a bien Carentan, sur l'autre je ne sais pas et je m'en fiche :ass:
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9 juillet
une pensée pour
Vince Edwards 1928-1996 (act, L'Ultime Razzia, La Brigade du diable)
Michel Fortin 1937-2011 (act)
Brian Dennehy 1938-2020 (act, Rambo, Cocoon, Silverado, F/X, effets de choc, L'Affaire Chelsea Deardon)

bon anniversaire à
Pierre Perret 88 ans (chant, act Les Patates)
William Sheller 76 ans (chant)
Chris Cooper 71 ans (act, L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, La Mémoire dans la peau, Pur Sang, la légende de Seabiscuit, Truman Capote)
Jimmy Smits 67 ans (act, Deux flics à Chicago, Star Wars, épisode II & III ; La Loi de Los Angeles, New York Police Blues, À la Maison-Blanche, Sons of Anarchy, Obi-Wan Kenob)
Tom Hanks 66 ans
Kelly McGillis 65 ans (actr, Witness, Top Gun, Les Accusés)
Courtney Love 58 ans (chant, actr)
Amélie Nothomb 56 ans (écriv)
Enrique Murciano 49 ans (act, FBI : Portés disparus)
Toby Kebbell 40 ans (act, Cheval de guerre, La Planète des singes : L'Affrontement, Les 4 Fantastiques 2015, La Planète des singes : Suprématie)
Élodie Fontan 35 ans (actr, Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ?, Super-héros malgré lui, Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu ? ; Clem)
William Lebghil 32 ans (act, Soda)
Douglas Booth 30 ans (act, Roméo et Juliette ; Les Piliers de la terre)
Georgie Henley 27 ans (actr, saga Le Monde de Narnia)

une pensée pour
Rod Steiger 1925-2002 (act, Le Jour le plus long, Le Docteur Jivago, Dans la chaleur de la nuit, Il était une fois la révolution)
Jean Lefebvre 1919-2004 (act, saga Le Gendarme de Saint-Tropez, Ne nous fâchons pas, saga Mais où est donc passée la septième compagnie ?)
Isabel Sanford 1917-2004 (actr, Devine qui vient dîner ?)
Kevin Hagen 1928-2005 (act, le docteur dans La Petite maison dans la prairie)
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Kit a écrit :
ven. 8 juil. 2022 20:25
Cocu a écrit :
ven. 8 juil. 2022 20:12
Kit a écrit :
ven. 8 juil. 2022 17:48
:hello:
joyeux 40ème anniversaire à Sophia Bush
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Elle a 40 ans sur cette photo? 😱
sur cette photo il y a bien Carentan, sur l'autre je ne sais pas et je m'en fiche :ass:
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Magnifique :lol:
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Kit a écrit :
ven. 8 juil. 2022 17:48
:hello:
joyeux 40ème anniversaire à Sophia Bush
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Qu'est ce qu'elle est belle cette femme... :love2:
Rachel Mcadams = Random Bonasse de Sherlock Holmes.
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Même si j'éprouve toujours du plaisir à l'idée d'aller voir un Marvel au ciné, je ne suis ni pro ou anti Marvel. Il y a des films que j'adore et d'autres que j'aime moins. Et pour le coup, Thor: Love And Thunder est dans le haut du panier au même titre que Thor : Ragnarok. Même si on retrouve le même sens de l'absurde, Taika Waititi ne cherche pas à refaire le même film. Par contre ils sont aussi stylés tous les deux. Visuellement il y a énormément de plans qui impriment la rétine dans Love And Thunder, notamment dans sa partie sombre. J'ai aussi apprécié le contraste entre l'humour et le drame. Certes on rigole énormément mais le film n'est pas dénué de sensibilité, en particulier dans la dernière partie. Cette sensibilité on la doit à Natalie Portman mais surtout à Christian Bale. Ce dernier est de nouveau magistral, j'ai adoré son personnage. Voilà j'ai passé un merveilleux moment devant ce nouveau Thor. Les chèvres sont absolument énormes :D
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Vu également :

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C'est mieux que je ne le pensais. C'est un film assez poignant qui vaut principalement pour son ambiance d'époque mais surtout la mélancolie du personnage principal. Très bonne prestation de Depardieu et j'ai également apprécié la performance de notre Jade Labeste nationale.
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Kit a écrit :
ven. 8 juil. 2022 20:25
Cocu a écrit :
ven. 8 juil. 2022 20:12
Kit a écrit :
ven. 8 juil. 2022 17:48
:hello:
joyeux 40ème anniversaire à Sophia Bush
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Elle a 40 ans sur cette photo? 😱
sur cette photo il y a bien Carentan, sur l'autre je ne sais pas et je m'en fiche :ass:
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Elle est validée celle-ci ! :o
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