Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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The Tragedy of Macbeth : un nouveau teaser sublime pour le drame shakespearien de Joel Coen

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Apple TV+ et A24 ont dévoilé un nouvel extrait de The Tragedy of MacBeth. Au menu, de la paranoïa, des ombres et des luttes pour le pouvoir.

Certains projets semblent parfois trop ambitieux pour avoir une fin heureuse, mais quand il s'agit de The Tragedy of Macbeth, il n'y a pas à s'inquiéter. Si pour la première fois les frères Coen ne co-réalisent pas ensemble (Lana Wachoswki nous a montré que ça pouvait bien se passer) comme ils l'ont fait pour aboutir à des chefs-d'oeuvre tels que Fargo, The Big Lebowski, No Country for Old Men ou encore Burn After Reading, ils sont donc des habitués des succès critiques et commerciaux. Une fois n'est pas coutume, l'un d'eux, Joel Coen, revient pour enfanter à nouveau d'un long-métrage extrêmement ambitieux, une reprise de Macbeth, la tragédie courte, mais mythique de William Shakespeare.

Et c'est du côté d'Apple TV+ qu'il s'est cette fois dirigé, a contrario de La Ballade de Buster Scruggs que les deux frères avaient réalisé pour Netflix en 2018. Si les critiques se sont déjà montrées dithyrambiques à l'égard du récent projet de Joel Coen, Apple TV+ et A24 entendent bien ne pas laisser le soufflet redescendre à l'aide d'un nouvel extrait dont ils nous ont gratifiés.



On n’était pas inquiet de la réussite du projet avec l'un des frères Coen derrière la caméra, dans sa zone de confort avec une Frances McDormand habituée aux productions made in Coen depuis déjà trois décennies (c'est la femme de Joel). D'autres acteurs sont des nouveaux venus dans la grande famille Coen, à l'image de Denzel Washington, très convaincant dans la peau d'un Macbeth inquiet et paranoïaque. La tension omniprésente au sein de l'extrait nous rappelle largement l'excellent The Lighthouse, autre long-métrage A24, tant dans la lumière que dans l'atmosphère extrêmement oppressante.

En outre, difficile de ne pas remarquer le travail du chef opérateur Bruno Delbonnel sur les ombres des personnages, particulièrement mises en avant dans cet extrait et très favorisées par le noir et blanc a fortiori dans les grandes pièces où elles pérégrinent, dont une partie seulement baigne dans la lumière. La métaphore est savamment filée, et on comprend que ces silhouettes dont on ne distingue que l'ombre sont des personnages rongés par leurs désirs et devoirs, dont il devient difficile de distinguer une quelconque humanité.

Enfin, il est à noter que The Tragedy of Macbeth est "Rated R", ce qui signifie que les mineurs de moins de 17 ans doivent être accompagnés par un adulte pour le voir selon la législation américaine. Cette restriction semble faire sens au vu des nombreuses scènes qui devraient comporter de la violence, compte tenu du matériau de base qui baigne dans le sang de ses protagonistes, en pleine lutte d'influence (et parfois en pleine lutte tout court) pour obtenir la couronne d'Écosse.

Pour découvrir la reprise du Macbeth de Shakespeare par Joel Coen, il faudra attendre le 14 janvier 2022, date de sortie du programme sur Apple TV+ en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1634551779
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Le box-office US de ce week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

Départ canon pour Halloween, par contre plantage pour le dernier Ridley Scott.
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ClintReborn
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En fait j'ai jamais vu le premier James Bond qui est un téléfilm de 1954 :lol:

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:hello:

Cowboy Bebop : la série Netflix dévoile une bande-annonce plutôt prometteuse

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L'adaptation Netflix de Cowboy Bebop vient de dévoiler un teaser qui apaiserait presque nos craintes.

Comparé à une bonne majorité de ses confrères, Cowboy Bebop apparaît comme un des anime les plus simples à adapter. Ce mélange de film noir, et de film de science-fiction avec des copeaux d'arts martiaux et de western dedans est déjà tellement imbibé de références au cinéma que le passage au septième art sonnait presque comme une continuité logique. Plus que Dragon Ball Z et ses combats titanesques réduits à des déjections de carte graphique dans le tristement célèbre Dragonball Evolution.

Les sourcils s'étaient déjà arqués à l'annonce de l'adaptation en série live-action par Netflix, mais ce sont des rangées entières de boucliers qui se sont levés lorsque la plateforme a dévoilé les premières photos puis le générique peu inspiré du show. On attendait donc la bande-annonce de Cowboy Bebop le glaive entre les dents, mais le premier teaser dévoilé par Netflix a le mérite d'apaiser nos peurs avec une mise en scène des plus ludique.



On aperçoit donc Spike (John Cho), Jet (Mustafa Shakir), et Faye (Daniella Pineda) en pleine traque pour une prime. Première bonne nouvelle, le trio de comédiens fonctionne et parvient à faire exister les personnages au travers de leur individualité comme leur alchimie collective. Les répliques ricochent, bien aidées par un montage et un usage du cadrage jouissif.

Le rythme de ce teaser trailer est d'ailleurs son principal atout, l'ensemble étant conçu comme une jam-session de mots et d'images qui parvient presque à nous arracher un sourire plein d'espoir à la fin de ces trois minutes. Un sourire obscurci par la perspective de voir tous les épisodes reposer sur cette idée de mise en scène et par les combats, forcément moins impressionnants que dans le manga malgré un certain soin apporté à l'ensemble.

En revanche, toujours aucune trace d'Ed à l'horizon, donc le casting n'a toujours pas été annoncé, reléguant sans doute le personnage à la deuxième saison, si elle se fait. On espère que Netflix ne nous a pas fait un Death Note bis et que la série va se déguster comme un bon morceau de Miles Davis plutôt qu'une soupe pop supplémentaire. Rendez-vous le 19 novembre 2021 sur Netflix avec le goudron, les plumes et les mouchoirs.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 1634654821
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Nicolas Cage dévoile son look sauvage dans le futur western Butcher's Crossing

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Nicolas Cage s'apprête à charcler du bison dans la première photo du futur western Butcher's Crossing.

En près de 40 ans de carrière, le neveu de Francis Ford Coppola a dû pratiquer autant de métiers qu'il n'a changé de perruques à l'écran. Nicolas Cage a ainsi été progressivement garde du corps de l'ex-femme du président des États-Unis, spécialiste des armes chimiques au FBI, John Travolta, ange, vendeur d'armes, présentateur météo et même motard du diable à l'occasion...

Mais Nicolas Cage n'a jamais été un grand adepte du film en costume. Tout juste transforme-t-il des sorcières en carpaccio en compagnie d'Hellboy dans Le Dernier des Templiers, ou va-t-il faire du tourisme au pays de Confucius avec Anakin Skywalker dans Croisades. C'est donc avec une joie toute particulière qu'on accueille la première photo de Butcher's Crossing, futur film western où Cage arbore un crâne du plus bel effet.

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Inspiré du roman éponyme de John Williams, Butcher's Crossing devrait suivre le parcours d'un jeune homme dans les années 1870 alors qu'il vient de lâcher ses études à Harvard. Aimanté par l'Ouest américain, il va alors se lier avec un groupe de chasseurs de bisons menés par un dénommé Miller (Nicolas Cage). Ensemble, ils vivront un voyage qui les poussera dans leurs derniers retranchements physiques et mentaux...

Voyage initiatique dans une nature froide et hostile, western révisionniste sur un Ouest crépusculaire et son fantasme en pleine déliquescence, Butcher's Crossing devrait offrir un sacré matériau de réalisation à Gabe Polsky (les documentaires Red Army et Red Penguins) et un rôle hybride idéal entre Colonel Kurtz et Davy Crockett pour Nicolas Cage.

On ignore encore qui incarnera Will Andrews, le protagoniste principal de notre histoire. Par contre, on espère se trouver plus face à The Revenant qu'à Slow West qui ne portait que trop bien son titre malgré tout l'amour qu’on a pour Michael Fassbender. Sinon, vous pouvez retrouver Nicolas Cage dans Pig, qui sera à l'affiche le 27 octobre 2021, avec beaucoup plus de cheveux.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1634649735
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Marvel : les premiers avis sur Les Éternels sont tombés (et comparent un peu le film à DC)

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Les premiers avis du prochain film Marvel, Les Éternels, sont tombés. La relance du MCU est-elle là ?

Quand Marvel Studios a recruté Chloé Zhao sur un film de demi-dieux cosmiques interagissant avec 7000 ans d'histoire terrienne, tous les cinéphiles ont haussé un sourcil de circonspection. Certes, la réalisatrice rejoint toute une lignée de metteurs en scène avec une petite, mais remarquable filmographie (qui intéresse typiquement le studio), mais le style de Zhao, dont le naturalisme et l'intimisme ont particulièrement brillé avec son Nomadland oscarisé, avaient de quoi faire réfléchir.

Quelles seraient les conséquences pour un film comme Les Éternels ? Doit-on à ce choix de réalisatrice pour obtenir un style divergent du reste du MCU ? Est-ce que cette divergence pourrait être la relance tant attendue par certains, après le vide laissé par la Saga de l'Infini ?

Les bandes-annonces nous ont montré des choses prometteuses, un extrait de baston pas foufou, et Zhao a même revendiqué ses influences pour le film. Mais qu'en est-il du produit final ? Une avant-première a partiellement levé le voile sur la qualité de la prochaine production Marvel. En attendant la levée de l'embargo, qui est programmée pour le 24 octobre 2021, petite revue de presse.

"Wow ! Beaucoup de choses à démêler. Si les films Marvel sont un diagramme de Venn - les variations d'un même ensemble -, ce film en sort complètement. Préparez-vous à voir le plus divergent de leurs films." Aaron Couch - The Hollywood Reporter

"Les Éternels est une spectaculaire, étrange et riche mythologie Marvel qui semble complètement détachée de ce qui se fait habituellement dans le MCU. Pour être honnête, c'est rafraîchissant. Il y a une douceur amère qui se ressent dans les couchers de soleil du film - une touche qui vient définitivement de Chloé Zhao. C'est émouvant et intellectuel." Erik Davis - Fandango

"Les Éternels est surprenant, épique, beau et à la fois dense. On n'en ressort pas sans un avis oscillant. Parfois, on a l'impression d'être dans un film DC (ce n'est pas une critique), et les autres fois dans un film de super-héros pas comme les autres. J'aimerais avoir une réaction plus fulgurante et élogieuse à offrir, mais mon sentiment pour ce film est plus complexe." Peter Sciretta - Slash Film

"Les Éternels flirte avec le fait d'être "juste un film de super-héros", mais parvient (à peine) à vendre sa part de grandiose. Quelques acteurs affables et certains sont intrigants. Au mieux, on dirait que c'est du Marvel jouant dans le bac à sable du DCEU, mais s'appuyant sur des archétypes de super-héros relativement génériques." Scott Mendelson - Forbes

"Ce que je préfère dans les films Marvel, c'est leur capacité constante à trouver de nouvelles manières de conter leurs histoires. Les Éternels est magnifiquement filmé et s'avère très différent des films précédents du MCU. L'histoire m'a surpris avec certains de ses rebondissements. Les deux scènes post-génériques sont géniales." Steven Weintraub - Collider

"Les Éternels est la version Marvel de Zack Snyder's Justice League. Un film construit sur un groupe de personnages inconnus et qui le fait très bien. La réalisation de Chloé Zhao est superbe. C'est facilement l'un des plus beaux films Marvel de tous les temps. Les scènes post-génériques sont elles aussi incroyables." Scott Menzel - We Live Entertainment

"Les Éternels est génial ! Chloé Zhao et Marvel délivrent un film évocateur, émotionnel et extraordinairement épique. L'ensemble forme une bonne alchimie et obtient de grands moments de cinéma pour démontrer ses prouesses. Le naturalisme de Ben Davis [directeur de la photographie] met en lumière l'humanité des personnages." Courtney Howard - Variety

"Les Éternels est dense et j'ai senti assez souvent le poids de l'exposition. Le film est à son meilleur quand il se concentre sur la reconstruction de la famille que sont les Éternels. Les points forts sont l'humour et la passion avec laquelle ils se protègent entre eux, et qu'ils défendent ce qu'ils chérissent le plus. Aussi, avoir Angelina Jolie dans le MCU est énorme." Perrinormal Activity - Collider

"À part pour quelques éblouissants moments et un casting merveilleusement diversifié, Les Éternels m'a déçu. L'histoire est un gâchis alambiqué d'exposition, et saute dans l'espace et le temps avec une tonalité complètement inégale. La bande-son de Ramin Djawadi fait mouche, mais le style si singulier de Chloé Zhao est malheureusement absent." Matt Neglia - Next Best Picture

"Les Éternels est l'un des films les plus ambitieux du MCU à ce jour, mais il est aussi assez désordonné. Des visuels impressionnants et un casting talentueux ne sauvent pas une intrigue alambiquée. Une histoire si énorme, s'étalant sur des siècles, finit par donner la sensation que les deux tiers du film ne sont que de l'exposition. Ça n'a jamais vraiment pris pour moi." Daniel Howat - Las Vegas Film Critic Society

Visiblement, on serait en droit de s'attendre à quelque chose de différent du film d'action/aventure moyen du MCU. Évidemment, la critique d'avant-première américaine a souvent été très (d'aucuns diraient "trop") emphatique à l'égard de chaque métrage de Marvel Studios. Néanmoins, l'accent est particulièrement mis sur la divergence stylistique aux précédents opus de la franchise, même si elle ne fait pas toujours mouche.

On s'amusera des comparaisons avec la mélancolie et la grisaille du Snyderverse, qui semblaient presque inévitables tant il suffit de voir un film Marvel se poser plus de cinq minutes sans action pour que les parallélismes partent à vau-l'eau. Reste à savoir si l'originalité de nos Éternels suffira à conquérir le cœur public ou s'il sera plus exigeant. Verdict le 3 novembre 2021 pour le commun des Français.


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Un jour Nicolas Cage retrouvera un grand rôle et obtiendra une juste récompense. J'espère.

On va bien dormir pour les Eternels, j'apporterai mon oreiller. Qu'on me réveille pour les scènes post génériques. Et pouquoi ne pas faire un film de 5 minutes avec les deux scènes post gen ?
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John Wick : un acteur célèbre et inattendu rejoint la série prequel, The Continental

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La série The Continental, qui servira de prequel à la saga John Wick, a ajouté un acteur célèbre et plutôt inattendu à son casting.

Si on pourra retrouver l'acteur Ian McShane (American God's, Deadwood) dans le prochain John Wick : Chapitre 4, qui continue son tournage international, le personnage de Winston Scott changera malgré tout d'interprète pour le prequel The Continental. Après avoir dévoilé de nouveaux pans de sa mythologie dans les précédents films, la saga de Lionsgate va continuer d'étendre son univers en s'intéressant tout particulièrement aux origines de l'hôtel qui sert de refuge aux tueurs à gages, mais aussi aux motivations souvent ambiguës de son gérant.

La série se déroulera ainsi en 1975, et suivra un jeune Winston qui n'a pas encore trouvé d'acteur pour l'incarner. Si on s'attend également à une apparition d'un jeune Charon, le concierge de l'établissement new-yorkais campé par Lance Riddick au cinéma, c'est un nouveau personnage qui a d'abord été annoncé.

D'après Deadline, le premier nom à rejoindre le casting n'est autre que Mel Gibson (Mad Max, L'Arme fatale) qui jouera un personnage inconnu du nom de Cormac, dont il est impossible à ce stade de préciser le rôle ou l'importance dans l'histoire. S'il n'est pas forcément étonnant de le retrouver dans la franchise qui comptera prochainement Donnie Yen, Hiroyuki Sanada ou encore Clancy Brown, le cinéaste oscarisé en 1996 pour Braveheart comme meilleur réalisateur ne s'était pas tourné vers les séries télévisées depuis plus d'une décennie. La dernière fois qu'il a joué dans une série, c'était en 2004 et 2005 à l'occasion de quelques épisodes des Sauvages (qu'il a aussi produite et en partie réalisée), puis avant ça, au tout début de sa carrière, notamment dans The Sullivans.

Après s'être perdu ces dernières années dans les productions obscures comme Force of Nature, Fatman, ou Boss Level - exception faite pour le très bon Traîné sur le bitume de 2019 -, Mel Gibson pourrait donc redonner un boost à sa carrière chancelante en rejoignant une licence d'action populaire (par la petite porte, certes). The Continental sera une mini-série de trois épisodes de 90 minutes, produite par Lionsgate Television pour la chaîne Starz, qui la diffusera trois soirs de suite aux États-Unis à une date indéterminée en 2022. En revanche, aucune information n'a encore été communiquée pour la sortie française.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 1634624500
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:wut: Netflix devrait être à 222 millions d'abonnés au 31 décembre
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La vidéo de Cowboy Bebop en VOST :

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vu ce soir (en compagnie d'Isabelle Huppert et Jane Campion)

sans égaler The Piano, The Power of the Dog est un des meilleurs films de l'année

déjà comme toujours chez la réalisatrice : la mise en scène c'est du velours. Capable aussi bien de capturer la beauté des décors naturels du Montana aussi bien que la puissance d'interprétation des acteurs, cette symbiose micro-macro se retrouve tout au long du métrage.

On y suit Phil et George Burbank en 1925, deux frères propriétaires d'un immense ranch, et au tempérament diamétralement opposés.
Le 1er est la figure patriarcale du cowboy rustre, viril et,colérique et brut de décoffrage.
L'autre est plus raffiné, insouçiant et bienveillant.
Lorsque ce dernier épouse Rose (une excellente Kirsten Dunst), Phil voit son quotidien bouleversé, et souhaite mettre en l'air le nouvel équilibre familial. Il décidera par ailleurs à s'en prendre à Peter, le fils sensible et un brin efféminé de Rose.


De ce pitch de base, Campion livre un très beau récit à infusion lente, au rythme lancinant et porté par une superbe performance de Benedict Cumberbatch (un de ses meilleurs rôles indéniablement). Un personnage plutôt détestable d'entrée de jeu, qu'on apprendra à connaître de manière beaucoup plus subtile qu'il n'y parait,notamment via sa mystérieuse relation passée avec un certain Bronco Henry.

A travers The Power of the Dog, Campion traite à merveille la confrontation interne d'une Amérique à une période charnière : il s'agit à la fois de la fin du Far West et le début de l'ère moderne industrielle.
Une confrontation qui se ressent à la fois visuellement mais surtout dans le traitement des personnages.
Phil n'utilise pas la baignoire, se lave dans la nature, castre des bêtes sans gants, ne se promène jamais sans ses vêtements de cowboy. Il brutalise même verbalement Peter, qui lui assume son identité à l'opposé des carcans de l'époque, et souhaite devenir médecin loin des tâches plus "terriennes".

Au niveau personnages Jesse Plemons et Kirst Dunst sont très bons (cette dernière est intéressante d'ailleurs vis-à-vis de la manière de dépeindre une femme roturière dans un monde masculiniste) mais finalement délaissés au fur et à mesure de l'intrigue au profit de Benedict et Kodi Smith-McPhee.

Un constat dommageable tant il aurait pu permettre une apothéose de confrontation entre ces divers personnages. Mais in fine, on retiendra avant tout le très beau personnage de Cumberbatch, dont la majorité de la caractérisation est dans le non-dit, via une dichotomie entre une sensibilité intérieure et la brutalité externe qu'il véhicule (le tout culminant dans une très belle conclusion qu'on retient après le visionnage)

Mention spéciale à la BO de Johnny Greenwood, qui lorgne beaucoup sur son travail sur There Will Be Blood. C'est une des meilleures bandes-originales de l'année à ne point douter.

Bref, The Power of the Dog est une très belle proposition de cinéma, une étude de personnage précise, et un travail pictural de toute beauté.

8 ou 8.5/10
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Hâte de le voir !
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:bave: :o :D
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Pale a écrit :
mer. 20 oct. 2021 09:08
Hâte de le voir !
En plus il sortira en salle en Belgique !
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NaughtyDog a écrit :
mer. 20 oct. 2021 09:24
Pale a écrit :
mer. 20 oct. 2021 09:08
Hâte de le voir !
En plus il sortira en salle en Belgique !
Indeed :D
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Pale a écrit :
mer. 20 oct. 2021 09:26
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NaughtyDog a écrit :
mer. 20 oct. 2021 10:58
Pale a écrit :
mer. 20 oct. 2021 09:26
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Un dessin ? Bah :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Demain trailer du nouveau Michael Bay, qui sort chez nous le 24 février 2022 !

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NaughtyDog a écrit :
mer. 20 oct. 2021 21:48
Demain trailer du nouveau Michael Bay, qui sort chez nous le 24 février 2022 !
Ça va envoyer du steak :D
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EL n'a pas aimé 8 Rue de l'Humanité (1 étoile) :

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Il est entendu que le cinéma a pour objet de nous faire, avant tout, oublier, le temps d’un visionnage innocent, que nous sommes voués à nous flétrir, mourir, pourrir, disparaître, avant d’être oubliés de notre descendance, comme des vers qui festoieront de nos tripes déliquescentes. On pouvait légitimement supposer que ce serait le cas de 8 Rue de l'Humanité, dernière comédie de Dany Boon, accueillie par la plateforme Netflix. Et pourtant, contre toute attente, l’objet nous permet d’y voir plus clair, sur une notion essentielle. Où donc s’arrête l’espoir ?

PAN DÉBILE


La puissance du long-métrage que voici est de parvenir, et ce dès ses premières images, à chasser de l’âme de celui qui le visionne toute forme d’espérance. Une espérance dans le medium cinéma, mais plus généralement, dans ce qu’une existence carbonée peut lui fournir de satisfaction entre un instant donné et ce dernier souffle durant lequel ses sphincters se relâcheront.

La performance est d’un niveau relativement inespéré. Nous découvrons Paris, nimbé dans une lumière hivernale, vidée de ses habitants, tandis que résonne dans nos oreilles la voix flûtée d’Emmanuel Macron, petit père du peuple, chevaucheur de pandémie et épidémiologiste amateur. Avec la suavité roucoulante d’un thanatopracteur annonçant une fuite de natron, notre président nous guide jusqu’à ce qui tiendra lieu de décor au film, une soi-disant cour intérieure au cœur de Paris, où vont se croiser les derniers habitants du secteur. Et roule ma poule. Moins d'une minute s'est écoulée, et déjà nous constatons la profondeur du marécage de laideur qui nous accueille.

Tiède, sans fond et vaguement collant, il réussit, sitôt le monologue écrit à la zob du personnage de Basil entamé, à en finir pour de bon avec toute forme d'espoir placé dans le récit qui se profile. Plus aucun atome de bienveillance ne pourra désormais être produit par cette entreprise unique en son genre. Commençons par les constats les plus simples. Le film est éclairé, en cela qu’on y distingue effectivement des objets, certains inertes, d’autres en mouvements. Ces derniers émettent à intervalles réguliers des sons, ce qui indique que des techniciens ont bien été chargés de travailler ces ondes singulières. Les phonèmes enregistrés furent-ils le fruit d’un labeur rédactionnel quelconque ?

C’est à envisager, quand bien même on espère franchement que Laurence Arné et Dany Boon, tous deux crédités comme scénaristes, se sont livrés à un exercice d’écriture automatique sous l’influence de kétamine (beaucoup de kétamine), tant on échoue à établir une quelconque dramaturgie, un enjeu narratif clair, ou même une forme d'intrigue.

À la mise en scène, on note que, dans un geste sans doute en forme d’allégorie du dénuement moral qui s’est abattu sur nous tous à la faveur de la pandémie, Boon nous confronte au néant. Saluons l’absolue placidité avec laquelle, durant 2h06, sa caméra se substitue aux voiles noirs des ténèbres pour nous rappeler que la vie peut être un grand rien. Vertige du néant.

COPIE COMME HIC

Mais tout cela pourrait n’être qu’un énième naveton purulent, à peu près aussi drôle qu’une hémorragie d’anniversaire, si cette excrétion filmique n’avait pas l’infinie prétention d’avoir quelque chose à nous dire de nous-mêmes, de la France, et de ceux qui tentent d’y vivre ensemble. Parce que non content de prolonger l’héritage de détestation hexagonale hérité du Splendid (et tragiquement incompris), 8 Rue de l’Humanité voudrait nous sermonner gentiment.

En témoignent ces interminables séquences où l’intrigue voudrait décortiquer les veuleries de ses protagonistes, comme pour mieux nous agiter sous le nez nos supposées bassesses. Une attitude pas loin d’être obscène, de la part de quelqu’un qui se représente sérieusement Paris comme une ville abandonnée de ses habitants durant le confinement, et va jusqu’à rassembler ses personnages pour qu’un dernier, médecin cela va de soi, leur assène face caméra une leçon de morale, sous les yeux graves de deux flics. On épargnera à ceux qui veulent le tenter la vomissure infecte qui tiendra lieu d’éruption émotionnelle au récit, laquelle devrait rester comme un des plus notables faits d’armes de son auteur.

Et la chose de dresser le procès-verbal supposé de notre corps social, tout en proposant une collection des motifs récurrents de son auteur, dont on ne sait trop s’ils sont là pour anesthésier le spectateur en déroute ou palier le manque d'inspiration du réalisateur. Il se contentera donc de portraiturer ses semblables en veaux, qui ont bien mérité qu'on leur explique la vie entre deux blagues aussi épaisses qu'un tronc de séquoia.

L'unique gag réussi (comprendre “moins douloureux qu’une énucléation”) est un jeu de mots autour du terme “pandémie”, qui évoque directement l’excellent Problemos. Et c'est un beau geste, de la part d'un métrage aussi résolument atroce, que de nous rappeler vaillamment que la comédie française ne se résume pas à ses encombrants ambassadeurs.

8 rue de l'humanité est disponible sur Netflix en France depuis le 20 octobre 2021

L'objet que dépose devant nos yeux Dany Boon est dédié "à celles et ceux qui ont souffert". Gageons qu'ils seront encore un peu plus nombreux après son visionnage.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1634741946
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EL a aimé Illusions perdues (3,5 étoiles) :

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Après Quand J'étais Chanteur et À l'Origine, le cinéaste Xavier Giannoli s’attaque à un exercice périlleux : adapter Illusions perdues, roman-monstre d’Honoré de Balzac qui s’inscrit dans Études de mœurs de sa Comédie Humaine. Un projet de longue date pour le réalisateur de L'Apparition, qui devient à l’écran une fresque historique dense et ambitieuse, reposant sur les frêles épaules du jeune et talentueux Benjamin Voisin, entouré d’un casting cinq étoiles prestigieux. Un contrat Honoré ?

QUAND J’ÉTAIS JOURNALISTE


C’est à l’âge de 20 ans, lorsqu’il est étudiant en lettres sur les bancs de la Sorbonne à Paris, que Xavier Giannoli découvre le célèbre roman d’Honoré de Balzac, dont il envisage déjà l’adaptation au cinéma, tant l’écriture de l’auteur lui paraît déjà hautement cinématographique dans la précision chirurgicale de sa description du Paris du XIXe siècle. Mais le cinéaste ne veut pas se contenter de transposer l’œuvre de manière brute à l’écran. Il décide alors de se concentrer uniquement sur la deuxième partie du roman, relatant l’ascension de Lucien de Rubempré, jeune poète qui quitte sa province natale pour monter à la capitale française avec de grandes espérances.

Autant dire qu’en s’attelant à l’adaptation d’un pavé littéraire aussi imposant, Xavier Giannoli se lançait dans un défi colossal qui justifie largement son choix de se concentrer sur la période parisienne de son personnage principal. Et de ce point de vue, autant dire que la promesse est plus que tenue.

Affichant plus de 2h30 à son compteur, Illusions perdues impressionne de par sa densité narrative admirablement bien gérée, portée par la mise en scène fluide et tout en mouvement du cinéaste, rythmée au son des morceaux de musiques classiques qui viennent ponctuer et ancrer le récit dans son époque, entre le concerto pour 4 pianos de Bach et le Rondeau des Indes Galantes de Rameau.

Giannoli construit alors sa mise en scène comme celle d’un opéra en mouvement, suivant les pas de son jeune poète qui erre dans l’envers du décor du Paris de la Restauration, magnifié par un travail de reconstitution qui relève tout simplement de l’orfèvrerie. Un Paris qui nous émerveille, le cinéaste épousant le regard naïf de son héros, avant de se transformer en un terrifiant théâtre des cruautés, servi par un parterre de comédiens de haute volée.

GÉNÉRATION DÉSENCHANTÉE

Tout d’abord, il est difficile d’évoquer le casting d'Illusions perdues sans s’attarder sur la performance de son comédien principal, Benjamin Voisin, révélé notamment dans La Dernière Vie de Simon, mais surtout dans Été 85 de François Ozon, en 2020. Et il ne fait aucun doute que le jeune acteur trouve ici son premier grand rôle, dont le choix de casting résonnait comme "une évidence de cinéma", selon les propos du réalisateur.

Omniprésent dans chaque plan du long-métrage qui relate à la fois l’ascension et la chute de son personnage, Benjamin Voisin incarne un Rubempré moderne, dont la candeur et l’innocence rendent son personnage tantôt attachant, tantôt agaçant, ce qui sied parfaitement à l’évolution du jeune poète vers son statut d’anti-héros. Le fait que Giannoli cite Le Loup de Wall Street comme l’une de ses références est, à ce titre, assez révélateur, tant l’égarement de Rubempré dans l’opulence du capitalisme que dénonce le cinéaste (à partir des mots de Balzac) n’est pas sans rappeler le personnage incarné par Leonardo DiCaprio dans le film de Martin Scorsese.

Par ailleurs, le genre du film de gangsters n’est jamais très loin, à l’image de l’amitié entre Rubempré et Etienne Lousteau (incarné par un Vincent Lacoste délicieusement diabolique), figure de mentor qui lui sert d’abord de guide dans l’enfer des coulisses de ce monde qui ne jure que par le profit et les faux-semblants, avant de presque devenir l’antagoniste du métrage. Si le duo avec Lacoste fonctionne parfaitement à l’écran, oscillant entre l’humour et la trahison, l’acteur principal partage une alchimie évidente avec à peu près chaque comédien de cette distribution de grands noms.

Et ce que ce soit dans le triangle amoureux entre Cécile de France et Salomé Dewaels, qui donne au long-métrage tout son romantisme, ou dans ses échanges passionnés avec un monstre comme Gérard Depardieu, qui semble être né pour incarner l’éditeur Dauriat (on n’avait pas vu l’acteur aussi inspiré depuis bien longtemps). Le plus bel ajout de Giannoli, dans son travail d’adaptation, est sans aucun doute le personnage fictif de l’écrivain Nathan d’Anastazio, incarné par l’excellent Xavier Dolan.

Condensant deux personnages du roman en un, à savoir le journaliste Raoul Nathan et l’écrivain Daniel d’Arthez (ce dernier étant volontairement absent de l’adaptation), le personnage incarne à la fois la vertu et la conscience de Rubempré, servant également de narrateur omniscient au récit, par le biais d’une voix-off omniprésente dans le long-métrage. Une qualité qui se retourne parfois contre cette adaptation aussi ambitieuse qu'imparfaite.

LA FIN D’UNE ILLUSION

Car non, Illusions perdues n’est pas une adaptation sans défauts du roman de Balzac, parce qu'il était tout simplement impossible de faire mieux que la fresque populaire et ambitieuse qui en résulte. Le pari relevait du suicide sur le papier, au point que le cinéaste était bien obligé de prendre certaines libertés pour y parvenir. Et si on ne peut être qu’admiratif face à la densité narrative du long-métrage, on sent bien que le texte de Balzac, aussi visionnaire et actuel soit-il dans son portrait du journalisme et de ses dérives capitalistes, encombre parfois la mise en scène de Giannoli.

Aussi soignée soit-elle, elle est parfois un peu figée, voire désincarnée, paradoxalement à sa propreté académique. Rien qui n’empêche toutefois le cinéaste de livrer avec Illusions perdues l'un de ses films les plus aboutis, à travers une fresque historique et populaire à l’ambition démesurée, devant laquelle le récent Eiffel de Martin Bourboulon fait franchement pâle figure.

En adaptant avec brio le roman-fleuve d’Honoré de Balzac, Xavier Giannoli signe avec Illusions perdues une fresque ambitieuse et populaire qui résonne comme l’un de ses films les plus aboutis. Un théâtre de faux-semblants aussi cruel que jouissif, porté par une pléthore d'excellents comédiens, autour d'un éblouissant Benjamin Voisin.


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Box-office français du 19 octobre : Mourir peut attendre reste en tête

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Cinq nouveautés intègrent le top 10 : Eiffel, La Famille Addams 2, Le Loup et le lion, Le Dernier duel et Julie (en 12 chapitres). (Source : Le Film Français)

Après un démarrage canon au-delà du million d'entrées, Mourir peut attendre rejoint les précédents James Bond, qui ont tous connu le succès au box-office français, en cumulant déjà 2,1 millions de spectateurs, dont 778 195 réunis devant 860 écrans ces sept derniers jours. Un joli score, qui lui permet de rester en tête devant la concurrence de Dune, Boîte noire et Bac Nord et Shang-Chi et la légende des Dix Anneaux, qui se maintiennent dans le top 10. Le film de SF de Denis Villeneuve est à présent troisième grâce à 186 954 billets vendus dans 795 cinémas, soit 2,6 millions en cinq semaines, mais les deux thrillers français chutent en fin de classement, autour des 60 000 contremarques, soit un cumul au-delà du million et des deux millions, respectivement en six et neuf semaines. Le dernier Marvel boucle lui le classement avec 38 809 billets, ce qui monte son score à 1,3 million en sept semaines.

En plus de ces cinq continuités, l'autre moitié du classement est composée de nouveautés : Eiffel, qui était en tête des premières séances mercredi, démarre deuxième grâce à 408 803 entrées (avant-premières comprises) enregistrées pour 685 écrans, La Famille Addams 2 écoule 156 133 tickets dans 590 salles, ce qui lui offre la quatrième position, Le Loup et le lion, de Gilles de Maistre est juste en dessous, fort de 151 603 billets écoulés dans 568 cinémas (si l'on ajoute ses 40 000 récoltés en avant-premières, il est même au-dessus). Le Dernier duel, le film médiéval de Ridley Scott attire lui 140 783 personnes devant 364 écrans, et Julie (en 12 chapitres), le film de Joachim Trier, qui a offert à son actrice principal Renate Reinsve, le prix d'interprétation féminine lors du dernier festival de Cannes, est neuvième, grâce à 63 231 contremarques réparties sur 144 copies (soit la plus petite distribution du top 10, le nouveau 007 ayant la plus élevée).

Box-office hebdomadaire français du 13 au 19 octobre 2021 :


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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... E7JZCWbbwc
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M. Night Shyamalan sera le président du jury de la Berlinale 2022

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Le réalisateur de Sixième Sens est ravi de présider cette 72e édition, prévue en février.

Après une édition en ligne à cause de l'épidémie de Covid-19, la Berlinale reviendra l'année prochaine, et a annoncé hier soir que M. Night Shyamalan serait le président du jury de cette 72e édition, qui se tiendra précisément du 10 au 20 février 2022. Une bonne nouvelle pour tous les amateurs de son cinéma.

De Sixième sens (1999) à Old (2021), Shyamalan est passé maître dans l'art de surprendre les spectateurs, mais ce n'est pas son goût pour les twists et le surnaturel qui a marqué Carlo Chatrian, à la tête du festival : "Durant toute sa carrière, il a su créer un univers où les peurs et les désirs se côtoient, et où les jeunes ne sont pas seulement des protagonistes, mais les forces principales des films, capables de surmonter leurs peurs. Shyamalan est une personne unique dans le business hollywoodien, un cinéaste qui est toujours resté fidèle à sa vision. Ce respect d'un idéal est aussi ce que nous recherchons dans notre sélection."

M. Night Shyamalan s'est montré ravi de cette offre de la Berlinale : "Je me suis toujours senti comme un réalisateur indépendant évoluant au sein du système hollywoodien. C'est justement ces choses en nous qui sont différentes et inhabituelles qui définissent notre voix. J'ai essayé de conserver ces spécificités en moi, mais aussi de saluer celles des autres, afin de protéger leur art et eux-mêmes. Me demander de participer à la Berlinale a un sens profond pour moi. Cela représente le meilleur pour un réalisateur. Etre capable de soutenir et de célébrer le talent des meilleurs raconteurs d'histoire, c'est un cadeau que j'accepte avec joie."


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... PyQlpgYBas
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Madame a voulu voir le Dany Boon sur Netflox, j'en ai regardé une grosse partie avec elle, il faut bien des moments proches....Elle s'est endormie et perso je serai clair et net : c'est nul à chier et surtout horriblement mal interprété. Ryan Reynolds à côté c'est Orson Welles.
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Wickaël
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:hello: tout le monde.

Bon j'ai terminé Mr. Robot, qui est tout simplement une des meilleures séries de ces dix dernières années, si ce n'est LA meilleure. Les 2 dernières saisons sont des chefs d'œuvre et le final restera pour moi un grand moment de télévision.

J'ai attaqué Squid Game, pour l'instant j'accroche plutôt bien.

Ce week-end je vais essayer de me remater Infinity War et Endgame, comme ça j'aurais terminé mon cycle Thor.
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BOX OFFICE STORY a écrit :
jeu. 21 oct. 2021 00:45
Madame a voulu voir le Dany Boon sur Netflox, j'en ai regardé une grosse partie avec elle, il faut bien des moments proches....Elle s'est endormie et perso je serai clair et net : c'est nul à chier et surtout horriblement mal interprété. Ryan Reynolds à côté c'est Orson Welles.
Les quelques avis que j'ai lu m'ont refroidi, en plus ça dure 2h :hehe:
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Wickaël a écrit :
jeu. 21 oct. 2021 06:37
:hello: tout le monde.

Bon j'ai terminé Mr. Robot, qui est tout simplement une des meilleures séries de ces dix dernières années, si ce n'est LA meilleure. Les 2 dernières saisons sont des chefs d'œuvre et le final restera pour moi un grand moment de télévision.

J'ai attaqué Squid Game, pour l'instant j'accroche plutôt bien.

Ce week-end je vais essayer de me remater Infinity War et Endgame, comme ça j'aurais terminé mon cycle Thor.
:hello:

Je regarde Squid Game aussi pour le moment.
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weird

NaughtyDog a écrit :
mer. 20 oct. 2021 09:24
Pale a écrit :
mer. 20 oct. 2021 09:08
Hâte de le voir !
En plus il sortira en salle en Belgique !
Les chanceux :cry: :cry:
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Oppenheimer : une super actrice devrait retrouver Cillian Murphy dans le prochain film de Christopher Nolan

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Le réalisateur Christopher Nolan prépare son prochain film, Oppenheimer, qui mettra en vedette l'acteur Cillian Murphy et peut-être une super actrice avec qui il a déjà joué.

Après Tenet, sa dernière expérimentation temporelle et narrative sortie sur grand écran en août 2020, Christopher Nolan n'a pas chômé et s'apprête déjà à remonter une nouvelle fois le cours du temps. Comme dans Dunkerque, le film de guerre qu'il a réalisé en 2017, le cinéaste va ainsi revenir sur un autre épisode marquant de la Seconde Guerre mondiale. Son prochain long-métrage, sobrement intitulé Oppenheimer, en référence au nom de famille de Robert J. Oppenheimer, s'intéressera donc à la vie du scientifique qui a dirigé le projet Manhattan et est aujourd'hui encore considéré comme le père de la bombe atomique.

Peu de temps après l'annonce de Cillian Murphy (Peaky Blinders, 28 jours plus tard) pour camper le rôle-titre après qu'il ait joué plusieurs rôles secondaires voire tertiaires pour le cinéaste, Deadline a rapporté qu'Emily Blunt serait actuellement en pourparlers avec le studio pour rejoindre la distribution principale. L'actrice retrouverait ainsi l'acteur avec qui elle était en tête d'affiche pour le film Sans un bruit 2, réalisé par John Krasinski. Comme l'a précisé le média, si les négociations se déroulent comme prévu, Emily Blunt devrait décrocher le rôle de Katherine Vissering Oppenheimer, l'épouse de J. Robert Oppenheimer.

Une perspective un peu plus engageante pour l'actrice que son retour chez Disney dans Jungle Cruise 2, avec Dwayne Johnson comme co-vedette, ou l'attente interminable concernant Edge of Tomorrow 2 : Live Die Repeat and Repeat, la suite d'Edge of Tomorrow qui doit de nouveau être réalisé par Doug Liman. Une suite qu'on attend depuis des années, qui a été discutée, mais pourrait ne jamais se faire d'après l'actrice et productrice.

Maintenant que Christopher Nolan et la Warner ont divorcé, le cinéaste très prisé a trouvé un nouveau refuge pour son film, qui sortira donc sous le pavillon d'Universal Studios. En plus de passer derrière la caméra, Nolan sera également producteur avec Emma Thomas et Charles Roven d'Atlas Entertainment. La sortie est pour l'instant prévue pour juillet 2023, avec un possible début de production début 2022.


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Et voilà, le pire film de l'année
mais pas que ! le pire blockbuster de la dernière décennie
et le pire comic book movie depuis une bonne douzaine d'années

C'est drôle, mais au moins même les pires du MCU sont 5 coudées au-dessons de ce navet subatomique, où tout est lisse, fade, désincarné

Alors bon le 1er était déjà une immense daube niveau Green Lantern, mais on avait au moins en milieu de film 2-3 moments corrects allié à une construction narrative "logique"

Ici c'est le néant abyssal, d'une durée de 1h25 permettant aucun développement autre que "en fait Eddie et Venom c'est de bons colocataires"

pendant 1h on se tape des tentatives d'humour tendance comédie riomantique (les scènes de l'appart du 1 étirées tout du long)
pour le reste, c'est comme le 1er mais en pire : + moche, + terne, + bête

Woody Harrelson, Naomie Harris, Robert Richjardson (chef op' d'Oliver Stone et Tarantino), Marco Beltrami, Andy Serkis... des gens avec un bon pedigree qui se retrouvent ici dans un désastre absolu signé Avi Arad, Amy Pascal et Tom Hardy

Car oui, Tom Hardy n'a plus aucune crédibilité à mes yeux, lui qui critiquait le 1er, qui affirmait travailler au scénar de la suite en étant producteur exécutif...bein elle est belle ta vision du perosnnage, mais là c'est juste un crachat envers tout fan de comics et tout spoectateur de plus de 8 ans.

Bref, c'est le néant

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Comme cela Blunt pourrait jouer la bombe atomique dans le fikm
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Le trailer du Bay est stylé.
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EL a aimé Pig (3,5 étoiles) :

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Aux vues de son pitch et de la carrière accidentée et généreuse de son légendaire acteur Nicolas Cage, Pig avait tout du sous-John Wick crapoteux. Sauf qu'il n'en est rien, et que le long-métrage réalisé par Michael Sarnoski donne l'occasion au vieux briscard hollywoodien de jouer une sensibilité que lui seul pouvait rendre aussi crédible.

COCHONS LES CASES


Rob est un exilé. Affublé d'une barbe hirsute, il gagne sa pitance en échangeant des truffes dénichées par sa laie à un riche fournisseur. Mais lorsque son fidèle animal est enlevé, il fait tout pour le récupérer. À l'heure où les rejetons de John Wick se multiplient comme des lapins, un tel pitch fait forcément sourire. La surprise n'en sera que plus agréable pour les spectateurs assoiffés d'action. En lieu et place de la suite de baston vaguement espérée, ils trouveront un récit âpre, mais juste.

Car là où la saga de Chad Stahelski s'amusait volontiers de son prétexte narratif, Pig l'embrasse complètement, pour en faire le point de départ d'une quête presque spirituelle, au cours de laquelle on rentre progressivement dans la tête d'un héros fascinant. Et la violence chorégraphiée attendue laisse place à une brutalité qui tient plus de la rage, d'une colère dont on va vite comprendre les motivations, aussi absurde soit-elle à première vue. Finalement, l'enlèvement d'un cochon est peut-être aussi grave que prétendu par le protagoniste. Et le long-métrage compte bien nous expliquer pourquoi.

D'ailleurs, ce sont les séquences qui entretiennent le mystère de la violence qui marchent le moins. Au milieu d'un récit qui se démystifie tout seul, elles finissent par faire un peu tache. En effet, les scénaristes Sarnoski et Vanessa Block battent rapidement en brèche l'archétype du héros au passé sombre, dont la dextérité est presque surnaturelle. Rob possède bien ses propres armes, mais quand il dévoile son jeu, il est forcé de se dévoiler lui-même du même geste. Et tous les personnages qu'on rattache à des clichés bien ancrés dans le cinéma américain classique en font de même.

Le casting secondaire se défend donc très bien, en particulier un Alex Wolff toujours aussi parfait lorsqu'il est dépassé par les évènements et un David Knell qui démontre l'espace d'une scène clé la variété de son jeu. Néanmoins, c'est évidemment Nicolas Cage qui bouffe l'écran, non pas parce qu'il se livre à l'une de ses performances hallucinées, mais au contraire parce qu'il se force à la sobriété alors que l'on connait son tempérament. On ne pouvait rêver meilleur choix de casting : le comédien correspond parfaitement à son personnage, autant à travers ses réactions (il renferme une créativité folle derrière un visage fermé) qu'à travers sa carrière.

CIVILISATION ACCIDENTÉE

Stakhanoviste du grand et petit écran, Cage semble s'être volontairement exilé du Hollywood monstrueux, auquel il revient à l'occasion de quelques films d'animation, ici et là. Loin des tapis rouges immaculés, il s'est forgé un petit culte, un noyau d'admirateurs qui le défendent contre les moqueries d'une majorité de méprisants. Avec ce statut, assez unique, en tête, Pig en devient encore plus touchant.

Certes, il est difficile de complètement révéler la beauté du film sans spoiler. Mais se représenter le personnage de Cage comme le punk du monde contemporain, un ennemi de la sophistication mondaine, qui a fini par corrompre ses propres échelles de valeurs, donne une petite idée de son propos. Pig, comme son titre en une syllabe l'annonce, revient sur la générosité des choses simples, grâce à une structure visuelle et narrative dépouillée. Le long-métrage met en scène deux environnements distincts - la campagne et la ville - et un seul microcosme, dont il accentue les ridicules limites en liant son réseau de personnages secondaires.

Les quelques inserts qui ouvrent le film, à première vue dans la grande tradition du cinéma indépendant contemporain, revêtent vite un intérêt plus particulier. Michael Sarnoski filme la forêt comme un espace apaisant, où la richesse nait de l'amitié entre deux êtres vivants bourrus (Nicolas Cage et son cochon, donc), comme un temple de l'essentiel, et la ville comme un enchevêtrement de tunnels souterrains et de faux luxes apparents, qui s'effrite lorsqu'on le malmène un peu, telle une conversation à table, où une voiture de sport un peu trop rutilante.

Jusqu'à une confrontation finale qui achève de détricoter les attendus du film, où la violence est remplacée par le pouvoir de la mélancolie. C'est là que réside sa sensibilité : Rob débarque d'outre-tombe, comme un boulet de canon dans un monde où plus personne n'a les pieds sur terre. Toutefois, il ne ramènera pas tout le monde à la réalité en cassant des bouches, comme dans n'importe quelle série B, mais en laissant transparaître l'humanité de son histoire personnelle.

La manière dont Sarnoski et Block détournent, en connaissance de cause, les codes que toute une frange du public (nous compris) s'apprêtait à retrouver dans leur oeuvre n'en devient que plus pertinente. Rob rappelle à lui seul qu'une belle histoire suffit à ébranler les personnalités. Il fallait oser jouer la carte de l'apaisement avec un tel pitch, et tromper aussi habilement, à dessein, des spectateurs qui en ressortiront pour la plupart agréablement surpris. Y'a-t-il sensation plus satisfaisante ?

Pig détourne volontairement les archétypes présupposés par son pitch pour envoyer un Nicolas Cage touchant faire voler en éclat la sophistication mondaine. Le pouvoir du récit l'emporte sur la violence, et ça rend l'exercice encore plus libérateur.


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Le livre des solutions : Pierre Niney sera la star du prochain film de Michel Gondry

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"J’ai compris pourquoi j’étais parrain : nous allons tourner notre prochain film ensemble."

Aux dernières nouvelles, Michel Gondry voulait adapter Alice est montée sur la table, de Jonathan Lethem, pour Amazon Prime Vidéo, mais le réalisateur a finalement bifurqué vers un autre projet, révèle Le Film Français : il veut tourner Le Livre des solutions, une comédie dramatique, qui sera portée par Pierre Niney et sera tournée dans le Cantal, en juin 2022. Il retrouvera pour l'occasion le producteur Georges Bermann de Partizan Films.

Si l'on ne connait pas encore les détails de l'intrigue, le réalisateur d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind explique pour quelle raison il a souhaité diriger l'acteur, qui a reçu le César pour Yves Saint Laurent, en 2015, et qui cartonne en ce moment au cinéma dans Boîte noire : "Il y a 9 ans, pour sa nomination comme jeune espoir aux César, Pierre Niney m’a choisi comme parrain. Je fus flatté bien que ne comprenant pas trop cette fonction. Devais-je lui envoyer un cadeau pour son anniversaire ? Je décidai de garder un œil sur ce jeune acteur et pus apprécier son talent et son évolution. La finesse, la profondeur de son jeu et ses choix l’ont porté au premier plan des acteurs de sa génération. Alors j’ai compris pourquoi j’étais parrain : nous allons tourner notre prochain film ensemble."

Il s'agit du premier projet en français du réalisateur depuis Microbe et Gasoil, sorti au cinéma durant l'été 2015. Depuis, il a tourné les deux saisons de la série Kidding, portée par Jim Carrey, et plusieurs clips, notamment pour M et les Chemical Brothers.


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encore un bon film de Tommy Wirkola (un réal bien sous-coté depuis ses sympathiques Dead Snow ou encore le très cool Hansel & Gretel Witch Hunters)

ça commence comme Fargo, pour ensuite aller vers du home invasion tarantinesque bien débridé

un plaisir de revoir (même sporadiquement) Noomi Rapace, le duo avec Aksel Hennie fonctionne à merveille

une friandise acidulée goût sang en mode thérapie de couple

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La prestation de Noomi Rapace dans Millenium a été un de mes gros chocs de ma vie de cinéphile.
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