Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Kit
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yhi a écrit :
jeu. 18 mai 2023 11:38
Ca sert à quoi un critique neutre ??
à neutranalyser ?
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Pale
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Kit a écrit :
jeu. 18 mai 2023 12:30
sacré Garfield ! un petit régime s'impose
:lol:

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ClintReborn
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yhi a écrit :
jeu. 18 mai 2023 11:38
Ca sert à quoi un critique neutre ??
Un critique qui juge l’œuvre et les performances et non ce qu'il y a autour des personnes pour essayer d'en faire des "déductions" personnelles orientées si tu préfères :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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NaughtyDog
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robinne a écrit :
jeu. 18 mai 2023 10:25
NaughtyDog a écrit :
jeu. 18 mai 2023 09:44
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Un documentaire souvent rude de 4h, et assez déséquilibré dans sa double-narration, mais le regard chirurgical de Steve McQueen (Shame, 12 Years a Slave) offre de sacrés plans pour au final dresser un portrait authentique de sa ville Amsterdam.
La voix-off explore parfois de manière redondante les lieux de la ville en explicitant leur fonction lors de l'occupation nazie (sans image d'archive) mais la narration visuelle et photographique de McQueen l'emporte, proposant parfois de sacrés moments d'incarnation dont on se demande comment il a obtenu certains plans

Pas mal du tout mais pour public averti
7/10
Quel est le nom de ce documentaire ? :??:
My bad (la fatigue aussi ^^) : c'est Occupied City :) !
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Pale
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... rRz1zyO8Lc
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Prisoner
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Pale a écrit :
jeu. 18 mai 2023 18:01
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Bel effet spécial sur la première photo pour la cascade de Harrison Ford 😁
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Pale
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Prisoner a écrit :
jeu. 18 mai 2023 18:05
Bel effet spécial sur la première photo pour la cascade de Harrison Ford 😁
Effectivement on ne saurait pas dire que la jambe pliée est en CGI :D
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Eh bien personnellement j'ai aimé ce 5e opus (bien meilleur que le 4e assez largement, sans être du niveau de la trilo originale), mais c'est pour moi assez gaché par la résolution globale, qui souffre de problèmes de réécriture assez évidents (malgré un épilogue touchant et adéquat).

James Mangold y va en mode full Spielberg-style et à ce titre la mise en scène est assez excellente, émulant à merveille le style de la série, et proposant un cocktail d'action/poursuites réussi. Si une course en tuk-tuk ou à travers NY font preuve d'un bel artisanat, pour moi le moment de bravoure reste les 20 premières minutes qui usent d'un beau de-aging (bien que perceptible) et d'une séquence sur train qui met la fessée à la bousasse Uncharted sortie l'an dernier.

Bref niveau fabrication c'est du bon (et un beau score de John Williams) mais je déplore parfois une imagerie numérique trop pregnante (rien de rédhibitoire ceci dit).

Harrison Ford est super, et le film prend admirablement en compte la vieillesse du personnage. C'était une de mes craintes et au final pas de problème. Phoebe Waller-Bridge est excellente (comme d'habitude), beaucoup diront qu'elle est le standout et ils auront pas forcément tort. Enfin Mikkelsen campe un méchant bien efficace et au charisme exemplaire.

Ce qui mène donc au ptincipal problème du film : l'écriture. Indy 5 se suit avec ludisme et un vrai plaisir, jusqu'à un climax qui se révéle prometteur lors de son amorce, mais immédiatement tué dans l'oeil selon moi pour forcer sa résolution. Les réécritures se sentent fortement et c'est bien dommage. La durée de 2h30 en rebutera peut-être, mais pas de problème selon moi.

Bref, ça reste un bon film d'aventure empli d'artisanat et de vraies fulgurances, qui traine admirablement son célèbre perso, malgré des couacs scenaristiques sur sa fin.

3.5/5

J'hesitais avec 3/5 a cause de 2 soucis scenaristiques mais ça reste un opus incarné, bien fabriqué et respectueux du perso
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NaughtyDog
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Vu à Cannes sans la moindre information...et choc monumental et indescriptible. Je suis un fan de Glazer et aime tous ses films (notamment le grand Under the Skin), mais The Zone of Interest fait partie de ces objets cinématographiques qui non seulement marquent instantanément une vie de cinéphile, mais qui s'installent directement comme une pierre maîtresse dans l'Histoire du cinéma.


Des superlatifs qui semblent sortis de nulle part, mais Glazer affiche un niveau que seul un Kubrick avait réussi à atteindre jusqu'ici en traitant ici l'antichambre de la Shoah..et bien plus encore !


Évidemment maintenant je pourrai analyser, décortiquer et aborder chaque élément de cette œuvre d'art qui place sa caméra dans chaque recoin d'Auschwitz pour y suivre une famille, et ce sans jamais montrer l'horreur frontalement (je crois n'avoir jamais vu un film aussi bien user du contre-champ ou du sound design d'une manière aussi absolue).

Le style de Glazer fait penser à Kubrick, met applique aussi la grammaire d'un Pasolini pour créer son propre langage, si bien qu'on a l'impression pendant 1h45 (équilibre narratif absolument parfait) d'être des extra-terrestres ou des anthropologues qui remontent le temps en pleine Allemagne nazie pour étudier la noirceur absolue de l'humain.

C'est dérangeant, parfois drôle (dans un humour noir tu te demandes comment un cinéaste peut écrire cela), fascinant et au final inoubliable (les 5 dernières minutes en mindfuck qui amènent l'ensemble du film vers un niveau cinégénique supérieur, et vers des grilles de lecture inédites à propos du regard au cinéma, de ce que l'on peut narrer, etc).


Bref c'est le film absolu sur la Shoah, et à chaud un des 3 plus grands films que j'ai vu sortis au XIXe siècle (et on pourrait aller au-delà aisément).


10/10
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NaughtyDog a écrit :
ven. 19 mai 2023 22:26
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Vu à Cannes sans la moindre information...et choc monumental et indescriptible. Je suis un fan de Glazer et aime tous ses films (notamment le grand Under the Skin), mais The Zone of Interest fait partie de ces objets cinématographiques qui non seulement marquent instantanément une vie de cinéphile, mais qui s'installent directement comme une pierre maîtresse dans l'Histoire du cinéma.


Des superlatifs qui semblent sortis de nulle part, mais Glazer affiche un niveau que seul un Kubrick avait réussi à atteindre jusqu'ici en traitant ici l'antichambre de la Shoah..et bien plus encore !


Évidemment maintenant je pourrai analyser, décortiquer et aborder chaque élément de cette œuvre d'art qui place sa caméra dans chaque recoin d'Auschwitz pour y suivre une famille, et ce sans jamais montrer l'horreur frontalement (je crois n'avoir jamais vu un film aussi bien user du contre-champ ou du sound design d'une manière aussi absolue).

Le style de Glazer fait penser à Kubrick, met applique aussi la grammaire d'un Pasolini pour créer son propre langage, si bien qu'on a l'impression pendant 1h45 (équilibre narratif absolument parfait) d'être des extra-terrestres ou des anthropologues qui remontent le temps en pleine Allemagne nazie pour étudier la noirceur absolue de l'humain.

C'est dérangeant, parfois drôle (dans un humour noir tu te demandes comment un cinéaste peut écrire cela), fascinant et au final inoubliable (les 5 dernières minutes en mindfuck qui amènent l'ensemble du film vers un niveau cinégénique supérieur, et vers des grilles de lecture inédites à propos du regard au cinéma, de ce que l'on peut narrer, etc).


Bref c'est le film absolu sur la Shoah, et à chaud un des 3 plus grands films que j'ai vu sortis au XIXe siècle (et on pourrait aller au-delà aisément).


10/10
Je demande à voir pour ma part a part la liste de schindler :saint: le plus grand film sur la shoah est celui qui a prit le contrepied le plus osé et le plus inattendu par les situations créées par l'humour et l'absurde c'est Train de vie de Radu Mihaileanu ! :o

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Un excellent film de Scorsese, même si pas le chef-d’œuvre espéré !

Cela commence comme du Cimino (La Porte du Paradis) de manière assez grandiose (les 40 premières minutes sont parfaites, présentant cet Oklahoma où le peuple Osage est la communauté la plus riche du monde de par la découverte de pétrole sur leurs terres) avant que progressivement le film se mue en film de gangster à la Casino.

En terme de fabrication, c'est impeccable, et c'est un plaisir assez immense d'admirer un film d'époque ample avec une vraie reconstitution. La photo de Rodrigo Prieto est souvent superbe (avec de vraies fulgurances comme la découverte du gisement lors de l'intro, un plan de feu vu à travers une vitre et plein d'autres) et malgré ses 3h30, impossible de s'ennuyer ou de trouver de vrai ventre mou (la magie du montage parfait de Thelma Schoonmaker).


Le tout est porté par un casting d'ultra talent : DiCaprio signe une des meilleures performances de sa carrière, en individu dominé par son oncle qui va virer vers le pathétique ; un De Niro en Parrain capitaliste au sourire et à la bonhommie cachant l'individu le plus vil qui soit ; et une Lily Gladstone qui brille de 1000 feux.


Et autre fait surprenant : Killers of the Flower Moon offre une vraie représentation et une voix au peuple amérindien, quia été dépossédé de ses richesses par l'homme blanc, et la 1e partie du métrage est relativement poignante à ce niveau,alors que la mort touche progressivement l'ensemble de cette population (superbe manière de montrer le temps qui passe : on débute comme un western où l'homme blanc est minoritaire, avant que la banlieue pavillonnaire et l'industrialisation s'immisce pour que le peuple Osage fuit les rues).


Il sera donc dommage de voir que la 2nde partie place toujours son curseur sur le personnage de DiCaprio (et de De Niro), en délaissant Gladstone (qui aurait dû s'affirmer comme la protagoniste finale). Un rapport de force assez déséquilibré intervient donc vers la conclusion globale (chose qui était parfaitement obtenue lors de la 1e moîtié).

La mécanique "à la Scorsese" du rise & fall semblera donc plutôt connue (Goodfellas, Casino, Wolf of Wall Street), avec quelques notes d'humour très bien amenées, mais réhaussées par le contexte global et l'histoire contée.

Scorsese a même la superbe idée d'un épilogue qui questionne aussi la manière de conter les histoires au début du siècle dernier. J'aurai aimé une fibre émotionnelle plus marquante cependant.


Mais qu'importe, si Killers of the Flower Moon n'est pas un masterpiece ni même un des plus grands Scorsese, cela reste un excellent cru qu'on savoure comme jamais. Du vrai cinéma !


4,5/5
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Merci pour tous ces retours @NaughtyDog :jap:

Ceux de EL :

Cannes 2023 : on a vu Killers of the Flower Moon, et c'est un chef d'oeuvre

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Ecran Large est de retour sur la Croisette pour l’édition 2023 du Festival de Cannes. Entre cinéastes confirmés et jeunes talents prometteurs, la centaine de films sélectionnés a de quoi donner le tournis. Après l’ouverture de Maïwenn, Jeanne du Barry, c’est l’heure de s'intéresser au film le plus attendu de cette édition : Killers of the Flower Moon. Signant le retour de Martin Scorsese sur la Croisette (cette fois hors-compétition) et mené par son duo d'acteurs fétiches Leonardo DiCaprio-Robert De Niro, le film est une fresque inouïe et un geste de cinéma miraculeux.

De quoi ça parle ? Dans les années 20, en Oklahoma, de nombreux membres de la tribu Osage, devenus riches grâce au pétrole, sont visés par une série de meurtres violents. Une enquête est menée pour tenter de résoudre cette succession de crimes baptisée « le règne de la terreur ».

C’était comment ? Dans une tribune publiée dans le New York Times en 2019 lors de la sortie de The Irishman, Martin Scorsese pointait du doigt « l’élimination progressive et constante du risque » dans l'industrie hollywoodienne et notamment celles des films à gros budget, au point de provoquer la co-existence de « deux champs séparés : d’un côté, le divertissement audiovisuel planétaire, de l’autre, le cinéma ». Killers of the Flower Moon fait évidemment partie de la deuxième catégorie, sans trop de surprise, mais Martin Scorsese vient surtout rappeler l'importance du public dans cette bataille pour l'avenir du 7e art.

Se détachant très largement du bouquin éponyme de David Grann et de son enquête criminelle (reléguée à quelques scènes mineures du dernier tiers), Killers of the Flower Moon est, dans sa description la plus classique et basique pourait-on dire, un western fabuleux. Qu'il rende hommage à Sergio Leone dans ses premières minutes et notamment l'arrivée en gare de Claudia Cardinale dans Il était une fois dans l'Ouest (ici reprise dans une quasi-similitude de plan avec le personnage de Leonardo DiCaprio) ou se démène à reconstituer avec une précision redoutable l'époque à travers les décors et les costumes, Martin Scorsese fait une entrée dans le genre qui a bercé son enfance.

Toutefois, à l'instar de sa carrière, le cinéaste se refuse à tomber dans les acquis du genre, à simplement reproduire ce qui a déjà été fait. Loin des courses-poursuites rythmées, des fusillades en fanfare ou des duels tonitruants, Killers of the Flower Moon repose au contraire sur une dynamique à la lenteur hypnotisante (qui devrait faire décrocher les moins persévérants). Ainsi, au fur et à mesure du visionnage, le film agit comme un lent poison, venant engourdir le spectateur pour mieux lui injecter sa puissance sourde.

Car Martin Scorsese transforme rapidement ledit western initial en une quête de vérité sur un épisode oublié de l'Histoire. Killers of the Flower Moon débute en effet sur l'inhumation d'un calumet Osage dans un signe de paix avec la communauté blanche américaine. La mise en terre d'un héritage, une époque, une façon de vivre, de croire... acceptée de bonne volonté, mais qui va venir signer leur propre arrêt de mort progressif, laissant peu à peu les Blancs prendre leur pouvoir, leur richesse et tout ce qu'ils avaient réussi à créer. Et alors, pendant 3h26, Martin Scorsese observe l'extinction des Osage, subissant l'hubris de la communauté blanche despote et d'un capitalisme avide d'appropriations et domination.

Une observation qui provoque un parallèle troublant, les tenants et aboutissants du récit ayant inévitablement un retentissement contemporain déconcertant sur le fonctionnement de notre système économique, politique et social. Mais plus encore, dans un geste miraculeux, Killers of the Flower Moon semble vouloir dénoncer la spoliation culturelle et cinématographique du monde actuel.

Quand Martin Scorsese filme l'extinction commanditée des Osage, il semble également filmer l'extinction d'une forme de cinéma. Après tout, une bonne partie du 7e art a cédé aux sirènes de l'argent et les grandes machines hollywoodiennes préférent compiler les oeuvres sans saveur plutôt que de prendre le risque de se planter. Et avec Killers of the Flower Moon, reposant sur une narration à l’opposée des préférences du grand-public, Martin Scorsese prend justement tous les risques. En déployant une fresque criminelle épique, violente, mais surtout exténuante, amère et funèbre sur la cupidité humaine, il semble exhorter les spectateurs à explorer de nouveaux territoires, à rallumer la flamme sur le point de s'éteindre.

Comme Ernest Burkhart, le spectateur se retrouve finalement complice d'une disparition programmée en se laissant noyer, acculer, berner par un système opprimant. Mais il n'est jamais trop tard pour cesser d'accepter un ordinaire fabriqué de toute pièce et dont on ne maitrise (plus) rien. Au contraire, il est toujours possible de se rebeller pour Martin Scorsese et de reprendre les rênes pour sauver ce qu'il reste encore de notre monde, de nos acquis et, ici, de l'idée de cinéma. Car in fine, un modeste tambour, une simple voix et un peu d'ingéniosité peuvent suffire à raconter les plus belles et grandes histoires. À émouvoir, surprendre, interroger... comme rarement auparavant. « This is cinema ».

Et ça sort quand ? En France, il faudra patienter jusqu'au 18 octobre 2023 pour découvrir le film au cinéma.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... KWlGnL-6iM

Cannes 2023 : on a vu The Zone of Interest, et c’est notre Palme d’Or

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Ecran Large est de retour sur la Croisette pour l’édition 2023 du Festival de Cannes. Entre cinéastes confirmés et jeunes talents prometteurs, la centaine de films sélectionnés a de quoi donner le tournis. Après l’ouverture de Maïwenn, Jeanne du Barry, c’est l’heure de revenir sur The Zone of Interest. Présenté en compétition, le nouveau film de Jonathan Glazer (Under the Skin) s’attaque au nazisme et à la Shoah avec un regard hallucinant. Un choc, et déjà notre Palme d’Or.

De quoi ça parle ? Rudolf Höss, le commandant d’Auschwitz, essaie de construire avec sa femme Hedwig une vie de rêve pour leur famille dans une maison aux abords du camp.

C’était comment ? Dire que l’on attendait – voire appréhendait – The Zone of Interest relève de l’euphémisme. Depuis l’incroyable Under the Skin en 2014, Jonathan Glazer s’est montré absent des grands écrans, mettant en exergue une filmographie courte mais ô combien admirable (Sexy Beast et Birth). En adaptant le livre polémique de Martin Amis, le cinéaste n’a clairement pas choisi la facilité, mais affirme bien vite la cohérence de son cinéma avec un sujet aussi sensible que la vie concentrationnaire.

L’extraterrestre d’Under the Skin était lui-même une caméra sans affects, un regard cherchant à comprendre “objectivement” l’humanité, avant de concevoir l’impossibilité de cette démarche. The Zone of Interest prolonge cette envie, et fait du cinéaste un alien qui observerait de manière quasi-scientifique les heures les plus sombres de notre histoire. Avec une multitude d'angles qui décomposent l’espace et les mouvements comme autant de caméras de surveillance, Glazer ausculte le quotidien nazi dans sa banalité la plus totale.

On pense bien sûr à Hannah Arendt, et l'auteur s’y accorde par l’apparente simplicité de ses plans fixes, qui encapsulent dans toute leur absurdité des êtres misérables, qui vagabondent de pièce en pièce comme des insectes. Mais il transcende cette froideur de circonstance par son premier travelling, porté sur un prisonnier juif qui pousse une brouette. Si le cinéma est incapable de représenter l’irreprésentable, le mouvement au cœur de sa grammaire peut le suggérer par métonymie. Face à la rigidité de ses protagonistes et à leur apathie, The Zone of Interest arbore un hors-champ des plus glaçants, où il suffit de regarder le flux d’un cours d’eau et la fumée d’une cheminée pour comprendre la mécanique d’un génocide.

Tout est dans le geste, dans l’implacable répétition symétrique d’une vie, où l’on passe son temps à allumer ou éteindre des interrupteurs, à ouvrir ou fermer des portes. Glazer contraste néanmoins cette approche industrielle, voire robotique, avec le cœur verdoyant de son récit : ce jardin autour du camp d’Auschwitz que fait fructifier la famille Höss.

Là réside la maestria du film. Pour dépeindre toute l’horreur de la Shoah, il faut une autre forme de monstration et d’exhibition, celle d’un jardin d’Eden indécent, qui nous renvoie en pleine face la simplicité avec laquelle l’humain peut s’adapter et accepter le pire, même au pallier de sa porte.

Glazer compense ainsi cette béance de l’image par un travail du son absolument tétanisant. La rythmique des machines et les cris qui émanent d'Auschwitz envahissent l’espace, s’imposent à nos oreilles comme à celles des personnages. D’abord assourdissant, puis agaçant, ce bruit de fond finit par s’effacer, par être oublié dans le flux de la narration, jusqu’à ce qu’il s’arrête.

Le cinéaste ose nous mettre dans cette position d’inconfort, d’immersion, voire d’identification avec ce quotidien aberrant. Il n’est évidemment pas question de créer une quelconque forme de sympathie pour les personnages, mais de refléter à quel point il peut être facile de s’accommoder à ce qui semble inimaginable.

Un postulat atmosphérique qui permet à Jonathan Glazer de rendre l’inhumanité de l’Holocauste aussi prégnante et tangible que dans le cinéma de Claude Lanzmann. Il est d’ailleurs frustrant de se contenter de quelques lignes pour défricher un tel choc, qui s’impose d’ores et déjà comme le prétendant évident à la Palme d’Or.

Et ça sort quand ? Aucune date de sortie n’a été confirmée pour le moment, mais The Zone of Interest sera distribué en France par BAC Films.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... nu4JN4JW7w

Cannes 2023 : on a vu Indiana Jones 5, l’ultime aventure d’Harrison Ford

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Ecran Large est de retour sur la Croisette pour l’édition 2023 du Festival de Cannes. Entre cinéastes confirmés et jeunes talents prometteurs, la centaine de films sélectionnés a de quoi donner le tournis. Après l’ouverture de Maïwenn, Jeanne du Barry, c’est l’heure de revenir sur Indiana Jones et le Cadran de la Destinée. Présenté hors-compétition, le film de James Mangold représente le dernier tour de piste d’Harrison Ford dans la peau du célèbre aventurier. Alors, réussite ou déception ?

ARTICLE SANS SPOILERS


De quoi ça parle ? Alors qu’il s’apprête à prendre sa retraite de professeur d’archéologie, Indiana Jones reçoit la visite de sa filleule, Helena Shaw, qui le relance sur la piste du Cadran d’Archimède. Pas de chance, d’anciens Nazis sont à la recherche de l’artéfact, qui pourrait repérer des failles temporelles.

C’était comment ? Passer après Steven Spielberg n’est jamais chose aisée (Jurassic World l’a prouvé), et il faut bien admettre qu’Indiana Jones 5 partait avec un sérieux handicap. Au-delà de devoir rattraper la conclusion décevante qu’a été Le Royaume du crâne de cristal, ce cinquième opus doit composer avec le poids du temps, et le fait qu’Harrison Ford a désormais 80 ans. Soit l’enfer quand il faut réaliser un blockbuster bourré d’action.

Or, le poids du temps est justement au cœur du Cadran de la destinée, et ce dès sa plus formidable idée : son introduction d’une vingtaine de minutes, où un Indy rajeuni s’infiltre dans une base nazie à la fin de la guerre. Si le fameux de-aging montre assez vite ses limites (et devrait mal vieillir rapidement), James Mangold profite de ce morceau de bravoure inaugural pour montrer ce qu’il a dans le ventre, et le fait avec une certaine élégance.

Ses effets de lumières et d’ombres, de fumée, et les forts contrastes de l’image cherchent à estomper la technologie balbutiante, mais le réalisateur de Logan et du Mans 66 n'en fait pas qu’une simple béquille. Au contraire, Indiana Jones 5 démarre avec une formidable boîte à outils, celle d’un Hollywood classique qu’on aurait dopé au numérique. Mangold convoque le style virtuose et fluide de Spielberg (logique, il en est l’un des meilleurs héritiers récents), tout en admettant que quelque chose est cassé.

Il s’agit moins d’un retour que d’un acte de nécromancie, une séquence fantasmatique de cinéma qui ne peut exister qu’en trichant avec l’horloge, quitte à réveiller des fantômes. Mangold sait qu’il joue son va-tout sur cette scène, et lâche la bride avec un jusqu’au-boutisme grisant. Explosions, mitrailleuses, poursuite sur le toit d’un train, l'artiste convoque un plaisir de cinéma d’aventure à l’ancienne, que ce soit dans l’accumulation parfaitement rythmée de ses péripéties, ou dans son tempo comique.

Si la mayonnaise prend, c’est que son réalisateur croit dans le pouvoir de suggestion de cette artificialité, et dans le pouvoir d’évocation d’Indiana Jones et de ses motifs les plus fameux. On pourrait reprocher au Cadran de la destinée de ne pas réussir à transcender son entrée en matière, mais il essaie, avec une foi inébranlable en son héros, malgré l’âge avancé d’Harrison Ford. La plupart des séquences d’action suivantes font tout pour réduire l’effort physique de l’acteur, tout en s’imposant une exigence par moments casse-gueule (lors d’une poursuite à cheval notamment).

Mais on veut y croire, grâce à la malice d’un découpage et d’un montage qui finissent par nous faire oublier les doublures et les cascadeurs. Indiana Jones 5 n’a pas peur du ridicule très pulp qui a nourri la franchise depuis ses débuts, bien que le bât blesse forcément lors d’un deuxième acte en demi-teinte, contraint de rejouer les codes du genre avec un panache quelque peu éteint.

Le film est d’ailleurs le moins engageant lorsqu’il recycle les images d’Epinal instaurées par la saga, des grottes aux lourds secrets aux ponts de bois fragiles. Et malheureusement, les trouvailles de James Mangold se prennent parfois le mur de leur ambition, comme lors d’une séquence d’exploration sous-marine aussi brouillonne que laide en termes d’effets visuels.

Néanmoins, ces imperfections évidentes seraient presque touchantes à l’aune de ce chant du cygne hautement improbable. Parce qu’au final, cet ultime Indiana Jones est bien un bonheur de divertissement, fabriqué avec soin par l’un des derniers artisans d’Hollywood qui comprend la sève de cette grammaire. L’ensemble profite grandement de l’ajout d’Helena (géniale Phoebe Waller-Bridge), relecture féminine d’Indy et de sa fougue de jeunesse, y compris dans ses pires travers. Alors qu’ils sont les deux faces d'une même pièce, le récit joue habilement avec leurs différences, de sorte à créer une dimension de buddy movie efficace.

Ainsi, le film n’a pas tant besoin de tirer sur la corde nostalgique, et lui préfère un hommage à une certaine idée du blockbuster hollywoodien, sublimé par les scherzos de John Williams. Mangold prône d’ailleurs une douce mélancolie, qu’Harrison Ford embrasse par sa performance toute en nuances. Alors que le contexte du récit s’attarde sur l’alunissage d’Apollo 11, les Américains se tournent vers l’avenir pour mieux oublier le passé, tandis que d’autres rêvent de le changer et de le réécrire.

Indiana Jones se retrouve donc confronté à la perte, et au manque d’une vie qui n’a fait que se reposer sur un hors-champ : l’Histoire. C’est pourquoi le final courageux du long-métrage s’impose comme un bien beau point final, cohérent avec l’héritage d’un personnage qui a construit un pan d’imaginaire du septième art à lui seul. James Mangold aurait pu se retrouver paralysé par un tel défi, mais il l’a pris à bras le corps, quitte à aller au bout de ses maladresses. Et dans le domaine du blockbuster américain contemporain, c’est déjà beaucoup.

Et ça sort quand ? Le 28 juin dans les salles françaises.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... DUB8sIe_1M
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Gladiator 2 : le casting s'agrandit mais un acteur a quitté le film de Ridley Scott

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Le casting bien prometteur du Gladiator 2 de Ridley Scott perd un de ses membres, mais d'autres acteurs ont été annoncés.

Alors que nous approchons à grands pas de l'été, l'année 2023 nous réserve encore bien des surprises cinématographiques. Avant la fin de l'année, David Fincher nous aura dévoilé son nouveau film intitulé The Killer, Martin Scorsese son Killers of the Flower Moon, qui a enfin une bande-annonce, et Ridley Scott son Napoleon, avec Joaquin Phoenix dans le rôle de Napoléon Bonaparte. Comme à son habitude, le cinéaste hyper productif n'a pas décidé de faire de pause après ça.

En effet, après son film pour Apple TV+, Ridley Scott va réaliser la suite de Gladiator, après des années de développement. Cette suite se concentrera sur le personnage de Lucius, incarné par Paul Mescal, le fils de Lucilla, toujours jouée par Connie Nielsen. Si le projet a de quoi faire peur, comme la plupart des suites d'aujourd'hui, le casting du nouveau film de Ridley Scott a largement de quoi intriguer.

Selon Deadline, plusieurs acteurs et actrices ont rejoint la distribution du film, dont May Calamawy, récemment aperçue dans la série Moon Knight. Son rôle n'a pas encore été révélé. Peter Mensah, qui a joué dans la série Spartacus ainsi que dans le film 300, a également rejoint le casting, tout comme l'acteur britannique Matt Lucas, qui a notamment incarné Nardole dans Doctor Who. Lior Raz, co-auteur de la série Fauda dans laquelle il joue également, fait également partie du casting et Derek Jacobi, alias Gracchus dans Gladiator, sera de retour.

Toujours selon le média, l'acteur des Éternels et de Banshees d'Inisherin, Barry Keoghan, a finalement quitté la production à cause d'un souci d'emploi du temps. Déjà annoncé au casting de plusieurs autres projets, il est difficile de savoir lequel il a préféré choisir à la place de Gladiator 2. L'acteur Fred Hechinger serait en discussion pour le remplacer et incarner l'Empereur Geta. Fred Hechinger a incarné Quinn dans la première saison de The White Lotus, et sera bientôt à l'affiche de Kraven le Chasseur.

Tous ces nouveaux acteurs rejoignent donc Paul Mescal et Connie Nielsen, mais aussi Denzel Washington, Joseph Quinn, Djimon Hounsou et Pedro Pascal. De nouveaux noms pourraient encore être ajoutés, mais Ridley Scott a déjà réussi à convaincre du beau monde. Gladiator 2 devrait débarquer au cinéma en novembre 2024.


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Pale
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Indiana Jones 5 : les premiers avis sur le retour de l'aventurier sont là

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Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, nouveau volet de la saga réalisé par James Mangold avec Harrison Ford, a été dévoilé à Cannes et les premiers sont ainsi tombés.

Quinze ans après le critiqué Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal, Harrison Ford va finalement empoigner à nouveau son fouet et renfiler son chapeau pour une cinquième aventure avec Indiana Jones et le Cadran de la Destinée. Si Spielberg devait réaliser le film, il a finalement laissé sa place à James Mangold (Logan, Le Mans 66), mais il est tout de même resté producteur, tout comme George Lucas.

Notre vieil archéologue ne sera pas seul puisque les talentueux Phoebe Waller-Bridge et Mads Mikkelsen font partie du casting. Comme on l'aperçoit dans le premier extrait rocambolesque d'Indiana Jones 5, dévoilé il y a peu, le périple s'annonce mouvementé. Plus de quarante ans après Les Aventuriers de l'arche perdue, Harrison Ford a-t-il encore ce qu'il faut pour incarner le célèbre aventurier ? En tout cas, l'acteur a été récompensé d'une Palme d'or d'honneur surprise pour saluer l'ensemble de sa carrière lors de l'avant-première du film au Festival de Cannes 2023. Après les applaudissements, les critiques présents se sont lancés dans leurs critiques d'Indiana Jones 5. Revue de presse.

"Un formidable voyage à sensations fortes. Avec un Ford en pleine forme, la dernière bataille d'Indy est un mélange très satisfaisant d'action, d'humour et d'émotion." TotalFilm

"Le film est une série de courses-poursuites et de combats liés par des rebondissements encore plus improbables. L'action est souvent mise en scène de manière très inventive. James Mangold, qui a remplacé Steven Spielberg, impose un rythme effréné" The Independent

"Le dernier rendez-vous d'Indy avec le destin propose un final dingue qui pourrait diviser le public, mais si vous le rejoignez pleinement pour le voyage, l'adieu du pilleur de tombes préféré du cinéma semble approprié." Empire

"Ce volet-là a l'entrain, le fun, l'ingéniosité narrative et les MacGuffin un peu fous que le dernier, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, n'avait vraiment pas." The Guardian

"Aucune personne dotée d'un cerveau ne comparera favorablement le Cadran de la Destinée aux trois premiers films. On sent tout du long que le projet lutte pour supporter le poids de son histoire. Mais Mangold, réalisateur de Logan et de 3 h 10 pour Yuma, sait garder le pied sur la pédale. Les reconstitutions des panoramas des années 1960 sont magnifiques. Les caméos agréables affluent." The Irish Times

"Cet archéologue iconique a passé sa vie à creuser les trésors du passé, malheureusement, le Cadran de la Destinée fait la même chose, pillant nos tendres souvenirs collectifs d'une franchise autrefois grandiose." ScreenDaily

"Non seulement Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est une perte de temps presque complète, mais il nous rabâche également que certaines reliques feraient mieux de ne pas être déterrées. Si seulement les volets précédents de cette saga n'avaient pas pris grand soin de le pointer." IndieWire

Indiana Jones 5 n'a donc pas réussi à emballer tout le monde lors de sa projection cannoise. Si quelques critiques s'accordent à dire que l'effet nostalgique prend bien, après tout, un bon nombre de cinéphiles ont grandi avec l'aventurier, d'autres affirment que ça ne tient pas la route et qu'Indy aurait dû rester au placard. Mieux qu'Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, ou comparable, la comparaison avec le volet le moins aimé de la franchise est tout de même présente.

Malgré cela, l'action semble être au rendez-vous et certains critiques applaudissent James Mangold pour sa réalisation. Pour savoir s'il fallait vraiment sortir Indiana Jones de sa tombe, rendez-vous le 28 juin 2023 au cinéma pour découvrir Indiana Jones et le Cadran de la Destinée. Notre avis à nous arrive très vite.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... K6wkaew_kU
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Winona Ryder sur le tournage de Beetlejuice 2 :

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BHEUAR
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^^

Un bonjours de la part de BHEUAR qui s'inscrit pour voir cette communauté Allociné qui existe encore ici.

Je pense que beaucoup de rappelle de moi arrivée en 2004.

Dommage que le Allociné d'origine est foutu à la poubelle les forums qui sont 1000 fois plus chaleureux que le système disqus ou des messages disparaissent tout le temps sans
la moindre raison dès que des discussion politiques qui ne leur plaisent pas aux modos robots.

C'est fou comme l'interface avec les smiley en pixel à vieillit quand même.
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BHEUAR a écrit :
dim. 21 mai 2023 10:52
Un bonjours de la part de BHEUAR qui s'inscrit pour voir cette communauté Allociné qui existe encore ici.

Je pense que beaucoup de rappelle de moi arrivée en 2004.

Dommage que le Allociné d'origine est foutu à la poubelle les forums qui sont 1000 fois plus chaleureux que le système disqus ou des messages disparaissent tout le temps sans
la moindre raison dès que des discussion politiques qui ne leur plaisent pas aux modos robots.

C'est fou comme l'interface avec les smiley en pixel à vieillit quand même.
Bienvenue par ici !
Toujours content de voir un ancien débarquer ! :)
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ClintReborn
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Pale a écrit :
sam. 20 mai 2023 22:57
Gladiator 2 : le casting s'agrandit mais un acteur a quitté le film de Ridley Scott

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Le casting bien prometteur du Gladiator 2 de Ridley Scott perd un de ses membres, mais d'autres acteurs ont été annoncés.

Alors que nous approchons à grands pas de l'été, l'année 2023 nous réserve encore bien des surprises cinématographiques. Avant la fin de l'année, David Fincher nous aura dévoilé son nouveau film intitulé The Killer, Martin Scorsese son Killers of the Flower Moon, qui a enfin une bande-annonce, et Ridley Scott son Napoleon, avec Joaquin Phoenix dans le rôle de Napoléon Bonaparte. Comme à son habitude, le cinéaste hyper productif n'a pas décidé de faire de pause après ça.

En effet, après son film pour Apple TV+, Ridley Scott va réaliser la suite de Gladiator, après des années de développement. Cette suite se concentrera sur le personnage de Lucius, incarné par Paul Mescal, le fils de Lucilla, toujours jouée par Connie Nielsen. Si le projet a de quoi faire peur, comme la plupart des suites d'aujourd'hui, le casting du nouveau film de Ridley Scott a largement de quoi intriguer.

Selon Deadline, plusieurs acteurs et actrices ont rejoint la distribution du film, dont May Calamawy, récemment aperçue dans la série Moon Knight. Son rôle n'a pas encore été révélé. Peter Mensah, qui a joué dans la série Spartacus ainsi que dans le film 300, a également rejoint le casting, tout comme l'acteur britannique Matt Lucas, qui a notamment incarné Nardole dans Doctor Who. Lior Raz, co-auteur de la série Fauda dans laquelle il joue également, fait également partie du casting et Derek Jacobi, alias Gracchus dans Gladiator, sera de retour.

Toujours selon le média, l'acteur des Éternels et de Banshees d'Inisherin, Barry Keoghan, a finalement quitté la production à cause d'un souci d'emploi du temps. Déjà annoncé au casting de plusieurs autres projets, il est difficile de savoir lequel il a préféré choisir à la place de Gladiator 2. L'acteur Fred Hechinger serait en discussion pour le remplacer et incarner l'Empereur Geta. Fred Hechinger a incarné Quinn dans la première saison de The White Lotus, et sera bientôt à l'affiche de Kraven le Chasseur.

Tous ces nouveaux acteurs rejoignent donc Paul Mescal et Connie Nielsen, mais aussi Denzel Washington, Joseph Quinn, Djimon Hounsou et Pedro Pascal. De nouveaux noms pourraient encore être ajoutés, mais Ridley Scott a déjà réussi à convaincre du beau monde. Gladiator 2 devrait débarquer au cinéma en novembre 2024.


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Je dois dire que c'est un projet que je n'attends pas :saint: Reste a savoir si plus de 20 ans plus tard avec l'abandon des clichés historiques et une vision de plus en plus réaliste des choses sur la période antique; le film sera aussi hollywoodien que le 1er ce qui l'enverra directement à la trappe ? :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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ça c'est cool :bounce:

https://www.imdb.com/title/tt27403986/? ... nrel_1_act

Juror No. 2 : Kiefer Sutherland au casting du prochain Clint Eastwood
https://www.cinechronicle.com/2023/05/j ... od-134756/
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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BHEUAR a écrit :
dim. 21 mai 2023 10:52
Un bonjours de la part de BHEUAR qui s'inscrit pour voir cette communauté Allociné qui existe encore ici.

Je pense que beaucoup de rappelle de moi arrivée en 2004.

Dommage que le Allociné d'origine est foutu à la poubelle les forums qui sont 1000 fois plus chaleureux que le système disqus ou des messages disparaissent tout le temps sans
la moindre raison dès que des discussion politiques qui ne leur plaisent pas aux modos robots.

C'est fou comme l'interface avec les smiley en pixel à vieillit quand même.
Hello :hello:
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NaughtyDog
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le meilleur film de Justine Triet, qui fait preuve ici d'un vrai gain en terme de mise en scène et d'écriture (co-scénarisé par Arthur Harari). Anatomie d'une Chute part d'un canevas tout simple : la chute d'un homme par la fenêtre du 2e étage, et la découverte du corps par sa femme (Sarah Hüller) et leur fils (Milo Machado-Gra).

Le reste du métrage consistera à la fois au procès de la première, aux répercussions qu'il a sur le 2nd, tout en explorant la précédente relation de couple (avec à la clé les réponses attendues). L'issue du procès 'savoir si le personnage principal de Sandra est coupable ou non) reste bien secondaire, tant le film tourne littéralement autour de son interprète principale, afin de dresser un beau portrait de femme.


C'est certes un peu froid et cela mériterait peut-être plus d'emphase émotionnelle plutôt qu'intellectuelle/théorique, mais que ce soient l'écriture des dialogues, la précision des plans et surtout l'acting (Swann Arlaud et surtout Sandra Hüller qui vole le Prix d'interprétation à toutes les autres), c'est de l'assez haut niveau.


7,5/10

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très partagé sur ce segment 1 de Jeunesse par Wang Bing à la durée pachydermique, que je trouve moins poignant qu'un Les Âmes Mortes. On passe vraiment 3h30 à suivre le quotidien de jeunes employés dans des usines de textile...et Wang Bing n'utilise finalement pas l'outil cinéma pour véhiculer les émotions, préférant le naturalisme et l'observation à outrance pour que le spectateur s'immerge (ou non d'ailleurs) dans leur quotidien (leur solitude, leur travail rébarbatif, etc).

Sauf que 3h30 c'est aussi extrêmement redondant, et je suis pas certain que les immenses bouts de gras du film soient complètement nécessaires (tout comme tenter de comprendre tout cela en 3h30 n'est sans doute pas la réponse non plus).

Un objet filmique déroutant en tout cas

2,5 ou 3/5

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Le meilleur film de Nuri Bilge Ceylan pour moi avec Il était une fois en Anatolie. Ici le réalisateur turque dévoile tout son savoir-faire en terme de direction d'acteurs, d'écriture de dialogues, de réflexions existentialistes, et de plans-séquences fixes complexes.

La photo parvient à intervalles réguliers à capter l'immensité des décors : ce coin perdu de Turquie où l'hiver dure la moitié de l'année, et setting propice aux questionnements du personnage principal.

Cela met un peu de temps à trouver son rythme au début, mais les 2 dernières heures sont relativement passionnantes, et la dernière-heure souvent brillante. Le tout jusqu'à un final qui est peut-être le meilleur de la carrière de Ceylan.


4/5

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sympathique que ce Sleep, premier film de Jason Yu (assistant-réalisateur de Bong Joon-ho), proposant un canevas de film de genre assez accrocheur : un couple voit sa vie perturbée par le sommeil du mari (Sun Kyun-lee), qui commence à avoir de violents accès de somnambulisme. Grattages jusqu'au sang, menaces dites en dormant, déplacements à caractère suicidaire, ingurgitations d'aliments crus...


La paranoïa s'installe pour sa conjointe (Yu Mi-jeong), qui va rapidement apprendre qu'un individu est décédé dans l'appartement juste en-dessous, et va rapidement suspecter que la nature de ce phénomène provient en réalité d'un fantôme.


Sleep est très solide pendant 30 min, parvenant à créer un vrai mystère, sublimé par une fabrication impeccable (en terme de photo on se croirait parfois dans Parasite), aidé par une mise en scène efficace, un humour qui fonctionne et un vrai bon duo d'acteurs.


Par la suite ça diminue en qualité, usant d'effets horrifiques plus attendus jusque dans sa conclusion, et préférant bazarder son affrontement entre foi et raison (un peu comme dans le dernier Shyamalan par exemple).

Heureusement le rythme est parfaitement géré via 3 actes distincts, et de bonne tenue globale.

Sympatoche quoi !


3/5

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Bcp aimé ce Black Flies où Sauvaire montre encore ses talents de metteur en scène : c'est ultra viscéral et hard-boiled, tout en étant bien documenté pour + de réalisme. Dès l'intro, la caméra est au plus près des persos, de la putréfaction New-Yorkaise (on sent l'inspiration Abel Ferrara/À Tombeau Ouvert) et de leur lente agonie imposée par la nature de leur métier.

Tye Sheridan livre peut-être la meilleure interprétation de sa carrière, et si Sean Penn est parfois sur la limite, don rôle de vieux briscard reste tout à fait incarné (comme un Michael Pitt à la limite du psycho).
Même les acteurs des divers patients ou quidams encontrés fait preuve de réalisme, avec des éléments assez durs (que je ne spoilerai pas)

Alors il y a malheureusement un certain recyclage d'éléments narratifs dans sa 2nde partie (ce qui est bien dommage) mais la fabrication globale parvient à maintenir à flot ce vrai bon film de genre

7/10

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Firebrand a beau être un drame historique plutôt classique dans sa trame (on y suit donc Catherine Parr, 6e épouse d'Henry VIII, qui tente de naviguer dans cette monarchie masculiniste et violente), mais il faut avouer que Karim Aïnouz emballe ce simili-Game of Thrones avec un soin assez admirable.


Déjà, visuellement, c'est un des plus beaux films que j'ai vu récemment, avec une photographie léchée signée Hélène Louvart qui donne un aspect pictural marqué (dans un style assez évocateur de Vittorio Storare). Bref c'est parfois assez sidérant (ces rouges qui ressortent, et la lumière naturelle employée en extérieur), doublé d'une mise en scène sobre mais carrée, captant les décors et les costumes comme il faut, ainsi qu'un duo Alicia Vikander-Jude Law assez admirable.


La première amène de la fragilité, de la grâce et un caractère pro-actif à Catherine Parr, tandis que le second livre une de ses meilleures perfs. Un Jude Law dépeint comme ogre vile (beau travail des prothésistes pour le rendre gras et dégoutant), qui tourne peut-être à la répétition mais qui demeure une des grosses forces du film.


Mon avis est qu'après avoir vu des séries comme GoT, Rome ou des films comme La Chair et le Sang etc, ce Firebrand est peut-être un peu sage en comparaison, et n'apporte finalement pas énormément.


Reste une fabrication de belle tenue, des très bons acteurs, et un beau score là aussi bein évocateur de ce qu'a fait Djawadi


6,5/10

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Superbe découverte que ce Mars Express,que j'attends depuis un moment en tant que gros fan de Périn (Lastman). Réalisateur de talent dont j'ai eu la chance de faire une interview de 45 minutes, détaillant son parcours, les germes de son premier long-métrage, la fabrication entre 5 studios, le processus créatif sur plus de 5 ans, et même des éléments non-présents dans la version finale d'1h20.


Car il faut le dire, c'est pas tous les jours qu'on voit de la SF adulte en animation (et encore moins français), au budget plutôt confortable de 7 millions d'euros.

Et Mars Express amène tout l'artisanat et la patine de Je Suis Bien Content pour proposer une déclaration d'amour à tout un pan de la hard-SF et du cyberpunk (pêle-mêle on y trouve du Robocop, Ghost in the Shell, 2001, Blade Runner, Asimov...) mêlé à du polar (Chinatown en tête, mais aussi du Live and Die in LA).


L'histoire est simple : on est en 2200, alors que l'Homme à coloniser plusieurs planètes et que l'IA fait partie intégrante de notre mode de vie. On suit l'agent Aline Ruby (Léa Drucker), ainsi que son comparse Carlos Riviera (Daniel Njo Lobé), un "sauvegardé" (concrètement un personnage décédé quelques années plus tôt dont on a sauvegardé les données mémorielles, et implanté dans un corps robotique).

Alors que les 2 personnages tombent sur un cas de robot "déboulonné" (il s'est affranchi des programmes d'asservissement et de non-autonomie, très Asimov dans l'âme donc), le duo va enquêter sur une plus grande machination encore prenant place sur Mars.

Tueurs cybernétiques ultra-violents, étudiante en robotique traquées pour des raisons obscures, explorations des diverses strates de la ville Noctis (des strip-clubs jusqu'aux méga-corporations), Périn et Sarfati convoquent tous les codes pour créer cependant une intrigue inspirée qui ne sent jamais le réchauffé.


Cela vient bien sûr du ton employé (c'est moins transgressif que leurs précédents travaux mais l'hémoglobine est de mise, tous comme les insultes ou les quelques allusions sexuelles), de la qualité d'animation (toujours ce style ancré dans le réel, avec des saillies de mise en scène comme les POV, les plans caméra à l'épaule, etc), de l'écriture des dialogues (on évite pas des bonnes doses d'humour noir également) et bien sûr de la directionartistique flamboyante signée Mikael Robert.


Grosses influences Syd Mead (avec des idées à la Verhoeven ou Cronenberg), c'est un vrai festin pour tout amateur de SF : architecture rétro-futuriste de Silicon Valley du XIIIe siècle, voitures magnétiques, robots-secouristes... ça fourmille de détails dans un monde curieusement crédible malgré soncaractère fastueux de geek-porn.


Le principal défaut du film selon moi tient dans sa durée d'1h20 (limitation liée au budget selon ce que m'a dit Périn), ne permettant pas toujours de totalement exploiter divers persos (je pense à notamment à Chris Roybacher, doublé par Mathieu Amalric). Néanmoins, cela permet un rythme ramassé et une grande efficacité globale, même si j'aurai aimé en apprendre plus sur le personnage d'Aline (là où Carlos cristallise grosso modo toutes les thématiques du métrage, avec une certaine aura tragique).


Une épaisseur globale qui caractérise à merveille ce Mars Express, digérant ses influences dans un très bon film d'animation (même le score ambiant de Fred Avril et Philippe Monthaye participe à cette immersion, en particulier dans des séquences d'action bien péchues).


4/5

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Peu convaincu par ce nouveau Todd Haynes, qui est aisément le moins bon de sa filmo selon moi. En voulant détourner les codes du jeu de double (une actrice s'immisce dans la vie d'une ancienne gloire ayant défrayé la chronique pour une romance avec une personne mineure), Haynes livre un portrait de femme tombant dans le déséquilibre et aux ruptures de ton trop nombreuses. Le cul entre deux chaises avec un aspect finalement vain, malgré une excellente facture visuelle, et un duo Natalie Portman-Julianne Moore tout à fait excellent.

L'approche camp globale est audacieuse (y a même du Michel Legrand) mais le tout demeure finalement assez brouillon, désamorçant trop régulièrement son étude de personnages pour la dérision.


2,5/5
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yhi
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La sélection d'Annecy de cette année est assez solide mais Mars Express a de bonnes chances je pense.
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Pale
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Vu ces derniers jours :

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C'est dans la même veine que Tetris et c'est très bon. J'ai adoré l'ambiance d'époque (la musique, les décors/accessoires) et même si on connait la fin, le film tient en haleine. Il y a quelques passages nian-nian (le speech de Matt Damon) mais j'ai adoré.

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Typiquement le film début années 2000 qui a surfé sur le succès de American Pie. La première partie est assez bof mais le film se montre de plus en plus sympa par la suite. Sinon il est difficile de rester indifférent aux charmes de Eliza Dushku :love: :D

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Les Fast and Furious vont toujours de plus en plus loin dans le n'importe quoi et là on peut dire qu'ils ont complètement craqué :D Cela dit ça m'a fait marrer et plutôt impressionné, certaines scènes d'action sont complètement tarées et font partie des meilleures de la saga. Concernant Jason Momoa, disons que son personnage est spécial au début mais après on s'y habitue et ses apparitions provoquent toujours un mélange de rire et de gêne. En tout cas la fin m'a donné envie de voir la suite. Ah sinon je l'ai vu en ATMOS et moi qui suis un adepte du bon gros son, j'ai trouvé que ça allait un peu trop fort par moments :D

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Je l'ai maté sur un coup de tête et je suis vraiment désolé les mecs mais je suis loin d'avoir détesté :D J'irai même jusqu'à dire que je l'ai préféré aux Trois Mousquetaires ^^ Alors bien sûr je l'ai regardé en faisant abstraction de tout ce qui gravite autour du film (le budget, Canet qui se voit comme le sauveur du cinéma français) mais j'ai trouvé ça plaisant et drôle (si si) de bout en bout.

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Je découvre seulement cette comédie musicale et j'ai beaucoup aimé. Le cadre envoie du rêve, Meryl Streep et Amanda Seyfried sont formidables et les tubes de ABBA sont un régal. Il y a quand même un ventre mou durant la seconde partie et l'ensemble est très à l'eau de rose mais voilà quand on est fan de ABBA c'est difficile de bouder son plaisir :D

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J'avais jamais vu ce Van Damme, c'est un bonheur de découvrir un film comme celui-là à l'heure actuelle. Bon impossible de ne pas rire devant le ridicule de certaines scènes (et il y en a un paquet) mais le tout est assez jouissif et le film monte en puissance jusqu'à un final où Van Damme explose tout.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Peut-être mais il y a très peu de chance que j'y aille :

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Concernant Beau Is Afraid, il sort dans mon ciné d'art et d'essai mais j'avoue que je ne suis pas très motivé.
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Cannes 2023 : on a vu Acide, l'angoissant film catastrophe avec Guillaume Canet

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Ecran Large est de retour sur la Croisette pour l’édition 2023 du Festival de Cannes. Entre cinéastes confirmés et jeunes talents prometteurs, la centaine de films sélectionnés a de quoi donner le tournis. Après l’ouverture de Maïwenn, Jeanne du Barry, c’est l’heure de s'intéresser à un autre film hors-compétition : Acide. Le film catastrophe réalisé par Just Philippot (derrière La Nuée) et mené par Guillaume Canet est plutôt une très bonne surprise dans le petit monde du cinéma de genre français.

De quoi ça parle ? Alors que des nuages de pluies acides et dévastatrices commencent à s'abattre sur la France, une famille fracturée (incarnée par Guillaume Canet, Laetitia Dosch et Patience Munchenbach) va devoir s’unir pour affronter cette catastrophe climatique et tenter d’y échapper.

C’était comment ? Décidément, Just Philippot en a sous le capot. Son premier long-métrage, La Nuée, avait marqué les esprits en 2021 en transformant un drame rural initial en un véritable film d'horreur, empruntant beaucoup à un certain David Cronenberg. Avec Acide, adapté de son propre court-métrage éponyme, le cinéaste français continue à explorer les tensions sociales et familiales à travers le prisme de l'horreur, du fantastique, voire du film d'anticipation.

Acide débute ainsi comme un drame social, le personnage de syndicaliste de Guillaume Canet étant condamné à porter un bracelet électronique après avoir mené une rébellion contre son patron et roué de coup un CRS blessé. Dès le départ, Philippot met donc l'accent sur l'importance de ses personnages, et notamment de leurs interactions compliquées, conséquences du mal-être social ambiant et de l'angoisse du quotidien. La première demi-heure prend donc son temps, peut-être même un peu trop, au point de manquer de panache et d'intérêt (le regard sur la société étant assez léger et banal).

Toutefois, Just Philippot use de cette longue introduction pour présenter habilement (même si sans subtilité) la menace à venir. Un moyen qui va permettre à son récit de basculer soudainement dans un survival captivant qui formera le coeur du reste du film. C'est à ce moment-là qu'Acide décolle réellement, notamment grâce à une première scène d'horreur corrosive où les personnages doivent affronter une première pluie acide.

En accélérant le rythme, brusquant les mouvements de sa caméra, décuplant l'ambiance sonore (la musique de ROB est vraiment un point fort) et créant des images marquantes (ces chevaux rongés par l’acide et sans cavaliers), le réalisateur français plonge véritablement les spectateurs dans le cauchemar à venir. Plusieurs scènes du même acabit (et plus puissante) vont jalonner le film, dont une scène de pont étouffante, rappelant largement La guerre des mondes version Spielberg (grosse influence du film avec le cinéma de Shyamalan) et flirtant avec le gore bien crasseux.

Un moyen pour le monsieur de s'enfoncer un peu plus dans l'horreur au fil des péripéties, jusqu'à carrément créer un monde visuellement dévasté (les effets spéciaux sont ultra-solides), où toute forme de vie connue semble sur le point de disparaître à jamais. De plus en plus sombre (les couleurs laissent progressivement la place à une nature délavée et grisâtre) et ne craignant pas de faire des sacrifices pour accentuer le drame en cours, Acide angoisse et alarme sur l'avenir de notre monde.

Car évidemment, les conséquences des pluies acides se révèlent monstrueuses sur le quotidien des personnages et la nature environnante. Outre le besoin d'échapper aux pluies diluviennes, tombant par intermittence, le trio doit en effet s'adapter, la denrée la plus précieuse (l'eau) étant devenue la plus dangereuse (comment s'hydrater dans la nature ou avec l'eau du robinet si les pluies contaminent tout l'environnement ?). Un regard écologiste pas franchement novateur, mais qui vient renforcer l'ambition visuelle et narrative de l’ensemble.

Bien sûr, le film est loin d'être parfait. On ne pourra pas nier que le récit (co-écrit par Just Philippot et Yacine Badday) semble parfois tronqué, des scènes ne semblant pas totalement à leur place quand d'autres ne s'enchaînent pas logiquement. Guillaume Canet, lui, n'est pas toujours convaincant en père en quête de rédemption. Malgré tout, rien qui n'empêche Acide de se placer comme un solide film de genre hexagonal. Et c'est probablement la meilleure preuve que, avec des scénarios un peu plus travaillé et aiguisé, Just Philippot pourrait devenir le vrai roi de l'horreur fantastique en France.

Et ça sort quand ? Le film sortira dans les salles françaises le 20 septembre 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 3oiXM5VS2w
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weird

Pale a écrit :
mar. 23 mai 2023 16:41
Cannes 2023 : on a vu Acide, l'angoissant film catastrophe avec Guillaume Canet

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Ecran Large est de retour sur la Croisette pour l’édition 2023 du Festival de Cannes. Entre cinéastes confirmés et jeunes talents prometteurs, la centaine de films sélectionnés a de quoi donner le tournis. Après l’ouverture de Maïwenn, Jeanne du Barry, c’est l’heure de s'intéresser à un autre film hors-compétition : Acide. Le film catastrophe réalisé par Just Philippot (derrière La Nuée) et mené par Guillaume Canet est plutôt une très bonne surprise dans le petit monde du cinéma de genre français.

De quoi ça parle ? Alors que des nuages de pluies acides et dévastatrices commencent à s'abattre sur la France, une famille fracturée (incarnée par Guillaume Canet, Laetitia Dosch et Patience Munchenbach) va devoir s’unir pour affronter cette catastrophe climatique et tenter d’y échapper.

C’était comment ? Décidément, Just Philippot en a sous le capot. Son premier long-métrage, La Nuée, avait marqué les esprits en 2021 en transformant un drame rural initial en un véritable film d'horreur, empruntant beaucoup à un certain David Cronenberg. Avec Acide, adapté de son propre court-métrage éponyme, le cinéaste français continue à explorer les tensions sociales et familiales à travers le prisme de l'horreur, du fantastique, voire du film d'anticipation.

Acide débute ainsi comme un drame social, le personnage de syndicaliste de Guillaume Canet étant condamné à porter un bracelet électronique après avoir mené une rébellion contre son patron et roué de coup un CRS blessé. Dès le départ, Philippot met donc l'accent sur l'importance de ses personnages, et notamment de leurs interactions compliquées, conséquences du mal-être social ambiant et de l'angoisse du quotidien. La première demi-heure prend donc son temps, peut-être même un peu trop, au point de manquer de panache et d'intérêt (le regard sur la société étant assez léger et banal).

Toutefois, Just Philippot use de cette longue introduction pour présenter habilement (même si sans subtilité) la menace à venir. Un moyen qui va permettre à son récit de basculer soudainement dans un survival captivant qui formera le coeur du reste du film. C'est à ce moment-là qu'Acide décolle réellement, notamment grâce à une première scène d'horreur corrosive où les personnages doivent affronter une première pluie acide.

En accélérant le rythme, brusquant les mouvements de sa caméra, décuplant l'ambiance sonore (la musique de ROB est vraiment un point fort) et créant des images marquantes (ces chevaux rongés par l’acide et sans cavaliers), le réalisateur français plonge véritablement les spectateurs dans le cauchemar à venir. Plusieurs scènes du même acabit (et plus puissante) vont jalonner le film, dont une scène de pont étouffante, rappelant largement La guerre des mondes version Spielberg (grosse influence du film avec le cinéma de Shyamalan) et flirtant avec le gore bien crasseux.

Un moyen pour le monsieur de s'enfoncer un peu plus dans l'horreur au fil des péripéties, jusqu'à carrément créer un monde visuellement dévasté (les effets spéciaux sont ultra-solides), où toute forme de vie connue semble sur le point de disparaître à jamais. De plus en plus sombre (les couleurs laissent progressivement la place à une nature délavée et grisâtre) et ne craignant pas de faire des sacrifices pour accentuer le drame en cours, Acide angoisse et alarme sur l'avenir de notre monde.

Car évidemment, les conséquences des pluies acides se révèlent monstrueuses sur le quotidien des personnages et la nature environnante. Outre le besoin d'échapper aux pluies diluviennes, tombant par intermittence, le trio doit en effet s'adapter, la denrée la plus précieuse (l'eau) étant devenue la plus dangereuse (comment s'hydrater dans la nature ou avec l'eau du robinet si les pluies contaminent tout l'environnement ?). Un regard écologiste pas franchement novateur, mais qui vient renforcer l'ambition visuelle et narrative de l’ensemble.

Bien sûr, le film est loin d'être parfait. On ne pourra pas nier que le récit (co-écrit par Just Philippot et Yacine Badday) semble parfois tronqué, des scènes ne semblant pas totalement à leur place quand d'autres ne s'enchaînent pas logiquement. Guillaume Canet, lui, n'est pas toujours convaincant en père en quête de rédemption. Malgré tout, rien qui n'empêche Acide de se placer comme un solide film de genre hexagonal. Et c'est probablement la meilleure preuve que, avec des scénarios un peu plus travaillé et aiguisé, Just Philippot pourrait devenir le vrai roi de l'horreur fantastique en France.

Et ça sort quand ? Le film sortira dans les salles françaises le 20 septembre 2023.


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Cool ! :bounce:
J'avais bien apprécié La nuée.
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weird

@NaughtyDog
Tu n'as pas vu Le Règne animal encore ?
Et Le procès Goldman ?
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La divine Scarlett à Cannes :

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Asteroid City : premiers avis (un peu mitigés) sur le nouveau Wes Anderson

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Le petit génie Wes Anderson (Moonrise Kingdom, The Grand Budapest Hotel) est de retour avec Asteroid City, en compétition officielle au Festival de Cannes, avec Scarlett Johansson, Tom Hanks ou encore Steve Carell au casting. Et les premiers avis sont déjà là.

Peu de cinéastes peuvent se targuer d'avoir réussi à imposer un style aussi unique (et aussi rapidement) que Wes Anderson. Avec ses personnages décalés, ses plans millimétrés, ses dialogues ciselés et son esthétique délicieusement rétro, le réalisateur de La Vie Aquatique, La famille Tenenbaum et Fantastic Mr. Fox est devenu un pilier du cinéma américain contemporain, au point de pouvoir se demander si les gens qui n'aiment pas Wes Anderson ne sont pas morts à l'intérieur.

Deux ans après avoir presque déçu avec The French Dispatch, le Wes Anderson de trop, le réalisateur a fait son grand retour sur la Croisette avec Asteroid City, et avec lui la promesse de retrouver les ambiances chaudes de pépites comme Moonrise Kingdom (également sélectionné à Cannes en 2012). Mais alors qu'on a pu voir les aliens débarquer dans sa bande-annonce déjantée, les plus chanceux présents au festival ont déjà pu découvrir le film, et ne se sont pas faits prier pour partager leurs avis. Revue de presse.

Les avis positifs sur asteroid city

« Toujours avec le décalage qui le caractérise, Anderson livre avec Asteroid City une mosaïque de la paranoïa typique de la Guerre Froide et des valeurs de la famille américaine, souvent dans toute sa gloire hypocrite. C'est aussi austère que ses meilleurs travaux, tout en parvenant à tirer fort sur la corde sensible du spectateur. » The Independent

« Vraiment charmant. Wes Anderson met à profit toute l'excentricité qui a fait son style pour une virée dans le désert qui ne fera pas de nouveaux convertis, mais qui satisfera tous les fidèles du réalisateur. » Empire

« Si tous les films de Wes Anderson sont soutenus par une tension entre l'ordre et le chaos, le doute et l'incertitude, Asteroid City est le premier à s'en servir comme sujet principal. Il l'exprime souvent à travers la fiction créée par la friction de ces différents niveaux de surréalisme. » IndieWire

« Le film vibre de manière brillante et euphorisante en conjuguant adroitement les implications de la tristesse et de la solitude, sans que le rythme en pâtisse. Il est tentant de trouver austère toute cette ingéniosité, une sorte de symptôme du cinéaste, mais je ne trouve pas. C'est l'expression d'un style, et quel style. » The Guardian

« C'est un film étrangement émouvant, avec sa lumière éclatante et sa théâtralité littéralement extraterrestre. À son meilleur, Asteroid City nous rappelle aux souvenirs de ce qu'a pu provoquer la découverte des films de Wes Anderson, la surprise et l'émerveillement de sa vision de la vie sur Terre. » Vanity Fair

« C'est vraiment ambitieux et jubilatoire. Imaginez les tensions familiales de La famille Tenenbaum et de À bord du Darjeeling Limited à l'échelle d'une nation entière, tout en livrant de multiples sketchs plus intimes. » The Telegraph

Les avis mitigés sur asteroid city

« Certes, le film est visuellement magnifique, mais il se peut aussi qu'il soit le plus froid qu'il [Wes Anderson] n'ait jamais fait. La distribution est fabuleuse, mais ne parvient à offrir qu'une distraction très passagère. » The Wrap

« Asteroid City est somptueux, mais en tant que film, il s'adresse uniquement aux fans les plus invétérés de Wes Anderson. Et peut-être même que beaucoup d'entre eux n'apprécieront pas. » Variety

« C'est dur de s'investir et s'attacher à des personnages et des situations qui ont l'air aussi réfléchis, aussi figés par un scénario qui ne leur permet pas d'avoir un réel développement émotionnel. Encore plus lorsque le réalisateur lui-même ne semble pas s'en soucier. » The Hollywood Reporter

PAS LE MEILLEUR WES ANDERSON

Le retour de Wes Anderson semble donc avoir en grande partie convaincu la presse présente à la projection cannoise. Comme on pouvait s'en douter à la vue de la bande-annonce, le style du réalisateur est intact et devrait facilement réussir à convaincre ses fans les plus enthousiastes. On peut cependant noter que quelques doutes persistent et que certaines critiques évoquent le même problème qu'avec The French Dispatch, boursouflé et ne laissant aucune place à une émotion malheureusement figée.

Notre cher et adorable Alexandre, qui a vu Asteroid City à Cannes, fait partie des non-convaincus. Mais Déborah, notre fanatique de Wes Anderson, a déjà prévenu qu'elle verrait le film pour lui prouver qu'il a tort.

Si Wes Anderson est toujours (et incontestablement) l'un des plus grands esthètes hollywoodiens modernes, son #AsteroidCity est une nouvelle désillusion, la faute à sa structure narrative meta artificielle et tristement alambiquée gachant sa jolie mélancolie cosmique. #Cannes2023 pic.twitter.com/s61ggGGdKZ
— Alexandre Janowiak (@A_Janowiak) May 23, 2023

Quoi qu'il en soit, Wes Anderson devrait faire un retour un force comme souvent avec chacun de ses projets, toujours portés par une distribution renversante. En plus de certains habitués comme Jason Schwartzman, Tilda Swinton ou encore Adrien Brody, le film a accueilli quelques grands noms supplémentaires avec l'arrivée, entre autres, de Bryan Cranston, Steve Carell, Tom Hanks ou Margot Robbie (et la première apparition de Scarlett Johansson après son doublage sur L'île aux chiens).

Pour savoir ce que réserve la nouvelle sucrerie de Wes Anderson, Asteroid City sortira sur les écrans français le 21 juin 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... J5QmjqsfDE
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EL n'a pas aimé La Petite Sirène (1,5 étoiles) :

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La Petite Sirène, le nouveau remake en prises de vues réelles de Disney signé Rob Marshall s'est échoué en salles. Avant même sa sortie, le long-métrage sentait le poisson pas frais à des kilomètres et l'odeur n'était pas trompeuse : la réadaptation du film d'animation de 1989 est un autre échec pour la compagnie aux grandes oreilles, qui continue de sombrer.

20 000 LIEUES SOUS LES MERDES


Qu'on parle d'un film tiré d'une bande-dessinée, d'un jeu vidéo, d'un roman ou d'un précédent long-métrage, il convient de le distinguer de son matériau d'origine et de le considérer comme une oeuvre à part entière. Le jeu des sept différences n'est pas vain ou interdit, mais une adaptation doit aussi exister indépendamment de ce qu'elle décalque.

Après tout, chaque réactualisation peut être l'occasion d'interpréter autrement, de raconter différemment, voire de bouleverser tout un imaginaire pour en imposer un autre, comme récemment encore avec le Pinocchio de Guillermo del Toro. Disney est également très fort à ce jeu, la firme s'étant approprié de nombreux contes et histoires depuis les années 1930, jusqu'à les supplanter dans l'imaginaire collectif.

Mais si Disney ne s'est jamais embarrassé d'une quelconque fidélité par rapport aux matériaux d'origine, la plupart de ses remakes en prises de vues réelles restent enchaînés aux chefs-d'œuvre animés, sans chercher une quelconque singularité. Mis à part Mulan ou des spins offs comme Maléfique et Cruella, le but est de singer les anciens films en reprenant les mêmes scènes, les mêmes gags, les mêmes lignes de dialogues, les mêmes thèmes musicaux et la même charte graphique dans une bête logique d'autocitation. D'où l'impression de plus en plus rébarbative de voir un défilé de fans en cosplay rejouer et massacrer les films de notre enfance.

C'est d'ailleurs le plus gros piège dans lequel tombe la plupart des remakes : forcer en tout point la comparaison, et en souffrir inévitablement. La Petite Sirène ne fait pas exception, tant l'univers du film d'animation qu'il recrache ne se prête pas du tout au monde réel.

DE CONTE DE FÉES À FILM D'HORREUR

On a déjà fait le reproche à Peter Pan & Wendy, Pinocchio ou Le Roi Lion, et rien n'a changé avec La Petite Sirène. La nouvelle version n'a plus rien de magique ou d'enchanteur. En essayant de recréer les moments cultes de La Petite Sirène en prises de vues réelles, tout ce qui était iconique est devenu terne et anémique, à commencer par les numéros musicaux. Tout est désespérément plat et ennuyeux, comme si la caméra traînait une enclume ; la mise en scène est figée et ne provoque jamais l'euphorie ou le lyrisme attendu.

C'est l'autre limite de l'exercice : difficile de faire swinguer et chanter des poissons et crustacés tout en restant réaliste. Halle Bailey a beau se donner à fond, ses interactions avec un Sébastien et un Eureka photoréalistes manquent fatalement de substance et d'authenticité, ces derniers étant aussi inexpressifs qu'un crabe et un goéland lambdas. Leurs interactions physiques peuvent carrément paraître glauques, comme quand Ariel tient Polochon par les nageoires en donnant l'impression de vouloir les lui arracher.

D'autres scènes tournent à l'absurde, voire au pathétique. Lorsqu'Ariel chante sur son rocher, c'est avec autant de vraisemblance qu'un enfant qui imiterait la scène sur un rebord de piscine. Le sommet du ridicule reste cependant cette apparition en contrechamp de Javier Bardem dans le final, qui barbote dans son bassin, la barbe à moitié mouillée et le regard vide. Plus globalement, le film est repoussant, de sa photographie terne à sa direction artistique dépouillée, en passant par les effets numériques approximatifs (les cheveux secs qui ondulent sous l'eau, typiquement).

Le plus triste est certainement le manque d'immersion, au sens propre comme au figuré. Pour pleinement se projeter sous l'eau, le film d'animation avait nécessité un travail colossal, notamment pour les bulles, tellement nombreuses qu'il a fallu les sous-traiter en Chine. La version de 2023 a gommé la moindre bulle à l'écran, appauvrissant de fait l'environnement aquatique.

LA SEULE BULLE D'AIR, C'EST LE SCÉNARIO

Si on pouvait encore voir dans Le Roi Lion de 2019 une ambition purement technique, il est depuis difficile de trouver une réelle plus-value ou de vrais parti-pris dans les derniers remakes de la firme. Au-delà d'invoquer une nostalgie à double tranchant, le seul véritable intérêt de ces films produits à la chaîne est de pouvoir moderniser les classiques, de les dépoussiérer par endroits en corrigeant quelques maladresses, en particulier sur les questions de représentation et d'inclusivité. La Petite Sirène version Rob Marshall suit le même courant.

Avec 50 minutes supplémentaires par rapport au film de 1989, Disney a donné à Ariel un caractère plus affirmé et des motivations moins superficielles. Éric est quant à lui un prince charmant moins effacé, tandis que le scénario prend le temps de développer leur relation au-delà de leur balade en calèche. Mais pour 200 millions de budget (apparemment), le public était en droit d'attendre un peu plus qu'une autre version détrempée et remâchée de Roméo et Juliette.

La Petite Sirène étend légèrement le monde de la surface, y glissant même timidement quelques propos politiques, mais réduit à peau de chagrin tout ce qui se trouve sous l'océan. Alors que c'était le plus excitant visuellement, le royaume d'Atlantica n'est jamais montré, voire à peine mentionné, tout comme les sujets du Roi Triton, qui trône sur du vide pendant presque deux heures.

Les océans sont vides, davantage jonchés d'épaves de bateaux et d'objets perdus que de sirènes, avant que le final décide enfin de sortir de l'eau une dizaine de figurants. Le fait que Triton règne sur les sept océans et que ses sept filles veillent sur chacun d'entre eux n'est là encore jamais exploité, tout comme la mort de la mère d'Ariel qui est expédiée en deux phrases et ne sert qu'à renforcer la haine du souverain à l'égard des humains.

De quoi confirmer la paresse de Disney, qui ne cherche plus à émerveiller ou à relever le moindre défi. On peut même parier que cette critique s'appliquera en grande partie au prochain Blanche-Neige, puis à Lilo et Stich, Hercule, et ainsi de suite.

Sous l'océan, on se noie et on meurt d'asphyxie. La preuve avec La Petite Sirène.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... RDgkEpgzaI
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C'est mieux que La Nuée, mais c'est toujours pas ça ce nouveau film de Just Philippot. Acide part d'un point de départ excitant, et se révèle bien efficace pendant 45 bonnes minutes. On a même un Guillaume Canet bien employé, tout en distillant ça et là des séquences de survie dans la droite lignée du post-apo. Malheureusement, arrivée à la dernière demi-heure, les incohérences s'enchaînent tout comme l'aspect baclé d'un scénario expédiant certains personnages et même sa fin.
Un potentiel inexploité donc, malgré une facture visuelle respectable, une tension bien dosée et un très bon sound design.

2.5/5


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Après Little Joe, Jessica Hausner poursuit son exploration d'un cinéma clinique, où l'Homme se délite face à un mal précis. Exit les fleurs modifiant l'affect, ici c'est l'excellente Mia Wasikowska qui campe une prof nutritionniste adepte d'une fameuse philosophie "l'alimentation consciente".

Un mode consistant à diminuer drastiquement se consommation alimentaire, jusqu'à finalement totalement arrêter de "polluer notre organisme".

Ce faisant elle va convertir plusieurs adolescents (ayant tous une problématique précise) et les amener vers leurs derniers retranchements au sein de ce fameux Club Zero.


On est finalement pas loin d'un épisode de Black Mirror, mais étiré sur 2h.

C'est bien mis en scène, avec un très bon score à la Utopia, et des séquences que les boulimiques/anorexiques ne devraient pas forcément regarder.

ça manque ceci dit d'une vraie gradation, et d'une fin plus marquante


mais bon ça reste pas mal


3/5

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Un Kitano mineur (comme tous ses films depuis 20 ans) qui est détonnant car on traite la fin du règne d'Oda Nobunaga sous le prisme de la comédie. Il y a toujours eu de l'humour chez Kitano, mais avant tout au service de l'émotion, la poésie, la noirceur et la violence.

Alors oui c'est violent et même gore (réjouissant donc), mais on est plus sur du Beat Takeshi que du Kitano.

De plus, en terme de fabrication est plutôt sur de la grosse série B avec une mise en scène finalement imperosnnelle dans les scènes d'intérieur.

Cependant, Kubi (qui veut dire "tête") déploie de vraies fulgurances en terme de reconstitution d'époque et notamment dans des scènes de bataille brutales et portant l'influence de Kurosawa (toute proportion gardée).

Les acteurs sont bons (même Nishijima qui en fait des caisses en Nobunaga), c'est souvent drôle (notamment tout ce qui consiste à détourner les codes du chanbara et du film de samouraï pour mieux faire ressortir le comique situationnel de l'époque) et assez jubilatoire...mais aussi assez confus au début avec le nombre de personnages présents et le peu d'indications de lieu présentes.


Bref ça reste fun et tout à fait recommandable, mais on attend un nouveau grand film de Kitano


6/10


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Pas mal pour un premier film que ce Hopeless, petit crime drama coréen appliqué à la lettre, mais globalement assez balisé et timoré.

L'histoire d'un jeune ado qui va se retrouver au sein d'un gang, et va découvrir l'envers du décor : l'intrigue surprend finalement assez peu, mais heureusement c'est soigné en terme de mise en scène (sans être du génie), d'acting (mention spéciale à Song Ki-joong qu'on a vu dans Battleship Island et Space Sweepers), de sound design et de violence (rien d'ultra graphique mais ça a le mérite d'être là).


Cela aurait mérité un meilleur focus sur l'émotion, et une intrigue un peu plus ramassée, mais pour un premier métrage de genre c'est tout à fait correct


6/10
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Un nouveau trailer (pas drôle) de Le Challenge :

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Transformers 7 : l'un des meilleurs films de la franchise, selon les premiers avis

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Transformers 7 : Rise of the Beasts débarque en salles en juin 2023, mais les premiers avis sont déjà là (et sont plutôt positifs).

Plaisir coupable ou amour nostalgique sincère, on ne sait jamais trop quoi penser de la saga Transformers. Toujours est-il que celle-ci est loin d'être terminée au cinéma, même si Michael Bay a (enfin) jeté l'éponge, après cinq films à la qualité... disons fluctuante pour ne pas vexer Antoine. Mais l'échec en salles de Transformers 5 : The Last Knight (605 millions au box-office, plus faible total de la saga au moment de sa sortie) n'a pas tué le potentiel de la franchise aux yeux du studio Paramount, qui a décidé de prendre la voie du soft-reboot pour relancer les robots aliens.

Le prequel Bumblebee est ainsi sorti en 2018, avec l'ambition à moitié assumée de tout remettre à plat. Et cela a été confirmé avec l'annonce d'un septième opus (enfin deuxième en fait, voire premier, c'est compliqué), Transformers: Rise of the Beasts, qui devrait lancer une nouvelle trilogie. Sans Michael Bay, mais avec beaucoup de nouvelles têtes, comme des robots-animaux bien énervés, qui se sont dévoilés un peu plus dans la dernière bande-annonce. Plusieurs chanceux ont pu découvrir le long-métrage aux États-Unis, et livrer leurs premiers avis. Spoilers : ils sont aux anges.

« Transformers: Rise of the Beasts se regarde comme le dessin animé ultime du samedi matin. De l'action efficace pour les Transformers. Anthony Ramos et Pete Davidson sont super, même si une partie des dialogues est un peu bancale. C'est un film propre et amusant, et le début prometteur de quelque chose d'excitant. » Brandon Davis - ComicBook.com

« Heureux de pouvoir dire que Transformers : Rise of the Beasts est l'un des meilleurs films de la franchise. C'est très divertissant, les CGI sont super, et l'action est bien chorégraphiée et limpide. J'ai vu des gens applaudir durant la projection à laquelle je me suis rendu, et les enfants ont beaucoup ri. » Steven Weintraub - Collider

« Totalement kiffé Transformers : Rise of the Beasts. Il a des problèmes au milieu, mais il commence fort, a du fantastique hip-hop des années 90, utilise super bien les humains et le troisième acte est un bonheur. J'ai presque sauté de mon siège à la fin. À mettre dans le haut du panier avec le premier film de Bay et Bumblebee. » Germain Lussier - Gizmodo

« Le nouveau film Transformers est assez solide ! J'ai adoré le décor à Brooklyn – les Maximals et Scourge sont des ajouts bienvenus, et l'action est une réussite, surtout dans New York. Mirage vole la vedette, mais la vraie star est la musique, remplie de hits hip-hop du début des années 90. » Erik Davis - Fandango

« Transformers : Rise of the Beasts est très amusant ! Anthony Ramos porte le film, et Pete Davidson vole toutes les scènes où il apparaît en Mirage. La fin m'a époustouflé et la musique du film est incroyable. » Joseph Deckelmeier - ScreenRant

« Transformers : Rise of the Beasts était super ! L'équipe de Beast Wars apparaît enfin et c'est sans doute le meilleur film Transformers récent. Il y a beaucoup de coeur, d'humour et de fierté pour Brooklyn ; un divertissement popcorn à l'ancienne. » Mike Reyes - Fandom

Des avis très positifs (mais méfiance)

Les chanceux ayant pu découvrir en avance Transformers : Rise of the Beasts sont donc très élogieux à son sujet, évoquant la qualité des scènes d'action et la nouvelle dynamique insufflée par les additions à la franchise. Anthony Ramos et Pete Davidson semblent s'intégrer sans mal, alors que les nouveaux Transformers (le méchant Scourge et les Maximals) sont des nouveautés rafraîchissantes. Seuls petits bémols relevés dans cette première vague d'avis : un ventre mou au milieu du film et des dialogues parfois peu convaincants.

Peut-on en conclure que ce nouveau film est bien l'un des meilleurs Transformers pour autant ? Pas vraiment. Pour qui suit un peu l'actualité, ces premiers retours sont bien souvent très positifs, malgré un résultat final qui peut s'avérer décevant. Les gros médias américains (The Hollywood Reporter, Variety, Deadline...) n'ont d'ailleurs pas encore découvert ce nouvel opus, ce qui nous force à prendre avec méfiance ces critiques. On attendra donc de se faire un avis sur la question. Transformers : Rise of the Beasts sortira en salles le 7 juin 2023.


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Le box-office français de la semaine :

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Très bon trailer qui donne véritablement envie de voir le film.
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Le concept rappelle quand même Il était une fois de Disney avec le décalage entre le monde de la princesse et le vrai monde.
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Spider-Man : Across the Spider-Verse - les premiers avis sont tombés, et c'est génial

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Après le fantastique Spider-Man : New Generation, Miles Morales fait enfin son grand retour dans Spider-Man : Across the Spider-Verse, qui promet d'être encore plus ambitieux. Premier avis sur cet événement des sorties cinéma de 2023.

A sa sortie en 2018, Into the Spider-Verse, ou Spider-Man : New Generation en France, a été un événement incontournable. Grâce au scénario drôle et touchant de Phil Lord et de Chris Miller, à la réalisation de Bob Persichetti, Peter Ramsey et Rodney Rothman, et au style novateur développé notamment par Alberto Mielgo, c'est vite devenu l'un des meilleurs films Spider-Man.

Face au succès (plus de 375 millions au box-office, pour un budget de 90 millions), Sony Pictures a rapidement lancé des suites. Après Spider-Man : New Generation, il y aura donc Spider-Man : Across the Spider-Verse (sortie le 31 mai 2023) et Spider-Man: Beyond the Spider-Verse (prévu pour avril pour 2024).

Alors que dans le premier film, Miles Morales faisait la rencontre de cinq autres super-héros arachnéens, il sera ici confronté à des centaines de Spider-Men au cours d'un voyage à travers le Multivers. Et les premiers avis sur ce trip qui s'annonce sensationnel sont tombés.

« Spider-Man : Across the Spider-Verse est une nouvelle réussite retentissante pour l'univers produit par Lord et Miller. Hailee Steinfield parvient ici à imposer son interprétation de Gwen Stacy, et les scènes qu'elle partage avec le Captain Stacy de Shea Whigham sont vraiment uniques. C'est un film plus sombre et plus triste que prévu, mais c'était nécessaire. » - Brian Davids, The Hollywood Reporter

« Spider-Man : Across the Spider-Verse est une réussite stupéfiante. Bien entendu, c'est visuellement éblouissant, grâce à de nouveaux royaumes vastes et expressifs (le monde de Gwen est mon préféré). Mais le véritable super-pouvoir du film, c'est sa profondeur émotionnelle et son beau ton mélancolique. J'adore vraiment ce film. » - Drew Taylor, The Wrap

« J'ai absolument adoré Spider-Man : Across the Spider-Verse. J'aurais aimé pouvoir mettre le film en pause une centaine de fois pour étudier l'incroyable talent artistique à l'oeuvre. Je vous le recommande chaudement, et j'ai moi-même déjà hâte de le revoir. La prochaine fois, ce sera en IMAX ! » - Steven Weintraub, Collider

« Chaque plan de Spider-Man : Across the Spider-Verse est sublime. Je ne voulais pas cligner des yeux, parce que je ne voulais rien rater. Je pense qu'on peut regarder ce film encore et encore, et toujours y trouver quelque chose de nouveau à apprécier. Il y a des surprises dans ce film auxquelles je ne m'attendais pas du tout. » - Joseph Deckelmeir, Screen Rant

« Spider-Man : Across the Spider-Verse marque encore un nouveau tournant pour le monde de l'animation. Oui, cette suite est sublime et visuellement hallucinante, mais si elle surpasse le premier opus, c'est surtout parce qu'elle met toujours Miles ET sa famille au premier plan. C'est aussi le film de Spider-Gwen, qui a ici un rôle plus important [...] Cela va sans dire, mais c'est une exploration bien plus réussie du concept du Multivers que celle proposée par No Way Home ou The Flash. » - Andrew J. Salazar, Discussing Film

« Spider-Man : Across the Spider-Verse est formidable, sans surprise. Il raconte une histoire plus vaste, qui s'étend dans ce film et celui d'après, mais ça reste l'histoire de Miles qui veut simplement qu'on l'accepte pour qui il est (il y a BEAUCOUP de Spider-Personnes dans ce film). Et en plus, j'ai éclaté de rire à 8 reprises [...] notamment grâce à la performance de Jason Schwartzman en Spot, un antagoniste hilarant. » - Mike Ryan, Uproxx

« J'aurais voulu adorer Spider-Man : Across the Spider-Verse, mais il ne parvient pas du tout à égaler le premier opus. Le problème principal, c'est que cette suite met trop en avant le fan service, au détriment d'un récit qui tient la route. On a vraiment l'impression d'assister à la première partie d'un diptyque, ce qui rend la fin trop prévisible. » Eze Baum, This Week Media

Des retours largement positifs donc, qui s'accordent presque tous pour affirmer qu'il s'agit d'un film excellent. Sans surprise, personne ne remet en question la beauté plastique de Spider-Man : Across the Spider-Verse. De plus, selon ces premiers avis, la Spider-Gwen de Hailee Steinfeld et le Spot de Jason Schwartzman sont des points forts du film. Curieusement, il n'est pas fait mention du Miguel O'Hara d'Oscar Isaac, le nouveau personnage principal.

Ecran Large découvrira le film mardi en projection, et a plus que hâte. On en reparle très vite, dans une critique et en vidéo. Le film sort en salles le 31 mai.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 09Y8mTrgxw
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