Le Cercle des profileurs disparus

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Pale
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Lord of War : Nicolas Cage va revenir dans la suite qu'on n'attendait pas

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Après avoir sorti les crocs dans Renfield, Nicolas Cage va faire parler la poudre dans Lords of War, suite inattendue du film d'Andrew Niccol

Avec une nomination à l'Oscar du meilleur scénario original pour The Truman Show, (le grand film parano et visionnaire de Jim Carrey), Andrew Niccol a connu un début de carrière tonitruant. Il est ensuite passé à la réalisation en livrant le sublime Bienvenue à Gattaca, bientôt adapté en série, avant de confirmer avec Simone, le film qui a annoncé le futur du cinéma.

Malgré cet enchainement impressionnant, le réalisateur n'a cependant pas réussi à réitérer ces réussites en mettant en boite des films beaucoup plus anecdotiques, en dépit de concepts forts comme celui de Time Out. On a appris que le cinéaste serait sur le point de donner une suite inattendue à peut-être sa dernière grande réussite : Lord of War avec Nicolas Cage.

En effet, Deadline a révélé que l'acteur et le réalisateur seraient sur le point de se retrouver pour une suite des périples mortuaires de Yuri Orlov, intitulée pour l'occasion Lords of War. Le film va raconter la rivalité entre le personnage de Cage et celui de son fils illégitime, Anton, qui sera interprété par Bill Skarsgård.

Ce dernier, bien loin de vouloir réparer les torts de son père, va au contraire tenter de le supplanter dans la course au trône du meilleur marchand de mort. Pour cela, il va aller jusqu'à monter une équipe de mercenaires et s'immiscer dans les conflits américains au Moyen-Orient. Les deux hommes devraient pousser très loin l'amertume d'un conflit père-fils sous haute tension.

Comme on peut le voir, cette nouvelle histoire devrait être une bonne occasion pour Andrew Niccol de retrouver le ton incisif de l'original. Avec un superbe duo d'acteur, le film ne devrait pas manquer de provoquer quelques éclats et on peut espérer que le réalisateur retrouve l'inspiration bien sentie du premier film. Cette suite sera à nouveau produite par Philippe Rousselet et Fabrice Gianfermi, aux côtés de Nicolas Cage lui-même. Il n'y a pas de date de sortie pour le moment, mais la production devrait commencer à l'automne, pour une sortie probable en 2024, même si tout reste à confirmer.

Il va donc falloir patienter pour en savoir plus sur ce projet aussi surprenant qu'alléchant. D'ici là, Bill Skarsgård devrait rester bien occupé puisque, tout juste sorti du succès de John Wick : Chapitre 4, l'acteur suédois est actuellement en tournage du Nosferatu de Robert Eggers, l'un des nouveaux petits prodiges de l'horreur et du fantastique. Quant à son futur partenaire de jeu, Nicolas Cage, il montrera lui aussi les crocs dans Renfield, à l'affiche le 31 mai dans les salles françaises, en attendant une date de sortie pour son film suivant, Sympathy for the Devil.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... SmCwZIOARo
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La Petite Sirène : les premiers avis du remake Disney sont là

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Le nouveau remake de Disney, La Petite Sirène, est comme toujours particulièrement craint. Les premiers avis sont tombés.

Non content d'avoir un des catalogues les plus riches parmi les poids lourds hollywoodiens, d'autant plus avec les rachats successifs de Marvel, Lucasfilm et Twentieth Century Fox, Disney pioche également depuis plusieurs années dans ses propriétés historiques pour produire des longs-métrages. C'est ainsi que l'on assiste à l'arrivée d'une pluie de remakes, à la qualité franchement douteuse, dont le dernier en date, Peter Pan & Wendy, petite catastrophe perdue sur Disney+.

Après cette parenthèse désenchantée sur sa plateforme de SVoD, le prochain sur la liste est d'un tout autre calibre, puisque le classique de 1989, La Petite Sirène, va jouir du traitement live-action. Et si Disney tente tant bien que mal de nous rassurer, chaque nouvelle bande-annonce dévoilée n'a fait qu'un peu plus inquiéter sur l'aspect visuel du projet, qui semble (encore) souffrir d'effets spéciaux bâclés. Le retour d'Ariel laissait donc craindre le pire, mais les premiers avis venus des États-Unis laissent plutôt entrevoir une bonne surprise. Revue de tweets.

« L'action en prise de vues réelles de Disney est magique, émouvante et enchanteresse. Rob Marshall vient de réaliser le meilleur remake en live-action de Disney. Lin-Manuel Miranda et la magnifique partition musicale d'Alan Menken rayonnent. Halle Bailey est absolument extraordinaire ! Et Melissa McCarthy est une Ursula féroce. » Jazz Tangcay - Variety

« S'il peut paraître visuellement grossier sous l'océan, La Petite Sirène arrive à recréer un peu de la magie de l'original grâce à son histoire intemporelle et son casting. Daveed Diggs et Melissa McCarthy sont les vedettes, mais c'est Halle Bailey qui étonne par la beauté de son chant et son charme empathique. » Matt Neglia - Next Best Picture

« La Petite Sirène : charmant, mais incroyablement inégal. Halle Bailey, Jonah Hauer-King, Melissa McCarthy et Javier Bardem y mettent leur coeur et leur âme, mais le film ne parvient pas à échapper à son héritage animé. Il est au meilleur quand il penche du côté de la folie camp, mais pour une raison inconnue limite ses éléments fantastiques. » Courtney Howard - Variety

« Attachant mais inégal, La Petite Sirène ne parvient pas à retranscrire la magie du classique d'animation, mais il y a plein de touches créatives amenées par Rob Marshall qui maintiennent le bateau à flot. Halle Bailey et Melissa McCarthy sont super. Daveed Diggs et Awkwafina se révèlent être des ressorts comiques solides. » Simon Thompson - Forbes

« C'est très simple. Êtes-vous excités pour La Petite Sirène ? Vous l'aimerez. C'est exactement ce à quoi vous vous attendez. Êtes-vous sceptiques et inquiets à son propos ? Même chose. C'est bizarre et décousu. Bailey est super, McCarthy rayonne, les chansons fonctionnent, mais ça paraît tellement inutile. » Germain Lussier - Gizmodo

« La Petite Sirène peut être une réimagination enchanteresse qui développe l'histoire de l'original animé avec des thèmes modernes. C'est un film romantique et plein de joie musicale, même s'il est légèrement surchargé. Halle Bailey porte tout le film grâce à sa performance. » Michael Lee - Geeks of Doom

« La Petite Sirène est proche d'être le meilleur film Disney en prises de vues réelles, mais il a encore du mal à trouver ses méchants. Halle Bailey EST Ariel et j'ai eu littéralement des frissons tout au long de son interprétation. C'est une version de la petite sirène comme vous n'en avez jamais vu auparavant. » Ashley Felicia Wade - Discussing Film

« Halle Bailey EST la Petite sirène. Une voix angélique, la langueur dans ses yeux, l'alchimie avec Jonah Hauer-King. Elle est parfaite. Le film dans son ensemble ne l'est pas, mais il y a plus que suffisamment de charme, de cœur et d'aventure pour le faire avancer. Melissa McCarthy est une Ursula délicieusement diabolique. (Et Daveed Diggs est SPLENDIDE dans le rôle de Sebastien. C'est de loin l'un des meilleurs personnages du film.) » Perri Nemiroff - Collider

Les habitués ne seront pas surpris de découvrir des premiers retours plutôt élogieux sur ce nouveau remake, comme c'est souvent le cas au lendemain des avant-premières. Cependant, les multiples défauts de La Petite Sirène semblent clairement avoir été identifiés par les chanceux (?) ayant pu déjà découvrir le film, avec moins d'hostilité cela dit qu'habituellement en ce qui concerne les remakes Disney.

Ainsi, si les acteurs ont l'air comme des poissons dans l'eau, les effets spéciaux ont l'air, comme on pouvait tristement s'y attendre, décevants. De la même manière, la longue durée du film (2 heures, contre 1h20 pour l'original) ne semble pas lui faire du bien, avec des reproches sur l'approche confuse choisie par Rob Marshall, qui a l'air de mieux s'en sortir du côté mise en scène. Au final, encore un projet sans grand intérêt du côté de Disney, mais qui devrait convaincre au box-office sans problème. Rendez-vous en salles le 24 mai 2023, pour le meilleur... et le pire.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... lICndm5i2I
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The Life Of Chuck : une nouvelle adatation de Stephen King s'offre un casting chez Marvel et Star Wars

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Nouveau jour, nouvelle adaptation d'un Stephen King. et cette fois-ci, son The Life Of Chuck, adapté par Mike Flanagan, peut compter sur un sympathique casting issu des univers Marvel et Star Wars.

Si Stephen King est un auteur largement reconnu pour sa boulimie prolifique, ses adaptations cinématographiques et sérielles ne sont pas en reste. Rien que ces douze derniers mois, les cinéphiles pourtant rompus aux adaptations maudites de l'auteur ont eu droit à Children of the Corn, Mr. Harrigan's Phone sur Netflix, ou encore, aux annonces des prochains Croque-Mitaine par Rob Savage, Billy Summers par J.J Abrams, et La Tour Sombre par le réalisateur de The Haunting of Hill House pour Amazon.

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Mike Flanagan, maître de la peur et des pleurs, se frotte à l'oeuvre du maître de King ; après Jessie en 2017 puis son Doctor Sleep gentiment raté en 2019, le cinéaste a également été attaché à la réalisation de Revival, projet qu'il a finalement abandonné au profit de sa série Sermons de minuit. Il semblerait toutefois que ce dernier ait décidé de raviver son culte pour l'auteur en transposant cette fois-ci à l'écran un autre roman court de ce dernier.

Et si disposer d'un réalisateur talentueux ne suffisait pas, cette nouvelle adaptation devrait, d'après un communiqué relayé par Deadline, pouvoir également compter sur les performances de Tom Hiddleston (lequel prête ses traits à Loki au sein du MCU) et Mark Hamill, figure de prou de l'univers Star Wars. Initialement paru en 2020 au sommaire du recueil Si ça saigne, La Vie de Chuck fait le récit antéchronologique de Charles Krantz, auquel Hiddleston prêtera donc ses traits. Pour ce qui est de Hamill, celui-ci devrait interpréter le grand-père du protagoniste, Albie.

L'histoire débute ainsi sur le lit de mort de Krantz, condamné par une tumeur cérébrale à l'âge de trente-neuf ans. Mais plutôt que de documenter la lente agonie de son personnage, The Life of Chuck s'applique à retracer son histoire en débutant par sa mort pour mieux s'achever sur son enfance vécue au domicile supposément hanté de ses grands-parents.

Savant mélange de drame émotionnel et de codes horrifiques – ce qui, d'après les séries The Haunting of Bly Manor et The Haunting of Hill House devrait tout à fait correspondre à l'univers de Flanagan –, The Life of Chuck marquera de surcroit la seconde collaboration entre le cinéaste et Hamill après The Fall of the House of Usher, adaptation de l'oeuvre d'Edgar Allan Poe à paraître sur Netflix.

D'après Deadline, le projet dispose déjà d'un scénario complété juste avant la grève des scénaristes à Hollywood, et devrait donc être en mesure de débuter prochainement sa production. Pour ce qui est d'une potentielle date de sortie, il s'agira toutefois de prendre son mal en patience. Au demeurant, avec de pareilles têtes d'affiche, il y a fort à parier que ce genre d'annonce ne saurait tarder.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... CllBBhkXi8
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Taika Waititi : avant L'Incal et Star Wars, le réalisateur va faire un autre film de SF

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Taika Waititi devrait mettre en scène Klara and the Sun, une adaptation du roman de Kazuo Ishiguro.

Grâce à sa revisite pop et décomplexée de Thor pour Marvel Studios, Taika Waititi est devenu très populaire à Hollywood, et a donc un planning bien rempli ces prochaines années. Après s'être mis au foot avec sa comédie Next Goal Wins, qui sortira en salles en 2023, le réalisateur a signé pour de nombreux projets de science-fiction.

Au-delà de son fameux film Star Wars qui serait toujours dans les tuyaux, le bougre planche également sur des adaptations de L'Incal et d'Akira, et sur un reboot de Flash Gordon... Et pourtant, Taika Waititi est en passe de signer pour un nouveau film : cette fois-ci, ce sera Klara et le Soleil, adaptation du roman de Kazuo Ishiguro, prix Nobel de littérature.

En effet, selon Deadline, Taika Waititi est en pleine négociation avec Sony pour être à la tête du projet. Voici le pitch du roman : Klara est une Amie Artificielle, un robot conçu pour tenir compagnie aux enfants et aux adolescents. Derrière la vitrine du magasin où elle se trouve, Klara passe ses journées à étudier le comportement des passants : elle espère que l'un d'entre eux s'arrête et la choisisse.

Mais quand l'occasion se présente enfin, Klara va vite déchanter... Le premier jet du scénario a été écrit par Dahvi Waller, créatrice de la série Mrs. America, et n'est pas sans rappeler un certain Her, de Spike Jonze. En tout cas, la loufoquerie habituelle du cinéaste (qui n'en oublie pas une certaine tendresse pour autant) pourrait s'avérer idéale. Aucune date de sortie n'a été annoncée, mais si Taika Waititi en fait sa priorité, le projet devrait voir le jour au plus tôt en 2025. Quant au prochain film du réalisateur, Next Goal Wins, il sera en salles dès le 20 décembre 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... VaHnwnYZwk
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mer. 10 mai 2023 21:30
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Hum. Qui sont ces personnages en noir et blanc ?
Je découvrirai ça dans le film :o
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Le tournage de Beetlejuice 2 commence, avec Justin Theroux en renfort

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Michael Keaton sera entouré de Winona Ryder et de Jenna Ortega dans cette suite.

Peu après la rumeur entourant le casting de Jenna Ortega pour jouer la fille de Winona Ryder dans Beetlejuice 2, Deadline confirme que la star de Mercredi sera bien de la partie. Et ajoute un nom supplémentaire : Justin Theroux (Mulholland Drive, The Leftovers...) sera lui aussi dans cette suite, dans un rôle pour l'instant tenu secret. Et Michael Keaton reviendra lui aussi, dans le costume du bio-exorciste déjanté.

Le site américain précise aussi que Beetlejuice 2, dont la dernière version est signée par Alfred Gough et Miles Millar, entre en production aujourd'hui au Royaume-Uni, sous la direction de Tim Burton, qui avait mis en scène le premier volet en 1988. Cette suite a même déjà une date de sortie : rendez-vous en salles le 6 septembre 2024. Le cinéaste est également producteur du projet aux côtés de Tommy Harper, Brad Pitt (via sa société Plan B), Marc Toberoff et David Geffen.

Avant de revenir en Beetlejuice, Keaton sera cet été à l'écran en Batman, là aussi plus de 30 ans après ses incarnations pour Tim Burton : il sera l'un des héros de The Flash, également produit par la Warner Bros, et prévu pour le 14 juin au cinéma.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... vDYHyb0PZI
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Vu ces derniers jours :

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Parmi les films de Argento que j'ai vu, Phenomena est clairement le pire. Il y a bien sûr quelques scènes durant lesquelles le réalisateur est en état de grâce mais plus ça avance et plus on atteint des sommets de ridicule. Au final c'est limite pire qu'une série Z.

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Je découvre ce film et j'avoue que j'ai trouvé ça assez jouissif :D Ça transpire les années 80 et ça pue la bonne grosse testostérone d'époque.

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Film qui me faisait de l’œil à l'époque et que je découvre que maintenant. Je me suis pris une belle claque. Insomnies c'est ce genre de film où l'on plonge dans le mental et la psyché d'un personnage et où l'on a du mal de discerner ce qui est vrai ou pas tant on perd pied à l'instar du personnage. La mise en scène est impressionnante de maîtrise et Jeff Daniels porte le film sur ses épaules en livrant une prestation remarquable.

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J'étais assez dubitatif pendant la première partie, le film avance en nous sortant tout le petit programme du genre mais il y a une belle montée en puissance avec comme point d'orgue le raid final. Au final j'ai beaucoup aimé.

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J'avais adoré Overlord et Le Samaritain de Julius Avery mais ici c'est pas terrible du tout. À la limite je sauve le côté old school propre au réalisateur mais sinon on est pas loin de la scène d'intro de Scary Movie 2 tant on est plus proche de la parodie qu'autre chose. C'est une succession de clichés, les personnages sont complètement aux fraises (mention spéciale à la mère et la sœur qui dorment tranquillement après avoir assisté à des trucs de dingue) et la grandiloquence de l'ensemble fait plus rire qu'autre chose.

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Voici un très bon film qui est sorti en 1980. L'Enfant du diable commence comme un film de maison hantée assez classique mais j'ai beaucoup aimé la direction que prend l'intrigue au fur et à mesure. La mise en scène est très ample et de toute beauté et fait de L'Enfant du diable un classique du genre.
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... Zs7XC0vQyE
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Beetlejuice 2 : une super actrice pourrait rejoindre le nouveau Tim Burton

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Peu après avoir confirmé Jenna Ortega à son casting, le Beetlejuice 2 de Tim Burton s'offre une nouvelle actrice surprenante.

Le projet a beau avoir pris trente-cinq ans à se concrétiser, il semble désormais plus lancé que jamais. Le cinéaste aurait-il envie de renouer avec ses heures de gloires passées en revisitant le film qui l'a révélé au grand public, ou s'agit-il plus simplement d'une stratégie commerciale ? Après tout, Beetlejuice premier du nom était parvenu à engranger 73,3 millions de dollars (ce qui, ajusté pour inflation, équivaut aujourd'hui à environ 187 millions) de recettes mondiales lors de sa sortie en 1988.

Il y a probablement un peu des deux là-dedans. Qu'à cela ne tienne, plus rien n'arrête Tim Burton qui s'est déjà offert les services de Jenna Ortgega, la nouvelle interprète de Mercredi Addams pour la série Netflix, et a confirmé les retours de Winona Ryder et Michael Keaton dans leurs rôles respectifs. À présent, c'est une autre actrice bien connue des spectateurs qui pourrait rejoindre l'affiche de Beetlejuice 2, et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on ne s'y attendait pas.

D'après un communiqué relayé par The Hollywood Reporter, Monica Bellucci serait actuellement pressentie pour interpréter la femme de Beetlejuice. Si ce choix de casting (ou, de rôle, au demeurant) peut sembler incongru, il s'inscrit néanmoins dans une longue tradition propre au cinéaste. Après avoir dirigé sa première femme Lisa Marie sur plusieurs films tout au long de leur relation de 1992 à 2001, il a par la suite dirigé sa seconde épouse, Helena Bonham Carter, sur sept de ses longs-métrages jusqu'à leur divorce en 2015.

Alors forcément, maintenant que Tim Burton est potentiellement en couple avec la "plus française des Italiennes" depuis 2023, il n'y a rien de bien étonnant à ce que cette dernière rejoigne à son tour les productions du cinéaste.

Ca n'en reste pas moins intrigant dans le cas de Beetlejuice 2. Déjà, parce que la perspective de découvrir l'une des (brèves) James Bond girl en princesse gothique à de quoi faire gentiment rêver, surtout avec le talent de l'actrice. Ensuite, parce que le futur spectateur est en droit de se demander comment diable cette histoire de Madame Beetlejuice lui sera servie.

Pour le savoir, il s'agira toutefois de prendre son mal en patience, puisque le film, actuellement en tournage depuis deux jours à Londres, n'investira pas les salles nord-américaines avant le 6 septembre 2024. Pour ce qui est de la sortie française, aucune date n'a encore été officiellement annoncée. En attendant, Bellucci sera bientôt à l'affiche du prochain film de Catherine Hardwicke, Mafia Mamma.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... cFvbkMZOss
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Très bon film dont le mélange entre comédie et action très violente m'a fait penser à Kick Ass. Sauf que Renfield n'a pas la maestria d'un Matthew Vaughn et c'est bien dommage. C'est ma principale réserve, le film aurait mérité une mise en scène plus virtuose. Cela dit, malgré un montage au hachoir, les scènes d'action restent jouissives grâce à l'abus du gore. Le film est très drôle également, Nicolas Cage et Nicholas Hoult sont en forme et on sent que tout ce petit monde s'est bien marré.

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Le début fait encore illusion mais ensuite ça se transforme en film d'action Netflix complètement basique avec des poncifs plus éculés les uns que les autres. Reste les décors qui sont pas mal. La palme de l'inutilité revient à l'acteur Gael García Bernal.

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Ici aussi on se tape tous les poncifs du genre (un ancien militaire revient dans sa ville natale mais celle-ci est rongée par la corruption/drogue du coup The Rock va mettre un petit coup de balai) mais le film dure que 1h10 :wut: Donc ça se mate sans ennui et les scènes de baston et fusillades font le job. Par contre ce qui est drôle c'est que le film s'ouvre avec un panneau "Tiré d'une histoire vraie" mais bon je doute que ça se soit passé comme dans le film tant tout parait improbable :D
Modifié en dernier par Pale le lun. 15 mai 2023 07:01, modifié 1 fois.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Petit retour plaisant de la part d'Affleck avec Air, success story à l'américaine sur les origines de la mythique Air Jordan. Dedans il y a tout ce qu'il faut en terme de feel good movie et d'entreprenariat inspirant lié à une histoire vraie (comme King Richard l'an dernier) pour créer un film intéressant et plaisant.
Néanmoins, même si c'est bien écrit, on passe à côte d'un potentiel sous-texte vis-à-vis de ce récit condistant à faire du profit sur l'image d'un joueur. Air a des allures d'hagiographie par moments, sans réellement explorer plus en profondeur les rouages corporates (j'aurai aimé qu'on détaille la conception de la chaussure plutôt que de montrer firect le résultat). Des petits détails qui l'empêchent d'accéder au niveau supérieur et c'est bien dommage.
Je comprends aussi que Ben Affleck n'ait pas voulu un jeune acteur pour incarner Jordan (car tu peux pas faire un fake du plus grand athlète de l'Histoire) mais le placer en hors-champ à chaque fois et sans dialogue crée un certain décalage (et là encore une certaine dichotomie d'intention).

Heureusement, le cast est super (Matt Damon, Chris Tucker et Chris Messina en tête), même Affleck reste le plus en retrait dans l'incarnation du PDG excentrique qu'il est censé représenter.
La fabrication est carrée, avec une chouette photo de Richardson...mais j'aurai préféré un tournage pelloche pour emuler les 80's plutot que le numérique (du chipotage !).

Pour le reste on ne s'ennuie pas et il y a de belles joutes verbales parfois écrites comme dans un Sorkin..mais sans son génie non plus.

Bref sympathique tout de même

6.5/10


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Pas terrible du tout pour moi par contre ( :D )car c'est un film qui ne sait jamais trouver son ton (ou réussir ses ruptures de ton) malgré quelques éléments interessants (la relation abusive avec Dracula au centre), un Nicolas Cage parfait qu'on apprécie voir cabotiner (mais on le voit pas assez à mon goût, il est relégué au 3e plan alors que sa relation avec Renfield devrait être centrale) et quelques ruptures de ton et autres effusions gores sympathiques.
Paradoxalement le tout reste quand même assez timide en l'état (alors qu'on est sur du R), et il faudra juste un arrachage de membres pour s'en servir d'armes de poing pour voir où Renfield aurait pu aller si la bride créative était lâchée.
Hoult et Awkwafina ont de bons moments, mais pareil leur relation et leur lien semble survolé, et les bad guys du film.autres que Dracula prennent trop de place au détriment de ce dernier.

Dommage mais c'est un nouvel échec de Chris McKay selon moi
2/5

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pour ma part, c'est dans le haut du panier des adaptations live-Disney...mais bon cet argument ne veut rien dire tant La Petite Sirène tombe globalement dans les mêmes pièges que les précédents (avec toutefois quelques mini-qualités en +).

Tout d'abord, Rob Marshall a l'habitude des comédies musicales, et cela se ressent a quelques moments. De l'autre, je trouve le film techniquement réussi (visuellement/artistiquement par contre ça oscille entre le chaud et le froid..),que ce soit l'animation d'Eureka/Sébastien/polochon ou bien Ursula (jusque dans le climax qui est très fidèle sans paraître cheap comme dans Aladdin 2019).


Le souci vient donc des séquences sous-marines dans le Royaume des Sirènes, repris tel quel, sauf que sorti d'un film d'animation, on se retrouve avec du décorum vide et sans vie, seulement peuplé d'une petite famille de sirènes benetton (clairement, voir Javier Bardem assis sur son rocher dans une "salle vide" entouré de 2 gardes qui servent à rien fait bizarre). Heureusement, ces passages ne sont pas majoritaires, et passé le cringe du premier quart d'heures la suite est de meilleure tenue.


Le casting est plutôt bon : Halle Bailey est surprenante en bien, campant une Ariel différente certes, mais globalement fidèle au tempérament de l'ancienne version. De plus, il faut avouer que vocalement, elle a des capacités assez impressionnantes (bien plus que n'importe quel acteur de remake-live par le passé). l'alchimie fonctionne avec Jonah Hauer-King (qui ressemble comme 2 gouttes d'eau au Prince Eric par contre), et McCarthy est aussi parfaitement employée en Ursula.


Niveau musiques pas de surprises,c'est les mêmes (avec de nouveaux arrangements), mais avec 2 nouvelles chansons (dont une où on sent clairement que c'est du Lin-Manuel Miranda tant on reconnait sa patte kinétique et moderne).


Daveed Diggs et Awkwafina parviennent à amener un soupçon d'humanité à leurs avatars animaliers, malgré le fait que là encore le film a la nageoire entre 2 chaises, ne voulant pas faire trop réaliste ni trop cartoon (résultat, ça manque de personnalité).

La partie terrestre a été développée et rallongée (permettant de voir cette fois un setting uchronique caribéen), et tout ce qui est filmé en dur est plus beau (car c'est Dion Beebe à la photo).


Pour le reste, pas de surprise, ça reste du 3/5 pour moi car de base ce genre de film ne sert pas à autre chose que se replonger dans leurs œuvres mères...mais c'est bien mieux incarné que les lives de La Belle et la Bête, Alice, Peter Pan, Pinocchio, Roi Lion, Mulan etc !

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Si j'ai quelques réserves sur l'angle choisi pour dresser la fin de l'ère coloniale française à Madagascar, Robin Campillo signe ici son film le mieux mis en scène ! En usant de ses souvenirs d'enfance, il fait de l'Île Rouge une coming-of-age story à l'approche sensorielle, jonglant entre personnages enfants (imaginant des aventures de Fantomette qui font un pont thématique avec la face cachée de leur vie au cadre idyllique), les parents (Nadia Teresckiewic et Quim Guttierez portent le film, en couple empli de non-dits qui bat de l'aile) et de manière fugace un regard sur la population malgache reprenant peu à peu son emprise sur son île (aussi grande en superficie que la France comme précisé au début).
Campillo place son regard au sein de la base militaire et auprès des familles, mais semble justement pleinement s'intéresser aux malgaches que lors de son épilogue (réussi ceci dit), là où faire de la place de manière plus régulière pour son ultime personnage central aurait permis un liant supplémentaire selon moi.

Quoi qu'il en soit, un nouveau film réussi, qui aurait pu être encore meilleur si la cellule familiale avait pris moins de place !

7/10
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La Chute du Président : Gerard Butler remplacé par un acteur français pour la suite

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Après La Chute du Président, la franchise bourrine de Gerard Butler va faire son retour avec un acteur français chargé de sauver le monde.

Depuis qu'il s'est fait connaitre dans le monde entier en arborant ses abdos numériques dans le 300 de Zack Snyder, Gerard Butler est devenu le roi du spectacle burné en déficit de matière grise. L'acteur spécialiste de la CIA et du sauvetage du monde face à des méchants décidément très méchants, a cependant accusé le coup de la pandémie en se prenant une énorme tatane avec l'échec de Greenland, le Dernier Refuge avant d'enchainer avec un dispensable Mayday.

Mais si l'écossais semble plus doué pour distribuer des droites que sortir sa filmographie du néant nanardesque dans lequel elle semble plongée, il peut tout de même compter sur sa franchise phare La Chute de... pour pouvoir continuer sa course boiteuse au royaume de l'action. Alors qu'on a appris en 2020 que Gerard Butler allait s'enfoncer dans une nouvelle suite, Night Has Fallen, l'inénarrable saga va également faire son retour en série, avec cette fois un acteur français en charge du maintien de la paix mondiale.

C'est Deadline qui a eu la primeur de l'information à laquelle personne ne s'attendait, la franchise de Gerard Butler va donc revenir par la petite lucarne dans Paris Has Fallen, avec ni plus ni moins que Mathieu Kassovitz pour prendre la relève de l'héritage testostéroné de l'acteur écossais. Et l'histoire de ce nouveau sauvetage mondial inattendu a été dévoilée pour l'occasion.

L'acteur-réalisateur va ainsi incarner Vincent, un officier assurant la protection d'un ministre français, cible d'un groupe terroriste mené par un certain Jacob. Vincent va travailler avec l'agent du MI6 Zara pour essayer de sauver le politicien, avant de découvrir un plus vaste complot et soupçonner la présence d'un traitre dans les rangs parisiens, Jacob semblant toujours avoir une longueur d'avance dans sa mission pour faire chuter Paris.

Comme on pouvait s'y attendre, la nouvelle itération de la franchise change de ville, mais pas de formule, avec sa menace terroriste et ses complots visant à faire chuter les piliers du monde libre. On reste cependant curieux de voir le résultat de la transposition d'une saga aussi bourrine dans l'Hexagone. Mathieu Kassovitz, de son côté, a déjà mis les pieds dans le milieu de l'espionnage, avec l'excellente série Le Bureau des légendes (avec tout de même beaucoup moins de sang et de sueur, on en conviendra) et retrouvera donc StudioCanal à l'occasion de cette nouvelle production.

Paris Has Fallen (qui devrait logiquement s'intituler La Chute de Paris dans la langue de Molière) a été écrit par Howard Overman, qui a notamment créé la petite déflagration britannique Misfits. Selon Deadline, il se murmure même que Gerard Butler pourrait venir faire une apparition dans la série, même si rien n'a été confirmé. Le tournage devrait commencer dès le 30 mai entre Londres et Paris, mais aucune date de diffusion n'a encore été dévoilée. On attendra donc d'en savoir plus sur ce projet aussi inattendu qu'intrigant.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... UMnWoj6agA
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Beetlejuice 2 : un grand acteur rejoint le casting du nouveau Tim Burton

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L'affolant casting de Beetlejuice 2, réalisé par Tim Burton, continue de s'agrandir avec l'arrivée d'un autre grand acteur.

Mais où est Tim Burton ? C'est une question qui trotte dans la tête d'un bon nombre de commentateurs de l'actualité cinéma depuis plus de vingt ans. Et aux vues de l'intéressant, mais insipide Dumbo, et de la rigolote, mais franchement bête Mercredi, force est de constater que la réponse n'est toujours pas claire. Cependant, comme si c'était pour nous rassurer, le réalisateur d'Edward aux mains d'argent va revenir à la source de son cinéma en donnant une suite à son passionnant Beetlejuice.

Produit opportuniste ou futur grand film méta à la Matrix Resurrections ? Difficile à dire pour l'instant. Quoi qu'il en soit, le casting du long-métrage se dévoile de jour en jour et s'annonce, quant à lui, tout à fait réjouissant. Encore tout récemment, le nom de Willem Dafoe a été ajouté à la liste des comédiens du film.

En effet, l'immense acteur de Sailor et Lula, Spider-Man et The Lighthouse interprétera un agent des forces de l'ordre de l'au-delà dans Beetlejuice 2. Il s'agira de la première collaboration filmique entre le cinéaste et l'acteur, aussi étonnant que cela puisse paraître vu le plaisir qu'a toujours pris Dafoe à jouer des personnages aussi outrés et colorés que ceux des films réalisés par Tim Burton.

Le comédien rejoint donc un déjà riche casting composé, entre autres, de Michael Keaton, Winona Ryder et Catherine O’Hara. Ces trois acteurs retrouveront leur rôle du film de 1988, tandis que Jenna Ortega, Justin Theroux et Monica Bellucci exploreront pour la première fois le monde aussi drôle que cauchemardesque de Beetlejuice.

Pour rappel, au scénario de ce Beetlejuice 2, on retrouve les créateurs de la série Mercredi, Al Gough et Miles Millar. Le cinéaste s'est également entouré de proches collaborateurs artistiques, comme son fameux compositeur de musique de film, Danny Elfman, et la costumière d'une bonne partie de ses réalisations, Colleen Atwood. Le tournage du long-métrage a démarré cette semaine, pour une sortie prévue aux États-Unis le 6 septembre 2024. Beetlejuice 2 devrait débarquer dans nos salles de cinéma françaises dans la foulée.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... wc1_U7DiYA
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Fast and Furious 10 : les premiers avis sur le nouveau délire motorisé sont là

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Ça y est, Vin Diesel va enfin franchir la ligne d'arrivée avec Fast X, et les premiers avis sur la nouvelle course de la plus improbable des franchises sont là.

Après plus de 20 ans et 10 films (dont un spin-off), Vin Diesel et sa grande famille de routiers tunés vont enfin mettre fin à leur course folle dans un ultime baroud d'honneur destiné à offrir une fin digne de ce nom à cette aventure ubuesque au possible. Enfin, c'est ce qu'on pensait, puisque si cette fin était prévue initialement en deux parties, on a appris que Fast and Furious 10 et 11 ne seront peut-être pas les derniers films de la saga.

Qu'à cela ne tienne, le dixième épisode est dans les starting-blocks et s'apprête à faire vrombir le coeur des fans du monde entier. Le film réalisé par le Français Louis Leterrier (qui a un gros problème avec son propre film) devrait réserver son lot de surprises, avec notamment le retour d'un énorme acteur dans Fast X. Et avec la ligne d'arrivée en vue, certains chanceux (ou pas, c'est selon) ont déjà pu prendre part à la course et n'ont pas hésité à partager leurs sentiments sur la qualité du trajet. Revue de tweets.

« Je viens de revoir Fast X et je confirme que je n'aime pas. Je dirai que le premier acte fonctionne plutôt bien avant que tout ne s'effondre. Et arrivé au moment d'une surprenante apparition d'un acteur célèbre, qui donne de la drogue à un personnage sans aucune raison apparente, il n'y a absolument plus rien à sauver. » Germain Lussier - Gizmodo

« Fast X appartient à Jason Momoa et son méchant décadent, Dante Reyes. Féroce et flamboyant, son style aussi voyant que risqué, avec son humour noir bienvenu, donne de la saveur au film. Le reste est absolument ridicule et rempli de maladresses, mais demeure bêtement divertissant. À quoi vous attendiez-vous ? » Simon Thompson - Variety

« Je suppose que si vous avez apprécié le gros de la franchise jusque là, Fast X vous satisfera. Pour moi, c'est une bouillie cinématographique, avec des scènes d'action grandiloquentes qui se ressemblent toutes, une émotion forcée, et un malaise de tous les instants. Mais hey, Jason Momoa est excellent. » Daniel Howat - Next Best Picture

« Fast X est le meilleur épisode de la saga depuis le 7. Il a un charme réconfortant, de super performances de Jason Momoa et John Cena, et est mieux maitrisé que les derniers opus. Cela m'amuse de voir Jason Statham livrer à chaque fois une interprétation complètement différente de Shaw. » Scott Mendelson - The Wrap

« Jason Momoa s'éclate comme jamais dans Fast X et est définitivement la meilleure partie du film. On retrouve ces scènes typiques de la saga, aussi ridicules que divertissantes, mais le film est terriblement frustrant et incomplet, et la famille reste séparée trop longtemps. » Ian Sandwell - Digital Spy

« Fast 10 est aussi absurde et dingue que ce que l'on peut attendre de la franchise. C'est complètement idiot et sérieusement drôle, mais vous savez qui vole la vedette ? Jason Momoa. Excentrique et littéralement fou et hilarant, il est de loin le meilleur méchant de toute la franchise. » Ross Bonaime - Collider

« Fast X remet la série sur les rails, et la raison principale est Jason Momoa, qui joue Dante comme la version F&F du Joker. Il incarne un psychopathe plein d'entrain, et c'est un délice. Avec en plus une histoire qui évite les problèmes du 8 et 9, c'est une réussite. » Eric Eisenberg - Cinema Blend

« Les pneus commencent à s'user. Cependant, Jason Momoa en agent du chaos est divin, et la raison de voir la chose. Il donne au film tout le boost dont il avait besoin. » Courtney Howard - LA Film Critics

« La meilleure partie de Fast X est Jason Momoa. J'ai adoré son jeu et il s'éclate dans chaque scène, alors qu'il poursuit Dom et les autres. Le reste du film est exactement ce à quoi on pouvait s'attendre. » Steven Weintraub - Collider

Les premiers avis américains se révèlent donc être pour le moins mitigés, voire tout simplement lapidaires. C'est d'autant plus surprenant que l'on peut généralement attendre des avis pour le moins consensuels lors de l'exercice promo des avant-premières, comme cela a encore pu être le cas avec des ratages en règle comme Ant-Man 3 ou Shazam 2, qui ont réussi à récolter des premières critiques extrêmement tendres malgré des résultats plus que douteux à l'écran. Mais s'il y a bien une chose qui a tout emporté sur son passage, c'est la performance extravagante de Jason Momoa.

Comme on a déjà pu le voir dans les bandes-annonces, l'acteur semble s'amuser comme un petit fou dans un numéro de cabotinage qui donne des couleurs au ballet lassant de tôles froissées et à une suspension d'incrédulité malmenée de bout en bout. Il justifierait à lui seul le déplacement pour voir ce dixième épisode d'une saga qui n'a eu de cesse de s'embourber dans les tréfonds du mauvais goût et de l'excès hollywoodien de l'ère des super-héros et des effets numériques. Quoi qu'il en soit, on pourra très rapidement découvrir le duel entre Vin Diesel et l'interprète d'Aquaman, Fast X sort le 17 mai 2023 sur les écrans français.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... ersfN_kozE
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Après Tu ne tueras point, Mel Gibson va faire un thriller aérien avec Mark Wahlberg

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Six ans après Tu ne tueras point, Mel Gibson va revenir à la réalisation d'un nouveau film avec Mark Wahlberg (et ce n'est toujours pas L'Arme fatale 5).

À la fois figure iconique et controversée, Mel Gibson est l'un des personnages les plus fascinants du paysage hollywoodien, de par ses prises de position, mais également sa riche filmographie. Depuis qu'il est passé derrière la caméra pour L'Homme sans visage, l'acteur a littéralement déchaîné les passions (du Christ) avec ses projets, tous portés par une vision viscérale et esthétiquement grandiose. Son dernier film, Tu ne tueras point, avait marqué les esprits en 2016, recueillant notamment six nominations aux Oscars (dont meilleur film) et repartant avec deux statuettes (meilleur montage et meilleur mixage son).

Depuis, on avait un peu perdu de vue le héros de Mad Max, engagé sur des productions au mieux quelconques au pire gênantes, bien loin de son statut de superstar des années 80-90. Son prochain projet de réalisation était aux dernières nouvelles la suite de la série de films cultes L'Arme fatale. Mais la fusion récente entre Warner Bros. et Discovery a mis le projet entre parenthèses, même si Mel Gibson a affirmé qu'il y croyait encore. Qu'à cela ne tienne, le réalisateur avait plus d'un tour dans son sac, et son prochain film va marquer sa réunion avec Mark Wahlberg dans un thriller au pitch intrigant.

Selon les informations de Deadline, Mel Gibson va faire son retour derrière la caméra pour Flight Risk, un thriller implacable mettant en vedette Mark Wahlberg. L'acteur devrait y jouer un pilote d'avion transportant un dangereux criminel en vue de son procès. Il ne s'agira pas de la première collaboration entre les deux, après avoir partagé l'affiche du biopic Père Stu - Un héros pas comme les autres en 2022 et la série de comédies Very Bad Dads.

Connaissant Mel Gibson, on se doute que ce thriller cache sûrement des thématiques à la hauteur de ses interrogations, alors que son cinéma n'a jamais vraiment fait dans le divertissement aseptisé. Nul doute que ce huis clos aérien cachera un affrontement philosophique entre les protagonistes, et l'on y retrouvera probablement les accès de violence caractéristiques de son auteur.

Flight Risk sera distribué par le studio Lionsgate, déjà derrière le drame guerrier Tu ne tueras point, et qui a pour projet de présenter le film lors du marché du Festival de Cannes 2023. À côté de ce projet, qui en est encore à ses prémices, Mel Gibson prépare toujours la suite de son film culte La Passion du Christ, dont le tournage pourrait commencer durant l'été 2023. Autrement dit, malgré une image publique écornée, le monsieur n'a pas l'air décidé à lâcher sa caméra (et tant mieux).


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... psrf_ZcOCs
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Jeanne du Barry : les premiers avis sur le film de Maïwenn avec Johnny Depp sont là

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Projeté en ouverture du Festival de Cannes, Jeanne du Barry est le nouveau film de Maïwenn, qui joue la favorite du roi Louis XV, interprété par Johnny Depp.

Projet aussi craint qu'attendu (et pas forcément pour les bonnes raisons), Jeanne du Barry débarque en salles dès ce 17 mai (et en avant-première un peu partout en France dès ce 16 mai au soir), alors qu'il va faire l'ouverture du 76e Festival de Cannes. Drame historique revenant sur la sulfureuse relation entre le roi Louis XV et sa favorite qui donne son nom au film, il avait pourtant tout pour n'être qu'un biopic en costumes comme il en existe des dizaines. Mais sa particularité réside évidemment dans son casting.

Car le long-métrage va réunir Maïwenn, qui est aussi réalisatrice, et Johnny Depp, qui signe un étonnant comeback après son procès contre son ancienne compagne Amber Heard. Plus apparu sur un écran de cinéma depuis trois ans, l'acteur est de retour, et prépare d'ailleurs son prochain film derrière la caméra, Modi, qui s'est offert un énorme casting. Alors que vaut donc ce surprenant mélange, qui a déjà fait le buzz avant même sa sortie. La critique (sauf nous, parce qu'on n'a pas été invité bizarrement) a pu découvrir Jeanne du Barry et livrer ses premiers avis. Revue de presse.

« Le film frappe droit au cœur par son romantisme tragique, son lyrisme et ses dialogues ciselés qui véhiculent une farouche modernité. » Le Journal du Dimanche

« Avec Jeanne du Barry, présenté en ouverture du Festival de Cannes ce mardi soir et qui sort en même temps dans les salles, Maïwenn réussit un film classique mais très contemporain et totalement habité. » Le Parisien

« Jeanne du Barry est un spectacle complet. Le film de Maïwenn comble les espoirs. Sa principale vertu est de ne pas sentir la poussière. La vie circule. On y est. » Le Figaro

« Se réinventant comme cinéaste, Maïwenn signe un film maîtrisé, alliant forme classique et propos moderne, où Johnny Depp épate en Louis XV. » Premiere

« Parfaitement "maïwennesque": parfois maladroit, appuyé, sans doute trop en empathie avec son sujet, mais la réalisatrice nous emporte et nous émeut dans cette célébration de la liberté. Belle révérence à l’irrévérence. » Sud Ouest

« Une énorme entreprise de cabotinage dans un nuage de poudre et de perruques, où la cinéaste dans le premier rôle tire toute la couverture à elle. » Liberation

« Maïwenn signe un beau film historique qui réussit à n’être ni ampoulé et passéiste ni exagérément contemporain. » Le Temps

« Maïwenn reconstitue le destin hors norme de la favorite de Louis XV, dans un conte pétillant où se marient réalisme historique et fantaisie. De bagatelles en fêtes galantes, le film badine, fidèle à l’esprit du XVIIIe, effleure joliment les choses, reste à la surface. C’est sa force et sa limite. » Télérama

Ce qui ressort de ces premiers avis, c'est que Jeanne du Barry n'est pas vraiment la catastrophe annoncée par certains sceptiques. Dans un exercice d'équilibriste audacieux, Maïwenn semble avoir réussi en partie son pari, et la modernité de son récit est louée par la plupart des observateurs ayant pu découvrir le film. La maladresse de la réalisatrice est également soulignée, alors que l'interprétation de Johnny Depp ne semble pas avoir marqué durablement, même si elle est plutôt validée par la critique.

Pour rappel, Jeanne du Barry sort en salles dès ce mardi 16 mai 2023, ce qui coïncide avec sa projection en ouverture du Festival de Cannes. Notre critique arrivera donc très rapidement et vous pourrez vous faire votre propre avis sur ce drôle de projet incessamment sous peu.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... D_cfSNj4IY
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NaughtyDog
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C'est pas mal, mais avec quand même quelques défauts l'empêchant d'être un vrai bon film.

Tout d'abord, cette narration en voix-off qui surligne ou délègue complètement un storytelling qui aurait gagné à être effectué par la mise en scène, et ainsi gagner en chair et en émotion.

Car là est le principal manque de Jeanne du Barry, ne parvenant pas à rendre complètement palpable l'amour et la relation fusionnelle entre cette dernière et Louis XV.

Pourtant, le film se veut plaisant,surtout dans sa première heure où Maïwenn amène une fabrication de qualité globale :photographie, soin du cadre (elle a été influencée par Barry Lyndon et sans être évidemment de ce niveau, elle sait aussi créer une reconstitution d'époque fastueuse),costumes en tout genre, musique de très bonne facture..

Niveau acting également cela se tient et comble certaines tares, avec une Maïwenn qui amène une certaine frivolité, un Johnny Depp plus intériorisant et maniant le français comme il faut, ainsi que Benjamin Lavernhe parfait dans son rôle.

La mise en scène semble peut-être un peu trop académique, mais préférant travailler le cadre plus que le mouvement de caméra, la grammaire quis'en dégage est totalement raccord avec cette France d'avant Révolution engoncée dans ses dogmes archaïques.


Cela aurait mérité plus de lâcher-prise, d'audace et une meilleure maîtrise narrative, mais au final cela reste un film intéressant, appliqué et soigné


3/5
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Pale
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J'ai trouvé la première bande-annonce plus palpitante ^^
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J'ai appris que c'est tiré d'un jeu vidéo.

Ce teaser a fait 5 millions de vues en 13 heures, ça sent le futur carton. En plus il sort en pleine période de Halloween.
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mer. 17 mai 2023 16:15
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Le film de l'été :hot:
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ClintReborn
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robinne a écrit :
mer. 17 mai 2023 17:49
Pale a écrit :
mer. 17 mai 2023 16:15
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Le film de l'été :hot:
Va falloir que je rattrape les précédents :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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robinne
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weird

ClintReborn a écrit :
mer. 17 mai 2023 18:06
robinne a écrit :
mer. 17 mai 2023 17:49
Pale a écrit :
mer. 17 mai 2023 16:15
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Le film de l'été :hot:
Va falloir que je rattrape les précédents :lol:
Ca va, tu as 2 mois : 1 film par semaine :o
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EL n'a pas aimé Jeanne du Barry (2 étoiles) :

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Avant même sa sortie et sa présentation en ouverture au Festival de Cannes 2023, Jeanne du Barry a fait polémique par la démarche de la réalisatrice Maïwenn (Polisse, Mon roi), qui a choisi de caster Johnny Depp en roi Louis XV. Alors que le film se présente comme le sauveteur un peu puant d’une carrière sacrifiée, c’est peut-être qu’il n’a pas grand-chose d’autre à offrir...

DEPP-ENDANT DU SYSTÈME


Les casseroles ne sont pas que dans la rue, mais se traînent aussi sur le tapis rouge du Festival de Cannes. Si Thierry Frémaux ne manque pas une occasion de rappeler la valeur politique de la grand-messe du septième art, on peut s’interroger sur le message envoyé par la présence en ouverture de Jeanne du Barry, le nouveau film de Maïwenn.

Il faut dire que dès son annonce, le projet s'est accompagné d’un doux parfum de scandale par la présence de Johnny Depp en Louis XV, malgré les accusations de violences conjugales à son égard (il a perdu un procès contre Amber Heard en Angleterre, et en a gagné un autre aux Etats-Unis). Depuis, Maïwenn est également dans le viseur de la justice depuis une plainte d’Edwy Plenel, le fondateur de Mediapart, qui explique avoir été agressé par l’actrice-réalisatrice dans un restaurant (ce qu'elle a elle-même reconnu).

Bien sûr, tout cela pourrait rester relégué aux colonnes de tabloïds (d’autant que le tournage visiblement compliqué du film vaudrait à lui seul son pesant de cacahuètes), mais ce biopic sur la fille du peuple devenue favorite du roi est, qu’il le veuille ou non, loin d’être innocent dans sa note d’intention. Au-delà de prouver que la cancel culture n'a pas le pouvoir de condamner des carrières, il faudrait applaudir et saluer dans les strass et les paillettes des personnalités problématiques dans un post-#MeToo bien fragile, au moment même où Adèle Haenel exprime son ras-le-bol d’une industrie entretenant sa toxicité.

Alors que les cris d’alerte ne peuvent plus être ignorés, Cannes joue la sourde oreille, ou du moins valide-t-il un silence des plus dérangeants. Dès lors, les apôtres d’une scission entre les hommes/femmes et les artistes pourraient justifier la présence de Jeanne du Barry au festival pour les seules qualités de l'œuvre. Sauf que le résultat est aussi poussif que médiocre. Maïwenn a beau essayer de faire un effort en fuyant son habituel découpage erratique et analphabète (pardon, pseudo-documentaire), son grand film en costumes se contente de filmer des robes et des chapeaux dans de beaux décors, le tout avec une photographie carrée... mais sans panache.

Jamais vénéneux, jamais charnel, jamais satirique, le film se cherche une identité sans jamais pleinement choisir une direction. On sauvera peut-être de l’ensemble le jeu outré et ouvertement burlesque d’India Hair et Suzanne de Baecque, qui incarnent les filles du roi de façon insupportable, bien que ces rares touches d’humour s’étiolent dans le fatras tonal de l’ensemble.

UN SOUS BARRY LYNDON

Malgré quelques moments de scénographie malins trop fugaces (dont une séquence de réveil du roi observée dans toute son absurdité derrière le confort d’une vitre), le reste se perd dans ses longues focales, essayant tant bien que mal de se raccrocher aux corps et aux performances de ses comédiens. Sauf que par la même occasion, le long-métrage en oublie sa sève : ses jeux de pouvoir, ses rapports de force et l’improbable ascension de son héroïne dans l’échelle sociale.

Jeanne du Barry aurait dû être stratégique dans sa mise en scène, se penser comme une partie d’échecs au sein d’un décorum baroque, où les gestes et la position de chacun au sein de l’espace ont leur importance. Soit exactement ce qui a fait le génie de Barry Lyndon, inspiration évidente dont la réalisatrice ne puise ici qu’un vernis sans âme.

Ce qui intéresse réellement la cinéaste, c’est le parallèle qu’elle se permet de tisser entre la Comtesse et son propre parcours, appuyé par le fait qu’elle s’octroie le rôle principal. Pour elle, le mépris de classe subi par le personnage historique est comparable à celui d’un milieu du cinéma qui n’aurait jamais accepté son parcours atypique (elle a arrêté l’école tôt) et ses relations scandaleuses (Luc Besson).

Or, c’est là que Jeanne du Barry devient d’autant plus problématique. L'ego-trip de Maïwenn pollue à chaque seconde un récit au demeurant efficace (elle a co-écrit le scénario avec Teddy Lussi-Modeste et Nicolas Livecchi), au point où la complaisance de la démarche prend le pas sur l’émotion franche qu’elle voudrait parfois instiguer. L’actrice s’en retrouve à en faire des caisses dans le cabotinage, tandis que Johnny Depp signe son fameux “grand retour” sur les écrans en offrant la performance la plus éteinte possible.

Mais surtout, le film assume de relier ses coulisses polémiques avec le propos de l’œuvre. De la même manière que Polanski se projetait de façon abjecte dans la persécution d’Alfred Dreyfus (J’accuse), Maïwenn se met en scène comme une rebelle contradictoire, qui aurait manipulé les hommes non pas pour défaire le patriarcat, mais pour être validée par le système dont on se satisferait presque de la permanence. C’est dire à quel point Jeanne du Barry est à des années-lumière des problématiques actuelles qui ébranlent l’industrie, alors même que le féminisme prétend être le cœur de son sujet.

Jeanne du Barry est à la fois un biopic ronflant et un ego-trip embarrassant de son actrice et réalisatrice Maïwenn. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose, si ce n’est de la médiocrité cinématographique et intellectuelle.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... FBhR0ezZDY
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EL n'a pas aimé Fast X (2 étoiles) :

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Et c'est reparti pour un tour de piste ! Moins de deux ans à peine après Fast & Furious 9, la saga au bilan carbone le plus élevé d'Hollywood est déjà de retour, avec un Fast X au budget toujours plus faramineux et à la promotion toujours plus agressive. Première partie d'un diptyque, voire d'une trilogie (selon les envies de Vin Diesel) censée la clore, ce dixième opus rassemble tous les personnages vivants ou présumés morts (donc tous les personnages), campés par Michelle Rodriguez, Tyrese Gibson, Ludacris, John Cena, Nathalie Emmanuel, Jordana Brewster, Charlize Theron, Jason Statham et compagnie, menacés par le nouveau méchant Jason Momoa et sous la direction du nouveau réalisateur Louis Leterrier. Ça vous parait indigeste ? Ça l'est !

CONTRÔLE TECHNIQUE


"C'est une secte avec des voitures" explique le nouveau superflic joué par Alan Ritchson à une Brie Larson en roue libre, dans un décor tout droit sorti des meilleurs épisodes de Code Lyoko et au terme d'une énumération pertinente des exactions commises par Dominic Toretto et ses sbires. Les scénaristes Dan Mazeau et Justin Lin auraient-ils décidé, sur la ligne de départ de la prétendue dernière course, de faire preuve d'un peu de lucidité, voire de remettre en question l'ego-trip de Vin Diesel ?

Bien au contraire, car monsieur biscoteau numéro 516584 est à ce moment du récit un antagoniste. Sa diatribe n'est qu'une pointe d'humour du duo, pour ne pas dire un doigt d'honneur de plus adressé au public, dans un film qui en compte au moins autant qu'il compte de bagnoles. Parce qu'à ce stade, il nous a déjà infligé le traditionnel barbecue de ladite secte, d'ordinaire réservé pour l'épilogue, mais toujours largement sponsorisé par Corona. En d'autres termes, l'excuse du divertissement sans prise de tête autorise non seulement une fainéantise ahurissante, mais aussi à se payer la tête du pauvre spectateur qui va forcément découvrir le pot d'échappement aux roses : Fast X est à peine un vrai film.

Son existence ne tient en effet plus qu'à trois choses : l'orgueil de Vin Diesel, le cynisme d'Universal et 340 putain de millions de dollars apparemment, soit théoriquement le quatrième plus gros budget de l'Histoire derrière trois mastodontes Disney (la faute au Covid... et probablement aux exigences salariales des comédiens). Commencée sous le commandement de Justin Lin, avant que celui-ci ne prenne la tangente pour "divergences créatives", la production s'est retrouvée purement et simplement sans metteur en scène pendant une semaine, si bien que Michelle Rodriguez et Charlize Theron auraient supervisé leur scène de baston – l'une des pires – elles-mêmes !

Lorsque le Français Louis Leterrier, habitué des blockbusters stupides, a repris la main quatre jours à peine après le coup de fil du studio, c'était clairement pour maintenir tant bien que mal le navire à flot, aux côtés du pauvre réalisateur de seconde équipe Alexander Wiitt, responsable de Resident Evil : Apocalypse.

Réécrit complètement à l'arrache à partir d'un scénario qui ne devait déjà pas être un sommet de cohérence, le film en est réduit à un enchainement de saynètes toutes plus absurdes les unes que les autres (mention spéciale aux quelques lignes de dialogue d'Helen Mirren), avec en guise de colle UHU bon marché dix minutes de timelapse des nombreuses villes visitées, la playlist "Hip-Hop Favourites" de Spotify et des extraits du Lac des Cygnes remixés par Brian Tyler. Pas merci pour ça.

FAMILY ASSEMBLE

Le vrai fil rouge, c'est Jason Momoa, figurant invisible de Fast Five promu gosse de riche psychotique engagé dans une vendetta contre la "Famille". Et heureusement, puisque le Aquaman de James Wan (un ancien de la franchise) a décidé de cabotiner au maximum pour faire passer le temps entre deux répliques tirées d'un recueil de citations inspirantes. Tout le contraire de Vin Diesel et de son sérieux littéralement papal. Ses grognements fiers, son sauvetage du Vatican, ainsi que l'insistance sur la foi, sa croix et cette satanée statue du Christ rédempteur, en font l'élu des dieux d'Hollywood, venu nous bénir de ses belles valeurs.

Sur la feuille de route, tous les feux sont au vert pour un affrontement hautement pyrotechnique entre les deux bestiaux. Pourtant, le duel n'occupe qu'une petite partie de l'intrigue et pour cause : il faut bien caser le reste de la Fast Family© incestueuse, quitte à provoquer les problèmes mentionnés plus haut. Diesel, Universal et leur clique peuvent bien revendiquer le plus bourrin des spectacles estivaux, ils tombent dans exactement les mêmes travers que leurs concurrents les plus soporifiques, que les réunions de super-héros les plus fastidieuses ou même que les blockbusters français les plus gaulois.

Comme eux, ils se forcent à caser le plus de personnages et de vedettes possible en 2h21, au détriment de toute cohérence narrative... et de l'action, soit l'intérêt premier de la saga. D'où un montage alterné géant, jonglant entre la quête de Vin Diesel, les chamaillages de Charlize Theron et Michelle Rodriguez et l'équipe menée par l'insupportable duo Ludacris-Tyrese Gibson. Chacun de ces arcs multiplie les rencontres pas vraiment fortuites, accordant à chaque personnage au mieux une introduction musclée (Jason Statham), au pire le privilège de se promener en arrière-plan pendant tout le film (Han, dont le seul fait d'armes est une dégustation de space cake... qui n'aboutit sur rien).

Le Avengers : Infinity War des Fast & Furious se balade péniblement entre les membres de la "Famille" et en invente même des nouveaux pour justifier ses pires raccourcis narratifs, comme la pilote jouée par Daniela Melchior. Sauf que l'inconsistance de chacun de ces personnages-caméo, de même que leur invincibilité totale, ne font qu'annihiler la moindre trace de fun ou de suspense, a fortiori lors d'un cliffhanger qui ne trompe absolument personne.

Pour faire de la place à une horde de personnages creux, Fast X se vide de tout enjeu, de toute scène d'action amusante, de tout rebondissement, de toute thématique. Et à la fin il ne reste plus rien qu'une bouillie numérique hideuse dans laquelle surnagent la moitié des acteurs les mieux payés du secteur, à peine mise en scène pour un Louis Leterrier surtout occupé à mener coûte que coûte le projet à terme, histoire de lancer de nouvelles suites qu'on imagine à peine moins cyniques. Pas vraiment l'idéal du divertissement à l'américaine.

MONSTER TRUC

Dès l'ouverture, le film se feint d'une petite provocation en nous rappelant au bon souvenir de Fast & Furious 5 et de son amusant climax, vestige d'une époque où les exécutifs aux commandes mettaient encore un minimum le coeur à l'ouvrage. Car fut un temps où les F&F mettaient la stupidité de leur scénario au service de scènes d'action sinon particulièrement inventives, au moins sacrément généreuses, telle cette fameuse course-poursuite à travers les rues de Rio. Scènes dont on trouvait encore les traces dans les rigolos Fast & Furious 8 et 9. Et ce plutôt que d'énumérer bêtement toutes les célébrités qui ont daigné cachetonner dans la licence.

Contraint de réunir les castings de neuf films (10 en comptant le spin-off) tous plus bancals les uns que les autres, Fast X ne retient de la période dont il veut exploiter la nostalgie que des concepts plus crétins les uns que les autres. Partie de flipper à la bombe en plein Rome, drainage d'hélicoptères, gadgets improbables made in John Cena et descente sur barrage... Des idées a priori incongrues, qui occasionnent quelques plans assez drôles (la grue), mais qui trouvent toujours leurs équivalents dans les opus précédents, la sympathie en moins.

Et pour quelques poursuites grandiloquentes, il faut se fader une trouzaine de mano a mano génériques et interchangeables, destinés à ponctuer chaque nouvelle rencontre avec un énième méchant-devenu-gentil, sans laisser trop apparents les collages maladroits du scénario. Chorégraphies peu inspirées, mise en scène mécanique... Il n'est même plus question de faire oublier les invraisemblances, mais de lobotomiser le spectateur à coup de bastons oubliables, de punchlines rincées et de blagues méta pour mieux se jouer de lui.

L'excuse du divertissement décérébré, du fameux "débranchage de cerveau", ne tient plus à partir du moment où les délires caractéristiques de la saga – par ailleurs tous allégrement spoilés par les bandes-annonces, climax compris – sont occultés par un défilé de stars à peine plus intéressant que la retransmission de la montée des marches cannoise, laquelle a au moins l'avantage de troquer les débardeurs sales pour les robes à paillettes. Peut-être faudra-t-il s'en contenter cette année. Pour ce qui est du divertissement bourrin, d'autres films ont prouvé récemment qu'il était toujours possible d'infuser un peu d'inventivité et même de sincérité dans le genre, et ce pour moins de la moitié du budget.

Ce nouvel opus confond volontairement divertissement décérébré et foutage de gueule à peine dissimulé, en croisant les jantes pour que son public tombe dans le panneau de signalisation. Manque de pot, cette année, d'autres blockbusters ont prouvé qu'on pouvait amuser sans prendre les gens pour des abrutis finis.


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Cliffhanger 2 : le réalisateur dévoile le synopsis de la suite avec Stallone

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Personne ne s'y attendait, mais Sylvester Stallone sera bien de retour dans Cliffhanger 2, trente ans après Cliffhanger : Traque au sommet et on sait de quoi parlera la suite.

Alors que Je suis une légende 2, Gladiator 2 et Twisters (suite de Twister) devraient voir le jour, et qu'on se demande jusqu'où la folie des suites nous emmènera, il faut tout de même reconnaitre le succès indéniable de certaines suites inattendues. Le parfait exemple récent, c'est évidemment Top Gun : Maverick, qui, plus de trente ans après le premier film de Tony Scott, a été un énorme carton au box-office mondial. Les 1,4 milliard de dollars amassés par le film de Joseph Kosinski et le pactole récolté par Tom Cruise ont s'en doute rempli Hollywood d'espoir. C'est avec effroi et appréhension qu'on apprenait il y a quelques semaines qu’une suite de Cliffhanger était prévue, et Sylvester Stallone allait rempiler.

Après être revenu incarner ses rôles les plus cultes avec Rambo: Last Blood et la saga Creed, Sly va donc reprendre son rôle de Gabe Walker, tenu dans Cliffhanger de Renny Harlin. Ce dernier ne réalisera pas Cliffhanger 2, qui a été confié au cinéaste Ric Roman Waugh, réalisateur de La Chute du Président et Greenland, le Dernier Refuge.

Si à l'annonce de la suite le synopsis n'avait pas encore été dévoilé, on sait désormais de quoi parlera Cliffhanger 2 et, comme on pouvait s'en douter, l'histoire n'a rien de très original. Voici ce qu'a révélé le réalisateur de ce nouveau volet des aventures de l'alpiniste secouriste dans une interview accordée à Collider :

"Vous voyez comment il a passé le flambeau à Michael B. Jordan avec Creed dans la franchise Rocky ? Le personnage de Stallone sera Gabe Walker, il a une fille, un successeur, un pseudo fils, et ils possèdent une entreprise d'alpinisme dans les Alpes italiennes. Une tragédie frappe d'une façon similaire au film original, le père et la fille doivent donc faire face à cela et surmonter la tragédie. Comment surmonter des expériences traumatisantes et se battre pour aller de l'avant ? C'est la raison d'être des sports extrêmes comme l'escalade. Et bien évidemment, des méchants pourraient débarquer dans les Alpes italiennes, et semer la pagaille."

Au cas où on s'attendait à être surpris, Cliffanger 2 racontera donc la même histoire que Cliffhanger. Après un traumatisme, qu'on devine être la mort du conjoint de la fille de Gabe, ou du fils de celle-ci, le duo père-fille s'aventurera dans les montagnes et rencontrera de méchantes personnes mal intentionnées... à la recherche de valises pleines d'argent peut-être ?

Pour le moment, aucun autre membre du casting n'a été dévoilé et le film en est toujours au tout début de son développement. Aucune date de sortie n'a été dévoilée et comme l'a rappelé le réalisateur dans l'interview, Stallone a un planning bien chargé. L'acteur est actuellement à l'affiche des Gardiens de la Galaxie Vol. 3 et sera bientôt de retour avec Expendables 4, le 11 octobre 2023 au cinéma.


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Peur Bleue : le réalisateur Renny Harlin prépare un nouveau film de requin

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Plus de vingt ans après Peur bleue, Renny Harlin prépare son grand retour avec un nouveau film de requins affamés, Deep Water.

Renny Harlin a connu un parcours bien malheureux à Hollywood. Solide artisan du Hollywood des années 90, il s'est fait connaitre grâce aux succès mérités de 58 minutes pour vivre, Cliffhanger avec Sylvester Stallone ou encore avec le mal aimé Au revoir à jamais, d'après un scénario de Shane Black, un autre enfant terrible de la décennie. Malheureusement, entaché notamment par l'échec monumental de L'île aux pirates, le nom du réalisateur est peu à peu tombé dans l'oubli après que ses retrouvailles avec Rocky dans Driven se sont soldées par une nouvelle débâcle au box-office mondial.

Il n'a depuis jamais retrouvé les grâces du public et de la critique, allant jusqu'à se faire éclipser avec La Légende d'Hercule par un projet concurrent de Brett Ratner, symbole ultime d'une déchéance immuable. Mais avant de se retrouver piégé dans le purgatoire des grands oubliés de la Cité des Anges, le finlandais a néanmoins réussi à mettre en boite un gros film de requin jouissif avec Peur Bleue en 1999. Et alors que de son côté, Sylvester Stallone sera de la partie pour Cliffhanger 2, Renny Harlin va lui aussi revenir à ses amours passées et retrouver les crocs acérés du plus terrifiant prédateur marin du cinéma.

C'est Deadline qui a dévoilé cette info qu'on n’attendait pas. Vingt-quatre ans après, le réalisateur finlandais va réaliser un nouveau film de requins avec Deep Water, dont le concept a été révélé pour l'occasion. Le long-métrage va ainsi raconter l'histoire d'un groupe éclectique de passagers d'un vol international entre Los Angeles et Shanghai, et dont l'avion va être forcé d'atterrir en urgence dans des eaux infestées de requins. Les voyageurs effrayés vont devoir mettre de côté leurs différences et travailler ensemble s'ils veulent s'échapper de l'avion en train de couler et survivre à l'appétit frénétique des requins attirés par l'épave.

Renny Harlin a également fait une déclaration à propos de ces "retrouvailles" avec des squales voraces et amateurs de chairs humaines :

« J'ai eu de grands succès en travaillant avec des avions ou des requins. Et avoir la chance de pouvoir combiner deux de mes éléments favoris des thrillers dans une aventure d'action qui se concentre sur les personnages est un rêve devenu réalité. Je hâte de pouvoir embarquer les spectateurs dans le plus terrifiant des voyages en avion de leurs vies. »

Entre les requins de Peur Bleue et les avions de 58 minutes pour vivre, Deep Water devrait donc être l'occasion de doubles retrouvailles pour le cinéaste, comme il l'a lui-même fait remarquer. Espérons qu'il n'ait pas perdu son mordant et demeure l'artisan solide qu'il a été dans les années 90, après 20 ans de films insipides et d'épisodes de séries télé. Le projet sera le premier film d'une série de 25 pour la nouvelle société de production Simmons/Hamilton.

Et si le premier des deux noms de cette boite fraichement arrivée sur le marché vous dit quelque chose, c'est normal puisque c'est celui de Gene Simmons, le bassiste et leader du groupe Kiss (!). Le musicien s'est donc associé avec Gary Hamilton, président d'Arclight Films (derrière le futur Assassination de David Mamet), pour produire des films spécialisés dans l'action, le thriller et le cinéma de genre. La production de Deep Water devrait commencer dans le courant de l'année, après avoir fait un passage par le marché du film de Cannes.


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Netflix va adapter un jeu en film (et on ne s'y attendait pas)

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Le fameux jeu de société Les Loups-Garous de Thiercelieux va avoir le droit à son adaptation Netflix.

Historiquement, le (minuscule) sous-genre des adaptations de jeu de société a produit des résultats mitigés. Effectivement, on se rappelle de l'amusant Cluedo en 1985, des résultats divers et variés des Donjons et Dragons, ou encore du bide Battleship, inspiré de la bataille navale. Et en 2017, un nouveau jeu s'est ajouté à cette courte liste : Les Loups-garous de Thiercelieux.

Adapté aux États-Unis sous le titre Werewolves Within – comme le jeu vidéo du même nom –, cette comédie horrifique a été bien reçue par la critique. En revanche, il a été rapidement diffusé en VOD après une exploitation au cinéma très confidentielle. D'ailleurs, il n'est jamais sorti dans les salles françaises. Malgré cette performance (Werewolves Within a été un gros échec au box-office), le fameux jeu de société va avoir le droit a une seconde adaptation, signée Netflix cette fois-ci.

C'est sur son compte Twitter que Netflix France a annoncé la nouvelle, en confirmant qu'il s'agira d'un long-métrage. Grâce au site spécialisé de scénaristes Scriptoclap, on sait même qui sera aux manettes : le film sera écrit par François Uzan (co-scénariste de Family Business et de Lupin) et Céleste Balin. Pour rappel, le jeu met en scène un village en proie à des loups-garous cachés au sein de la population. La nuit, ils dévorent les habitants un par un. Le jour, ils doivent dissimuler leur véritable identité. Avec ce pitch, on ne sait pas encore si le film sera un film d'horreur comme The Thing ou une comédie d'enquête dans la veine du phénomène A couteaux tirés.

C'est peut-être le succès de ce dernier qui a convaincu le géant du streaming d'investir dans Les Loups-garous. En effet, Netflix a déjà misé gros sur le détective de Rian Johnson, en achetant les droits de ses deux suites pour plus de 460 millions de dollars. Pari réussi : la première d'entre elles, Glass Onion, a connu un succès retentissant à sa sortie sur la plateforme en fin d'année 2022. On verra si ce film français saura créer un tel engouement. Quoi qu'il en soit, le tournage des Loups-Garous devrait commencer dès 2023, en République tchèque.


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ouch

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Ça a l'air très impressionnant.
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NaughtyDog
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Un documentaire souvent rude de 4h, et assez déséquilibré dans sa double-narration, mais le regard chirurgical de Steve McQueen (Shame, 12 Years a Slave) offre de sacrés plans pour au final dresser un portrait authentique de sa ville Amsterdam.
La voix-off explore parfois de manière redondante les lieux de la ville en explicitant leur fonction lors de l'occupation nazie (sans image d'archive) mais la narration visuelle et photographique de McQueen l'emporte, proposant parfois de sacrés moments d'incarnation dont on se demande comment il a obtenu certains plans

Pas mal du tout mais pour public averti
7/10


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Déçu par ce nouveau Catherine Corsini, qui peine à rendre authentique sa Corse natale dans un drame familial aux sentiers battus. Le versant coming-of-age story est cependant plus réussi (bien que très classique là encore),dans la trajectoire opposée (mais finalement complémentaire) des deux soeurs Farah et Jessica. Cela tombe bien, le casting est très réussi, en particulier le trio principal qui amène un degré supplémentaire d'authenticité à l'ensemble (qui il faut le dire, ressemble à du Kechiche-lite).

Pour le reste, on tient des vacances finalement un peu vaines et relativement sages, et c'est bien dommage

2/5 ou 2,5/5


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Encore une belle réussite que ce Kore-eda, qui livre avec Monster un drame à la structure Rashomon qui désarçonne au premier abord, avant de se révéler de plus en plus touchant à mesure que le puzzle se dévoile. Sans trop en dévoiler, Kore-eda explore avant tout la notion de point de vue face à l'adversité (d'abord via une mère, puis un professeur et enfin celui à hauteur d'enfant qui cristallise le cœur du récit).

Il y a quelques pistes narratives là-dedans qui peuvent être un tantinet attendues, mais le réalisateur amène son savoir-faire et sa sensibilité dans un travail formel très travaillé (des scènes de pluie absolument splendides par le chef op' du déjà très bon Une Affaire de Famille). Et outre un casting réussi,i lfaut saluer la musique de Ryuichi Sakamoto (Furyo, Le Dernier Empereur)qui nous abreuve d'un dernier score de toute beauté (RIP...).


Bref encore une belle réussite


7,5/10
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
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robinne
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weird

NaughtyDog a écrit :
jeu. 18 mai 2023 09:44
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Un documentaire souvent rude de 4h, et assez déséquilibré dans sa double-narration, mais le regard chirurgical de Steve McQueen (Shame, 12 Years a Slave) offre de sacrés plans pour au final dresser un portrait authentique de sa ville Amsterdam.
La voix-off explore parfois de manière redondante les lieux de la ville en explicitant leur fonction lors de l'occupation nazie (sans image d'archive) mais la narration visuelle et photographique de McQueen l'emporte, proposant parfois de sacrés moments d'incarnation dont on se demande comment il a obtenu certains plans

Pas mal du tout mais pour public averti
7/10
Quel est le nom de ce documentaire ? :??:
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ClintReborn
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Pale a écrit :
mer. 17 mai 2023 18:16
EL n'a pas aimé Jeanne du Barry (2 étoiles) :

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Avant même sa sortie et sa présentation en ouverture au Festival de Cannes 2023, Jeanne du Barry a fait polémique par la démarche de la réalisatrice Maïwenn (Polisse, Mon roi), qui a choisi de caster Johnny Depp en roi Louis XV. Alors que le film se présente comme le sauveteur un peu puant d’une carrière sacrifiée, c’est peut-être qu’il n’a pas grand-chose d’autre à offrir...

DEPP-ENDANT DU SYSTÈME


Les casseroles ne sont pas que dans la rue, mais se traînent aussi sur le tapis rouge du Festival de Cannes. Si Thierry Frémaux ne manque pas une occasion de rappeler la valeur politique de la grand-messe du septième art, on peut s’interroger sur le message envoyé par la présence en ouverture de Jeanne du Barry, le nouveau film de Maïwenn.

Il faut dire que dès son annonce, le projet s'est accompagné d’un doux parfum de scandale par la présence de Johnny Depp en Louis XV, malgré les accusations de violences conjugales à son égard (il a perdu un procès contre Amber Heard en Angleterre, et en a gagné un autre aux Etats-Unis). Depuis, Maïwenn est également dans le viseur de la justice depuis une plainte d’Edwy Plenel, le fondateur de Mediapart, qui explique avoir été agressé par l’actrice-réalisatrice dans un restaurant (ce qu'elle a elle-même reconnu).

Bien sûr, tout cela pourrait rester relégué aux colonnes de tabloïds (d’autant que le tournage visiblement compliqué du film vaudrait à lui seul son pesant de cacahuètes), mais ce biopic sur la fille du peuple devenue favorite du roi est, qu’il le veuille ou non, loin d’être innocent dans sa note d’intention. Au-delà de prouver que la cancel culture n'a pas le pouvoir de condamner des carrières, il faudrait applaudir et saluer dans les strass et les paillettes des personnalités problématiques dans un post-#MeToo bien fragile, au moment même où Adèle Haenel exprime son ras-le-bol d’une industrie entretenant sa toxicité.

Alors que les cris d’alerte ne peuvent plus être ignorés, Cannes joue la sourde oreille, ou du moins valide-t-il un silence des plus dérangeants. Dès lors, les apôtres d’une scission entre les hommes/femmes et les artistes pourraient justifier la présence de Jeanne du Barry au festival pour les seules qualités de l'œuvre. Sauf que le résultat est aussi poussif que médiocre. Maïwenn a beau essayer de faire un effort en fuyant son habituel découpage erratique et analphabète (pardon, pseudo-documentaire), son grand film en costumes se contente de filmer des robes et des chapeaux dans de beaux décors, le tout avec une photographie carrée... mais sans panache.

Jamais vénéneux, jamais charnel, jamais satirique, le film se cherche une identité sans jamais pleinement choisir une direction. On sauvera peut-être de l’ensemble le jeu outré et ouvertement burlesque d’India Hair et Suzanne de Baecque, qui incarnent les filles du roi de façon insupportable, bien que ces rares touches d’humour s’étiolent dans le fatras tonal de l’ensemble.

UN SOUS BARRY LYNDON

Malgré quelques moments de scénographie malins trop fugaces (dont une séquence de réveil du roi observée dans toute son absurdité derrière le confort d’une vitre), le reste se perd dans ses longues focales, essayant tant bien que mal de se raccrocher aux corps et aux performances de ses comédiens. Sauf que par la même occasion, le long-métrage en oublie sa sève : ses jeux de pouvoir, ses rapports de force et l’improbable ascension de son héroïne dans l’échelle sociale.

Jeanne du Barry aurait dû être stratégique dans sa mise en scène, se penser comme une partie d’échecs au sein d’un décorum baroque, où les gestes et la position de chacun au sein de l’espace ont leur importance. Soit exactement ce qui a fait le génie de Barry Lyndon, inspiration évidente dont la réalisatrice ne puise ici qu’un vernis sans âme.

Ce qui intéresse réellement la cinéaste, c’est le parallèle qu’elle se permet de tisser entre la Comtesse et son propre parcours, appuyé par le fait qu’elle s’octroie le rôle principal. Pour elle, le mépris de classe subi par le personnage historique est comparable à celui d’un milieu du cinéma qui n’aurait jamais accepté son parcours atypique (elle a arrêté l’école tôt) et ses relations scandaleuses (Luc Besson).

Or, c’est là que Jeanne du Barry devient d’autant plus problématique. L'ego-trip de Maïwenn pollue à chaque seconde un récit au demeurant efficace (elle a co-écrit le scénario avec Teddy Lussi-Modeste et Nicolas Livecchi), au point où la complaisance de la démarche prend le pas sur l’émotion franche qu’elle voudrait parfois instiguer. L’actrice s’en retrouve à en faire des caisses dans le cabotinage, tandis que Johnny Depp signe son fameux “grand retour” sur les écrans en offrant la performance la plus éteinte possible.

Mais surtout, le film assume de relier ses coulisses polémiques avec le propos de l’œuvre. De la même manière que Polanski se projetait de façon abjecte dans la persécution d’Alfred Dreyfus (J’accuse), Maïwenn se met en scène comme une rebelle contradictoire, qui aurait manipulé les hommes non pas pour défaire le patriarcat, mais pour être validée par le système dont on se satisferait presque de la permanence. C’est dire à quel point Jeanne du Barry est à des années-lumière des problématiques actuelles qui ébranlent l’industrie, alors même que le féminisme prétend être le cœur de son sujet.

Jeanne du Barry est à la fois un biopic ronflant et un ego-trip embarrassant de son actrice et réalisatrice Maïwenn. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose, si ce n’est de la médiocrité cinématographique et intellectuelle.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... FBhR0ezZDY
Reste a savoir si c'est une véritable critique ou un parti prit politique contres les acteurs pour descendre le film ... :lol:

"C’est dire à quel point Jeanne du Barry est à des années-lumière des problématiques actuelles qui ébranlent l’industrie,"

En effet c'est un film qui se déroule au 18ème siècle... :saint: :lol: faut arrêter de vouloir mélanger toutes les époques bêtement pour servir des parallèles qui n'ont pas lieu d'être :lol: Et puis Barry Lyndon c'est un tout autre sujet :sweat: Cela me rappel pourquoi j'évite de lire les critiques quand je tombe sur des trucs de ce genre :lol: Un critique devrait être neutre :roll:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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yhi
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Ca sert à quoi un critique neutre ??
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Kit
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sacré Garfield ! un petit régime s'impose
Vosg'patt de cœur
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