Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Après Bullet Train, un casting fou pour le prochain film d'action de David Leitch

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Alors que Bullet Train est encore au cinéma, son réalisateur David Leitch prévoit déjà de faire un nouveau film d'action, The Fall Guy.

Si l'énergie de son réalisateur (David Leitch), la richesse de son casting (Brad Pitt, Joey King, Hiroyuki Sanada, Aaron Taylor-Johnson) et le ludisme de son concept (un train et des gens qui se tapent) avaient de quoi rendre réjouissant le tout récent Bullet Train, force est de constater que la dernière réalisation du co-créateur de John Wick a laissé à quai la rédaction d'Ecran Large.

Trop sage, trop bavard et trop autosatisfait, Bullet Train est sans doute l'un des pires films réalisés avec Brad Pitt. Un coup manqué pour David Leitch, qui n'est cependant pas près de jeter l'éponge puisque le réalisateur de Bullet Train travaille déjà sur un gros thriller d'espionnage pour Netflix. Ce sera son premier long-métrage réalisé spécialement pour une plateforme de SVoD. Mais rassurez-vous (ou pas), le cinéaste derrière Atomic Blonde et Deadpool 2 est loin de quitter les salles obscures puisqu'il travaille aussi sur un autre film, The Fall Guy.

Il s'agit d'une adaptation d'une série éponyme des années 80, sous-titrée en français L'Homme qui tombe à pic, qui racontait l'histoire d'un cascadeur hollywoodien, chasseur de prime à ses heures perdues. À voir comment est-ce que le scénariste du film, Drew Pearce (Iron Man 3, Mission : Impossible - Rogue Nation), adaptera ce pitch en long-métrage.

Notons que Pearce a déjà écrit un scénario pour David Leitch, celui de Fast & Furious : Hobbs & Shaw. Devant la caméra, ce seront les passionnants Ryan Gosling et Emily Blunt qui tiendront les rôles principaux. Deux excellents acteurs qui se sont déjà essayés au cinéma d'action, tout récemment pour Ryan Gosling dans The Gray Man et ou encore dans Edge of Tomorrow pour Emily Blunt.

De quoi très largement donner envie de découvrir ce The Fall Guy, qui débarquera aux États-Unis le 1er mars 2024. Si le film devrait arriver sur nos écrans hexagonaux autour de cette date-là, il faudra patienter avec le très moyen Bullet Train qui est toujours en salle. Lors de sa première semaine d'exploitation, le long-métrage a récolté plus de 460 000 spectateurs.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 07Ms6yMLq4
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Kung Fu Panda 4 : après Netflix, Po va revenir plus vite que prévu au cinéma

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Après une série Netflix, Kung Fu Panda va revenir dans un quatrième long-métrage qui devrait arriver plus vite que prévu.

Plus tôt cette année, Dreamworks Animation a sorti sa dernière création, Les Bad Guys, réalisé par Pierre Perifel. Des Bad Guys méchants, mais pas trop non plus qui n'ont réussi qu'à récolter que 245 millions de dollars de recettes dans le monde entier. Un score plutôt dans la moyenne basse des sorties du studio, bien derrière des grosses franchises comme Shrek, Madagascar ou encore Kung Fu Panda.

Ce dernier, à défaut d'un quatrième long-métrage depuis Kung Fu Panda 3 en 2016, s'est vu prolongé d'une première série télévisée, Kung Fu Panda : L’Incroyable Légende, diffusée entre 2011 et 2016, avant que Kung Fu Panda : Les Pattes du destin sorte en 2018. Le 14 juillet dernier, une nouvelle création dans l'univers de ce bon Po le panda a vu le jour, Kung Fu Panda : Le chevalier dragon, une série cette fois diffusée directement sur Netflix.

Une bien douce vie sur les plateformes de streaming qui devrait bientôt prendre fin avec le retour dans les salles de cinéma de la saga animalière. En effet, Universal a tout récemment annoncé que Kung Fu Panda 4 allait voir le jour, et ce dans pas si longtemps que ça puisque qu'il devrait débarquer sur les grands écrans américains le 8 mars 2024.

Le début de l'exploitation française du film devrait donc tourner autour de cette date de diffusion, la distribution d'un blockbuster familial de cette ampleur étant quasi systématiquement coordonnée dans les plus grands alliages de cinémas du monde entier. Jack Black sera de retour pour prêter sa voix au panda Po. Outre ce retour attendu et une date de sortie, nous ne savons pas grand-chose de Kung Fu Panda 4, pas même le nom de son futur réalisateur.

Pour rappel, la trilogie originale Kung Fu Panda s'est étendue de 2008 à 2016 et a récolté 1,8 milliard de dollars dans le monde entier. Le premier film réalisé par Mark Osborne et John Stevenson a reçu une nomination dans la catégorie long-métrage animé des Oscars 2009 tandis que le deuxième, réalisé par Jennifer Yuh Nelson, a quant à lui amassé plus de 665 millions de dollars au box-office mondial. Il s'agit du cinquième plus gros succès de Dreamworks Animation derrière les trois derniers Shrek et le troisième Madagascar.

En attendant d'en savoir plus sur Kung Fu Panda 4, il est toujours possible de (re)découvrir la série Netflix Kung Fu Panda : Le chevalier dragon où Po doit affronter de méchantes belettes qui ont mis la main sur quatre armes puissantes.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... XVOKdwlmy4
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The Electric State : après Chris Pratt, le film Netflix des frères Russo s'offre un gros casting

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Après The Gray Man, Joe et Anthony Russo réaliseront The Electric State, un autre gros film Netflix avec Millie Bobby Brown, Chris Pratt et encore du beau monde au casting.

Depuis qu'ils sont sortis auréolés du MCU, les frères Russo continuent de faire leur beurre sur les plateformes de streaming, leur principale crémerie étant Netflix. Dans le cadre de leur accord avec le service, ils ont notamment produit (et écrit, dans le cas de Joe Russo) le film Tyler Rake porté par Chris Hemsworth avant de réaliser le blockbuster à gros budget The Gray Man avec Ryan Gosling, Ana de Armas et Chris Evans.

Pour leur prochain long-métrage, The Electric State récupéré par le géant plus tôt dans l'année, les cinéastes retrouveront le dernier Chris de la Sainte Trinité de Marvel. En plus de Millie Bobby Brown (Stranger Things, Enola Holmes) qui jouera le premier rôle féminin, Chris Pratt a en effet été annoncé au casting plus tôt dans l'année.

Adapté du roman illustré de Simon Stålenhag, l'histoire des scénaristes Christopher Markus et Stephen McFeely se déroulera dans un passé rétrofuturiste et suivra une adolescente orpheline qui traverse l'Ouest des États-Unis avec deux compagnons, le premier étant un gentil, mais mystérieux robot et l'autre un excentrique vagabond à la recherche de son petit frère. Si cela n'a pas encore été confirmé, Chris Pratt devrait ainsi jouer l'humain qui accompagne le personnage de Millie Bobby Brown.

Plus récemment, Netflix a donné des nouvelles de la préproduction et notamment du casting avec de nouveaux gros noms. En plus des ces deux visages bankables, la distribution s'est agrandie avec l'arrivée de Michelle Yeoh (alias la reine des arts martiaux) qu'on retrouvera dès la fin du mois d'août dans Everything Everywhere All at Once, puis en octobre dans le film Netflix The School for Good and Evil de Paul Feig et enfin en décembre prochain dans le très attendu Avatar : La voie de l'eau.

En plus de l'actrice de Police Story 3, Tigre et Dragon, Sunshine et Star Trek: Discovery, Stanley Tucci a également rejoint le casting. L'acteur est notamment reconnu pour ses rôles dans Spotlight, Lovely Bones (pour lequel il a été en lice aux Oscars), Le Terminal ou encore la franchise Hunger Games. D'après Screenrant, les deux joueraient des personnages en images de synthèses, mais sans plus de précision. Enfin, Jason Alexander (La Fabuleuse Mrs. Maisel, Seinfeld) leur donnera la réplique, tout comme Brian Cox (Succession) et Jenny Slate (qu'on verra aussi dans Everything Everywhere All at Once,) qui feront partie du casting vocal.

Aucune date de sortie n'a encore été communiquée, mais la production de The Electric State devait débuter cet automne pour une probable sortie du film courant 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... E6zROEWBLc
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 07:59
Après Bullet Train, un casting fou pour le prochain film d'action de David Leitch

[...]The Fall Guy [...] une série éponyme des années 80, sous-titrée en français L'Homme qui tombe à pic, qui racontait l'histoire d'un cascadeur hollywoodien , chasseur de prime à ses heures perdues
J'étais fan de sa voiture
https://youtu.be/1pKEQmpUpr8?t=22

J'étais jeune ^^
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Pale
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robinne a écrit :
mar. 16 août 2022 10:35
Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 07:59
Après Bullet Train, un casting fou pour le prochain film d'action de David Leitch

[...]The Fall Guy [...] une série éponyme des années 80, sous-titrée en français L'Homme qui tombe à pic, qui racontait l'histoire d'un cascadeur hollywoodien , chasseur de prime à ses heures perdues
J'étais fan de sa voiture
https://youtu.be/1pKEQmpUpr8?t=22

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J'étais fan de la série :D
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 11:16
robinne a écrit :
mar. 16 août 2022 10:35
Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 07:59
Après Bullet Train, un casting fou pour le prochain film d'action de David Leitch

[...]The Fall Guy [...] une série éponyme des années 80, sous-titrée en français L'Homme qui tombe à pic, qui racontait l'histoire d'un cascadeur hollywoodien , chasseur de prime à ses heures perdues
J'étais fan de sa voiture
https://youtu.be/1pKEQmpUpr8?t=22

J'étais jeune ^^
J'étais fan de la série :D
Entre ça, et L'homme qui valait 3 milliards, on était gâtés avec Lee Majors :bounce:
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robinne a écrit :
mar. 16 août 2022 12:09
Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 11:16
robinne a écrit :
mar. 16 août 2022 10:35
J'étais fan de sa voiture
https://youtu.be/1pKEQmpUpr8?t=22

J'étais jeune ^^
J'étais fan de la série :D
Entre ça, et L'homme qui valait 3 milliards, on était gâtés avec Lee Majors :bounce:
Après ce qui est marrant dans L'Homme qui tombe à pic, c'est qu'il joue un cascadeur lui même doublé par un cascadeur dans les scènes d'action :D
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weird

Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 12:20
robinne a écrit :
mar. 16 août 2022 12:09
Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 11:16


J'étais fan de la série :D
Entre ça, et L'homme qui valait 3 milliards, on était gâtés avec Lee Majors :bounce:
Après ce qui est marrant dans L'Homme qui tombe à pic, c'est qu'il joue un cascadeur lui même doublé par un cascadeur dans les scènes d'action :D
Et Ryan Gosling jouait un cascadeur dans Drive.
C'était prémonitoire :D
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ClintReborn
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robinne a écrit :
mar. 16 août 2022 12:09
Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 11:16
robinne a écrit :
mar. 16 août 2022 10:35
J'étais fan de sa voiture
https://youtu.be/1pKEQmpUpr8?t=22

J'étais jeune ^^
J'étais fan de la série :D
Entre ça, et L'homme qui valait 3 milliards, on était gâtés avec Lee Majors :bounce:
Sachant que la grande majorité des adaptions de séries sont des échecs monumentaux ... Faut pas vendre la peau de l'ours :o :D :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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robinne
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weird

Je ne fais aucun pronostic sur la qualité du film :lol:
J’étais juste nostalgique :D

Ce sera rigolo de voir Gosling prendre son bain à l’extérieur de sa maison en bois au fond d’une vallée californienne ^^
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yhi
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Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 07:46
Top Gun toujours aussi performant après 12 semaines :crazy:
Surtout, +421 cinés par rapport à la semaine d'avant, c'est ça le plus fou.


Il y a deux semaines, j'entendais les gens à la caisse discuter en mode "à votre avis hier - vendredi - quel est le film qui a fait le plus d'entrées" ?

Chacun y allant de son essai, "Top Gun", "Elvis", "Incroyable mais vrai"

Mais la solution était "En corps" :rofl:
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Pale
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 20:32
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Tiens, j’ai vu la BA. Ça a l’air rigolo :D
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Prisoner
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Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 20:32

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Jean Benguigui joue dans le film?
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NaughtyDog
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Eh voilà, une grande page de 14 ans se ferme (12 pour moi vu que j'ai commencé BrBad en 2010)
Et quelle fin immense (qui en un sens m'a énormément fait penser au final des Sopranos)
Alors bon on pourrait discuter des plombes de cette Saison 6 chef-d'oeuvresque...mais globalement Better Call Saul est pour moi à BrBad ce que le Parrain 2 est au 1er. Un complément qui apporte enormément à un univers pré-établi, nous apporte un autre degré de lecture, et façonne un perso de maniere totalement inédite.

En un sens, je trouve que BCS est intellectuellement beaucoup plus stimulante que Br Bad (qui elle est plus viscérale) en plus d'être encore plus aboutie en terme de mise en scène.

Breaking Bad reste le monument point zero 0 et la plus surprenante, mais BCS construit son protagoniste de manière presque anthithétique, tout en étant jumelée à la descente aux enfers de Walter White.

Jimmy aura été un personnage complexe qui fuyait sa propre nature, sa propre stabilité et sa propre rédemption, et ce final m'a paru d'une justesse assez sidérante pour conclure l'évolution du perso qui sait qu'il est le meilleur...mais où à un moment il suffit d'arrêter de le montrer pour faire face à son reflet.
Mais surtout au centre, on a une des plus belles et authentiques histoires d'amour de la TV (où in fine, Kim Wexler représente l'alpha et l'omega de ce personnage)

C'est brillant, et j'aurai aimé que El Camino soit à ce niveau (meme si ça reste sympa) car là on tient un formidable complément qui élève encore + don matériau de base.

Bref masterclass ❤️
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Kahled
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NaughtyDog a écrit :
mar. 16 août 2022 22:17
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Eh voilà, une grande page de 14 ans se ferme (12 pour moi vu que j'ai commencé BrBad en 2010)
Et quelle fin immense (qui en un sens m'a énormément fait penser au final des Sopranos)
Alors bon on pourrait discuter des plombes de cette Saison 6 chef-d'oeuvresque...mais globalement Better Call Saul est pour moi à BrBad ce que le Parrain 2 est au 1er. Un complément qui apporte enormément à un univers pré-établi, nous apporte un autre degré de lecture, et façonne un perso de maniere totalement inédite.

En un sens, je trouve que BCS est intellectuellement beaucoup plus stimulante que Br Bad (qui elle est plus viscérale) en plus d'être encore plus aboutie en terme de mise en scène.

Breaking Bad reste le monument point zero 0 et la plus surprenante, mais BCS construit son protagoniste de manière presque anthithétique, tout en étant jumelée à la descente aux enfers de Walter White.

Jimmy aura été un personnage complexe qui fuyait sa propre nature, sa propre stabilité et sa propre rédemption, et ce final m'a paru d'une justesse assez sidérante pour conclure l'évolution du perso qui sait qu'il est le meilleur...mais où à un moment il suffit d'arrêter de le montrer pour faire face à son reflet.
Mais surtout au centre, on a une des plus belles et authentiques histoires d'amour de la TV (où in fine, Kim Wexler représente l'alpha et l'omega de ce personnage)

C'est brillant, et j'aurai aimé que El Camino soit à ce niveau (meme si ça reste sympa) car là on tient un formidable complément qui élève encore + don matériau de base.

Bref masterclass ❤️
Fini aujourd’hui aussi. Mais quelle classe cette S06 !!!

Et cette série, tout simplement.
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Je viens seulement de commencer cette saison 6 :D

Vu :

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Pas un grand film mais l'histoire est agréable à suivre. Alors certes l'histoire est assez perfectible si on se met véritablement à gratter mais ça reste mignon dans l'ensemble. Le film vaut en partie pour l'actrice mais aussi ses décors. Puis il y a un espèce de charme à l'ancienne pas déplaisant comme ces films/séries de procès (je dis ça car il est question de procès dans le film, on alterne entre flashbacks et procès) sur lesquels on tombait à la télé et auxquels on accrochait :D

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Film des années 80 dont j'ignorais l'existence il y a encore un mois. On retrouve John Landis au scénario. Adaptation du jeu (auquel je n'ai jamais joué), Cluedo propose une intrigue typique du genre. C'est extrêmement amusant et on retrouve au casting Tim Curry, Christopher Lloyd mais également Michael McKean aka Chuck le frère de Saul Goodman :D

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Bon perso je l'avais pas reconnu, je viens de le découvrir en parcourant le casting :D

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Je découvre ce Scorsese et j'ai moyennement apprécié. L'ensemble est assez soporifique et j'avoue avoir eu du mal à comprendre les personnages, les agissements de Paul Newman sont parfois incompréhensibles. Après ça se regarde quand même, pour la fougue de Tom Cruise et une ambiance à l'ancienne.

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Ça par contre c'est une belle petite claque. Corneau signe ici un polar aux accents véritablement tragiques. Le film peut paraître long au début mais c'est nécessaire pour la suite. Le réalisateur prend le temps de développer la psychologie des personnages et on se retrouve avec des confrontations époustouflantes qui ne laissent pas insensible.
Modifié en dernier par Pale le mar. 16 août 2022 23:52, modifié 1 fois.
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weird

Tout ça en 1 journée ? :ouch:
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robinne a écrit :
mar. 16 août 2022 23:47
Tout ça en 1 journée ? :ouch:
Non :D J'ai vu ça en l'espace de 2-3 jours.
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Gérard Depardieu est absolument immense dans le Corneau.
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Pale a écrit :
mar. 16 août 2022 23:57
Gérard Depardieu est absolument immense dans le Corneau.
1m80, j'ai vu plus grand... :o
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weird

Pale a écrit :
jeu. 18 août 2022 13:22

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Film sur une bière sur fond de guerre du Vietnam ?
C’est une allégorie sur les cercueils ?
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robinne a écrit :
jeu. 18 août 2022 13:24
Pale a écrit :
jeu. 18 août 2022 13:22

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Film sur une bière sur fond de guerre du Vietnam ?
C’est une allégorie sur les cercueils ?
Le synopsis : "Afin d’apporter son soutien à ses amis partis se battre au Vietnam, Chickie Donohue décide de se rendre sur le front par ses propres moyens et d’apporter aux soldats un souvenir de chez eux : des canettes de leur bière préférée. Mais très vite, ce qui avait commencé comme un voyage rempli de bonnes intentions devient l’aventure d’une vie pour Chickie, qui fait face à la réalité de cette guerre controversée. Ses retrouvailles avec ses amis d’enfance le précipitent dans les complexités et les responsabilités de la vie d’adulte. Adapté d’une incroyable histoire vraie, “The Greatest Beer Run Ever” est le récit d'un passage à l'âge adulte sur fond d'amitié, de loyauté et de sacrifice."
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Kahled a écrit :
mar. 16 août 2022 23:10
Fini aujourd’hui aussi. Mais quelle classe cette S06 !!!

Et cette série, tout simplement.
Tiens j'avais oublié de te demander, tu as regardé Ozark ?
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Pale a écrit :
jeu. 18 août 2022 23:19
Kahled a écrit :
mar. 16 août 2022 23:10
Fini aujourd’hui aussi. Mais quelle classe cette S06 !!!

Et cette série, tout simplement.
Tiens j'avais oublié de te demander, tu as regardé Ozark ?
Non j’ai pas regardé ! ;)

Tu me la conseilles ?
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Kahled a écrit :
ven. 19 août 2022 15:06
Pale a écrit :
jeu. 18 août 2022 23:19
Kahled a écrit :
mar. 16 août 2022 23:10
Fini aujourd’hui aussi. Mais quelle classe cette S06 !!!

Et cette série, tout simplement.
Tiens j'avais oublié de te demander, tu as regardé Ozark ?
Non j’ai pas regardé ! ;)

Tu me la conseilles ?
Il a kiffé 😁 je finis la S4 là :bounce: j'ai décroché à la S3 c'était moyen mais le final rehausse un peu. La S4 en dent de scie. J'attend la fin.
Pouet
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Kahled a écrit :
ven. 19 août 2022 15:06
Non j’ai pas regardé ! ;)

Tu me la conseilles ?
De ouf oui. Ça n'en atteint pas le niveau bien évidemment mais j'ai retrouvé des sensations plus ou moins similaires que devant Breaking Bad.
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EL a adoré Trois mille ans à t'attendre (4,5 étoiles) :

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Alors que Mad Max : Fury Road s’est imposé en œuvre somme d’une richesse infinie, George Miller s’est permis une parenthèse avant le spin-off Furiosa. Avec Trois mille ans à t'attendre, le cinéaste synthétise toute l’approche anthropologique et mythologique de son art, dans une version shootée aux hormones des Mille et une nuits portée par Tilda Swinton et Idris Elba. Le génie est encore une fois sorti de sa lampe !

FURY TALE


Au-delà d’avoir rappelé la rareté d’un auteur précieux à la filmographie restreinte, Mad Max : Fury Road a estomaqué le monde entier par le retour inespéré d’un cinéma de l’épure. La course-poursuite géante de George Miller, aussi grisante soit-elle, a surtout été la matérialisation la plus littérale qui soit d’un parcours héroïque ramené à son plus simple – et bel – appareil : une fuite en avant donnant l’impression d’un unique mouvement continu.

Par la puissance de son montage à la fluidité virtuose, Miller n’a cessé au fil de sa carrière de se réapproprier des structures narratives archétypales pour mieux transcender leurs limites et celles du cadre. Nous voilà avec la sensation tétanisante que le film est bien plus grand que ce qu’il présente. Il faut accepter d’embarquer dans ce mouvement incessant comme on embarquerait dans un manège, en sachant d’avance que le voyage risque de nous transformer à jamais.

Par chance, Trois mille ans à t’attendre suit exactement cette même logique, et l’explicite même brillamment dès ses premiers plans, où les roues d’un avion se raccordent parfaitement avec les roues d’un porte-bagages. L’ellipse n’est pas seulement maline : elle condense tout le parti-pris d’un film dont le geste est cette fois mutant, porté par l’idée de la transition et de la passation.

Alithea (Tilda Swinton, toujours aussi magnétique) est une narratologue partie à Istanbul pour une conférence. Par le fruit du hasard, elle récupère une babiole qui contient un Djinn (Idris Elba, parfait en génie tragique). Comme à son habitude, l’être surnaturel propose à sa libératrice trois vœux, mais Alithea refuse de les formuler au vu de sa connaissance des contes, de peur que ses choix ne se retournent contre elle.

BILLIE DJINN

Si George Miller a toujours pensé la viscéralité de son cinéma à l’aune de l’universalité des mythes qu’il met en scène (il reste peut-être le meilleur interprète du monomythe campbellien), la première mutation de Trois mille ans à t’attendre est à chercher du côté de ses personnages. Jamais le cinéaste n’a filmé d’alter-egos aussi évidents et explicites, qui détricotent ensemble la mécanique de l’imaginaire pour mieux l’embrasser.

En s’attaquant au livre d’A.S. Byatt à la manière d’un conte de fées moderne très premier degré, le cinéaste signe ici son œuvre la plus ouvertement post-moderne et analytique, sans pour autant que l’émotion ne soit sacrifiée.

Au contraire, le long-métrage saute avec bonheur dans une naïveté revigorante, celle d’une croyance indéfectible dans le pouvoir d’évocation des images et des sons comme garants de notre interprétation du monde, et par extension de notre humanité. Au travers d’une imagerie volontairement kitsch qui mêle les époques et les esthétiques, Miller en appelle à une forme de transe sensitive, confirmée par l’un des récits du Djinn autour d’une jeune chercheuse qui découvre le vertige de la découverte scientifique grâce aux pouvoirs du génie.

Capable de croquer en une poignée de plans des personnages même mineurs dans toute leur complexité, le réalisateur fait de son film une œuvre bouleversante sur le hasard terrible de la vie, sur ce mouvement permanent du temps et ses enchaînements de causes et de conséquences qui peuvent graver dans le marbre certaines existences, ou au contraire les effacer (on pensera à cette scène d’assassinat marquante à base d’éperons plantés dans le sol).

MILLER'S CROSSING

Alors qu’un chapitrage s’inscrit progressivement à l’écran, tout n’est qu’affaire de marque, de trace. Le désert de Fury Road et son ciel sans nuages prenaient la forme d’une page blanche, attendant d’être habitée par l’épopée de ses protagonistes (encore plus dans la version Black & Chrome). Dans Trois mille ans à t’attendre, c’est cette fois la chambre d’hôtel d’Alithéa, avec ses murs blancs et gris impersonnels, qui font figure de toile vierge. A l’ouverture du bibelot, le Djinn se répand comme un géant dans l’espace. Oserait-on même dire qu’il se déverse, tant le cinéaste développe la métaphore filée du liquide pour donner encore plus de liant à son montage.

De la forme nébuleuse du génie à l’image saisissante d’une araignée qui se liquéfie, les mythes et leur transmission orale débordent sur les images et les tableaux parfaitement composés du cinéaste. La pureté de la mise en scène de Miller, depuis toujours fasciné par la simplicité du sens promulgué par la connexion de deux plans, atteint ici un sublime insoupçonné. Ses images ne peuvent pas exister dans leur unicité. Elles doivent être poreuses, prêtes à s’enchevêtrer, et ainsi dépasser la simple intimité de ses héros. On le comprend d’ailleurs dans la dernière partie brillante du film, où le romantisme du récit est rattrapé par une cacophonie de sons perçus par le Djinn.

C’est dans ces moments-là que Trois mille ans à t’attendre est le plus beau : lorsqu’on sent que son hors-champ nous emporte encore plus loin, et que le long-métrage nous échappe par sa grandeur vertigineuse. En s’attelant à comprendre comment l’humanité se définit par son imaginaire, Miller effleure une dimension cosmique renversante, et joue des possibilités du cinéma numérique pour affranchir sa caméra des frontières du physique dans des séquences aussi spectaculaires qu’inédites.

Le réalisateur combat plus que jamais la matière et ses limites, alors même que ses outils d’artiste sont purement prosaïques et techniques. Là réside sans doute le défi le plus passionnant du cinéma de George Miller : matérialiser l’immatériel, donner un mouvement physique à des parcours spirituels.

Difficile alors de ne pas voir dans le personnage d’Alithea le plus beau double possible du réalisateur. Lors de sa conférence à Istanbul, elle s’interroge sur le but de créer des figures mythologiques. En bref, à quoi nous sert l’imaginaire ? On en a besoin, pas seulement pour pallier notre incompréhension du monde, mais pour lui donner un sens salvateur, une raison d’être, celle-là même que les deux personnages solitaires de Trois mille ans à t’attendre n’ont jamais pleinement réussi à trouver. Les personnages de George Miller sont toujours confrontés à "cette désolation qu’est le monde” comme le dit le carton final de Fury Road. Ils ont besoin de se connecter, de se retrouver, de s’aimer. Via les histoires qu'ils créent.

A la fois récit mythologique fou et œuvre méta-réflexive passionnante, Trois mille ans à t’attendre condense toutes les obsessions de George Miller dans un bijou universel et vertigineux. L’un des plus grands films de l’année, par l’un des plus grands cinéastes au monde.


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EL a adoré la dernière saison de Better Call Saul (4,5 étoiles) :

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De la très efficace Breaking Bad est née la prodigieuse Better Call Saul. Celle-ci peut désormais se targuer de nous avoir offert un des épilogues les plus émouvants, cohérents et tragiques du paysage sériel américain.

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Je suis actuellement à la moitié de la saison et je dois avouer qu'il ne s'agit pas de ma saison préférée pour le moment.
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EL a beaucoup aimé le premier épisode de House of the Dragon (4 étoiles) :

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Trois années après l’une des conclusions les plus controversées de l’histoire des séries, le maëlstrom Game of Thrones accouche d’une suite attendue : House of the Dragon.

Que vaut donc le pilote de cette œuvre nouvelle, qui doit parvenir à intéresser des millions de spectateurs, tout en renouant avec la puissance spectaculaire mais aussi tragique et politique de son ancêtre ? On se gardera bien ici de SPOILER, pour se contenter de dire qu’elle a la malice de narrer, avec une cruauté et une angoisse qu’on devine bien réelle, comment une naissance peut redéfinir un empire.

LES CROCS DU DRAGON

Game of Thrones dévoile enfin sa suite en forme de prequel, soit une infinité d’écueils, d’aspirations, de défis, de pièges et de dérobades. Comment prolonger une série devenue un phénomène culturel, avant de se carboniser à la faveur d’une ultime saison qui aura déçu une grande partie de ses spectateurs, jusqu’à leur laisser en bouche un persistant goût de cendres ? Ainsi que l’a récemment révélé une enquête en plusieurs volets publiée par le Hollywood Reporter, la genèse de ce mastodonte sériel a été d’une rare complexité pour sa maison mère, d’expérimentations en annulation, avant que HBO ne s’estime en mesure de rallumer son fantastique brasier.

La nature de prequel de House of the Dragon fait de cette première saison une pirouette à hauts risques pour Warner, et pas seulement en raison de son coût qu’on devine pharaonique à chaque plan, ni en raison de l’éventuelle amertume de millions de spectateurs. En effet, l’épisode sanglant de la Danse des dragons, le conflit dont cette nouvelle histoire s’inspire nous présente un monde faussement familier, aux contours traîtres et aux arêtes incertaines.

Et pour cause, si le grand-public, familier avec l’œuvre précédente a le sentiment de connaître la moindre couture de Westeros, l’empire sur lequel vont se poser ses yeux est bien différent. L’action se déroulant presque deux siècles avant qu’un certain Jaime Lannister ne joue à papa dans maman avec sa fringante soeurette, traditions, équilibres des pouvoirs, hauts lieux et rapports de force sont radicalement différents de ceux que nous connaissions précédemment.

Parallèlement, les évènements amenés à engendrer la conflagration historique que cette nouvelle histoire doit nous offrir sont eux aussi complexes, fruits d’années de tensions larvées et de confrontations indicibles entre membres d’une même famille. La conséquence n’en est que plus acrobatique pour les showrunners Ryan Condal et Miguel Sapochnik. Les voici contraints de nous infliger une possiblement longue et fastidieuse introduction, d’autant plus trompeuse que ses ingrédients ont l’apparence de la familiarité.

Fastidieuse, mais courant néanmoins le risque de la précipitation, puisque bon gré mal gré, les ellipses s’enchaînent comme jamais dans Game of Thrones (et s’intensifieront encore avec les prochains épisodes). Et contre toute attente, c’est précisément là où l’on pouvait redouter que le projet s’abîme, qu’il triomphe, et ce dès son glorieux pilote.

TOUT FEU TOUT FLAMME

On se souvient qu’au fur et à mesure de ses saisons, la série matricielle avait progressivement préféré les scènes pharaoniques aux dispositifs de mise en scène, le luxe de ses moyens à l’orfèvrerie de ses débuts. House of the Dragon fait via son pilote vœu de renouer avec l’équation initiale du récit orchestré par David Benioff et DB Weiss. Non pas que l’ensemble refuse le luxe ou ne verse pas dans la débauche de moyens, tant les décors y apparaissent grandioses, les costumes fins, les dragons coriaces et le filmage ample, mais le centre de gravité se trouve ailleurs.

En témoigne le morceau de bravoure central, à savoir un montage alterné entre deux situations de crise : un tournoi qui n’a d’apparat que le nom, et la difficile décision d’un pater familias. Tout dans ce nœud narratif complexe frise la perfection. On apprécie dans un premier temps la précision métronomique de l’agencement des plans, la pertinence avec laquelle chaque coup de hache vient souligner, amplifier ou annoncer les inflexions d’un père au bord du gouffre, pendant que la caméra se paie le luxe de quelques plans à la limite de l’expérience kamikaze.

Plus plaisant encore, le trône de fer semble, au moins pour le temps d’un pilote, renouer avec une idée terriblement banale, mais toujours puissante quand elle est employée à bon escient : l’intrication perpétuelle des sens, de manière à ce que la symbolique d’une scène contamine la suivante et inversement, poussant chaque segment à enrichir et nuancer son sens premier.

Une réussite qu’il faut sans doute mettre au crédit de Sapochnik, qui n’aura, ainsi qu’il l’a affirmé tout le long de la promotion, jamais eu les mains aussi libres, lorsqu’il réalisa plusieurs des épisodes les plus richement spectaculaires de la série précédente. Le voir réunir ici les moyens telluriques déployés par HBO avec un soin chirurgical de la caractérisation des personnages est des plus prometteurs.

LES OEUFS DANS LES OEUFS

Techniquement abouti et plastiquement rissolé comme un blanc de dragonneau, ce pilote témoigne, s’il en était encore besoin, du savoir-faire de HBO en matière de blockbuster sériel. Mais ce qui achève d’en faire la promesse d’un divertissement aussi épique que son prédécesseur, c’est l’écriture de ses (anti)héros, ainsi que leur interprétation, au moins autant que la volonté, non pas d’aller contre les moult stéréotypes charriés par le genre – ou notre précédente visite de Westeros – mais bien de les travailler en profondeur.

Le personnage central de Viserys en est un des deux plus beaux exemples. Figure du souverain contrarié, hésitant à trancher, refusant la conflictualité, il demeure, grâce à des dialogues justes et à l’interprétation toute en sensibilité résolue de Paddy Considine, une exploration touchante du concept de roi contrarié. Potentat conscient des réalités parfois inhumaines de son temps, désireux de les transcender mais trop lâche ou doux pour se tenir à ses principes, on décèle dans ce faux maître une vulnérabilité qui n’est pas sans rappeler certains portraits de Louis XVI.

Quant à Matt Smith, dont on pouvait redouter qu’il soit cantonné à prêter ses traits à un démoniaque Daemon, il lui est donné dès ce chapitre introductif l’opportunité de nuancer formidablement cet archétype de Néron/Caligula peroxydé. Ambitieux, brutal, assoiffé de sang, ce condensé de chaos en devenir est aussi un individu en quête désespéré de lien et d’engagement, qui apparaît systématiquement écartelé entre loyauté absolue envers son clan et la férocité de ses appétits.

Et si pour l'instant, la plupart des autres protagonistes en demeurent au stade de l'esquisse, tous bénéficient d'une tessiture singulière, d'une épaisseur qu'on devine à peine, et qui témoigne d'un savoir-faire à peu près unique à l'heure actuelle. Hybridation de geste épique, odyssée familiale et petit traité de bourrinerie éclatante, leurs interactions ont des airs de sanglants augures.

House of the Dragon maintiendra-t-il ce niveau de réussite au-delà de ce pilote, remarquablement maîtrisé, riche tant en relecture d’enjeux censément attendus qu’en dévoilement de pistes annonciatrices de l’apocalypse dragonnesque à venir ? Personne ne le sait, mais on n’aura jamais été aussi désireux de le découvrir.

Le premier épisode de House of the Dragon sortira en France sur OCS le 22 août, suivi d'un épisode par semaine.


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Après The Irishman, Robert De Niro jouera deux mafieux dans le film de Barry Levinson

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À presque 80 ans, Robert De Niro n'en a toujours pas fini avec les films de mafia et gangsters puisqu'il a signé pour Wise Guys de Barry Levinson.

Entre Mean Streets, Le Parrain 2, Txi Driver, Les incorruptibles, Les Affranchis, Casino, Mafia Blues ou Heat, Robert De Niro a les rôles de mafieux, gangsters et autres sales types greffés à la peau depuis qu'ils l'ont poussé aux sommets d'Hollywood. Et l'âge n'y change rien, au contraire. D'après The Hollywood Reporter, après avoir retrouvé Martin Scorsese dans la fresque The Irishman de Netflix (avant leur prochaine collaboration dans le western Killers of the Flower Moon), l'acteur de presque 80 ans a va pouvoir rajouter non pas un, mais deux autres rôles de mafieux à sa filmographie.

L'acteur a rejoint le casting de Wise Guys (sans lien avec le titre original des Affranchis), le prochain long-métrage de Barry Levinson, réalisateur oscarisé pour Rain Man, qui a déjà filmé Robert De Niro dans Sleepers, Des Hommes d'influence et Panique à Hollywood. S'il est resté plus actif comme producteur, Barry Levinson s'est fait plutôt discret comme réalisateur avec le téléfilm Paterno porté par Al Pacino en 2018, le film The Survivor de 2021 et plus récemment encore deux épisodes de la série Dopesick.

Ce nouveau projet s'avère plus ambitieux étant donné que Robert De Niro est annoncé dans les deux rôles principaux de ce film d'époque se déroulant au milieu du 20e siècle. Il interprètera deux chefs de mafia rivaux, Vito Genovese et Frank Costello, tandis que l'histoire écrite par Nicholas Pileggi (l'auteur des romans dont les Affranchis et Casino sont tirés) racontera comment la tentative d’assassinat de Costello de la part de Genovese a échoué, ainsi que les conséquences de son geste.

Aucune date de sortie ou de tournage n'a encore été dévoilée, mais d'ici là, l'acteur aura fait son retour à l'affiche d'Amsterdam, le prochain drame historique de David O. Russell avec Anya Taylor-Joy, Christian Bale, Margot Robbie (et encore plein de beau monde), puis dans Killers of the Flower Moon courant 2023 sur Apple TV+ ou encore dans le thriller Tin Solider de Brad Furman aux côtés de Jamie Foxx et Scott Eastwood.


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Jurassic World 3, Les Minions 2 : record post-pandémie pour Universal (avant que Disney n'écrase tout)

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Universal Pictures cumule désormais 3 milliards de dollars au box-office mondial en 2022 (merci Jurassic World : Le Monde d'après et Les Minions 2 : Il était une fois Gru). Un score qui n’avait plus été atteint depuis le début de la pandémie.

Le cinéma avait battu un record historique en 2019 : neuf films milliardaires et 42,5 milliards de dollars engrangés au box-office mondial. Les salles obscures avaient rarement été aussi populaires.

Cette année devait beaucoup aux grosses franchises de Disney, notamment Star Wars et Marvel (le record d’Avengers : Endgame évidemment), ainsi qu'à la croissance de la fréquentation des salles sur tous les territoires internationaux. Le marché chinois pesait très lourd dans la balance, mais pas seulement puisqu'il y avait également un regain massif dans des pays européens comme la France, qui a alors connu le meilleur taux de fréquentation des cinémas (213,3 millions d’entrées) depuis 1966 (234,2 millions).

En cette année de grâce, quatre studios américains avaient dépassé sans problème les 3 milliards de dollars au box-office monde : Warner Bros., Disney, Sony Pictures et Universal. Le record avait été explosé par Disney qui atteignait les 11,1 milliards.

Puis survint la pandémie.

COVID VS CINÉMA

Comme souvent, l’apothéose a précédé la chute. Depuis 2020 et les mesures sanitaires, le cinéma a connu de nouvelles épreuves particulièrement difficiles à surmonter pour maintenir le marché à flot. L’avènement des plateformes de streaming n’étant pas là pour aider, les gros studios américains ont en partie désavoué les salles pour privilégier leurs profits immédiats. Le manque d’offres entraînant le manque de demandes, un cercle vicieux vint enrayer lourdement le processus de rémission des cinémas après les périodes de confinement.

Léger changement de donne et regain d’espoir en 2022, cependant : Universal Pictures a annoncé ce dimanche 14 août avoir cumulé 3 milliards de dollars au box-office mondial. Un record qui n’avait pas encore été atteint par aucun des trois autres studios ayant dépassé ce score en 2019, depuis le début de la pandémie. C'est une victoire pour Universal, qui fait ainsi une démonstration de la bonne santé de ses affaires.

UNIVERSAL SOLDIERS

Cette année, Universal a sorti jusqu’à présent onze films en salle, en s’offrant plusieurs importants succès, surtout durant l’été. C’est en particulier Jurassic World : Le Monde d’après (près d'un milliard au box-office) et Les Minions 2 : Il était une fois Gru (déjà près de 800 millions) qui sont ses plus gros atouts.

En seulement deux films, le studio a engrangé 1,76 milliard sur tous les territoires, soit plus de la moitié des 3 milliards fièrement annoncés. Une réussite qui est à la fois révélatrice des difficultés avec lesquelles le cinéma se remet de la pandémie, mais qui entend aussi redonner plus d’énergie à l’industrie.

Néanmoins, 2022 n'est pas encore finie, et ce record n'est pas du tout hors de portée pour les autres studios – c'est peut-être même pour ça qu'Universal célèbre sa victoire dès maintenant. Disney arrive avec des mastodontes de son écurie pour faire concurrence (Black Panther : Wakanda Forever et Avatar : La voie de l’eau, soit la garantie d'un milliard ou deux au moins). Paramount, bien qu’à court de gros titres à venir, conserve de son côté son propre record grâce à Top Gun : Maverick, seul film milliardaire de l’année pour l’instant.

Jurassic World 3 est encore à quelques miettes d'être le deuxième film milliardaire de 2022, pour confirmer le retour en force d’Universal, mais dans tous les cas, le studio ranime un peu plus le business et redonne des couleurs au box-office, largement marqué cette année par la suite de Top Gun. Reste désormais à voir jusqu'où pourront voler les prochains blockbusters, en particulier Avatar 2, attendu au tournant le 14 décembre.


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EL a modérément apprécié Esther 2 : Les Origines (3 étoiles) :

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Treize ans après le très plaisant Esther de Jaume Collet-Serra, la gamine qui ne vieillit pas est de retour dans Esther 2 : Les Origines qui comme son nom l'indique, est un prequel du premier. Si la jeune Isabelle Fuhrman reprend son rôle d'Esther (oui, treize ans plus tard), celui de réalisateur a été confié à William Brent Bell, l'homme derrière Devil Inside, The Boy et sa suite, The Boy : La malédiction de Brahms. Internée en Estonie en 2007, la déjà machiavélique fillette arrive à s'enfuir et s'introduit dans une famille américaine attristée par la disparition de leur jeune fille. La reine de la manipulation sadique avait encore beaucoup de choses à dire.

LES ORIGINES DU MAL, OU PRESQUE


S'il y a bien un film dont personne n'attendait le prequel, c'est bien Esther. Alors que le film réalisé par Jaume Collet-Serra dévoilait le gros secret de la fillette, à savoir une maladie qui empêche son corps de vieillir, ce prequel a pour ambition de raconter ce qu'il s'est passé avant qu'elle ne terrorise la famille Coleman dans le premier film. Mais contrairement à ce que le titre laisse entendre, Esther 2 : Les Origines ne raconte pas les origines.

C'est en 2007 et en Estonie qu'on retrouve Esther, ou plutôt Leena Klammer, à l'âge de 31 ans, soit deux années seulement avant les événements du film original. Tueuse déjà aguerrie, la fausse enfant est internée dans un hôpital/prison de très haute sécurité dans laquelle son petit secret est connu de tous. Très vite, une question se pose : comment ont-ils réussi à faire rajeunir l'actrice Isabelle Fuhrman qui contrairement au personnage qu'elle incarne, s'est pris treize ans dans les dents ? La réponse est simple, ils n'ont pas réussi.

Si fort heureusement nous échappons à un rajeunissement numérique, l'absence de CGI ne rend pas la tentative de rajeunissement plus crédible. Pour nous faire croire qu'Esther n'a pas pris une ride, une doublure silhouette a été utilisée. Même si de dos Esther a bien l'air d'avoir dix ans, quand la jeune fille est filmée de près, il est indéniable que son visage est bien trop large pour son corps et ça, aucun filtre lissant ne peut le corriger.

Le concept si intéressant d'Esther, celui d'avoir un personnage qui ne change pas physiquement, devient donc une contrainte qui empêche le film d'épouser pleinement sa qualité de prequel. La performance remarquable d'Isabelle Fuhrman, toujours aussi flippante, et les nombreuses tentatives techniques (plans en plongée et rapprochés) n'arrivent pas à créer l'illusion.

DU CÔTÉ DU MONSTRE

En supprimant très tôt le personnage qu'on pense être principal, William Brent Bell et son scénariste David Coggeshall prennent un parti pris assez fort, celui de ne pas se placer du côté des victimes, mais d'Esther. Si dans Esther premier du nom, la famille était au centre du récit, faisant du personnage d'Esther une menace extérieure venue s'infiltrer dans la sphère intime du foyer, il n'est désormais plus question de répéter ce schéma.

Parce que l'on connait déjà son histoire, la fillette sadique peut être placée au centre de la narration, il n'est plus nécessaire de conserver une sorte de suspense autour de sa personne afin de titiller les attentes du spectateur. Ce passage du côté du monstre est signifié par un plan séquence malin qui suit l'évasion de la jeune fille et qui invite le spectateur à se mettre dans la peau de la tueuse.

Malgré tout, au-delà d'une légère exploration de sa psyché, jamais Esther 2 : Les Origines n'essaie de nous faire ressentir de l'empathie pour la meurtrière. Aucune explication sur ses intentions n'est donnée et aucun soupçon d'humanité ne transparait. Même quand William Brent Bell fait de sa tueuse une potentielle proie, elle ne devient jamais excusable. Au final, ce nouveau point de vue rend la survie ludique, voire jouissive.

LES CAHIERS DES CHARGES D'ESTHER

Contrairement à ce que laissait envisager la bande-annonce, qui indiquait que la fillette allait tourmenter une nouvelle famille tout comme dans le premier film, Esther 2 : Les Origines n'est pas une pâle copie d'Esther. Malgré quelques clins d'oeil, comme les décors enneigés, la peinture UV, ou encore le complexe d'Electre de la vieille fille, ce second volet arrive à trouver sa propre identité.

Grâce à une construction en trois parties et un plot twist pas très innovant mais très efficace (qu'on vous laissera évidemment découvrir), Esther 2 réussit à trouver son rythme et ne cesse de redistribuer les cartes. Alors qu'on s'attendait presque à un remake du premier film, ce twist vient mettre un coup de pied dans la fourmilière d'un scénario jusqu'alors trop sage et d'une mise en scène trop convenue.

Parfois drôle, sûrement malgré lui, notamment dans sa séquence Maniac/Flashdance, Esther 2 n'est rien de plus qu'un prequel honnête qui s'amuse à gentiment bousculer les attentes du spectateur. Grâce à quelques bonnes idées de mise en scène (comme celle de faire de la tueuse le personnage principal ou d'inverser les rapports de pouvoir entre les protagonistes), ce prequel réussit son modeste pari : celui de provoquer quelques frissons même une fois le secret d'Esther révélé.

Malgré cette étrange idée de faire un prequel avec la même actrice treize ans plus tard, Esther 2 arrive à provoquer quelques frissons grâce à un renversement malin et le pari ambitieux de se placer du côté du tueur.


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Kahled
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Pale a écrit :
ven. 19 août 2022 18:36
Kahled a écrit :
ven. 19 août 2022 15:06
Non j’ai pas regardé ! ;)

Tu me la conseilles ?
De ouf oui. Ça n'en atteint pas le niveau bien évidemment mais j'ai retrouvé des sensations plus ou moins similaires que devant Breaking Bad.
Je note (et maintenant que tu m’en parles, c’est vrai que mon frère aussi me l’avait conseillée en la comparant à Breaking Bad) ! :D

Je vais mater les premiers épisodes ce week-end tiens, je te ferai un retour ! :cool:
Kahled
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Pale a écrit :
ven. 19 août 2022 19:01
EL a adoré la dernière saison de Better Call Saul (4,5 étoiles) :

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De la très efficace Breaking Bad est née la prodigieuse Better Call Saul. Celle-ci peut désormais se targuer de nous avoir offert un des épilogues les plus émouvants, cohérents et tragiques du paysage sériel américain.

https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... VQwLkBWfk4

Je suis actuellement à la moitié de la saison et je dois avouer qu'il ne s'agit pas de ma saison préférée pour le moment.
Hum, t’en es à quel épisode ? :D
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Pale
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Kahled a écrit :
ven. 19 août 2022 21:06
Pale a écrit :
ven. 19 août 2022 19:01
EL a adoré la dernière saison de Better Call Saul (4,5 étoiles) :

Image

De la très efficace Breaking Bad est née la prodigieuse Better Call Saul. Celle-ci peut désormais se targuer de nous avoir offert un des épilogues les plus émouvants, cohérents et tragiques du paysage sériel américain.

https://www.ecranlarge.com/saisons/crit ... VQwLkBWfk4

Je suis actuellement à la moitié de la saison et je dois avouer qu'il ne s'agit pas de ma saison préférée pour le moment.
Hum, t’en es à quel épisode ? :D
J'ai vu les sept premiers Oui le final ne m'a pas bouleversé. Je m'attendais presque à un suicide de Howard et je pense que ça m'aurait fait plus d'effet si il s'était suicidé de manière désespérée devant Saul et Kim pour leur mettre le nez dans leur merde. Là l'arrivée de Lalo à la dernière minute et le surjeu des acteurs, j'y ai cru moyen.
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@Kit Tu seras heureux de savoir que j'ai enfin regardé Mon Cousin Vinny :D

Excellente comédie, j'ai beaucoup rigolé. L'humour est top (sacrée performance de Joe Pesci mais de tout le casting en général), c'est également un film truffé de running gags hilarants.

Par contre si je n'avais pas vu Marisa Tomei au casting, je l'aurais jamais reconnu :

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Elle n'a pas volé son Oscar pour son rôle, elle est sensationnelle dedans.

J'ai également vu d'autres choses, j'en parle plus tard :D
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Kit
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^^

Pale a écrit :
ven. 19 août 2022 23:47
@Kit Tu seras heureux de savoir que j'ai enfin regardé Mon Cousin Vinny :D

Excellente comédie, j'ai beaucoup rigolé. L'humour est top (sacrée performance de Joe Pesci mais de tout le casting en général), c'est également un film truffé de running gags hilarants.

Par contre si je n'avais pas vu Marisa Tomei au casting, je l'aurais jamais reconnu :

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Elle n'a pas volé son Oscar pour son rôle, elle est sensationnelle dedans.

J'ai également vu d'autres choses, j'en parle plus tard :D
:bounce: ravi que tu aies apprécié
comédie mais sérieuse, vue par des avocats américains (en anglais mais sous-titres français dans les paramètres)


je tombe amoureux de Marisa à chaque fois
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J'ai découvert No Time To Die hier soir. Dans les points forts je retiens la prestation de Daniel Craig, que d'ordinaire je n'affectionne pas particulièrement, la fin que j'ai trouvé très satisfaisante et magnifique, et aussi... Ana de Armas.
Côté points faibles, la durée un peu longue du film et même si j'adore Rami Malek, son perso aurait gagné à être plus étoffé et présent à l'écran.

8/10
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Pale
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Vu plusieurs trucs ces derniers jours, en quelques mots :

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Un thriller implacable d'une efficacité redoutable et qui tient en haleine du début à la fin. Le film bénéficie également d'une excellente ambiance nocturne et urbaine.

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Quasiment passé inaperçu à sa sortie, c'est un bon Disney. Une belle invitation au voyage et à l'aventure. Visuellement certaines scènes ont de la gueule.

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Premier film de Chris Columbus. Ce n'est certes pas son meilleur à mes yeux mais c'est une très bonne comédie purement ancrée dans les années 80. L'humour est parfois inégal mais certaines scènes sont bien marrantes. Elisabeth Shue est top dedans.

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Sur une série de quiproquos deux jeunes se font arrêter et c'est l'avocat de la famille (Joe Pesci) d'un des deux personnages qui va les défendre mais le mec n'a jamais défendu qui que ce soit jusque là et il va faire des trucs de fou :D C'est une excellente comédie (les scènes de tribunal sont grandioses) qui doit beaucoup à son acting. Tous les acteurs, des rôles principaux aux figurants, sont remarquables.

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Voici un bon gros film de survie doublé d'un thriller domestique. Je me souviens que la bande-annonce m'avait beaucoup interpellé à l'époque (le film est sorti en 1998) mais je n'ai pas eu l'occasion de le voir. Je le découvre 24 ans plus tard (c'est ça qui est beau avec le cinéma, il n'est jamais trop tard :D) et j'ai trouvé ça excellent. Dépaysement garanti et Anthony Hopkins est prodigieux dedans.

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Je découvre seulement ce Disney. C'est très bien, ça fourmille d'idées et l'humour est top (certaines allusions ne passeraient plus maintenant). J'ai juste trouvé la fin un peu trop vite expédiée.

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Par le réalisateur de Le Lauréat. C'est une très bonne comédie, également très ancrée dans son époque en terme d'imagerie mais le sujet est toujours aussi actuel. Inutile de dire que si ce film sortait tel quel à notre époque, il serait qualifié de film woke :D Melanie Griffith est flamboyante dedans.

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Je suis un fan du premier, j'étais curieux de voir cette suite même si j'y croyais pas une seconde. En fait la première partie fait encore illusion malgré une image dégueulasse. Mais suite à un twist, le film sombre dans les abysses de la nullité absolue et du ridicule où rien n'a de sens. Je me suis mis à rêver à plusieurs reprises d'une tournure des événements qui aurait eu de la gueule car il y avait vraiment de la matière à faire quelque chose de bien mais malheureusement on se tape un truc complètement à chier.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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En ce moment je suis dans une période où je rattrape beaucoup de films que j'ai loupé dans les années 80/90. Je découvre donc La Course au jouet. C'est mignon et sympa mais sans plus. Disons que la première partie est assez drôle, c'est un peu une satire de la folie qui s'empare des gens la veille de Noël avec ruée dans les magasins. Après ça a tendance à devenir un peu long et répétitif et Schwarzenegger a du mal de convaincre dans le rôle du bon père de famille qui veut se racheter auprès de son fils. N'est pas Robin Williams qui veut. Si je dis ça, c'est parce que la toile de fond m'a un peu fait penser à Hook, en moins bien cela va s'en dire. Après le film n'est pas désagréable pour autant et il a le mérite de ne pas durer une plombe, c'est ce qui a motivé mon choix :D
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Un petit film anglais de SF que j'ai regardé sur Netflix. Le film raconte la survie d'une sœur et son frère dans la ferme familiale au milieu de la campagne durant une invasion extraterrestre. Forcément le danger peut également venir de potentiels survivants. Le postulat est minimaliste, le film vaut principalement pour son ambiance de huis clos. Mais bon, ça reste quand même mou du genou dans l'ensemble, certaines scènes suscitent un certain intérêt mais il y a pas mal d'aberrations, la partie concernant l'invasion est mal exploitée et le personnage du frère est juste insupportable, rarement eu autant envie de claquer un personnage dans le mur.
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Ocean’s Eleven : un excellent acteur devrait rejoindre le film avec Margot Robbie

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Le nouveau film Ocean's Eleven avec Margot Robbie devrait accueillir une grosse tête d'affiche à son casting.

Plus personne ne peut arrêter Margot Robbie. Bientôt 10 ans après son explosion dans Le Loup de Wall Street, l'interprète de Harley Quinn – qui a déjà tourné pour Quentin Tarantino et Martin Scorsese – s'apprête à faire un tour chez David O. Russell (Amsterdam), Damien Chazelle (Babylon) et Wes Anderson (Asteroid City).

Un sacré parcours qui sera bientôt prolongé par le rôle titre dans le très attendu Barbie, réalisé par Greta Gerwig. Une adaptation des aventures de la fameuse poupée éponyme qui s'annonce haute en couleur vu les premiers visuels du film qui piquent les yeux. Néanmoins, entre la présence de la cinéaste de Lady Bird derrière la caméra et un excitant duo d'acteur complété par Ryan Gosling en Ken, fort est de constater que ce Barbie a de quoi intriguer.

Outre ces excitants projets, Margot Robbie devrait également devenir la tête d'affiche du prochain film Ocean's Eleven. Il a d'ailleurs récemment été annoncé que Ryan Gosling était en négociation pour retrouver l'actrice australienne au casting du retour de la fameuse saga de braquages, dans un rôle encore inconnu. Si son pitch n'a pas encore été révélé, le film devrait se dérouler dans les années 60, en Europe, soit bien loin du Las Vegas mis en scène dans le long-métrage de 1960, L'Inconnu de Las Vegas, ou bien dans son bien connu remake réalisé par Steven Soderbergh.

Si le projet n'a pas encore été validé par la Warner, un tournage au printemps 2023 est envisagé. Jay Roach devrait se charger de la réalisation tandis que Carrie Solomon s'occuperait du scénario. Si ce film voit bel et bien le jour, espérons qu'il sera plus stimulant et moins opportuniste que le sombre navet réalisé en 2018 par Gary Ross, Ocean’s Eight, avec Sandra Bullock, Cate Blanchett et Anne Hathaway.

La Warner n'a pas encore laissé entendre si ce nouveau Ocean's Eleven serait un prequel ou un reboot de la trilogie fun et généreuse des années 2000. Quoi qu'il en soit, en attendant d'en savoir plus, notons que Ryan Gosling a récemment été annoncé dans le prochain film réalisé par David Leitch, The Fall Guy, remake de la série des années 80, L'Homme qui tombe à pic.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 4MCpv4k5rY
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Disponible sur Netflix le 23 décembre.
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