Pour une fois que je verrai un film avant toi
Le Cercle des profileurs disparus
Ca a rempli sa mission : j'ai bien rigolé
Bon "petit" film du dimanche soir, vu un mardi
Dans les personnages, j'ai beaucoup apprécié les jumeaux et Ladybug
Quant à White Death, je ne m'attendais à voir cet acteur que j'adore
Mais limite, il était plus impressionnant quand on ne voyait pas sa tête robinne a écrit : ↑sam. 6 août 2022 10:45Pale a écrit : ↑ven. 5 août 2022 20:58
Prey est un film que j'ai attendu avec une grande impatience depuis sa mise en chantier, le concept m'excitant beaucoup. Dan Trachtenberg fait également partie de ces réalisateurs qui suscitent directement mon intérêt depuis 10 Cloverfield Lane. Prey est mieux que The Predator de Shane Black et infiniment meilleur que Predators de Nimród Antal. J'ai aimé Prey mais je trouve qu'on est quand même loin du premier ou même du deuxième. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est cheap mais on ne retrouve pas cette ampleur ici. Ça va un peu trop vite aussi, surtout sur la fin où les événements ont tendance à s'enchaîner un peu n'importe comment et c'est pas toujours aidé par le montage. Cela dit, le film reste très soigné malgré tout, les paysages sont véritablement le point fort ainsi que l'actrice principale qui m'avait déjà beaucoup plu dans Ice Road. C'est un peu le rôle de la consécration ici et j'espère qu'on aura l'occasion de la revoir dans de beaux projets.P’tain, les mecs !NaughtyDog a écrit : ↑ven. 5 août 2022 21:58Oui c'est un bon film
Soigné, immersif (jlai matté en comanche donc vrai +), inspiré (Trachtenberg est un gamer ça se voit) et j'aime bcp le Yautja primitif avec ses gadgets
Le film aurait pu aller encore plus loin dans le survival et la violence (le contexte avec les colons français est trop vite expédié)
Naru est tres bien mais pour le coup reste un peu passive jusqu'a la moitié du film
Mais bref au moins on a un bon film pour cette franchise et ça dait plaisir
3.5/5
Vous parlez d’un film produit et diffusé par Disney et à aucun moment, vous n’écrivez le mot « woke ». Y a un grave problème dans vos retours. A croire que vous êtes aveugles ou déjà contaminés !
J'ai un bon flair
Je n'ai pas regardé la vidéo... encore.
J'en profite pour poster ce morceau que j'ai surkiffé :robinne a écrit : ↑mer. 10 août 2022 10:16Ca a rempli sa mission : j'ai bien rigolé
Bon "petit" film du dimanche soir, vu un mardi
Dans les personnages, j'ai beaucoup apprécié les jumeaux et Ladybug
Quant à White Death, je ne m'attendais à voir cet acteur que j'adore
J'ai eu des frissons
EL a beaucoup aimé Nope (4 étoiles) :
Peu de films fantastiques récents – excepté peut-être Men – ont bénéficié d'une campagne de promotion aussi mystérieuse que celle de Nope, du moins avant la seconde bande-annonce française, malheureusement très chargée en spoilers. Auteur de Get Out et Us, Jordan Peele ne cesse de stimuler le grand public américain avec des scénarios originaux (denrées rares sur ce créneau) et son dernier film joue habilement de cette réputation. En faire une critique sans tout raconter n'est donc pas une sinécure, mais il serait dommage de ne pas vanter les mérites d'une oeuvre aussi rafraichissante.
THE TWILIGHT OZONE
Un nuage lesté d'un fanion, des visages aux airs ébahis, tournés vers le ciel, un cheval en bois virevoltant dans les airs... La campagne d'affichage, qui reprend quelques-unes de ses idées les plus brillantes, est à l'image du film. Quand Us assumait d'emblée son postulat fantastique, Nope fait planer le suspense (littéralement) au maximum, et ce dès une superbe séquence d'ouverture, remarquable d'étrangeté. Très vite, l'un des modèles du cinéaste transparaît : difficile de ne pas penser aux contes surnaturels de La Quatrième Dimension, série à laquelle il a d'ailleurs déjà prêté allégeance en succédant à Rod Serling en tant qu'hôte de sa dernière version.
Une référence qui peut aussi bien exciter qu'exiger la prudence : nombreux sont les héritiers autoproclamés de la légendaire anthologie à ne jamais justifier leur statut de long-métrage. Sauf que c'est Jordan Peele à la barre et qu'il n'entend pas bêtement livrer son épisode. Comme à son habitude, il y greffe d'autres genres, d'autres motifs, d'autres sources d'inspiration pour mieux se réapproprier tout un pan du cinéma populaire et y insuffler ses propres thématiques.
À mi-chemin entre la science-fiction pure, l'horreur ou même le western yankee, convoquant aussi bien le mystère spielbergien que l'épouvante anglaise, entre deux références à la sitcom, Nope ne s'éparpille pour autant jamais, miraculeusement. Grâce notamment à sa petite batterie de personnages, une unité de lieu dont il ne s'éloigne que rarement et surtout une cohérence esthétique inattaquable.
Pour la première fois, Peele s'offre les services du chef opérateur Hoyte Van Hoytema, responsable des ambiances de Morse, Her et Ad Astra, mais aussi de la palette des derniers films de Christopher Nolan. Ensemble, à grand renfort d'audaces visuelles géniales qu'il serait criminel de dévoiler prématurément, ils organisent les ambitions du long-métrage sous la charpente d'un ciel menaçant, que le cinéaste compare à la mer de Jaws.
Comme elle, il cache un antagoniste énigmatique, capable de surgir à tout moment, et obsède les pauvres hères qu'il surplombe, couvant ainsi grâce à un savant mélange d'effets spéciaux indécelables et de nuits américaines (procédé technique consistant à filmer la nuit en plein jour, grâce à un éclairage spécifique) tous les enjeux et toutes les influences du film. Une belle manière de prolonger l'approche minimaliste de Serling et Spielberg, tout en dévoilant progressivement son véritable sujet : la captation de l'extraordinaire, envers et contre tous.
LE PESTACLE
Ce n'est pas un hasard si la plupart des personnages de Nope sont liés de près ou de loin à l'industrie du cinéma ou du spectacle, ou même s'il se déroule aux marges désertiques d'Hollywood. Le duo adelphe formé par le renfrogné OJ (Daniel Kaluuya) et l'extravertie Emerald (Keke Palmer) tente de subsister avec son activité de dresseurs de chevaux, plus ou moins évincé de l'industrie et de ses nouvelles techniques, en marchandant avec le gérant de parc à thème Ricky Park (Steven Yeun). Mais lorsqu'ils sont témoins d'un évènement proprement mythologique, ils n'hésitent pas à mettre leur vie en jeu pour être les premiers à enregistrer l'inimaginable.
Bien évidemment, cette quête rejoint les préoccupations sociales du cinéaste. La nécessité – vitale – pour les personnes noires de revenir en tête d'affiche, de se remparer d'un art éminemment populaire au prix de leur sécurité, explicitée lors d'un monologue limpide, semble presque autobiographique. Quant au climax, il abandonne la terreur sourde pour déployer des références explicites, trop presque dans le cas du personnage de Michael Wincott, à la toile de cinéma et au courage et à la subtilité nécessaire pour lui faire honneur.
Mais c'est au cours de son deuxième acte, lorsqu'il étend son ambiance paranoïaque, que le film dévoile une vision du grand spectacle cinématographique vraiment singulière. Pourtant très respectueux de ses préceptes, il s'émancipe de l'émerveillement métafilmique de Spielberg pour proposer une allégorie bien plus sombre du rêve hollywoodien, monstrueuse entité qu'on poursuit la mort dans l'âme, au risque de se faire avaler avec ses rêves et ses ambitions.
Peele parvient à s'éloigner un peu plus encore des personnages très didactiques de son Get Out, simples arguments dans sa démonstration. Ici, chaque protagoniste entretient une relation à la fois très viscérale et très complexe au surnaturel. À l'instar du personnage de Yeun, triste rebut de la machine à broyer hollywoodienne et de son horreur sous-jacente (quelle scène !), toutefois complètement fou de son pouvoir, même puni dans l'arrière-boutique artificielle de Los Angeles.
Fraichement débarqué dans la micro-caste des auteurs américains à la suite de son braquage de 2017, désormais à la tête d'un budget conséquent (plus de 70 millions de dollars), le réalisateur vient rappeler toute la méfiance que peut inspirer le blockbuster pour ceux qui restent dans son ombre et par la même réaffirmer la puissance du frisson que le grand cinéma populaire est capable de procurer, entre de bonnes mains.
GET IN
De fait, il complète un long-métrage bien plus confidentiel, The Vast of Night. Andrew Patterson y prouvait qu'une certaine mythologie de science-fiction était née de l'émergence de l'enregistrement audio, la source discrète de ces légendes contemporaines étant le témoignage oral, capté dans toutes ses contradictions. Nope s'inscrit dans la même démarche avec comme sujet, cette fois, la suprématie de l'image cinématographique, du plan qui tue, du money shot qui décroche la mâchoire... Soit l'essence même du divertissement hollywoodien.
L'accomplissement d'une filmographie qui nous renseigne de plus en plus sur les motivations du bonhomme. Et elles sont nobles. En trois longs-métrages, il aura progressivement prôné un cinéma total, voué à divertir tous les publics, sans exception. Get Out, versant à la fois dans l'horreur et la comédie, et Us, où la télévision devenait un dénominateur commun universel, annonçaient déjà ce troisième film et cette exaltation du cinoche accessible à tous, compilant les genres, les tons et les sensations pour le plus grand plaisir d'un public qui ne demande qu'à retrouver la sidération du "Oprah Shot".
Bien sûr, et c'est là que le film devient passionnant, cette soif est dangereuse, terrifiante même, mais elle paie. En témoigne la facture technique de l'ensemble, d'ailleurs. Peele joint le geste à la métaphore avec des panoramiques virtuoses qui explorent ce ciel si étrange, le scrutant jusqu'à déceler le détail qui cloche et finalement l'exposer en plein jour lors du climax, musique à l'appui. Climax où s'invitent carrément des références à l'animation japonaise des années 1990 (un design inspiré de Neon Genesis Evangelion, un plan directement emprunté à Akira), soit justement les oeuvres renommées qui ont du affronter mépris et préjugés pour écarquiller les yeux des spectateurs occidentaux.
Comme dans les productions MonkeyPaw, en particulier l'inégale Lovecraft Country, l'art populaire devient un outil de résistance, un acte de bravoure dans un monde où le spectacle peut aspirer, détruire ceux qui le traquent, mais donner du pouvoir à ceux qui le transcendent, furent-ils d'habitude relégués au second plan. Comme ses personnages, le metteur en scène finit par encapsuler l'extraordinaire une fois de plus, et par conséquent livrer un divertissement pur, à la fois inquiétant et merveilleux. Un peu à la manière finalement, de Rod Serling et de sa Quatrième Dimension.
Jordan Peele emprunte la virtuosité de Spielberg avant de lui opposer sa vision de l'industrie hollywoodienne et plus généralement du grand spectacle : une obsession effrayante, mais capable de donner un pouvoir inestimable à ceux qui la domptent et un frisson délicieux à ceux qui la contemplent.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... m5rEWwiKh8
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Peu de films fantastiques récents – excepté peut-être Men – ont bénéficié d'une campagne de promotion aussi mystérieuse que celle de Nope, du moins avant la seconde bande-annonce française, malheureusement très chargée en spoilers. Auteur de Get Out et Us, Jordan Peele ne cesse de stimuler le grand public américain avec des scénarios originaux (denrées rares sur ce créneau) et son dernier film joue habilement de cette réputation. En faire une critique sans tout raconter n'est donc pas une sinécure, mais il serait dommage de ne pas vanter les mérites d'une oeuvre aussi rafraichissante.
THE TWILIGHT OZONE
Un nuage lesté d'un fanion, des visages aux airs ébahis, tournés vers le ciel, un cheval en bois virevoltant dans les airs... La campagne d'affichage, qui reprend quelques-unes de ses idées les plus brillantes, est à l'image du film. Quand Us assumait d'emblée son postulat fantastique, Nope fait planer le suspense (littéralement) au maximum, et ce dès une superbe séquence d'ouverture, remarquable d'étrangeté. Très vite, l'un des modèles du cinéaste transparaît : difficile de ne pas penser aux contes surnaturels de La Quatrième Dimension, série à laquelle il a d'ailleurs déjà prêté allégeance en succédant à Rod Serling en tant qu'hôte de sa dernière version.
Une référence qui peut aussi bien exciter qu'exiger la prudence : nombreux sont les héritiers autoproclamés de la légendaire anthologie à ne jamais justifier leur statut de long-métrage. Sauf que c'est Jordan Peele à la barre et qu'il n'entend pas bêtement livrer son épisode. Comme à son habitude, il y greffe d'autres genres, d'autres motifs, d'autres sources d'inspiration pour mieux se réapproprier tout un pan du cinéma populaire et y insuffler ses propres thématiques.
À mi-chemin entre la science-fiction pure, l'horreur ou même le western yankee, convoquant aussi bien le mystère spielbergien que l'épouvante anglaise, entre deux références à la sitcom, Nope ne s'éparpille pour autant jamais, miraculeusement. Grâce notamment à sa petite batterie de personnages, une unité de lieu dont il ne s'éloigne que rarement et surtout une cohérence esthétique inattaquable.
Pour la première fois, Peele s'offre les services du chef opérateur Hoyte Van Hoytema, responsable des ambiances de Morse, Her et Ad Astra, mais aussi de la palette des derniers films de Christopher Nolan. Ensemble, à grand renfort d'audaces visuelles géniales qu'il serait criminel de dévoiler prématurément, ils organisent les ambitions du long-métrage sous la charpente d'un ciel menaçant, que le cinéaste compare à la mer de Jaws.
Comme elle, il cache un antagoniste énigmatique, capable de surgir à tout moment, et obsède les pauvres hères qu'il surplombe, couvant ainsi grâce à un savant mélange d'effets spéciaux indécelables et de nuits américaines (procédé technique consistant à filmer la nuit en plein jour, grâce à un éclairage spécifique) tous les enjeux et toutes les influences du film. Une belle manière de prolonger l'approche minimaliste de Serling et Spielberg, tout en dévoilant progressivement son véritable sujet : la captation de l'extraordinaire, envers et contre tous.
LE PESTACLE
Ce n'est pas un hasard si la plupart des personnages de Nope sont liés de près ou de loin à l'industrie du cinéma ou du spectacle, ou même s'il se déroule aux marges désertiques d'Hollywood. Le duo adelphe formé par le renfrogné OJ (Daniel Kaluuya) et l'extravertie Emerald (Keke Palmer) tente de subsister avec son activité de dresseurs de chevaux, plus ou moins évincé de l'industrie et de ses nouvelles techniques, en marchandant avec le gérant de parc à thème Ricky Park (Steven Yeun). Mais lorsqu'ils sont témoins d'un évènement proprement mythologique, ils n'hésitent pas à mettre leur vie en jeu pour être les premiers à enregistrer l'inimaginable.
Bien évidemment, cette quête rejoint les préoccupations sociales du cinéaste. La nécessité – vitale – pour les personnes noires de revenir en tête d'affiche, de se remparer d'un art éminemment populaire au prix de leur sécurité, explicitée lors d'un monologue limpide, semble presque autobiographique. Quant au climax, il abandonne la terreur sourde pour déployer des références explicites, trop presque dans le cas du personnage de Michael Wincott, à la toile de cinéma et au courage et à la subtilité nécessaire pour lui faire honneur.
Mais c'est au cours de son deuxième acte, lorsqu'il étend son ambiance paranoïaque, que le film dévoile une vision du grand spectacle cinématographique vraiment singulière. Pourtant très respectueux de ses préceptes, il s'émancipe de l'émerveillement métafilmique de Spielberg pour proposer une allégorie bien plus sombre du rêve hollywoodien, monstrueuse entité qu'on poursuit la mort dans l'âme, au risque de se faire avaler avec ses rêves et ses ambitions.
Peele parvient à s'éloigner un peu plus encore des personnages très didactiques de son Get Out, simples arguments dans sa démonstration. Ici, chaque protagoniste entretient une relation à la fois très viscérale et très complexe au surnaturel. À l'instar du personnage de Yeun, triste rebut de la machine à broyer hollywoodienne et de son horreur sous-jacente (quelle scène !), toutefois complètement fou de son pouvoir, même puni dans l'arrière-boutique artificielle de Los Angeles.
Fraichement débarqué dans la micro-caste des auteurs américains à la suite de son braquage de 2017, désormais à la tête d'un budget conséquent (plus de 70 millions de dollars), le réalisateur vient rappeler toute la méfiance que peut inspirer le blockbuster pour ceux qui restent dans son ombre et par la même réaffirmer la puissance du frisson que le grand cinéma populaire est capable de procurer, entre de bonnes mains.
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De fait, il complète un long-métrage bien plus confidentiel, The Vast of Night. Andrew Patterson y prouvait qu'une certaine mythologie de science-fiction était née de l'émergence de l'enregistrement audio, la source discrète de ces légendes contemporaines étant le témoignage oral, capté dans toutes ses contradictions. Nope s'inscrit dans la même démarche avec comme sujet, cette fois, la suprématie de l'image cinématographique, du plan qui tue, du money shot qui décroche la mâchoire... Soit l'essence même du divertissement hollywoodien.
L'accomplissement d'une filmographie qui nous renseigne de plus en plus sur les motivations du bonhomme. Et elles sont nobles. En trois longs-métrages, il aura progressivement prôné un cinéma total, voué à divertir tous les publics, sans exception. Get Out, versant à la fois dans l'horreur et la comédie, et Us, où la télévision devenait un dénominateur commun universel, annonçaient déjà ce troisième film et cette exaltation du cinoche accessible à tous, compilant les genres, les tons et les sensations pour le plus grand plaisir d'un public qui ne demande qu'à retrouver la sidération du "Oprah Shot".
Bien sûr, et c'est là que le film devient passionnant, cette soif est dangereuse, terrifiante même, mais elle paie. En témoigne la facture technique de l'ensemble, d'ailleurs. Peele joint le geste à la métaphore avec des panoramiques virtuoses qui explorent ce ciel si étrange, le scrutant jusqu'à déceler le détail qui cloche et finalement l'exposer en plein jour lors du climax, musique à l'appui. Climax où s'invitent carrément des références à l'animation japonaise des années 1990 (un design inspiré de Neon Genesis Evangelion, un plan directement emprunté à Akira), soit justement les oeuvres renommées qui ont du affronter mépris et préjugés pour écarquiller les yeux des spectateurs occidentaux.
Comme dans les productions MonkeyPaw, en particulier l'inégale Lovecraft Country, l'art populaire devient un outil de résistance, un acte de bravoure dans un monde où le spectacle peut aspirer, détruire ceux qui le traquent, mais donner du pouvoir à ceux qui le transcendent, furent-ils d'habitude relégués au second plan. Comme ses personnages, le metteur en scène finit par encapsuler l'extraordinaire une fois de plus, et par conséquent livrer un divertissement pur, à la fois inquiétant et merveilleux. Un peu à la manière finalement, de Rod Serling et de sa Quatrième Dimension.
Jordan Peele emprunte la virtuosité de Spielberg avant de lui opposer sa vision de l'industrie hollywoodienne et plus généralement du grand spectacle : une obsession effrayante, mais capable de donner un pouvoir inestimable à ceux qui la domptent et un frisson délicieux à ceux qui la contemplent.
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NaughtyDog
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Ce matin j'ai vu :
Après une superbe intro, j'avoue que j'ai eu un peu peur par la suite. Très enfantin, l'humour et certains personnages sont parfois d'une lourdeur incommensurable mais j'avoue que j'ai été assez impressionné par les 20 dernières minutes qui rehaussent l'ensemble. La fin est assez épique et vertigineuse. Donc dans l'ensemble j'ai malgré tout apprécié.
Après une superbe intro, j'avoue que j'ai eu un peu peur par la suite. Très enfantin, l'humour et certains personnages sont parfois d'une lourdeur incommensurable mais j'avoue que j'ai été assez impressionné par les 20 dernières minutes qui rehaussent l'ensemble. La fin est assez épique et vertigineuse. Donc dans l'ensemble j'ai malgré tout apprécié.
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ClintReborn
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Avec une écharpe bleue il y a des chances pour que cela soit Louis 15
Et effectivement c'est bien ce rôle Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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J'en ai vu 7.robinne a écrit : ↑ven. 12 août 2022 08:21J'ai vu le 1erPale a écrit : ↑jeu. 11 août 2022 22:59Le box-office français de la semaine :
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 3jB3BB1_OEEt c'est tout
J'ai fait l'impasse sur Ducobu, Menteur et Joyeux retraite 2
Vu :
Très bonne pioche que ce Hidden. Premier (et unique) film des frères Duffer avant la création de Stranger Things. C'est un film à petit budget mais contrebalancé par d'excellentes idées et une bonne ambiance bien immersive. Ça mérite que l'on s'y attarde, d'autant plus que ça ne dure que 1h20.
Malheureusement, je pense que si :Kit a écrit : ↑sam. 6 août 2022 05:36l'actrice américaine Anne Heche a été hospitalisée dans un état critique suite à un accident à bord de sa voiture qui a déclencher un incendie dans une maison
https://www.thedailybeast.com/actress-a ... ref=scroll
espérons qu'elle ne fasse pas l'actualité dans un autre topic
L'actrice américaine Anne Heche dans un état désespéré après un accident de voiture
L'actrice américaine Anne Heche se trouve dans un état désespéré après un accident de voiture la semaine dernière à Los Angeles et "ne devrait pas survivre", selon des médias américains.
L'accident a provoqué de "graves blessures" cérébrales, selon un communiqué jeudi d'un représentant de l'actrice de 53 ans, cité par plusieurs médias. "C'est son choix depuis longtemps de faire don de ses organes et elle est maintenue en vie afin de déterminer si certains sont viables", selon le texte.
Le communiqué remercie également les soutiens d'Anna Heche, de même que le personnel soignant qui s'est occupé d'elle au centre Grossman pour les brûlés à l'hôpital de West Hills, au nord de Los Angeles. "Anne avait un grand coeur et touchait chaque personne qu'elle rencontrait avec son esprit généreux", poursuit le communiqué. "Plus que son talent extraordinaire, elle considérait que diffuser la gentillesse et la joie était le travail de sa vie", dit encore le texte avant d'ajouter qu'on "se souviendra d'elle pour son honnêteté courageuse".
[...]
https://www.francebleu.fr/infos/medias- ... 1660292115
Tristesserobinne a écrit : ↑ven. 12 août 2022 12:09Malheureusement, je pense que si :Kit a écrit : ↑sam. 6 août 2022 05:36l'actrice américaine Anne Heche a été hospitalisée dans un état critique suite à un accident à bord de sa voiture qui a déclencher un incendie dans une maison
https://www.thedailybeast.com/actress-a ... ref=scroll
espérons qu'elle ne fasse pas l'actualité dans un autre topic
L'actrice américaine Anne Heche dans un état désespéré après un accident de voiture
L'actrice américaine Anne Heche se trouve dans un état désespéré après un accident de voiture la semaine dernière à Los Angeles et "ne devrait pas survivre", selon des médias américains.
L'accident a provoqué de "graves blessures" cérébrales, selon un communiqué jeudi d'un représentant de l'actrice de 53 ans, cité par plusieurs médias. "C'est son choix depuis longtemps de faire don de ses organes et elle est maintenue en vie afin de déterminer si certains sont viables", selon le texte.
Le communiqué remercie également les soutiens d'Anna Heche, de même que le personnel soignant qui s'est occupé d'elle au centre Grossman pour les brûlés à l'hôpital de West Hills, au nord de Los Angeles. "Anne avait un grand coeur et touchait chaque personne qu'elle rencontrait avec son esprit généreux", poursuit le communiqué. "Plus que son talent extraordinaire, elle considérait que diffuser la gentillesse et la joie était le travail de sa vie", dit encore le texte avant d'ajouter qu'on "se souviendra d'elle pour son honnêteté courageuse".
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C'est triste elle était très active vu sa page imdbPrisoner a écrit : ↑ven. 12 août 2022 15:41Tristesserobinne a écrit : ↑ven. 12 août 2022 12:09Malheureusement, je pense que si :Kit a écrit : ↑sam. 6 août 2022 05:36l'actrice américaine Anne Heche a été hospitalisée dans un état critique suite à un accident à bord de sa voiture qui a déclencher un incendie dans une maison
https://www.thedailybeast.com/actress-a ... ref=scroll
espérons qu'elle ne fasse pas l'actualité dans un autre topic
L'actrice américaine Anne Heche dans un état désespéré après un accident de voiture
L'actrice américaine Anne Heche se trouve dans un état désespéré après un accident de voiture la semaine dernière à Los Angeles et "ne devrait pas survivre", selon des médias américains.
L'accident a provoqué de "graves blessures" cérébrales, selon un communiqué jeudi d'un représentant de l'actrice de 53 ans, cité par plusieurs médias. "C'est son choix depuis longtemps de faire don de ses organes et elle est maintenue en vie afin de déterminer si certains sont viables", selon le texte.
Le communiqué remercie également les soutiens d'Anna Heche, de même que le personnel soignant qui s'est occupé d'elle au centre Grossman pour les brûlés à l'hôpital de West Hills, au nord de Los Angeles. "Anne avait un grand coeur et touchait chaque personne qu'elle rencontrait avec son esprit généreux", poursuit le communiqué. "Plus que son talent extraordinaire, elle considérait que diffuser la gentillesse et la joie était le travail de sa vie", dit encore le texte avant d'ajouter qu'on "se souviendra d'elle pour son honnêteté courageuse".
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https://www.imdb.com/name/nm0000162/
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Ne sachant pas ce que tu sais, je ne vais rien dire, car c’est un film assez surprenant
Tellement surprenant que je me demande si notre cinéma ne s’est pas trompé de format en le projetant
Pas moyen de vérifier sur le net si tu as eu le bon format ? Ça peut arriver ce genre d'erreur ?
En fait, le format de l’image semblait bon, mais j’ai l’impression que le cinéma ne l’a pas étendu à la taille de l’écran.Pale a écrit : ↑sam. 13 août 2022 08:37Pas moyen de vérifier sur le net si tu as eu le bon format ? Ça peut arriver ce genre d'erreur ?
Ça ne m’a pas empêché de profiter du film
Film très étrange que ce Day Shift. La première partie est prometteuse avec des scènes d'action bien foutues (la première lorgne même du côté de Evil Dead) et une ambiance californienne très ensoleillée et colorée. Alors que tout était de bonne facture jusque là, je ne sais quelle mouche a piqué l'équipe mais le film effectue ensuite un revirement complet et se transforme en gros Z tout pourri. Dans la dernière partie l'humour devient complètement nase, les acteurs sont en totale roue libre et évoluent dans des décors en carton. Au final c'est pas terrible du tout.
Un indice : Nope ne ressemble pas à ce que tu écrisPale a écrit : ↑sam. 13 août 2022 11:03
Film très étrange que ce Day Shift. La première partie est prometteuse avec des scènes d'action bien foutues (la première lorgne même du côté de Evil Dead) et une ambiance californienne très ensoleillée et colorée. Alors que tout était de bonne facture jusque là, je ne sais quelle mouche a piqué l'équipe mais le film effectue ensuite un revirement complet et se transforme en gros Z tout pourri. Dans la dernière partie l'humour devient complètement nase, les acteurs sont en totale roue libre et évoluent dans des décors en carton. Au final c'est pas terrible du tout.
J'ai vu Nope et mouais...
En vrai c'est pas mal, ça a le mérite d'être assez inattendu mais je n'ai pas été transcendé outre mesure (va vraiment falloir que je pense à modérer mes attentes à l'avenir). Alors oui la mise en scène est maitrisée, Jordan Peele livre quelques scènes impressionnantes. Mais j'ai l'impression aussi que le réalisateur a beaucoup pensé son film en terme de promo. Je continue en spoiler Voilà, même si c'est bien foutu, j'ai malgré tout une préférence pour les précédents films de Peele. J'ai moyennement apprécié les personnages aussi.-
NaughtyDog
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Non Pale, non
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Non mais je n'ai pas détesté non plus, disons qu'il sera dans mes 2 étoiles
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Vous l'avez vu en VF pour dire ça ?
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Ouais mais c'est pas sa voix, c'est son personnage. On dirait vraiment la caricature d'une pauvre SJW que tu peux retrouver sur Twitter et à qui tu as envie de mettre des baffes.
Vu :
Baltasar Kormákur signe un survival de facture classique dans son déroulement mais le plus intéressant se trouve au niveau de la mise en scène. Le réalisateur étire au maximum ses scènes et la caméra suit au plus près les personnages, conférant un climat assez tendu et immersif. Je lis à l'instant que le film a été entièrement tourné en Afrique du sud et en décors naturels qui plus est. C'est très appréciable d'autant plus que ces décors sont bien exploités par le réalisateur. Un très bon moment que ce Beast.
Baltasar Kormákur signe un survival de facture classique dans son déroulement mais le plus intéressant se trouve au niveau de la mise en scène. Le réalisateur étire au maximum ses scènes et la caméra suit au plus près les personnages, conférant un climat assez tendu et immersif. Je lis à l'instant que le film a été entièrement tourné en Afrique du sud et en décors naturels qui plus est. C'est très appréciable d'autant plus que ces décors sont bien exploités par le réalisateur. Un très bon moment que ce Beast.
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Un film de Peele c'est a voir obligatoirement en VO
Rien que pour la maniere dont le mot "nope" est intégré dans le film plusieurs fois lol
Et perso aucun probleme avec le perso de Keke Palmer
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Pale a écrit : ↑sam. 13 août 2022 20:27
J'ai vu Nope et mouais...
En fait, à part Us, Jordan Peele peine un peu à me convaincre.
Et puis, je n’ai pas trouvé que le film était aussi généreux que ce que les gens en disent. En termes de spectacle (qui est pourtant le sujet du film), ça aurait pu être encore plus fou.
Mais je serai présent pour son prochain film, il fait quand même parti des nouveaux jeunes cinéastes que je trouve intéressants.
Le personnage de la sœur, je ne l’ai pas trouvé aussi insupportable que ça (même si on sent clairement le choix de Peele d’avoir voulu en faire un représentant des minorités - une noire lesbienne, information donnée gratuitement, au forceps qui plus est, et dont on se fout complètement).
On n'a pas tous la chance d'avoir de la VO au ciné
Pouet
Le box-office US de ce week-end :
https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw
Top Gun toujours aussi performant après 12 semaines
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