https://premiere.fr/Cinema/News-Cinema/ ... MWKqlVrhIM
Le Cercle des profileurs disparus
-
ClintReborn
- Messages : 4011
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
Moui c'est ce que je craignais ils ont prit des éléments du 4 pour faire une adaptation en faisant de la surenchère...
C'était trop compliquer de suivre le même scénario ? 
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
-
ClintReborn
- Messages : 4011
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
-
BoBleMexicain
- Messages : 3449
- Enregistré le : mer. 15 juil. 2020 11:43
- Localisation : IDF 77
-
ClintReborn
- Messages : 4011
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
-
BoBleMexicain
- Messages : 3449
- Enregistré le : mer. 15 juil. 2020 11:43
- Localisation : IDF 77
-
NaughtyDog
- Messages : 2113
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
- Localisation : Paris
un très bon film de Adam McKay (son meilleur depuis 2008),qui renoue avec ses vélléités de comédie rentre-dans-le-lard, tout en continuant avec la satire développée dans Big Short et Vice.
En résulte une vraie critique de l'Amérique capitaliste où personne n'est épargné (médias, politiques, twittosphère, people..) alors qu'il reste 6 mois avant la fin du monde, mais personne ne semble s'en soucier.
Tout le cast est très bon (et toujours un plaisir de voir DiCaprio ou Lawrence pêter des câbles)
Mention spéciale à Mark Rylance en simili-Steve Jobs complètement lunaire, un Jonah Hill délicieusement détestable et une Meryl Streep en parodie d'Hilary Clinton complètement à l'Ouest
c'est propre (Linus Sandgren à la photo), avec encore un beau score de Britell
C'est drôle et acide comme il faut, et une très belle fin (restez pendant le générique)
8/10
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
EL a beaucoup aimé Don't Look Up (4 étoiles) :
Après The Big Short : Le casse du siècle et Vice, Adam McKay continue à dépeindre les Etats-Unis (voire le monde, ici) de manière satirique dans son Don't Look Up : Déni Cosmique écrit et réalisé pour Netflix. Et sans grande surprise, son film de fin du monde s'annonce comme le gros phénomène de cette fin d'année 2021 notamment grâce à son casting affolant mené par Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Jonah Hill ou encore Cate Blanchett.
LE MONDE HALLUCINÉ
Il y a quelque chose d'assez improbable avec la nouvelle création de Adam McKay. Alors qu'il venait d'acter la production de sa série sur les Lakers et pensait sans doute déjà à la série spin-off de Parasite, le réalisateur, scénariste et producteur de Vice cherche une idée pour un nouveau film dès la moitié 2019. Inspiré par un livre intitulé La Terre inhabitable : Vivre avec 4°C de plus, McKay se lance dans l'écriture avec l'aide de David Sirota, derrière l'idée originale qui fondera le scénario : une comète fonce sur la Terre, mais tout le monde s'en fout.
Ainsi naît Don't Look Up fin 2019, et le casting se forme début 2020 avec d'immenses stars partantes pour son nouveau délire : Jennifer Lawrence est la première à accepter, suivi par Leonardo DiCaprio, Meryl Streep, Jonah Hill et une ribambelle de célébrités hollywoodiennes toutes plus connues les unes que les autres. Et puis débarque mars 2020 et la fameuse pandémie de Covid-19.
Immédiatement, Adam McKay a l'impression de voir son scénario prendre vie dans le monde réel. À tel point qu'il doute alors de l'intérêt de son métrage et pense même l'abandonner. Après mûre réflexion, le cinéaste ne lâche pas l'affaire, choisit même d'aller un peu plus loin dans la folie et de s'inspirer de la Covid pour compléter son récit. Et soyons honnêtes, c'est le meilleur cadeau de Noël qu'il pouvait nous offrir.
KILLERS OF THE PRECIOUS EARTH
Avec The Big Short et Vice, Adam McKay avait déjà prouvé qu'il était capable de mêler avec habileté la pure comédie avec une bonne dose de drame. Mais il n'avait probablement pas dosé ce mélange aussi brillamment qu'avec Don't Look Up. C'est bien simple, le huitième film d'Adam McKay est incontestablement l'un des plus tordants de l'année 2021, tout en étant l'un des plus déprimants.
Dès ses premières minutes, le long-métrage prend ainsi une direction assez dramatique avec la découverte de Kate Dibiasky (quel plaisir de retrouver Jennifer Lawrence), jeune doctorante en astronomie, et son professeur, le Docteur Randall Mindy (Leonardo DiCaprio excellent dans un rôle à contre-courant de scientifique anxieux) : une comète tueuse de planète se dirige inévitablement vers la Terre et anéantira l'humanité dans six mois.
Un point de départ tragique pris au sérieux par les deux scientifiques, conscients de la dangerosité, qui les mène quasi-instantanément à la Maison-Blanche pour avertir la présidente et l'État-major. Sauf que le rendez-vous avec la présidente des États-Unis, sorte de mélange savoureux de Donald Trump dans le corps d'Hilary Clinton (même si on pense surtout à Sarah Palin), se transforme en véritable cauchemar, car personne ne les prend au sérieux.
Au contraire, entre attente interminable, abus de pouvoir d'un chef d'État major (qui amènera un running gag très drôle) et je-m'en-foutisme demeuré de l'administration, affirmant que ce n'est pas le moment de parler d'une catastrophe mortelle et que 99,78% de plausibilité, ce n'est pas 100% donc pas inquiétant... la présidente pense qu'il vaut mieux attendre de voir comment la situation évolue (lol). Les deux scientifiques vont donc décider de faire fuiter l'information dans les médias, sauf que le monde est bien plus taré qu'ils ne l'imaginaient.
C'est à partir de là que le film s'ouvre grand les portes du burlesque, de la satire hilarante, grinçante et absolument jubilatoire tant l'imbécilité entourant les deux scientifiques devient un terrain de jeu comique infini pour le cinéaste.
DÉLIRE CO(S)MIQUE
D'une certaine manière, Don't Look Up se mue en véritable quête, sorte de Candide des temps modernes, où les ingénus ne sont pas les héros, mais bien le monde qui les entoure. Adam McKay ne va alors rien se refuser décidant d'attaquer tout ce qui bouge au gré des rencontres de Kate et Randall.
Sans surprise, le film est une critique acerbe de la politique américaine (et notamment des leaders républicains). Ainsi, la présidente et son crétin de directeur de cabinet - qui est également son fils, coucou les Trump (Jonah Hill en roue libre absolue) - décideront de parler de la fin du monde quand ce sera opportun électoralement. D'où cette annonce lunaire de l'existence de la comète avec feu d'artifice à la gloire des États-Unis, cérémonie militaire et choix d'un héros de la nation raciste...
Outre les politiciens véreux et tristement incompétents, le film saborde aussi la sphère médiatique et notamment les médias à la Fox News (Cate Blanchett et Tyler Perry géniaux en animateurs insupportables), n'hésitant pas à mettre à la même hauteur une catastrophe d'ampleur mondiale et la réconciliation entre deux stars du showbiz (Ariana Grande est superbe dans sa propre caricature).
Les réseaux sociaux en prennent également pour leur grade, tout comme les célébrités, les conspirationnistes, les populistes et les faux prophètes cachant leur dessein capitaliste : le fameux Peter Isherwell, porté par un Mark Rylance effrayant, mixant Steve Jobs et Elon Musk tout en gardant la voix de son personnage de Ready Player One. Puissant du monde qui trompe les petites gens crédules et fragiles : les pauvres parents de Kate qui croient plus aux paroles du businessman fêlé que leur propre fille astronome sur le danger de la comète.
On rit donc à gorge déployée devant Don't Look Up, ne s'empêchant quasiment rien pendant ses 2h18 et enchaînant les blagues de mauvais goûts et frasques véhémentes, rappelant tour à tour les chefs-d'oeuvre Docteur Folamour et Network. Alors oui, ces multiples critiques des politiciens, des réseaux sociaux, des médias, des conspirationnistes, des GAFAM... n'ont rien de franchement originales, exception faite de leur lâchée prise complet, le récit s'amusant délibérément à tout rendre excessif. Mais là où le nouveau film d'Adam McKay frappe fort, c'est dans sa capacité à complètement bousculer les codes du genre catastrophe.
DÉNI TRAGIQUE
On a beau rire de la débilité des personnages et des poncifs régulièrement dépeints par le 7e art (avec plus ou moins de subtilité, ici assez peu, il faut l'avouer), Don't Look Up évoque aussi en filigrane une injustice rarement traitée : l'effacement historique des femmes.
Pour preuve, le personnage de Jennifer Lawrence qui est à l'origine de la découverte et finit presque par être effacé des médias au profit d'un homme, le personnage de DiCaprio ("le scientifique le plus sexy du monde" selon les médias). Ce dernier prend la lumière involontairement certes, mais sans jamais vraiment rechigner à recevoir les mérites de cette trouvaille quand Kate Dibiasky reçoit uniquement les critiques, moqueries et comme la comète porte son nom, en porte littéralement le fardeau.
Une thématique inattendue qui donne une autre valeur ajoutée au film plutôt bienvenue et marchant vraiment bien. En tout cas, à une époque où les inégalités hommes-femmes sont toujours aussi grandes, sa présence dans le film est plus que justifiée. Et d'ailleurs, il y a quelque chose de fort et meta à voir Jennifer Lawrence incarner Kate Dibiasky, vu comment l'actrice a également subi les frasques des réseaux sociaux de son côté ces dernières années.
Et puis évidemment, c'est surtout un message alarmant sur le monde qu'Adam McKay porte à l'écran. Décidé à ne plus seulement s'amuser et délirer avec des personnages comme ceux de Ron Burgundy, le cinéaste fait de son talent de satiriste, un moyen d'alerter le monde ou de simplement lui ouvrir les yeux.
Ici, il n'est plus question de la Guerre froide ironiquement pastichée dans Dr Folamour, mais bien de la crise environnementale (tout en rappelant forcément la période pandémique que la Terre traverse depuis 2020) couplée à l'incapacité des terriens à communiquer entre eux (alors même qu'ils ont tout à leur disposition pour le faire). C'est ce qui fait la plus grande force du long-métrage, son récit parvenant à capter à merveille l'absurdité du monde, avant de sombrer dans une atmosphère funeste et déprimante :
À partir de quand le monde a décidé de ne plus croire les personnes qui ont travaillé toute leur vie à apprendre la vérité et à la transmettre ? À partir de quand le monde a décidé de détourner les yeux, alors même que l'évidence est sous son nez ? À partir de quand les médias ont décidé de privilégier les petites polémiques aux réflexions sérieuses et primordiales ? À partir de quand l'humain a décidé de tout exploiter pour devenir riche, quitte à en crever ? À partir de quand avons-nous décidé de ne plus prendre nos responsabilités ?
Dans son dernier tiers, Don't Look Up nous fait ainsi passer du rire à l'effroi. Certes, il faut passer par un bon ventre mou pour en arriver là. D'abord, à cause d'un récit qui peine à avancer, souffrant de sous-intrigues un peu futiles. Puis, à cause d'un montage beaucoup moins joueur que dans les deux précédents films du cinéaste, captant avec moins d'acuité l'extravagance des situations ou des personnages. L'exploitation d'images naturalistes, un peu comme dans Tree of Life, pour illustrer la beauté du monde est aussi un peu facile à quelques reprises.
Toutefois, cela fonctionne admirablement dans un dernier souffle frissonnant. Et quand l'émotion pure et simple, voire les pleurs, remplace les rires, le choc est bel et bien là. Car plus qu'un énième film-catastrophe fictionnel à la Armageddon ou Deep Impact, Don't Look Up devient un véritable reflet de notre réalité. Le miroir d'une apocalypse vers laquelle on court tête baissée. Alors si le film a quelques défauts, sa puissance comique et réaliste met une grosse claque.
Et finalement, même avec des défauts, si le parterre de stars et la notoriété de Netflix parviennent à éveiller quelques consciences dans le monde réel avant qu'il ne soit trop tard, comme tente de le faire la chanteuse Riley Bina avec son entêtant Just Look Up dans le film, on ne dira pas non.
Don't Look Up est disponible sur Netflix depuis ce 24 décembre 2021 en France
Don't Look Up est le Dr Folamour écolo du 21e siècle, satire à la fois hilarante, sombre, émouvante et jusqu'au boutiste sur l'absurdité du monde, l'idiotie de l'humanité et sa désastreuse négligence.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1640339948
D'autres avis positifs :
"La formule Adam McKay (montage agressif et lourd de sens, acteurs jouant délibérément de leur image) est portée à son paroxysme pour aboutir à une comédie jamais plus pertinente que lorsqu'elle n'est plus drôle. Le bon film au bon moment."
"Si son montage n'est jamais aussi maîtrisé et cinglant que dans ses précédents films, Adam McKay signe avec Don't Look Up une farce qui, paradoxalement, n'a jamais besoin d'en faire trop pour se connecter à notre réalité. Terrifiant."
Après The Big Short : Le casse du siècle et Vice, Adam McKay continue à dépeindre les Etats-Unis (voire le monde, ici) de manière satirique dans son Don't Look Up : Déni Cosmique écrit et réalisé pour Netflix. Et sans grande surprise, son film de fin du monde s'annonce comme le gros phénomène de cette fin d'année 2021 notamment grâce à son casting affolant mené par Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Jonah Hill ou encore Cate Blanchett.
LE MONDE HALLUCINÉ
Il y a quelque chose d'assez improbable avec la nouvelle création de Adam McKay. Alors qu'il venait d'acter la production de sa série sur les Lakers et pensait sans doute déjà à la série spin-off de Parasite, le réalisateur, scénariste et producteur de Vice cherche une idée pour un nouveau film dès la moitié 2019. Inspiré par un livre intitulé La Terre inhabitable : Vivre avec 4°C de plus, McKay se lance dans l'écriture avec l'aide de David Sirota, derrière l'idée originale qui fondera le scénario : une comète fonce sur la Terre, mais tout le monde s'en fout.
Ainsi naît Don't Look Up fin 2019, et le casting se forme début 2020 avec d'immenses stars partantes pour son nouveau délire : Jennifer Lawrence est la première à accepter, suivi par Leonardo DiCaprio, Meryl Streep, Jonah Hill et une ribambelle de célébrités hollywoodiennes toutes plus connues les unes que les autres. Et puis débarque mars 2020 et la fameuse pandémie de Covid-19.
Immédiatement, Adam McKay a l'impression de voir son scénario prendre vie dans le monde réel. À tel point qu'il doute alors de l'intérêt de son métrage et pense même l'abandonner. Après mûre réflexion, le cinéaste ne lâche pas l'affaire, choisit même d'aller un peu plus loin dans la folie et de s'inspirer de la Covid pour compléter son récit. Et soyons honnêtes, c'est le meilleur cadeau de Noël qu'il pouvait nous offrir.
KILLERS OF THE PRECIOUS EARTH
Avec The Big Short et Vice, Adam McKay avait déjà prouvé qu'il était capable de mêler avec habileté la pure comédie avec une bonne dose de drame. Mais il n'avait probablement pas dosé ce mélange aussi brillamment qu'avec Don't Look Up. C'est bien simple, le huitième film d'Adam McKay est incontestablement l'un des plus tordants de l'année 2021, tout en étant l'un des plus déprimants.
Dès ses premières minutes, le long-métrage prend ainsi une direction assez dramatique avec la découverte de Kate Dibiasky (quel plaisir de retrouver Jennifer Lawrence), jeune doctorante en astronomie, et son professeur, le Docteur Randall Mindy (Leonardo DiCaprio excellent dans un rôle à contre-courant de scientifique anxieux) : une comète tueuse de planète se dirige inévitablement vers la Terre et anéantira l'humanité dans six mois.
Un point de départ tragique pris au sérieux par les deux scientifiques, conscients de la dangerosité, qui les mène quasi-instantanément à la Maison-Blanche pour avertir la présidente et l'État-major. Sauf que le rendez-vous avec la présidente des États-Unis, sorte de mélange savoureux de Donald Trump dans le corps d'Hilary Clinton (même si on pense surtout à Sarah Palin), se transforme en véritable cauchemar, car personne ne les prend au sérieux.
Au contraire, entre attente interminable, abus de pouvoir d'un chef d'État major (qui amènera un running gag très drôle) et je-m'en-foutisme demeuré de l'administration, affirmant que ce n'est pas le moment de parler d'une catastrophe mortelle et que 99,78% de plausibilité, ce n'est pas 100% donc pas inquiétant... la présidente pense qu'il vaut mieux attendre de voir comment la situation évolue (lol). Les deux scientifiques vont donc décider de faire fuiter l'information dans les médias, sauf que le monde est bien plus taré qu'ils ne l'imaginaient.
C'est à partir de là que le film s'ouvre grand les portes du burlesque, de la satire hilarante, grinçante et absolument jubilatoire tant l'imbécilité entourant les deux scientifiques devient un terrain de jeu comique infini pour le cinéaste.
DÉLIRE CO(S)MIQUE
D'une certaine manière, Don't Look Up se mue en véritable quête, sorte de Candide des temps modernes, où les ingénus ne sont pas les héros, mais bien le monde qui les entoure. Adam McKay ne va alors rien se refuser décidant d'attaquer tout ce qui bouge au gré des rencontres de Kate et Randall.
Sans surprise, le film est une critique acerbe de la politique américaine (et notamment des leaders républicains). Ainsi, la présidente et son crétin de directeur de cabinet - qui est également son fils, coucou les Trump (Jonah Hill en roue libre absolue) - décideront de parler de la fin du monde quand ce sera opportun électoralement. D'où cette annonce lunaire de l'existence de la comète avec feu d'artifice à la gloire des États-Unis, cérémonie militaire et choix d'un héros de la nation raciste...
Outre les politiciens véreux et tristement incompétents, le film saborde aussi la sphère médiatique et notamment les médias à la Fox News (Cate Blanchett et Tyler Perry géniaux en animateurs insupportables), n'hésitant pas à mettre à la même hauteur une catastrophe d'ampleur mondiale et la réconciliation entre deux stars du showbiz (Ariana Grande est superbe dans sa propre caricature).
Les réseaux sociaux en prennent également pour leur grade, tout comme les célébrités, les conspirationnistes, les populistes et les faux prophètes cachant leur dessein capitaliste : le fameux Peter Isherwell, porté par un Mark Rylance effrayant, mixant Steve Jobs et Elon Musk tout en gardant la voix de son personnage de Ready Player One. Puissant du monde qui trompe les petites gens crédules et fragiles : les pauvres parents de Kate qui croient plus aux paroles du businessman fêlé que leur propre fille astronome sur le danger de la comète.
On rit donc à gorge déployée devant Don't Look Up, ne s'empêchant quasiment rien pendant ses 2h18 et enchaînant les blagues de mauvais goûts et frasques véhémentes, rappelant tour à tour les chefs-d'oeuvre Docteur Folamour et Network. Alors oui, ces multiples critiques des politiciens, des réseaux sociaux, des médias, des conspirationnistes, des GAFAM... n'ont rien de franchement originales, exception faite de leur lâchée prise complet, le récit s'amusant délibérément à tout rendre excessif. Mais là où le nouveau film d'Adam McKay frappe fort, c'est dans sa capacité à complètement bousculer les codes du genre catastrophe.
DÉNI TRAGIQUE
On a beau rire de la débilité des personnages et des poncifs régulièrement dépeints par le 7e art (avec plus ou moins de subtilité, ici assez peu, il faut l'avouer), Don't Look Up évoque aussi en filigrane une injustice rarement traitée : l'effacement historique des femmes.
Pour preuve, le personnage de Jennifer Lawrence qui est à l'origine de la découverte et finit presque par être effacé des médias au profit d'un homme, le personnage de DiCaprio ("le scientifique le plus sexy du monde" selon les médias). Ce dernier prend la lumière involontairement certes, mais sans jamais vraiment rechigner à recevoir les mérites de cette trouvaille quand Kate Dibiasky reçoit uniquement les critiques, moqueries et comme la comète porte son nom, en porte littéralement le fardeau.
Une thématique inattendue qui donne une autre valeur ajoutée au film plutôt bienvenue et marchant vraiment bien. En tout cas, à une époque où les inégalités hommes-femmes sont toujours aussi grandes, sa présence dans le film est plus que justifiée. Et d'ailleurs, il y a quelque chose de fort et meta à voir Jennifer Lawrence incarner Kate Dibiasky, vu comment l'actrice a également subi les frasques des réseaux sociaux de son côté ces dernières années.
Et puis évidemment, c'est surtout un message alarmant sur le monde qu'Adam McKay porte à l'écran. Décidé à ne plus seulement s'amuser et délirer avec des personnages comme ceux de Ron Burgundy, le cinéaste fait de son talent de satiriste, un moyen d'alerter le monde ou de simplement lui ouvrir les yeux.
Ici, il n'est plus question de la Guerre froide ironiquement pastichée dans Dr Folamour, mais bien de la crise environnementale (tout en rappelant forcément la période pandémique que la Terre traverse depuis 2020) couplée à l'incapacité des terriens à communiquer entre eux (alors même qu'ils ont tout à leur disposition pour le faire). C'est ce qui fait la plus grande force du long-métrage, son récit parvenant à capter à merveille l'absurdité du monde, avant de sombrer dans une atmosphère funeste et déprimante :
À partir de quand le monde a décidé de ne plus croire les personnes qui ont travaillé toute leur vie à apprendre la vérité et à la transmettre ? À partir de quand le monde a décidé de détourner les yeux, alors même que l'évidence est sous son nez ? À partir de quand les médias ont décidé de privilégier les petites polémiques aux réflexions sérieuses et primordiales ? À partir de quand l'humain a décidé de tout exploiter pour devenir riche, quitte à en crever ? À partir de quand avons-nous décidé de ne plus prendre nos responsabilités ?
Dans son dernier tiers, Don't Look Up nous fait ainsi passer du rire à l'effroi. Certes, il faut passer par un bon ventre mou pour en arriver là. D'abord, à cause d'un récit qui peine à avancer, souffrant de sous-intrigues un peu futiles. Puis, à cause d'un montage beaucoup moins joueur que dans les deux précédents films du cinéaste, captant avec moins d'acuité l'extravagance des situations ou des personnages. L'exploitation d'images naturalistes, un peu comme dans Tree of Life, pour illustrer la beauté du monde est aussi un peu facile à quelques reprises.
Toutefois, cela fonctionne admirablement dans un dernier souffle frissonnant. Et quand l'émotion pure et simple, voire les pleurs, remplace les rires, le choc est bel et bien là. Car plus qu'un énième film-catastrophe fictionnel à la Armageddon ou Deep Impact, Don't Look Up devient un véritable reflet de notre réalité. Le miroir d'une apocalypse vers laquelle on court tête baissée. Alors si le film a quelques défauts, sa puissance comique et réaliste met une grosse claque.
Et finalement, même avec des défauts, si le parterre de stars et la notoriété de Netflix parviennent à éveiller quelques consciences dans le monde réel avant qu'il ne soit trop tard, comme tente de le faire la chanteuse Riley Bina avec son entêtant Just Look Up dans le film, on ne dira pas non.
Don't Look Up est disponible sur Netflix depuis ce 24 décembre 2021 en France
Don't Look Up est le Dr Folamour écolo du 21e siècle, satire à la fois hilarante, sombre, émouvante et jusqu'au boutiste sur l'absurdité du monde, l'idiotie de l'humanité et sa désastreuse négligence.
https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1640339948
D'autres avis positifs :
"La formule Adam McKay (montage agressif et lourd de sens, acteurs jouant délibérément de leur image) est portée à son paroxysme pour aboutir à une comédie jamais plus pertinente que lorsqu'elle n'est plus drôle. Le bon film au bon moment."
"Si son montage n'est jamais aussi maîtrisé et cinglant que dans ses précédents films, Adam McKay signe avec Don't Look Up une farce qui, paradoxalement, n'a jamais besoin d'en faire trop pour se connecter à notre réalité. Terrifiant."
Michael Shannon sera de retour en Zod pour The Flash
C'est Warner Bros. qui l'annonce comme si de rien n'était, au détour d'une preview 2022...
Presque 9 ans après la sortie en salles de Man of Steel, le film Superman de Zack Snyder à l'origine du DC Universe au cinéma, le Général Zod va manifestement faire son retour dans la franchise.
Dans un nouveau communiqué de presse officiel posté sur le site Warner Bros. UK, à propos des sorties du studio prévus en 2022, Warner Bros. Pictures semble ainsi confirmer, sans crier gare, le retour de Michael Shannon dans The Flash, le gros film DC d'Andy Muschietti. Et aussi celui de Antje Traue, qui jouait Faora à ses côtés (elle était sa commandante en second) dans Man of Steel.
L'acteur devrait ainsi croiser Ezra Miller, qui naviguera visiblement dans un étrange multiverse (où il retrouvera aussi le Batman de Michael Keaton). Dans cette idée, Shannon devrait donc logiquement reprendre son rôle du méchant Zod, général kryptonien, ennemi historique de Superman, vu pour la dernière fois dans des images d'archives de Batman v Superman en 2016...
The Flash sortira en novembre 2022 au cinéma.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... oxoVb-c1EA
C'est Warner Bros. qui l'annonce comme si de rien n'était, au détour d'une preview 2022...
Presque 9 ans après la sortie en salles de Man of Steel, le film Superman de Zack Snyder à l'origine du DC Universe au cinéma, le Général Zod va manifestement faire son retour dans la franchise.
Dans un nouveau communiqué de presse officiel posté sur le site Warner Bros. UK, à propos des sorties du studio prévus en 2022, Warner Bros. Pictures semble ainsi confirmer, sans crier gare, le retour de Michael Shannon dans The Flash, le gros film DC d'Andy Muschietti. Et aussi celui de Antje Traue, qui jouait Faora à ses côtés (elle était sa commandante en second) dans Man of Steel.
L'acteur devrait ainsi croiser Ezra Miller, qui naviguera visiblement dans un étrange multiverse (où il retrouvera aussi le Batman de Michael Keaton). Dans cette idée, Shannon devrait donc logiquement reprendre son rôle du méchant Zod, général kryptonien, ennemi historique de Superman, vu pour la dernière fois dans des images d'archives de Batman v Superman en 2016...
The Flash sortira en novembre 2022 au cinéma.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... oxoVb-c1EA
-
NaughtyDog
- Messages : 2113
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
- Localisation : Paris
un premier film intéressant que ce Lamb, où un couple islandais va recueillir une créature hybride et l'élever comme leur propre enfant
Toute la 1e partie est réussie, où la nature de cet enfant épouse le mystère constant appliqué par la mise en scène très atmosphérique
Par la suite, le malaise s'estompe un peu alors qu'on s'occupe de traiter une dynamique familiale proche du triangle amoureux
La fin (assez noire et existentialiste) vient un peu corriger le tir malgré un récit bcp trop long pour ce qu'il a à raconter
3/5
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Vu hier soir. Je ne m'attendais pas à me prendre une telle claque. J'avais moyennement apprécié The Big Short et Vice mais ici j'ai complètement adhéré. Adam McKay signe une immense comédie mais également un immense film catastrophe avec une ambiance de fin du monde inéluctable. Le film est aussi drôle que déprimant. Et c'est surtout un immense reflet de notre monde et de l'humanité tout simplement. Ce qui est impressionnant aussi, c'est à quel point le casting est merveilleusement bien exploité (quel plaisir de revoir Jennifer Lawrence dans un grand rôle). Chaque acteur a son importance et ils sont tous parfaits (même Tyler Perry
). Même la bande-originale est top. C'est une sacrée bombe que nous offre Netflix en cette fin d'année et c'est potentiellement mon nouveau numéro 1 de l'année.
Voici un magnifique film de Noël à l'ancienne. Je préfère des films de ce genre qui se déroule à Noël plutôt que des comédies romantiques à l'eau de rose. Dans le fond c'est assez proche du film d'animation Klaus. Les acteurs sont bons, j'ai particulièrement été impressionné par la prestation de Sally Hawkins. Quelle immense actrice
bonne fin de Noël-
BOX OFFICE STORY
- Messages : 4624
- Enregistré le : mer. 2 sept. 2020 00:43
- Contact :
Je l'ai vu hier soir pendant la bûche sur Netflix...Je ne suis peut être pas aussi diti...dithy...emballé que toi. En fait j'ai toujours l'impression quand tu as un tel parterre de stars et un réalisateur aussi réputé et une presse aussi....emballée qu'on me survend de la came. C'est bien, c'est clair que c'est bien et en plus j'ai trouvé que l'image était hyper soignée et les quelques effets spéciaux mieux réussis que pour Shang Chi... Je me suis fait un poil chier en plus mais voilà, en résumé c'est : est-ce qu'on m'a pas vendu un truc hyper stylé, le truc où tu passes pour un mec qui n'a pas de goût s'il n'a pas aimé... mais bon..que dire du casting ? Des pros, des bons, bien sûr Leonardo, of course... En fait j'ai l'impression de me retrouver devant American Beauty de Sam Mendes ou Moulin Rouge, si tu trouves pas cela génial c'est que t'es nul.... Je suis peut être pas très clair en faitPale a écrit : ↑sam. 25 déc. 2021 08:00
Vu hier soir. Je ne m'attendais pas à me prendre une telle claque. J'avais moyennement apprécié The Big Short et Vice mais ici j'ai complètement adhéré. Adam McKay signe une immense comédie mais également un immense film catastrophe avec une ambiance de fin du monde inéluctable. Le film est aussi drôle que déprimant. Et c'est surtout un immense reflet de notre monde et de l'humanité tout simplement. Ce qui est impressionnant aussi, c'est à quel point le casting est merveilleusement bien exploité (quel plaisir de revoir Jennifer Lawrence dans un grand rôle). Chaque acteur a son importance et ils sont tous parfaits (même Tyler Perry
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
-
NaughtyDog
- Messages : 2113
- Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
- Localisation : Paris
un bon (et beau) premier film que ce Swan Song
Le concept du père de famille se découvrant une tumeur au cerveau (ses jours sont donc comptés) et qui décide d'avoir recours à un clone disposant de tous ses souvenirs pour le remplacer de manière incognito pourrait facilement être le point de départ d'un épisode de Black Mirror.
Mais contrairement à cette dernière, on est pas dans la dystopie mais sur du cinoche d'anticipation drivé par l'émotion.
Eta ce titre ça fonctionne (y a même du Frank Ocean), surboosté par un Mahershala Ali encore une fois tip top, et une Naomie Harris qui lui tient la dragée haute.
J'ai beaucoup aimé la direction artistique réaliste (entre du Apple et du Gattaca), pour un futur qui n'est pas si éloigné du notre (une quinzaine d'années sans doute).
Le ptit souci de Swan Song (ce qui l'empêche de passer au niveau supérieur) c'est que sa durée d'1h50 n'est pas totalement justifiée (soit tu raccourcis, soit tu développes quelques circonvolutions narratives et d'autres thématiques inhérentes au concept)
Mais au final on tient là un bon film, qui risque de malheureusement passer inaperçu, mais qui vaut bien le coup !
7/10
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Je comprends ce que tu veux direBOX OFFICE STORY a écrit : ↑sam. 25 déc. 2021 20:50Je l'ai vu hier soir pendant la bûche sur Netflix...Je ne suis peut être pas aussi diti...dithy...emballé que toi. En fait j'ai toujours l'impression quand tu as un tel parterre de stars et un réalisateur aussi réputé et une presse aussi....emballée qu'on me survend de la came. C'est bien, c'est clair que c'est bien et en plus j'ai trouvé que l'image était hyper soignée et les quelques effets spéciaux mieux réussis que pour Shang Chi... Je me suis fait un poil chier en plus mais voilà, en résumé c'est : est-ce qu'on m'a pas vendu un truc hyper stylé, le truc où tu passes pour un mec qui n'a pas de goût s'il n'a pas aimé... mais bon..que dire du casting ? Des pros, des bons, bien sûr Leonardo, of course... En fait j'ai l'impression de me retrouver devant American Beauty de Sam Mendes ou Moulin Rouge, si tu trouves pas cela génial c'est que t'es nul.... Je suis peut être pas très clair en fait
Personnellement je ne m'attendais pas à autant apprécier mais j'ai été plus que réceptif au film et à ses thèmes. Je suis moi même très pessimiste et éco-anxieux, inutile de dire que tout ça m'a profondément parlé/bouleversé 
En voyant ce film, j'ignorais que j'avais autant besoin de replonger dans la matrice. Je suis un fan absolu de la première partie. Cette mise en abyme confine au vertige. J'avais moyennement apprécié les épisodes 2 & 3 mais j'ai trouvé Matrix Resurrections beaucoup plus accessible, ça m'a vraiment réconcilié avec l'univers de la saga. Les rappels à la trilogie sont excellents et même si les scènes d'action ne mettent plus forcément sur le cul comme c'était le cas à l'époque, ça reste vraiment très beau et impressionnant visuellement. C'était ma dernière séance avant la fermeture des cinémas en Belgique et j'ai passé un superbe moment.
-
BOX OFFICE STORY
- Messages : 4624
- Enregistré le : mer. 2 sept. 2020 00:43
- Contact :
Mais comment il est trop bien ce Matrix...je suis d'accord avec toi
Je l'ai vu trois fois et j'aime encore plus à la 3ème vision...les critiques youtubers ont du dormir pendant le film ou regarder leur smartphone pendant la séance.
Fermeture des cinés en Belgique? mais les gouvernants sont vraiment atteints de folie....
Je l'ai vu trois fois et j'aime encore plus à la 3ème vision...les critiques youtubers ont du dormir pendant le film ou regarder leur smartphone pendant la séance.
Fermeture des cinés en Belgique? mais les gouvernants sont vraiment atteints de folie....
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
Tu ne dis même pas de qui c’estNaughtyDog a écrit : ↑dim. 26 déc. 2021 00:08
un bon (et beau) premier film que ce Swan Song
Le concept du père de famille se découvrant une tumeur au cerveau (ses jours sont donc comptés) et qui décide d'avoir recours à un clone disposant de tous ses souvenirs pour le remplacer de manière incognito pourrait facilement être le point de départ d'un épisode de Black Mirror.
Mais contrairement à cette dernière, on est pas dans la dystopie mais sur du cinoche d'anticipation drivé par l'émotion.
Eta ce titre ça fonctionne (y a même du Frank Ocean), surboosté par un Mahershala Ali encore une fois tip top, et une Naomie Harris qui lui tient la dragée haute.
J'ai beaucoup aimé la direction artistique réaliste (entre du Apple et du Gattaca), pour un futur qui n'est pas si éloigné du notre (une quinzaine d'années sans doute).
Le ptit souci de Swan Song (ce qui l'empêche de passer au niveau supérieur) c'est que sa durée d'1h50 n'est pas totalement justifiée (soit tu raccourcis, soit tu développes quelques circonvolutions narratives et d'autres thématiques inhérentes au concept)
Mais au final on tient là un bon film, qui risque de malheureusement passer inaperçu, mais qui vaut bien le coup !
7/10
Avec Don't Look Up et puis La Chute, on ne peut pas dire que ce soit le week-end de Noël le plus joyeux qui soit
En tout cas on peut dire que ça calme. Un peu long au début, l'ambiance devient de plus en plus immersive à mesure que l'étau se resserre sur les personnages jusqu'à ce que ça en devienne suffocant et funeste dans la dernière partie. C'est une expérience qui ne laisse pas indifférent.
Clairement oui.BOX OFFICE STORY a écrit : ↑dim. 26 déc. 2021 01:29Fermeture des cinés en Belgique? mais les gouvernants sont vraiment atteints de folie....
Fermeture jusqu'au 28 janvier. À voir ensuite...
-
ClintReborn
- Messages : 4011
- Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
- Localisation : Avalon
Cooper ressemble beaucoup à Robert Shaw dans l'arnaque
Modifié en dernier par ClintReborn le dim. 26 déc. 2021 17:00, modifié 1 fois.
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
J'adore Will Ferrell et je n'avais pas encore vu ce film. C'est pas mal. En fait Elfe vaut surtout pour sa première heure qui est un terrain de jeu parfait pour Will Ferrell. Certaines scènes sont franchement très drôles. Les choses se précipitent grandement durant les 20-25 dernières minutes et le film bascule dans la mièvrerie la plus totale. A noter la présence de James Caan qui a vraiment l'air de se demander tout le long ce qu'il fout là
Voilà, c'est sympa mais une fois suffit.
Le box-office US de ce week-end :
https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw
À noter que Spider-Man a dépassé le cap du milliard dans le monde. C'est le premier film à y parvenir depuis le début du Covid.
https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw
À noter que Spider-Man a dépassé le cap du milliard dans le monde. C'est le premier film à y parvenir depuis le début du Covid.
Jean-Marc Vallée, réalisateur de Dallas Buyers Club et Big Little Lies est mort à 58 ans
Son nom ne vous est peut-être pas familier, mais vous avez certainement déjà croisé une partie du travail de Jean-Marc Vallée. Wild, Sharp Objects, Dallas Buyers Club, Big Little Lies... Le cinéaste est mort soudainement à l'âge de 58 ans.
Il avait un nom plus français que Français, un patronyme typiquement québécois comme il en existe assez peu à Hollywood. Le cinéaste canadien Jean-Marc Vallée est décédé subitement le soir de Noël dans son chalet près de la ville de Québec. L'annonce de sa disparition a été officialisée ce lundi 27 décembre 2021 par sa famille, auprès de plusieurs médias américains.
Dans chacun de ses films, il a mis en scène des acteurs brillants, en leur offrant des rôles forts qui vont propulser leur carrière. Matthew McConaughey, Reese Witherspoon et Jared Leto ont tous vu leur carrière s'envoler après avoir tourné avec lui. Tout ça grâce à des personnages inoubliables. C'est cela la "patte Vallée" : des protagonistes forts, ultra-charismatiques, souvent des personnages issus de romans biographiques et de romans noirs à succès. Ce n'était pas un réalisateur très visible (il se tenait loin des blockbusters), mais ses dernières œuvres ont eu un fort retentissement.
Jean-Marc Vallée commence sa carrière au début des années 1990 avec la réalisation de plusieurs courts-métrages. Il réalise plusieurs films à la fin des années 1990 et au début des années 2000 (Liste noire, Los Locos, Loser Love), des titres méconnus de ce côté de l'Atlantique. En 2005, sa comédie dramatique C.R.A.Z.Y. rencontre un joli succès au Québec. Sa carrière internationale est amorcée.
C'est en 2013 qu'il se fait repérer dans le monde entier avec Dallas Buyers Club. Le film est adapté de l'histoire vraie de Ron Woodroof, un électricien texan un brin réac qui découvre sa séropositivité en 1985. Il fonde alors une entreprise qui va révolutionner la prise en charge des malades du VIH, avant qu'il n'atteigne le stade Sida. À sa sortie, le film a été ovationné par l'industrie, notamment ses deux acteurs principaux (Matthew McConaughey et Jared Leto) : ils ont chacun remporté un Oscar, un Golden Globe et un Critic's Choice Award. Pas une mince affaire, sachant que l'année de sa sortie, il y avait aussi Twelve years a slave, American Bluff, Blue Jasmine et Le Loup de Wall Street.
L'année suivante, il adapte le journal de Cheryl Strayed - sorte de Christopher McCandless torturée - dans le film Wild. Il filme alors l'actrice Reese Witherspoon le long du Pacific Crest Trail, un gigantesque chemin de randonnée qui relie le sud de la Californie à la frontière canadienne. Sa caméra imprime alors des paysages magnifiques... Des images grandioses qui donnent de vrais rêves d'Amérique (notamment à l'auteur de cette nécrologie, un peu ému). Il obtiendra alors le prix de Hollywood Breakthrough Director Award au Festival du film d'Hollywood, un prix qui s'apparente aux catégories "Révélations de l'année". Il a aussi réalisé le film Demolition avec Jake Gyllenhaal.
Le cinéaste a ensuite réalisé un passage remarqué sur HBO, en réalisant plusieurs épisodes de la série Big Little Lies (ce qui lui a valu un Emmy Award de la meilleure réalisation) ainsi que la mini-série Sharp Objects créée par Marti Noxon (Buffy contre les Vampires, Unreal, Grey's Anatomy). Depuis 2018, il s'était fait plutôt discret.
Plusieurs hommages ont afflué à Hollywood à commencer par la plateforme HBO dont le communiqué a été rapporté par le magazine américain Deadline :
"Jean-Marc Vallée était un réalisateur brillant, férocement dévoué et un talent phénoménal. Il infusait une forme de vérité émotionnelle profondément viscérale dans chacune de ses scènes. C'était un homme attachant qui s'investissait complètement aux côtés de chaque acteur qu'il dirigeait. Nous sommes choqués par l'annonce de sa mort soudaine et nous offrons notre sympathie sincère à [sa famille]."
Variety a repris un message de Nathan Ross, son ami le producteur de Big Little Lies :
"Jean-Marc défendait la créativité, l'authenticité et le fait de faire les choses différemment. C'était un vrai artiste et un gars généreux, adorable. Tous ceux qui ont travaillé avec lui ont vu son talent et sa vision. C'était un ami, un partenaire créatif et un grand frère pour moi. Le maestro nous manquera terriblement, mais c'est réconfortant de savoir que son style et que l'impact de son travail va continuer à vivre..."
HBO et Jean-Marc Vallée travaillaient depuis plusieurs années sur l'adaptation de Gorilla and the Bird, un livre autobiographique signé Zack McDermott.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1640601526
Son nom ne vous est peut-être pas familier, mais vous avez certainement déjà croisé une partie du travail de Jean-Marc Vallée. Wild, Sharp Objects, Dallas Buyers Club, Big Little Lies... Le cinéaste est mort soudainement à l'âge de 58 ans.
Il avait un nom plus français que Français, un patronyme typiquement québécois comme il en existe assez peu à Hollywood. Le cinéaste canadien Jean-Marc Vallée est décédé subitement le soir de Noël dans son chalet près de la ville de Québec. L'annonce de sa disparition a été officialisée ce lundi 27 décembre 2021 par sa famille, auprès de plusieurs médias américains.
Dans chacun de ses films, il a mis en scène des acteurs brillants, en leur offrant des rôles forts qui vont propulser leur carrière. Matthew McConaughey, Reese Witherspoon et Jared Leto ont tous vu leur carrière s'envoler après avoir tourné avec lui. Tout ça grâce à des personnages inoubliables. C'est cela la "patte Vallée" : des protagonistes forts, ultra-charismatiques, souvent des personnages issus de romans biographiques et de romans noirs à succès. Ce n'était pas un réalisateur très visible (il se tenait loin des blockbusters), mais ses dernières œuvres ont eu un fort retentissement.
Jean-Marc Vallée commence sa carrière au début des années 1990 avec la réalisation de plusieurs courts-métrages. Il réalise plusieurs films à la fin des années 1990 et au début des années 2000 (Liste noire, Los Locos, Loser Love), des titres méconnus de ce côté de l'Atlantique. En 2005, sa comédie dramatique C.R.A.Z.Y. rencontre un joli succès au Québec. Sa carrière internationale est amorcée.
C'est en 2013 qu'il se fait repérer dans le monde entier avec Dallas Buyers Club. Le film est adapté de l'histoire vraie de Ron Woodroof, un électricien texan un brin réac qui découvre sa séropositivité en 1985. Il fonde alors une entreprise qui va révolutionner la prise en charge des malades du VIH, avant qu'il n'atteigne le stade Sida. À sa sortie, le film a été ovationné par l'industrie, notamment ses deux acteurs principaux (Matthew McConaughey et Jared Leto) : ils ont chacun remporté un Oscar, un Golden Globe et un Critic's Choice Award. Pas une mince affaire, sachant que l'année de sa sortie, il y avait aussi Twelve years a slave, American Bluff, Blue Jasmine et Le Loup de Wall Street.
L'année suivante, il adapte le journal de Cheryl Strayed - sorte de Christopher McCandless torturée - dans le film Wild. Il filme alors l'actrice Reese Witherspoon le long du Pacific Crest Trail, un gigantesque chemin de randonnée qui relie le sud de la Californie à la frontière canadienne. Sa caméra imprime alors des paysages magnifiques... Des images grandioses qui donnent de vrais rêves d'Amérique (notamment à l'auteur de cette nécrologie, un peu ému). Il obtiendra alors le prix de Hollywood Breakthrough Director Award au Festival du film d'Hollywood, un prix qui s'apparente aux catégories "Révélations de l'année". Il a aussi réalisé le film Demolition avec Jake Gyllenhaal.
Le cinéaste a ensuite réalisé un passage remarqué sur HBO, en réalisant plusieurs épisodes de la série Big Little Lies (ce qui lui a valu un Emmy Award de la meilleure réalisation) ainsi que la mini-série Sharp Objects créée par Marti Noxon (Buffy contre les Vampires, Unreal, Grey's Anatomy). Depuis 2018, il s'était fait plutôt discret.
Plusieurs hommages ont afflué à Hollywood à commencer par la plateforme HBO dont le communiqué a été rapporté par le magazine américain Deadline :
"Jean-Marc Vallée était un réalisateur brillant, férocement dévoué et un talent phénoménal. Il infusait une forme de vérité émotionnelle profondément viscérale dans chacune de ses scènes. C'était un homme attachant qui s'investissait complètement aux côtés de chaque acteur qu'il dirigeait. Nous sommes choqués par l'annonce de sa mort soudaine et nous offrons notre sympathie sincère à [sa famille]."
Variety a repris un message de Nathan Ross, son ami le producteur de Big Little Lies :
"Jean-Marc défendait la créativité, l'authenticité et le fait de faire les choses différemment. C'était un vrai artiste et un gars généreux, adorable. Tous ceux qui ont travaillé avec lui ont vu son talent et sa vision. C'était un ami, un partenaire créatif et un grand frère pour moi. Le maestro nous manquera terriblement, mais c'est réconfortant de savoir que son style et que l'impact de son travail va continuer à vivre..."
HBO et Jean-Marc Vallée travaillaient depuis plusieurs années sur l'adaptation de Gorilla and the Bird, un livre autobiographique signé Zack McDermott.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1640601526
Matrix 4 écrasé par Spider-Man : gros flop à l'horizon ?
Matrix Resurrections démarre plutôt mal au box-office américain, écrasé sans surprise par Marvel et Spider-Man : No Way Home. Le signe d'un flop à l'horizon pour Matrix 4 ?
Le choc des titans a eu lieu au box-office américain, et le vainqueur n'étonnera personne. D'un côté : Spider-Man, qui écrase tout sur son passage depuis une semaine, devenant au passage le premier film à franchir le cap du milliard depuis le début de la pandémie. De l'autre : le nouveau Matrix, quatrième aventure de Neo et Trinity. Sans surprise, la ration de popcorn pop a englouti le film de Lana Wachowski, incontestablement pensé comme un anti-blockbuster.
Avec environ 22,5 millions (très loin des projections initiales de 40 millions) pour son week-end férié de cinq jours, Matrix Resurrections démarre très, très mal côté box-office domestique. Le film démarre loin, très loin derrière Spider-Man : No Way Home, qui a encaissé plus de 138 millions supplémentaires. Neo est même éjecté en troisième place, derrière le film d'animation Tous en scène 2 (41 millions).
Un quatrième Matrix meta, écrasé par le huitième film Spider-Man en 20 ans, et la suite d'un film d'animation sur des animaux qui jouent à The Voice : qui a dit que cette défaite était parfaitement en adéquation avec le discours du film, qui tire à boulets rouges sur l'industrie hollywoodienne ?
Sans parler inflation, ce démarrage de Resurrections est très inférieur à ceux de Reloaded (91 millions) et Revolutions (48 millions) en 2003. En 1999, le premier Matrix avait démarré à hauteur de 28 millions.
Cette chute est finalement logique, vu que la trilogie s'est crashée au box-office. Attendu comme le messie, Reloaded avait engrangé près de 740 millions. Quelques mois plus tard, la déception du public était spectaculaire : à peine 430 millions pour Revolutions, soit un score inférieur au premier film (463 millions, et un budget évidemment incomparable). La direction prise par Lilly et Lana Wachowski avait de toute évidence laissé du monde sur le carreau, et la révolution Matrix s'était éteinte dans un feu beaucoup moins intense que prévu - du moins côté business.
Le démarrage tiède de Matrix Resurrections n'a donc rien d'étonnant, d'autant que ce quatrième opus prend un malin plaisir à déjouer les attentes. Matrix 4 n'a rien d'une suite facile (à aimer, à consommer, à digérer). En solo, Lana Wachowski s'inscrit plus dans le sillage de Cloud Atlas et Sense8... soit deux œuvres largement moins grand public. Cloud Atlas a été un bide au box-office, et Sense8 a été annulée après deux saisons, avec un épisode spécial en bonus (co-écrit par les co-scénaristes de Matrix Resurrections, justement).
Autre donnée impossible à éviter : HBO Max. Matrix Resurrections est le dernier film de Warner Bros. à avoir droit (ou à subir) une double exploitation, avec une sortie simultanée dans les salles de cinéma et sur la plateforme de SVOD du studio. Comme Wonder Woman 1984, Conjuring 3, The Suicide Squad ou encore Dune.
Exploité sur plus de 3500 écrans aux Etats-Unis (contre 3900 pour Tous en scène 2, et plus de 4300 pour Spider-Man), Matrix 4 laissait donc le choix : écrans de cinéma ou écrans de salon. Pilule rouge et pilule bleue (ou l'inverse). Difficile de mesurer l'impact réel d'une telle stratégie, qui a mené plusieurs films dans le mur (notamment The Suicide Squad), mais pas tous (Halloween Kills, sur Peacock).
Conséquence directe de cette sortie en streaming : une arrivée immédiate dans la matrice du piratage illégal à travers le monde. Là encore, difficile d'en mesurer les conséquences, surtout avec une superproduction, en cette période. D'un côté, le film bénéficie d'une telle couverture médiatique qu'il donnera forcément envie d'être vite regardé, et pourquoi pas sous un plaid, après la bûche indigérable de tata Annick. De l'autre, un blockbuster qui vend du spectacle donnera envie d'être découvert sur grand écran.
Dans tous les cas, ce démarrage au mauvais (voire désastreux) démarrage est d'une ironie mordante vu ce que raconte Matrix 4. Ne reste plus qu'à voir si Resurrections se maintiendra, ou sera anéanti par ses deux principaux ennemis : le bulldozer Spider-Man... et lui-même. Le film a déjà laissé une grande partie de la critique et du public sur le côté, et pourrait être rapidement puni pour ses partis pris scénaristiques. Comme Reloaded et Revolutions.
Matrix Resurrections a t-il d'autres grosses cartes à jouer dans le monde ? Pas sûr. Le film a encaissé environ 70 millions pour sa sortie internationale. Il sortie en Chine le 14 janvier, mais le téléchargement illégal pourrait là encore être un gros frein.
Heureusement, Lana Wachowski a déjà assuré qu'elle n'avait pas prévu de Matrix 5. Vous pouvez donc remballer vos débats sur suite ou pas suite.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... NHYTG-nT_A
Matrix Resurrections démarre plutôt mal au box-office américain, écrasé sans surprise par Marvel et Spider-Man : No Way Home. Le signe d'un flop à l'horizon pour Matrix 4 ?
Le choc des titans a eu lieu au box-office américain, et le vainqueur n'étonnera personne. D'un côté : Spider-Man, qui écrase tout sur son passage depuis une semaine, devenant au passage le premier film à franchir le cap du milliard depuis le début de la pandémie. De l'autre : le nouveau Matrix, quatrième aventure de Neo et Trinity. Sans surprise, la ration de popcorn pop a englouti le film de Lana Wachowski, incontestablement pensé comme un anti-blockbuster.
Avec environ 22,5 millions (très loin des projections initiales de 40 millions) pour son week-end férié de cinq jours, Matrix Resurrections démarre très, très mal côté box-office domestique. Le film démarre loin, très loin derrière Spider-Man : No Way Home, qui a encaissé plus de 138 millions supplémentaires. Neo est même éjecté en troisième place, derrière le film d'animation Tous en scène 2 (41 millions).
Un quatrième Matrix meta, écrasé par le huitième film Spider-Man en 20 ans, et la suite d'un film d'animation sur des animaux qui jouent à The Voice : qui a dit que cette défaite était parfaitement en adéquation avec le discours du film, qui tire à boulets rouges sur l'industrie hollywoodienne ?
Sans parler inflation, ce démarrage de Resurrections est très inférieur à ceux de Reloaded (91 millions) et Revolutions (48 millions) en 2003. En 1999, le premier Matrix avait démarré à hauteur de 28 millions.
Cette chute est finalement logique, vu que la trilogie s'est crashée au box-office. Attendu comme le messie, Reloaded avait engrangé près de 740 millions. Quelques mois plus tard, la déception du public était spectaculaire : à peine 430 millions pour Revolutions, soit un score inférieur au premier film (463 millions, et un budget évidemment incomparable). La direction prise par Lilly et Lana Wachowski avait de toute évidence laissé du monde sur le carreau, et la révolution Matrix s'était éteinte dans un feu beaucoup moins intense que prévu - du moins côté business.
Le démarrage tiède de Matrix Resurrections n'a donc rien d'étonnant, d'autant que ce quatrième opus prend un malin plaisir à déjouer les attentes. Matrix 4 n'a rien d'une suite facile (à aimer, à consommer, à digérer). En solo, Lana Wachowski s'inscrit plus dans le sillage de Cloud Atlas et Sense8... soit deux œuvres largement moins grand public. Cloud Atlas a été un bide au box-office, et Sense8 a été annulée après deux saisons, avec un épisode spécial en bonus (co-écrit par les co-scénaristes de Matrix Resurrections, justement).
Autre donnée impossible à éviter : HBO Max. Matrix Resurrections est le dernier film de Warner Bros. à avoir droit (ou à subir) une double exploitation, avec une sortie simultanée dans les salles de cinéma et sur la plateforme de SVOD du studio. Comme Wonder Woman 1984, Conjuring 3, The Suicide Squad ou encore Dune.
Exploité sur plus de 3500 écrans aux Etats-Unis (contre 3900 pour Tous en scène 2, et plus de 4300 pour Spider-Man), Matrix 4 laissait donc le choix : écrans de cinéma ou écrans de salon. Pilule rouge et pilule bleue (ou l'inverse). Difficile de mesurer l'impact réel d'une telle stratégie, qui a mené plusieurs films dans le mur (notamment The Suicide Squad), mais pas tous (Halloween Kills, sur Peacock).
Conséquence directe de cette sortie en streaming : une arrivée immédiate dans la matrice du piratage illégal à travers le monde. Là encore, difficile d'en mesurer les conséquences, surtout avec une superproduction, en cette période. D'un côté, le film bénéficie d'une telle couverture médiatique qu'il donnera forcément envie d'être vite regardé, et pourquoi pas sous un plaid, après la bûche indigérable de tata Annick. De l'autre, un blockbuster qui vend du spectacle donnera envie d'être découvert sur grand écran.
Dans tous les cas, ce démarrage au mauvais (voire désastreux) démarrage est d'une ironie mordante vu ce que raconte Matrix 4. Ne reste plus qu'à voir si Resurrections se maintiendra, ou sera anéanti par ses deux principaux ennemis : le bulldozer Spider-Man... et lui-même. Le film a déjà laissé une grande partie de la critique et du public sur le côté, et pourrait être rapidement puni pour ses partis pris scénaristiques. Comme Reloaded et Revolutions.
Matrix Resurrections a t-il d'autres grosses cartes à jouer dans le monde ? Pas sûr. Le film a encaissé environ 70 millions pour sa sortie internationale. Il sortie en Chine le 14 janvier, mais le téléchargement illégal pourrait là encore être un gros frein.
Heureusement, Lana Wachowski a déjà assuré qu'elle n'avait pas prévu de Matrix 5. Vous pouvez donc remballer vos débats sur suite ou pas suite.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... NHYTG-nT_A
Top des Meilleurs Films 2021 - Ecran Large
https://www.ecranlarge.com/films/dossie ... 1640601683
Flop des Pires Films 2021 - Ecran Large
https://www.ecranlarge.com/films/dossie ... 1640601708
https://www.ecranlarge.com/films/dossie ... 1640601683
Flop des Pires Films 2021 - Ecran Large
https://www.ecranlarge.com/films/dossie ... 1640601708
-
BOX OFFICE STORY
- Messages : 4624
- Enregistré le : mer. 2 sept. 2020 00:43
- Contact :
Content de voir the last duel et Matrix dans la liste des meilleurs, Titane est aussi un sacré bon film.
Je n'ai vu aucun des 10 plus mauvais films mais par expérience j'évite de regarder ce que je ressens très fort comme des nanars potentiels...
Je n'ai vu aucun des 10 plus mauvais films mais par expérience j'évite de regarder ce que je ressens très fort comme des nanars potentiels...
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
Ah ok. j'ai vu le film en preview, on va peut être le passer en festival. Marrant que ça arrive jusqu'aux USA, c'est pas foufou. Mais il y a des passages qui ressemblent à Titane avant Titane, c'est marrant.
Souci cardiaque peut-être«On ne sait pas encore exactement ce qui s’est passé, mais ce serait une mort naturelle. [...] On va en savoir plus dans les prochains jours», a indiqué son ex-conjointe Chantal Cadieux en entrevue lundi matin sur LCN.