Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Wickaël a écrit :
dim. 7 nov. 2021 06:06
:hello: tout le monde

Vu hier soir

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Agréable surprise. Ça faisait longtemps que je voulais le voir, surtout avec Eli Roth à la barre, dans un registre assez inhabituel pour lui. Je ne me suis pas ennuyé une seconde, le film jongle habilement entre la comédie, le drame et l'épouvante. L'histoire, même si assez classique au final, se suit sans déplaisir et apporte son lot de rebondissements.

7/10
:hello:

Oui de mémoire c'est sympa. Hâte de découvrir Borderlands de Eli Roth.

Sinon un peu dans ce genre d'univers, je te conseille Les Pages de l'angoisse sur Netflix.
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Wickaël
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@Pale Je note :D
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Pale
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De mon côté j'ai vu :

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Le film n'est pas dépourvu de défauts/longueurs/facilités et c'est quand même de facture classique dans son déroulement mais faut avouer que ça a de la gueule niveau mise en scène, action et tension. La bande-originale envoie du steak également.

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Ici aussi le film est assez classique dans son déroulement et sur la forme mais la magie a fonctionné sur moi car le réalisateur prend le temps pour raconter son histoire et il le fait de manière admirable. Le cœur du film réside dans son magnifique trio et inutile de dire que je suis passé par toutes les émotions.

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J'aime beaucoup les films de Jean-Marc Vallée et celui-ci ne déroge pas à la règle. L'histoire est intéressante et poignante, Matthew McConaughey et Jared Leto sont prodigieux.
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Cet aprèm je vais voir Les Éternels :hot:

Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Sur Netflix :

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S.O.S. Fantômes passe en AVP dans mon ciné du 10 au 13 novembre :hot:

Immense week-end en perspective :D
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robinne
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weird

Pale a écrit :
sam. 6 nov. 2021 18:52
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Emma Stone (33 ans) :

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:love2:
Je lui ai fait la bise de ta part :o
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À mes yeux Les Éternels se hisse dans le haut du panier du MCU et me réconcilie avec Chloé Zhao :D Les scènes d'action ne sont pas nombreuses mais le film n'en reste pas moins grandiose dans son ensemble et visuellement magnifique. L'ampleur du film est impressionnante et les quelques scènes d'action sont puissantes et mettent sur le cul, notamment le climax. Même l'humour est très bon. Bref comme vous l'avez compris, j'ai adoré :D
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BOX OFFICE STORY
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:saint: Bon je crois qu'il va y avoir pas mal d'avis sur le nouveau Bond je pense...
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La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
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ClintReborn
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BOX OFFICE STORY a écrit :
mar. 9 nov. 2021 14:44
:saint: Bon je crois qu'il va y avoir pas mal d'avis sur le nouveau Bond je pense...
Ou pas :lol: Après dans les BOND je retiens juste les scènes d'action :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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La saison finale de Better Call Saul sera coupée en deux parties

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Bob Odenkirk s'est bien remis de sa crise cardiaque et "se porte à merveille".

Le préquel de Breaking Bad touche à sa fin. Au cours d'une interview Rhea Seehorn, co-star de Bob Odenkirk dans Better Call Saul, a fait savoir que l'ultime saison sera coupée deux parties. Variety confirme que cette saison 6 comprendra 13 épisodes au total, divisée en deux volets distincts.

La première partie sera probablement diffusée dans le courant du premier trimestre 2022. Le tournage est encore en cours, suite au problème de santé de Bob Odenkirk. La deuxième partie pourrait attendre le deuxième semestre et donc la fin de Better Call Saul risque de ne pas être diffusée avant l'automne 2022.

Dans la foulée, Rhea Seehorn fait bien attention de ne pas révéler de "secret sombre et profond" concernant la fin de la série, notamment son personnage Kim Wexler. Elle ne dit pas si elle tourne encore. Mais elle assure que Bob Odenkirk s'est bien remis de sa crise cardiaque et "se porte à merveille".

En France, Better Call Saul est à voir sur Netflix.


https://www.premiere.fr/Series/News-Ser ... j1lm4LgoUg
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ClintReborn
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Dans chaque capture ont ressent le poids de l'argent des personnages :lol:
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robinne
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weird

ClintReborn a écrit :
mar. 9 nov. 2021 15:38
Dans chaque capture ont ressent le poids de l'argent des personnages :lol:
C'est bon signe, non ?
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robinne a écrit :
mar. 9 nov. 2021 17:55
ClintReborn a écrit :
mar. 9 nov. 2021 15:38
Dans chaque capture ont ressent le poids de l'argent des personnages :lol:
C'est bon signe, non ?
Je connais déjà l'histoire alors pour moi c'est dans la catégorie visionnage sur arte un jour de perdition :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
mar. 9 nov. 2021 18:05
Je connais déjà l'histoire alors pour moi c'est dans la catégorie visionnage sur arte un jour de perdition :saint:
Le fait de connaitre l'histoire n'est pas une raison pour ne pas être intéressé par un projet pour voir comment la traite le réalisateur :o :D
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Pale a écrit :
mar. 9 nov. 2021 18:34
ClintReborn a écrit :
mar. 9 nov. 2021 18:05
Je connais déjà l'histoire alors pour moi c'est dans la catégorie visionnage sur arte un jour de perdition :saint:
Le fait de connaitre l'histoire n'est pas une raison pour ne pas être intéressé par un projet pour voir comment la traite le réalisateur :o :D
Certes mais je réserve mes quelques sorties ciné pour autre chose :o :D Pour moi c'est du donc du home watching
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ClintReborn a écrit :
mar. 9 nov. 2021 18:37
Pale a écrit :
mar. 9 nov. 2021 18:34
ClintReborn a écrit :
mar. 9 nov. 2021 18:05
Je connais déjà l'histoire alors pour moi c'est dans la catégorie visionnage sur arte un jour de perdition :saint:
Le fait de connaitre l'histoire n'est pas une raison pour ne pas être intéressé par un projet pour voir comment la traite le réalisateur :o :D
Certes mais je réserve mes quelques sorties ciné pour autre chose :o :D Pour moi c'est du donc du home watching
Pour quoi ?
Pour qui ? :saint:
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Peter Jackson a vendu une partie de sa boîte d'effets spéciaux derrière Seigneur des Anneaux et Avatar

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Peter Jackson a en partie vendu Weta Digital, boîte chargée des effets spéciaux du Seigneur des Anneaux, d'Avatar et de Game of Thrones.

Peter Jackson, c'est Le Seigneur des Anneaux, King Kong et Le Hobbit (tout du moins, ces vingt dernières années). Sa boîte d'effets spéciaux, Weta Digital, c'est non seulement tout ce CV en plus de blockbusters comme Avatar, Game of Thrones et la dernière trilogie de La Planète des Singes. Autant dire que le studio, mastodonte s'il en est, doit regorger de données et de ressources alléchantes pour beaucoup de sociétés, surtout à l'ère des super-héros pimpants et numérisés.

Et ces ressources, elles vont bientôt être réquisitionnées par une autre entreprise. Le réalisateur qui s'est frotté au monde de Tolkien et qui a adapté l'inadaptable a vendu, pour une somme astronomique, une division de Weta Digital à Unity, une firme spécialisée spécialisée dans l'interactivité de la 3D.

Deadline a relayé ce rachat de la "tech division" de Weta Digital par Unity, qui a coûté 1,6 milliard de dollars. Unity récupèrera d'ici la fin de l'année 2021 les outils, "assets" et "pipeline" de Weta, c'est-à-dire les ressources numériques et les technologies propres à l'entreprise. Néanmoins, ce contrat stipule que Peter Jackson reste propriétaire majoritaire de cette nouvelle branche indépendante, qui s'intitulera WetaFX. Prem Akkajaru en sera le PDG.

Deadline a rapporté que pas moins de 275 ingénieurs du numérique vont avoir l'accès complet à ces ressources nouvellement acquises. Unity a fait part de son désir de les rendre, à terme, accessibles à des millions de créateurs et artistes de par le monde, afin de dynamiser l'innovation et le marché des effets spéciaux, et développer le "métavers" (les univers synthétisés par le numérique).

Les sociétés d'effets spéciaux appartenant à un marché exigeant et très fluctuant, il n'est pas très étonnant que même un mastodonte comme Peter Jackson ait cédé à l'idée de vendre cette partie de Weta Digital (qui n'est qu'une des deux branches de Weta, avec Weta Workshop).

Qui plus est, cette décision pourrait en partie s'expliquer par le fait que Jackson n'est plus aussi personnellement investi par les fictions qui nécessitent les ressources du métavers, comme à l'époque du Seigneur des Anneaux. Ces dernières années, le metteur en scène a plus été préoccupé par des documentaires militaires et musicaux, avec Pour les soldats tombés et The Beatles: Get Back.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1636561985
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House of Gucci : les premiers avis du dernier Ridley Scott sont tombés (et il va diviser)

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Les premiers avis du House of Gucci de Ridley Scott et son casting cinq étoiles sont arrivés. Est-ce la machine à Oscar tant annoncé ?

Alors que son excellent Le Dernier Duel qui s'est avéré décevant au box-office (malgré des entrées françaises bien supérieures aux autres pays d'Europe), on espérait pour Ridley Scott qu'il trouve le succès dans le flamboyant House of Gucci (et que ça lui donne envie de garder l'ardeur pour nous abreuver de la suite tant attendue de Gladiator, au passage).

Entouré d'un casting XXL avec Lady Gaga, Adam Driver, Al Pacino, Jared Leto et encore quelques nommés aux Oscars qu'il a pu trouver ça et là, House of Gucci arrive désormais très vite. Et ses premiers avis sont enfin tombés. On a donc regroupé un florilège le plus représentatif possible des avis des critiques après son avant-première.

"House of Gucci est bien l'animal qu'on pensait. Jouissivement exagéré, il est tout ce que Ridley Scott voulait que Cartel soit et qu'il n'a pas pu être. Il divisera pour beaucoup. Lady Gaga a dévoré chaque morceau de son rôle. Le film est instantanément la référence en termes de citations et de memes depuis Borat. Jared Leto est à son meilleur depuis son Oscar." Clayton Davis - Variety

"Je n'ai pas aimé House of Gucci mais j'ai aimé chaque moment où Jared Leto était à l'écran. Derrière son caractère méconnaissable, c'est une performance en 'tout ou rien'. C'est tellement non conventionnel, et pourtant ça semble tellement comme ce qu'il y a de plus authentique dans le film. Paolo président [en référence au nom du personnage de Jared Leto donc, ndlr]." Kevin Polowy - Yahoo

"House of Gucci de Ridley Scott est (très) bon. Bien que Lady Gaga soit excellente, Jared Leto est à un autre niveau avec son portrait de Paolo Gucci. L'histoire est sauvage. Je serai très surpris si certaines des performances ne sont pas nommées durant la saison des récompenses." Steven Weintraub - Collider

"GUCCI! House of Gucci a définitivement un parfum du Parrain, richesse et trahison de famille, performances qui incluent une transformation physique, beaucoup de poignard dans le dos et c'est définitivement plus sérieux qu'exagéré et théâtral. Lady Gaga est incroyable, tout comme Jared Leto, et l'histoire est DINGUE! L'attention portée aux détails est impeccable." Erik Davis - Rotten Tomatoes

"Au nom du Père, du Fils et de la maison Gucci, c'était FANTASTIQUE ! Lady Laga donne plus qu'une performance - elle ouvre les portes d'un autre univers... c'est hypnotisant ! En parlant d'"histoire de mariages", Lady Gaga et Adam Driver forment un duo ÉPIQUE! Jared Leto va et devrait gagner l'Oscar. Je vais le regarder 100 fois. Jouissance GUCCIENNE!" Nikki Novak - Fandango

"House of Gucci est incroyablement sexy. Si la bande-annonce vous a laissé excité, ceci devrait vous décoiffer. C'est absolument explosif dans tous les sens du terme. Tout depuis les costumes jusqu'à la cinématographie ou les décors et le maquillage d'Arthur Max décoiffe. House of Gucci est un spectacle." Jazz Tangcay - Variety

"House of Gucci est très bon, Jared Leto est né pour jouer l'iconic designer fashion Fredo Waluigi Gucci, et - désolé si c'est un spoil - mais à un certain point, Lady Gaga dit qu'il est temps de 'sortir les poubelles' [soit demander de se débarrasser de quelqu'un à travers un code métaphorique, ndlr] David Ehrlich - IndieWire

"House of Gucci est pénible et surécrit sans aucune direction visible. Trop d'arcs narratifs les uns sur les autres. Du faste et des noms talentueux qui se battent dans une richesse pornographique, ça peut être fun, mais pas assez pour sauver le film de son côté bordélique." Brandon Katz - Observer

"Triste d'annoncer que House of Gucci n'est pas bon. À certains moments, vous vous demanderez si c'est le premier montage de Ridley Scott. Plus décevant ? Lady Gaga est mauvaise. Même pas EXAGÉRÉMENT bonne. Il y a des moments où elle est simplement une coquille vide. Ça m'a rappelé Madonna dans Body.

Outre Gaga, Jared Leto délivre une performance de Saturnay Night Live. Zéro subtilité, rien en dessous de la surface. Al Pacino délivre la meilleure performance du film. Adam Driver parvient à rester indemne. Le film est un périple qui se perd et qui n'est même pas divertissant. Il termine sur un bruit SOURD. Ça n'ajoute rien d'autre qu'un soupir."
Gregory - The Playlist

À première vue, le film oscille entre le correct et le très bon, malgré une narration très (trop ?) fournie. En tout cas, il y a fort à parier que le film divisera son public autant que les critiques, puisqu'on remarque que si certains ont adoré son ton exagéré et dramaturgique, d'autres n'y ont vu qu'une représentation de Shakespeare par un groupe de collégiens.

S'il faudra évidemment suivre les recettes du film, c'est surtout dans son succès critique que Ridley Scott pourrait se glisser afin de chourer une statuette. Reste à savoir si le public sera sensible au jeu de Jared Leto ou encore Lady Gaga, et s'il y a une vraie demande pour ce genre de récit. Pour découvrir House of Gucci, il faudra se rendre dès le 24 novembre 2021 dans les salles obscures.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1636550633
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EL n'a pas trop aimé Cry Macho (2,5 étoiles) :

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Chaque nouveau film de Clint Eastwood est un jalon dans la carrière d'un artiste qui après avoir bâti sa propre légende, a décortiqué celles de l'Amérique. Avec Cry Macho, il retrouve la défroque usée du cowboy solitaire, le temps d'une traversée mexicaine aux allures de rédemption tardive.

TOUS EN SELLE


Celui qui fit les beaux jours du feuilleton Rawhide, avant de devenir l'égérie de Sergio Leone, une superstar du cinéma et un des plus grands ambassadeurs d'un classicisme hollywoodien dont il est à présent le dernier gardien du temple, retrouve ses racines de cowboy charismatique. Devant la caméra, il devient Mike Milo, ancienne gloire de rodéo, foudroyé par un accident de vie qui l'aura laissé moralement en miette, tout juste bon à maudire la vie, les canassons et ses semblables. Son ancien patron lui confie une dernière mission, aux airs de reconnaissance de dette. Retrouver le fils dont il s'est occupé au Mexique, et le lui ramener.

Depuis Impitoyable en 1992, on aura plus d'une fois qualifié l'oeuvre du grand Clint de testamentaire, quand elle est longtemps demeurée funèbre. Cela fait plus d'une trentaine d'années que sa mise en scène aride ne paraît plus s'iriser que quand la mort rôde aux abords du cadre. Qu'il chronique la Seconde Guerre mondiale, un fait-divers du début du XXe siècle, les mésaventures d'astronautes rangés des voitures, il a questionné les mythes américains en guettant leur dimension mortifère durant ces trois dernières décennies.

Après quoi il aura régulièrement étudié la figure du héros typique, l'appréhendant tantôt comme un anachronisme mal reçu par une société médiocre (Le Cas Richard Jewell), un miroir aux alouettes mensonger (Mémoires de nos pères, Lettres d'Iwo Jima) ou une certaine incarnation du doute (American Sniper). En parallèle, et c'est peut-être là qu'a résidé la qualité testamentaire de son cinéma, il aura rejoué successivement plusieurs des figures de son cinéma pour constater leur vieillissement, ou leur survie, dans Gran Torino comme dans La Mule.

Sur le papier, Cry Macho semble désireux d'épouser tous ces possibles simultanément. Le récit permet à son cowboy rouillé de ressusciter au contact d'autant de thématiques, d'idées, de concepts, bien connus de ceux qui arpentent sa filmographie. Et c'est avec de profondes bouffées de nostalgie que l'on suit son vieux corps traverser le Mexique, faire la nique à quelques cas criminels peu recommandables, dresser des chevaux sauvages, accompagner une quête initiatique adolescente, et humecter son lot de personnages féminins sous-écrits. Malheureusement, c'est derrière la caméra que tout se gâte.

L'INSPECTEUR PALIT

Acérée dès Un Frisson dans la nuit, premier film qu'il réalisa, sa mise en scène est progressivement arrivée à l'os au fil des années. La Mule en témoignait avec brio, tant le cinéaste - et le comédien - était parvenu à embrasser toute une vie de cinéma en lui soustrayant presque tous ses effets superflus. Un récit à l'os, filmé avec rudesse, sobriété, jusqu'à laisser exploser l'émotion chez le spectateur. On sent qu'Eastwood voudrait retrouver ici quelque chose de cette sécheresse qui appelle si bien les larmes. Mais il est désormais un pont trop loin.

Tandis que la photographie de l'excellent Ben Davis essaie de renouveler l'image anthracite des précédents films du maître, la chaleur qu'il insuffle dans son cadre ne sied jamais à la rugosité des protagonistes, pas plus qu'à un découpage une nouvelle fois très économe. Cette dissonance s'ajoute à un constat émouvant, mais terrible : Cry Macho se rabougrit de séquence en séquence. Chaque opportunité de confronter (encore) un jeunot à la figure du lonesome cowboy râleur se fait plus contenue, moins forte, toujours plus cruellement anecdotique. La caméra n'est pas aidée par le scénario de Nick Schenk et N. Richard Nash (lequel adapte ici son propre roman).

On voit bien comment l'histoire voudrait effeuiller tous les stéréotypes un temps cristallisés par Eastwood, mais aucun ne bénéficie d'assez d'ampleur pour exister, se conjuguer à la fascinante anatomie du cinéaste, désormais plus fragile que vulnérable. Mais on dénombre trop d'énormes facilités, de raccourcis parfois grotesques, pour que le charme opère.

Clint s'attire en quelques secondes les faveurs d'une madone criminelle à laquelle il vient soutirer son fils, quand il charmera quelques minutes plus tard une aubergiste avec la finesse d'un Steven Seagal sous cortisone, ou que le redoutable gosse des rues qu'il va devoir débourrer à la manière des chevaux sauvages que le duo croise (le parallèle est ici d'un embarras stupéfiant). Un catalogue poussiéreux, quand il n'est pas involontairement comique.

TENDRE EST LA NUIT

Mais pour les amoureux de l'artiste, de sa carrière comme du symbole qu'il est devenu et dont il ne peut plus se départir, Cry Macho contient encore quelques raisons, sinon d'espérer, à tout le moins de faire un peu de chemin aux côtés d'Eastwood. Parce qu'il paraît désormais impensable de ne pas demeurer ses compagnons, par écran interposé, alors même qu'il continue de se filmer, de filmer la vieillesse et sa sanction inéluctable, avec un mélange de liberté, de renoncement, d'acceptation, aussi inédit que bouleversant. Que le réalisateur s'attarde soudain sur ses propres mains noueuses, ou s'observe tentant de capturer un poulet au gré de ses pas hésitants, et l'émotion point.

Le dessèchement de l'ensemble du film ne l'empêche pas non plus, ici et là, de nous surprendre et de retrouver soudain la poésie minérale qui a toujours semblé guider sa caméra comme son interprétation. On songe évidemment à ce plan splendide, où, dormant à la belle étoile, la carcasse fatiguée de Clint se fond soudain avec le sol, avec la terre battue par les vents de l'Ouest américain, du western, et à travers elle, de toute l'histoire du cinéma. Et quand tout à coup sa voix se brise, lorsque la caméra scrute son faciès que dissimule l'ombre portée d'un chapeau, c'est ce vibrato si souvent mal compris ou dédaigné qui éclate sur l'écran. Tout cela fait à la fois si peu, quand on a aimé la puissance du cinéma d'Eastwood, et tant, quand on constate semaine après semaine l'étiolement de la création hollywoodienne.

Plus fragile que vulnérable, rabougri que modeste, ce nouveau film de Clint Eastwood a des airs de fantôme essoufflé. Au moins lui reste-t-il quelques jolies scènes pour nous hanter.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1636544567

Une critique plus positive (3,5 étoiles) :

"Avec une facilité déconcertante, Clint Eastwood tisse avec Cry Macho un néo-western tendre sur les mythes révolus de l'Ouest. Tel un merveilleux grand-père de cinéma, l'auteur embrasse pleinement son alias de fiction pour délivrer les touchantes leçons de vie d'un homme qui a roulé sa bosse. Et ça fait un bien fou !"
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EL a apprécié Aline (3 étoiles) :

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Valérie Lemercier l'actrice, la réalisatrice et la clown se réunissent pour un show inattendu. Dans Aline, elle incarne une version légèrement fictive de Céline Dion, dans un vrai-faux biopic sur la chanteuse québécoise. Un projet gentiment absurde qui ressemble à une grosse blague, mais un résultat étonnamment doux et charmant.

NE PARTEZ PAS SANS MOI


Aline a commencé comme une blague, au détour d'une interview en 2017, et c'est un parfait démarrage pour ce projet étrange et inclassable. Ce n'est ni un biopic, ni une parodie, ni une comédie romantique, ni une comédie musicale, ni un drame, mais un peu tout ça à la fois. "Une fiction librement inspirée de la vie de Céline Dion", selon l'affiche, qui retrace l'histoire d'une môme québécoise nommée Aline Dieu. Dernière d'une grande fratrie, elle a une voix extraordinaire qui va lui ouvrir les portes d'une folle carrière internationale, et d'une grande histoire d'amour avec son agent, bien plus âgé qu'elle.

À bien des égards, Aline est le grand projet fou de Valérie Lemercier, comme un film-somme où l'artiste conjugue ses talents et ambitions. La gamine à genoux qui mangeait "de l'huile" dans L'Ecole du fan des Nuls, la présentatrice des César qui dansait comme Rabbi Jacob, la one woman show capable d'animer un spectacle à elle seule, la réalisatrice qui se cherche entre comédie et drame depuis 20 ans, l'actrice qui s'aventure parfois dans des territoires moins évidents et plus sensibles... Toutes sont réunies ici, pour un film d'une ampleur romanesque, de son scénario qui s'étale sur plusieurs décennies, à son envergure économique (une coproduction avec le Canada), en passant par l'interprétation (Lemercier incarne Aline de 5 à 55 ans).

LET'S TALK ABOUT LOVE

La première surprise, c'est la candeur. Le regard que pose Valérie Lemercier sur Céline Dion est dénué de cynisme, d'ironie, de moquerie. Aline n'est pas une parodie de Céline Dion, et à aucun moment l'actrice et réalisatrice ne tire sur l'ambulance de la chanteuse superstar, devenue l'icône du doux WTF depuis quelques années. Le film raconte l'histoire de la femme derrière l'icône, et se concentre sur son histoire d'amour.

C'est avec une retenue, une pudeur et une douceur inattendues que Valérie Lemercier suit la trajectoire romantico-musicale de ce couple a priori gênant et absurde, qu'elle incarne aux côtés de l'excellent Sylvain Marcel. Le risque était de tomber dans une niaiserie écœurante qui flirte avec l'hagiographie, pour narrer la grandeur, la beauté et le talent de Céline Dion. Mais là encore, Lemercier prend le chemin de traverse et refuse de s'enfermer dans une case, baignant tout son film d'une légèreté et d'un humour maîtrisés. Jamais Aline ne vire au sketch ou au spectacle, et pourtant jamais le film ne coule dans un pur sentimentalisme.

Valérie Lemercier vise bien sûr la comédie, mais les personnages et l'histoire ne sont pas bêtement sacrifiés pour un petit rire. Que ce soit avec un coup de fil qui se fait attendre, une robe de mariée rocambolesque, une dentition problématique, une crise de larmes incontrôlable, ou simplement les looks de l'artiste qui font l'effet d'une grosse baffe d'anti-nostalgie : Valérie Lemercie ne rit pas de ses personnages, mais avec eux. D'où une tendresse énorme, et contagieuse.

POUR QUE TU M'AIMES ENCORE

La vraie question est de savoir qui va être attiré par les chants d'Aline. Les fans de Céline Dion pourraient être rebutés par le casting ou la perspective que la chanteuse soit singée, moquée, caricaturée. Les fans de Lemercier pourraient être perplexes. Le grand public pourrait avoir du mal à comprendre le principe du film. Et tous ceux qui hésitent à se trancher les veines avec le couteau du saucisson chaque fois qu'une soirée finit en karaoké sur Pour que tu m'aimes encore, vont certainement éviter ce spectacle, par instinct de survie.

C'est d'autant plus intrigant qu'Aline a tout pour plaire au plus grand nombre (il a d'ailleurs été acheté pour être distribué aux Etars-Unis). Malgré deux bonnes heures au compteur, et les obligations d'un biopic plus ou moins assumé, le film est certainement le plus solide de Valérie Lemercier réalisatrice. Mais avec un budget de 23 millions d'euros (proche du Chant du loup par exemple), c'est aussi, et de loin, son projet le plus périlleux.

Actrice, réalisatrice, co-scénariste (avec Brigitte Buc, déjà sur Palais Royal !) : Valérie Lemercier est partout, et c'est là qu'Aline est encore plus intéressante. Pour la réalisatrice, c'est presque une revanche sous forme de feu d'artifice, après de gros ratés (100% cachemire, qu'elle renie à moitié, et l'oubliable Marie-Francine). Pour l'interprète, c'est un best of et un boulevard, avec une vie entière de cinéma à l'écran. Dans l'amour comme dans le spectacle (avec la voix de la chanteuse Victoria Sio), elle irradie. Un peu comme si elle s'était offert son rôle ultime, après des années à écumer les mauvaises comédies et aligner les rôles peu risqués (hormis quelques exceptions, comme Main dans la main).

C'est d'autant plus touchant que Valérie Lemercier est en pleine confiance et maîtrise, disparaissant derrière le personnage. Le clown névrosé, en quête perpétuelle d'amour, semble ici apaisé par ce défi plus grand que nature. Et si le film touche régulièrement quelques fausses notes, trop larmoyantes (notamment dans le final très A Star is Born), c'est la douceur qui l'emporte. À condition d'avoir envie d'aimer.

Aline ressemblait à une blague, mais Valérie Lemercier vaut mieux que le rire moqueur. La réalisatrice et actrice investit ce vrai-faux biopic de Céline Dion avec une énergie irrésistible, et un amour qui déborde de tous les côtés. À moins d'être allergique à Lemercier, et malgré un programme classique, difficile de ne pas être emporté.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1636540191

Un autre avis (3,5 étoiles) :

"Aline retrace avec humour et énergie la success-story de Céline Dion entre hommage admiratif et parodie bienveillante. Mais bien au-delà, Valérie Lemercier raconte une grande histoire d'amour, de celle qui dure pour l'éternité."
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Pale
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Paul Rudd est élu homme le plus sexy du moment par le magazine People

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"Je vais me faire imprimer des cartes de visites !", s'amuse l'acteur d'Ant-Man en apprenant la nouvelle.

A 52 ans, Paul Rudd est en couverture du nouveau numéro de People, élu "Sexiest Man Alive". L'acteur de Friends, Présentateur vedette et Ant-Man succède à Michael B. Jordan (Creed, Black Panther) qui avait obtenu ce titre en 2020. Et il semble très amusé d'avoir été choisi pour entrer dans le club des beaux gosses : "J'espère que je vais enfin être invité à ces dîners sexy avec Clooney, Pitt et B. Jordan, s'exclame-t-il dans la vidéo accompagnant la parution du magazine. Je suppose aussi qu'on me conviera davantage sur des yachts. J'ai hâte de passer plus de temps à bord de yachts..." Toujours en rigolant, il avoue qu'il risque de pas mal se la raconter après ça : "Je vais vraiment en profiter. Ne comptez pas sur moi pour dire : 'Ok, restons modestes.' Je vais me faire imprimer des cartes de visites. Tous mes amis vont m'allumer, je le sais. C'est d'ailleurs pour ça que ce sont mes amis !"

Plus sérieusement, il avoue avoir été très surpris d'avoir reçu le mail lui annonçant qu'il allait recevoir cet honneur : "Ce n'est pas de la fausse modestie, il y a tellement de gens qui auraient dû être élus avant moi." Il raconte aussi la réaction mignonne de sa femme Julie, 53 ans dont 18 de mariage avec lui, en apprenant la nouvelle : "Elle était stupéfaite, mais elle a aussi été adorable à ce sujet. Après le choc et quelques rires, elle m'a dit : 'Oh, ils ont raison !' C'était très gentil. Elle ne me disait probablement pas la vérité, mais qu'est-ce qu'elle pouvait dire ? Dans la vie, je me vois plutôt comme un mari et un père de famille. CA, c'est moi. Je suis tout le temps avec eux quand je ne travaille pas. C'est ce que je préfère."

Ces temps-ci, Paul Rudd est très occupé : il sera au cœur de la série The Shrink Next Door, qui marque ses retrouvailles avec Will Ferrell, à partir du vendredi 12 novembre sur Apple TV +, puis au cinéma, à l'affiche de S.O.S. Fantômes : L'héritage, attendu sur les écrans le 1er décembre. Il a aussi tourné cette année Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, le troisième opus de la saga Marvel, qui sortira en juillet 2023.


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Concept art du film Gundam :

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Pas loin d'être une immense déception. Pourtant la première partie est réussie et rafraichissante, c'est à ce moment là que le film trouve véritablement sa voie et qu'il se démarque des anciens films. Les personnages sont extrêmement attachants (mention spéciale à Mckenna Grace) et j'ai bien aimé l'ambiance et le cadre. C'est malheureusement durant la seconde partie que le drame survient. S.O.S. Fantômes : L'Héritage se transforme soudainement en remake complètement foireux et gênant du premier sans en atteindre le petit orteil. Le réalisateur tente de reproduire les scènes cultes du premier épisode sauf qu'elles tombent complètement à plat tellement ça sent le réchauffé. Le réalisateur a également du mal de convaincre lorsque l'action s'emballe (hormis durant la scène de poursuite), le montage devient complètement hasardeux. On sent que Jason Reitman est véritablement plus à l'aise dans les moments plus légers et posés de la première partie. Pour ceux qui s'interrogent sur le retour des anciens personnages leur apparition est un des moments les plus gênants de l'année tant ils ont l'air de se demander ce qu'ils sont venus foutre dans cette galère :D J'ai franchement eu de la peine pour eux. Au final je peux vous dire que je préfère LARGEMENT la version de Paul Feig.
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NaughtyDog
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Pale a écrit :
mer. 10 nov. 2021 22:55
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Pas loin d'être une immense déception. Pourtant la première partie est réussie et rafraichissante, c'est à ce moment là que le film trouve véritablement sa voie et qu'il se démarque des anciens films. Les personnages sont extrêmement attachants (mention spéciale à Mckenna Grace) et j'ai bien aimé l'ambiance et le cadre. C'est malheureusement durant la seconde partie que le drame survient. S.O.S. Fantômes : L'Héritage se transforme soudainement en remake complètement foireux et gênant du premier sans en atteindre le petit orteil. Le réalisateur tente de reproduire les scènes cultes du premier épisode sauf qu'elles tombent complètement à plat tellement ça sent le réchauffé. Le réalisateur a également du mal de convaincre lorsque l'action s'emballe (hormis durant la scène de poursuite), le montage devient complètement hasardeux. On sent que Jason Reitman est véritablement plus à l'aise dans les moments plus légers et posés de la première partie. Pour ceux qui s'interrogent sur le retour des anciens personnages leur apparition est un des moments les plus gênants de l'année tant ils ont l'air de se demander ce qu'ils sont venus foutre dans cette galère :D J'ai franchement eu de la peine pour eux. Au final je peux vous dire que je préfère LARGEMENT la version de Paul Feig.
ça donne envie pour demain :D

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un bien bon film pour la première incursion de Rebecca Hall derrière la caméra !
Dans cette adaptation du roman éponyme, Passing conte l'histoire de 2 afro-américaines se faisant passer pour blanches, qui se retrouvent des années plus tard. Des retrouvailles qui vont chambouler leur monde, et ainsi proposer une belle réflexion sur l'être et le paraître.

D'entrée de jeu, le choix du noir et blanc est judicieux pour montrer ce NY binaire, ainsi qu'un cadre 16:9 comme pour dépeindre le cloisonnement des ces 2 femmes.

L'une renie toute son identité, l'autre non mais est néanmoins victime d'un enfermement malgré elle.
Ruth Negga estcomme d'hab épatante, André Holland pareil, mais Tessa Thompson porte tout le film (une de ses meilleurs prestations avec Sylvie's Love et Sorry to Bother You), dans une mise en scène carrée et non-ostentatoire.
Le récit (d'un roman de plus d'un siècle mine de rien) va vers des lieux connus, mais se veut intelligent, avec une finalité à multiples interprétations
bref c'est chouette !
7/10
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mer. 10 nov. 2021 18:06
Paul Rudd est élu homme le plus sexy du moment par le magazine People

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"Je vais me faire imprimer des cartes de visites !", s'amuse l'acteur d'Ant-Man en apprenant la nouvelle.

A 52 ans, Paul Rudd est en couverture du nouveau numéro de People, élu "Sexiest Man Alive". L'acteur de Friends, Présentateur vedette et Ant-Man succède à Michael B. Jordan (Creed, Black Panther) qui avait obtenu ce titre en 2020. Et il semble très amusé d'avoir été choisi pour entrer dans le club des beaux gosses : "J'espère que je vais enfin être invité à ces dîners sexy avec Clooney, Pitt et B. Jordan, s'exclame-t-il dans la vidéo accompagnant la parution du magazine. Je suppose aussi qu'on me conviera davantage sur des yachts. J'ai hâte de passer plus de temps à bord de yachts..." Toujours en rigolant, il avoue qu'il risque de pas mal se la raconter après ça : "Je vais vraiment en profiter. Ne comptez pas sur moi pour dire : 'Ok, restons modestes.' Je vais me faire imprimer des cartes de visites. Tous mes amis vont m'allumer, je le sais. C'est d'ailleurs pour ça que ce sont mes amis !"

Plus sérieusement, il avoue avoir été très surpris d'avoir reçu le mail lui annonçant qu'il allait recevoir cet honneur : "Ce n'est pas de la fausse modestie, il y a tellement de gens qui auraient dû être élus avant moi." Il raconte aussi la réaction mignonne de sa femme Julie, 53 ans dont 18 de mariage avec lui, en apprenant la nouvelle : "Elle était stupéfaite, mais elle a aussi été adorable à ce sujet. Après le choc et quelques rires, elle m'a dit : 'Oh, ils ont raison !' C'était très gentil. Elle ne me disait probablement pas la vérité, mais qu'est-ce qu'elle pouvait dire ? Dans la vie, je me vois plutôt comme un mari et un père de famille. CA, c'est moi. Je suis tout le temps avec eux quand je ne travaille pas. C'est ce que je préfère."

Ces temps-ci, Paul Rudd est très occupé : il sera au cœur de la série The Shrink Next Door, qui marque ses retrouvailles avec Will Ferrell, à partir du vendredi 12 novembre sur Apple TV +, puis au cinéma, à l'affiche de S.O.S. Fantômes : L'héritage, attendu sur les écrans le 1er décembre. Il a aussi tourné cette année Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, le troisième opus de la saga Marvel, qui sortira en juillet 2023.


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Je le connais peu, mais il a l’air sympa.
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ClintReborn
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robinne a écrit :
jeu. 11 nov. 2021 15:05
Pale a écrit :
mer. 10 nov. 2021 18:06
Paul Rudd est élu homme le plus sexy du moment par le magazine People

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"Je vais me faire imprimer des cartes de visites !", s'amuse l'acteur d'Ant-Man en apprenant la nouvelle.

A 52 ans, Paul Rudd est en couverture du nouveau numéro de People, élu "Sexiest Man Alive". L'acteur de Friends, Présentateur vedette et Ant-Man succède à Michael B. Jordan (Creed, Black Panther) qui avait obtenu ce titre en 2020. Et il semble très amusé d'avoir été choisi pour entrer dans le club des beaux gosses : "J'espère que je vais enfin être invité à ces dîners sexy avec Clooney, Pitt et B. Jordan, s'exclame-t-il dans la vidéo accompagnant la parution du magazine. Je suppose aussi qu'on me conviera davantage sur des yachts. J'ai hâte de passer plus de temps à bord de yachts..." Toujours en rigolant, il avoue qu'il risque de pas mal se la raconter après ça : "Je vais vraiment en profiter. Ne comptez pas sur moi pour dire : 'Ok, restons modestes.' Je vais me faire imprimer des cartes de visites. Tous mes amis vont m'allumer, je le sais. C'est d'ailleurs pour ça que ce sont mes amis !"

Plus sérieusement, il avoue avoir été très surpris d'avoir reçu le mail lui annonçant qu'il allait recevoir cet honneur : "Ce n'est pas de la fausse modestie, il y a tellement de gens qui auraient dû être élus avant moi." Il raconte aussi la réaction mignonne de sa femme Julie, 53 ans dont 18 de mariage avec lui, en apprenant la nouvelle : "Elle était stupéfaite, mais elle a aussi été adorable à ce sujet. Après le choc et quelques rires, elle m'a dit : 'Oh, ils ont raison !' C'était très gentil. Elle ne me disait probablement pas la vérité, mais qu'est-ce qu'elle pouvait dire ? Dans la vie, je me vois plutôt comme un mari et un père de famille. CA, c'est moi. Je suis tout le temps avec eux quand je ne travaille pas. C'est ce que je préfère."

Ces temps-ci, Paul Rudd est très occupé : il sera au cœur de la série The Shrink Next Door, qui marque ses retrouvailles avec Will Ferrell, à partir du vendredi 12 novembre sur Apple TV +, puis au cinéma, à l'affiche de S.O.S. Fantômes : L'héritage, attendu sur les écrans le 1er décembre. Il a aussi tourné cette année Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, le troisième opus de la saga Marvel, qui sortira en juillet 2023.


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Je le connais peu, mais il a l’air sympa.
Je pense que c'est pas très flatteur pour un artiste d'être considéré pour son physique par un magazine people :lol: C'est quand même le niveau zéro du vide intellectuel. Ils vendent juste une image :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
jeu. 11 nov. 2021 15:17
Je pense que c'est pas très flatteur pour un artiste d'être considéré pour son physique par un magazine people :lol: C'est quand même le niveau zéro du vide intellectuel. Ils vendent juste une image :saint:
Certains magasines ne vendent que du vide de toute façon et l'acteur est assez intelligent pour ne pas le prendre au sérieux :D Ensuite faut quand même avouer que c'est un choix plutôt original et pertinent, ça change des séducteurs de base :D
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robinne a écrit :
jeu. 11 nov. 2021 15:05
Je le connais peu, mais il a l’air sympa.
J'adore cet acteur :hot:
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Mon attente est passée de "J'en ai rien à foutre" à "J'ai grave envie de le voir". Magnifique bande-annonce.
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ClintReborn a écrit :
jeu. 11 nov. 2021 15:17
Je pense que c'est pas très flatteur pour un artiste d'être considéré pour son physique par un magazine people :lol: C'est quand même le niveau zéro du vide intellectuel. Ils vendent juste une image :saint:
Clairement oui. Mais à côté de ça, quand j'ai lu l'article, je me suis dit que jamais de la vie ils auraient élu une femme de 52 ans comme plus belle femme du monde... 2 poids 2 mesures..
Pouet
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J'ai toujours apprécié Martin Campbell qui pour moi est un bon faiseur qui a quelques films solides à son actif. Cependant j'ai trouvé The Protégé pas loin d'être complètement à chier. Il s'agit d'un thriller qui transpire la gériatrie tellement tout est usé et éculé et rien n'a de sens. Je sauve la prestation et le charisme de Maggie Q même si le film ne lui rend pas toujours justice. La cerise sur le gâteau c'est Michael Keaton. J'adore cet acteur mais j'ai rarement vu un acteur aussi peu crédible à l'écran. Le gars a 70 ans mais il fout des tatanes à tout le monde sauf que on distingue sa doublure à 20000 KM. Du coup le voir faire des prouesses et tenir tête à Maggie Q qui joue une tueuse professionnelle, c'est juste à pisser de rire.
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J'ai vu la première saison de cette série qui s'intitule L'écuyer du roi en version française. Ce qui m'a motivé, c'est que cette première saison (je ne sais pas si il y aura une suite mais cette première saison se suffit à elle-même de toute façon) comporte que 6 épisodes. J'appréhendais mais au final j'ai trouvé ça très bien. Certes c'est de l'heroic fantasy pour les jeunes genre Narnia mais c'est très bien fait. Les décors et les paysages sont de toute beauté et la série comporte son lot de rebondissements. Personnellement j'ai même préféré cette série à The Witcher. Après tout n'est pas parfait, il faut quand même endurer le manque de charisme de son personnage principal mais on s'y fait et encore une fois l'ensemble est vraiment agréable à suivre.
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Top des séries vues en 2021 :

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1. Norsemen - Saison 3
2. Norsemen - Saison 1
3. Norsemen - Saison 2
4. Squid Game - Saison 1
5. Cobra Kai - Saison 2
6. Cobra Kai - Saison 1

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7. Cobra Kai - Saison 3
8. L'écuyer du roi - Saison 1
9. Sermons de minuit - Saison 1
10. Invincible - Saison 1

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11. Locke & Key - Saison 1
12. WandaVision - Saison 1
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j'en attendais rien, et on tient là une bien belle surprise (avec un bémol pour moi).

Tout d'abord c'est le meilleur Ghostbusters depuis le 1er, et ensuite c'est une vraie suite bien maline qui trouve sa propre identité.

Le fils Reitman honore l'héritage du film de son paternel avec aisance, et surtout une vraie maîtrise.

Pendant les 3 quarts du film on a vraiment l'impression d'être dans un film Amblin de la belle époque (impression renforcée par l'excellente partition sonore de Rob Simonsen, qui rappelle le Silvestri des 80s-90s).

Le film doit beaucoup à ses interprètes, en particulier Mckenna Grace en intello introvertie (après Mary et The Haunting of Hill House, elle montre qu'elle a tout d'une grande), Paul Rudd (dès la 1e seconde c'est le capital sympathie et la cool attitude incarnée) et le jeune Logan Kim (un gamin hilarant qui rappelle presque celui de Là-Haut). Mention spéciale à Carrie Coon, toujours un plaisir.

L'intrigue joue très bien de son mystère, jusqu'à sa dernière partie, qui est malheureusement programamtique et use d'un fan-service on the nose via du cameo de luxe qui ne sert en rien à l'histoire (sans spoiler évidemment).

Pire, les enjeux in fine reprennent grosso modo ceux du 1er film, et nuisent à l'identité finale d'Afterlife.

Pas de quoi casser l'entreprise globale, d'autant qu'il y a des moments plaisants, ainsiqu'un touchant hommage à Harold Ramis, mais quand on voit le reste du film, on ne peut qu'éprouver un peu de regret.


Pour le reste, une bonne suite solide avec du coeur (qui est même très drôle), avec de bons effets spéciaux (mêlant CGI et practical) et une belle réalisation de Jason Reitman


7/10
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NaughtyDog a écrit :
jeu. 11 nov. 2021 22:12
Tout d'abord c'est le meilleur Ghostbusters depuis le 1er
Le 2 reste à des années lumière supérieur, il est aussi mythique que le premier et on se souviendra davantage de Vigo et du slime dans 30 ans :D
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Le logo, le titre et la première image du nouveau Predator :

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ClintReborn
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Je comprends rien a cette bande annonce :lol: Si le film est aussi décousu et invraisemblable cela promet :saint: On a l’impression que le monteur ne savait pas ou il allait avec les extraits... On s’attendrait a un découpage classique introduction dans une famille "normale" et au milieu le point de rupture qui enchaine normalement avec quelque chose qui tranche d'une manière abrupte mais là non il n'y a rien qui permette de situer le type d'action ni l'orientation du film est ce que c'est de l'action ? de la comédie ? de l'horrifique ? :roll: Une bande annonce qui interroge de cette façon c'est pas vendeur j'ai l'impression d'avoir vu une erreur et pas une promotion :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
ven. 12 nov. 2021 20:42
Je comprends rien a cette bande annonce :lol: Si le film est aussi décousu et invraisemblable cela promet :saint: On a l’impression que le monteur ne savait pas ou il allait avec les extraits... On s’attendrait a un découpage classique introduction dans une famille "normale" et au milieu le point de rupture qui enchaine normalement avec quelque chose qui tranche d'une manière abrupte mais là non il n'y a rien qui permette de situer le type d'action ni l'orientation du film est ce que c'est de l'action ? de la comédie ? de l'horrifique ? :roll: Une bande annonce qui interroge de cette façon c'est pas vendeur j'ai l'impression d'avoir vu une erreur et pas une promotion :lol:
Je suis d'accord, j'ai coupé après 1 minute :D
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