Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Une première image officielle de Jake Gyllenhaal dans le remake de Road House :

Image
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Pale a écrit :
lun. 6 mars 2023 16:15
Une première image officielle de Jake Gyllenhaal dans le remake de Road House :

Image
:eek:
Il a bossé !

Ou il y a des effets spéciaux ? :saint:
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

robinne a écrit :
lun. 6 mars 2023 16:26
Pale a écrit :
lun. 6 mars 2023 16:15
Une première image officielle de Jake Gyllenhaal dans le remake de Road House :

Image
:eek:
Il a bossé !

Ou il y a des effets spéciaux ? :saint:
Non seulement il a bossé mais ils ont tourné des scènes durant un tournoi de MMA qui a eu lieu ce week-end :
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Trailer de la série des frères Russo :

Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image



Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Pale a écrit :
mar. 7 mars 2023 15:45

Image
Kèskecèkeça ? :??:
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

robinne a écrit :
mar. 7 mars 2023 18:01
Pale a écrit :
mar. 7 mars 2023 15:45

Image
Kèskecèkeça ? :??:
Une comédie dans laquelle Owen Wilson joue un peintre qui présente également une émission sur la peinture.

Je pense qu'ils se sont inspirés de Bob Ross qui était également peintre et présentateur :

Image

Image
Modifié en dernier par Pale le mar. 7 mars 2023 18:14, modifié 1 fois.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

John Wick 4 : les premiers avis sur le nouveau carnage sont là

Image

Des petits chanceux ont pu voir le dernier carnage du tendre Keanu Reeves, le très attendu John Wick : Chapitre 4 et ont partagé leurs avis.

John Wick est enfin de retour au cinéma pour un quatrième opus qui s'annonce pour le moins explosif. La franchise n'a cessé de gagner en ampleur et en renommée à mesure que Keanu Reeves et le réalisateur Chad Stahelski imaginent des cascades toujours plus folles et outrancières. Et alors que le précédent volet John Wick : Parabellum donnait déjà l'impression d'avoir explosé tous les compteurs de la surenchère, ce nouveau chapitre semble oser aller encore et toujours plus loin du haut de ses 2h49.

Dans le film où Keanu Reeves va dézinguer tout Paris, on retrouvera les réguliers de la franchise avec Laurence Fishburne, Ian McShane ou encore Lance Reddick ainsi qu'une belle brochette de futures mâchoires brisées avec notamment l'hypnotique Bill Skarsgård et deux maîtres de l'exercice, Donnie Yen et Scott Adkins. Et à quelques semaines de sa sortie, certains chanceux ont pu assister à des projections en avant-première du bestiau, petit tour d'horizon des différents avis déjà partagés. Revue de tweets.

« John Wick 4 est un carnage sanglant rempli d'action et c'est ce qui le rend si bon ! D'habitude je n'aime pas qu'il y ait autant d'action dans un film, mais Stahelski ne laisse rien au hasard. Oui, c'est ridicule. Oui, cela ressemble à un jeu vidéo. Oui, c'est génial. Oui, j'irai le revoir ! » Thérese Lacson - Collider

« Du muscle, de l'audace et de la classe, John Wick 4 réussit brillamment a trouvé un équilibre entre des enjeux crédibles et une course spectaculaire qui fera frissonner. Un chapitre bouillonnant de la saga. L'expérience cinéma la plus folle de l'année. Un pur concentré d'adrénaline. » Courtney Howard - Variety

« Les trois heures de John Wick 4 sont tellement nécessaires pour un spectacle qui donne autant. Le troisième acte à lui seul est une merveille. » Liz Shannon Miller - Consequence

« J'avais quelques doutes à propos de la durée de presque 3 heures de John Wick : Chapitre 4, mais le film les méritent. C'est une oeuvre épique avec un rythme assez intelligent pour ne pas finir épuisé par l'action, et les scènes sont phénoménales. Un excellent casting de nouvelles têtes, mais Donnie Yen reste le meilleur. » Eric Eisenberg - CinemaBlend

« John Wick : Chapitre 4 est une merveille de mise en scène et d'action. Les cascades ambitieuses, la photo et le son n'ont jamais été aussi bons. Keanu Reeves continue de repousser les limites de son corps pendant que Donnie Yen et Hiroyuki Sanada apportent une véritable épaisseur au film le plus épique de la franchise. » Matt Neglia - NextBestPicture

« John Wick 4 est au moins d'un point de vue technique, l'un des plus grands films d'action hollywoodiens jamais réalisés. C'est visuellement superbe avec des scènes incroyablement complexes et originales. Je ne sais pas honnêtement comment ils ont réussi à faire certaines d'entre elles. C'est un sommet artistique vertigineux. » Scott Mendelson - TheWrap

« C'est comme un grand poème épique, oui, rempli de beaucoup d'action (et de flingues) et les scènes sont phénoménales. Mais cela parle aussi de relations et d'amour. Quelle histoire déchirante ! Je suis impatiente de le revoir. » Vanessa Armstrong - Slashfilm

« John Wick 4 représente le meilleur de ce que le cinéma d'action peut offrir. Ce ballet sanglant, pétaradant à couper le souffle offre un écrasant crescendo pour l'une des meilleures franchises d'action de tous les temps. De la force pure, John Wick 4 est aussi euphorisant qu'exténuant. Le Wick de Reeves transcende son statut d'icône. » Simon Thompson - Variety

« John Wick : Chapitre 4 est absolument énorme. Oui c'est long, mais ses scènes d'action outrageusement bonnes rattrapent largement sa durée. Un film d'action brutal et stylisé qui voit Keanu Reeves se dépasser comme jamais, et avec des moments qui vont faire parler les fans... » Ian Sandwell - DigitalSpy

Même s'il n'est pas rare lors de la promotion d'un film de voir une bien trop grosse récurrence d'avis positifs, qui peuvent faire douter de la véritable qualité d'une oeuvre avant sa sortie, John Wick 4 semble tout emporter sur son passage. La franchise bénéficie désormais d'une renommée et d'un amour du public comme peu parviennent encore à le faire. Et ce quatrième épisode remporte tous les suffrages tant les avis sont dithyrambiques, confirmant l'ambition démesurée du projet comme ses bandes-annonces le laissaient supposer.

L'ampleur du massacre semble sans précédent dans une franchise qui n'a pourtant jamais été timide ou avare en hémoglobine et autres fémurs brisés. Keanu Reeves et Chad Stahelski semblent donc s'être surpassés pour imaginer un spectacle hors norme pour la saga et qui pourrait faire date dans l'action hollywoodienne. Pour savoir si les critiques ont plié sous la menace du baba yaga ou si le métrage est vraiment à la hauteur des espoirs placés en lui, il faudra patienter jusqu'à la sortie. John Wick : Chapitre 4 arrive sur les écrans français le 22 mars 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... B2YBAC3f8E
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Pale a écrit :
mar. 7 mars 2023 18:10
robinne a écrit :
mar. 7 mars 2023 18:01
Pale a écrit :
mar. 7 mars 2023 15:45

Image
Kèskecèkeça ? :??:
Une comédie dans laquelle Owen Wilson joue un peintre qui présente également une émission sur la peinture.

Je pense qu'ils se sont inspirés de Bob Ross qui était également peintre et présentateur :

Image

Image
Merci :jap:

C'est donc une sorte de biographie ;)

Et grâce à tes photos, on apprend déjà que le peintre changera de palette au cours du film, ou qu'il en a 2 à disposition :o
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

robinne a écrit :
mar. 7 mars 2023 19:59
Merci :jap:

C'est donc une sorte de biographie ;)

Et grâce à tes photos, on apprend déjà que le peintre changera de palette au cours du film, ou qu'il en a 2 à disposition :o
Après j'en sais pas plus à propos du film mais la ressemblance entre les deux personnages m'avait sauté aux yeux. Ils se sont peut-être tout simplement inspirés librement du personnage.
Avatar du membre
Next
Administrateur du site
Messages : 7053
Enregistré le : mar. 14 juil. 2020 10:30

Ce ne sera pas un biopic du tout à priori, mais oui le personnage s'inspirera fortement de Bob Ross et ses émissions.
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Merci @Pale et @Next :jap:
Vous connaissiez ce Bob Ross ? :??:
Avatar du membre
Next
Administrateur du site
Messages : 7053
Enregistré le : mar. 14 juil. 2020 10:30

robinne a écrit :
mer. 8 mars 2023 09:02
Merci @Pale et @Next :jap:
Vous connaissiez ce Bob Ross ? :??:
Surtout en tant que machine à "memes" sur le net à titre perso.
Je ne crois pas avoir déjà vu ses émissions (dispos sur Youtube parait-il).

C'est un type surtout populaire aux Etats-Unis au global, ça parle moins aux européens. :)

https://www.boredpanda.com/funny-bob-ross-memes/
Avatar du membre
ClintReborn
Messages : 3969
Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
Localisation : Avalon

robinne a écrit :
mer. 8 mars 2023 09:02
Merci @Pale et @Next :jap:
Vous connaissiez ce Bob Ross ? :??:
Qui ne connait pas Bob Ross ? :o Il est très connu il a même sa chaine twich ! :D
https://www.twitch.tv/bobross
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Next a écrit :
mer. 8 mars 2023 09:39
Surtout en tant que machine à "memes" sur le net à titre perso.
Idem :D
Avatar du membre
ClintReborn
Messages : 3969
Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
Localisation : Avalon

Next a écrit :
mer. 8 mars 2023 09:39
robinne a écrit :
mer. 8 mars 2023 09:02
Merci @Pale et @Next :jap:
Vous connaissiez ce Bob Ross ? :??:
Surtout en tant que machine à "memes" sur le net à titre perso.
Je ne crois pas avoir déjà vu ses émissions (dispos sur Youtube parait-il).

C'est un type surtout populaire aux Etats-Unis au global, ça parle moins aux européens. :)

https://www.boredpanda.com/funny-bob-ross-memes/
Il est passé aux streams depuis :o et d'ailleurs de nos jours il inspire des créateurs pour suivre ses tutos etc... c'est un gros phénomène qui a passé les frontières alors qu'il est mort depuis près de 30 ans :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Avatar du membre
robinne
Messages : 5720
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 16:27

weird

Et ben, je suis encore plus un ours-isolé-dans-ma-grotte que toi, @ClintReborn :lol:

Et j'avoue que je vis ça sereinement :sol:
Avatar du membre
ClintReborn
Messages : 3969
Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
Localisation : Avalon

robinne a écrit :
mer. 8 mars 2023 12:25
Et ben, je suis encore plus un ours-isolé-dans-ma-grotte que toi, @ClintReborn :lol:

Et j'avoue que je vis ça sereinement :sol:
C'est quand même la personne qui a démocratisé le plus la peinture pour le grand public... c'était le Gordon Ramsay du pinceau :lol:
son émission n'était pas diffusée en France à l'époque mais dans beaucoup de pays a travers le monde amérique du sud , Europe , Asie etc...
C'est un classique il a même eu une édition Monopoly

Image
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

ClintReborn a écrit :
mer. 8 mars 2023 11:30
Il est passé aux streams depuis :o
De l'au-delà, il est fort quand même :o
Avatar du membre
ClintReborn
Messages : 3969
Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
Localisation : Avalon

Pale a écrit :
mer. 8 mars 2023 13:29
ClintReborn a écrit :
mer. 8 mars 2023 11:30
Il est passé aux streams depuis :o
De l'au-delà, il est fort quand même :o
Oui il y était il y a 3 jours il a 2 millions d'abonnés :o :D
https://www.twitch.tv/videos/1756516028
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
ClintReborn
Messages : 3969
Enregistré le : mer. 14 oct. 2020 12:56
Localisation : Avalon

Pale a écrit :
mer. 8 mars 2023 17:53
Image
J’espère que c'est aussi dark que l'histoire originale :o
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Shazam 2 : les premiers avis sur le film DC sont là

Image

Shazam! La Rage des Dieux avec Zachary Levi débarque sur les écrans américains, et certains ont déjà pu voir la bête et partager leurs avis.

L'année va être extrêmement chargée pour Warner Bros. et ses héros. Alors que James Gunn a annoncé ses projets pour le futur DCU, l'anciennement nommé DCEU a encore quatre films à distribuer en 2023 avant que cet univers ne soit rebooté. Shazam 2 ouvrira le bal en mars avant que ne sortent The Flash (14 juin), Blue Beetle (16 aout) et enfin Aquaman et le Royaume perdu prévu pour le 20 décembre dans les salles françaises.

Cependant, la place de l'ado devenu super-héros dans les futurs plans de DC reste encore floue, et le réalisateur David F. Sandberg a déclaré que l'avenir de Shazam allait dépendre du succès du film au box-office avant toute chose. Le film est donc sur le point d'arriver sur les écrans américains et certains ont pu le découvrir avant tout le monde. Bien sûr, les premiers avis ne se sont pas fait attendre pour tomber sur la toile. Revue de tweets.

« Shazam! La Rage des Dieux est attachant, drôle, divertissant et épique. Helen Mirren est une superbe addition à la troupe. Le film de Sandberg est tout aussi entrainant que le premier, mais les enjeux ont été revus à la hausse. Avec des twists à profusion, les fans de DC vont adorer. » Ben Rolph - TheDCTVshow

« C'est une pure éclate. David F. Sandberg reprend tout ce qui faisait le succès de l'original. L'action est super, les effets visuels sont excellents et c'est drôle. Shazam est l'énergumène du DCU que je préfère. » Sean O'Connell - CinemaBlend

« DC est de retour ! Shazam! La Rage des Dieux est bien plus gros et explosif que le premier film. J'adore son humour et la manière qu'il a de se concentrer sur cette famille choisit. Le fait de ne plus avoir à raconter l'origine du héros signifie que l'action commence tout de suite sans s'arrêter ensuite. Des monstres, des surprises, beaucoup de coeur. Je vous le conseille. » Erik Davis - Fandango

« Shazam! La Rage des Dieux est tellement drôle et une suite digne de ce nom. Ce n'est pas le film de superhéros qui révolutionnera le genre, mais il gagne l'adhésion grâce à ses personnages et son énergie. Il y a de vraies surprises, et une sensibilité qui lui correspond bien, en plus de séquences d'action créatives et excitantes avec des créatures. » Eric Eisenberg - CinemaBlend

« Au milieu de Shazam! La Rage des Dieux se trouve une bonne comédie de potes avec Djimon Hounsou et Jack Dylan Grazer. Malheureusement, il faut endurer Shazam 2 pour le voir. Quelques bonnes idées gâchées par un dernier acte de bataille en synthèse baveuse. Levi joue Billy conscient de lui et s'en moque. Un moment d'humour étrange et déconcertant. » Gabriella Geisinger - Digital Spy

« Shazam! La Rage des Dieux est une super suite qui en a dans le ventre. Un super mélange drôle et solide qui a du coeur et de l'héroïsme. L'action et l'irrévérence ont été revues à la hausse. Helen Mirren, Lucy Liu et Rachel Zegler volent la vedette. » Courtney Howard - Variety

« Shazam! La Rage des Dieux est une aventure magique et hilarante pour toute la famille. David F. Sandberg recharge tout ce qui rendait le premier film spécial, avec toujours au coeur de l'histoire la famille Shazam. Rachel Zegler et Jack Dylan Grazer volent chaque scène où ils sont présents. » Daniel Baptista - The Movie Podcast

Le film semble avoir remporté l'adhésion des premières critiques américaines avec une bonne dose d'humour et d'action. Comme pour le premier Shazam!, l'aventure aurait du coeur et un ton léger tout en revoyant son ambition à la hausse, débarrassé de la nécessité de raconter l'origine du personnage. Mais l'enthousiasme autour des films de super-héros avant leur sortie est toujours à prendre avec quelques doutes légitimes. Les premiers avis sur Thor : Love and Thunder, par exemple, n'émettait que de petites réserves sur le film avant que l'on découvre le résultat pour le moins déstabilisant.

Le film de David F. Sandberg sera donc le premier de l'ancien DCEU à sortir cette année, juste avant The Flash qui s'annonce cataclysmique puisqu'il servira de justification narrative au reboot de l'univers entier annoncé par James Gunn et Peter Safran. Quant à savoir ce qu'il adviendra du personnage de Shazam, tout reste encore très flou. Pour se faire peut-être une idée du potentiel du héros et de son avenir, il faudra aller voir Shazam! La Rage des Dieux qui sortira dans les salles françaises le 29 mars 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... xR6UbnNM4s
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

EL a aimé The Whale (3,5 étoiles) :

Image

Grand retour médiatisé de Brendan Fraser dans un rôle à Oscars, The Whale de Darren Aronofsky oscille entre mélo larmoyant et expérience déchirante avec Hong Chau, Sadie Sink, Ty Simpkins ou encore Samantha Morton dans les rôles secondaires. Exercice superficiel ou récit intimiste et sincère ?

THE FATHER


Six ans après son sublime Mother!, Darren Aronofsky retrouve les salles de cinéma avec The Whale. Adapté de la pièce de théâtre éponyme écrite par Samuel D. Hunter, le film suit la tentative de réconciliation de Charlie, un homme en état d’obésité morbide, avec sa fille. Un sujet complexe et délicat, qui avait tout pour verser dans le mélo académique taillé sur mesure pour les Oscars. C’était évidemment sans compter sur le caractère atypique des œuvres de Darren Aronofsky.

Comme tout long-métrage adapté d’une pièce, le défi principal était tout d’abord de ne pas tomber dans du simple théâtre filmé. Sur certains aspects, The Whale ne parvient pas à éviter les pièges de l’exercice. Les dialogues verbeux, souvent trop explicatifs, alourdissent particulièrement le début du récit. Difficile également de ne pas trouver une certaine artificialité dans la façon qu’ont les personnages d’entrer et sortir du cadre sans raison, comme s’ils traversaient une scène.

Au-delà de ces quelques grosses ficelles, Darren Aronofsky parvient tout de même à faire une œuvre purement cinématographique qui dépasse rapidement la sobriété de son dispositif. À l’image de ce que Florian Zeller parvenait à faire en adaptant The Father, le cinéaste tire profit du décor unique comme d’un défi théorique particulièrement stimulant. Il joue ainsi avec les espaces, déforme nos perspectives.

Une fois la pièce de vie présentée, on traverse alors un couloir étroit qui se referme sur notre protagoniste, semble l’écraser comme les murs du Répulsion de Roman Polanski. C’est dans ces moments là que le cinéaste déploie tout le savoir-faire dont on le sait capable pour les huis-clos et la claustrophobie. Il confronte le gigantisme de son personnage à la petitesse de l’appartement. L’éclairage sombre et anxiogène vient renforcer cette spirale infernale qui évoque Mother! à plusieurs reprises.

Afin de mieux tirer profit de la dimension purement cinématographique de cette adaptation, le réalisateur peut compter sur la partition déchirante de Rob Simonsen. Le compositeur dévoile une bande-originale subtile, qui n’envahit jamais la narration, mais permet de décupler l’émotion des séquences cruciales. Une collaboration réussie qui rappelle une fois encore à quel point Darren Aronofsky a le don de présenter un cinéma musical puissant, de Requiem For A Dream à The Fountain sans oublier l’évidence Black Swan.

Plus réussi encore, le design sonore donne au film une profondeur organique fascinante. On entend chaque sifflement dans la respiration de Charlie, les bruits de mastication et de déglutition qui viennent perturber le silence de l’appartement vide. La pluie extérieure devient pratiquement une bande-originale assourdissante par instants. The Whale présente un univers visuel et sonore charnel, une putréfaction qui semble aussi inévitable que désespérée.

PATHOS PORN

Si l’on a souvent reproché à Darren Aronofsky de produire un cinéma trop théorique et désincarné, il offre avec The Whale une réponse évidente. Non seulement le cinéaste livre ici son film le plus sensible depuis The Wrestler, mais il dévoile également une facette inattendue de son art dans le traitement qu’il réserve au drame et aux sentiments humains.

Comme toujours chez le réalisateur, difficile de ne pas voir dans son film une certaine forme de complaisance dans la représentation du morbide et de la déchéance. Le ton du long-métrage, plus misérabiliste qu’un Lars Von Trier privé de Prozac, va très probablement exclure d’entrée de jeu ceux qui sont hermétiques à son cinéma. Et ce dès la séquence d’ouverture.

Mais The Whale dévoile progressivement un cinéaste plus en retrait, qui laisse les émotions exploser à l’écran. Le drame psychologique prend rapidement le pas sur la démonstration technique. Loin de son style habituellement cynique et sophistiqué, Darren Aronofsky s’autorise un pathos premier degré particulièrement déstabilisant. Mais il semble impossible de nier que les émotions finissent par l’emporter sur le dernier tiers du récit.

La grande force du long-métrage est de pouvoir se reposer entièrement sur la performance de Brendan Fraser pour porter toute la force dramatique du récit. L’acteur transforme un rôle à Oscars en un exercice d’une sincérité désarmante. Son jeu pur et naïf permet aisément d’excuser toutes les outrances du personnage. Bien évidemment, le parcours intime chaotique et tragique de l’acteur n’y est pas pour rien. Mais il incarne Charlie avec une telle douceur que l’on peine à imaginer qui que ce soit d’autre dans ce rôle.

L’acteur peut également compter sur un casting secondaire solide. Mention spéciale à Hong Chau qui joue constamment sur un registre plus subtil et donne vie à certaines des séquences les plus émouvantes du film. La jeune Sadie Sink incarne à la perfection une adolescente dont l’apparente cruauté sans limites pouvait aisément verser dans la caricature.

REQUIEM FOR A FILM

À la lecture du synopsis, on pouvait se demander ce qui pouvait bien motiver Darren Aronofsky à se lancer dans une telle aventure. Pas franchement réputé pour ses mélodrames larmoyants, le cinéaste ne se range pas non plus dans la catégorie des réalisateurs académiques attendus sur ce type de projets. Mais bien au-delà de sa passion évidente pour l’enfermement et la perte de repères, il trouve avec The Whale un terrain d’expression qui lui correspond parfaitement.

On retrouve ainsi ses habituels questionnements théologiques et spirituels. La question d’une force divine face au deuil se posait déjà dans The Fountain. Le rapport au divin était plus que jamais remis en question dans Noé et Mother!. Cette fois-ci, il aborde la thématique de manière très frontale par le biais d’un missionnaire religieux qui se donne pour mission de sauver l’âme de Charlie. La démarche manque parfois de finesse, cependant la conclusion vient apporter une profondeur ambiguë et passionnante à cette question.

Mais c’est surtout ce héros atypique, à contre-courant, qui semble passionner le réalisateur. On le sait, Darren Aronofsky est un cinéaste à la filmographie imprévisible, qui n’a jamais peur d’être mal-aimable ou excessif dans ses partis-pris. On comprend alors aisément l’affection qui le lie à ce protagoniste marginalisé, qui pousse ses étudiants à sortir du cadre. Un homme pour qui l’honnêteté dans le rapport à l’art prévaut sur toutes les analyses intellectuelles les plus poussées. Un homme capable de déceler le bien et l’optimisme même face aux plus cyniques.

C’est cette démesure-là qui rend The Whale bien plus touchant qu’il n’y paraît. Toujours tiraillé entre dolorisme et espoir, Darren Aronofsky continue de tisser une œuvre sans concession et jusqu’au-boutiste. Quitte à déplaire. Et c’est sûrement cela qui rend son cinéma si passionnant, quand bien même il s'avère parfois inégal.

Trop verbeux, trop larmoyant, The Whale risque de perdre bon nombre de spectateurs en chemin. Il finit cependant par renverser ses défauts grâce à un Brandon Fraser exceptionnel et une honnêteté à toute épreuve tant dans l’écriture que dans la mise en scène. Reste alors un film trouble, contradictoire et passionnant dans ses imperfections.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... He8rWMkqH4

EL n'a pas trop aimé Scream 6 (2,5 étoiles) :

Image

Après le succès de Scream 5 (près de 140 millions au box-office, bien plus que Scream 4), Scream VI était inévitable. On reprend presque les mêmes et on recommence, mais cette fois à New York et sans Neve Campbell, qui a refusé de revenir pour des raisons de salaire. Melissa Barrera, Jenna Ortega, Courteney Cox et leurs camarades affrontent ainsi Ghostface, toujours avec les réalisateurs et scénaristes Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett. Et c'est toujours aussi gentiment inutile, quoi que potentiellement amusant.

SINISTER SIX


A ce stade, qu'y a-t-il encore à espérer d'un nouveau Scream ? Après une trilogie à peu près parfaite (oui, même Scream 3), et après un Scream 4 sous forme de vrai-faux reboot qui avait le couteau entre deux chaises (tout brûler pour recommencer, mais pas trop), Scream 5 avait semble t-il relancé la machine à Ghostface. Sans Wes Craven, décédé en 2015, la saga retentait le même coup que Scream 4 : amener de nouveaux personnages pour mieux préparer la suite, ramener les idoles pour mieux les malmener, et surtout rameuter le public pour remplir les tiroirs caisse. Et c'est ce dernier point qui a tout changé.

En retrouvant le succès d'antan (près de 140 millions : moins bien que la trilogie originale mais mieux que Scream 4), Scream 5 s'est remis sur les rails de l'usine, comme au bon vieux temps. Douze mois séparaient Scream et Scream 2, et c'est à peine plus pour arriver à Scream 6. En ajoutant une lourde réécriture suite au départ de Neve Campbell, et en s'accrochant tant bien que mal au passé (Gale toujours là, Kirby de retour pour satisfaire les fans), Scream VI a tout du pur et vilain produit industriel. C'est désormais ça, Scream. Et c'est uniquement en ayant ça en tête qu'on peut l'apprécier. Un peu. Si on est de bonne humeur.

GHOSTFACE TAKES MANHATTAN

Premier argument de Scream 6 : New York, en miroir avec Scream 3 à Los Angeles (ou avec Jason dans Vendredi 13, chapitre 8 : L'Ultime Retour, au choix). Mais si Hollywood était thématiquement malin et logique, New York n'est rien de plus qu'un nouveau terrain de jeu, pour essayer de redynamiser la formule. Ruelles sombres, supérette éclairée par des néons et métro bondé sont intercalés entre les intérieurs génériques (un appartement par ci, un repaire secret par là) pour tenter de varier les plaisirs.

L'effet est minime, et l'incontournable scène d'intro le confirme. New York n'est finalement qu'une grande ville ordinaire en toile de fond, un peu comme celle de Scream 2. C'est d'autant plus triste que les idées les plus new-yorkaises sont sous-exploitées. Placer Ghostface dans un métro bondé avec des lumières clignotantes, au milieu des masques de Michael Myers et Pinhead, était un boulevard. D'un coup, la menace se dilue dans la foule, piégeant la victime dans une position terrifiante de paranoïa.

Quelle pire solitude que celle au milieu des autres ? Et si Ghostface se cachait derrière le masque du tueur de Halloween, pour être parfaitement invisible (et en clin d'œil au premier Scream où Randy regardait le film de John Carpenter sans voir le meurtrier derrière lui) ? Mais la scène n'est finalement qu'une petite parenthèse. Les réalisateurs Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett (Wedding Nightmare) passent ces étapes pour mieux revenir sur les chemins balisés en s'enfermant dans des lieux déjà vus, pour rejouer des scènes déjà vues.

Néanmoins, à ce stade de fatigue et dans une saga qui tourne en rond, le moindre petit écart est bienvenu. Voir Ghostface dans l'épicerie du coin provoque un plaisir régressif, tout comme l'image d'un tueur qui récupère un fusil à pompe, ou qui retourne contre ses victimes une échelle au-dessus du vide. Comme Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett n'ont rien de neuf à montrer ou raconter dans les scènes de poursuite et de mises à mort (heureusement un peu cruelles), il n'y a finalement que ces petites parenthèses pour rythmer l'histoire. Le temps pour inventer et créer est définitivement révolu. Ne restent que les variations, bêtes et basiques.

SCREAM SIS

Scream 6 a un avantage sur Scream 4 et 5 : avec une bande déjà présentée et un héritage réduit à peau de chagrin (Dewey est mort et Sidney est occupée ailleurs, comme l'explique une réplique évidemment artificielle de Gale), le film traîne moins des pieds et évite un nouveau numéro d'équilibriste. Pour la première fois, la saga avance véritablement en suivant des personnages autres que le trio-star, Gale étant ici une simple invitée. Sam, Tara, Chad et Mindy reprennent officiellement le flambeau, et le film se contente d'ailleurs du minimum syndical autour d'eux.

Le scénario de James Vanderbilt et Guy Busick (déjà derrière Scream 5) n'est évidemment pas subtil pour un sous, mais c'est désormais la tradition de la saga. Les protagonistes sont écrits à coups de parpaings, les seconds couteaux sont oubliables, et les motifs du ou des tueurs sont encore une fois l'aspect le moins intéressant.

Malgré ça, le film arrive à installer une touchante dynamique entre les deux sœurs, qui ferait presque oublier les mauvais tics repris du précédent film. Tara devient la bouée de sauvetage de Sam, celle qui l'empêche de dériver pour rester ancrée dans le réel, et c'est probablement la meilleure idée dans cette reconfiguration de la franchise – le talent de Melissa Barrera et surtout Jenna Ortega y est pour beaucoup.

Reste que le savant équilibre entre le second degré et la tendresse continue à s'émousser, pour désamorcer l'émotion et l'angoisse aux pires moments. Les romances sont prises beaucoup trop au sérieux, quand le personnage de Gale est pris beaucoup trop à la légère. En plus d'avoir droit à espèce de reboot pour rejouer la carte de la journaliste-écrivaine-arriviste-mais-alliée-quand-même, elle devra se contenter de trois secondes dans deux scènes pour exister dans le post-Dewey. Une belle occasion manquée qui rend sa présence superflue, tout comme celle de Kirby, laissée pour morte dans Scream 4 mais ressuscitée grâce à l'amour des fans (il y avait un clin d'œil pour le confirmer dans Scream 5).

SCREAM COUINE

Gale et Kirby sont aussi utiles que les neurones des personnages qui se séparent à la première occasion, mais elles sont surtout les parfaits symptômes d'un plus grand problème : Scream n'a plus rien à raconter. Au lieu de commenter (les autres films, ou la saga elle-même), il faut donc meubler. Scream 5 avait essayé de noyer le poisson avec l'idée du requel/legacyquel afin d'excuser sa douce inutilité dans un énorme clin d'œil complice. Scream 6 essaye de refaire la même chose, avec la même subtilité mais encore moins de matière, comme le confirment douloureusement les premiers dialogues du film.

Lorsqu'arrive l'incontournable scène où un personnage énonce les règles du massacre, le constat est sans appel. Toutes ces lois ont déjà été éprouvées et énoncées dans la saga. Et le film, pourtant si prompt à sortir son passe-droit meta, semble d'un coup aveugle. Scream 6 est au pied du mur et à court de munition. Ne reste plus qu'une issue : faire diversion, à tout prix, et surtout à n'importe quel prix. New York, Gale et Kirby sont là pour ça, parmi d'autres morceaux de fan service.

Scream VI est désormais plus proche d'une visite au musée que d'une nouvelle aventure. L'un des décors du film, teasé dans la promo, est justement un lieu de pélerinage dédié au fétichisme Ghostface, avec en toile de fond des images projetées comme au cinéma (toute ressemblance avec Matrix Resurrections est-elle fortuite ?). C'est là que se déroule la majeure partie de l'intrigue, parce que Scream est condamné à danser sur les tombes des précédents films pour exister.

C'est pour ça que Scream 6 singe Scream 2, dans la continuité de Scream 5 qui "rendait hommage" au premier. Quand on ne peut plus avancer, on soigne le surplace. Les fans pourront collecter les indices et références pour leur propre petit musée, avec le plaisir automatique d'être invité dans ce film-espace game pour initiés. Les novices n'ont pas à s'inquiéter, ils pourront suivre le mode d'emploi livré dans les dialogues. En assumant peu à peu son statut de vulgaire suite (plutôt qu'une pseudo nouvelle réflexion sur ce cinéma), Scream VI devient finalement plus bête et moins exaspérant que le précédent.

À ce rythme, et en restant aussi simple, inoffensif et indolore, Scream pourrait continuer encore longtemps. Nul doute que si Scream VI cartonne, Scream 7 sera programmé pour 2024 ou 2025. Et finalement, c'est peut-être le seul enterrement logique pour une saga qui se moquait dès le départ de l'exploitation ridicule de Halloween, Vendredi 13 et compagnie : devenir à son tour la victime totale de ce boogeyman nommé industrie.

PS : oui, il y a une scène post-générique, et oui, c'est celle que la saga mérite.

(Selon une personne qui a détesté Scream 5) Moins nul mais tout aussi inutile que Scream 5, Scream 6 confirme que la saga n'a plus rien à raconter. Une fois ce cynisme digéré, il reste un petit tour de manège amusant et inoffensif, qui a au moins le mérite de décliner la marque Ghostface dans un nouveau décor, et avec de nouveaux personnages réellement installés et assumés.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... EpZdkxvBc0
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Netflix : un budget hallucinant pour leur prochain gros film, avec Scarlett Johansson

Image

Netflix a prévu l'un des plus gros budgets de son histoire, mais cette fois pour une comédie romantique : Paris Paramount, de la reine du genre Nancy Meyers, avec Scarlett Johansson, Penelope Cruz, Owen Wilson et Michael Fassbender.

Nancy Meyers, bien connue des amoureux des comédies romantiques grâce à The Holiday ou Ce que veulent les femmes, va faire son grand retour à la réalisation huit ans après son dernier film, Le Nouveau stagiaire. Et l'une des reines américaines de la rom com ne va pas faire les choses à moitié.

En effet, Nancy Meyers s'est associée avec le géant Netflix pour écrire, produire et réaliser Paris Paramount. Le film a une première fois été annoncé en 2022 avec Jennifer Lawrence, avant que cette dernière ne quitte finalement le projet sans plus d'explications. Mais selon The Hollywood Reporter, le film serait bien lancé, avec Scarlett Johansson, Penelope Cruz, Owen Wilson et Michael Fassbender sur le point de signer officiellement.

Et Paris Paramount devrait surtout faire parler de lui à cause de son budget : au moins 130 millions de dollars, soit l'un des plus gros budgets pour une comédie romantique américaine.

Paris Paramount racontera l'histoire d'une réalisatrice qui tombe amoureuse d'un producteur. Ensemble, ils vont enchaîner les succès professionnels et fonder une famille avant de divorcer. Des années après la fin de leur union, ils vont devoir retravailler ensemble sur un nouveau projet. Ce synopsis développe quelques parallèles avec la vie de Nancy Meyers puisqu'elle a eu une longue relation amoureuse et professionnelle avec Charles Shyer, réalisateur d'Irrésistible Alfie avec Jude Law (aussi présent dans The Holiday de Meyers).

A priori, rien d'extraordinaire avec cette formule de comédie romantique. Pourtant, selon The Hollywood Reporter, le budget du film avoisinerait les 130 millions, et pourrait grimper jusqu'à 150 millions puisque des négociations seraient encore en cours. C'est bien plus que les précédents films de Nancy Meyers, The Holiday, Tout peut arriver et Pas si simple, qui avaient coûté dans les 80-85 millions. Il faut aller chercher du côté de Comment savoir ? avec Reese Witherspoon et Owen Wilson (120 millions) ou Sex and the City 2 (100 millions) pour trouver des gros budgets au rayon comédie romantique.

Pour Netflix, Paris Paramount est également un très gros budget, à ranger avec 6 Underground (150 millions), The Gray Man (200 millions), Red Notice (200 millions), et The Irishman (entre 140 et 200 millions).

Le retour de Nancy Meyers est de toute évidence lié à l'essor de la SVoD. La réalisatrice avait déclaré en 2019 pendant une conversation avec l'actrice Mindy Kaling (lors du Produced by Conference, un évènement destiné au monde de la production) qu'elle désirait faire une pause dans sa carrière. Elle expliquait que les moyens budgets typiques de son genre de prédilection étaient en train de disparaître, si bien qu'elle ne reconnaissait plus le milieu dans lequel elle avait trouvé sa place. Netflix a visiblement exaucé ses vœux.

A priori, une grosse partie du budget ira dans les salaires de Scarlett Johansson, Penelope Cruz, Owen Wilson et Michael Fassbender (et Nancy Meyers). Sur les 200 millions de Red Notice, au moins 60 étaient allés dans les cachets de Dwayne Johnson, Gal Gadot et Ryan Reynolds. Idem sur The Gray Man, où Ryan Gosling et Chris Evans auraient empoché 20 millions chacun.

C'est en partie lié au fait que dans le monde de la SVoD, il n'y a pas de bonus/pourcentage sur les recettes au box-office – chose que les artistes de premier plan ont souvent dans leurs contrats. Les salaires ont donc gonflé pour réparer cette immense injustice des plus riches.

D'ici là, on pourra retrouver Scarlett Johansson dans le prochain Wes Anderson, Asteroid City, et Penelope Cruz dans Ferrari, le nouveau Michael Mann.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... DK9IPxdG98
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Le box-office français de la semaine :

Image

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... wgi9m2el-I
Avatar du membre
NaughtyDog
Messages : 1994
Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
Localisation : Paris

Image

Suite toute pourrie (et ça vient de qqun qui avait trouvé le 5e juste moyen).
Passée une bonne scéne d'intro, un certain coté graphique (mais comme le 5), un bon cast (le qutuor principal porte le film) et 1 ou 2 idées scéniques (dans un drugstore et dans le metro), ce Scream VI relève encore + de l'épisode de trop.

Il n'y a rien à raconter, et exit la dimension meta signifiante, on tient avant tout un slasher bas de plafond qui enchaine les invraisemblances (mais à ce point c'est chaud, entre les persos sourds quand y a un meurtre à 5m, ou bien les décisions toutes plus débiles).

Le pire est que le film en lui-même est conscient que la dimension meta ne sert plus à rien, mais décide quand même de faire mal au genre du slasher : on y croit pas une seconde quand ça tente le drama, les tueurs sont aisément les pires de la franchise, et PIRE le contexte alléchant de la Grosse Pomme ne sert à rien tant on a l'impression sue tout le film se déroule dans le même quartier.

Bref, un mauvais opus tout simplement

3.5/10


Image

Un Ozon bien réussi dans ce faux murder mystery slapstick, en tribune féminine réjouissante portée par une reconstitution d'époque pleine de charme, une mise en scène maitrisée et durtout un excellent cast (Rebecca et Nadia continuent de prouver qu'elles sont les 2 meilleures révélations françaises de ces dernières années)

3.5/5
Image
Image
Image
Image
Image
Image

Là aussi belle surprise.
Enfin pas complètement car derrière ce revival de D&D on trouve les réals de Game Night (comédie US vraiment drôle à rattrapper si vous ne l'avez pas vu) et Chris McKay (le réla de Lego Batman).
Bref des geeks qui pigent les références qu'ils abordent et savent aussi les détourner sans jamais avoir une approche cynique destinée à les rabaisser.

Et c'est dans cette optique que ce Donjons et Dragons est un film d'aventure réjouissant, en plaçant une équipe de misfits (un peu comme les Gardiens de la Galaxie oui mais pas complètement non plus) face à un ancien allié devenu traître, et une menace venue tout droit de Thay et de l'Outre-monde.
Le casting est réussi (en particulier Chris Pine, Rodriguez et Jean-Page je trouve qui sont à fond dans leur rôle), et chaque personnage a ses propres problématiques et caractéristiques : le barde jovial qui a tout perdu, la barbare ultra badass exclue du clan, le sorcier qui n'est pas à la hauteur de sa grande lignée, la druide métamorphe qui hait les humains ou même le paladin vengeur qui fait office de NPC.
Tout ceci concourt au fait qu'on se retrouve devant une incarnation du jeu de plateau avec tous ses codes (passages secrets, reliques McGuffin, donjons, créatures en tout genre, incantations aux règles zarbi (on peut poser 5 questions à un mort et pas une de plus) que le film a plaisir à embrasser pour y amener régulièrement de l'humour bien amené (là encore inhérent aux codes de l'heroic fantasy).
Le drama (classique certes mais vendu par les acteurs) est quand même là, tout comme des séquences d'action curieusement bien fichus, lisibles et péchues (Michelle Rodriguez tabasse sévère).
Les réals se permettent même des propositions de mise en scène bien efficientes, comme une séquence en plan-séquence intégrale où on suit Doric la druide changeline s'exfiltrer d'un palais (puis de la ville !) en se métamorphosant en plusieurs animaux.

C'est clairement cette générosité et ce ludisme que je retiens de ce D&D, compensant quelques petits écueils (la première partie est très didactique avec bcp de world building, et y a aussi son lot de deux ex machinas), et une direction artistique lorgnant parfois vers le cosplay (sans être rédhibitoire car cela contribue aussi à embrasser l'imaginaire roliste de fantasy). Néanmoins, le film convainct bien à ce niveau par un vaste choix de lieux (prison-tour dans un désert gelé, donjons de lave gardé par un dragon, foret, glaciers, arène ...), une BO de Lorne Balfe ultra efficace (c'est de l'heroic fantasy-porn avec cornemuse, choeurs et compagnie) et son lot de références (la Porte de Baldur, la cité de Neverwinter, etc).

Bref, un très chouette moment passé devant ce D&D, et j'aimerai une suite

7/10
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Très hâte pour Donjons et Dragons :hot:



Rien que pour Jennifer Lawrence :love: :love: :love:


Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Mission : Impossible 7 - le public était "dingue" devant le film de Tom Cruise, selon le producteur

Image

Le producteur de la saga avec Tom Cruise a donné des nouvelles positives du prochain opus, Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1).

Depuis son retour au cinéma en 1996, la franchise Mission : Impossible est devenue un monument d'action incontournable, et entièrement consacré à la gloire de son acteur fétiche, Tom Cruise. Chaque film a vu la star américaine prendre un peu plus le contrôle et assumer des cascades et plans complètement délirants, qui ont fait la renommée de la saga. Et les trois derniers films n'ont pas dérogé à la règle, entre la folle montée du Burj Khalifa dans Protocôle Fantôme, la scène dans l'Opéra dans Rogue Nation et l'incroyable course-poursuite parisienne de Fallout.

Après cinq longues années, Mission : Impossible est de retour avec Dead Reckoning, un diptyque qui aura pour but de conclure la saga. Pour les adieux à Ethan Hunt, il faudra faire plus grand, plus fort et plus fou. Et Tom Cruise a d'ailleurs déjà teasé la "plus grosse cascade de l'histoire du cinéma" avec une séquence de saut en moto renversante. En attendant de pouvoir découvrir ce septième film tant attendu, certains chanceux ont pu le voir lors de projections-tests. Et le public aurait été conquis.

Invité à une conférence, Bob Bakish, le PDG de Paramount et producteur du film, a décrit les réactions des spectateurs présents et promis une expérience fabuleuse :

« Nous avons tenu la première projection-test la semaine dernière, et le public est devenu complètement dingue. Le film est fou. C'est une course à sensations fortes, et Tom, vous savez, il est très bon. »

Voilà donc de très bonnes nouvelles qui nous viennent de Paramount, visiblement très confiant sur son gros morceau de 2023. Et on peut les comprendre, vu que leur plus gros succès en 2022 était déjà un film avec Tom Cruise, à savoir le trip nostalgique ultime Top Gun : Maverick. Avec 1,5 milliard de dollars de recettes dans le monde, la suite de Top Gun était devenue un phénomène, et a même réussi à être nominé aux Oscars dans la catégorie meilleur film.

Il faut bien sûr rester méfiant avec ce genre de déclarations puisqu'il y a peu de chances pour que le producteur du film annonce des projections-tests catastrophiques (vous n'entendez pas James Gunn parler d'Aquaman 2, au hasard). Mais le fait qu'il affiche publiquement autant de confiance est plutôt de bon augure pour Mission : Impossible - Dead Reckoning (Partie 1). De notre côté, on serait plutôt tenté de le croire, mais la seule vraie réponse sera celle que l'on découvrira en salles, à partir du 12 juillet 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 6wxEqJCsHA
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39



Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

65 : les premiers avis sur le Jurassic Park horrifique sont là

Image

La presse américaine a livré ses premiers avis sur 65 - La Terre d'avant, le Jurassic Park de l'horreur avec Adam Driver.

On ne va pas vous le cacher, 65 est l'un des projets qu'on attend le plus cette année. Cette promesse d'un thriller horrifique en plein Crétacé, où un Adam Driver du futur affronte des dinosaures, a particulièrement titillé notre curiosité. D'autant plus que le film se targue de plusieurs beaux atouts, avec Sam Raimi en tant que producteur et Scott Beck et Bryan Woods à la réalisation et au scénario, soit le duo derrière le scénario du premier Sans un bruit.

Sony avait d'ailleurs dévoilé une impressionnante bande-annonce de 65 fin janvier 2023, avec la perspective d'un pur plaisir régressif, pas forcément très malin, mais complètement décomplexé. Après le crash (critique, pas financier) de Jurassic World : Le Monde d'après, on attendait que 65 - La Terre d'avant (voyez l'ironie) redore le blason des dinos au cinéma. Alors que le film est sorti ce vendredi 10 mars aux États-Unis, la critique américaine a pu le découvrir et livrer son avis. Revue de presse.

« Alors que les deux premiers tiers du film font le travail, c'est dans son dernier acte que 65 donne tout ce qu'il a, et il parvient à une conclusion très réussie. » The Playlist

« Bien aidé par une performance engagée d'Adam Driver et un ensemble de créatures préhistoriques plutôt menaçantes qui le poursuivent pendant 90 minutes, l'aventure de Beck et Woods offre un plaisir régressif, même si la créativité semble être restée coincée dans le passé lointain du cinéma. » Variety

« Ce qui aurait pu être une série B parfaitement viable à l'époque semble maintenant plutôt bon marché par rapport aux superproductions de science-fiction de ces dernières années. Faisant une incursion atypique dans le territoire du cinéma commercial (les films Star Wars étant une exception notable), Driver s'avère un redoutable héros de film d'action, son physique imposant (et, peut-être, son ancienne expérience de Marine) le servant bien ici. » The Hollywood Reporter

« Pas assez ringard pour être amusant/mauvais, ni assez génial pour rivaliser avec les films "Jurassic" du monde entier, cette production est un entre-deux dont le plus grand atout est sa durée de 1h33. » San Francisco Chronicle

« 65 ressemble à un jeu impromptu imaginé par un enfant jouant avec ses jouets, ce qui le rend à la fois stupide et amusant. » The Daily Beast

« Ce n'est pas tout à fait le désastre toxique prévu, mais 65 n'a rien de l'amusante série B inconsciente, s'écrasant quelque part au milieu à la place. » The Guardian

« Comme l'histoire émotionnelle de Mills, les effets spéciaux semblent avoir été sortis d'une boîte d'idées de seconde main. L'exécution n'est pas non plus si impressionnante. Il y a peu de frayeur, de suspense ou de surprise. » The New York Times

« 65 est-il un mauvais film à inscrire au panthéon des nanars ? Non, et c'est bien le problème. C'est juste convenablement stupide et creux. » Los Angeles Times

Verdict : les critiques américaines ne sont pas très encourageantes. Il semble que le film soit un peu trop coincé entre son statut de série B assumée et ses ambitions narratives et visuelles amenées par son casting et son équipe de production. On se retrouve presque à se demander si un Sam Raimi à la réalisation de l'ensemble n'aurait pas été une meilleure idée que le duo derrière le scénario du pourtant excellent Sans un Bruit.

Évidemment, on ira se faire notre propre avis sur la question, parce qu'on a quand même toujours un peu envie d'y croire. Alors, raté amusant ou mauvais film ennuyeux ? Réponse en salles dès le 15 mars 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... SIZtMh-HCg
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Beetlejuice 2 : Tim Burton se paie l'actrice du moment pour sa suite tant attendue

Image

Après avoir stagné pendant de nombreuses années, Beetlejuice 2 de Tim Burton est sur le point de se concrétiser, avec la jeune actrice la plus tendance du moment.

Trois ans après son Dumbo, Tim Burton est revenu sur le devant de la scène en 2022 en produisant et réalisant (en partie) l'une des séries les plus populaires de l'année, la moyenne Mercredi. Depuis plusieurs films maintenant, le cinéaste est loin de faire l'unanimité et propose des œuvres de plus en plus clivantes. Depuis le fascinant Sweeney Todd, qui a signé son arrêt de mort, Burton est retourné chez Disney et a notamment réalisé Alice au Pays des merveilles.

Mais l'espoir de retrouver un peu de l'essence du cinéaste n'est pas mort puisqu'après Mercredi, Tim Burton a quitté Disney et maintenant, c'est un vieux projet qui renait de ses cendres, Beetlejuice. Si Burton parle de son projet de suite depuis 2014, Beetlejuice 2 a mis du temps, beaucoup de temps, à être officialisé. Après avoir reparlé du projet en 2017, Burton a annoncé en 2019 que le film ne se ferait sûrement jamais, mais en 2022, le sujet a été remis sur la table et Beetlejuice 2 a enfin donné de ses nouvelles.

Aux dernières nouvelles, Burton devrait être en charge de la réalisation et le duo Winona Ryder/Michael Keaton, respectivement Lydia Deetz et Beetlejuice, devrait également être de retour, plus de trente ans après le premier film. Selon des sources rapportées par les médias, The Hollywood Reporter et Deadline, l'actrice Jenna Ortega devrait jouer dans Beetlejuice 2.

Apparue dans Scream 5 en 2022, puis dans X de Ti West, la jeune actrice a été projetée sur le devant de la scène pour son rôle de Mercredi Addams dans la série produite par Burton, qui pourrait bien avoir trouvé sa nouvelle muse. Toujours selon ces sources, Jenna Ortega pourrait jouer la fille de Lydia Deetz et donc avoir un rôle majeur dans cette suite.

Si la présence de l'actrice n'a pas encore été officialisée, le film devrait entrer en production très prochainement, en mai ou juin 2023, selon ces mêmes sources. Le synopsis n'a pas encore été révélé, mais avec la présence de Jenna Ortega dans ce rôle, on peut imaginer que, comme Lydia des années auparavant, sa fille fera appel à Beetlejuice et devra en assumer les conséquences.

Cependant, l'actrice ayant beaucoup de projets en préparation, il n'est pas impossible qu'un problème d'emploi du temps l'empêche d'accepter le rôle. Affaire à suivre donc. En ce moment, Jenna Ortega est à l'affiche de Scream 6, en salles depuis le 8 mars 2022.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... a7PWKHC964
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image
Avatar du membre
NaughtyDog
Messages : 1994
Enregistré le : lun. 26 oct. 2020 12:34
Localisation : Paris

J'ai Adoré John Wick 4

Image
Image
Image

J'aime bien les trois premiers John Wick, en particulier pour l'action et le travail choregraphique assez insane, mais étais toujours un peu freiné dans mon enthousiasme par le scénario (notamment les 2 et 3), qui accusaient de violentes baisses de rythme, des méchants pas toujours exploités, des circonvolutions narratives pas toujours finaudes...


Là le changement de scénariste est bénéfique car on est sur un chapitre final (oui!), et malgré les 2h50, impossible de s'ennuyer devant ce maelstrom d'action qui synthétise selon moi à la perfection les films martiaux d'Orient et Occident.

C'est simple, Stahelski livre son baroud d'honneur et une déclaration d'amour aux actioners HK, au shambara ou même au western.

Chaque heure nous emmène dans un lieu différent (Osaka, Berlin et Paris), et le réal arrive à constamment renouveler l'action (une des légères tares des précédents ou ça remakait les clés de bras à tout va), tout en empilant des morceaux choregraphiques comme personne d'autre ne fait aux Etats-Unis (il y autant d'action dans ce film que dans l'entiéreté des précédents !)


A ce titre, la première heure est méga costaude, et met direct à contribution tous les acteurs, en introduisant de nouveaux personnages hyper charismatiques, au style de combat propre. Donnie Yen (qui vole la vedette et qui trouve son meilleur rôle US) en impose total en relecture de Zatoichi, tout comme Shamier Anderson (affublé de son chien qui fait aussi de sacrées cascades) en Homme Sans Nom (là encore Leone est cité) et Scott Adkins en Sammo Hung germanique (qui se fighte aussi pour notre plus grand bonheur. Au final, tous les secondes couteaux sont bien mieux utilisés (je parlerai pas de Hiroyuki Sanada qui est déjà prêt pour Ghost of Tsushima, ou bien Rina Sawayama), et Bill Skarsgard campe sans forcer le meilleur méchant de la série. Bien sûr, Keanu Reeves se livre encore plus, que ce soit au volant, au nunchaku (une des meilleures bastons du film) ou au fusil à balles incendiaires (séquence dingo en tracking shot sur "god's vision" en contre-plongée).


Le film va à l'essentiel, puisant également dans le jeu vidéo et même un soupçon de japanim (Cowboy Bebop!), tout en allant encore plus loin niveau action. On est 2-3 crans au-dessus là encore, et JohnWick 4 propose pour moi les meilleures cascades qu'on ait dans un film d'action depuis The Raid 2 (exit Mission Impossible, là on est sur du très gros morceau).

Si on ajoute une super BO, une très bonne utilisation de Paris (avec une séquence un poil too much sur le rond-point de l'Etoile, mais hyper galvanisante), une incursion surprenante vers l'émotion, et une photo sublime de Dan Laustsen (lui aussi s'est dépassé, c'est son meilleur travail), John Wick 4 réussit globalement tout ce qu'il entreprend, et met une sacrée claque au cinéma d'action.


Bref c'est EXCELLENT !


8/10

PS: John Wick 5 inutile, celui-cit clot la franchise pour moi
PS2 : truc rigolo, Stahelski cite ouvertement Lawrence d'Arabie au tout début du film va un fameux effet de montage culte
PS3 : y a une scène post-générique importante concernant 2 persos du film
Fincher-addict, Cameron-sexuel, Cuaron-gourmet
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

NaughtyDog a écrit :
sam. 11 mars 2023 01:01
J'ai Adoré John Wick 4

Image
Image
Image

J'aime bien les trois premiers John Wick, en particulier pour l'action et le travail choregraphique assez insane, mais étais toujours un peu freiné dans mon enthousiasme par le scénario (notamment les 2 et 3), qui accusaient de violentes baisses de rythme, des méchants pas toujours exploités, des circonvolutions narratives pas toujours finaudes...


Là le changement de scénariste est bénéfique car on est sur un chapitre final (oui!), et malgré les 2h50, impossible de s'ennuyer devant ce maelstrom d'action qui synthétise selon moi à la perfection les films martiaux d'Orient et Occident.

C'est simple, Stahelski livre son baroud d'honneur et une déclaration d'amour aux actioners HK, au shambara ou même au western.

Chaque heure nous emmène dans un lieu différent (Osaka, Berlin et Paris), et le réal arrive à constamment renouveler l'action (une des légères tares des précédents ou ça remakait les clés de bras à tout va), tout en empilant des morceaux choregraphiques comme personne d'autre ne fait aux Etats-Unis (il y autant d'action dans ce film que dans l'entiéreté des précédents !)


A ce titre, la première heure est méga costaude, et met direct à contribution tous les acteurs, en introduisant de nouveaux personnages hyper charismatiques, au style de combat propre. Donnie Yen (qui vole la vedette et qui trouve son meilleur rôle US) en impose total en relecture de Zatoichi, tout comme Shamier Anderson (affublé de son chien qui fait aussi de sacrées cascades) en Homme Sans Nom (là encore Leone est cité) et Scott Adkins en Sammo Hung germanique (qui se fighte aussi pour notre plus grand bonheur. Au final, tous les secondes couteaux sont bien mieux utilisés (je parlerai pas de Hiroyuki Sanada qui est déjà prêt pour Ghost of Tsushima, ou bien Rina Sawayama), et Bill Skarsgard campe sans forcer le meilleur méchant de la série. Bien sûr, Keanu Reeves se livre encore plus, que ce soit au volant, au nunchaku (une des meilleures bastons du film) ou au fusil à balles incendiaires (séquence dingo en tracking shot sur "god's vision" en contre-plongée).


Le film va à l'essentiel, puisant également dans le jeu vidéo et même un soupçon de japanim (Cowboy Bebop!), tout en allant encore plus loin niveau action. On est 2-3 crans au-dessus là encore, et JohnWick 4 propose pour moi les meilleures cascades qu'on ait dans un film d'action depuis The Raid 2 (exit Mission Impossible, là on est sur du très gros morceau).

Si on ajoute une super BO, une très bonne utilisation de Paris (avec une séquence un poil too much sur le rond-point de l'Etoile, mais hyper galvanisante), une incursion surprenante vers l'émotion, et une photo sublime de Dan Laustsen (lui aussi s'est dépassé, c'est son meilleur travail), John Wick 4 réussit globalement tout ce qu'il entreprend, et met une sacrée claque au cinéma d'action.


Bref c'est EXCELLENT !


8/10

PS: John Wick 5 inutile, celui-cit clot la franchise pour moi
PS2 : truc rigolo, Stahelski cite ouvertement Lawrence d'Arabie au tout début du film va un fameux effet de montage culte
PS3 : y a une scène post-générique importante concernant 2 persos du film
Une critique qui fait rêver :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Image

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Vu ces derniers jours :

Image

Les 15-20 premières minutes font craindre le pire, on est dans la caricature du petit film indé américain par excellence et c'est pas forcément bien écrit. La suite se révèle plus intéressante et la prestation de Mary Elizabeth Winstead n'y est pas pour rien. L'actrice porte le film sur ses épaules et elle s'avère assez bouleversante dans le rôle d'une alcoolo qui veut raccrocher.

Image

Je le répète régulièrement mais j'apprécie les classiques qui paraissent toujours aussi modernes à l'heure actuelle. C'est pas vraiment le cas de My Fair Lady qui a tout de la relique du passé, notamment en ce qui concerne les personnages, les dialogues, les réactions à base de jérémiades et les situations. Après la mise en scène sauve quand même les meubles.

Image

J'ai principalement adoré la première partie. Je me méfie souvent quand on vante les mérites d'une prestation mais j'avoue que la performance de Brendan Fraser ne m'a pas laissé insensible. The Whale est un huis clos et Darren Aronofsky fait des merveilles durant cette première partie. J'ai quand même trouvé la seconde partie assez répétitive car on dirait que le réalisateur n'a plus vraiment grand chose à raconter, du coup il ne fait que ressasser tout en sombrant encore un peu plus dans le misérabilisme et ça devient un peu balourd à la longue.

Image

Je n'ai pas vu la série mais je me suis quand même attaqué au film par curiosité. J'ai détesté. Luther : Soleil déchu ressemble à un épisode tout pourri de Esprits Criminels mais étiré sur 2 heures avec une touche de Black Mirror mais il n'y a rien qui va. À commencer par les personnages, rarement vu des flics aussi débiles dans un film, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. L'enchainement des situations est tout aussi navrant. Mais la palme du n'importe quoi revient à Andy Serkis. Je n'ai rien contre l'acteur bien au contraire mais je l'ai pas trouvé crédible un instant dans le rôle du psychopathe de service, surtout quand il met limite la misère à Luther alors que 30 minutes auparavant, Luther déglingue une dizaine de prisonniers en taule :lol: . Le final en Norvège enfonce définitivement le film dans les abimes de la nullité.

Image

Là par contre j'ai adoré de bout en bout. C'est fidèle à ce que j'en attendais avec quelques surprises en plus. 65 s'inscrit dans cette veine de films comme Prey ou Outlander : Le Dernier Viking. C'est vraiment un bon film d'aventure et de SF durant lequel les péripéties s'enchainent dans des décors pour la plupart naturels. Et outre les dinos, la nature s'avère également très hostile et apporte de la viscéralité à l'ensemble. Le film donne également l'occasion à ses personnages d'exister. Ce fut un très bon moment de cinéma.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

Ça commence bien pour Donjons et Dragons sur RT.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image

J'ai été étonnamment et agréablement surpris par ce nouveau Scream, infiniment meilleur que le précédent. Les nouveaux personnages sont plus attachants dans celui-ci et ce sixième épisode contient des scènes qui font parties des meilleures de la saga. Assez surpris également par la brutalité de certaines scènes ainsi que par le rythme, on ne voit pas le temps passer. Alors certes c'est toujours aussi tiré par les cheveux quand on arrive aux révélations mais finalement c'est propre à la saga.

Image

Bien mais sans plus. Disons que ça se mate sans mal grâce à la prestation de Aubrey Plaza et à la tension qui règne dans certaines scènes mais il est difficile d'accrocher à l'histoire tant rien n'est véritablement crédible.
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Mon programme ciné du week-end prochain :

Image

Sur Disney+ :

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Image
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

EL a modérément apprécié Donjons & Dragons : L'Honneur des voleurs (3 étoiles) :

Image

La nouvelle adaptation du célèbre jeu de rôle Donjons & Dragons, prévue dans nos salles ce 12 avril, était attendue le couteau entre les dents par les cinéphiles et certains joueurs, pas encore remis du méga-nanar Donjons & Dragons de 2000 et de la performance hallucinée de Jeremy Irons. Il faut dire que la présence derrière la caméra du duo John Francis Daley Jonathan Goldstein (Game Night, Vive les vacances) ne suffisait pas à les rassurer, pas plus que le casting constitué de Chris Pine, Michelle Rodriguez, Hugh Grant ou de la coqueluche des abonnés Netflix Regé-Jean Page. Pourtant, Donjons & Dragons : L'Honneur des voleurs est un divertissement... honorable.

COUP CRITIQUE


On pourrait croire que l'éblouissant coup de projecteur de Stranger Things, qui a convaincu la moitié d'une génération de se mettre à D&D, a motivé la production de cette nouvelle adaptation, laquelle aimerait attirer à la fois les occultistes niveau 19 (les vieux de la vieille) et les barbares niveau 1 (un plus jeune public). Toutefois, l'hypothèse du retour du jeu de rôle au cinéma après les frasques de Profion et de ses rejetons faisait les choux gras d'Hollywood bien avant la saison 1 de la série Netflix. Depuis presque 10 ans, plusieurs studios se sont débattus avec les problèmes de droit, jusqu'à ce que Paramount ne finisse par mettre la main sur le projet, via Hasbro.

Ce sont donc les scénaristes John Francis Daley et Jonathan Goldstein, un temps prétendants au poste de metteurs en scène sur l'arlésienne The Flash, qui ont hérité du bébé. L'intérêt des majors américaines n'est pas complètement absurde, malgré la catastrophe des adaptations précédentes : le macrocosme déployé par la création de Gary Gygax et Dave Arneson est d'une richesse infinie, et il est par conséquent le terreau idéal pour ces univers étendus dont elles sont friandes depuis quelques années. Donjons & Dragons version 2023 a donc tout du film à franchise calibré et gentillet, saturé de blagues post-modernes déjà périmées et de clins d'oeil lourdingues.

Et bien entendu, le long-métrage n'échappe pas à un certain cahier des charges, notamment grâce au personnage de Chris Pine, héros sans peur mais pas sans reproche qui ne lésine pas sur les traits d'esprit un tantinet agaçants. Le scénario cède régulièrement aux lubies des blockbusters du moment, ne nous épargnant pas un caméo de luxe dispensable. Et la scène d'ouverture nous donne le bâton pour le battre, avec un long flash-back d'exposition narré en voix off, coupé par les interventions intempestives du protagoniste.

Sauf que le twist de la séquence fait mouche, a fortiori quand il révèle la note d'intention qui s'y cache : un retour aux origines étymologiques de ce monde de fantasy (le "Dungeon" de "Dungeon and Dragons" pouvant être traduit par "cachots"). D'emblée, Donjons & Dragons nous promet des donjons... et des dragons. Et il va s'y tenir, sans pour autant – ô miracle – tenter de forcer la création d'une quelconque franchise. Ces plus de deux heures nous embarquent dans une campagne de D&D, ni plus, ni moins. Une campagne menée tambour battant.

COUP CRITIQUE

Une fois établi que la simplicité serait le mot d'ordre de cette épopée (forcément) collective, les trois scénaristes se mettent à piocher allégrement dans la mythologie du jeu au gré de leurs envies pour imaginer les péripéties de leur groupe d'aventuriers. Et par la même, ils échappent au plus gros piège de cette adaptation : la tentation du fan-service. Plutôt que de brandir fièrement chaque référence au légendaire monumental développé au cours des éditions, espérant se mettre dans la poche les joueurs les plus expérimentés, ils y prélèvent classes, races, environnements et bien entendu objets magiques divers... pour mieux s'amuser avec leurs caractéristiques, non sans inventivité.

Contre toute attente, la narration volontairement très épurée enchaine les morceaux de bravoure, chacun exploitant à fond une composante de la galaxie D&D. Qu'il s'agisse d'un plan-séquence numérique assez jusqu'au-boutiste, d'une attaque de diligence alambiquée ou d'une parenthèse humoristique sépulcrale (pas très loin de la référence à Sam Raimi), la plupart de ces petites saynètes s'enchainent à un rythme effréné, ne laissant jamais au spectateur le temps de s'ennuyer.

Les emprunts à l'oeuvre originale sont moins des clins d'oeil inutiles (malgré deux renvois presque obligatoires aux jeux video Baldur's Gate et Neverwinter Nights) que des moteurs pour la mise en scène, faisant oublier, à force de créativité, des effets spéciaux aléatoires (surtout sur les plans larges).

Tout compte fait, c'était la meilleure manière de rendre hommage à la puissance pop et à la créativité de Donjons et Dragons : comme les meilleurs MJ, cette adaptation se réapproprie moult codes et concepts, justement destinés à cet usage. Un précepte qui s'applique aussi au traitement des personnages, archétypes chacun doté d'un passif plus ou moins intéressant, tant et si bien que l'intrigue réussit à détourner en toute délicatesse l'inévitable trope de la rédemption à l'américaine.

Il fallait donc une matrice artistique de cette importance pour autoriser les cinéastes hollywoodiens à mettre un peu de coeur à l'ouvrage. Car en l'état et malgré ses nombreux défauts, ce Donjons & Dragons est tout ce qu'on attend d'un blockbuster estival lambda : un spectacle généreux (les bastons sont plutôt bien chorégraphiées), malin et sincère. Lors du climax, le temps d'une scène, le film parvient même à capturer la fougue des grands accomplissements collectifs des campagnes les plus chères à vos coeurs. Qui l'eut cru ?

En piochant dans la mythologie Donjon & Dragons comme dans un gigantesque coffre à jouets, Goldstein, Daley et Gilio réalisent un hommage sincère à la générosité du jeu de rôle, ainsi qu'un divertissement aussi bancal qu'efficace.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... V4M_VsUaJU
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Oscars 2023 : le triomphe d’Everything Everywhere All at Once [palmarès]

Image

Le film de Daniel Scheinert et Daniel Kwan a raflé 7 prix, dont le meilleur film et la meilleure réalisation.

A l’image de son titre exubérant, Everything Everywhere All at Once était partout lors de la 95e cérémonie des Oscars. Le film de multivers produit par A24 n’a laissé que des miettes à la concurrence, décrochant 7 prix sur les 9 catégories où il était en lice : le meilleur film, la meilleure réalisation et le meilleur scénario original pour Daniel Scheinert et Daniel Kwan, la meilleure actrice pour Michelle Yeoh, les meilleurs seconds rôles pour Jamie Lee Curtis et Ke Huy Quan, et enfin le meilleur montage.

Les retrouvailles de Ke Huy Quan et Harrison Ford

Cette soirée triomphale avait commencé par l’Oscar de Ke Huy Quan, et son discours hyper émouvant. Elle s’est terminée sur son embrassade avec Harrison Ford, son ancien partenaire d’Indiana Jones, qui venait remettre l’Oscar du meilleur film clôturant la cérémonie. Le tout sous le regard attendri de Steven Spielberg, joyeux perdant de la soirée (The Fabelmans est reparti bredouille). Une image forte et symbolique pour l’acteur, revenu miraculeusement sur le devant de la scène, et Everything Everywhere All at Once, l’outsider qui a déjoué tous les pronostics au cours de la saison des prix, pour finalement s’imposer aussi largement que logiquement aux Oscars 2023.

"L’histoire est en marche", a déclaré Michelle Yeoh en recevant l’Oscar de la meilleure actrice face à Cate Blanchett. Et elle a bien raison. L’Académie a préféré embrasser l'OVNI Everything Everywhere All at Once, plutôt que des films plus classiques ou tournés vers le passé (The Fabelmans, Elvis, Les Banshees d’Inisherin) ou les deux blockbusters qui ont "sauvé" le cinéma en salle, Top Gun : Maverick et Avatar : La Voie de l’eau. Absents, Tom Cruise et James Cameron avaient-ils senti le vent venir ? Seul le film de guerre allemand A l’Ouest rien de nouveau, avec ses 4 Oscars (dont le meilleur film étranger et la meilleure photographie), a entretenu un semblant d’illusion.

Brendan Fraser dans le multivers

L’autre grand dilemme de la soirée se situait du côté de l’Oscar du meilleur acteur, et c’est Brendan Fraser qui a été récompensé pour sa résurrection dans The Whale, de Darren Arronofsky. La star de La Momie n’en revenait pas, tout en faisant un clin d’oeil au phénomène de la soirée : "Donc c’est ça qu’on appelle le multivers ?" Cruel pour la révélation Austin Butler, si bluffant dans le Elvis de Baz Luhramm, mais qui semblait sincèrement heureux pour son aîné. Pétri de talent, l’acteur âgé de 31 ans aura sans doute d’autres occasions de gagner une statuette. Jamie Lee Curtis a finalement eu le sien à 64 ans pour son second rôle dans EEAAO. Patience.

La cérémonie aura aussi été marquée par les numéros musicaux, dont l’endiablée « Naatu Naatu » et sa chorégraphie folle qui a remporté l’Oscar de la meilleure chanson pour RRR. Lady Gaga et Rihanna ont elles joué sur un registre plus intime et contenu avec leurs interprétations de “Hold My Hand” (Top Gun: Maverick) et "Lift Me Up" (Black Panther : Wakanda Forever) qui rendaient hommage respectivement à Tony Scott et Chadwick Boseman.

On oubliera en revanche la présentation de Jimmy Kimmel. L’animateur a multiplié les blagues peu inspirées sur la gifle de Will Smith, relancé mollement sa fausse embrouille avec Matt Damon et mis mal à l’aise Malala Yousafzai, militante pakistanaise des droits des femmes et productrice du court-métrage Stranger at the Gate, en lui demandant notamment si Harry Styles avait craché sur Chris Pine. Les sketchs des César 2023 étaient nettement plus drôles…

Le palmarès complet des Oscars 2023 :

MEILLEUR FILM

À l'Ouest Rien de nouveau
Avatar: la voie de l'eau
Elvis
The Fabelmans
Tár
Top Gun: Maverick
Les Banshees d'Inisherin
Everything Everywhere All at Once - VAINQUEUR
Sans filtre (Triangle of Sadness)
Women Talking

MEILLEUR RÉALISATION

Todd Field, Tár
Daniel Kwan et Daniel Scheinert, Everything Everywhere All at Once - VAINQUEUR
Baz Luhrmann, Elvis
Martin McDonagh, Les Banshees d'Inisherin
Steven Spielberg, The Fabelmans

MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL

Tár, Todd Field
Everything Everywhere All at Once, Daniel Kwan et Daniel Scheinert - VAINQUEURS
Les Banshees d'Inisherin, Martin McDonagh
Sans filtre (Triangle of Sadness), de Robin Oslund
The Fabelmans, Steven Spielberg et Tony Kushner

MEILLEUR SCÉNARIO ADAPTÉ

À l'Ouest Rien de nouveau
Glass Onion: Une histoire à couteaux tirés
Vivants
Top Gun: Maverick
Women Talking de Sarah Polley - VAINQUEUR

MEILLEUR ACTEUR

Austin Butler, Elvis
Brendan Fraser, The Whale - VAINQUEUR
Colin Farrell, Les Banshees d'Inisherin
Bill Nighy, Vivre
Paul Mescal, Aftersun

MEILLEURE ACTRICE

Cate Blanchett, Tár
Michelle Yeoh, Everything Everywhere All at Once - VAINQUEUR
Andrea Riseborough,To Leslie
Ana de Armas, Blonde
Michelle Williams, The Fabelmans

MEILLEUR SECOND RÔLE FÉMININ

Angela Bassett, Black Panther: Wakanda Forever
Kerry Condon, Les Banshees d'Inisherin
Jamie Lee Curtis, Everything Everywhere All at Once - VAINQUEUR
Stephanie Hsu, Everything Everywhere All at Once
Hong Chau, The Whale

MEILLEUR SECOND RÔLE MASCULIN

Brendan Gleeson, Les Banshees d'Inisherin
Barry Keoghan, Les Banshees d'Inisherin
Brian Tyree Henry, Causeway
Ke Huy Quan, Everything Everywhere All at Once - VAINQUEUR
Judd Hirsch, The Fabelmans

MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE

À l'Ouest, rien de nouveau, Volker Bertelmann - VAINQUEUR
Les Banshees d'Inisherin, Carter Burwell
Everything Everywhere All at Once, Son Lux
Babylon, Justin Hurwitz
The Fabelmans, John Williams

MEILLEURE CHANSON ORIGINALE

“Applause” de Tell It Like a Woman par Sofia Carson
“Hold My Hand” de Top Gun: Maverick, par Lady Gaga, BloodPop
“Lift Me Up” de Black Panther: Wakanda Forever par Tems, Ludwig Göransson, Rihanna, Ryan Coogler
"Naatu Naatu” de RRR, par Kala Bhairava, M. M. Keeravani, Rahul Sipligunj - VAINQUEUR
“This Is a Life” de Everything Everywhere All at Once, par Son Lux, Mitski, David Byrnlife

MEILLEUR FILM ÉTRANGER

À l'Ouest, rien de nouveau (Allemagne) - VAINQUEUR
Argentina, 1985 (Argentine)
Close (Belgique)
EO (Pologne)
The Quiet Girl (Irlande)

MEILLEUR FILM D'ANIMATION

Guillermo del Toro’s Pinocchio - VAINQUEUR
Le Monstre des Mers
Marcel the Shell With Shoes On
Le Chat Potté 2 : la dernière quête
Alerte Rouge

MEILLEURE PHOTO

A l'Ouest, rien de nouveau, James Friend - VAINQUEUR
Bardo, Darius Khondji
Elvis, Mandy Walker
Empire of Light, Roger Deakins
Tár, Florian Hoffmeister

MEILLEURS DÉCORS

A l'Ouest, rien de nouveau - VAINQUEUR
Avatar - La Voie de l'eau
Babylon
Elvis
The Fabelmans

MEILLEURS COSTUMES

Babylon
Black Panther : Wakanda Forever - VAINQUEUR
Elvis
Everything Everywhere All at Once
Une robe pour Mrs. Harris

MEILLEURS MAQUILLAGES ET COIFFURES

A l'Ouest, rien de nouveau
The Batman
Black Panther : Wakanda Forever
Elvis
The Whale - VAINQUEUR

MEILLEUR MONTAGE

Les Banshees d'Inisherin
Elvis
Everything Everywhere All at Once - VAINQUEUR
Tár
Top Gun : Maverick

MEILLEUR SON

A l'Ouest, rien de nouveau
Avatar : la voie de l'eau
The Batman
Elvis
Top Gun : Maverick - VAINQUEUR

MEILLEURS EFFETS VISUELS

A l'Ouest, rien de nouveau
Avatar : la voie de l'eau
The Batman
Black Panther : Wakanda Forever
Top Gun : Maverick
Avatar : la voie de l'eau - VAINQUEUR

MEILLEUR DOCUMENTAIRE

A House Made of Splinters
Fire of Love
Navalny - VAINQUEUR
Tout ce que nous respirons
Toute la beauté et le sang versé

MEILLEUR COURT MÉTRAGE DOCUMENTAIRE

Ceux qui murmuraient à l'oreille de l'éléphanteau - VAINQUEUR
Haulout
How Do You Measure a Year ?
Réduite au silence : l'effet Martha Mitchell
Stranger at the Gate

MEILLEUR COURT MÉTRAGE

An Irish Goodbye - VAINQUEUR
Ivalu
Le Pupille
Night Ride
The Red Suitcase

MEILLEUR COURT MÉTRAGE D'ANIMATION

An Ostrich Told Me the World Is Fake and I Think I Believe It
L'Enfant, la taupe, le renard et le cheval - VAINQUEUR
The Flying Sailor
Ice Merchants
My Year of Dicks


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... UCrZO_bFbQ

Everything Everywhere All at Once méritait davantage l'Oscar de l'esbroufe de l'année :D
Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

Avatar du membre
Pale
Messages : 8254
Enregistré le : jeu. 8 oct. 2020 22:39

:hot:
Répondre