Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Kit
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je lui préfère la version de et avec Warren Beatty
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les stations de lavage se frottent les mains grâce au sable du Sahara
Vosg'patt de cœur
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Kit
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ah bah hier j'ai oublié les 55 ans de Lauren Graham
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Pale
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Cocu a écrit :
mer. 16 mars 2022 21:48
Dites je cherche une série ou un film qur j'ai vu il y a quelques années, où des gens "respirent" quelque chose et se suicident tous. Ça vous dit?
Est-ce que dans le film il y a quelqu'un qui fait cette tête ?

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Si oui, c'est bien Phénomènes :D
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Pale
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Watcher : une bande-annonce anxiogène pour le thriller horrifique avec l'héroïne d'It Follows

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L'héroïne d'It Follows est de retour dans le thriller Watcher qui se dévoile dans une bande-annonce.

Une armada de films avec des gens qui observent ou qui se font observer par d'autres gens par fenêtres interposées semble nous être tombée dessus dernièrement. La Femme à la fenêtre, À travers ma fenêtre ou La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre... la vitresploitation semble battre son plein.

Et dans le flux de ces ersatz plus ou moins proches de Fenêtre sur cour, un film s'apprête à débarquer avec comme actrice principale Maika Monroe, interprète au centre de l'immense It Follows : Watcher. Thriller sur l'histoire d'une femme qui pense être observée par un homme de l'immeuble en face de chez elle, le long-métrage débarquera début juin aux États-Unis et commence donc à se dévoiler dans une bande-annonce.



Dans ces premières images, nous retrouvons Maika Monroe, dans son appartement en Roumanie, en compagnie de son petit ami Karl Glusman (Love, The Neon Demon et Devs). Alors que la jeune femme commence à s'inquiéter de la présence qui l'observe de l'autre côté de la rue, la bande-annonce du film nous plonge dans une atmosphère aussi angoissante qu'hypnotique, bercée par l'élégante photographie de Benjamin Kirk Nielsen.

Ses images nocturnes, à la patine numérique non sans rappeler le style de Mike Gioulakis (chef opérateur d'It Follows, d'Us et de Glass), couplées au jeu magnétique de Maika Monroe et à la musique anxiogène de Nathan Halpern (compositeur de The Rider et Swallow) semble présage d'une expérience sensorielle des plus réjouissantes.

À côté de ça, le peu de détails sur l'intrigue du film que suggère cette bande-annonce laisse place à tout un tas de théories excitantes sur son développement, entre tueur en série, bifurcation fantastique et thriller paranoïaque. Quoi qu'il en soit, Watcher aguiche avec ses quelques images et elles donnent follement envie de le découvrir.

Notons que le film est le premier long-métrage de Chloe Okuno (qui a réalisé un segment du film à sketches V/H/S/94), qui co-écrit également le scénario avec Zack Ford : le coup d'essai de la réalisatrice serait-il une réussite ? Les premiers avis autour du film depuis sa diffusion au festival de Sundance sont plutôt positives. Malheureusement pour nous, il faudra être patient pour le découvrir puisque si Watcher débarquera début juin aux États-Unis, il n'a pas de date de sortie en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... vttwFj7bxs
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... Z1-4xk-6bg
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willnot94
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Pale a écrit :
jeu. 17 mars 2022 15:35
Cocu a écrit :
mer. 16 mars 2022 21:48
Dites je cherche une série ou un film qur j'ai vu il y a quelques années, où des gens "respirent" quelque chose et se suicident tous. Ça vous dit?
Est-ce que dans le film il y a quelqu'un qui fait cette tête ?

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Si oui, c'est bien Phénomènes :D
:wut: elle va voir que ton message et tu vas en récupèrer les honneurs :rofl: :cry:
"Ah bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien forcément !"
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Cocu
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willnot94 a écrit :
mer. 16 mars 2022 22:31
Cocu a écrit :
mer. 16 mars 2022 22:03
Je ne me souviens plus 😅 mais je ne pense pas.
"Phénomènes" de Shamalow ?
Il me semble, merci !
Pouet
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willnot94 a écrit :
jeu. 17 mars 2022 19:10
:wut: elle va voir que ton message et tu vas en récupèrer les honneurs :rofl: :cry:
Même pas :p :love2: merci à tous les 2!
En fait j'avais un doute sur phénomène mais je ne me souvenais pas des acteurs dedans 😅😅
Pouet
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BOX OFFICE STORY
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En tout cas ceux qui ont prévu de mater "eaux profondes" avec Ana de Armas une canette de coca dans une main et l'autre occupée en seront pour leurs frais : on ne voit rien de l'anatomie de la très très belle actrice.
http://www.boxofficestory.com/
La pierre philosophale transformait le plomb en or.
Disney transforme l'or en merde.
Kevin Feige tu fais de la merde.
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robinne
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weird

@BOX OFFICE STORY Quelle arnaque :D
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La critique de EL qui n'a pas aimé (1,5 étoiles) :

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Vic (Ben Affleck) est marié à Melinda (Ana de Armas), qu'il aime éperdument, mais dont il supporte de moins en moins la passion pour l'infidélité, le ponçage de fondement et le rentrage de poils. Alors que plusieurs de ses amants deviennent de moins en moins vivants, son épouse change progressivement de regard sur l'épagneul humain qui lui sert de compagnon. Voici pour le point de départ d'Eaux profondes, thriller érotique rescapé des années 80, porté à l'écran par un des artisans historiques du genre, Adrian Lyne, et visible sur Amazon Prime Video en France.

L'EAU, ÇA MOUILLE


Dans la moiteur de sa cave aménagée en vaste terrarium, Affleck l’affligé a le regard perdu dans le lointain, la prunelle embrumée, l’oeil torve, la mine déconfite et le poil humide. Moins expressif qu’un parpaing de cheddar fondu, il palpe intensément un escargot. Ses doigts s’attardent sur la surface visqueuse de l’animal, nimbé dans la lumière bleutée du sous-sol. Soudain. Surgit la femme. En flashs irréels, son image contamine l’écran.

Brune incendiaire à demi-allongée sur un siège de voiture, elle nous adresse des regards polissons tandis qu’elle se fait sourire le lutin à s’en casser un ongle. En gros, Ben Affleck tripote de la limace en pensant à sa femme qui se tripote. Pour ce qui est de l'érotisme noir vendu par Eaux profondes, on touche là à ce qui tient au film d'absolu summum, tant dans la laideur que le ridicule. Mais que s'est-il donc passé ?

Genre pas avare en performances outrées, sexualité savonneuse et autres foirades divertissantes, le thriller érotique était un genre porté disparu au mitan des années 90 (en dépit d'une brève mais vigoureuse survivance ibérique dans les ultimes années du XXe siècle), dont les plus embarrassants échecs avaient au moins pour eux un sens du ridicule savoureux.

Quiconque est déjà passée à côté d'une rupture d'anévrisme en visionnant L'orchidée sauvage est conscient de la spectaculaire kitscherie d'un genre tout à la fois simpliste, prude, vendeur de cuisseaux faciles, et pour le meilleur, descendant dégénéré et outré du film noir des années 40. Et ce qui étonne, dès la première scène, trop atone pour être ridicule, pas assez bizarre pour susciter la curiosité, c'est que Eaux Profondes rate systématiquement tous ses effets, sans jamais céder au charme de l'aberration ahurie.

Étant établi que le ridicule ne tue pas, mais fait bien marrer, on notera néanmoins quantité de pirouettes macabres, ou le long-métrage provoque une douce hilarité. Quand Ben s'escargote bien sûr, mais aussi quand à la faveur d'un dialogue encore plus beurré au vermouth que son personnage, le mari éploré tente de se la jouer ténébreux vengeur. N'oublions pas une citation biblique à coup de pomme et de décolleté plongeant, embarrassante de surjeu, ou encore cette dispute impitoyable, ou un essaim de postillons au dentifrice voudrait nous faire croire à une imagerie plus séminale.

ESCARG'HOT D'OR

Les plus courageux se régaleront enfin d'une tentative d'émuler Mad Max : Fury Road en bicyclette, qui devrait faire défaillir jusque sur le podium du Tour de France. Quasiment chaque effet censé généré de la tension ou entretenir une forme d'intensité érotique semble tout droit sorti du petit manuel de la lourdeur en débardeur, et pourrait presque transformer l'ensemble en plaisante comédie, si le film n'avait pas l'âge de ses artères.

Initié en 2013, le film d'Adrian Lyne est passé de studio en studio, d'hésitations en reports, d'abandon en rachat, jusqu'à être finalement validé par la Fox, laquelle a été rachetée par Disney qui après en avoir repoussé maintes fois la sortie, l'exploite aux États-Unis sur la plateforme Hulu et l'a cédé à Amazon Prime vidéo dans le reste du monde. Mais non content d'avoir mariné pendant presque une décennie, le projet doit sa philosophie, sa conception et ses ingrédients à une époque encore plus lointaine.

Adaptation du roman éponyme de Patricia Highsmith, publié en 1957, on sent à chaque nouvelle articulation de l'intrigue combien le cinéaste en a conservé l'essence, voire scrupuleusement reproduit la représentation du monde... quitte à paraître terriblement daté. De son décor (un enchaînement de fêtes bourgeoises complètement déréalisées), à sa vision du couple et de la répartition du pouvoir entre ses membres, en passant par les affligeants personnages secondaires, tout respire, non pas tant la misogynie qu'une vision du genre et de la société... purement et simplement disparue.

Au-delà de tout débat moral, ou éthique, sur la nature du regard porté sur le personnage qu'interprète Ana de Armas, on est frappé de constater que, de sa caractérisation jusqu'à la présentation des liens qu'elle noue avec les autres protagonistes, rien ne semble avoir de matérialité, de chair, ou tout simplement de réalité. Melinda est un fantasme de prédatrice lubrique imaginée au milieu des années 50... et transposé avec lourdeur au XXIe siècle. La greffe est pour le moins voyante.

Et elle se transforme en tumeur rectale quand elle est scrutée par la caméra d'Adrian Lyne. Metteur en scène du légendaire L'Échelle de Jacob, il aura été parfois trop vite caricaturé en vilain petit canard pubard. Mais ce fut également un des stakhanovistes du thriller érotique à la papa, et ce jusqu'aux derniers borborygmes du genre, qu'il eut l'honneur d'éructer sur pellicule en 2002 avec Infidèle.

LA VIEILLESSE EST UN DÉCADRAGE

Le cinéaste est demeuré deux décennies durant loin des plateaux de tournage, et en découvrant son retour, on rouvre une malle aux trésors dont le contenu a été rongé par les années. Jamais ici la caméra ne paraît avoir de désir, être mue par un principe quelconque, ou souhaiter jouer avec nous. Un comble, dans le cadre d'un mystère érotique. Érotisme qui a bien du mal à éclore quand son chef d'orchestre traite la chair et le désir avec l'appétit d'une hyène pour les haricots verts.

Certes, son Liaison fatale a toujours été un cliché de sexisme décrivant les femmes en putains psychotiques ou en saintes nitouches respectables, 9 Semaines 1/2 valait plus pour le magnétisme de ses interprètes que ce que le récit racontait d'eux, quand Proposition indécente était déjà une tentative de faire palpiter mollement le spectateur à demi-trépané, tout en l'éclaboussant d'une moraline rance.

Le souci, c'est que l'époque qui faisait de ces histoires des expressions de leur temps, et qui leur permet d'être aujourd'hui encore appréhendées comme telles, n'est plus. Et qu'en plus, Eaux profondes parvient à condenser tous ces traits, au mieux désuets, au pire authentiquement puant, en un récit unique. C'est finalement bien cette dimension anachronique qui achève de tout putréfier, jusqu'aux scènes de sexe, qui évoquent plus l'accouplement de deux lépreux en descente de javel que des apothéoses sensuelles.

Eaux Profondes flirte avec l'auto-parodie, et nous assène de si vigoureux gags involontaires que son potentiel de revisionnage ne doit pas être sous-estimé. Mais hélas, son scénario bien trop long, et la mise en scène en déroute de son réalisateur l'alourdissent trop pour ne pas assommer.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... EC0uLhCop0

Deux autres avis négatifs :

"Eaux profondes est vendu comme un thriller érotique tendu, mais ce n'est ni un thriller ni érotique ni tendu. Adrian Lyne revient avec un drame marital frigide, niais et mou où Ben Affleck tente de jouer le moins possible, avant de plonger dans le gros nanar ultra-teubé. Malaise."

"Ça se voudrait une charge contre le couple bourgeois américain, mais ça ne parvient à qu'à ressasser le pire et le moins sexy du thriller érotique des années 1990. Fincher peut dormir tranquille."
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Cannes 2022 : Virginie Efira sera la maîtresse de cérémonie

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Après avoir présenté à Cannes 2021 Benedetta de Paul Verhoeven, l’actrice présentera le Festival tout court.

La 75ème édition du Festival de Cannes, qui aura lieu du 17 au 28 mai prochains, sera diffusée par un nouveau duo composé de Brut et France TV. Pour cette édition, la maîtresse des cérémonies d’ouverture et de clôture sera l’actrice Virginie Efira, qui succède ainsi à Doria Tillier.

La première présence à Cannes de l’actrice en sélection a eu lieu en 2016, lorsqu’elle figurait au générique de deux films : Elle de Paul Verhoeven (compétition officielle) et Victoria de Justine Triet (en ouverture de la Semaine de la critique). En 2018, elle était dans Le Grand bain de Gille Lellouche, présenté hors compétition, et en 2019, elle revenait en compétition pour jouer le rôle-titre de Sibyl de nouveau signé Justine Triet.

Le Festival de Cannes dévoilera sa sélection le 14 avril. Pour l'instant, on sait que Top Gun Maverick avec Tom Cruise fera l'ouverture, et que Elvis de Baz Luhrmann et Three Thousand Years of Longing de George Miller avec Idris Elba et Tilda Swinton seront de la partie.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 8qfZ58w_K8
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un superbe challenger à mon Flop 2022


Deep Water n'est ni plus ni moins qu'une fumisterie écrit avec connerie, porté par une Ana de Armas caricaturale (mais toujours aussi jolie évidemment malgré qu'il s'agisse de son pire rôle), et un Ben Affleck blasé dont le regard de merlan frit est la seule réaction censée de tous les persos de ce thriller érotique qui n'en est même pas un.


Adrian Lyne pourtant réal du super Jacob's Ladder et de propositions du genre qui arrivaient un tantinet à émoustiller, revient 20 ans après pour accoucher d'un TVfilm dénué de réel intérêt.


Pas de réelle caractérisation de ce couple dont les enjeux puérils sont bazardés au service de boucles narratives "ma femme fricote avec d'autres types donc chui pas content" où les persos font preuve de bipolarité au service d'un script qui se réveille un tantinet sur la fin.
Avant de bien sûr sombrer dans la caricature brouillonne


De plus, si la tension laisse plutot place au rire nerveux, j'ai rarement vu un film du style aussi prude et inoffensif.


Bref ce film de boomer ("oh tu as développé une puce pour drone donc tu es un sale mécréant") est bien bien mauvais


1/5 ou 1,5/5
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robinne
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weird

Pale a écrit :
ven. 18 mars 2022 15:57
Cannes 2022 : Virginie Efira sera la maîtresse de cérémonie

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Après avoir présenté à Cannes 2021 Benedetta de Paul Verhoeven, l’actrice présentera le Festival tout court.

La 75ème édition du Festival de Cannes, qui aura lieu du 17 au 28 mai prochains, sera diffusée par un nouveau duo composé de Brut et France TV. Pour cette édition, la maîtresse des cérémonies d’ouverture et de clôture sera l’actrice Virginie Efira, qui succède ainsi à Doria Tillier.

La première présence à Cannes de l’actrice en sélection a eu lieu en 2016, lorsqu’elle figurait au générique de deux films : Elle de Paul Verhoeven (compétition officielle) et Victoria de Justine Triet (en ouverture de la Semaine de la critique). En 2018, elle était dans Le Grand bain de Gille Lellouche, présenté hors compétition, et en 2019, elle revenait en compétition pour jouer le rôle-titre de Sibyl de nouveau signé Justine Triet.

Le Festival de Cannes dévoilera sa sélection le 14 avril. Pour l'instant, on sait que Top Gun Maverick avec Tom Cruise fera l'ouverture, et que Elvis de Baz Luhrmann et Three Thousand Years of Longing de George Miller avec Idris Elba et Tilda Swinton seront de la partie.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 8qfZ58w_K8
C’est quoi ce film de George Miller ? :??:
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robinne a écrit :
ven. 18 mars 2022 16:55
Pale a écrit :
ven. 18 mars 2022 15:57
Cannes 2022 : Virginie Efira sera la maîtresse de cérémonie

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Après avoir présenté à Cannes 2021 Benedetta de Paul Verhoeven, l’actrice présentera le Festival tout court.

La 75ème édition du Festival de Cannes, qui aura lieu du 17 au 28 mai prochains, sera diffusée par un nouveau duo composé de Brut et France TV. Pour cette édition, la maîtresse des cérémonies d’ouverture et de clôture sera l’actrice Virginie Efira, qui succède ainsi à Doria Tillier.

La première présence à Cannes de l’actrice en sélection a eu lieu en 2016, lorsqu’elle figurait au générique de deux films : Elle de Paul Verhoeven (compétition officielle) et Victoria de Justine Triet (en ouverture de la Semaine de la critique). En 2018, elle était dans Le Grand bain de Gille Lellouche, présenté hors compétition, et en 2019, elle revenait en compétition pour jouer le rôle-titre de Sibyl de nouveau signé Justine Triet.

Le Festival de Cannes dévoilera sa sélection le 14 avril. Pour l'instant, on sait que Top Gun Maverick avec Tom Cruise fera l'ouverture, et que Elvis de Baz Luhrmann et Three Thousand Years of Longing de George Miller avec Idris Elba et Tilda Swinton seront de la partie.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 8qfZ58w_K8
C’est quoi ce film de George Miller ? :??:
Three Thousand Years of Longing, tourné l'an dernier
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Aujourd'hui c'est l'anniversaire de la ravissante Lily Collins (33 ans) :

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weird

NaughtyDog a écrit :
ven. 18 mars 2022 17:08
robinne a écrit :
ven. 18 mars 2022 16:55
Pale a écrit :
ven. 18 mars 2022 15:57
Cannes 2022 : Virginie Efira sera la maîtresse de cérémonie

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Après avoir présenté à Cannes 2021 Benedetta de Paul Verhoeven, l’actrice présentera le Festival tout court.

La 75ème édition du Festival de Cannes, qui aura lieu du 17 au 28 mai prochains, sera diffusée par un nouveau duo composé de Brut et France TV. Pour cette édition, la maîtresse des cérémonies d’ouverture et de clôture sera l’actrice Virginie Efira, qui succède ainsi à Doria Tillier.

La première présence à Cannes de l’actrice en sélection a eu lieu en 2016, lorsqu’elle figurait au générique de deux films : Elle de Paul Verhoeven (compétition officielle) et Victoria de Justine Triet (en ouverture de la Semaine de la critique). En 2018, elle était dans Le Grand bain de Gille Lellouche, présenté hors compétition, et en 2019, elle revenait en compétition pour jouer le rôle-titre de Sibyl de nouveau signé Justine Triet.

Le Festival de Cannes dévoilera sa sélection le 14 avril. Pour l'instant, on sait que Top Gun Maverick avec Tom Cruise fera l'ouverture, et que Elvis de Baz Luhrmann et Three Thousand Years of Longing de George Miller avec Idris Elba et Tilda Swinton seront de la partie.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... 8qfZ58w_K8
C’est quoi ce film de George Miller ? :??:
Three Thousand Years of Longing, tourné l'an dernier
film qu'il conçoit depuis près de 15 ans
Ca va encore être un événement :hot:
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Pale a écrit :
ven. 18 mars 2022 18:05
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Elle enchaine tellement Karen Gillan :roll: Et elle est en ce moment en plein tournage de Guardians of the Galaxy Vol. 3 :D :bounce: :hot: :bounce:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Pale a écrit :
sam. 12 mars 2022 10:32
j'ai rarement vu quelque chose d'aussi insupportable. Tout transpire l'hystérisation
Rappelle moi de ne pas te présenter ma fille 🤣
Vu ce soir, j'ai beaucoup aimé 😁
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19 mars bon anniversaire à
Ursula Andress 86 ans
Jean-Paul Tribout 82 ans (Pujol de la série Les Brigades du Tigre)
Glenn Close 75 ans
Bruce Willis 67 ans
Jake Weber 58 ans (Rencontre avec Joe Black, série Medium)
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WOW. J'ai mis ce film sans attente particulière, je m'attendais même à un truc ultra cheap mais en fait Black Crab m'a tenu en haleine du début à la fin. Le film nous propulse dans une guerre dont on ne sait rien mais l'ambiance est juste incroyable avec un concept original. Même la bande-originale est top. Une bonne petite claque que ce film.
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J'ai également terminé cette série :

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Dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé. Tout d'abord j'ai été impressionné par la performance de Lily James dans le rôle de Pamela Anderson. On a l'impression de voir la véritable Pamela, c'est bluffant. Sebastian Stan est également très bon, l'acteur est décidément très fort pour jouer les tarés. Seth Rogen est fidèle à lui même. J'ai également adoré la reconstitution et l'ambiance de l'époque. La série offre des bons vieux sons et puis il y a des détails marrants comme l'évocation d'internet qui n'en était qu'à ses balbutiements. La série raconte donc l'histoire de la fameuse sextape de Pamela et Tommy qui a été dévoilée au milieu des années 90 et l'impact que cela a eu sur les deux célébrités, en particulier Pamela qui en a beaucoup souffert. La star est ici traitée comme un véritable être humain et cette spirale infernale dans laquelle elle plonge ne laisse pas insensible. La série est très prenante durant les 6 premiers épisodes, on passe un peu par tous les stades émotionnels. J'avoue que les choses commencent à s'éterniser et devenir un peu trop redondantes durant les deux derniers épisodes, le rythme a tendance à s'atténuer. Mais voilà, j'ai malgré tout passé un bon moment.
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Top des séries vues en 2022 :

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1. Cobra Kai - Saison 4

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2. Pam & Tommy - Saison 1
3. La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre - Saison 1
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Wickaël
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J'ai découvert ce film hier soir

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Une très bonne surprise, surtout que j'en attendais pas grand chose. Un film sur la famille avant tout, même si le catch est au centre du récit. Les persos sont touchants. On découvre également l'envers du décor de ce divertissement sportif, un milieu vraiment sans pitié. Le film est également parsemé de légères touches d'humour qui font sourire. La fin m'a fait frissonner.

8/10
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Wickaël a écrit :
dim. 20 mars 2022 12:25
J'ai découvert ce film hier soir

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Une très bonne surprise, surtout que j'en attendais pas grand chose. Un film sur la famille avant tout, même si le catch est au centre du récit. Les persos sont touchants. On découvre également l'envers du décor de ce divertissement sportif, un milieu vraiment sans pitié. Le film est également parsemé de légères touches d'humour qui font sourire. La fin m'a fait frissonner.

8/10
Je ne me souviens plus de tout mais j'avais beaucoup aimé.
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La première partie est sublime. Durant cette partie, Du silence et des ombres est un magnifique film sur l'enfance qui a probablement inspiré Spielberg. Un peu moins convaincu par la seconde partie et sceptique devant la fin, ça reste malgré tout un beau moment de cinéma. Les acteurs (notamment les enfants) sont formidables.

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La courte durée, l'intrigue, le très beau cadre où se situe l'histoire et la performance des acteurs font que l'on ne s'ennuie jamais devant Contrecoups. L'issue ne m'a pas convaincu (parfois ça peut niquer un film) mais l'ensemble tient malgré tout en haleine.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Je suis chaud pour le Michael Bay :hot: :hot: :hot:
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Wickaël
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Programme de ce soir :

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:D
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Wickaël a écrit :
dim. 20 mars 2022 19:00
Programme de ce soir :

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:D
J'ai des amis qui m'en ont dit beaucoup de bien ces derniers jours :D
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Wickaël
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Pale a écrit :
dim. 20 mars 2022 19:26
J'ai des amis qui m'en ont dit beaucoup de bien ces derniers jours :D
Je confirme, c'est très bien. Ça m'a rappelé Les bouchers verts avec Mads Mikkelsen. Le couple Éboué/Foïs fonctionne parfaitement, il y a une bonne alchimie. Les situations dans lesquelles se retrouvent les deux héros sont aussi loufoques qu'hilarantes. J'ai ri de bon cœur.

7/10
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robinne
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weird

Pale a écrit :
lun. 21 mars 2022 18:59

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C’est quoi, le D-Box ?
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C’est une histoire d’œuf de Pâques ? :D
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Pale
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robinne a écrit :
lun. 21 mars 2022 19:36
C’est quoi, le D-Box ?
Bonne question :D
C’est une histoire d’œuf de Pâques ? :D
Presque. Il s'agit du film qui a remporté le grand prix du jury au dernier festival de Gérardmer.

Le synopsis : " Tinja a 12 ans. Sa mère la pousse à faire de la gymnastique, exerçant sur elle un perfectionnisme malsain. Une nuit, la petite fille va faire la découverte d’un œuf bien étrange, qu’elle va cacher, puis couver. Jusqu’à l’éclosion d’une inquiétante créature… "
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Wickaël
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robinne a écrit :
lun. 21 mars 2022 19:36
Pale a écrit :
lun. 21 mars 2022 18:59

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C’est quoi, le D-Box ?
D-Box est un système de mouvement qui permet de plonger le spectateur au cœur du film. Ce système implique un siège spécial synchronisé avec l'action se déroulant à l'écran, offrant ainsi une expérience cinéma 4D.
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Presque. Il s'agit du film qui a remporté le grand prix du jury au dernier festival de Gérardmer.
purée, tu fais bien, ça fait un moment que j'aurais dû appeler mon cousin :sweat:
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Wickaël a écrit :
lun. 21 mars 2022 20:33
robinne a écrit :
lun. 21 mars 2022 19:36
Pale a écrit :
lun. 21 mars 2022 18:59

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C’est quoi, le D-Box ?
D-Box est un système de mouvement qui permet de plonger le spectateur au cœur du film. Ce système implique un siège spécial synchronisé avec l'action se déroulant à l'écran, offrant ainsi une expérience cinéma 4D.
purée faudrait pas que j'oublie mon sac à vomi pour les scènes éventuelles de grand-huit :blase:
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:hello: 22 mars bon anniversaire à
Jack Nicholson 85 ans
Nicole Garcia 76 ans
John Waters 76 ans (act./réal.)
François Berléand 70 ans
Évelyne Bouix 69 ans
Johnnie To 67 ans (réal.)
Ryan Stiles 63 asn (act./réal.)
Denis Podalydès 59 ans
Roman Coppola 57 ans (act/réal) fils de Francis Ford Coppola
Jeffrey Dean Morgan 56 ans
Sheryl Lee 55 ans (Twin Peaks)
Amber Heard 36 ans

décédés
Yehudi Menuhin (violoniste 1916-1999)
Charles Mingus (jazz 1922-1979)
Bettie Page (pin-up 1923-2008)
Charlotte Rae (actr. Arnold et Willy, 1926-2018)
Marie-José Nat (actr. 1940-2019)
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Avatar 2 : le teaser pourrait arriver très bientôt grâce à Doctor Strange 2

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Doctor Strange in the Multiverse of Madness ne va pas tarder à débarquer au cinéma, et il devrait préparer le terrain pour Avatar 2.

Dire que l'on attend Avatar 2 de James Cameron sonne comme un doux euphémisme tant le premier volet a été une révolution technique lors de sa sortie en 2009, que l'on désire plus que tout voir le retour du cinéaste légendaire qui n'a pas réalisé de long-métrage depuis et que tout le monde a l'air de dire que c'est un grand film. Alors certes, trop attendre un film peut être contre-productif et ce n'est pas la première fois que les artisans qui travaillent sur un long-métrage n'en tarissent pas d'éloge.

Néanmoins, on a envie d'y croire, et il se pourrait bien que les premières images animées du retour sur Pandora puissent atterrir très prochainement sur Terre.

En effet, selon les sources du média The Ankler, Disney pourrait dévoiler la première bande-annonce d'Avatar 2 juste avant les projections du prochain film du MCU, Doctor Strange in the Multiverse of Madness - qui sortira le 4 mai prochain en France et le 6 aux États-Unis. Depuis le rachat de la 20th Century Fox par la firme aux grandes oreilles, la franchise Avatar est, en effet, sous l'égide du studio.

La première bande-annonce du film paraîtrait ainsi environ 8 mois avant la sortie du film, soit la moyenne haute pour les gros blockbusters de ce type (la bande-annonce du dernier Spider-Man était sortie environ 5 mois avant le film, celle des Éternels 6 mois avant et idem pour Venom : Let There Be Carnage).

Il s'agirait en tout cas d'un joli coup de communication de la part du studio qui couplerait l'excitation qui gravite autour d'Avatar 2 à celle autour de Doctor Strange 2, tout en démarrant sérieusement la promo du premier cité une fois la hype autour du second passée. Pour rappel, nous ne savons encore que très peu de choses sur l'intrigue de ce second Avatar, si ce n'est qu'elle se déroulera des années après celle du premier film et que Jake Sully et sa famille devront fuir leur habitation suite à l'apparition d'une nouvelle menace humaine.

Pour en découvrir plus, il faudra attendre sagement la première bande-annonce du film, ou simplement sa sortie le 14 décembre prochain en France.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... unjRe-zX5I
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ClintReborn
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Plus de 13 ans après Avatar et ils font encore miroiter un teaseur; pas même une bande annonce... :lol: C'est tellement interminable que la hype s'est complètement desséchée comme une vieille chaussette oubliée derrière un meuble :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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ClintReborn a écrit :
mar. 22 mars 2022 16:43
Plus de 13 ans après Avatar et ils font encore miroiter un teaseur; pas même une bande annonce... :lol: C'est tellement interminable que la hype s'est complètement desséchée comme une vieille chaussette oubliée derrière un meuble :saint:
La hype va revenir lorsque la machine sera lancée :D
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EL a aimé Ambulance (3,5 étoiles) :

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Cinq ans après Transformers : The Last Knight, l’inénarrable Michael Bay (qui avait fait un petit détour vers Netflix avec 6 Underground) est de retour sur grand écran avec Ambulance, course-poursuite géante teintée de prise d’otage dans les rues de Los Angeles. Jake Gyllenhaal, Yahya Abdul-Mateen II et Eiza González se retrouvent au cœur de ce nouveau délire cocaïné du réalisateur de Bad Boys II, qui se lance dans une expérimentation stylistique totale. Tiendrait-on là le Michael Bay ultime ?

DE LA BOMBE BAY-BAY


En ouvrant son film sur une simple conversation téléphonique, Michael Bay donne déjà toutes les clés d’Ambulance. Will Sharper (Yahya Abdul-Mateen II), ex-Marine et père de famille aimant, cherche désespérément à parler à un "être humain" pour clarifier la situation avec son assurance maladie. Sa femme, réduite au simple numéro de son dossier, a besoin d’une chirurgie expérimentale qui n’est pas remboursée.

Tout est là : la glorification de la figure du militaire, chère au réalisateur de 13 Hours, est comme à son habitude contrastée par un regard critique sur un gouvernement américain froid et inhumain. Jeté comme un mouchoir sale par les institutions alors qu’il a tout sacrifié pour son pays, Will fait face à la peur profonde d’un effacement identitaire dans les grands rouages du capitalisme, déjà au cœur de No Pain No Gain.

Rien qu’avec cette scène, Ambulance confirme qu’il est un pur concentré des obsessions du cinéaste, trop souvent taxé (à tort) d’être un clippeur bling-bling à la solde d’une imagerie réac et risible. Au contraire, sa vision du rêve américain s’interroge depuis toujours sur ses paradoxes et ses pièges, alors même que son motif préféré (les explosions) amène à se demander s’il ne vaut mieux pas céder à l’anarchie et à l’annihilation du système.

À vrai dire, cette réalité se retrouve jusque dans la nature du projet, remake d’un petit film danois dont il ne reprend que le concept initial. Will, désemparé, va voir son frère adoptif Danny (Jake Gyllenhaal) pour lui demander un prêt. On comprend que les deux frangins ne se sont pas vus depuis un bail, tandis que les travellings circulaires si caractéristiques de Bay tournoient autour de leur rancœur.

Malgré lui, Will se retrouve embarqué dans le braquage de banque que vient de planifier Danny, et qui bien évidemment tourne mal. Le duo, désespéré, en vient à s’échapper avec une ambulance, à l’arrière de laquelle se trouvent une infirmière (Eiza González) et un policier agonisant.

Comme à la belle époque de Rock, Michael Bay retrouve avec Ambulance la simplicité réjouissante des high-concept des années 90 ; une aubaine pour un cinéaste dont la mise en scène repose sur l’éclatement de la cohésion spatio-temporelle, et sur la décomposition des gestes dans un élan de pure cinégénie aux allures cubistes.

Chez Bay, il faut fragmenter les formes et le mouvement pour offrir un nouveau point de vue sur les choses, poussant au passage le spectateur vers une hypersensitivité dans cette tentative de recomposer cette mosaïque d’images et de sons. Du coup, le réalisateur est clairement à son meilleur lorsque son énergie est canalisée par une unité de lieu et d’espace quasi-uniques, donnant l’impression que ses cadres, toujours brillamment composés, cherchent à rebondir sur les limites du monde fictionnel, à la manière d’un tigre en cage.

HIGHWAY TO HELL

Or, il n’y a pas de manière plus efficace pour porter le cri de rage de protagonistes qui refusent de rentrer dans le rang, contrairement à l’infirmière, Cam, qui se détache de toute émotion lors du sauvetage de ses patients. Cette femme affirmée, mais effacée derrière ses regrets, marque une réelle évolution dans le Bayhem (jeu de mots désignant son style ampoulé, contraction de Bay et de "mayhem", chaos en anglais), qui construit pour la première fois un vrai et bel arc narratif à l’un de ses personnages féminins, bien loin de la misogynie crasse dont le réalisateur a longtemps eu le secret.

Attention, ça n’empêche pas Ambulance de parfois péter un câble, et de céder aux sirènes de la gêne. On pense particulièrement aux auto-citations pachydermiques de Bay (une blague sur Rock, au secours !) ou même à l’hystérie qui anime Jake Gyllenhaal au fur et à mesure du film, un peu comme le Nicolas Cage des grands jours.

D’un autre côté, comment en vouloir à la générosité débordante d’un cinéaste qui ne se repose jamais sur ses acquis ? Face à la chienlit de blockbusters toujours plus lisses et normatifs, Michael Bay nous rappelle qu’il est possible pour un réalisateur de s’amuser avec de très gros budgets, et d’expérimenter avec les joujoux à la disposition des méga-productions hollywoodiennes. Bien entendu, on retrouve certains des effets de style les plus jouissifs du bonhomme, de ses carambolages chaotiques à ses explosions dantesques, le tout avec des caméras envoyées en plein cœur de la mêlée comme des soldats au front.

Mais Ambulance va encore plus loin, et lance le réalisateur dans la quête revigorante du plan inédit, qu’il obtient ici grâce à son nouvel amour : le drone FPV. Finie la simple vue aérienne prise d’un hélicoptère ! Désormais, Bay a l’opportunité de tournoyer son objectif dans tous les sens, au travers de loopings vertigineux et de zig-zags proprement hallucinants, qui défient la gravité et s’affranchissent de toute logique.

Alors que Los Angeles se retrouve littéralement sens dessus dessous, le cinéaste puise dans son outil un nouveau motif : la plongée de la caméra le long de parois de buildings, à la fois représentative du pouvoir omniscient de la police, mais aussi du poids d’un ultra-libéralisme qui s’abat sur Will et Danny comme une épée de Damoclès.

L.A. (PAS TRÈS) CONFIDENTIAL

Bien entendu, pour ceux qui n’auraient jamais apprécié la cacophonie de l’auteur, la proposition peut vite s’avérer écœurante. En fait, avec son sound-design ultra-enveloppant et la musique électro-orchestrale nawak de Lorne Balfe, Ambulance pousse au laisser-aller, et embarque le spectateur coopératif dans une expérience de cinéma total.

De là découle d’ailleurs la plus belle réussite du long-métrage : sa peinture vivante de Los Angeles, qu’on n’avait pas vue filmée avec autant de panache depuis Collatéral de Michael Mann. L’hétérogénéité du montage bayien, capable de relier des images a priori immiscibles, touche ici à une forme de sublime dans sa décomposition de l’espace. D’une simple coupe, le long-métrage peut passer des quartiers chics de LA à des terrains vagues aux murs décrépis, et souligne une fracture sociale que traversent littéralement les personnages au fil de la poursuite.

La ville, en tant qu’entité, ne fait plus sens, et c’est pourquoi Bay s’amuse plus que jamais à chercher des interstices, des espaces interdits où ne devrait pas passer son objectif. Épaulé par la petitesse des caméras RED dont il est devenu l’un des meilleurs utilisateurs, l’artiste se permet tout, comme un gosse qui essaierait de mettre le moindre objet qu’il trouve dans sa bouche.

C’est non seulement grisant (comme lors de ce travelling ahurissant passant sous les essieux d’une voiture en plein vol), mais Bay en vient presque à développer un cinéma métaphysique, qui combat à chaque instant la matière pour essayer de la traverser. La matière du corps est d’ailleurs la première concernée, comme le révèle cette séquence ubuesque de chirurgie, qui plonge dans les entrailles du patient avec une soif de gore assumée.

Pour autant, derrière ses excès les plus foutraques (et qui tendent forcément à lasser sur 2h20), Ambulance fait preuve d’une étonnante retenue pour son auteur, qui trouve enfin le juste équilibre entre sa jouissance d’enfant-roi qui fait tout exploser et le cœur émotionnel de son récit. Rarement aura-t-on même vu Michael Bay se confronter aux comportements toxiques de ses personnages, qui déclenchent ici un aller sans retour vers l’autoroute de l’enfer. Si le cinéaste semble concerné par cette peur de disparaître dans la foule, qu’il soit rassuré : son dernier film prouve bien qu’il n’y en a pas deux comme lui.

Contenu par la force de son concept, Michael Bay s’offre avec Ambulance un film d’action joyeusement expérimental. Los Angeles devient un bac à sable ludique et grisant, qui emporte le spectateur dans des envies de mise en scène de plus en plus délirantes. Sans doute l’un de ses exercices de style les plus aboutis !


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... ZXXg1--VlI
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Une image du nouveau Luca Guadagnino, Bones and All :

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Conclusion de la trilogie GTA de Bay (avec ses 2 meilleurs films : Pain.& Gain et Bad Boys 2), le real revient aux affaires serieuses avec un vrai bon.actioner ambiance 90s !

C'est souvent jubilatoire, avec des experimentations au drone qui rappellent presque le Tsui Hark de Time and Tide (toute proportion gardée), un montage qui eclate le temps et l'espace (parfois trop, faut prevoir l'aspirine), mais surtout un script tenu, un bon cast et meme un perso feminin reussi (une 1e chez Bay)

Meme la BO de Lorne Balfe est energique a souhait

En resulte un vrai plaisir qui se veut egalement une belle declaration d'amour à Los Angeles.
Ouais du bon Bay !
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Kit
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23 mars bon anniversaire à
Michael Haneke 80 ans
Gérard Desarthe 77 ans
Chantal Lauby 74 ans
Catherine Alric 68 ans
Billy Warlock 61 ans (série Alerte à Malibu)
Marc Cherry 60 ans (scén./prod. créateur de Desperate Housewives)
Emmanuel Karsen 59 ans (vx fr. de Sean Penn)
Hope Davis 58 ans (actr. Arlington Road)
Pierre Palmade 54 ans
Judith Godrèche 50 ans
Michelle Monaghan 46 ans
Keri Russell 46 ans
Elisa Tovati 46 ans

décédés
Joan Crawford 1905-1977
Paul Grimault 1905-1994
Ugo Tognazzi 1922-1990
Patrick Floersheim 1944-2016 (vx fr. de Robin Williams, Michael Douglas,Jeff Bridges, Ed Harris, Dennis Hopper, James Belushi, Christopher Walken, John Doman et Michael Chikli)

décédés un 23 mars
Giulietta Masina 1920-1994
Jacques Toja 1929-1996
Eddie Ryder 1923-1997 (act./réal)
Elizabeth Taylor 1932-2011
Larry Cohen 1936-2019 (réal., créateur série Les envahisseurs)
Lucia Bosè 1931-2020
George Segal 1934-2021
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