Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Vu :

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J'ai pas trouvé ça aussi catastrophique que cela. C'est pas ouf mais l'intrigue se suit bien malgré des trucs parfois aberrants genre le mec qui sort de nulle part à la fin pour récupérer le foulard et qui dans la foulée envoie un SMS à sa femme en pleine course poursuite dans les bois. Pas malin le mec :D

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Belle petite claque que ce KIMI. Avec sa maitrise habituelle, Soderbergh signe ici un thriller qui tient également de l'expérience sensorielle entre Conversation secrète, La Mort aux trousses et Panic Room mais ancré à l'ère actuelle. C'est d'ailleurs un truc qui pourrait desservir le film dans les années à venir car ça a été tourné pendant la pandémie et ça met aussi l'accent sur les mesures sanitaires (port du masque, gel hydroalcoolique).
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Sur Netflix :

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Mon programme ciné du mois d'avril (selon l'agenda belge et français) :

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Peut-être :

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Sur Netflix et autres plateformes :

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Ma plus grosse attente : The Northman (prévu le 20 avril en Belgique)

J'attends énormément Le Secret de la cité perdue aussi :D
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NaughtyDog
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après le très bon Deux Moi, Klapisch revient cette fois avec En Corps, l'histoire d'Elise, ballerine mise sur la touche après une vilaine entorse. Remettant en cause toute sa vie, elle va passer plusieurs jours auprès d'une compagnie de danseurs contemporains, et tenter de renaître d'une nouvelle manière.

Bref le concept de la chute et la renaissance est un concept usé jusqu'à la moelle au cinoche, en particulier le film de sport.
Et En Corps n'ajoutera rien à l'édifice, ce qui est bien dommage : autant passer par le principal reproche, son côté bicéphale. D'un côté Elise suit un chemin l'éloignant de la danse classique, et une voie de reconstruction pour se forger de nouveaux rêves. De l'autre le métrage suit un chemin assez balisé de rééducation facile en 3-4 mois, sans gros heurts ni obstacles (donc in fine assez peu de poids émotionnel sur la fin).

Cependant, et comme souvent chez le réal, le métrage bénéficie d'un soin de mise en scène, de direction d'acteurs et de gestion de l'humain qui transcende le tout.
Au fond point de grandiloquence, on apprécie suivre Elise (et la révélation Marion Barbeau qui est une danseuse chevronnée de l'Opéra de Paris, et la voir réaliser des prouesses sans trucage ajoute à la beauté globale) avec authenticité, au gré de ses rencontres.
Tout le cast secondaire est super (François Civil en lourdeau attachant, Pio Marmaï et Souheila Yacoub en couple disruptif, Denis Podalydès en paternel distant mais cinglant ou bien Muriel Robin en mentor acariatre dotée d'un grand coeur), on regrettera quand même une romance un peu bazardée rapidement, et sans réel poids émotionel

Depuis son précédent film, Klapisch met le visuel a un plan supérieur, et c'est encore le cas ici (notamment toute l'intro usant de couleurs primaires), et la BO (à laquelle un des ex Daft Punk a participé est réussie).

Bref, si le film aurait pu aller plus loin (en exploitant un peu plus les blessures familiales d'Elise, notamment la disparition de la mère), En Corps aurait pu accéder un lever supérieur

Reste un bon film, bien réalisé, très bien interprêté, drôle, humain

3,5/5

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pas mal mais manque d'une direction digne de ce nom (et d'un script qui aille plus loin)
je trouve que la progression narrative tourne un peu en rond ensuite, mais heureusement ce biopic a pour lui son contexte des télévangelistes et surtout son perso principal très très bien incarné par une Chastain qui s'efface réellement (ça sent l'Oscar). Par ailleurs il y a un boulot assez génial sur toutes les prothèses qu'elle arbore, pour un résultat qui ne parait pas artificiel Du plus jeune âge jusqu'a sa fin de carrière, elle campe une Tammy Faye complexe, bien épaulée par Andrew Garfield

3/5
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ClintReborn
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:lol: Il a prit cher Chris Rock. La blague qui n'est pas du tout passée et Will qui revient prendre son oscars ensuite :saint:

Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Kit
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:hello:
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ah oui c'est le remake ou du moins d'après le même fait historique que L'Homme qui n'a jamais existé (The Man Who Never Was) de Ronald Neame 1956 :love2:
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Vosg'patt de cœur
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Pale
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ClintReborn a écrit :
lun. 28 mars 2022 13:10


:lol: Il a prit cher Chris Rock. La blague qui n'est pas du tout passée et Will qui revient prendre son oscars ensuite :saint:

Largement plus intéressant que le palmarès complet :D
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Pale
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Morbius : les premiers avis sont tombés (et c'est peut-être pire que Venom)

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Les premiers spectateurs de Morbius ont donné leur avis, et ils sont très déçus. Gros flop en perspective ?

Le dernier film pas du tout attendu de Sony, Morbius, a contre toute attente (non) déçu les premiers spectateurs. Encore soumise à l'embargo, la presse n'a pas le droit de donner son avis avant mardi. Seuls les influenceurs, invités aux avant-premières médiatisées, ont l'autorisation de s'exprimer sur les réseaux sociaux pour faire part de leur ressenti, car non-soumis à l'embargo (a priori).

Une méthode habituelle pour ce genre de blockbusters, les studios ayant bien compris que les influenceurs étaient généralement plus enthousiastes et moins exigeants que la critique spécialisée. Ainsi, de cette manière, les premières impressions autour de leur film sont souvent positives et passionnées. Le moyen d'éviter une volée de critiques acerbes pouvant repousser les spectateurs. Sauf que pour une fois, la stratégie a plutôt échoué puisqu'une belle brochette d'influenceurs a pourri le film sur les réseaux sociaux (au grand dam de Sony et Marvel).

Si l'effet Spider-Verse permettra sûrement à Morbius de connaitre un succès en salles, le film réalisé par Daniel Espinosa ne rencontrera donc très probablement pas un succès critique. Le vampire campé par Jared Leto semble sur le point de se prendre un mur, à en juger par les aficionados enragés de Twitter. On a regroupé plusieurs tweets représentatifs d'un avis général très mitigé, voire énervé.

"Et bien, Morbius est aussi nul que vous le pensiez. Une intrigue de 2005 qui entre en collision avec des CGI visuellement déroutants pour créer un truc barbant. Mais ne vous inquiétez pas, ils ont gardé le pire pour la fin, avec les pires scènes post-générique que vous n'avez JAMAIS vues, Sony a perdu la tête." Sab Astley

"Morbius prouve que peu importe le nombre de têtes d'affiches ou de visuels clinquants, Sony trouvera toujours un moyen pour mal comprendre, d'une manière impressionnante, les bases de la narration." Escape Film Club

"Bon ben Morbius n'est malheureusement pas bon (des effets visuels bâclés et une intrigue très années 2000) et assurément pas aussi amusant que Venom. Je suis très confuse quant à l'avenir du Spider-Verse de Sony par rapport aux scènes post-générique et au montage. En tout cas, Matt Smith semble bien s'amuser !" Nicola Austin, We Have a Hulk

"Dans Morbius, Matt Smith en fait magnifiquement des caisses et Oliver Wood apporte un intérêt visuel aux scènes d'action. À part ça, l'intrigue de mauvaise qualité et les effets spéciaux ratés, le montage déroutant et le pire mixage sonore, en font une oeuvre incohérente à souhait. Mais les scènes post-générique arrivent à faire encore pire." Ren Geekness - Wolf of Geek Street

"Morbius marche sur la corde raide entre le mélodrame vampirique gothique et la fantaisie des comics. Jared Leto incarne Michael Morbius comme personne n'aurait pu. Le rythme est rapide et il inclut de bons effets visuels." Neil Vagg - Getyourcomicon

"J’ai vu #Morbius et c’est dans la même veine que le premier Venom, voire un peu mieux. On voit que Sony a trouvé sa recette pour son univers. Perso j’ai trouvé ça assez sympa.

PS : Les scènes post-génériques vont faire bcp parler d’elles, j’en dis pas plus."
Alkor

À en juger par ses avis à chaud, le film n'est clairement pas bon. Certains internautes ont même réussi à dire que tout était mauvais, de l'intrigue au visuel en passant par le montage et même par le mixage sonore. Si vous n'aviez pas compris, il y a deux scènes post-génériques et ces dernières sont apparemment très décevantes.

Malgré tout, certains avis sont plutôt positifs, voire enchantés, mais ils sont loin de représenter la majorité des critiques. Pour découvrir Morbius, il faudra attendre le 30 mars 2022 et pour lire notre critique, qu'on a hâte de vous partager, il faudra attendre la veille (pensez-vous être prêts ?). Si le film s'inscrit vraiment dans la lignée du symbiote, vous pouvez lire notre critique énervée de Venom, histoire de patienter et de vous donner une idée ce que Sony nous réserve.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... e8RyEEgrqg
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weird

Pale a écrit :
lun. 28 mars 2022 15:59
Morbius : les premiers avis sont tombés (et c'est peut-être pire que Venom)

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Les premiers spectateurs de Morbius ont donné leur avis, et ils sont très déçus. Gros flop en perspective ?

Le dernier film pas du tout attendu de Sony, Morbius, a contre toute attente (non) déçu les premiers spectateurs. Encore soumise à l'embargo, la presse n'a pas le droit de donner son avis avant mardi. Seuls les influenceurs, invités aux avant-premières médiatisées, ont l'autorisation de s'exprimer sur les réseaux sociaux pour faire part de leur ressenti, car non-soumis à l'embargo (a priori).

Une méthode habituelle pour ce genre de blockbusters, les studios ayant bien compris que les influenceurs étaient généralement plus enthousiastes et moins exigeants que la critique spécialisée. Ainsi, de cette manière, les premières impressions autour de leur film sont souvent positives et passionnées. Le moyen d'éviter une volée de critiques acerbes pouvant repousser les spectateurs. Sauf que pour une fois, la stratégie a plutôt échoué puisqu'une belle brochette d'influenceurs a pourri le film sur les réseaux sociaux (au grand dam de Sony et Marvel).

Si l'effet Spider-Verse permettra sûrement à Morbius de connaitre un succès en salles, le film réalisé par Daniel Espinosa ne rencontrera donc très probablement pas un succès critique. Le vampire campé par Jared Leto semble sur le point de se prendre un mur, à en juger par les aficionados enragés de Twitter. On a regroupé plusieurs tweets représentatifs d'un avis général très mitigé, voire énervé.

"Et bien, Morbius est aussi nul que vous le pensiez. Une intrigue de 2005 qui entre en collision avec des CGI visuellement déroutants pour créer un truc barbant. Mais ne vous inquiétez pas, ils ont gardé le pire pour la fin, avec les pires scènes post-générique que vous n'avez JAMAIS vues, Sony a perdu la tête." Sab Astley

"Morbius prouve que peu importe le nombre de têtes d'affiches ou de visuels clinquants, Sony trouvera toujours un moyen pour mal comprendre, d'une manière impressionnante, les bases de la narration." Escape Film Club

"Bon ben Morbius n'est malheureusement pas bon (des effets visuels bâclés et une intrigue très années 2000) et assurément pas aussi amusant que Venom. Je suis très confuse quant à l'avenir du Spider-Verse de Sony par rapport aux scènes post-générique et au montage. En tout cas, Matt Smith semble bien s'amuser !" Nicola Austin, We Have a Hulk

"Dans Morbius, Matt Smith en fait magnifiquement des caisses et Oliver Wood apporte un intérêt visuel aux scènes d'action. À part ça, l'intrigue de mauvaise qualité et les effets spéciaux ratés, le montage déroutant et le pire mixage sonore, en font une oeuvre incohérente à souhait. Mais les scènes post-générique arrivent à faire encore pire." Ren Geekness - Wolf of Geek Street

"Morbius marche sur la corde raide entre le mélodrame vampirique gothique et la fantaisie des comics. Jared Leto incarne Michael Morbius comme personne n'aurait pu. Le rythme est rapide et il inclut de bons effets visuels." Neil Vagg - Getyourcomicon

"J’ai vu #Morbius et c’est dans la même veine que le premier Venom, voire un peu mieux. On voit que Sony a trouvé sa recette pour son univers. Perso j’ai trouvé ça assez sympa.

PS : Les scènes post-génériques vont faire bcp parler d’elles, j’en dis pas plus."
Alkor

À en juger par ses avis à chaud, le film n'est clairement pas bon. Certains internautes ont même réussi à dire que tout était mauvais, de l'intrigue au visuel en passant par le montage et même par le mixage sonore. Si vous n'aviez pas compris, il y a deux scènes post-génériques et ces dernières sont apparemment très décevantes.

Malgré tout, certains avis sont plutôt positifs, voire enchantés, mais ils sont loin de représenter la majorité des critiques. Pour découvrir Morbius, il faudra attendre le 30 mars 2022 et pour lire notre critique, qu'on a hâte de vous partager, il faudra attendre la veille (pensez-vous être prêts ?). Si le film s'inscrit vraiment dans la lignée du symbiote, vous pouvez lire notre critique énervée de Venom, histoire de patienter et de vous donner une idée ce que Sony nous réserve.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... e8RyEEgrqg
Je pense que les avis sont à l'image de ce à quoi s'attendent les gens : quand tu ne t'attends à rien, ça passe ;)
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Pale
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ClintReborn
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:lol:

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bcp aimé ce thriller certes ultra classique dans ses tenants et aboutissants (du home invasion assez proche d'Harry un ami qui vous veut du bien),mais bénéficiant d'une réalisation,d'un sound design,d'une photographie 16 mm et d'un casting réellement très bons


déjà Benoît Poelvoorde très intense (on a l'a pas vu aussi bon depuis des lustres), et que ce soit Mélanie Doutey (offrant un contraste intéressant en femme distinguée face à son mari plus prolétaire) ou la révélation Alba Gia Belluggi (qui joue bien sur l'aspect tantôt innocent tantôt vénéneux du perso)


Du coup le film se suit avec plaisir, de manière un peu balisée il est vrai alors que des révélations se font, mais pour le dernier tiers Fabrice du Welz opère un shift intéressant, en jouant allègrement de la tension et du suspense. Là encore gros travail sur le montage et le son, pour un résultat bien viscéral


au final, le tout dure 1h30, file à toute vitesse et malgré son aspect classique, est efficace et très bien emballé.


3,5/5

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Après un 1er opus pas terrible (malgré un Sonic et un Robotnik réussis), cette suite est plutôt plaisante (conservant toutefois quelques problèmes)


Déjà, on est bien plus dans une vraie adaptation, en proposant plus de lore et de level designs hérités de la franchise vidéoludique
du coup voir Sonic, Tails, Knuckles (le trio est bien réussi en plus d'être très bien animé) et du gros robot Robotnik est un vrai plaisir, tandis que l'aventure ne se cantonne pas à une ptite bourgade US de teen movie.


Si bien qu'on a de la montagne, du temple labyrinthique et même un climax assez généreux, malgré quelques irruptions comiques qui dénotent en suivant des persos humains dont on se fiche assez royalement


Tout le cast VO est très bon (forcément y a Idris Elba enplus) et Jim Carrey s'amuse encore en cabotinant comme il faut



même l'action est plutot lisible, tout comme la BO de Junkie XL assez épique par instants


bref c'est pas non plus une grosse réussite, mais une suite honnête qui peut se targuer d'être un film Sonic cette fois



2,5 ou3/5
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29 mars bon anniversaire à
Terence Hill 83 ans
Eric Idle 79 ans (Monthy Python)
Vangelis 79 ans (mus.)
Mory Kanté 72 ans (chant/mus)
Brendan Gleeson 67 ans
Christophe Lambert 65 ans
Annabella Sciorra 62 ans
Elle Macpherson 58 ans
André Bouchet dit Passe-Partout 55 ans (Fort Boyard)
Michel Hazanavicius 55 ans
Sue Foley 54 ans (blues)
Lucy Lawless 54 ans (Xena)
Dimitri Payet 35 ans (foot)
N'Golo Kanté 31 ans (foot)
Thorgan Hazard 29 ans (foot)

décédés
Arthur O'Connell 1908-1981 act
Eileen Heckart 1919-2001 actr
Jacqueline Joubert 1921-2005 ORTF mère d'Antoine De Caunes
Scott Wilson 1942-2018
Michael Brecker 1949-2007 jazz

décédés un 29 mars
Sœur Sourire 1933-1985 chant. belge
Bernard Blier 1916-1989
Paul Henreid 1908-1992 act (Casablanca)
Paul Grimault 1905-1994 (réal. anim., Le Roi et l'Oiseau)
John Lewis 1920-2001 jazz (Modern Jazz Quartet)
Simone Renant 1911-2004 actr
Maurice Jarre 1924-2009 comp.
Andy Hallett 1975-2009 mus/act (série Angel)
Jacques Dacqmine 1923-2010
Jean-Pierre Coffe 1938-2016
Agnès Varda 1928-2019
Robert Opron 1932-2021 design autom (Citroën SM)
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j'ai aperçu ma première cigogne ce matin, un peu plus tard que l'an dernier (le 9 mars), à la fin de la semaine elle va se dire qu'elle aurait dû patienter encore un peu avec le rafraîchissement annoncé (peut-être même de la neige en plaine (il y en a encore un peu au sommet du Grand Ballon)
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Pale
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:hello:

EL a détesté Morbius (0,5 étoile) :

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Dans la galaxie Spider-Man sans Spider-Man, il y avait Venom, avec Tom Hardy et son copain gluant. Il y aura désormais Morbius, avec Jared Leto en vampire méchant-mais-pas-trop-du-tout. Censé sortir en juillet 2020, repoussé plusieurs fois avec la pandémie, le blockbuster réalisé par Daniel Espinosa (Life, Sécurité rapprochée) arrive enfin pour montrer sa sale tronche d'horreur absolue, qui donne envie de réévaluer Venom 2 : Let There Be Carnage, et quelques autres navets infâmes.

UNIVERS DISTENDU


Abandonne tout espoir toi qui entre dans le Sony's Spider-Man Universe, alias SSU, et ex-ancien Sony Pictures Universe of Marvel Characters. Car c'est le territoire des âmes damnées, condamnées à réévaluer à la hausse Elektra, Daredevil, Les 4 Fantastiques et Green Lantern, comme dans le pire des cauchemars. Venom l'a montré, Venom 2 l'a démontré, et Morbius enfonce le clou dans le cercueil du bon goût et du bon sens : la seule ambition est désormais d'occuper le terrain, remplir les caisses, et meubler avant la prochaine arnaque.

Les symbiotes de Tom Hardy semblaient avoir atteint les abîmes de l'infamie, mais les dents de vampire de Jared Leto rayent le parquet des enfers. Morbius confirme que le train est lancé à toute vitesse, sans aucune autre destination que le mur, et sans aucun autre moteur que le teasing - d'une suite, d'un Sinister Six, d'une miette de Spider-Man.

C'est une origin story réduite au minimum syndical. C'est un duel calqué sur Venom (le sérum à la place du symbiote). C'est une romance aussi chaude qu'un mois de février. Et surtout, c'est un spectacle mou, moche et mièvre, qui doit autant au post-Matrix ringard des années 2000, qu'aux mauvais faux films d'horreur de la même époque. Il n'y a plus rien à voir, plus rien à consommer, et même plus de raison de s'énerver devant ce vide cosmique qui donne le vertige. Le temps du cinéma, du spectacle et du plaisir est révolu. Bienvenue dans le grand numéro du business vide de sens, qui creuse toujours plus sa tombe.

DRACULARVE

Morbius rate la première marche pourtant royale, puisque c'était un film de super-héros et de vampire. C'était même le seul vrai joker du film pour se démarquer. 18 ans après la fin de la trilogie Blade avec Wesley Snipes (et alors que Marvel prépare sa version avec Mahershala Ali), l'idée semblait quasiment révolutionaire pour la mémoire hollywoodienne de poisson rouge. Mais Morbius échoue sur les deux tableaux, et approche le mythe des dents longues avec la finesse d'un parpaing, donnant une furieuse envie de réévaluer Underworld 5 et Rise, avec Lucy Liu.

Hormis le nom de Murnau placardé sur un décor, la mention de Dracula pour une blague ou encore une plaisanterie sur le soleil, le mythe du vampire par Morbius se résume à la transformation du héros en guignol CGI à chaque feulement. Le personnage aurait aussi bien pu se transformer en super-lézard et super-salamandre, sans que le récit n'en soit bouleversé. L'ironie ultime étant que le spectacle est garanti 100% sans tache de sang (film grand public oblige), ce qui rend certaines scènes absolument hilarantes. Dans le monde aseptisé de Morbius, arracher une gorge ou éventrer quelqu'un est l'équivalent de passer un coup d'éponge.

Autre motif de rigolade : Morbius est raconté, écrit et interprété au premier degré, de toute évidence pour emprunter au mythe du vampire sa gravitas. Sauf que ce n'est qu'une intention cosmétique, tristement évidente lors de la bascule du personnage. Premier réflexe post-transformation de cet homme qui n'a jamais été en totale maîtrise de son corps, et n'a jamais tenu sur ses jambes sans béquilles : retirer sa chemise, et regarder ses muscles, dans un écho vain au Peter Parker de Sam Raimi. Deux pas plus loin, il renfile une veste, pour mieux montrer la bêtise inutile de cette parenthèse publicitaire de porno-Leto. C'est la meilleure note d'intention d'un blockbuster qui se torche avec sa mythologie, tant que l'odeur est vite masquée.

Toujours dans l'abécédaire des vampires pour les nuls, le film convoque aussi une petite romance noire et une tragédie pseudo familiale, évidemment gérés avec la précision d'une tracto-pelle. La moindre miette de caractérisation est sacrifiée sur l'autel du cahier des charges, pour traîner le héros dans des couloirs de clichés (voir le montage de ses premiers exploits dans son labo). Idem sur son frère ennemi interprété par un Matt Smith en roue libre, qui passe directement du boiteux au bad boy, grâce à un hommage même pas assumé à Usual Suspects. Inutile de mentionner les pauvres Adria Arjona et Jared Harris, qui auraient pu s'appeler Scientifique 1 et Scientifique 2.

La touche Batman n'arrange rien, et renforce encore plus la bouffonnerie de Morbius. Néanmoins, Daniel Espinosa l'assume presque jusqu'au rire, avec son anti-héros pseudo-torturé, maître des chauve-souris et citoyen d'une ville où il fait nuit 18 heures par jour (même hémisphère que Venom, sans doute). Tout comme le compositeur Brian Tyler, qui joue au même jeu, avec des mélodies parfois follement familières.

LE BAD DES VAMPIRES

Ne reste plus qu'à observer le naufrage fantastique du spectacle, ou plutôt celui du renoncement, puisque Morbius fait l'effet d'un flashback vers Elektra et autres cauchemars hollywoodiens. Ultra-ralentis, montage haché, photo plate, spatialisation qui donne la nausée, décors sans âme, effets visuels finis à la pisse : c'est le musée des banales horreurs du blockbuster moderne. Plus personne ne semble aux commandes, que ce soit dans l'embryon de plan séquence du métro, ou avec l'inévitable climax dans le néant des CGI. Pire encore : le film semble vite interminable, affreusement bavard et avare en action.

Entre les fusillades solides de Sécurité rapprochée et les frissons faciles de Life, Daniel Espinosa était un choix logique pour Morbius. Mais sans surprise, le film n'a aucune identité, avec zéro sens de l'action, que ce soit dans le hors-champ (la séquence sur le bateau), la vitesse (les bastons entre vampires) ou l'ampleur (les envols urbains). Même les attributs de cet anti-héros-super-héroïque sont à peine compréhensibles, au-delà des quelques maigres touches de couleurs numériques pour leur donner vie dans le noir de cette ville (et justifier le rose fluo du générique, merci Neon Demon). La scène où Morbius découvre pour la première fois le caractère tangible du son est indéchiffrable, la faute à une écriture et un montage absurdes. Et son ouïe-GPS est mise en image avec un jemenfoutisme qui force l'irrespect.

L'incompétence est telle que le film se plante sur les choses les plus élémentaires, dès les premières scènes, avec trois temporalités et la première d'une longue série d'aberrations narratives. Il n'y a qu'à voir à quel point les personnages et figurants ignorent purement et simplement le caractère fantastique de Morbius (dans l'immeuble, dans la prison, dans le métro), pour se dire que tout ceci est une vaste fumisterie.

Morbius sort indubitablement du même moule que Venom. Le film est raconté en quatrième vitesse, sans aucune respiration pour construire le moindre enjeu, créer le moindre suspense, nourrir la plus petite émotion (palme du pire baiser). Comme les deux horreurs avec Tom Hardy, il semble avoir été monté en dépit du bon sens, avec des coupes évidentes tant le récit est décousu (sans compter les preuves en images inédites, dans la promo). Le duo de flic, omniprésent dans une poignée de scènes lourdes, puis éjecté avant la fin, en atteste.

Dans sa course effrénée pour les lingots d'or estampillés Marvel, Sony réussit ainsi l'inimaginable : établir un nouveau standard de médiocrité, qui ferait passer le formatage de Disney pour de l'orfèvrerie, et le désordre du DCEU pour le théorème de Pythagore. Les scènes post-génériques, ratées et minables à tous les niveaux, en sont une magnifique démonstration. Ne reste plus qu'une curiosité masochiste face aux prochains Kraven le chasseur et Madame Web.

Saturation totale face à Morbius, abime de nullité, tellement vide et insipide qu'il n'y a même plus de mot pour le définir. Après Venom, Sony construit en tout cas le plus grand des édifices hollywoodiens du néant cinématographique.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... VhddHD8HL0

2 autres avis du même acabit :

"Quelques rares idées lors des scènes d'action et une atmosphère faussement obscure ne réussissent pas à sauver cette catastrophe industrielle nommée Morbius, qui continue d'exploiter les super-héros et les personnages de comics tout en crachant au visage de leurs fans et des gens qui espéraient voir un tant soit peu de cinéma."

"Si le cinéma est censé être porté par la beauté d'une lumière projetée sur un écran, telle une peinture en mouvement qui vient nous conférer des émotions, Morbius en est étymologiquement l'exact opposé, puisqu'il est du pur néant, un trou noir qui aspire la lumière, et ton âme au passage."
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EL n'a pas trop aimé Sonic 2 (2 étoiles) :

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Deux ans à peine après la sortie du premier volet, Sonic le film, la suite Sonic 2 débarque dans les salles de cinéma avec l’intention de surfer sur ce retour en force du hérisson bleu de Sega (et toujours avec Jim Carrey en Dr Robotnik). Cette fois, le héros super-rapide se retrouve aux prises avec Knuckles, tandis que Tails vient lui donner un coup de main dans sa quête. Au-delà de ce manque flagrant d’originalité toujours mis en scène par Jeff Fowler, est-ce que Sonic 2 ne reflète pas une franchise d’ores et déjà essoufflée ?

GOTTA GO (TOO) FAST


Peut-être que son statut de dernier blockbuster pré-Covid a joué en sa faveur, mais le premier Sonic possède un étonnant capital sympathie auprès de certains spectateurs et de l’auteur de ces lignes (quand bien même le film s’est fait atomiser dans nos colonnes). Derrière la tristesse évidente de sa production design faite de bitume et de villes grisâtres, il n’empêche que le long-métrage a pour lui sa dimension de buddy movie humble et honnête, au point où son final parvient à construire une réelle émotion autour de la nouvelle famille trouvée par notre hérisson préféré.

Pas de bol, Paramount s’est empressé de pondre une suite à la va-vite avec, pour seul enjeu, l’éternel bigger, better, louder typique de ce genre de projets. Dès lors, Sonic 2 déçoit dès ses premiers instants, où il nous fait comprendre que notre Usain Bolt épineux va être séparé de son binôme Tom Wachowski (toujours incarné par James Marsden), parti au mariage de sa belle-sœur.

Si la note d’intention laisse déjà sérieusement à désirer, elle aurait pu fonctionner si elle avait été confiée à quelqu’un d’autre que la serpillère Jeff Fowler, déjà à la barre du premier volet. Au cours de l’abominable introduction du film, où Sonic se la joue super-héros du pauvre en attaquant des braqueurs de convois dans les rues tristes de Seattle, la nullité abyssale du montage laisse entrevoir le pire de ce que le métrage a à offrir.

HÉRISSON SANS PIQUANT

Heureusement, cette énième séquence d’action urbaine et nocturne (décidément la plaie des blockbusters actuels sans imagination) laisse vite place à une dimension globe-trotter un tant soit peu dépaysante. Avec sa caméra qui se balade en Sibérie avant de rendre hommage à un niveau culte des jeux vidéo, Sonic 2 semble enfin exploiter (un minimum) les possibilités de son univers.

Le problème, c’est qu’il s’agit de la seule ambition claire du film, dont la production précipitée a été pensée avec le même cynisme que les DTV que Disney torchait par le passé pour faire suite à ses grands succès. Cette fainéantise saute aux yeux par la qualité très fluctuante des effets visuels, bardés de textures laides et d’aliasing indignes d’un blockbuster de ce type.

Cet aveu d’échec est d’autant plus aberrant que le récit ajoute deux personnages en images de synthèse dans l’équation, si bien qu’on en vient à se demander si Sonic 2 ne cherche pas à rendre hommage aux pires heures du personnage lors de son passage des jeux 2D à la 3D. Comme une façon de mettre involontairement en scène le coma vidéoludique du héros, l’ensemble donne la triste impression d’être sous respirateur artificiel. Seul subsiste Jim Carrey, de retour en Dr Robotnik cartoonesque, qui s’amuse à relâcher toute son énergie cabotine dans de trop rares scènes comiques.

RIEN NE SERT DE COURIR, IL FAUT PARTIR À POINT

Mais le plus terrible avec Sonic 2, c’est de constater au fur et à mesure du métrage qu’il tombe dans un normativisme désincarné, qui cherche à courir après les formules du moment. Pour même être plus précis, l’icône de Sega ne cherche plus à tapiner du côté de Nintendo, mais du côté de Marvel. On sait que le succès du MCU fait des envieux depuis des années, mais le film de Jeff Fowler bat ici tous les records.

Entre un Knuckles débile et premier degré comme Drax dans Les Gardiens de la galaxie, et une rivalité façonnée comme dans Civil War, Sonic 2 confirme que les codes marvelliens sont devenus l’alpha et l’oméga d’une pop-culture qui n’offre plus aucune alternative. Même le hérisson bleu compare son adversaire au Soldat de l’hiver, incluant dans sa diégèse l’hégémonie d’un système transformé en simple algorithme. Fowler se retrouve ainsi à recycler les rares idées de mise en scène de la concurrence, à l'instar de ces points géographiques présentés dans des textes qui prennent l'entièreté de l'écran, comme dans les montages pachydermiques des frères Russo.

À partir de là, le film court à sa perte, et déploie vainement son énergie sans jamais envisager une quelconque surprise (jusqu’à sa scène post-générique grillée à des kilomètres). Pour sûr, le dernier acte à base de gros robot réveille un plaisir régressif, mais il est déjà trop tard. Sonic 2 a lâché l’affaire depuis longtemps, et se contente d’agencer son fan-service pour titiller les nostalgiques.

Là encore, Paramount adapte au mieux le talent de Marvel, qui réside moins dans une consistance créative que dans sa méthode de rétention de ses éléments mythologiques. Pour un film dédié au hérisson le plus rapide du monde, il faut croire qu’un film dont le plaisir est similaire à celui d’une éjaculation précoce est assez cohérent.

En choisissant de mettre de côté le (léger) cœur émotionnel du premier film, Sonic 2 tombe dans les travers du blockbuster débile et fainéant, qui accumule les scènes d’action poussives et les effets spéciaux pourris avec cynisme.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... caz_2kmfmE
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EL a aimé Freaks Out (3,5 étoiles) :

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Dans On l'appelle Jeeg Robot, l'Italien Gabriele Mainetti se réappropriait et brusquait un peu la mode des super-héros avec trois francs et six sous. Auréolé d'un succès mérité, il revient avec un budget autrement plus conséquent et un pitch autrement plus ambitieux. Freaks Out prouve presque à lui seul que les alternatives européennes aux produits hollywoodiens formatés ont un bel avenir devant elles.

WE CAN BE HEROES


Dans un cirque, un spectacle commence. Tour à tour, les numéros s'enchainent et les artistes dévoilent des talents un peu trop spectaculaires pour être factices. Mais alors que tout le monde salue, le chapiteau s'effondre sous le poids de l'histoire et laisse la violence du monde extérieur envahir cette petite bulle d'émerveillement. Dès sa splendide scène d'introduction, Gabriele Mainetti se place dans le sillage de Guillermo del Toro. Sans un dialogue, tout en mouvements de caméra gracieux, il prend le temps de cerner la beauté de ses personnages de freaks et leur fragile solidarité, avant de les plonger dans les tumultes de la guerre au gré d'un plan-séquence éprouvant, malmené par le ballet des bombes.

Une démonstration de caractérisation et de mise en scène qui rappelle forcément l'approche du réalisateur de L'Échine du diable, au point d'ailleurs de lui emprunter son goût pour les insectes, et qui résume les ambitions du film. On l'appelle Jeeg Robot réinvestissait son budget dérisoire dans la création d'un super-héros plus proche de nous (et des Italiens), mais qui correspondait tout de même aux canons de la culture pop, un peu à la manière du très joli Vincent n'a pas d'écailles en France.

Logiquement propulsé espoir du divertissement européen après ce tour de force, le metteur en scène passe à l'échelle supérieure (le tout dure 2h20 !) sans se soustraire, comme son modèle, à l'influence du cinéma grand public.

La petite troupe qui nous est présentée ici et qui se retrouve face à son destin au milieu d'une Italie rongée par l'envahisseur nazi fait écho à l'équipe des X-Men : Mario est un clown attirant les objets métalliques, Fulvio est un "loup-garou" plus malin que son apparence ne le laisse penser et Matilde une jeune femme incapable de toucher qui que ce soit. À l'instar de leurs homologues américains, ils ont dû composer avec leurs pouvoirs dès leur naissance et ont arrêté de les subir lorsqu'ils ont commencé à cheminer ensemble, sous l'égide d'un mentor bienveillant. Mais les grandes instances politiques du moment vont tenter de les accaparer.

Freaks Out convoque donc à la fois la poésie merveilleuse de del Toro et les thématiques du comic-book américain. En résulte une fresque attachante et parfois cruelle, qui atteint par moments, et notamment lors d'un climax explosif virant au film de guerre pur et dur, l'ampleur d'un vrai grand spectacle. Sa facture technique y est pour quelque chose. Enfin à la tête d'un projet à la hauteur de ses ambitions, Mainetti s'entoure d'artistes de talent et poursuit le maître mexicain sur le plan visuel. Les décors impressionnants défilent, magnifiés par une direction artistique irréprochable, une photographie soignée et des effets spéciaux plus qu'honnêtes. Du travail d'orfèvre, de passionné.

LE BON CÔTÉ DE L'HISTOIRE

Là est le vrai atout du film : contrairement à beaucoup de ses semblables, il ne se contente pas d'étaler ses références avec cynisme, espérant glaner l'approbation d'un public cinéphile. Il préfère se réapproprier leurs qualités. Là où les X-Men, par exemple, vivent la majorité de leurs aventures cinématographiques dans le monde contemporain, Freaks Out embrasse les heures sombres de l'histoire européenne, et ce non sans courage. On connait la méfiance de la critique - parfois justifiée - envers les récits historiques de fiction, a fortiori avec des éléments fantastiques.

Sauf que l'honnêteté de la démarche, qu'on imagine mal trouver mécène aux États-Unis, évite au long-métrage bien des pièges. Sur un terrain glissant, Mainetti et son co-scénariste Nicola Guaglianone trouvent un équilibre entre le symbolisme issu du genre super-héroïque et un récit historique qui ne minaude pas avec la brutalité de la situation. D'ailleurs, le film n'est pas à mettre devant tous les yeux : il ne camoufle pas la violence de la guerre derrière des ellipses et autres subterfuges.

Il doit cet équilibre à sa galerie de personnages secondaires, et en particulier à son méchant, joué par Franz Rogowski, lui aussi béni (ou maudit) de plusieurs dons, assez étonnants. Il intériorise le conflit qui sous-tend les enjeux, entre l'eugénisme terrifiant du régime nazi et la singularité des freaks, qu'ils soient des forains en quête de travail ou des résistants éclopés qui font la guérilla dans les forêts romaines (menés par un Max Mazzotta en pleine forme). Il est le reflet de nos héros : contrairement à eux, il veut se battre plutôt que de jouer sur scène.

La dualité qui en découle révèle chez Matilde et ses amis un héroïsme vertueux, à rebours des super-héros propagandistes qu'on retrouve dans Watchmen (version Moore) ou plus récemment dans The Boys, où les surhommes sont parfois littéralement... des nazis. En faisant de ses protagonistes des résistants qui s'ignorent, de fortes personnalités attachantes aux prises avec un régime qui voudrait supprimer leur identité, leur richesse et leur fibre artistique, Mainetti prône la vision d'un super-héros humaniste et confirme par la même le respect qu'il voue aux grandes figures de la culture populaire.

Rien de révolutionnaire là-dedans, bien sûr, mais la sincérité de l'ensemble reste assez rare pour être soulignée... et attendre plus de productions européennes du genre. Après le sympathique Mortel de André Øvredal (et sans compter toutes les productions indiennes et indonésiennes comme Red Storm), Freaks Out prouve définitivement que les Américains n'ont pas le monopole des super-pouvoirs. Et un peu de diversité, c'est bon pour la santé.

Pendant que Guillermo del Toro s'éloigne temporairement du cinéma fantastique, Gabriele Mainetti se charge de perpétuer son héritage avec un film de super-héros populaire, humaniste et finalement très poétique.


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ClintReborn
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Avec Top Gun on doit être à 300% de Fan service :o :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
mar. 29 mars 2022 16:28
Avec Top Gun on doit être à 300% de Fan service :o :lol:
Tant qu'on a des avions qui vont vite c'est le principal :D
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tentant ...
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Kit
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:hello:
30 mars bon anniv à
Robert Badinter 94 ans (avoc./polit. )
John Astin 92 ans (série La Famille Addams.)
Warren Beatty 85 ans
Eric Clapton 77 ans (mus.)
Richard Gotainer 74 ans (chant.)
Robbie Coltrane 72 ans (Rubeus Hagrid dans la saga Harry Potter)
Michael Lehmann 65 ans (réal./scén. Hudson Hawk, gentleman et cambrioleur)
Paul Reiser 65 ans (Dingue de toi)
MC Hammer 60 ans (rap)
Tracy Chapman 58 ans (chant.)
Philippe Lellouche 56 ans
Céline Dion 54 ans
Chloé Lambert 46 ans
Norah Jones 43 ans (chant.)

décédés
Richard A. Dysart 1929-2015 (Voyage au fond des mers)
Jean-Claude Brialy 1933-2007
Michel Modo 1937-2008

décédés un 30 mars
James Cagney 1899-1986 (act.)
Michel Etcheverry 1919-1999 (act.)
Michael Jeter 1952-2003 (act.)
Christophe Salengro 1953-2018 (act. prés. du Groland canal+)
Gérard Filippelli 1942-2021 (Les Charlots)
Judith Siboni 1975-2021 (actr.)
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The Killer : le thriller Netflix de David Fincher avec Michael Fassbender donne de bonnes nouvelles

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Le réalisateur David Fincher a donné de bonnes nouvelles sur son prochain film, le thriller psychologique The Killer sur Netflix avec Michael Fassbender.

En novembre 2020, David Fincher a officialisé son rapprochement avec Netflix et son contrat d'exclusivité pluriannuel. Après avoir été producteur exécutif pour les séries House of Cards, Love, Death & Robots et Mindhunter (pour laquelle il est aussi passé derrière la caméra), le cinéaste a réalisé son dernier long-métrage, Mank pour une sortie directement sur la plateforme.

Si la troisième saison de Mindhunter est toujours mal embarquée, le réalisateur s'est lancé dans un autre projet avec le géant du streaming dans le cadre de son accord, l'adaptation de la série de bandes dessinées Le Tueur (The Killer en anglais) de l'auteur français Matz (Alexis Nolent de son vrai nom) et du dessinateur Luc Jacamon. Un projet qui était à l'origine destiné à la Paramount en 2007, mais qui après des années de faux départs et de problèmes de production a finalement été confié à Netflix en 2021.

Aucun synopsis officiel n'a encore été dévoilé, mais le film néo-noir écrit par Andrew Kevin Walker (Seven) devrait se concentrer sur un tueur à gages anonyme, méthodique et solitaire qui se découvre une conscience dans un monde qui lui ordonne d'être sans pitié. Le rôle-titre sera tenu par Michael Fassbender (Assassin's Creed, 300) qui n'est pas revenu à l'écran depuis X-Men : Dark Phoenix et donnera la réplique à Tilda Swinton (Constantine, The Dead Don't Die).

Après avoir été reporté à cause de la crise sanitaire mondiale, le tournage de The Killer a finalement commencé en novembre 2021 à Paris et s'est récemment terminé, comme officiellement annoncé sur Instagram Dwayne Barr, un des techniciens de l'équipe qui avait déjà travaillé sur les tournages de Mank et Mindhunter.

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"Et c'est ainsi que ça se termine.... Nous avons terminé The Killer de David Fincher hier soir. Merci à Erik Messerschmidt [ndlr : directeur de la photographie, qui a aussi travaillé sur Mank et Mindhunter] pour le cadeau. Trop fatigué pour exprimer tout ce que j'ai envie de partager. Félicitations à Michael Fassbender et Tilda Swinton."

Pour l'instant, aucun aperçu officiel n'a encore été dévoilé, pas même qu'une date de sortie, mais The Killer pourrait débarquer sur Netflix à la fin de l'année ou au début de 2023. D'ici là, Michael Fassbender sera à l'affiche de Next Goal Wins, la prochaine comédie de Taika Waititi avec Rhys Darby, Will Arnett et Elisabeth Moss.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... LdNCksN5WE
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Pour ceux qui avaient remarqué que Bruce Willis portait une oreillette pour sa journée de tournage et en aurait déduit qu'ils tournait des kilos de films pour laisser du fric à sa famille, Deadline confirme que l'acteur est hélas souffrant et que cela ne va pas aller en s'arrangeant. Willis souffre d'aphasie et doit donc mettre sa carrière en berne "pour le moment. C'est souvent la conséquence d'un AVC
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BOX OFFICE STORY a écrit :
mer. 30 mars 2022 19:00
Pour ceux qui avaient remarqué que Bruce Willis portait une oreillette pour sa journée de tournage et en aurait déduit qu'ils tournait des kilos de films pour laisser du fric à sa famille, Deadline confirme que l'acteur est hélas souffrant et que cela ne va pas aller en s'arrangeant. Willis souffre d'aphasie et doit donc mettre sa carrière en berne "pour le moment. C'est souvent la conséquence d'un AVC
je viens d entendre ca aux infos oui
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c'est moche
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BOX OFFICE STORY a écrit :
mer. 30 mars 2022 19:00
Pour ceux qui avaient remarqué que Bruce Willis portait une oreillette pour sa journée de tournage et en aurait déduit qu'ils tournait des kilos de films pour laisser du fric à sa famille, Deadline confirme que l'acteur est hélas souffrant et que cela ne va pas aller en s'arrangeant. Willis souffre d'aphasie et doit donc mettre sa carrière en berne "pour le moment. C'est souvent la conséquence d'un AVC
C'est tendu si il souffre du même problème que Terry Jones :sweat: Quand on précise que "cela ne va pas aller en s'arrangeant" c'est que c'est dégénératif :roll:
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https://www.auto-moto.com/actualite/soc ... 31381.html

Quelques conseils avant le passage à la pompe et ces réductions.

Je ne savais même pas que les pompistes pouvaient marquer le prix comprenant le rabais des 18 centimes. Quel bordel.
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Les Animaux fantastiques 3 : les premiers avis (étrangement positifs) sont tombés

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Les premiers spectateurs des Animaux fantastiques 3 ont donné leurs avis et ils sont plutôt très positifs. Le troisième film sauvera-t-il la saga ?

Troisième volet de la saga dérivée d'Harry Potter, Les Animaux fantastiques : Les Secrets de Dumbledore a été montré au public lors de l'avant-première mondiale qui s'est tenue au Royal Festival Hall de Londres. Si les stars du film, Eddie Redmayne, Jude Law et Mads Mikkelsen, étaient évidemment présentes, J. K. Rowling, l'autrice des romans Harry Potter et du livre-guide qui a inspiré les films, a aussi posé sur le tapis rouge.

Avec les propos transphobes de J.K. Rowling, mais surtout le scandale créé par le renvoi de Johnny Depp, le troisième volet de la saga sort dans un contexte assez tendu. Pourtant, les premiers avis des spectateurs présents lors de l'avant-première sont très positifs. Sur un Twitter envahit de photos des stars et de selfies sur le red carpet, quelques avis ont fait surface. Petite revue de tweets.

"Les Secrets de Dumbledore m'a réconcilié avec la saga Les Animaux fantastiques ! On peut de nouveau profiter de la dynamique du groupe et s'intéresser à leur mission principale. Un peu léger de temps en temps, mais BIEN plus engageant que le précédent. Dan Fogler garde sa place de favori... comme le Niffleur." Perri Nemiroff - Collider

"Les Secrets de Dumbledore est une ménagerie magique d'hommages aux films Harry Potter, qui présente une nouvelle liste d'extraordinaires créatures et de mythes. Les Animaux fantastiques 3 vient rectifier les nausées causées par Les Animaux fantastiques 2, en donnant des réponses, des moments révolutionnaires et des batailles épiques, dans cette lettre d'amour aux marginaux." Xandra Harbet - Looper

"Les Secrets de Dumbledore est une excitante et plaisante aventure dans le Monde des sorciers. Heureusement, à mille lieues au-dessus du précédent, le film est probablement le meilleur de la saga, pour l'instant. Des personnages bien écrits, une aventure amusante, et des duels impressionnants. Les fans vont adorer celui-ci !" David Lee

"Les Secrets de Dumbledore, est une amélioration par rapport aux précédents, même s'il ne capture que très rapidement la magie. Si Mads Mikkelsen est un ajout de valeur au film, l'ajout le plus intéressant est celui du personnage de Lally, joué par Jessica Williams. C'est très chargé, et on ne sait pas si le film appartient à la saga Animaux fantastiques ou à Harry Potter." Ian Sandwell - Digital Spy

"Steve Kloves, sauve miraculeusement le navire avec Les Animaux fantastiques 3 qui ne résout pas pour autant les plus gros problèmes de la série. Malgré tout, il est le meilleur des 3. La saga est à nouveau FUN. Les différentes couches du personnage de Dumbledore sont décortiquées et explorées de manière intéressante. J'ai passé un bon moment !" Griffin Schiller - FilmSpeak

Tous positifs, les critiques s'accordent à dire que ce troisième volet est bien meilleur que le deuxième, qui avait déçu beaucoup de fans. Moins sombre et plus amusant que le précédent donc, le film se rapproche apparemment du premier volet dans sa féérie et dans la découverte de nouvelles créatures magiques. Malgré tout, il faut se méfier de cette unanimité positive et bien garder en tête que les premières salves d'avis post-avant-première sont toujours très contrôlées par les studios.

En effet, l'embargo du film est fixé pour le 5 avril et on imagine bien que Warner a délibérément laissé sortir des tweets positifs sans leur demander d'attendre la fin de l'embargo. Car briser un embargo pour critiquer positivement un film est rarement sanctionné par les studios (c'est de la promo gratuite finalement), mais au contraire, ces mêmes studios ne laisseraient pas passer des critiques négatives (qui pourrait plomber leur film). Bref, autant dire que si les premiers tweets sont enthousiastes, il y a de grandes chances pour que les avis négatifs n'aient pas encore pu se dévoiler (embargo oblige),

Pour en avoir le coeur net, il faudra donc attendre la fin de l'embargo le 5 avril prochain ou carrément se faire son propre avis dès le 13 avril 2022.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... nUwlmkoBBk
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... N-m6G8YcWU
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Je découvre seulement l'existence de ce nouveau film de Richard Linklater, en plus c'est dispo demain :wut:

Ça a l'air super :hot:
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Cette semaine j'ai vu :

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Sans grande surprise, je me suis pris une petite claque devant ce magnifique film d'animation. Visuellement c'est sublime et j'ai beaucoup aimé l'ambiance sonore qui donne l'impression d'y être. Très belle expérience que ce Sommet des dieux.
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NaughtyDog
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Oui le Sommet des Dieux c'est tres tres bien


Moi j'ai vu le Sommet du Caniveau : Morbius

Tout est naze, c'est aseptisé à mort, laid, sans eclat, sans histoire, et pour du teasing sans queue ni tete

Ptet un des pires blockbusters que j'ai vu ces 15 dernieres années

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robinne
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weird

Pale a écrit :
jeu. 31 mars 2022 19:11
Cette semaine j'ai vu :

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Sans grande surprise, je me suis pris une petite claque devant ce magnifique film d'animation. Visuellement c'est sublime et j'ai beaucoup aimé l'ambiance sonore qui donne l'impression d'y être. Très belle expérience que ce Sommet des dieux.
Je l'ai en blu-ray :love2:
Pas encore vu le film, mais la BD est sublime également :jap:
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robinne
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weird

NaughtyDog a écrit :
jeu. 31 mars 2022 22:12
Moi j'ai vu le Sommet du Caniveau : Morbius

Tout est naze, c'est aseptisé à mort, laid, sans eclat, sans histoire, et pour du teasing sans queue ni tete

Ptet un des pires blockbusters que j'ai vu ces 15 dernieres années

1/10
Faut arrêter de se faire du mal :sarcastic:
Je pense que tu es un peu masochiste :o Image
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sad

BOX OFFICE STORY a écrit :
ven. 1 avr. 2022 02:09
Avatar 2 repoussé à noël 2023.
Avatar-dif :(
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weird

BOX OFFICE STORY a écrit :
ven. 1 avr. 2022 02:09
Avatar 2 repoussé à noël 2023.
Poisson d’avril ? :D
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robinne a écrit :
ven. 1 avr. 2022 07:23
BOX OFFICE STORY a écrit :
ven. 1 avr. 2022 02:09
Avatar 2 repoussé à noël 2023.
Poisson d’avril ? :D
:crazy:
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Oui mais cela semblait plausible, non ?
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ven. 1 avr. 2022 08:25
Oui mais cela semblait plausible, non ?
bah oui, j'y ai cru, je n'avais pas tilté qu'on était le 1er avril
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ven. 1 avr. 2022 08:25
Oui mais cela semblait plausible, non ?
Oui, j’y ai cru… puis j’ai vu la date :saint:
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ven. 1 avr. 2022 08:25
Oui mais cela semblait plausible, non ?
C'est tellement plausible que cela ne surprend personne :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
"Le chemin de la liberté commence la ou les croyances se meurent"
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Pale
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:hot:
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